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3- TERMINOLOGIE TRANSPORT 12
8-LE PILOTAGE 29
9-LE DEMI-TOUR 30
1
CHAPITRE 3 : LES FORMATIONS DE TRANSPORT 36
2
TRANSPORT
Le Peloton de Transport :
Organisation, moyens ;
Rôle du chef de peloton ;
7. Documents du chef de peloton ; 08h 08h 16h
Ordres et comptes rendus du chef
de peloton ;
Présentation au quartier.
L’Escadron de Transport :
Organisation ;
8. Moyens ; 02h 08h 10h
Missions ;
Possibilités.
3
CHAPITRE III : ORGANISATION DES DEPLACEMENTS (62h)
- Au stationnement ;
13. 04h 10h 14h
- En déplacement.
TOTAL 160h
4
PRESENTATION DE
L’ARME DU TRAIN
5
L’ARME DU TRAIN
(HISTORIQUE – EVOLUTION)
I. HISTORIQUE :
6
Déplacement du CIFT sur un nouveau site + accès à l’autonomie
administrative ;
Les CQG (compagnie quartier général) sont érigés en BSG (bataillon
soutien de garnison) et CSL (compagnie de soutien local) ;
le 2 GT a pris le nom de GELT, restructuré en escadrons d’engins
lourds;
Création du 5° Groupe de Transport à Laâyoune ;
Les BSG sont devenus des CSL ;
Création de 5 CSL :
10 CSL nouvellement créée à Errachidia ;
11 CSL nouvellement créée à Ouarzazat ;
12 CSL nouvellement créée à Bouarfa ;
13 CSL nouvellement créée à Guercif ;
14 CSL nouvellement créée à K.Tadla.
Le tableau suivant retrace l’historique de l’Arme du Train au Maroc.
II. EVOLUTION :
7
- Ain Harrouda, G.F.T : P.C,
C.C.R, 3°C.T
- Meknes : 1°C.T 1961 Le Centre F.R.A.C dépend de la
- Marrakech : 2°C.T 3°C.T.
- Agadir : 4°C.T
Dakhla
Création du 4°G.T à Dakhla. 1987
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L’ARME DU TRAIN
ORGANISATION ET MISSIONS DE L’ARME DU TRAIN
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II. IMPLANTATION DES UNITES DU TRAIN :
UNITES IMPLANTATION
Inspection de l’Arme du Train RABAT
Centre d’Instruction des Formations du Train AIN HARROUDA
1er Groupe de Transport AIN HARROUDA
Groupe d’Engins Lourds de Transport MEKNES
3ème Groupe de Transport AGADIR
4ème Groupe de Transport DAKHLA
5ème Groupe de Transport LAAYOUNE
Bataillon du Quartier Général RABAT
Groupe de Soutien du Train MAAMOURA
Bataillon soutien de théâtre AGADIR
1er Bataillon Soutien de Secteur LAAYOUNE
2ème Bataillon Soutien de Secteur GUELMIM
3ème Bataillon Soutien de Secteur DAKHLA
1er Compagnie de Soutien Local RABAT
2ème Compagnie de Soutien Local OUJDA
3ème Compagnie de Soutien Local MARRAKECH
4ème Compagnie de Soutien Local CASABLANCA
5ème Compagnie de Soutien Local FES
6ème Compagnie de Soutien Local TANGER
7ème Compagnie de Soutien Local KENITRA
8ème Compagnie de Soutien Local TETOUAN
9ème Compagnie de Soutien Local EL HAJEB
10
10ème Compagnie de Soutien Local ERRACHIDIA
11ème Compagnie de Soutien Local OUARZAZAT
12ème Compagnie de Soutien Local BOUARFA
13ème Compagnie de Soutien Local GUERSIF
14ème Compagnie de Soutien Local KASBAT TADLA
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TERMINOLOGIE TRANSPORT
La Rame de Transport :
Crédit de mouvement :
Numéro de mouvement :
Mouvement :
Transport :
Convoi :
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Ensemble de plus de deux véhicules organisés de façon à permettre le
contrôle du déplacement et faciliter son commandement.
Colonne :
Rame :
Elément de marche :
Groupement de marche :
Commandant de colonne :
Guide :
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Circonstances du déplacement.
Serre-file :
Le Peloton de Transport :
Graphique de marche :
Zone de chargement :
Chantier :
Poste :
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C’est un emplacement aménagé et équipé permettant le chargement
ou le déchargement d’un véhicule.
