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METHODOLOGIE DE
MISE EN OEUVRE

Contrôle Qualité

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Table des matières

Contenu Pages

Chapitre I. Guide des contrôles à effectuer 3


Support 3
Géotextiles et produits apparentés 3
Géomembranes et produits apparentés 4
Matériaux granulaires et divers 2
Contrôle des documents écrits 4
Recommandations 5

Chapitre II. Contrôle de la Qualité d’un DEG 11


(Dispositif d’Etanchéité par
Géomembrane)
Conception et mise en œuvre d’un DEG 8
Paramètres à prendre en compte 8
Le fond de forme: 14
Structure d’étanchéité 16
Structure de protection 22

Chapitre III. Eléments techniques relatifs aux 23


opérations d’assemblage et aux contrôle des joints
entre géomembranes
Modes de réalisation d’assemblages 23
Tableaux récapitulatifs des contraintes 26

Chapitre VI. Contrôles de qualité et réception d’un 28


DEG
Contrôle de la mise en œuvre de la structure d’étanchéité 28
Fiches de contrôles de qualité 28

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Chapitre I. Guide des contrôles à effectuer


Sont indiqués ci-dessous les différents postes qui nécessitent le
contrôle. Il reste entendu que tous ces postes sont explicitement
décrits dans la suite de ce document.

I.1.Le support
I.1.1.Géométrie, nivellement, planimétrie, topographie, pente,…etc.
I.1.2.Contrôle visuel: Nature des matériaux (pierres, granulométrie,
angularité, propreté, racines,…etc.)
I.1.3.Portance, teneur en eau, assainissement,…etc.
I.1.4.Points singuliers: Dimensions, emplacement et état de surface
des tranchées d’ancrage, état de surface et absence d’angles vifs,…
etc.

I.2. Géotextiles et produits apparentés


La norme NFG 38-060 fixe les contrôles de réception des Géotextiles
et produits apparentés:
I.2.1.Agrément des produits
I.2.2.Etat visuel, conditionnement
I.2.3.Conditions de stockage
I.2.4.Conformité du produit livré: Repérage des rouleaux,
étiquetage, fiches de contrôles, matériaux certifiés
I.2.5.Prélèvement d’échantillons et test
I.2.6.Manutention des rouleaux: Déchargement, stockage,
approvisionnement sur le site (traficabilité et non déformabilité du
support)
I.2.7.Conditions climatiques à la mise en œuvre
I.2.8.Plan de calepinage, déploiement
I.2.9.Recouvrement
I.2.10.Assemblage
I.2.11.Raccordements divers: Ancrages, drains
I.2.12. Lestage provisoire
I.2.13. Etat et propreté

I.3. Géomembranes et produits apparentés


I.3.1. Agrément des produits
I.3.2.Etat visuel, conditionnement
I.3.3.Conditions de stockage
I.3.4.Conformité du produit livré: Repérage des rouleaux,
étiquetage, fiches de contrôles, matériaux certifiés
I.3.5. Prélèvement d’échantillons et test
I.3.6.Manutention des rouleaux: Déchargement, stockage,
approvisionnement sur le site (traficabilité et non déformabilité du
support)
I.3.7. Conditions climatiques à la mise en œuvre
I.3.8. Plan de calepinage, déploiement
I.3.9. Recouvrements

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I.3.10. Assemblage
I.3.11. Vérification de la conformité des produits d’apport livrés
I.3.12. Réception des machines de soudure, du matériel de contrôle,
qualification de l’équipe de soudeurs effectivement présents sur le
chantier
I.3.13. Détermination des paramètres de soudure (minimum 2 fois par
jour) par traction sur échantillons
I.3.14. Contrôle non destructif des soudures:
-.Observation visuelle
-. Cloche à vide pour les soudures par extrusion et points triples
-. Mise en pression du canal central pour les doubles soudures
-. Essais diélectriques (peigne, pointe ou balais)
I.3.15. Contrôle destructif des soudures: prélèvement et traction
I.3.16. contrôle de la continuité d’étanchéité au niveau des points
singuliers: Ancrages, émergences, raccordements, cheminées et
puisards, exutoires des gaz (cas des couvertures), géomembranes en
attente
I.3.17. Contrôle des réparations
I.3.18. Lestage provisoire
I.3.19. Contrôle d’ensemble de l’étanchéité:
-. Visuel
-. Par dispositif de capteurs, si prévu
-. Mise en eau, si possible

I.4. Matériaux granulaires et divers


I.4.1. Nature et origine des matériaux, granulométrie, angularité,
propreté, perméabilité
I.4.2. Qualification du personnel
I.4.3. Adéquation du matériel de mise en œuvre
I.4.4. Conformité aux procédures préétablies
I.4.5. Conformités des drains et tuyaux livrés
I.4.6. Raccordements des drains et tuyaux
I.4.7. Dispositif de calage entre drains et tuyaux
I.4.8. Positionnement et pente des drains et tuyaux
I.4.9. Assemblage des tuyaux
I.4.10. Raccordements divers: Ancrages, drains
I.4.11. Lestage provisoire
I.4.12. Etat et propreté

I.5. Contrôle des documents écrits


Ces documents doivent être mis à jour quotidiennement.

I.5.1. Plan de récolement


I.5.2. Cahier de bord du chantier comprenant: Présence du personnel,
avancement du chantier, incidents, …etc.
I.5.3. Rapports de soudure: Résultats des essais, météorologie, …
etc.

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I.6. Recommandations
I.6.1.Accès, circulation et organisation du chantier
D’une manière générale, la mise en œuvre d’un DEG nécessite:
I.6.1.1. La définition d’un accès de chantier
I.6.1.2. la création de pistes permettant l’accès aux zones de
stockage et de mise en œuvre des matériaux
I.6.1.3. L’établissement d’un plan de circulation adapté précisant:
-. Les voies à utiliser
-. Les sens de circulation
-. Les zones interdites à la circulation ou à des opérations pouvant
nuire au maintien des règles d’hygiène et de sécurité

En tout état de cause, il s’agit de prévoir, à l’aide de plans et


de notes d’organisation, le déroulement des travaux.
I.6.2. Pré-réception des matériaux et matériel sur le chantier
I.6.2.1. Le conditionnement des géosynthétiques varie selon leur nature et
ils sont le plus souvent commercialisés en rouleaux portant chacun
une étiquette d’identification indiquant la désignation commerciale
et le numéro du rouleau.

