Projet de Rapport Bilan 2016 Final

REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland

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MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS MINISTRY OF PUBLIC WORK
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LE PESAGE ROUTIER AU CAMEROUN
RAPPORT BILAN 2016

RAPPORT BILAN 2016 DU PESAGE ROUTIER AU
CAMEROUN
SOMMAIRE Page
I-
CONTEXTE GENERAL 4
PROFIL DU PESAGE ROUTIER AU CAMEROUN (GENERALITES) 4
CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE 5
RAPPEL DES MISSIONS 7
ORGANE DE GESTION 8
LE PESAGE ROUTIER ET SON ENVIRONNEMENT 9
II- ACTIVITES MENEES 10
A la Cellule de la Protection du Patrimoine Routier (CPPR) 10
AU SEIN DU CISOP 14
FAITS MARQUANTS 16
III-DONNES DES OPERATIONS DE PESAGE ROUTIER 19
PRESENTATION DES DONNEES 19
ANALYSE DES DONNEES 20
IV- DEFIS ET PERSPECTIVES 29
DEFIS 29
PERSPECTIVES 29
CONCLUSION GENERALE 31
ANNEXES 33
ANNEXE n° 1 : Tableau des résultats globaux de pesage 34
ANNEXE n° 2 : Tableau des résultats de pesage par mois 35
ANNEXE n° 3 : Tableau des résultats de pesage des camions citernes par station 36
ANNEXE n° 4 : Tableau des taux d’agressivité des surcharges aux essieux sur la
38
chaussée
ANNEXE n° 5 : Etat du produit des amendes infligées aux transporteurs 39
ANNEXE n° 6 : Comptes rendus des sessions 2016 du CISOP
MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | i

SOMMAIRE
Avant-propos ...........................................................................................................................................iii
CHAPITRE I- CONTEXTE GENERAL........................................................................................................... 4
A. PROFIL DU PESAGE ROUTIER AU CAMEROUN : GENERALITE........................................................ 4
B. CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE ................................................................................................. 5
C. RAPPEL DES MISSIONS.................................................................................................................... 7
D. ORGANE DE GESTION : LE CISOP .................................................................................................... 8
CHAPITRE II- ACTIVITES MENEES .......................................................................................................... 10
CHAPITRE III- DONNEES DES OPERATIONS DE PESAGE ROUTIER ....................................................... 19
I. PRESENTATION DES DONNEES DE PESAGE ROUTIER .................................................................. 19
II. ANALYSE DES DONNEES DE PESAGE ............................................................................................ 20
CHAPITRE IV- DEFIS ET PERSPECTIVES.................................................................................................. 29
I. DEFIS .............................................................................................................................................. 29
II. PERSPECTIVES ............................................................................................................................... 29
CHAPITRE V- CONCLUSION GENERALE ................................................................................................. 31
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Avant-propos
La protection des infrastructures routières camerounaises est au centre des

préoccupations du gouvernement. Pour s’assurer de la préservation de ces installations, l’Etat
a mis sur pieds en 1998, un Comité Interministériel de Suivi des Opérations de Pesage
routier(CISOP), à travers l’arrêté N° 048/CAB/PM du 03 décembre 1998. Les tronçons routiers
bitumés captent plus l’attention en raison des difficultés plurielles dont fait face l’Etat pour
leur réalisation et leur maintenance. Afin d’éviter leur dégradation précoce, l’Etat a mis sur
pieds le pesage routier placé sous l’autorité du CISOP. Celui-ci est installé sur les axes routiers
bitumés de ce réseau et se donne pour mission première d’assurer le maintien et la pérennité
de ces installations qui coûtent très chères au gouvernement. Le déroulement quotidien des
opérations de pesage est consigné dans un rapport mensuel d’activités que les 25 Chefs des
stations de pesage fixes et mobiles adressent au secrétariat du CISOP.
Ce rapport bilan du pesage routier est une synthèse consolidée des informations
contenues dans les différents rapports mensuels et annuels produits par les Chefs des stations
de pesage, ainsi que par les prestataires privés en charge de la gestion technique et de la
maintenance desdites stations. Il s’étale dans la période allant de janvier à décembre 2016.
Les différents rapports sont transmis à la Direction de l’Entretien et de la Protection du
Patrimoine Routiers (DEPPR) où ils sont disponibles et peuvent être consultés en cas de
besoin.
Ce rapport est détaillé en cinq chapitres.
Le premier chapitre intitulé CONTEXTE GENERAL, dresse le profil du réseau routier

camerounais, le cadre légal qui encadre les activités du pesage routier. Il s’arrête aussi sur ses
missions, son organe de gestion (CISOP) et fait état du contexte environnemental des pesages
routiers.
Le second chapitre intitulé ACTIVITES MENEES quant à lui présente les activités
annuelles de la Cellule de la Protection du Patrimoine Routier ainsi que celles du CISOP.
La présentation des données d’ordre financier et technique des opérations du pesage

routier, ainsi que leur analyse constituent le troisième axe de ce rapport. Il est titré : DONNEES
DES OPERATIONS DU PESAGE ROUTIER.
Le chapitre quatre présente les défis et les perspectives.
Et enfin, la conclusion générale qui parle des difficultés rencontrées et suggestions.
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CHAPITRE I- CONTEXTE GENERAL
A. PROFIL DU PESAGE ROUTIER AU CAMEROUN : GENERALITE
Dans le cadre de la densification du réseau routier bitumé encadré par la politique des
grandes réalisations formulée par le Président de la République Son Excellence Paul Biya, le
gouvernement s’est engagé non seulement à construire les infrastructures routières
modernes mais aussi à préserver son patrimoine routier. Ces mesures qui visent la protection
du patrimoine routier national se concrétisent par la création des postes de pesage routier
fixe ou mobile.
Le pesage routier est un ensemble de dispositifs techniques installés sur des axes routiers
bitumés, destinés au contrôle des charges des véhicules donc le poids total est supérieur ou
égal à 3.5 tonnes.
Le réseau routier national dispose de vingt-cinq (25) stations de pesages dont vingt une
(21) fixes et quatre (04) mobiles. Les opérations de contrôle de charge sont effectuées sur le
terrain par :
- Des personnels administratifs assermentés relevant des Ministères des Travaux

Publics (MINTP) et des Transports (MINT) ;
- Des personnels du Ministère des Finances (MINFI) ;
- Les forces de maintien de l’ordre du Ministère de la Défense (MINDEF/SED) et
- Les personnels relevant de l’entreprise privée en charge de la gestion technique et de
la maintenance des équipements.
Ces équipes mixtes veillent au respect de la réglementation en vigueur notamment en ce qui
concerne les caractéristiques relatives au poids et au gabarit des véhicules.
A-1 EN CE QUI CONCERNE LE POIDS
Les charges maximales autorisées sont les suivantes :

 13 tonnes pour l’essieu simple ;
 21 tonnes pour l’essieu tandem ;
 27 tonnes pour l’essieu tridem ;
 50 tonnes pour le poids total.
Par rapport aux limites des charges légales ci-dessus, une tolérance d’une tonne est
appliquée, portant aux valeurs ci-après les limites de charges maximales à partir desquelles la
répression est appliquée :
 14 tonnes pour un essieu simple ;
 22 tonnes pour un tandem ;
 28 tonnes pour un tridem ;
 51 tonnes pour le poids total en charge.
 Le poids total en charge autorisé pour un ensemble comprenant un tracteur,
une semi-remorque ; ou plusieurs remorques est de 50 tonnes.
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Ainsi, tout véhicule dont la charge excède les limites de tolérance sus-évoquées est
assujetti au paiement d’une amende fixée ainsi qu’il suit :
A-2- EN CE QUI CONCERNE LE GABARIT

Les dimensions d’un véhicule ou d’un ensemble de véhicules doivent obéir aux normes
suivantes :
- Longueur hors tout……………….. 18 mètres
- Largeur hors tout…………………. 2.5 mètres
- Hauteur maximum………………….04 mètres
A-3- LES AMENDES ENCOURUES
- Surcharge inférieure à 5 tonnes : 25000 FCFA par tonne excédentaire ;

- Surcharge comprise entre 5 et 10 tonnes : 50 000 FCFA par tonne
excédentaire ;
- Surcharge supérieure à 10 tonnes : 75 000 FCFA par tonne excédentaire.
Le véhicule constaté en surcharge reste immobilisé à la station de pesage jusqu’au paiement
intégral de l’amende correspondante qui est assortie d’une lettre d’avertissement.
Lorsque la surcharge est enregistrée au poids total, en sus du paiement de l’amende, le

véhicule concerné est soumis au délestage des charges supplémentaires, à la charge du
transporteur, préalablement à la poursuite de son itinéraire.
Aux termes de la loi précitée, la délivrance de deux lettres d’avertissement donne lieu au
retrait de la carte de transport public du véhicule en cause. Le Code Communautaire révisé de
la route en zone CEMAC va plus loin en prescrivant que tout transporteur récidiviste s’expose
au retrait de la licence de transport par l’autorité compétente chargée des transports.
Enfin, les mesures administratives sus-citées ne sont pas exclusives des sanctions pénales.
B. CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE
Le cadre juridique du pesage routier au Cameroun repose essentiellement sur les textes
législatifs et réglementaires suivants :
B-1 Les lois
- La loi n° 096/07 du 08 avril 1996 portant Protection du Patrimoine Routier National

modifiée et complétée par la loi n° 2004/021 du 22 juillet 2004 qui définit les mesures
générales destinées à la préservation du patrimoine routier national ;
- La loi n° 98/011 du 14 juillet 1998 portant modifiant et complétant certaines
dispositions de la loi n°96/07 du 08 avril 1996 protection du patrimoine routier
national ;
- Loi n°2004/021 du 22 juillet 2004 modifiant et complétant certaines dispositions de la
loi n°96/07 du 08 avril 1996 portant protection du patrimoine routier national ;

B-2 Les autres textes
- Le décret n°99/037/CAB/PM du 20 janvier 1999 fixant les modalités de
fonctionnement des stations de pesage routier ;
- Arrêté n°048/CAB/PM du 03 novembre 1998 portant création d’un comité
interministériel de suivi des opérations de pesage routier ;
- Arrêté conjoint n°2528/MINTP d’aout 1999 portant localisation et modalité de
fonctionnement des barrières de pluie ;
- Circulaire n°0100/C/MINTP du 09 janvier 2009 relative aux constats sur les infractions
et des atteintes au patrimoine routier ;
- Circulaire n° 0911/C/MINTP du 07 février 2012 relative au délestage des véhicules en
surcharge dans les stations de pesage routier ;
- Lettre n°3916/L/MINTP/SG/DEPPR/CPPR du 31 mai 2012 du ministère des travaux
publics relative aux véhicules présentant des faux groupes d’essieux dans les stations
de pesage.
A ce dispositif juridique national s’ajoute,
- le Code communautaire révisé de la route en zone CEMAC adopté à Bangui le 03 août