Les horaires :
Ce sont les temps mis par les véhicules déplacés pour effectuer la
mission dans toutes ses phases : déplacements, chargement, déchargement,
haltes, … .
Les vitesses :
Le trajet :
15
L’ECOLE DE RAME
16
17
L’EQUIPAGE D’UN VEHICULE MILITAIRE
L’équipage d’un véhicule militaire est constitué d’un chef de bord, d’un
conducteur et éventuellement un dépanneur. Un chef de caisse doit être désigné
dans les missions de transport de personnel.
Cet équipage peut être renforcé selon le type du véhicule utilisé, la nature
et les circonstances de la mission donnée (infirmier, artificier, convoyeur, escorte,
…).
I. CONDUCTEUR :
Est le premier responsable de son véhicule. Il en assure régulièrement le
suivi, effectue constamment les opérations d’entretien de son échelon (lavage,
serrage, graissage, vidanges …) et rend compte des besoins et anomalies
constatées.
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Possédant de bonnes connaissances en mécanique automobile ;
D’une bonne moralité et conscient de l’importance de la mission confiée.
L’itinéraire à emprunter ;
La conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident ;
La discipline de l’équipage ;
L’application des consignes données ;
L’arrimage et équilibrage des chargements ;
L’admission des passagers à bord du véhicule ;
Le guidage du véhicule.
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LA RAME DE TRANSPORT
(ORGANISATION, MOYENS)
I. DEFINITION :
La Rame de Transport est la plus petite cellule élémentaire encadrée des
unités de transport. EIle peut être utilisée séparément ou au sein du Peloton.
II. COMPOSITION :
01 MITRAILLEUSE
Armement
Fonction Garde Véhicules TRANS
IND COLL
10 Camions
11 10Rques(1T)
11 Conducteurs -
HDT
Fusils
20
GESTE COMMANDEMENT DESCRIPTION DU GESTE EXECUTIONS
21
Le bras indiquant le sens
7 En arrière à droite du braquage étant fléchi, la
paume de main tournée
vers la direction de
braquage à hauteur de Le conducteur actionne le
l’épaule, étendre le bras volant dans le sens
dans direction, plusieurs indiqué par le guide
En arrière à
8 fois s’il y a lieu.
gauche
Avec l’autre bras exécuter
le commandement en
arrière.
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LE PILOTAGE
I. NECESSITE :
Au cours des déplacements, des arrêts sont programmés (haltes);
d’autres sont provoqués par des incidents. A cet effet, Toute colonne de véhicules
doit, à l’arrêt, dégager complètement la chaussée pour ne pas gêner la circulation.
Si cela est impossible, il est nécessaire de mettre en place un dispositif
pour réduire cet embarras au minimum. Ce dispositif s’appelle le pilotage.
II. EXECUTION :
2.1- Moyens nécessaires :
Cette opération nécessite :
1 « pilote » en tête ;
1 « pilote » en queue ;
Des conducteurs servant de relai si les deux pilotes ne se voient pas.
Il est dirigé par un chef qui est normalement le pilote de tête.
Les pilotes règlent la circulation :
Avec un disque de pilotage ;
A défaut au geste ;
Par signaux lumineux, la nuit.
2.2 - Mise en œuvre :
Dès l’arrêt, l’équipier - conducteur du premier véhicule - se porte à
10m avant son véhicule et arrête la circulation venant du sens inverse de la
colonne.
Les relais nécessaires et le dernier pilote (en principe l’équipier du
dernier véhicule) se mettent en place dès l’arrêt de leurs véhicules.
Le dernier pilote arrête la circulation des véhicules venant de l’arrière
dès qu’il est en place. Le chef pilote fait alors passer les véhicules voulant croiser
la colonne. Il inverse le sens de la circulation lorsque le dernier véhicule engagé
dépasse la queue de la colonne. Il dirige l’alternance des sens de la circulation
jusqu’à la fin de l’opération.
S’agissant de la sécurité de la colonne et des usagers, l’attitude et les
gestes des pilotes ACR : (Agent de Circulation Routière) doivent être énergiques et
ne pas prêter à confusion.
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LE DEMI-TOUR
Chaque conducteur place son véhicule dans les conditions les plus
favorables pour la manœuvre et exécute le demi-tour. Les gradés et aides
conducteurs servent de guides.
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aux gestes et au sifflet doivent être appliqués et les distances de marche
respectées.