I.6.2.2. Une vérification visuelle de l’état des marchandises doitêtre


effectuée au moment de la réception. Cette procédure prend ensuite
une vérification de l’étiquetage, l’établissement d’une liste des
rouleaux reçus, et la comparaison de cette liste avec celle
d’expédition du fabricant. Ces renseignements, étiquetage, liste de
réception et liste d’expédition du fabricant doivent être clairement
identifiés et conservés.

I.6.3. Compatibilité entre matériaux


La compatibilité entre les matériaux d’apport pour soudures et les
produits à assembler doit être vérifiée (densité, point de
rammollissement, pourcentage du noir de carbone,…etc.)
Des prélèvements d’échantillons sur les produits livrés peuvent
éventuellement être effectués afin de vérifier en laboratoire la
conformité du produit par rapport à la fiche technique.

La fréquence de contrôle dépend des facteurs tels que:


-. Le niveau de risque de l’ouvrage et les conséquences que peut
avoir sur sa fiabilité l’utilisation d’un géosynthétique ne
présentant pas les caractéristiques spécifiées.
-. Les quantités du géosynthétique concerné

On peut définir des fréquences de contrôle croissantes, tout en


tenant compte des caractéristiques et de la fonction du
géosynthétique.

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Les matériels mis à la disposition sur le chantier doivent permettre


la réalisation des soudures et les contrôles de soudure conformément
au cahier des charges (type du matériel, nombre, état de marche,
vérification et étalonnage)

I.6.4. Stockage et manutention des produits


Un endroit sûr de stockage (aire plane assainie et de portance
suffisante pour permettre la circulation des engins et camions),
doit être prévu avant toute livraison. Les conditions de stockage
doivent, selon la nature des géosynthétiques, assurer leur
protection contre les intempéries, le soleil (UV), tous dommages
(pierres, clous,…etc.)et tout autre facteur pouvant affecter leur
comportement.
Les géosynthétiques sont stockés de sorte à permettre leur
manutention future sans les endommager. Des précautions doivent être
prises pour que le stockage soit stable.
Les géosynthétiques sont, selon leur nature et conditionnement,
manutentionnés à la main ou à l’aide d’engins mécanisés équipés d’un
système de levage/déroulage (portique, palonnier, élévateur,…etc.).
Ils ne doivent pas être tractés ni trainés sur le sol ou manipulés
en contact direct avec les fourches d’un élévateur.

I.6.4. Préparation et acceptation du support


I.6.4.1. Exigences
Les fonds de forme doivent être réglés, dépourvus d’ornières, de
zones de rétention d’eau et de zones de portance inégale. Toute zone
dont la capacité portante est insuffisante pour permettre la
circulation du personnel et du matériel doit être préparée pour la
rendreapte à recevoir les géosynthétiques.
Les couches supportant le géosynthétique en cours d’installation
doivent être débarrassés de tous les débris susceptibles de
l’endommager (pierres, arêtes, déchets,…etc.).

I.6.4.2. Inspection
Avant la mise en place de tout matériau par l’entreprise de pose, la
surface doit être inspectée visuellement par le ‘’responsable
qualité’’conjointement avec le représentant du maître de l’ouvrage.
Cette inspection est formalisée par un rapport d’acceptation. Il
pourra définir plusieurs sections acceptées séparément afin
d’optimiser le déroulement des travaux.

I.6.5. Planches d’essais


Il est souvent souhaitable de réaliser une planche d’essai sur le
site même de la mise en œuvre du DEG. Elle a pour but de valider les
conditions et modes de mise en œuvre des constituants de l’ouvrage.
Cette planche d’essai doi être constituée de tous les produits

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composant le DEG et reproduire la situation précise des travaux


concernés.
La superficie de l’ordre de 50 à 100m 2 est représentative des
conditions réelles de mise en œuvre du DEG.

I.6.6. Plan de calpinage (ou pose) des géosynthétiques


L’installateur doit fournir un plan de pose des géosynthétiques
permettant:
-. La localisation de l’assemblage des différentes bandes, en tenant
compte de la géométrie réelle de l’ouvrage au moment de
l’installation des DEG et du sens de drainage préférentiel si des
géosynthétiques de drainage sont prévus.
-. Le repérage des joints de panneaux ou des bandes ainsi que les
découpes particulières. Lors de l’installation des géomembranes, un
plan de récolement permettra de garder en mémoire le positionnement
réel des bandes, ainsi que le mode d’assemblage, la position des
réparations, points singuliers, prélèvements d’échantillons,…etc.

I.6.6. Installation des géosynthétiques


I.6.6.1. Conditions d’installation
Aucun matériau ne doit être mis en place lors des conditions
climatiques défavorables:
-. Sous la pluie
-. Par vent violent
-. Dans la boue
-. Par températures extrêmes
Avant le positionnement des géosynthétiques aux endroits prévus,
s’assurer que:
-. Les tranchées d’ancrage sont terminées
-. La surface de pose est conforme aux prescriptions
-. Les structures rigides auxquelles les géosynthétiques devront se
raccorder ont été préparées à cet effet
-. Les matériaux de lestage nécessaires sont disponibles.

Les opérations de manutention doivent être limitées à leur strict


minimum pour éviter la détérioration de la structure déjà en place.
On s’assurera que le temps d’exposition des géosynthétiques aux
intempéries et autres agressions est compatible avec les
spécifications du fabricant.

I.6.6.2. Positionnement des géosynthétiques


La mise en place des géosynthétiques ne peut avoir lieu qu’après
réception et acceptation du support.
Le déroulage ou le dépliage des géosynthétiques doit permettre la
bonne exécution des opérations ultérieures d’ancrage et
d’assemblage.

On veillera particulièrement aux points suivants:

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-. Les largeurs minimales de recouvrement et d’ancrage doivent être


respectées selon les produits et les techniques de soudures
concernées. Certains produits disposent d’un marquage effectué en
usine, indiquant la largeur de recouvrement.
-. Sur les talus, les géosynthétiques sont déroulés avec précaution,
généralement de haut en bas, afin de faciliter leur mise en œuvre et
de minimiser la dégradation du support.Il convient, de plus, de
positionner la ligne d’assemblage suivant la plus grande pente et
d’éviter les assemblages horizontaux.
-. Il convient, par principe,d’interdire à tout véhicule de circuler
sur les géosynthétiques.
-. Le déroulement ou dépliage doivent être suivis le plus rapidement
possible par l’assemblage, qui nécessite toujours des surfaces
propres et sèches. Un numéro est attribué à chaque lé positionné. Ce
numéro est reporté sur le plan de récolement.