2001.
B.3-Dispositif organisationnel du pesage routier au Cameroun
Ce dispositif comprend :
- Le Ministère des Travaux Publics qui est investi de la mission de protection du

patrimoine routier par le décret 2011/408 du 09 décembre 2011 portant organisation
du Gouvernement ;
- Le Comité Interministériel de Suivi des Opérations de Pesage Routier (CISOP) créé par
l’arrêté N°048/CAB/PM du 03 novembre 1998 pour suivre et coordonner le
déroulement des opérations de pesage routier sur le territoire national. Ce comité est
composé de huit (8) membres dont deux (2) représentants des syndicats des
transporteurs ;
- La Direction de l’Entretien et de la Protection du Patrimoine Routiers créée par Décret

N° 2011/110 du 21 avril 2011 portant organisation du Ministère des Travaux Publics ;
- La Cellule de la Protection du Patrimoine Routier (CPPR) dont l’une de ses missions

organiques est l’élaboration de la stratégie nationale en matière de protection du
patrimoine routier et la gestion des stations de pesage ;
- Les stations de pesage : il s’agit des installations opérationnelles servant au contrôle

effectif de charges des véhicules ;
- Le personnel d’astreinte constitué d’équipes interministérielles (MINTP, MINT, MINFI,
SED) qui en assurent le fonctionnement administratif ;

- Les prestataires privés recrutés par le MINTP sur appel d’offres national pour assurer
les opérations de pesage, la maintenance des équipements et l’entretien des
installations de pesage à travers des contrats triennaux de gestion technique et de
maintenance des stations de pesage routier.
C. RAPPEL DES MISSIONS
Aux termes de la loi n° 096/07 du 08 avril 1996 et du décret sus évoqués, une station de
pesage est définie comme étant« un lieu d’arrêt obligatoire pour tout véhicule dont le poids
total en charge est supérieur à 3,5 tonnes, doté d’un système permettant d’effectuer la pesée
des véhicules automobiles ». Elle peut être fixe ou mobile.
Ainsi défini, le pesage routier vise la protection du patrimoine routier national à travers le
contrôle des charges notamment en ce qui concerne les caractéristiques techniques relatives :
- Au poids total autorisé en charge ;

- Au poids à vide ;
- A la charge utile ;
- La charge à l’essieu et
- Au gabarit.
Le pesage routier permet ainsi de préserver le corps de chaussée des dégradations précoces
imputables aux surcharges.
 La dégradation des chaussées : les surcharges sollicitent excessivement les

infrastructures et causent des dégradations prématurées aux chaussées dont la durée
de vie est réduite. En effet, la dégradation de la chaussée est liée à la puissance quatre
de la charge par essieu et devient exponentielle au-delà de 10 tonnes à l’essieu. Ainsi
par exemple, un essieu à 32 tonnes use la chaussée autant que 53 000 (cinquante-trois
mille) essieux à 13 tonnes.
 Le coût économique du transport : à cause de la dégradation prématurée de la
chaussée qu’elle provoque, la surcharge génère un surcoût de transport pour la
communauté, notamment suite à :
- l’accroissement des dépenses de maintenance du réseau routier affecté ;
- l’accroissement des coûts de transport pour les autres usagers (frais de
transport accrus, perte de temps, dégâts matériels) ;
- l’amortissement précoce du matériel roulant.
 La sécurité routière : la surcharge affecte le comportement routier du véhicule et par
ricochet la sécurité des usagers et des transporteurs eux-mêmes.
 L’activité industrielle de transport par des pratiques anticoncurrentielles : la surcharge
génère une concurrence déloyale dans l’activité industrielle de transport.
En effet, les acteurs qui respectent les charges autorisées se retrouvent avec des coûts au
kilomètre plus élevés que ceux qui pratiquent la surcharge. De ce fait, la survie dans la

profession semble dépendre dès lors de la capacité à contourner la réglementation. En
corollaire, l’acceptation sociale de cette pratique revient à encourager, sinon tacitement, du
moins passivement l’incivisme et/ou la concurrence déloyale.
A cet effet, deux objectifs spécifiques ont été retenus selon les engagements du
Gouvernement contenus dans le « Memorandum of Understanding » dès 2006, à savoir :
 Densifier le réseau de stations de pesage de manière à couvrir l’ensemble du réseau

bitumé d’ici l’an 2015 en disposant d’un parc de 25 stations de pesage ;
 Optimiser la gestion des stations de pesage, notamment en améliorant la gouvernance
dans ces stations, pour permettre de baisser le taux de véhicules en surcharge, de 85%
qu’il était en 1998 à 7% en 2015. La moyenne nationale actuelle de véhicules en
surcharge se situe autour de 7,55 %.
D. ORGANE DE GESTION : LE CISOP

D-1 Les Missions
Le Comité Interministériel de Suivi des Opérations de Pesage routier (CISOP) est créé
auprès du ministère chargé des travaux publics par ARRETE N°048/CAB/PM DU 03 NOVENBRE
1998. Il a pour mission de suivre et de coordonner le déroulement des opérations de pesage
routier sur le territoire national. Son rôle principal est de contrôler et superviser la gestion des
postes de pesage.
D-2 Composition
Le CISOP est composé ainsi qu’il suit :
- Président : le ministre chargé des travaux publics ou son représentant ;

- Vice-président : un représentant du ministère des transports et
- Des membres :
 un représentant du Ministre chargé de l’Economie et des Finances ;
 un représentant du Ministre chargé de l’Administration Territoriale ;
 un représentant du Syndicat National des Transporteurs Routiers du
Cameroun (SNTRC) ;
 un représentant du Syndicat d’Exploitation des Transports par car et
Autobus du Cameroun (SETRACAUCAM) ;
 un représentant du Ministère chargé de la Défense.
Le secrétariat est assuré par la Cellule de la Protection du patrimoine routier (CPPR),

assisté d’un représentant du Ministre chargé des transports.
Les grandes décisions sont prises par les membres des dits comités lors des sessions
ordinaires et/ou extraordinaires qui se tiennent trimestriellement.
Tous ces membres sont Chargés en ce qui les concernent de traduire en actes concrets
les objectifs et missions de ce comité.

E. LE PESAGE ROUTIER ET SON ENVIRONNEMENT
E-1- LE PERSONNEL D’ASTREINTE :
Une station de pesage est administrée par un chef de station de pesage qui relève du
Ministère des Travaux Publics. Il coordonne trois (03) équipes comprenant chacune :
- Un chef d’équipe relevant du ministère des Travaux Publics ou des

Transports ;
- Un régisseur et trois (03) caissiers relevant du Ministre des Finances ;
- Trois (03) éléments de gendarmerie donc un chef de poste.

CHAPITRE II- ACTIVITES MENEES
De janvier à décembre 2016, plusieurs activités ont été menées dans les structures de
supervision du pesage routier que sont :
- La Cellule de la Protection du Patrimoine Routier (CPPR) (I) et

- Le Comité Interministériel de Suivi des Opérations de Pesage routier (CISOP) (II).
I. LA CELLULE DE LA PROTECTION DU PATRIMOINE ROUTIER (CPPR)
A. Activités de la Cellule de la Protection du Patrimoine Routier (CPPR).
L’activité de la Cellule de la Protection du Patrimoine Routier comme toujours a été

très intense au cours de l’année 2016 en ce qui concerne le pesage routier.
Placée sous l’autorité d‘un Chef de Cellule, elle comprend, outre le Chef de Cellule,
trois (03) Chargés d’Etudes Assistants, six (06) Cadres d’Appui et trois Agents de l’Etat. Il
convient de noter qu’en date du 29 novembre 2016, Monsieur OWONO OWONO Martin a
été nommé Chef de Cellule en remplacement de Monsieur AMOUGOU Thomas.
Parmi les activités menées, nous pouvons citer entre autres :
- Gestion des stations contractualisées et les difficultés rencontrées ;

- Exploitation des nouvelles stations de pesage construites et difficultés ;
- Gestion des pèses-essieux mobiles et difficultés ;
- Situation des contrats et difficultés ;
- Situation des primes de rendement destinée aux personnels d’astreinte dans les
stations de pesage routier ;
- Constatation des dégradations causées par des tiers au patrimoine routier ;
- Perspectives.
a. Gestion des stations contractualisées et les difficultés rencontrées.

La CPPR a suivi, pendant l’année 2016, les activités de seize (16) stations de pesage fixes
contractualisées. Il s’agit des stations ci-après :
N° RESEAU REGION STATION STATUT OBSERVATIONS

1 Adamaoua Manwi FOTI SARL Fonctionnelle
2 Nord Extrême-nord Yonkolé FOTI SARL Fonctionnelle
3 Nord Bounguel FOTI SARL Fonctionnelle
4 Nkankanzock FOTI SARL Fonctionnelle
5 Ouest Littoral Békoko A2I SARL Fonctionnelle
6 Njombé A2I SARL Fonctionnelle

7 Ouest Kouékong SOCATRAF SARL Fonctionnelle
8 Missélélé A2I SARL Fonctionnelle
Sud-ouest Bombé
9 SOCATRAF SARL Fonctionnelle
(Kumba)
10 Nomayos FOTI SARL Fonctionnelle
11 Centre Mekong A2I SARL Fonctionnelle
12 Méyos A2I SARL Fonctionnelle
13 Sud Bagofit A2I SARL Fonctionnelle
14 Est Mandjou SOCATRAF SARL Fonctionnelle
15 Garoua-Boulai FOTI SARL Fonctionnelle
16 Sud Ambam FOTI SARL Fonctionnelle
Cependant, ces stations disposent en majorité d’un ensemble de mobiliers vétustes

qui n’offrent plus le minimum de confort attendu, une dégradation très poussée des voies
d’accès et de contournement, manque d’éclairage public, perturbation de la tension
électrique créant souvent de dysfonctionnement au niveau des machines.
Une lettre commande pour la fourniture des matériels informatiques, mobiliers de

bureau et de couchage dans certains stations de pesage routier a été notifiée à l’Etablissement
HYPPODROME et la livraison a effectivement eu lieu dans les stations bénéficiaire. Voir procès-
verbal de réception en annexe.
b. Exploitation des nouvelles stations de pesage construites et difficultés.