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CONDUITE A TENIR EN CAS D’INCIDENT
I. PANNE :
La panne d’un véhicule ne doit pas empêcher l’accomplissement de la
mission. Agissant avec calme et méthode, l’équipage doit être en mesure de la
réparer ou au moins, agir pour en limiter les répercutions fâcheuses.
VEHICULE ISOLE :
Serrer à droite ;
Mettre le signal de pré-signalisation ;
Effectuer si nécessaire, le pilotage ;
De nuit, mettre les veilleuses ;
Chercher les causes de la panne ;
Réparer si possible et rendre compte.
EN COLONNE :
Serrer à droite ;
Faire signe de doubler ;
Mettre le triangle, assurer le pilotage ;
Chercher la cause de la panne ;
Enfin, attendre le serre-file et rendre compte.
II. ACCIDENTS :
AVEC BLESSES :
SANS BLESSES :
Alerter Gendarmerie si :
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SIGNALISATION ET IDENTIFICATION DES COLONNES
I. CREDIT DE MOUVEMENT :
Autorisation nécessaire aux véhicules militaires pour circuler sur la
voie publique. Délivré par l'Etat-major sur demande (ou non) des unités, ce crédit
de mouvement comporte :
Exemple : 04 – 27 – 03 /B.
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L’ENCADREMENT DES COLONNES
Transport :
Convoi :
Colonne :
29
Rame :
Elément de marche :
Groupement de marche :
Guide :
Serre-file :
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LE PELOTON DE TRANSPORT
(ORGANISATION, MOYENS)
I. DEFINITION :
Le Peloton de Transport est la cellule élémentaire d’emploi des
Formations de Transport. Il est doté de moyens organiques lui offrant une
certaine autonomie dans l’exécution des missions.
II. ORGANISATION :
Aux ordres d’un officier subalterne ou d’un sous-officier supérieur
titulaire du BS de la spécialité, le peloton est articulé organiquement en rames :
1 Rame de commandement ;
2 Rame de Transport identiques.
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EFFECTIFS :
1–0–2=3
ARMEMEMENTS :
1 PA – 2 Fusils
RADIO :
1 E/R Niveau Peloton _ 1 Talkie-Walkie
VEHICULE :
1 jeep Radio.
TOTAL DU PELOTON :
EFFECTIFS :
1 – 2 – 24 = 27
ARMEMENTS :
1 PA – 2 PM – 24 Fusils – 2 Mitrailleuses
VEHICULES :
1 jeep radio _ 20 camions cargo _ 24 remorques 1T
RADIOS :
1 E/R niveau peloton _ 3 Talkie-walkie
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ROLE DU CHEF DE PELOTON
Avant le départ :
Etudie la mission afin de donner :
- L’ordre préparatoire ;
- L’ordre initial de transport ;
Se fait présenter le peloton par son adjoint ;
Inspecte et contrôle l’exécution des ordres donnés.
Au cours du déplacement :
Il n’a pas de place définie (intervient là où il va mieux commander) ;
Contrôle la marche générale de son unité ;
Devance le peloton lors d’un contrôle.
Aux chantiers :
Prend contact avec les responsables du chantier ;
Installe son PC ;
Organise les stationnements aux garages d’attente ;
Contrôle le déroulement des opérations de chargement et de
déchargement ;
Veille sur la sécurité du personnel et matériel.
Au retour :
Rend compte verbalement au Cdt d’Escadron ;
Etablit le C/R de fin de mission (dresse le bilan) ;
Veille sur la remise en condition du matériel et personnel.
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ROLE DU PERSONNEL DU PELOTON
(RAME DE COMMANDEMENT)
Il est chargé :
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III. ROLE DES DEPANNEURS :
Aux ordres du S/Off adjoint, les dépanneurs assurent le dépannage des
véhicules du peloton et aident les conducteurs en difficultés ;
Ils contrôlent la bonne exécution des complétements des pleins au cours de
la route ;
Lors des haltes, ils reçoivent les comptes rendus des conducteurs.
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DOCUMENTATION DU CHEF DE PELOTON
37
2.1- L’ordre de bataille :
Conducteur Jeep
B /C -- 1136/99 Fusil n° 548
VL 562
0pérateur
Brig. -- 3298/01 Fusil n° 904 C77N°320
radio
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2.3- Situation numérique des effectifs :
Prénom
Grade Eff. Theo. Observ. Eff. Present.
et Nom
OFF Lt -- 1 _______ 1
MDL/C --
S/OFF 2 1 PLD 1
MDL --
B/c -- 1 hosp.