I.6.6.3. Lestage
Après positionnement, la plupart des géosynthétiques doivent être
lestés afin de résister à l’effet du vent. Le poseur choisit, en
fonction, des données spécifiques de l’ouvrage, le lestage qui lui
parait le mieux adapté en fonction des vents prévisionnels.
Le lestage peut être réalisé à l’aide de sacs de sable ou d’autres
matériaux (pneus) disposés régulièrement.
L’espacement entre les sacs est évalué en fonction de la dépression
que le vent peut exercer. Le lestage peut rester en place jusqu’au
recouvrement par la couche suivante.

I.6.6.4. Réglage des appareils d’assemblage


Des essais de réglage concernent les assemblages par soudure de
géomembranes en raison de leur grande sensibilité aux variations des
conditions atmosphériques.
Ainsi, la détermination des paramètres de soudure est effectuée au
minimum au début de chaque reprise de travail ou plus si les
variations des conditions atmosphériques sont importantes, et ceci
pour chaque appareil de soudure utilisé. Le réglage est confirmé par
des essais effectués sur des échantillons de géomembranes placés
dans les mêmes conditions que les géomembranes à assembler. Les
éprouvettes sont testées en traction/cisaillement et/ou en
traction/pelage à l’aide d’un appareil de traction portatif.
Le soudeur peut réaliser la soudure après obtention des résultats
d’essais de réglage satisfaisants.

A titre indicatif, l’essai destructif sur une éprouvette est positif


si les deux conditions suivantes sont respectées:
-. Rupture en dehors ou à la limite de la zone assemblée
-. Le résultat de L’essai destructif sur les soudures atteint les
valeurs exprimées en pourcentage de la résistance (maximum ou au
seuil d’écoulement)du matériau seul, telle que définie dans la fiche
technique du produit.

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I.6.6.5. Assemblage et Soudures


Les méthodes d’assemblage des géomembranes dépendent de leur nature
et de leur composition:
Les géomembranes polymères sont assemblées par double soudure
thermique avec canal central pour contrôle (soudure par pression).
Les soudures par extrusion manuelle sont réservées aux points
singuliers (réparation, points triples, zones difficilement
accessibles). Ces dernières doivent faire l’objet d’un contrôle
renforcé.

Les géotextiles et produits apparentés sont assemblés par simple


recouvrement, couture, ou thermofusion selon leur position et leur
fonction.
Ces assemblages sont réalisés conformément au plan de pose et
répertoriés dans le plan de récolement en indiquant les tests
effectués.

L’assemblage des géosynthétiques doit être conforme aux règles de


l’art et réalisé par une équipe compétente dont la qualification
aura été démontrée au préalable par l’entreprise.

I.6.6.6. Contrôle des Soudures


Il existe plusieurs grands types de contrôles:
-. Contrôles non destructifs qui permettent d’évaluer la continuité
d’un joint
.Examen visuel
. Passage d’un outil pointu
. Passage d’une lance à air comprimé, ultrasons
. Cloche à vide
. Mise en pression hydraulique ou pneumatique du canal central d’une
double soudure
.Méthodes électriques
-. Contrôles destructifs qui permettent d’évaluer la résistance
mécanique des matériaux dans la zone du joint:
. Essai de traction/pelage
. Essai de traction/cisaillement

Les contrôles non destructifs sont généralement faits sur la


totalité des soudures. Par contre, les destructifs sont réalisés en
fonction des spécifications. A titre d’exemple, un contrôle tous les
200m linéaires.
Les seuils d’acceptations sont les mêmes que ceux retenus pour le
réglage des appareils d’assemblage.

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I.6.6.7. Raccordements aux points singuliers


Ces opérations, prévues dès la phase de construction, doivent faire
l’objet de la plus grande attention.
Ces zones sont donc soumises à des tassements différentiels que les
DEG doivent absorber sans rupture.

I.6.6.8. Réparations
Les réparations sont effectuées à l’aide de pièces rapportées et
soudées aux endroits des emplacements endommagés. Ces soudures
doivent être contrôlées à nouveau.

I.6.6.9. Contrôle d’ensemble


Cette phase ultime de contrôle est d’abord visuelle. On vérifie que
les parties courantes de l’étanchéité n’ont pas subi
d’endommagements accidentels postérieurs à la mise en œuvre de la
géomembrane. Les points singuliers sont inspectés (points triples,
raccords sur ouvrages,…etc.) et le cas échéant de nouveaux essais
non destructifs peuvent confirmer la qualité de la réalisation.
Un contrôle global peut être réalisé par une mise en eau de
l’ouvrage. Cette technique est efficace mais nécessite qu’un système
de drainage soit directement positionné sous l’étanchéité pour
identifier un écoulement d’eau en cas de fuite, et que le fond de
forme soit compartimenté pour localiser ce défaut.

Enfin, l’ouvrage peut être contrôlé une fois achevé à l’aide d’un
dispositif électrique spécifique composé de capteurs disposés sous
la géomembrane ou bien rapportés au’dessus et capables de déceler et
de localiser les défauts de l’étanchéité.

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Chapitre II. Contrôle de la Qualité d’un DEG


(Dispositif d’Etanchéité par Géomembrane)

I. Conception et mise en œuvre d’un DEG

II.1.Paramètres à prendre en compte:


Ces éléments résultent de l’analyse du site et des conditions de
réalisation et de fonctionnement ultérieur de l’ouvrage.

II.1.1. Considérations Géométriques:


Selon le retour d’expérience, il est conseillé d’adopter des formes
géométriques simples pour l’ouvrage afin de faciliter la mise en
œuvre du DEG, limiter les assemblages et éviter la formation de
plis.

II.1.1.1.Le talus:
La géomembrane et généralement le DEG ne doivent avoir aucune
fonction de stabilisation vis-à-vis des pentes naturelles ou
artificielles (déblais et remblais) sur lesquelles ils sont placés
ou ils viennent se raccorder.

Par conséquent, des études de mécaniques des sols doivent être


réalisées au préalables de manière à s’assurer de la stabilité de
ces pentes.

Bien que la mise en œuvre de géomembranes soit possible sur certains


supports verticaux ou subverticaux (talus rocheux, bétonnés ou
maçonnés), des ajustements de chantier font qu’en règle générale, on
préfère les pentes douces comprises entre 3.5H/1V et 2H/1V. Ces
pentes faibles sont conçus pour faciliter l’accès aux engins (et du
personnel) et la réalisation des assemblages sur le site.