Sur les quatre (04) nouvelles stations de pesage fixes (Ndjoré, Mbunjei, Bonis et
Meiganga) mises en service à titre expérimental au courant de l’année 2015 en attendant le
début du triennal 2016-2018, seule la station de BONIS a fonctionné au cours du quatrième
trimestre 2016. Les autres ont rencontré de nombreuses difficultés dans l’exécution des
opérations de contrôles de charges dues à l’absence des ressources financières, au défaut de
maîtrise de la gestion technique et maintenance par les Agents publics d’astreinte et au fait
que le personnel (opérateurs-machine, agents passeurs et agents d’entretien) relevant des
entreprises privées n’est pas encore déployé dans ces stations, faute de contrats.
c. Gestion des pèses-essieux mobiles et difficultés.
Au cours de cette année, tous les pèse-essieux mobiles de la CPPR ont été déployés sur
les itinéraires ci-après :
i. La station CPPR1 a été déployée sur l’axe DJOUM-MINTOM nouvellement bitumé
et sur l’axe Yaoundé-AWAE au lieu-dit ELAT ;
ii. La station CPPR2 a été déployée sur l’axe BERTOUA-BELABO dépourvu de
dispositif de contrôle de charge depuis sa création et sur l’axe DJOUM-MINTOM ;
iii. La station mobile du Réseau Nord a été déployée à Meiganga pour suppléer la
station fixe en panne depuis septembre 2015 ;
iv. La station mobile du réseau Ouest était en déploiement sur les axes routiers :
BAMENDA-EKOK, BEKOKO-MBANGA, et DSCHANG-BAFOUSSAM.

Malheureusement, sur le chemin de retour sur Douala le 30 décembre 2016, elle
a fait un accident non loin de Mbanga, causant une perte en vie humaine et des
dégâts matériels importants. La station par la suite a été transférée à la CAMI
TOYOTA pour réparation.
Par ailleurs, le déploiement des stations mobiles sur les axes routier rencontre
beaucoup des difficultés. Il s’agit de l’absence d’une dotation financière à chaque descente
pour supporter les frais de carburant, de péage, d’hébergements des personnels désignés à
ces services car, les campagnes organisées durent parfois plusieurs semaines en zone rurale.
Ces dépenses, qui ne sont pas budgétisées à l’avance et dont les montants ne sont pas
négligeables, constituent une entorse pour le bon déroulement des activités de contrôles de
charges à l’aide des pèses-essieux mobiles.
La signature de l’ordre de service de commencer les prestations permettra de résoudre

les problèmes de gestion technique et de maintenance de ces stations mobiles. Néanmoins,
les problèmes d’hébergements, carburant et de restauration persistent encore.
d. Situation des contrats et difficultés.

Dans le cadre des attributions des Contrats de gestion technique et de maintenance
des stations de pesage routier fixes, pour le compte du programme triennal 2016-2018, le
projet de Dossier d’Appel d’Offres, transmis au mois de juillet 2015 à l’Autorité Contractante
des Marchés Publics, a abouti à l’Avis d’Appel d’Offres National Ouvert
N°119/AONO/MINMAP/CCPM-TR/2015 du 19 août 2015, en procédure d’urgence pour la
gestion technique et la maintenance de vingt et une (21) stations de pesage routier. Cet Appel
d’Offres a été annulé par la décision N°031/D/PR/MINMAP/SG/DGMI/DMTR/CE3 du 25 février
2016 de l’Autorité Contractante, sur demande du Maitre d’Ouvrage, suite à de nombreux
manquements relevés dans la procédure d’attribution des Marchés.
Pour éviter une situation de vide contractuelle parce que les stations de pesage devant
continuer à fonctionner, suite à la lettre N°0003598/L/MINMAP/SG/DGMI/DMTR/CE3 du 13
juillet 2015 du MINMAP autorisant l’élaboration des Avenants spéciaux au-delà des 30%
règlementaire, autorisés par le MINMAP ont été élaborés.
Ces ordres de services étant arrivés à échéance le 31 mai 2015, l’Autorité contractante
a autorisé par lettre N°003873/L/MINMAP/DGMI/DMTR/CE3 du 17 juin 2016, l’élaboration
des Avenants exceptionnels nouveaux aux contrats de base en cours, jusqu’à la signature des
Marchés qui clôtureront la procédure d’attribution en cours au MINMAP.
Les ordres de services élaborés et transmis à la haute signature du Maitre d’Ouvrage
sont arrivés à échéance le 31 décembre 2016. Suite à l’entrée en vigueur des nouveaux
contrats de gestion technique et de maintenance de ces stations.
La Cellule a suivi de près, l’avancement du nouveau DAO réintroduit pour le compte
du triennal 2017-2019. La procédure a abouti à l’attribution des lots aux prestataires privés
déclarés Adjudicataires. Les lots y relatifs sont constitués comme suit :

Stations de pesage
Lot N° Axes routiers Régions Entreprise
routier de
BEKOKO DOUALA-LIMBE
NJOMBE DOUALA-NKONGSAMBA LITTORAL
1 A2I SARL
NKANKANZOCK DOUALA-YAOUNDE
KOUEKONG BAFOUSSAM-FOUMBAN OUEST
MANDJOU BERTOUA-GAROUA BOULAI
GAROUA-BOULAI BERTOUA-GAROUA BOULAI
2 EST A2I SARL
BAGOFIT AYOS-ABONG MBANG
BONIS ABONG MABANG-BERTOUA
NDJORE OBALA-MABANDJOCK
MEKONG YAOUNDE-AYOS
MEYOS (02 blocs CENTRE
3 YAOUNDE-OBALA SOCATRAF SARL
techniques)
NOMAYOS YAOUNDE-EDEA
AMBAM EBOLOWA-AMBAM SUD
MEIGANGA MEIGANGA-NGAOUNDERE
ADAMAOUA
MANWI NGAOUNDERE-TOUBORO-GAROUA
4 FOTI SARL
BOUNGUEL GAROUA-FIGUIL NORD
EXTREME-
YONKOLE FIGUIL-MAROUA
NORD
EYUMEDJOCK MAMFE-EKOK
MUEA KUMBA BUEA-KUMBA
5 SUD-OUEST FOTI SARL
MISSELELE DOUALA-LIMBE
MBUNJEI BAMENDA-MAMFE
Ce nouveau lotissement intègre les quatre (04) nouvelles stations mises en service en 2015 et
celle d’EYUMEDJOCK réceptionnée récemment.
e. Situation des primes de rendement destinée aux personnels d’astreints dans les
stations de pesage.
Contrairement aux dispositions de l’article 12 du décret N°99/037/CAB/PM du 20
janvier 1999 fixant les modalités de fonctionnement des stations de pesage routier, les
personnels d’astreinte des stations de pesage routier n’ont pas régulièrement perçu au cours
de l’année, les primes mensuelles destinées aux acteurs du pesage routier. Ils totalisent neuf
mois d’arriérés.
Ceci était dû, d’une part au non reversement et à temps des 20% des produits des
amendes destinées à cet effet dans le compte CISOP par le Fonds Routier, le manque de
liquidité a la Trésorerie générale.
Néanmoins, les primes du mois d’avril supposée être payé par virement sont toujours
en attente d’aboutissement.
f. Constatation des dégradations causées par des tiers au patrimoine routier et de
l’identification de leurs auteurs en vue des poursuites.
Les procès-verbaux des atteintes au patrimoine routier enregistrés, parviennent
régulièrement à la Cellule, suite aux constats des Officiers de Police Judiciaires à compétence
spéciale des différents services déconcentrés et centraux du Ministère des Travaux Publics.
Ces PV sont exploités et analysés par le personnel de la CPPR puis, généralement transmis à
la Division des Affaires Juridiques pour compétence.

II. Activités du Comité Interministériel de Suivi des Operations de Pesage (CISOP)
Les activités du CISOP au cours de l’année 2016 s’articulent autour de la tenue des 02
(deux) sessions ordinaires.
i. Organisation des sessions du CISOP
a. Première sessions ordinaire :

- Tenue le 28 avril 2016, cette session ordinaire du Comité Interministériel de Suivi des
Opérations de Pesage routier (CISOP) avait pour ordre du jour :
 Mot liminaire du Président de séance ;
 Présentation des membres ;
 Examen et adoption du compte rendu de la troisième session ordinaire pour
l’année 2015 tenue le 08 octobre 2015 ;
 Etat de mise en œuvre des recommandations de ladite session ;
 Validation du rapport Bilan 2015 du pesage routier ;
 Etat des postes de pesage routier depuis la dernière session du 08 octobre
2015 ;
 Divers.
Du compte rendu des travaux dudit Comité, il ressort que les membres ont adopté
entre autres, les résolutions ci-après :
 Proposer à la hiérarchie l’estimation financière relative à l’édition et à la publication

du rapport Bilan du Pesage routier 2013 et 2014 en version bilingue ;
 Saisir par écrit le Fonds Routier via le Ministre des Travaux Publics à l’effet d’assurer le
financement de l’acquisition des motocycles destinés aux gendarmes en service dans
les stations de pesage ;
 Mettre en place un budget annuel relatif au fonctionnement du CISOP, pour
promouvoir une gestion transparente des ressources financières y allouées ;
 Finaliser le projet d’ordre de service relatif à la validation du prix nouveau dû au
déroctage, dans le cadre de l’exécution des travaux de construction de la station de
pesage de Ngoulemakong ;
 Programmer dans le cadre de l’élaboration du budget 2017 les études relatives à la
délocalisation de la station de pesage d’Amban sur l’axe Ebolowa-Ambam et les
travaux de consolidation/réparation des plates-formes et voies de circulation
dégradées des stations de pesage ;
 Envisager l’organisation d’un séminaire de renforcement des capacités des personnels
d’astreinte ;
 La nécessité de vulgariser le manuel de procédure des opérations de contrôle de
charge ;
 Produire le bilan financier 2015 des opérations de pesage et du fonctionnement du
CISOP.