HDT 24 21
2° Cl. -- 1 PTC
15 214 P M M M M E P P …….
L’adjoint X P M M X T X . . .
Chef 1° Rame X M M P S X X . . .
Brig. ----- M M P G P P M . . .
2° Cl ----- X G X T X X G . . .
P : Permission, X : Présent, M : Mission, G : Garde, T : Tirs, S : Service.
12 654
15 214
13 654
LES ORDRES ET COMPTES RENDUS
(ORDRE PREPARATOIRE)
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La préparation d'une mission de transport comporte deux phases :
I. BUT :
Mettre les exécutants dans l’ambiance de la mission donnée et réunir
les moyens nécessaires à son exécution ainsi que leur mise en ordre de route.
II. RUBRIQUES :
2.1- Mission :
40
LES ORDRES ET COMPTES RENDUS
(ORDRE DE TRANSPORT)
I. SITUATION :
Ennemie : terrestre, aérien, etc …
Amie : Emplacements, aides, etc…
II. MISSION :
Nature du déplacement ;
Tonnage à enlever, effectif à embarquer ;
Bénéficiaires ;
Durée probable de la mission.
IV. ARTICULATION :
Répartition des moyens :
41
Chargement, il faut préciser :
42
Conduite à tenir en fin de mission :
Il s’agit des opérations à effectuer en vue d'une prochaine mission et
de la remise en condition.
Conditions de circulation :
Crédit de mouvement ;
Vitesse à respecter (de jour et de nuit) ;
Echelonnement (distance, créneau) ;
Régime et organisation des haltes ;
Consignes particulières de circulation (éclairage, sens de circulation,
signalisation des itinéraires…) ;
Fléchage et jalonnage (éventuellement).
Responsabilités ;
Moyens ;
Mesures d‘alerte et de sûreté ;
Aides à attendre de moyens amis.
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LES ORDRES ET COMPTES RENDUS
(COMPTE RENDU DE FIN DE MISSION)
I. NATURE DE LA MISSION :
Transport de personnels ou matériels ;
Renforcement ;
Date et lieu de départ, destination (répéter dans son intégralité la mission
reçue).
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VII. VII. CARBURANTS CONSOMMES :
Perçus au départ, en cours de mission ;
Perçus au retour (recomplètement).
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L’ESCADRON DE TRANSPORT
I. CADRE D’EMPLOI :
II. ORGANISATION :
Il est organisé en :
III. MISSIONS :
Les escadrons de transport participent dans la manouvre logistique de la
grande unité, à ce titre ils reçoivent les missions de transport de personnel, de
matériel et du ravitaillement destinés aux forces engagés.
Talkie
1 Operateur radio HDT Fusil 1 Jeep Radio Walkie
46
4.2- Groupe administratif :
48
Deux (02) Rame de Transport :
01 MITRAILLEUSE
Armement
Fonction Garde Véhicules TRANS
IND COLL
Talki-Walkie
Chef de Rame S /OFF PM
10 Camions
11 11
HDT 10 Rques(1T)
Conducteurs Fusils
ORGANISATION
49
DES DEPLACEMENTS
PREPARATION D’UNE MISSION DE TRANSPORT
I. PREPARATION MATERIELLE :
Elle consiste pour le chef de peloton, à fixer à son adjoint ou aux chefs
de rames, les opérations à effectuer pour :
50
S’agissant d’une phase essentielle qui conditionne le succès de la
mission, elle doit être menée avec rigueur et minutie et respecter les étapes
suivantes :
COMPOSANTE EXECUTION
51
Remplir les carnets de bords, les faire signer
(Véhicules et remorques)
Vérifier : pièces personnelles, certificat
d’assurance, guide d’entretien, …
Etablir les Se procurer les cartes nécessaires à la mission
documents (Michelin, 1/(50000 ou 1 /100000)
Rédiger la fiche d’itinéraire pour les chauffeurs
Réclamer l’ordre de la mission au bureau
Exploitation de l’Escadron (1)
COMPOSANTE EXECUTION
Se faire
Les véhicules personnels à terre.
Présenter
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S’assurer qu’il est dans la tenue prescrite,
Vérifier :
l’armement et les munitions,
Inspecter le personnel
le paquetage et le campement,
les vivres,
les documents individuels.