En général, la pente retenue tient compte de la stabilité propre du


DEG, notamment vis-à-vis du glissement relatif des différents
composants.

II.1.1.2.Crête de talus:
Les crêtes de talus doivent avoir une largeur minimale de 1.5m
lorsque l’ancrage est réalisé par enfouissement dans une tranchée ou
par simple lestage et de 3m si, des engins doivent y circuler.

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II.1.1.3.Fond de forme:
Une pente de fond de forme de l’ordre de 2% est généralement
recommandée pour faciliter l’assainissement des travaux.

II.1.2. Températures extrêmes et variations de température:


Les variations de température induisent des retraits et des
dilatations de la géomembranes et peuvent générer des contraintes
permanentes ou pas, des plis aux assemblages, des tractions sur les
ancrages ainsi que d’autres sollicitations physico-mécaniques.

Ces phénomènes gênants qui se produisent lors de fortes amplitudes


durant la mise en œuvre de la géomembrane; peuvent conduire, à ne
travailler que durant certaines heures de la journée.

Pour rappel, le fabricant de la géomembrane doit indiquer la valeur


du coefficient de dilatation thermique dans sa fiche technique.
L’ordre de grandeur de ce coefficient, pour une gamme étendue de
géomembranes, est de 10-4/°C à une température de 20°C.
Mais, il reste entendu, que la variation dimensionnelle a des
conséquences très différentes en fonction du module d’élasticité et
de l’épaisseur.

En plus des difficultés de mise en œuvre consécutives à la variation


de souplesse, les basses températures fragilisent certaines
géomembranes. La température de fragilisation peut être déterminée
par des essais de pliage à froid.

II.1.3. Le vent:
Lorsque le vent souffle, certaines parties de la géomembrane peuvent
être soulevées suite à des depressions suffisantes si, aucune
précaution n’est prise.

Il est possible d’opter pour une ou plusieurs des solutions


suivantes, selon l’état d’avancement des travaux:
-. Réalisation d’ancrages
-. Lestage partiel (sacs de sable, cordons de matériaux non
agréssifs, pneus lestés, eau,…etc.)en tenant compte éventuellement
du poids de la géomembrane
-. Protection générale (lestage généralisé)

A titre indicatif, le tableau ci-dessous donne quelques ordres de


grandeurs de la depressin maximale dP pouvant s’exercer sur une
surface plane.

Valeur de la depression maximale dP en fonction de la vitesse du vent


V 20 40 60 80 100 120 140 160 180
(Km/h)
dP 20 80 170 300 470 680 920 1200 1520

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(Pa)

En présence du vent, le talus est plus sollicité sauf en présence


d’obstacles sur la crête opposée. Par conséquent, des dispositions
appropriées doivent être prises.

Un effet secondaire du vent est le transport de particules solides


qui peuvent géner le travail d’assemblage lors du soudage.

II.1.4. Les sous-pressions:


Les eaux et gaz accumulés sous la géomembrane exercent sur celle-ci
des sous-pressions tendant à la soulever.

Les sous-pressions hydrauliques sont notamment à prendre en


considération lorsque le DEG est vide. Dans ce cas de figure, il
faut prévoir un lestage ou un système de drainage sous la
géomembrane pour les atténuer.

Pour rappel, le niveau de la nappe phréatique ainsi que ses


fluctuations doivent être pris en considération lors de la
réalisation du projet.

II.1.5. La faune et la flore sous le DEG:


La végétation existante sous le DEG risque de perforer la
géomembrane, par conséquent, des dispositions appropriées doivent
être prises par le maitre d’oeuvre.

Les rongeurs constituent un facteur potentiel d’agression des


géomembranes. En général, leur arrivée est évitée en posant la
géomembrane sous un sol compactée.

II.1.6. Le poinçonnement:
La conception du DEG doit être faite de manière à ce que la
géomembrane ne soit pas poinçonnée, notamment sous les
sollicitations suivantes:
-. Poinçonnement mécanique, statique ou dynamique, produit par
l’application de charges de types:
 Temporaires lors de la mise en œuvre (circulation et manœuvre des
engins,…etc.)
 Permanentes

Dans ce cas, les contraintes sont concentrées au niveau des


angularités de la couche support.

-. Poinçonnement hydraulique (à postériori): la pression


hydrostatique créée par le liquide stocké tend à plaquer la
géomembrane sur la surface support. En présence d’aspérités, la
géomembrane peut rompre soit par perforation sur les angularités

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(cas des géomembranes peu déformables), soit par éclatement sur les
poches vides du support ( cas des géomembranes très déformables).

Pour ces types de sollicitations, il est possible de définir un


ensemble de solutions faisant l’adéquation entre la résistance
mécanique de la géomembrane et les caractéristiques géométriques du
support.
En plus, de l’appréciation des résultats de laboratoire, une
expérimentation sur le site peut permettre, si nécessaire,
d’optimiser le dimensionnement vis-à-vis du poinçonnement mécanique
statique.

II.2.Le fond de forme:


II.2.1. La végétation:
Le fond de forme doit être dégagé de toute végétation et terre
végétable et purgé d’éventuels dépôts superficiels de matière
organique. On évite ainsi le contact des souches, racines,…avec la
géomembrane et le pourisement des matières organiques qui
entrainerait des tassements différentiels et le dégagement de gaz.

Dans tous les cas de figure, il faut:


-. Estimer les tassements différentiels et totaux afin d’adapter les
dispositifs constructifs en conséquence ou procéder à une
préconsolidation des sols sous-jacents;

-. Prévoir un pentage du fond de forme et de la structure support


suffisant, à savoir, 3 à 6% suivant les tassements prévisionnels.

-. Adopter un drainage des gaz dimensionné en conséquence.


II.2.2. Le compactage:
Le fond de forme doit être compacté au minimum à 95% de l’OPN
(Optimum Proctor Normal) et en respectant les résultats de l’étude
de la mécanique des sols pour l’ouvrage considéré.

Les remblais récents nécessiteraient un compactage approprié pour


limiter les tassements ultérieurs et la sensibilité à l’érosion
interne.
Toutefois, on vérifie durant la réalisation que des variations
locales des caractéristiques du terrain n’imposent pas la
réalisation ponctuelle d’une couche support rapportée.
II.3.La structure support:
II.3.1. La couche de forme:
La mise en œuvre de la couche de forme doit obéir aux mêmes
prescriptions que celles du fond de forme. En outre, elle doit
présenter une régularité de surface suffisante pour garantir de
manière économique l’épaisseur minimale de la couche support.