b. Deuxième session ordinaire :
- Le 21 juillet 2016, tenue de la deuxième session ordinaire du Comité Interministériel
de Suivi des Opérations de Pesage routier (CISOP). L’ordre du jour de cette deuxième
session comportait les points suivants :
 Mot introductif du président de séance ;
 Vérification du quorum ;
 Lecture du compte rendu de la première session ordinaire du 28 avril 2016;
 Etat de mise œuvre des recommandations de ladite session ;
 Validation du rapport Bilan du pesage routier 2015 ;
 Examen de la situation comptable des amendes émises, recouvrées,
sécurisées et reversées pour l’année 2015 et le premier trimestre 2016;
 Présentation du rapport financier 2015 et du projet de budget du CISOP
2016 ;
 Divers.
A la sortie des travaux dudit Comité, les résolutions ci-après ont été adopté par les membres ;
 Approcher la Division de la Coopération et du Partenariat pour envisager les modalités

d’un partenariat particulier CAMTEL-CISOP sous l'égide du MINTP, pour engager la 2e
phase du protocole relatif à la retransmission des données des pesées des stations de
pesage ;
 Proposer l’inscription des dépenses du fonctionnement du CISOP dans le chapitre
budgétaire du MINTP, dans la perspective de l’extinction éventuelle de recouvrement
d'amendes de pesage, l'objet étant zéro surcharge sur les routes ;
 Poursuivre le remplacement des personnels en service dans les stations de pesage
routier atteints par la limite d’âge de départ à la retraite et pourvoir les postes vacants;
 Trouver une solution définitive au problème des déblais dans le cadre de l’exécution
des travaux de construction de la station de pesage de Ngoulemakong, en convoquant
en urgence une réunion devant regrouper les intervenants de ce projet ;
 Finaliser le dossier relatif à l’organisation du séminaire de renforcement des capacités
des personnels d’astreinte ;
 Améliorer par des analyses pertinentes l’élaboration des prochaines éditions des
rapports Bilans du pesage routier, et y intégrer plus de graphiques ;
 Constituer une équipe de contrôle et vérification des écarts relevés par l’équipe
conjointe MINTP-MINFI dans les stations de pesage de Nomayos, Nkankanzock,
Njombé et Bekoko, sous la conduite du Directeur des Affaires Administratives et
Financières du Fonds Routier.
Les divers ont porté sur les deux points suivants :
 La visite d’un expert de l’Union Européenne (UE) au Secrétaire du CISOP qui, lui a
annoncé que le pesage routier camerounais est un modèle en Afrique, malgre le
constate selon lequel le taux d’agressivité de la chaussée qui avait tendance à

baisser, revient de plus en plus à la hausse, à cause du nombre croissant des
véhicules admis à la tolérance par rapport aux limites règlementaires.
Cette démarche de l’expert de l’UE a été saluée par les membres et dénote la volonté
de suivi de l’état de nos routes par les partenaires techniques et financiers. Ce point sur la
tolérance mérite d’être inscrit à l’ordre du jour de la prochaine séance.
 La problématique du bénéfice de la prime mensuelle octroyée aux personnels
impliqués dans les opérations de pesage routier. Le Président de séance a déclaré
que le Ministre des Travaux Publics a recommandé d’observer la plus grande
prudence par rapport aux bénéficiaires légitimes de ces primes. En vue de
l'extension de ces primes aux personnels ayant des apports certains dans les
opérations de pesage mais non concernés, le Ministre a demandé que des projets
de texte lui soient soumis en vue de leur transmission pour approbation par le
Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Les comptes rendus de ces différentes sessions du CISOP sont consignés dans les
annexes du présent rapport.
c. Quelques faits marquants dans certaines stations
i. Contrôles inopinés.
Suite aux observations faites dans la plupart des stations de pesage en fonctionnement,
plusieurs problèmes purement administratifs se sont posés entre autre et concernaient le
personnel mixte administratif.
Ce constat pour le déplorer tient exclusivement à ce qui s’apparente à des collusions
entre les Chefs de station, les Chefs d’équipes et les Régisseurs de recettes. Sinon comment
comprendre que certaines stations trainent avec les amendes émises qui ne sont pas
recouvrées pendant des mois ceci jusqu’à la fin d’année.
Les montants ainsi non recouvrés en 2015 s’élevaient à un total de 40 743 565 (Quarante
millions sept cent quarante-trois mille cinq cent soixante-cinq) francs. Ce qui a été à l’origine
des contrôles inopinés dans les stations de pesage de Nomayos, Nkankanzock, Bekoko et
Njombe.
A l’issue de cette mission de contrôle conjointe MINTP-MINFI (Secrétaire et Membre du

CISOP respectivement), des écarts ont été effectivement constatés entre les montants des
amendes émises et celles recouvrées. Cette situation a conduit à l’ouverture d’une enquête
judicaire.
Le Chef de Cellule et le Chargé d’Etudes Assistant N°2 ont été convoqués au Tribunal
Criminel Spécial pour apporter des éclaircissements sur les présomptions des détournements
de deniers publics constatés dans certaines stations de pesage routier entre autres BEKOKO,
NOMAYOS, NKAKANZOCK et NJOMBE.
En outre, il a été mis à la disposition du Service Central des Recherches Judiciaires du
Secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie Nationale, les statistiques de pesage

routier des stations de pesage de BEKOKO et NJOMBE, pour la période allant de janvier 2013
à avril 2016, à toutes fins utiles.
Ainsi, le Coordonnateur du Programme de Sécurisation des Recettes Routières et le

Régisseur de la station de Bekoko de l’époque, ont été mis en détention tandis que l’ancien
Régisseur de la station de Nomayos est en fuite.
ii. Station d’Ambam
 6 juin 2016 ; Visite d’une équipe du Ministère des Finances, Division du Contrôle
Budgétaire, pour l’Audit et la qualité de la dépense dans les régies de recettes et le
fonctionnement des Stations de Pesage au titre des exercices 2013,2014 et 2015 ;
 11 novembre 2016 ; vérification métrologiques par des Inspecteurs du
MINCOMMERCE/DMQP.
iii. Station de Bounguel

 1er mai 2016 : séjour mission conjointe Fonds Routier/INS (Institut National de la
Statistique). Etude statistique sur le recouvrement dans les perceptions des
finances ;
 2 novembre 2016 ; vérification métrologiques par des Inspecteurs du
MINCOMMERCE.
iv. Station de Mekong
 3 août 2016 : panne de l’unité centrale ;
 24 août 2016 ; visite d’une délégation d’émissaires de la RDC conduite par le
Fonds Routier pour voir le fonctionnement des stations de pesage au Cameroun.
v. Station de Mbunjei
 16 septembre 2016 ; arrêt des opérations de pesée due aux pannes des
équipements de pesée.
vi. Station de Njombe.
 25 février 2016 : perturbations des opérations de pesée suite au
dysfonctionnement de l’unité centrale qui s’était plantée ;
 27 février 2016 : accident entre les véhicules LT 030 BH et NW 804 AP à l’entrée
de la station de Njombe ;
 23 mars 2016 : Tenue d’une réunion d’évaluation et d’autocritique du personnel
de ladite station ;
 29 avril 2016 : Arrêt des opérations de pesée suite à une panne des installations
des équipements ;
 07 juin 2016 : visite d’une mission de vérification des opérations de versement
des fonds perçus au Trésor public porteur de la lettre N°
000306/K/MINTP/DGTI/DEPPR/DEPPR10 ;
 10 décembre 2016 : un projectile lâché par le pneu du camion immatriculé LT 174
DV a endommagé la porte centrale en bois ;

 18-19 décembre 2016 : arrêt des opérations de pesée suite aux travaux
d’entretien des équipements de pesée.
vii. Station de Nomayos
 1er juin 2016 : visite d’une mission de vérification des opérations de
recouvrements et de reversement au Trésor public des recettes des amendes
infligées aux camions constatés en surcharge, conduite par l’Inspecteur Général
des Services du Ministère des Travaux Publics ;
 3 juin 2016 : Visite du Sous-Préfet de Mbankomo dans le cadre de visite des
services publics dans le chef-lieu de l’arrondissement de Mbankomo ;
 13 juin 2016 : visite d’une mission d’évaluation des régies de recettes et de
fonctionnement au titre d’exercice 2013,2014 et 2015 (lettre de mission
N°002718/LM/MINFI/SG/DGB/DCOB/E9 signé par le Ministre des Finances) ;
 13 juin 2016 : pose de scellée au bureau du Régisseur.
viii. Station Mobile.
 le 30 décembre 2016 ; la station de pesage mobile du réseau Ouest (CA 1762) a fait un
accident de la circulation non loin de Mbanga, causant une victime et des dégâts
matériels importants.

CHAPITRE III- DONNEES DES OPERATIONS
DE PESAGE ROUTIER
I. PRESENTATION DES DONNEES DE PESAGE ROUTIER
Le tableau ci-dessous récapitule et compare les données de pesage routier de 2015 à

2016.
TABLEAU COMPARATIF DES DONNEES STATISTIQUES DE PESAGE ROUTIER2015-2016
N° Désignation Unité 2015 2016

1 Nombre de véhicules pesés U 1 857 017 1 800 442
2 Moyenne journalière de véhicules pesés U/J 6 777 4 933
3 Nombre de véhicules en surcharge U 106 642 88 065
4 Taux de surcharge % 5,74% 4,89%
5 Nombre de véhicules en surcharge à l’essieu U 93 440 75 189
6 Nombre de véhicules en surcharge au poids total U 13 202 12 876
7 Pourcentage de véhicules en surcharge à l’essieu % 87,62% 85%
8 Nombre de véhicules délestés U 6 694 5 014
9 Nombre de véhicules rééquilibrés U 23 323
10 Nombre de véhicules non délestés ni rééquilibrées U 59 728
11 Poids total des surcharges Tonne 103 046,27 93 015
Nombre de véhicules en surcharge inferieures à 5
12 U 105 395 87 042
tonnes
Nombre de véhicules en surcharge comprises entre 5
13 U 1 043 897
et 10 tonnes
14 Surcharge comprises entre10 et 20 tonnes U 166 106
15 Surcharge supérieures à 20 tonnes U 38 20
16 Montant des amendes infligées FCFA 2 382 394 945 1 786 151 772
17 Montant des amendes recouvrées FCFA 2 341 651 380 1 777 282 746
18 Nombre de citernes pesés U 45 371 25 499
19 Nombre de citernes en surcharge U 30 483 22 795
20 Pourcentage des citernes en surcharge % 67,19% 89,40%

II. ANALYSE DES DONNEES DE PESAGE
Ce tableau nous permet de constaté que le nombre des véhicules pesés en 2016 à démineur
de 56 575 vehicles par rapport à l’année 2015. Cela se ressent également aux niveaux du
nombre de véhicules constaté en surcharge qui et passée de 106 642 à 88 065 véhicules ce
qui donne une baisse de 18 577 en value absolue ainsi que le taux de surcharge qui est passée
de 5,74% en 2015 à 4,89% en 2016.
La surcharge à l’essieu qui exerce une forte agressivité sur la chaussée demeure la plus élevée
malgré une tendance baissière de 2,62% observée en 2016
Surcharge par degré
Surcharge 2015 2016 Ecarts
T<5 tonnes 105 395 87 042 -18 353
5<T<10 tonne 1 043 897 -146
T > 10 204 126 -78
Surcharge par nature
Surcharge 2015 2016 Ecarts
Au poids total 93 440 75 189 -18 251
A l’essieu 13 202 12 876 -326
Total 106 642 88 065 -18 577
Toutes ces baisses enregistrées traduisent la volonté des transporteurs de respecter la

réglementation sur la protection de notre patrimoine routier. Les graphiques ci-dessous
présentes l’évolution des différents aspects des opérations de contrôle des charges.

EVOLUTION DE L'AGRESSIVITE DU TRAFIC DES CAMIONS HORS
CITERNES AU COURS DES CINQ DERNIERES ANNEES(2012-2016)
2.50
2.00
1.50
1.00
0.50
0.00
Année2016 Année2015 Année2014 Année2013 Année2012
 Représentation de la hausse de l’agressivité en 2016 par rapport à l’année 2015.
AG RESSI VI T E DE LA C HAUSSE E PA R LE T RA F I C DES PO I DS

LO URDS PA R STAT I O N DE PESAG E 2 0 1 6
0.70
0.60
0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
0.00
 Le tronçon Njombé – Douala est plus touché, suivi d’Abong-Mbang – Bertoua et Békoko – Edéa.