Rappeler la mission,
Commenter la fiche d’itinéraire en la
distribuant,
Donner les ordres Insister sur le respect du code, des
consignes de circulation, des distances,
fixer la conduite à tenir en cas d’accident,
de panne ou d’action ennemie.
Pour assurer à temps, la remise en état des moyens, les subordonnés ont besoin
de connaitre (si possible), les délais avant la prochaine mission.
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La vérification des moyens à l’issue de la mission consiste à :
COMPOSANTE EXECUTION
LES PHASES D’UNE MISSION DE TRANSPORT
Toute mission de transport, quel que soit le procédé utilisé, s'effectue en 5 phases
comportant chacune des étapes intermédiaires.
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1°PHASE : DEPLACEMENT A VIDE :
2° PHASE : CHARGEMENT :
4° PHASE : DECHARGEMENT :
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SCHEMA RECAPITULATIF :
STATIONNEMENT
PIV
PDV
SENS DE PRV
ROTATIONS
56
PROCEDES D'EXECUTION D’UNE MISSION DE
TRANSPORT
57
Le degré de sûreté terrestre ou aérienne autorise le déplacement de
véhicules isolés.
IV. LES PRINCIPAUX FACTEURS DE CHOIX :
4.1- facteurs techniques :
La charge à transporter ;
Capacité d'emport des véhicules organiques ;
Capacité et le débit des dépôts chantiers ;
Les distances à parcourir.
MODES DE TRANSPORT :
En un seul déplacement ;
Par rotation.
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FACTEURS DE CHOIX D’UN PROCEDE DE TRANSPORT
(FACTEURS TACTIQUES)
I. LA MENACE :
Terrestre :
Aérienne :
S’arrêter, se protéger (fumigène), faire feu de toutes les armes sur les avions
qui viennent et rendre compte.
Si non :
Augmenter les distances, éclater sur plusieurs itinéraires, tirer sur ordre et
rendre compte.
N.B.C :
Alerter (séries de coups brefs), mettre les vêtements spéciaux, fermer les
bâches et les cabines, sortir de la zone contaminée en évitant les
poussières.
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II. LES CONDITIONS DE CIRCULATION :
Renseignements sur le réseau routier :
III. LE TERRAIN :
Possibilités : (garages, camouflage, vue dégagée, agglomérations,
ravitaillements, évacuations, soins, ...) ;
Difficultés : (tracé, profil, accès, degré de praticabilité, mouvements,
travaux d’aménagement à effectuer, …).
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FACTEURS DE CHOIX D’UN PROCEDE DE TRANSPORT
(FACTEURS TECHNIQUES)
I. POTENTIEL DU PELOTON :
Personnels : effectif présent et degré de fatigue ;
Matériels : nombre et état des moyens.
Mode de transport :
Comparaison entre :
61
III. DELAIS IMPARTIS :
Prévoir le départ et l’arrivée des éléments selon une cadence égale au temps
de manutention de l’un des chantiers.
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LA FICHE D’ITINERAIRE
a. Unité d’appartenance ;
b. Numéro de mouvement ;
c. Mission succincte ;
d. Lieu de départ ;
e. Itinéraire ;
f. Difficultés de l’itinéraire ;
g. Lieu de destination ;
h. Consignes de circulation ;
i. Emplacement des haltes ;
j. Conduite à tenir ;
k. Consignes particulières.
NB :
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LE CROQUIS D'ITINERAIRE ET PLAN
D'AGGLOMERATION
I. LE CROQUIS D’ITINERAIRE :
Matérialisation schématique de l’itinéraire, ce croquis doit être aussi
complet que possible.
Il comprend :
Le nom de la ou des agglomérations à traverser ;
Les itinéraires à emprunter (numéro des routes) ;
Les distances entre villes ou carrefours ;
Le lieu des haltes ;
Les itinéraires de contournement.
Auxquels il faut ajouter :
Les principales difficultés de l’itinéraire ;
Une orientation sommaire du croquis.
64
EXEMPLE :
65
LE GRAPHIQUE DE MARCHE
(DEFINITIONS ET CALCULS)
I. DEFINITIONS :
Graphique de marche :
Zone de chargement :
Chantier :
Poste :
66
II. ELEMENTS DE CALCUL :
Les horaires :
Ce sont les temps mis par les véhicules déplacés pour effectuer la
mission dans toutes ses phases : déplacements, chargement, déchargement,
haltes, … .