II.3.2. La couche support:

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Si la couche support est réalisée avec un matériau d’apport (sable,


gravier, matériau lié,…etc.), il est nécessaire de:
-. Vérifier la granulométrie
-. Ne pas créer de ségrégation à la mise en œuvre
-. Contrôler l’état de surface et retirer tout élément agressif
-. Compacter les matériaux naturels au minimum à 95% de l’OPN
(Optimum Proctor Normal)
Les engins de chantiers ne doivent pas entrainer de déformation ou
de modification de la texture superficielle (orniérage, dégagement
de caillou isolé,…etc.), incompatibles avec les caractéristiques de
la géomembrane.
La couche support peut être constituée par un géotextile anti-
poinçonnant et/ou drainant et/ou filtrant.
Lors de la réalisation, il faut veiller:
-. A ne pas arracher des matériaux de la couche de forme
-. A éviter tout pli
-. Au recouvrement ou à la liaison des nappes
-. Au lestage
-. Au raccordement des ouvrages

II.3.3. Le drainage:
L’élimination de l’eau et/ou du gaz susceptibles de créer des
désordres sous la géomembrane nécessite la mise en place d’un
système de drainage en rapport avec l’ouvrage.
Ce drainage est généralement rapporté mais peut dans certains cas
être assuré par le sol en place, après des études géotechnique et
hydrogéologique. De telles études préciseront entre autre:
-. La valeur de la perméabilité et son homogénéité
-. Les positions extrêmes de la nappe phréatique
-. Le risque de formation d’une nappe transitoire
II.3.3.1.Le drainage de l’eau:
Dans le cas de la présence d’eau sous la structure d’étanchéité qui
peut nuire au bon comportement de l’ouvrage (sous-pressions,
thermoosmose, condensation, gel-dégel, perte de stabilité du
support,…etc.), il est nécessaire de prévoir un drainage avec une
couche de matériau perméable d’équivalent de sable supérieur à 60 et
d’épaisseur au moins égale à 10cm, ou des produits synthétiques
transmissifs, ou toute autre solution admissible. On peut par
exemple envisager une solution en mettant en œuvre des tranchées
drainantes reliées par un géotextile transmissif ou une couche mince
de matériau perméable.

Dans certains cas, une couche de sable constituant le drain peut


jouer le rôle de couche support.

Pour éviter l’obstruction du drain et l’entrainement du sol, un


filtre doit être prévu entre la couche drainante et les horizons
voisins, en respectant les règles des filtres pour les matériaux

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granulaires et les géotextiles. Les eaux de drainage doivent être


recueillies par des collecteurs placés à la partie basse de
l’ouvrage. Si l’importance de ce dernier ou des débits à évacuer le
requiert, un réseau plus dense de collecteurs est à réaliser.

Dans le cas où le système de drainage doit permettre de déceler et


d’évaluer un débit de fuite, il importe de vérifier que le débit
recueilli en sortie des réseaux de drainage ne soit pas augmenté par
des venues parasites. Le débit mesuré peut être à l’inverse
inférieur au débit de fuite réel par suite d’infiltrations sous le
réseau de drainage, sauf dans le cas d’une double étanchéité.

Dans le cas de grands ouvrages, il est recommandé de procéder à un


zonage du système de drainage.
Le dimensionnement du réseau de drainage des eaux est fonction:
-. Du débit des eaux provenant de l’extérieur de l’ouvrage
-. Du débit de fuite admissible
-. Des sous-pressions maximales admissibles en service normal, ou en
cas de fuite accidentelle.

En fonction du contexte hydrogéologique, un système de drainage


complémentaire, extérieur à l’ouvrage, peut se révéler nécessaire.

II.3.3.2.Le drainage du gaz:


Dans le cas où ce drainage est nécessaire, on utilise des tuyaux
perforés de 40 à 80mm de diamètre, placés tous les 20m environ.
Cette distance est ramenée à 10m si le sol sous-jacent est peu
perméable et en cas prévisible de dégagement important de gaz. Entre
les tuyaux, un lit de matériau d’équivalent de sable au moins égal à
60, un géotextile ou tout autre produit synthétique transmissif est
recommandé. Les tuyaux peuvent être remplacés par des drains plats
synthétiques qui ont l’avantage d’être souples leur permettant
d’épouser les déformations de la géomembrane alors que les tuyaux ;
généralement trop rigides, l’endommagent parfois et peuvent être
écrasés par les engins lors de leur passage.
Toujours horizontales de façon à être jamais orientées face au vent,
les sorties de drains de gaz sont implantées aux points hauts et
doivent être protégées (chapeau et grille) pour empêcher toute
obstruction ou pénétration d’eau. Les sorties des drains de gaz et
leurs raccordements ne doivent pas permettre l’entrée des eaux de
ruissellement.

A noter que le drainage des gaz ne fonctionne pas s’il est noyé. La
réalisation d’un drainage de gaz entraîne donc, sauf support
naturellement drainant, celle d’un drainage des eaux.

II.3.3.3.La mise en œuvre des drainages:


La mise en œuvre des drainages eau et gaz doit s’effectuer en
respectant les recomandations suivantes:

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-. Eviter l’écrasement des drains lors du passage d’engins de


chantier
-. Eviter la formation de contre-pentes
-. Assurer la continuité des réseaux
-. Respecter les régles de mise en œuvre des géotextiles éventuels
-. Repérer les réseaux enterrés

II.4.La structure d’étanchéité


II.4.1.La géomembrane manufacturée:
II.4.1.1.Le conditionnement:
Le conditionnement varie suivant la nature des géomembranes et leur
utilisation. Celles-ci sont commercialisées en rouleaux.

Dans le cas de la géomembrane PEHD, le conditionnement usuelest


actuellement le suivant:
-. Rouleaux de 1.3 à 12m de large, de 50 à 200m de long, pesant
jusqu’à 2000Kg.

Les mandrins ne doivent pas présenter de flèche susceptible


d’endommager la géomembrane en son centre.

Chaque rouleau porte un étiquetage (avec marque, épaisseur, date et


lot de fabrication).