Agressivité
Agressivite sur le Corridor Douala - Tchad
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
 Sur ce corridor, la chaussée subit le poids des surcharges, surtout entre Bankomo et
Akonolinga, puis Bertoua et Garoua-Boulai.
0.6
Agressivite sur le Corridor Douala - RCA
Agressivité
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
NKANKANZOCK NOMAYOS MEKONG BAGOFIT BONIS MANDJOU
 Sur ce corridor, le tronçon Akonolinga – Bertoua est le plus exposé avec la plus grande
dégradation à Bertoua.

Agressivité Agressivite sur le Corridor Douala - Gabon
0.3
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
NKANKANZOCK NOMAYOS AMBAM
La pression des surcharges sur la chaussée est ascendante sur ce corridor.
AMENDES INFLIGEES PAR MOIS (ANNEE 2016)
200,000,000
150,000,000
100,000,000
50,000,000
Les mois d’Avril, Juin, Juillet et Octobre ont connu plus de surcharge. Ceci est traduit pas les
montants des amendes infligées dans ces mois.

AMENDES EMISES ET RECOUVREES (ANNEE 2016)
500,000,000
450,000,000
400,000,000
350,000,000
300,000,000
250,000,000
200,000,000
150,000,000
100,000,000
50,000,000
-
AMENDES INFLIGEES AMENDES RECOUVREES
AMENDES RECOUVREES (ANNEE 2016)

450,000,000
400,000,000
350,000,000
300,000,000
250,000,000
200,000,000
150,000,000
100,000,000
50,000,000
-
KOUEKONG
MANDJOU
DIBAMBA
GAROUABOULAÏ
MISSELELE
BOMBE
NJOMBE
BEKOKO
MANWI
YONKOLE
MEIGANGA
MEKONG
NKANKANZOCK
NOMAYOS
BAGOFIT
BONIS
MBUNJEI
MEYOS
AMBAM
NJORE
BOUNGUEL
Les stations de Nkankanzock et Nomayos ont connu plus des amendes infligées et recouvrées due à
l’intensité de circulation des poids lourds en surcharge sur cette tronçon.

Taux de surchage (%) EVOLUTION DU TAUX DE SURCHARGE (ANNEE 2009-2016)
14
12.94
12 12.09 12.3
10
9.25
8
6.8
6 5.92 5.74
4.89
4
0
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Periode consideree
Selon la courbe évolutive ci-dessus, les surcharges ont sensiblement baissées en 2016 par rapport aux
3 années précédentes.
EVOLUTION DU NOMBRE DE CAMIONS EN SURCHARGE

(ANNEE 2009-2016)
180,000
160,000
152,483
140,000 142,882
132,217
120,000
109,479 106,642
100,000
88,065
80,000
74,381
60,000
54,769
40,000
20,000
-
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Periode consideree
En 2016, il y a en baisse de camions en surcharge de 18 577 camions p/p à l’année 2015.

EVOLUTION DU NOMBRE DE VEHICULES PESES PAR ANNEE
(2009-2016)
2,500,000
VEHICULES PESES
2,000,000
1,500,000
1,000,000
500,000
0
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
PERIODE CONSIDEREE
Toujours en 2016, on a enregistré une baisse considérable du trafic p/p à 2014 et 2015.
TRAITEMENT DES CAMIONS CONSTATES EN SURCHARGE EN 2016
Véhicules
délestés
6%
Véhicules non
delestés
68%
Véhicules
rééquilibrés
26%
Le taux de camions non délestés est trop élevé. Trouver une stratégie pour le traitement des
containers en surcharge sur scellés, les camions a charge non-divisibles.

Véhicules Délestés par Station en 2016
YONKOLE AMBAM BAGOFIT BOUNGUEL
NKANKANZOCK BOMBE 5%
NOMAYOS 4% 0% 4%
11% 1%
8% BEKOKO
DIBAMBA
NJORE 10% BONIS
0%
0% 2%
NJOMBE GAROUABOULAÏ
1% 4%
KOUEKONG
MISSELELE
2%
5%
MANDJOU
0%
MEYOS MANWI
0% 0%
MBUNJEI
MEKONG 1%
42%
MEIGANGA
0%
Malgré le fait que le délestage des camions en surcharge dans la plupart des stations de pesage routier
reste faible, la station de Mekong a délesté 42% de tous les camions délestés en 2016.
Véhicules Rééquilibrées en 2016

AMBAM BAGOFIT
0% 4%
BOMBE
YONKOLE 0%
NOMAYOS 8% BEKOKO
9% 17% BONIS
2%
NKANKANZOCK
13% BOUNGUEL
4%
GAROUABOULAÏ
10%
DIBAMBA
NJORE 0%
0% MEYOS
MEKONG
NJOMBE 10%
8%
4%
MISSELELE KOUEKONG
4% 1%
MANWI MANDJOU
3% 2%
MEIGANGA MBUNJEI
0% 0%
La station de Bekoko enregistre le plus grand taux des véhicules rééquilibrés.

12,000
10,000
NOMBRE EN SURCHARGE
8,000
6,000
2016
4,000 2015
2014
2,000
- MOIS
La courbe de surcharge est légèrement constante en 2016 par rapport 2014 et 2015.
SURCHARGE PAR DÉGRÉS EN 2016
90,000
80,000
70,000
60,000
50,000
40,000
30,000
20,000
10,000
0
surcharge surcharge surcharge
0 < 5 tonnes 5 ≤ 10 tonnes ≥ 10 tonnes
Cette année, 98,84% des surcharges ont été observées intensément en degré inferieure à 5tonnes,
signe que la répression porte progressivement ses fruits. Elle devra se poursuivie pour réduire le
nombre de surcharge inferieure a 5tonnes.

CHAPITRE IV- DEFIS ET PERSPECTIVES
I. DEFIS
i. Diminution du taux de surcharge sur les axes routiers
Le principal défi de la Cellule de la Protection du Patrimoine Routier concernant les

activités du pesage routier reste et demeure l’atteinte de zéro amende ou tout au moins une
baisse drastique du taux de surcharge sur nos axes routiers. Ce défi ne saurait être atteint sans
une prise de conscience des transporteurs par rapport à l’importance de préserver nos routes,
en respectant effectivement les surcharges autorisées.
ii. Amélioration de conditions de travail dans les stations de pesage routier
Pour ce faire, il faut accentuer la sensibilisation des transporteurs sur la nécessité de

respecter la réglementation relative à la protection du patrimoine routier d’une part, et
améliorer les conditions de travail du personnel des stations de pesage routier d’autre part.
II. PERSPECTIVES
i. Automatisation des stations de pesage
Dans le but d’améliorer la bonne gouvernance au sein des stations de pesage, l’étude
de l’automatisation du pesage routier commandée par le Ministère des Travaux Publics en
2011, au Bureau d’Etudes BES ENGINEERING SYSTEM, a fait l’objet des réflexions au courant
du deuxième trimestre 2016. Un projet en vue de faire fonctionner au moins une station de
pesage automatisée dans un bref avenir est sur pied. Cependant, depuis lors aucune autre
séance de travail y relative n’a pu avoir lieu.
ii. Mise en réseau des stations de pesage et la vidéosurveillance

La deuxième phase de la Convention qui concerne l’équipement des stations en matériels
d’exploitation de la fibre optique à l’effet d’assurer le transfert des données et la vidéosurveillance est
sur le point d’être relancée.
iii. Construction de nouvelles stations de pesage programmées.

Le suivi attentif des nouvelles stations de pesage en construction ou en projet sur tous
les axes en cours de bitumage a fait l’objet des attentions particulières. Il s’agit de :
 l’axe Mbalmayo-Ebolowa (une station) ;
 l’axe Ngaoundéré-Touboro (une station) ;
 l’axe Edéa-Kribi (une station) ;

 l’axe Obala-Banganté-Bafoussam-Bamenda (trois stations) ;
 l’axe Kumba-Mamfé (une station) ;
 l’axe Sangmélima-Ouesso (deux stations) ;
 l’axe Mora-Waza (une station).
iv. La lutte contre certains foyers de surcharge

La stratégie de déploiement des pèses-essieux mobiles mise sur pied au début du
quatrième trimestre a permis d’éradiquer la surcharge sur certains axes routiers. Il s’agit des
axes routiers :
- Bertoua-Belabo ;
- Yaoundé-Mekong ;
- Meiganga-Ngaoundéré (suppléer la station fixe de Meiganga en panne).

CHAPITRE V- CONCLUSION GENERALE
En conclusion, il est question de parler des difficultés rencontrées et de faire des

suggestions.
V.1 – DIFFICULTES RENCONTREES
La gestion du fonctionnement des stations de pesage rencontre d’énormes difficultés.

Celles-ci sont presque les mêmes depuis plusieurs années, malgré les efforts déployés par le
Ministère des Travaux Publics, en charge de la construction et de la gestion des stations de
pesage.
Les difficultés recensées peuvent être résumées ainsi qu’il suit :
V.1.1- Les difficultés liées à la communauté
 L’ingérence de certaines autorités administratives dans le déroulement des opérations

de contrôle des charges ;
 l’incivisme de certains transporteurs abonnés à la surcharge qui cherchent toujours à
contourner la réglementation ;
 les difficultés procédurales pour la mise en service immédiate des nouvelles stations
de pesage construites et équipées depuis la fin des travaux de bitumage de certains
axes routiers ;
 le délestage des charges supplémentaires sur les camions en transit ou les containers
scellés et ceux portant les cargaisons indivisibles ;
 la flotte existante des camions citernes qui présentent une surcharge pondérale
permanente.
VI.1.2- Les difficultés dans le fonctionnement des stations de pesage
 le cadre de travail dans certaines stations n’est pas satisfaisant: mobiliers de bureau
vétustes (chaises cassées ou inexistantes, pas de tables de bureaux, pas de lits),
éclairage extérieur insuffisant, difficultés d’accès à l’eau potable ;
 les coupures régulières du courant électrique par l’entreprise ENEO, provoquant ainsi
de nombreux dysfonctionnements des équipements ;
 l’inondation récurrente de certaines stations de pesage en saison de pluie ;
 l’existence des voies de contournement de certaines stations de pesage (Manwi,
Mekong, Meyos, Nomayos,...) ;
 la résistance de certains camionneurs de se soumettre au contrôle de charges ;
 le manque de moyens pour la poursuite des camions en fuite ;
 le manque de photocopieuses pour la confection des rapports et autres documents ;
 l’absence de magasin de stockage dans certaines stations ;