Les vitesses :
Le trajet :
67
LE GRAPHIQUE DE MARCHE
(ETAPES DE REALISATION)
19
18
17
16
15
KM "B" 40 - "A"14
0-
"C" 80 -
2. L'élément quitte à 14h00, vitesse 40 km/h, il arrive en B à 15h00 :
KM
"C" 80 -
"B" 40 -
"A" 0 - Heure
14 15 16 17 18 19
68
3. Le chargement en B de l'élément dure 40 min, il quitte B à 15h40 :
KM
"C" 80 -
"B" 40 -
"A" 0 - Heure
14 15 16 17 18 19
19
18
17
16
15
5 - Arrivé en C, l’élément est déchargé :
KM "B" 40 - "A"14
0-
"C" 80
Le déchargement dure 1h.-
"C" 80 -
"B" 40 -
"A" 0 - Heure
14 15 16 17 18 19
69
6. Sur le chemin de retour, un véhicule tombe en panne après avoir parcouru
40 km
Il est 18h40
KM
"C" 80 –
"B" 40 -
"A" 0 Heure
14 15 16 17 18 19
KM
"C" 80 -
"B" 40 -
"A" 0 - Heure
14 15 16 17 18 19 20 21
KM
"C" 80 -
"B" 40 -
70
"A" 0 - Heure
20 21
71
METHODE DE RAISONNEMENT TACTIQUE SIMPLIFIEE
MRTS.
Type de la mission :
Transport ou mouvement.
Nature de la mission :
Transports de personnels (effectifs à transporter) ;
Transport de matériel (nature, tonnage et volume).
Contraintes et impératifs :
Préparation du personnel et du matériel ;
Autorités à contacter ;
Reconnaître les lieux de chargement et de déchargement
éventuellement ;
Exécuter :
- Déplacement à vide :
- Chargement ;
- Déplacement en charge ;
- Déchargement ;
- Retour à vide ;
Rendre compte ;
Faire l'inventaire de toutes les tâches à accomplir pour que la mission
soit remplie.
72
II. SITUATION : D'OÙ, OÙ, PAR OÙ ?
Etude du terrain où se déroule la mission :
Menace aérienne ;
Menace terrestre.
V. DELAIS : QUAND ?
Préciser l'heure de début du chargement ou de déchargement ;
Calculer les délais nécessaires pour les déplacements ;
Déduire :
3. L'heure de départ du cantonnement ;
4. L'heure d'inspection avant le départ ;
5. La durée de retour probable.
73
Contraintes temps pour remplir la mission et les délais de préparation.
Déroulement de l'action ;
Articulation ;
Rôle des subordonnés ;
Demandes éventuelles.
Contre
Déroulement Quoi Où Par où Avec quoi Quand Comment
quoi
Tâche I
Tâche II
•
•
•
Tâche X
74
LA SURETE DES
FORMATIONS
75
LA SURETE DU PELOTON
(AU STATIONNEMENT)
I. GENERALITES :
Dans certains cas, les îlots, les chantiers ou les garages d’attente
constituent un objectif facile pour les groupes commandos.
II. PRINCIPES :
Quelle que soit la mission, le peloton doit s'adapter aux éléments suivants :
En cas de danger aérien, la distance minimale est de 200 mètres entre les véhicules.
76
Rame 1
Rame 2
Rame cdt
III. REACTIONS :
Survol sans attaque :
Attaques aériennes :
77
Danger terrestre :
Alerter ;
Se mettre en position de combat ;
Respecter les consignes d’ouverture du feu ;
Rendre compte.
Danger N.B.C. :
Alerter ;
Se protéger (éclats, effets spéciaux) ;
Evacuer la zone sur ordre ou sur initiative.
IV. ORGANISATION :
Chaque Rame assure la surveillance, l'alerte et la défense du secteur qui lui
est confié :
De jour :
De nuit :
PC
Rame 1
Conclusion :
78
LA SURETE DU PELOTON
(EN DEPLACEMENT)
I. PRINCIPES :
Le peloton se déplace par rames ou en un seul élément.
79
Pendant les arrêts et les haltes :
Pour les haltes, un resserrement par rames ou par pelotons est consenti en
fonction du terrain et de l'ennemi.
II. REACTIONS :
2.1- Survol sans attaque :
S'arrêter ;
Débarquer et se protéger ;
Sinon :
Rendre compte.
Rendre compte.
80
2.4- Destructions, mines pièges :
Diffuser l’alerte ;
81