II.4.1.2.Le stockage et le transport:


Toutes les précautions doivent être prises pour ne pas endommager la
géomembrane lors d’un stockage prolongé tant en usine que sur le
chantier, à savoir:
-. Disposer d’une aire plane, de portance suffisante pour permettre
la circulation des engins, débarrassée de tous matériaux et outils
-. Poser les extrémités des mandrins sur un support de manière à ce
que le poids du rouleau ne comprime pas la spire extérieure dans le
cas de rouleaux de poids importants
-. Ne pas superposer les rouleaux en porte à faux ou en couches
croisées
-. Ne pas exposer au soleil ni aux intempéries une géomembrane qui
pourrait subir des dégradations (attaque UV, absorption d’eau,…
etc.).

De même, pendant le transport et les opérations de chargement et de


déchargement, il convient de prendre toules les précautions
destinées à limiter l’endommagement éventuel des premières spires de
chaque rouleau.

II.4.1.3.Le plan de pose:


En général, le maître d’œuvre ou l’entrepreneur doivent établir un
plan de pose permettant:

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-. L’assemblage en nappes de la géomembrane. Un plan de calepinage


est établi en tenant compte de la géométrie réelle de l’ouvrage au
moment de la mise en place de la géomembrane
-. Le repérage des joints de panneaux ou bandes et les découpes
particulières.
Ces dispositions peuvent induire en usine un marquage particulier du
conditionnement.
II.4.1.4.La mise en place:
La mise en place des géomembranes comprend les opérations suivantes:
-. Manutentions diverses
-. Déroulage ou dépliage, positionnement et lestage éventuel
-. Assemblage
-. Ancrages
-. Raccordements aux ouvrages singuliers.
II.4.1.5.La manutention:
Selon leur poids, les géomembranes sont manutentionnées à la main ou
à l’aide d’engins mécanisés équipés éventuellement d’un sytème de
levage/déroulage (portique, palonnier,… etc.).
Ces opérations de manutention doivent être limitées à leur strict
minimum pour éviter, en particulier, la détérioration de l’état de
surface de la structure support.
Elle doivent permettre d’optimiser le positionnement des rouleaux en
vue de l’opération de déroulage ou de dépliage.

II.4.1.5.Le déroulage ou le dépliage:


Le déroulage ou le dépliage doivent permettre la bonne exécution des
opérations ultérieures d’assembalge et d’ancrage.
On doit veiller en particulier aux points suivants:
-. Respecter les largeurs minimales de recouvrement et d’ancrage
-. Sur talus, en régle générale, dérouler de haut en bas pour
faciliter la mise en œuvre et minimiser la dégradation d’un support
non lié
-. Sur talus, positionner la ligne d’assemblage suivant la ligne de
plus grande pente et éviter dans la mesure du possible les
assembalges horizontaux
-. Pratiquer des recouvrements ‘’en tuile’’ si la géomembrane ne
doit pas être protégée ultérieurement et subir l’action d’un courant

-. Dérouler ou déplier la géomembrane dans le sens du vent pour


éviter son soulèvement

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-. Interdire, par principe, à tout véhicule de circuler sur la


géomembrane, sauf dispositions particulières à justifier par
l’entreprise de réalisation. Il est par exemple possible de circuler
sur des géomembranes avec des engins équipés de pneus gonflés à une
pression inférieure à la portance du sol dans le cas de supports non
poinçonnants.
Un lestage temporaire ou un ancrage intermédiaire permettent
d’éviter l’envol éventuel de la surface posée.
Le déroulage ou le dépliage doivent être suivis le plus rapidement
possible de l’assemblage qui nécessite toujours des surfaces propres
et sèches.

II.4.1.6.Les assemblages:
II.4.1.6.1.Les règles communes:
L’opération d’assemblage proprement dite nécessite un recouvrement
préalable entre bandes. La largeur minimale de recouvrement est
fonction de la nature de la géomembrane et de la technique
d’assemblage utilisée; elle est supérieure à la largeur effective
d’assemblage.

Les assemblages constituent des points délicats; ils doivent être


effectués avec le maximum de soin. Il convient par exemple d’éviter
de les réaliser:
-. Sous la pluie ou sous l’eau, sauf cas et produits spécifiques
-. Dans la boue
-. Par vent violent
-. Par températures extrêmes
-. Sous la neige.

Il faut de plus ne pas endommager un éventuel géotextile sous-


jacent.
Les assemblages multiples nécessitent à fortiori une attention
particulière; on n’accepte que la superposition de trois éléments au
maximum en un point donné.

Nappe i

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Mauvais:1 point quadruple Bon:2 points triple

On peut conforter un assemblage par un couvre-joint.


Il faut noter que dans le cas d’assemblages utilisant des produits
solvantés, la résistance mécanique définitive du joint n’est obtenue
qu’après évaporation compléte des solvants.

II.4.1.6.2.Les géomembranes PEHD:


Les géomembranes PEHD sont, quant à elles, assemblées par soudure
thermique (thermofusion avec ou sans apport de matière, pontage). La
thermofusion sans apport de matière autorise la réalisation d’une
double soudure avec canal central de contrôle. La soudure avec
apport de matière s’effectue sur le bord du lé, préalablement
chanfreiné, de géomembrane supérieure. Les deux méthodes
(thermofusion et apport de matière) peuvent être utilisées
conjointement.
II.4.1.7.Les ancrages:
II.4.1.7.1.Les ancrages en tête:
Cette ancrage a un double rôle:
-. Empêcher le glissement de ma géomembrane sur le talus
-. Participer à la résistance de la géomembrane non lestée aux
efforts soulèvement entrainés par la dépression due au vent.
L’expérience montre que la géomembrane doit être maintenue en tête
de talus avant la mise en œuvre du matériau d’ancrage. Dans la
majorité des cas, on réalise immédiatement un lestage partiel dans
la tranchée d’ancrage; le cas échéant, des fixations ponctuelles en
fond de tranchée (épingles en fer à béton) sont utilisées.
Le tableau ci-dessous donne les valeurs minimales de la section Sp
de matériau pesant sur la géomembrane, calculées pour un poids
volumique de 20KN/m3.

Longueur du rampant Sp (m2)


(m) Site peu ou moyennement Site très exposé au
exposé au vent vent
3 0.04 0.006
3 à 5 0.09 0.16
5 à 15 0.16 0.25
15 à 40 0.25 0.36

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40 0.36 49


Valeurs minimales Sp

En pratique, l’ancrage en tête se réalise par enfouissement dans une


tranchée.