 le manque de pièces de rechange dû à l’épuisement de la provision des pièces de
rechange dans les différents contrats ;
 la dégradation des voies d’accès à la plateforme de pesée de certaines stations de
pesage (Nkankanzock, Nomayos, Bagofit, Nkouekong…) ;
 les défaillances constatées du logiciel (confusion ou non reconnaissance des types de
véhicules, plantage de la machine, détection erronée de la vitesse de passage du
véhicule) ;
 la confusion des types de véhicules et du nombre d’essieux par le logiciel de pesé
dedans certaines stations ;
 les pannes des climatiseurs dans certaines stations de pesage ;
 les pannes des afficheurs externes.
VI.2 - SUGGESTIONS
Compte tenu de nombreuses difficultés sus-évoquées dans l’activité de gestion du pesage

routier dans notre pays, il est suggéré, pour une efficacité plus accrue du contrôle de charges :
- de mettre en place une stratégie visant à éliminer les surcharges à l’origine (point de
chargement) par l’installation de pèse-essieux dans les points de génération du trafic
lourd ;
- de mettre en place les résultats de l’étude complète de l’automatisation du pesage
routier commandité par le Ministère des Travaux Publics, en construisant deux (2)
stations pilotes ;
- d’intensifier l’activité de contrôle de charges par les pèse-essieux mobiles sur les axes
où les surcharges restent très élevées et ne disposant pas de station de pesage,
notamment (carrefour Dang-Touborro, axe Magada-Figuil, axe Bertoua- Belabo, axe
Sangmélima-Djoum-Mintom etc.) ;
- de mener à terme la recherche du prototype de camion-citerne répondant aux normes
requises et permettant d’éviter la surcharge actuellement observée sur ce mode de
transport ;
- de prendre des mesures particulières permettant de signer à temps les contrats des
prestataires privés chargés de la gestion technique et de la maintenance des stations
de pesage ;
- de prévoir dans le cadre des prochains contrats de gestion technique et de
maintenance des stations de pesage, une provision suffisante qui permettra l’achat de
certaines pièces de rechange telles que les afficheurs externes qui sont en pannes dans
au moins ⅖ des stations de pesage ;
- de réaliser la deuxième phase des travaux en équipant les stations de pesage des
caméras de surveillance à la suite de la convention MINTP – CAMTEL qui a raccordé les
vingt et une (21) stations de pesage fixes à la fibre optique ;
- de poursuivre et d’intensifier la sensibilisation en direction des transporteurs, en
même temps qu’il faudrait intensifier et rendre systématique les contrôles inopinés./-

ANNEXES

ANNEXE N° 1 : TABLEAU DES RESULTATS GLOBAUX DE PESAGE
N° Désignation Unité 2016

1 Nombre de véhicules pesés U 1 800 442
2 Moyenne journalière de véhicules pesés U/J 4 933
3 Nombre de véhicules en surcharge U 88 065
4 Taux de surcharge % 4,89%
5 Nombre de véhicules en surcharge à l’essieu U 75 189
6 Nombre de véhicules en surcharge au poids total U 12 876
7 Pourcentage de véhicules en surcharge à l’essieu % 85%
8 Nombre de véhicules délestés U 5 014
9 Nombre de véhicules rééquilibrés U 23 323
10 Nombre de véhicules non délestés ni rééquilibrées U 59 728
11 Poids total des surcharges Tonne 93 015
12 Nombre de véhicules en surcharge inferieures à 5 tonnes U 87 042

Nombre de véhicules en surcharge comprises entre 5 et 10
13 U 897
tonnes
14 Surcharge comprises entre10 et 20 tonnes U 106
15 Surcharge supérieures à 20 tonnes U 20
16 Montant des amendes infligées FCFA 1 786 151 772
17 Montant des amendes recouvrées FCFA 1 777 282 746
18 Nombre de citernes pesés U 25 499
19 Nombre de citernes en surcharge U 22 795
20 Pourcentage des citernes en surcharge % 89,40%

ANNEX Nº 2 : TABLEAU DES RESULTATS DES PESES PAR MOIS EN 2016
Nº Station DESIGNATION Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL
Pesés 587 593 773 668 697 729 743 713 567 642 736 819 8 267
AMBAM
1 En surcharge 15 11 11 10 9 16 14 14 6 10 10 16 142
Pesés 10 931 10 840 10 332 11 700 11 460 11 537 11 126 10 046 9 255 8 458 9 282 9 282 124 249
BAGOFIT
2 En surcharge 606 341 - 452 426 637 118 524 590 540 504 504 5 242
Pesés 14 092 13 101 13 375 12 976 13 267 10 385 11 191 10 755 11 609 10 873 13 002 13 286 147 912
BEKOKO
3 En surcharge 404 441 678 787 904 669 699 520 419 587 561 561 7 230
Pesés 1 253 1 364 1 403 922 1 246 1 627 11 847 870 1 045 1 487 1 719 2 278 27 061
BOMBE
4 En surcharge 23 30 23 32 88 46 53 28 2 4 6 43 378
Pesés 8 429 8 340 - 9 351 8 590 9 622 9 005 7 002 7 160 6 671 87 042 9 661 170 873
BONIS
5 En surcharge 718 713 - 780 791 949 852 517 441 374 560 756 7 451
Pesés 4 159 4 311 4 368 4 053 4 356 4 157 3 490 3 158 2 090 2 666 3 098 3 922 43 828
BOUNGUEL
6 En surcharge 169 118 181 75 63 119 104 82 51 102 79 59 1 202
GAROUA Pesés 7 190 7 724 7 641 7 924 7 921 7 697 5 400 5 772 5 358 5 291 106 6 761 74 785
7 BOULAI En surcharge 570 709 649 755 812 729 890 885 627 623 446 575 8 270
Pesés 3 045 2 934 3 507 3 215 4 263 3 113 2 685 2 823 2 583 2 670 2 184 2 704 35 726
KOUEKONG
8 En surcharge 53 49 69 72 87 81 54 49 77 147 52 52 842
Pesés - 8 700 593 9 843 - 9 877 8 994 7 586 6 756 6 537 3 351 7 586 69 823
MANDJOU
9 En surcharge - 442 409 884 - 888 716 554 530 403 341 375 5 542
Pesés 7 781 8 350 7 954 7 695 8 224 7 908 7 105 5 535 4 991 5 365 6 315 7 616 84 839
MANWI
10 En surcharge 503 730 590 685 413 327 210 246 133 246 335 373 4 791
Pesés - - - 465 346 346 - 578 - - - - 1 735
MBUENJEI
11 En surcharge - - - 29 22 22 - 19 - - - - 92
Pesés - - - - - - - - - - - - -
MEIGANGA
12 En surcharge - - - - - - - - - - - - -
Pesés 11 444 11 792 11 745 11 333 11 680 12 060 11 680 10 541 9 521 8 801 9 670 11 662 131 929
MEKONG
13 En surcharge 672 822 953 795 376 496 - 922 783 725 721 561 7 826
Pesés 17 775 18 505 18 767 16 520 14 762 16 407 15 750 15 517 13 096 12 450 13 408 14 352 187 309
MEYOS
14 En surcharge 266 145 213 265 290 261 287 369 101 173 171 256 2 797
Pesés 8 758 5 911 5 400 5 346 4 077 1 563 3 856 4 341 5 209 5 628 5 327 4 450 59 866
MISSELELE
15 En surcharge 173 248 163 141 121 101 106 114 112 159 174 184 1 796
Pesés 6 526 6 735 8 289 7 425 8 111 7 764 7 783 8 170 7 444 7 793 8 103 8 454 92 597
NJOMBE
16 En surcharge 73 128 73 86 97 139 - 126 148 95 112 184 1 261
Pesés - - - - - - - - - - - - -
NJORE
17 En surcharge - - - - - - - - - - - - -
Pesés - 16 129 25 328 25 522 21 948 22 252 24 333 23 548 22 065 19 483 21 331 33 552 255 491
NKANKAZOCK
18 En surcharge - 1 103 1 664 1 549 1 472 1 253 1 286 1 227 1 085 1 398 1 069 1 340 14 446
Pesés 20 849 21 603 22 499 21 307 20 804 21 744 21 690 21 364 19 627 17 999 20 231 22 586 252 303
NOMAYOS
19 En surcharge 1 247 1 360 1 504 1 644 1 508 1 627 1 704 1 437 1 239 929 1 015 1 350 16 564
Pesés 3 043 2 890 3 035 3 101 2 985 3 005 2 609 2 167 1 802 2 016 2 358 2 838 31 849
YONKOLE
20 En surcharge 315 294 173 195 207 144 124 129 93 87 208 224 2 193
 Ce tableau présente numériquement l’état annuel des surcharges des camions pesés par stations de pesage routier fixes.

ANNEXE N° 3.1 : TABLEAU DES CAMIONS CITERNES PESES PAR STATION
Station Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL
AMBAM 10 12 15 15 10 13 9 22 15 24 16 18 179
BAGOFIT 217 115 117 186 143 118 102 123 132 116 175 175 1 719
BEKOKO 54 38 47 42 56 46 31 16 29 16 17 7 399
BOMBE 319 144 158 124 99 170 123 51 60 51 45 38 1 382
BONIS 219 138 - 102 85 182 106 175 84 96 80 82 1 349
BOUNGUEL 1 6 7 2 2 - - 5 2 2 4 7 38
GAROUA
2 229
BOULAI 238 203 194 238 240 259 122 151 168 111 169 136
KOUEKONG 63 55 110 100 105 108 109 107 82 82 74 106 1 101
MANDJOU - 252 260 347 - 329 266 192 184 108 90 132 2 160
MANWI 42 33 16 13 14 - 4 11 6 52 79 45 315
MBUNJEI - - - - - - - 1 - - - - 1
MEIGANGA - - - - - - - - - - - - -
MEKONG 166 81 108 127 93 116 93 87 74 40 50 50 1 085
MEYOS - - 3 5 4 2 3 2 3 5 2 2 31
MISSELELE 294 301 370 396 258 151 224 334 252 323 320 236 3 459
NJOMBE 100 141 131 141 138 313 122 143 166 109 121 127 1 752
NDJORE - - - - - - - - - - - - -
NKANKAZOCK - 275 485 542 619 529 574 478 - 246 296 293 4 337
NOMAYOS 281 377 409 381 536 495 388 242 232 118 218 166 3 843
YONKOLE - - - - 1 22 13 14 8 22 27 13 120
Total 2 004 2 171 2 430 2 761 2 403 2 853 2 289 2 154 1 497 1 521 1 783 1 633 25 499
 Etat annuel des camions citernes pesés avec les mois d’avril et juin plus importants.