La section Sp de matériau pesant


sur la géomembrane peut être
inférieure à celle de la
tranchée d’ancrage

Principe d’ancrage en tête par enfouissement dans une tranchée

D’autres solutions par simple lestage sont également pratiquées,


selon les schémas ci-dessous, en prenant les dispositions
nécessaires pour que le cordon de lestage ne s’érode pas dans le
temps. Le calcul des sections pesantes Sp et des longueurs d’ancrage
doit tenir compte des conditions de frottement relatif
(sol/géotextile, sol/géomembrane, géotextile/géomembrane).

Principe d’un ancrage en tête par simple lestage

‘’l’’varaible selon la nature du matériau pesant et ‘’l’’0.5m

D’autres dispositifs sont possibles comme:


-. Le fichage de la géomembrane sur le talus ou en tête (épingle
dans un support meuble)
-. Le chevillage d’un profilé, plaquant la géomembrane sur un
support rigide, précédé ou non d’un collage ou d’une soudure de
celle-ci sur le support.
Dans tous les cas où l’on craint des mouvements importants du sol
après mise en eau, il y a tout intérêt à prévoir un ancrage en tête
par lestage provisoire permettant le plaquage de la géomembrane sur
le support après stabilisation des mouvements. L’ancrage définitif
intervient ultérieurement.
II.4.1.7.2.Les ancrages intermédiaires:
La depression due au vent applique à une géomembrane (à la
construction ou au cours d’exploitation) des efforts proportionnels

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à la surface exposée; Ces efforts peuvent être repris dans le cadre


de certains projets par des ancrages intermédiaires sur les talus
et/ou sur le fond de l’ouvrage, en complément ou remplacement d’un
lestage d’équilibrage des pressions (drainage gaz, évents, …etc.).
Sur les talus sans risberme, ces ancrages, le plus souvent réalisés
par enfouissement, peuvent être exécutés soit selon des lignes de
niveau soit le long de la ligne de plus grande pente. Le retour
d’expérience montre que cette seconde disposition est moins
contraignante lors de la réalisation des travaux pour la continuité
du ou des réseaux de drainage. Cependant, cette
Disposition peut créer des distorsions liées au fluage de la
géomembrane, d’autant plus importantes que le talus est raide, le
rampant long et les ancrages espacés.
Sur les talus avec risberme, ces ancrages peuvent être réalisés au
niveau de celle-ci comme indiqué ci-dessous:

Modèle avec assemblage

Modèle par lestage Modèle par lestage et pontage

Les ancrages intermédiaires ne doivent être utilisés qua dans les


cas d’absolue nécessité. Ils sont, en effet, délicats à réaliser,
coûteux et occasionnent généralement des dégradations de l’état de
surface du talus. Le lestage sur risberme vec matériau confiné ou
lié évite cet inconvénient et le risque de coupure du drainage.
En fond d’ouvrage, l’ancrage intermédiaire est réalisé par
enfouissement dans une tranchée ou par lestage.

II.5.La structure de protection


La structure de protection s’avère indispensable pour certains
ouvrages et/ou certaines conditions d’exploitations.
La conception de la structure de protection (choix des matériaux,
dimensionnement,…etc.)est fonction de:
-. Des différentes agressions susceptibles d’endommager la
géomembrane

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-. Des conditions de lestage requises à toutes les étapes de la vie


de l’ouvrage
-. Sur talus, des conditions mécaniques régissant la stabilité tant
de la pente revêtue par le DEG que du DEG lui-même. Ces conditions
mécaniques doivent tenir compte des sollicitations d’origine
statique et d’origine dynamique le cas échéant, présentant un
caractère transitoire ou permanent. Un drainage placé sous la
structure de protection permet d’en améliorer la stabilité
-. Des considérations économiques liées au projet.

En pratique, des solutions expérimentées sont souvent reconduites ou


améliorées, tant du point de vue du choix des matériaux que des
dispositions constructives.
On retiendra plus fondamentalement que, la structure de protection
doit être à la fois souple et perméable pour permettre la
dissipation des sous-pressins.

Chapitre III. Eléments techniques relatifs aux opérations


d’assemblage et aux contrôle des joints entre géomembranes

La réalisation sur chantier de la structure d’étanchéité comporte un


linéaire souvent important d’assemblages de lès de géomembranes:
1m linéaire pour 2 à 9m2, soit environ 2 à 10Km d’assemblages pour un
bassin de 20.000m2 de surface.

III.1. Modes de réalisation d’assemblages


Il existe de nombreux types d’assemblages qui se différencient par
leur mode de réalisation ou leur géométrie.

III.1.1. Modes d’assemblages


Les modes d’assemblages les plus courants sont:
-. La soudure thermique avec apport de matière de même nature
chimique que la géomembrane et sans apport de matière.

L’apport thermique est généralement fourni par un jet d’air chaud ou


de gaz chaud (chalumeau) ou à l’aide d’un coin métallique chauffant.

III.1.2.La géométrie des joints


L’assemblage des géomembranes se réalise par recouvrement des lès
suivant les méthodes et les matériaux, la largeur du joint est très
variable (de quelques cm).

Certains soudures de matériaux de synthèse peuvent être simples ou


doubles; dans ce dernier cas, on réalise deux cordons de soudure
séparés par un canal central non soudé. Celui-ci permet de réaliser
des contrôles de continuité par fluide sous pression.

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Parfois, l’étanchéité et/ou la résistance mécanique du joint peut


être renforcée par une bande de géomembrane mise en place par
soudure, au dessus et de part et d’autre du joint.

Les joints peuvent être réalisés soit manuellement, soit avec des
machines automatiques. Avec ces dernières, les paramètres principaux
qui conditionnent la qualité de la soudure (pression, vitesse)sont
beaucoup mieux maîtrisés et le niveau de qualité est généralement
très supérieur à celui correspondant aux soudures manuelles.

III.1.3.Contrôle de qualité des joints


Comme pour la géomembrane,la qualité d’un joint est d’être étanche
et de le rester sous sollicitations mécaniques, en service.
La qualité d’un joint entre deux bandes de géomembranes doit être
évalué selon deux critères, à savoir, continuité et résistance
mécanique.
De ce fait, il existe deux grands types de contrôle pour
réceptionner les joints:

-. Les contrôles non-destructifs qui permettent d’évaluer la


continuité df’un joint
-. Les contrôles destructifs qui permettent d’évaluer la résistance
mécanique ou la micromorphologie des matériaux dans la zone du
joint.