ANNEXE N° 3.2 : TABLEAU DES CAMIONS CITERNES PESES PAR STATION
AMBAM 7 4 8 4 2 6 4 8 6 7 6 8 70
BAGOFIT 199 109 111 162 105 91 85 115 117 93 152 152 1 491
BEKOKO 47 34 39 41 56 46 31 16 29 16 17 7 379
BOMBE 13 10 9 29 22 12 19 10 - 3 2 1 130
BONIS 187 126 - 90 75 180 95 163 83 93 72 68 1 232

BOUNGUEL - 6 7 2 2 - - 4 2 1 3 7 34
GAROUA
1 981
BOULAI 235 184 166 203 195 227 109 134 167 91 148 122
KOUEKONG 17 20 27 31 27 27 29 25 35 35 14 55 342
MANDJOU - 195 210 260 - 288 219 160 163 163 82 118 1 858
MANWI 42 33 16 13 14 - 4 11 6 10 20 11 180
MBUNJEI - - - - - - - - - - - - -
MEIGANGA - - - - - - - - - - - - -
MEKONG 151 78 98 111 75 106 75 81 67 39 49 48 978
MEYOS - - 3 4 4 2 2 1 3 4 2 2 27
MISSELELE 285 290 351 348 233 136 213 312 219 295 3 006 219 5 907
NJOMBE 81 121 109 131 120 121 117 138 11 109 111 124 1 293
NDJORE - - - - - - - - - - - - -
NKANKAZOCK - 216 323 399 444 312 410 331 - 151 219 220 3 025
NOMAYOS 281 377 409 381 536 495 388 242 232 118 218 166 3 843
YONKOLE - - - - 1 10 2 - 2 - 8 2 25
Total 1 545 1 803 1 886 2 209 1 911 2 059 1 802 1 751 1 142 1 228 4 129 1 330 22 795
 Etat annuel des surcharges des camions citernes par mois par station, avec le mois de novembre le plus surchargé

ANNEXE N° 4 : TABLEAU DES TAUX D’AGRESSIVITE DES SURCHARGES AUX ESSIEUX SUR LA CHAUSSEE
ANNEXE N°4.1 : TABLEAU DES TAUX D’AGRESSIVITE DES SURCHARGES AUX ESSIEUX SUR LA CHAUSSEE PAR LES CAMIONS HORS CITERNES EN 2016
Nº DESIGNATION Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Moyenne
1 AMBAM 0,27890 0,26199 0,26913 0,27382 0,27776 0,30534 0,29496 0,29091 0,31613 0,28312 0,2719 0,28188 0,28382
2 BAGOFIT 0,26750 0,25139 0,26578 0,25947 0,25773 0,26389 0,26627 0,26720 0,28832 0,24959 0,26438 0,26378 0,26378
3 BEKOKO 0,31459 0,30726 0,31519 0,31933 0,32449 0,29103 0,31167 0,37885 0,26367 0,31374 0,30126 0 0,28676
4 BOMBE 0,25832 0,26149 0,24103 0,27841 0,29532 0,27231 0,30612 0,33981 0,31478 0,34872 0,35334 0,33652 0,30051
5 BONIS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,00000 0 0 0
6 BOUNGUEL 0,31813 0,31345 0,00000 0,30265 0,31417 0,32405 0,32948 0,33949 0,32299 0,34970 0,33216 0,31348 0,29665
7 GAROUA BOULAI 0,31026 0,30834 0,30685 0,31295 0,31846 0,32058 0,33698 0,33445 0,32440 0,32157 0,31546 0,31241 0,31856
8 KOUEKONG 0,33848 0,30972 0,32530 0,32051 0,32129 0,33875 0,26499 0,27626 0,27826 0,24928 0,2166 0,29103 0,29421
9 MANDJOU 0,30849 0,29830 0,32627 0,29648 0,27694 0,29065 0,28236 0,62995 0,37189 0,37189 0,29542 0 0,31239
10 MANWI 0,29433 0,29756 0,29140 0,30355 0,28641 0,28572 0,27946 0,28962 0,26048 0,27677 0,28873 0,28725 0,28677
11 MEIGANGA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,00000 0 0 0
12 MBUENJEI 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,00000 0 0 0
13 MEKONG 0,34266 0,30724 0,31338 0,31338 0,27287 0,26958 0,56411 0,28420 0,28418 0,28025 0,27604 0 0,29232
14 MEYOS 0,38567 0,34470 0,36967 0,36967 0,36967 0,31442 0,42321 0,33967 0,29909 0,32414 0,3861 0 0,32717
15 MISSELELE 0,30387 0,31929 0,31362 0,29167 0,29963 0,28896 0,28950 0,28950 0,28228 0,29188 0,29188 0 0,27184
16 NJOMBE 0,30314 0,30363 0,26529 0,41222 0,35138 0,31434 0,36721 0,28676 0,30297 0,30297 0,51649 0 0,31053
17 NJORE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,00000 0 0 0
18 NKANKAZOCK 0 0,24668 0,24456 0,24784 0,24764 0,24922 0,24353 0,24255 0,24139 0,24772 0,24656 0,24312 0,22507
19 NOMAYOS 0,25190 0,25138 0,25436 0,25970 0,25422 0,26011 0,26304 0,26029 0,25333 0,24518 0,24784 0,2558 0,25476
20 YONKOLE 0,33401 0,32138 0,32230 0,33515 0,34278 0,32696 0,33843 0,35813 0,33792 0,34038 0,35035 0,34241 0,33752
ANNEXE N° 4.2 : TABLEAU DES TAUX D’AGRESSIVITE DES SURCHARGES AUX ESSIEUX SUR LA CHAUSSEE PAR LES CAMIONS CITERNES EN 2016
Nº DESIGNATION Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Moyenne
1 AMBAM 0,27704 0,25900 0,26476 0,25900 0,27516 0,30336 0,29391 0,28715 0,31370 0,28072 0,26900 0,27802 0.28382
2 BAGOFIT 0,60149 0,59320 0,53404 0,39638 0,38159 0,59816 0,56118 0,56534 0,54976 0,58866 0,60142 0,62948 0.26378
3 BEKOKO 0,49594 0,42353 0,00000 0,71040 0,55568 0,72518 0,50890 0,43199 0,44268 0,57717 0,05772 0,00000 0.28676
4 BOMBE 0,32230 0,34213 0,26374 0,36753 0,35644 0,35644 0,38112 0,35362 0,24822 0,22820 0,26308 0,27565 0.30051
5 BONIS 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0
6 BOUNGUEL 0,31813 0,31303 0,00000 0,30240 0,31411 0,32381 0,32948 0,33917 0,32261 0,34881 0,33179 0,31298 0.29665
7 GAROUA BOULAI 0,29758 0,29834 0,29945 0,30216 0,30825 0,30794 0,32931 0,32639 0,31400 0,31456 0,30514 0,30568 0.31856
8 KOUEKONG 0,37024 0,43776 0,36435 0,41324 0,37104 0,37104 0,47592 0,35875 0,38618 0,43455 0,36772 0,46465 0.29421
9 MANDJOU 0,54757 0,52174 0,83763 0,76893 0,88001 0,59566 0,55960 0,60276 0,59845 0,57384 0,60725 0,00000 0.31239
10 MANWI 0,28823 0,29384 0,28921 0,30154 0,28376 0,28381 0,27597 0,28570 0,25750 0,27460 0,28510 0,28573 0.28677
11 MEIGANGA 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0
12 MBUENJEI 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0
13 MEKONG 0,47660 0,50304 0,51187 0,51187 0,54283 0,62100 0,39217 0,93263 0,56469 0,72309 1,22635 0,00000 0.29232
14 MEYOS 0,44878 0,45997 0,38902 0,00000 0,39316 0,34381 0,55424 0,40135 0,28477 0,25680 0,31270 0,00000 0.32717
15 MISSELELE 0,53241 0,53136 0,81931 0,55514 0,64367 1,30967 0,62966 0,62966 0,57008 0,62614 0,62614 0,00000 0.27184
16 NJOMBE 0,26096 0,41909 0,43026 0,37867 0,39265 0,48683 0,41883 0,45064 0,49281 0,42945 0,64308 0,00000 0.31053
17 NJORE 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0,00000 0
18 NKANKAZOCK 0,00000 0,24073 0,23974 0,24212 0,24030 0,24236 0,23743 0,23953 0,23625 0,24446 0,24203 0,24009 0.22507
19 NOMAYOS 0,24512 0,24512 0,24718 0,25213 0,24367 0,24956 0,25506 0,25474 0,24808 0,24137 0,24249 0,25222 0.33752
20 YONKOLE 0,33401 0,32140 0,32230 0,33485 0,34259 0,32577 0,33670 0,35700 0,33699 0,33824 0,34834 0,34075 0.28382

ANNEXE N° 5.1: ETAT DU PRODUIT DES AMENDES INFLIGEES AUX TRANSPORTEURS
ANNEXE N° 5.1: ETAT DES AMENDES INFLIGEES AUX TRANSPORTEURS
AMBAM 262 000 1 065 500 328 250 82 750 147 500 1 428 500 462 250 299 750 202 500 281 000 253 750 221 000 5 034 750
BAGOFIT 10 922 750 5 230 500 9 809 750 7 935 250 7 472 500 12 918 500 12 411 250 11 093 500 10 617 500 14 902 500 10 880 000 10 880 000 125 074 000
BEKOKO 8 169 250 9 679 000 17 399 300 17 374 000 17 306 250 13 948 750 14 476 250 10 480 000 9 566 250 14 338 000 13 197 500 16 955 800 162 890 350
BOMBE 501 500 600 000 481 500 695 000 2 169 500 802 000 1 353 500 468 500 16 500 66 500 105 000 949 500 8 209 000
10 799 000 9 381 000 - 12 398 000 12 263 000 16 044 500 13 455 100 8 229 500 7 691 700 9 388 500 9 401 000 12 135 000 121 186 300
BONIS
1 951 000 1 889 500 2 457 500 1 064 000 702 000 1 522 500 1 330 000 978 000 590 000 1 634 000 1 000 000 443 500 15 562 000
BOUNGUEL
GAROUA
8 545 500 9 397 000 10 017 500 12 696 250 12 714 000 14 731 000 15 212 000 13 699 250 10 009 647 13 212 750 6 772 500 8 993 750 136 001 147
BOULAI
417 000 325 000 645 000 610 000 745 000 1 037 500 804 500 381 000 760 000 1 682 500 545 500 684 500 8 637 500
KOUEKONG
- 7 658 250 6 852 250 13 021 750 - 18 182 750 12 589 000 10 731 500 9 649 000 10 005 500 6 223 750 6 824 000 101 737 750
MANDJOU
MANWI 6 820 000 8 855 000 7 265 000 8 677 500 5 699 500 5 463 500 2 809 500 3 240 000 3 148 500 22 502 500 7 278 500 5 278 500 87 038 000
MBUNDJEI - - - 1 826 500 870 500 870 500 - 1 075 000 - - - - 4 642 500
MEIGANGA - - - - - - - - - - - - -
MEKONG 9 625 750 10 426 000 13 021 750 9 254 750 5 983 750 7 338 000 12 456 250 12 952 750 10 249 750 13 673 500 10 443 250 10 698 000 126 123 500
MEYOS 5 321 500 4 481 000 4 872 250 5 575 250 6 262 750 4 752 750 4 690 000 6 840 500 2 797 000 4 665 000 2 809 500 6 725 000 59 792 500
3 095 250 5 643 000 3 872 000 3 639 750 2 094 500 2 473 500 1 832 250 2 392 000 3 112 200 2 579 750 5 021 250 5 055 250 40 810 700
MISSELELE
NJOMBE 883 500 1 873 500 923 000 1 123 000 2 156 500 3 493 500 2 103 500 2 080 500 2 066 000 2 557 500 4 382 000 6 544 500 30 187 000
NDJORE - - - - - - - - - - - - -
- 29 209 750 49 966 750 45 909 500 44 934 500 40 138 625 43 453 250 37 104 750 37 749 750 41 839 750 29 296 250 34 783 000 434 385 875
NKANKAZOCK
22 158 250 19 229 250 23 138 500 26 281 250 23 410 000 25 920 750 35 012 650 31 572 250 25 745 500 22 345 750 16 678 500 23 453 250 294 945 900
NOMAYOS
YONKOLE 2 987 500 3 231 250 1 212 750 1 778 250 1 710 750 1 364 500 3 251 500 1 172 250 1 016 250 1 177 750 2 589 000 2 401 250 23 893 000
92 459 750 128 174 500 152 263 050 169 942 750 146 642 500 172 431 625 177 702 750 154 791 000 134 988 047 176 852 750 126 877 250 153 025 800 1 786 151 772
Total

ANNEXE N° 5.2: ETAT DES AMENDES RECOUVREES
AMBAM 262 000 1 065 500 328 250 82 750 147 500 1 428 500 462 250 299 750 202 500 281 000 253 750 221 000 5 034 750
BAGOFIT 10 923 250 5 231 000 9 744 750 7 991 750 7 432 900 12 842 000 12 175 750 10 916 000 10 615 700 14 731 500 10 819 500 10 819 500 124 243 600
BEKOKO 7 269 250 8 632 250 13 781 830 14 674 000 15 063 250 13 474 250 14 453 500 10 429 750 9 566 250 14 388 000 13 174 000 16 955 800 151 862 130
BOMBE 501 500 600 000 431 000 695 000 2 169 500 802 000 1 353 500 468 500 16 500 66 500 105 000 949 500 8 158 500
BONIS 10 817 000 9 381 000 - 12 398 000 12 263 000 16 015 500 14 151 500 8 218 500 7 732 000 9 644 300 9 883 800 12 261 500 122 766 100
BOUNGUEL 2 126 500 1 889 500 2 457 500 1 043 000 723 000 1 522 500 1 330 000 978 000 590 000 1 634 000 1 000 000 443 500 15 737 500
GAROUA BOULAI 8 529 250 9 362 250 10 017 500 12 582 750 12 767 250 14 464 750 15 233 000 13 579 250 10 321 341 13 175 500 8 716 750 8 857 250 137 606 841
KOUEKONG 417 000 325 000 645 000 610 000 745 000 1 037 500 804 500 38 100 760 000 1 682 500 545 500 684 500 8 294 600
MANDJOU - 7 618 000 7 118 750 13 038 250 - 18 269 750 12 067 250 11 076 250 9 859 000 9 943 750 6 246 750 6 763 750 102 001 500
MANWI 6 820 000 8 855 000 7 265 000 8 677 500 5 699 500 5 463 500 2 809 500 3 240 000 3 148 500 22 462 500 7 318 500 5 279 000 87 038 500
MBUNDJEI - - - 1 826 500 870 500 870 500 - 1 075 000 - - - - 4 642 500
MEIGANGA - - - - - - - - - - - - -
MEKONG 9 625 750 10 426 000 13 021 750 9 254 750 5 983 750 7 338 000 9 854 250 15 554 750 10 249 750 13 673 500 10 443 250 10 698 000 126 123 500
MEYOS 5 321 500 4 481 000 4 872 250 5 575 250 6 092 000 4 752 750 4 678 000 6 773 500 2 797 000 4 662 000 2 809 500 6 683 000 59 497 750
MISSELELE 3 128 250 5 675 250 3 872 000 3 639 750 1 792 000 2 779 000 1 832 250 2 048 000 3 138 200 2 452 250 4 340 000 6 222 750 40 919 700
NJOMBE 1 052 500 1 749 500 923 000 1 123 000 2 156 500 3 493 500 2 103 500 2 080 500 2 066 000 2 039 000 4 898 000 5 809 500 29 494 500
NDJORE - - - - - - - - - - - - -
NKANKAZOCK - 29 290 500 47 472 500 46 424 500 44 714 500 39 464 375 40 138 500 38 219 750 37 747 000 41 728 750 28 863 750 35 147 000 429 211 125
NOMAYOS 22 158 250 19 215 250 21 429 500 35 990 250 23 410 000 25 752 000 32 889 400 31 724 000 25 745 500 22 345 750 16 678 500 23 418 250 300 756 650
YONKOLE 2 987 500 3 231 250 1 212 750 1 778 250 1 710 750 1 364 500 3 251 500 1 172 250 1 016 250 1 177 750 2 589 000 2 401 250 23 893 000
Total 91 939 500 127 028 250 144 593 330 177 405 250 143 740 900 171 134 875 169 588 150 157 891 850 135 571 491 176 088 550 128 685 550 153 615 050 1 777 282 746

Ecart entre emises
N° STATION Amendes émises Amendes recouvrées Amendes reversées
est reversées Observations
d'ordre DE PESAGE (FCFA) (FCFA) (FCFA)
(FCFA)
1 AMBAM 5 034 750 5 034 750 5 034 750 - RAS
2 BAGOFIT 125 074 000 124 243 600 125 074 000
Amendes reversées est supérieur aux amendes recouvrées
3 BEKOKO
162 890 350 151 862 130 154 701 350 8 189 000 signalés dans les rapports mensuel
4 BOMBE 8 209 000 8 158 500 8 209 000
5 BONIS 121 186 300 122 766 100 121 186 300
6 BOUNGUEL 15 562 000 15 737 500 15 562 000
7 GAROUA BOULAI 136 001 147 137 606 841 136 001 147
8 KOUEKONG 8 637 500 8 294 600 8 637 500
9 MANDJOU 101 737 750 102 001 500 101 737 750
10 MANWI 87 038 000 87 038 500 87 038 000
11 MBUNDJEI 4 642 500 4 642 500 4 642 500
12 MEIGANGA station en panne
13 MEKONG 126 123 500 126 123 500 126 123 500 - RAS
14 MEYOS 59 792 500 59 497 750 58 909 150 883 350
Rapport annuel ne présent pas les montants reversées pour
15 MISSELELE
40 810 700 40 919 700 15 251 000 25 559 700 sept mois soit (févriermaiaoût à décembre).
16 NJOMBE 30 187 000 29 494 500 21 972 000 8 215 000 Pas de rapport du régisseur pour janvier 2016
17 NDJORE station en panne
18 NKANKAZOCK 434 385 875 429 211 125 416 679 975 17 705 900
19 NOMAYOS 294 945 900 300 756 650 287 976 300 6 969 600
20 YONKOLE 23 893 000 23 893 000 23 893 000 - RAS
21 Mobile CPPR 1 8 356 700 8 300 200 8 300 200 56 500
22 Mobile CPPR 2 21 864 400 21 864 400 21 864 400 - RAS
23 Réseaux Ouest 19 140 695 19 140 695 14 136 200 5 004 495
24 Réseaux Nord 18 886 670 18 886 670 18 005 570 881 100
Total 1 854 400 237 1 845 474 711 1 172 847 395 681 552 842


Projet de Rapport Bilan 2016 Final

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland

LE PESAGE ROUTIER AU CAMEROUN

RAPPORT BILAN 2016

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | i

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | ii

La protection des infrastructures routières camerounaises est au centre des

Ce rapport est détaillé en cinq chapitres.

Le premier chapitre intitulé CONTEXTE GENERAL, dresse le profil du réseau routier

La présentation des données d’ordre financier et technique des opérations du pesage

Le chapitre quatre présente les défis et les perspectives.

Et enfin, la conclusion générale qui parle des difficultés rencontrées et suggestions.

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | iii

A. PROFIL DU PESAGE ROUTIER AU CAMEROUN : GENERALITE

- Des personnels administratifs assermentés relevant des Ministères des Travaux

A-1 EN CE QUI CONCERNE LE POIDS

Les charges maximales autorisées sont les suivantes :

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 4

A-2- EN CE QUI CONCERNE LE GABARIT

A-3- LES AMENDES ENCOURUES

- Surcharge inférieure à 5 tonnes : 25000 FCFA par tonne excédentaire ;

Lorsque la surcharge est enregistrée au poids total, en sus du paiement de l’amende, le

B. CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE

B-1 Les lois

- La loi n° 096/07 du 08 avril 1996 portant Protection du Patrimoine Routier National

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 5

A ce dispositif juridique national s’ajoute,

- le Code communautaire révisé de la route en zone CEMAC adopté à Bangui le 03 août

B.3-Dispositif organisationnel du pesage routier au Cameroun

- Le Ministère des Travaux Publics qui est investi de la mission de protection du

- La Direction de l’Entretien et de la Protection du Patrimoine Routiers créée par Décret

- La Cellule de la Protection du Patrimoine Routier (CPPR) dont l’une de ses missions

- Les stations de pesage : il s’agit des installations opérationnelles servant au contrôle

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 6

C. RAPPEL DES MISSIONS

- Au poids total autorisé en charge ;

 La dégradation des chaussées : les surcharges sollicitent excessivement les

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 7

 Densifier le réseau de stations de pesage de manière à couvrir l’ensemble du réseau

D. ORGANE DE GESTION : LE CISOP

Le CISOP est composé ainsi qu’il suit :

- Président : le ministre chargé des travaux publics ou son représentant ;

Le secrétariat est assuré par la Cellule de la Protection du patrimoine routier (CPPR),

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 8

E-1- LE PERSONNEL D’ASTREINTE :

- Un chef d’équipe relevant du ministère des Travaux Publics ou des

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 9

- La Cellule de la Protection du Patrimoine Routier (CPPR) (I) et

I. LA CELLULE DE LA PROTECTION DU PATRIMOINE ROUTIER (CPPR)

A. Activités de la Cellule de la Protection du Patrimoine Routier (CPPR).

L’activité de la Cellule de la Protection du Patrimoine Routier comme toujours a été

Parmi les activités menées, nous pouvons citer entre autres :

- Gestion des stations contractualisées et les difficultés rencontrées ;

a. Gestion des stations contractualisées et les difficultés rencontrées.

N° RESEAU REGION STATION STATUT OBSERVATIONS

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 10

Cependant, ces stations disposent en majorité d’un ensemble de mobiliers vétustes

Une lettre commande pour la fourniture des matériels informatiques, mobiliers de

b. Exploitation des nouvelles stations de pesage construites et difficultés.

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 11

La signature de l’ordre de service de commencer les prestations permettra de résoudre

d. Situation des contrats et difficultés.

MINTP-Rapport Bilan Pesage Routier 2016 Page | 12