III.1.3.1.Contrôles de qualité non-destructifs


Les méthode de contrôle non-destructif les plus fréquemment utilisés
sont:
-. L’examen visuel (attentivement réalisé), utiliser le cas échéant
une loupe pour zoomer la morphologie des points douteux
-. Le passage d’un outil pointu adapté le long du bord externe du
joint
-. Le passage d’une lance à air comprimé (500KPa minimum)
-. La méthode à ultra-sons, par impédance ou par écho
-. La chambre à vide (valeur de la pression résiduelle entre 20 et
40 KPa)
-. La mise en pression hydraulique ou pneumatique du canal central
d’une double soudure. Cette méthode peut renseigner à la fois sur la
continuité et dans une certaine mesure sur la résistance du joint.
-. La méthode électrique (claquage diélectrique) par passage d’une
pointe portée à un potentiel élevé (jusqu’à 30000 volts); le retour
du courant en cas de discontinuité se fait, en général, par un ruban
conducteur collé le long du bord intérieur du joint.

II.1.3.2.Contrôles de qualité destructifs


Le Contrôles de qualité destructif se fait sur le prélèvement de
joints effectués sur site. On effectue couramment les deux types
d’essais décrits sur la figue ci-dessous.

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Essais mécaniques sur joints


Traction/Cisaillement Traction/Pelage

Essai de traction/pelage:
Cet essai consiste à soumettre à une traction unidirectionnelle, un
échantillon de géomembrane,de forme généralement réctangulaire et
découpé perpendiculairement à un joint. L’effort est appliqué d’une
part sur le bord libre d’un lé, d’autre part sur le bord
excedentaire, côté soudure de l’autre lé.
Il s’agit d’un mode de sollicitation sévère, mais très utilisé dans
l’industrie du collage car il permet d’évaluer, de manière
adéquate,l’adhérence des deux géomembranes à l’endroit du joint.
Certes, ces conditions de sollicitations s’éloignent des conditions
de service mais, pour des géomembranes soumises à de fortes
déformations (effondrement du support, action du vent) on retrouve
une composante pelage dans la sollicitation à l’endroit du joint.

Les essais sont effectués sur des éprouvettes en forme de bande de


15 à 30mm de largeur, sur une machine de traction à la vitesse de 50
à 200mm/min.

A titre d’exemple, le classement suivant peut être effectué pour les


géomembranes synthétiques selon la résistance moyenne en pelage (par
unité de largeur du joint):

N° Valeurs test pelage (R, N/mm) Conclusions


1 R2 Résistance faible
2 2R4 Résistance passable
3 2R6 Résistance bonne
4 R6 Résistance très bonne

Avec des machines de soudage de très bonne qualité, les performances


mécaniques des soudures sont améliorées; on rencontre fréquemment
des résistances au pelage de l’ordre de 8 à 10 N/mm.

Il faut, cependant, retenir qu’une soudure ne se juge pas uniquement


sur sa résistance au pelage. En effet, les matériaux bitumeux, par

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exemple, tout en présentant une résistance au pelage modeste,


fonctionne bien sur le site du fait de la géométrie de la soudure
(grande largeur) et de la rhéologie viscoélastique du matériau.

Essai de traction/cisaillement
Dans ce type de test, l’échantillon est découpé perpendiculairement
à un joint soumis à une traction simple.
Au cours de cet essai, un joint peut être qualifié de
‘’satisfaisant’’ lorsqu’il se produit une rupture dans l’une des
deux géomembranes au ras du joint.

On appelle facteur de soudure, le rapport entre la résistance à la


rupture en cisaillement du joint et la résistance à la rupture en
traction de la géomembrane elle-même.

Ce facteur doit être, par exemple, supérieur à 90% pour le PEHD.

Examen microscopique complémentaire


L’examen microscopique du faciès de rupture des éprouvettes
utilisées pour les essais de traction sur des assemblages permet de
déceler d’éventuelles microfissures qui ont pu se créer en cours de
soudage et/ou des infondus ou éventuellement en service.

III.2. Tableaux récapitulatifs des contraintes


III.2.1. Contraintes liées à la conception-réalisation d’un DEG

N° Type de données Paramètres Considérations


Bassins
Talus
1 Conception Géométrie Pentes
Risbermes
Coeffiecient de dilatation
Températures Souplesse de la géomembrane
Basses/Elevées Structure de protection
Vieillissement accéléré
Fluage
Formulation géomembrane
Rayonnement UV
Struture protection
Ancrage
Vent Drainage gaz anti-dépression
Lestage
Végétation Stérilisation du sol
sous le DEG Formulation géomembrane
2 Caractéristiques
Structure support
du site Tassement du
Structure de protection
support
Déformabilité de la géomembrane
Terrain Changement du site ou
susceptible de traitement fondation
s’effondrer
Elimination ou captage des

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Erodabilité du venues d’eau et des fuites


sous-sol Compactage/stabilisation sol
Agressivité du Résistance au poinçonnement de
fond de forme la géomembrane
(poinçonnement) Structure support
Drainage (gaz et eau)
Sous-pression
Lestage

III.2.2. Contraintes liées aux fonctions d’un DEG

N° Type de données Paramètres Considérations


Résistance au poinçonnement de
Hauteur d’eau la géomembrane
Structure support
Courant Structure de protection
(liquide non chargé) Ancrage intermédiaire
Géométrie peu déformable
déssablage
Débit solide (liquide
Struture protection
chargé)
Résistance abrasion géomembrane
Corps flottants Structure de protection
1
Fonction de Structure de protection
l’ouvrage Vagues Stabilisation de la structure
support
Double étanchéité
Débit de fuite Couvre joints
admissible faible Contrôle systématique de joints
Adaptation dessin de l’ouvrahe
(pas d’angles)
Agression chimique sur Formulation géomembrane
le DEG Nature protection
Agression chimique sur
le site en cas de fuite Etude de la sensibilité du site

Exigences sanitaires ou Agréments


biologiques Formulation géomembrane

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III.2.3. Contraintes liées aux conditions d’exploitation d’un DEG

N° Type de données Paramètres Considérations


Structure de protection adaptée
Vandalisme Clôture autour du site
Couverture flottante
Végétation sur le DEG Entretien (fauchage)
Conditions Formulation géomembrane
1 d’exploitations Trafic (circulation) DEG adapté
Rampes d’accés
Curage de dépôts Structure adaptée
Drainage
Vidange
Lestage

Chapitre VI. Contrôles de qualité et réception d’un DEG


(Dispositif d’Etanchéilté par Géomembrane)

Les contrôles suivants sont à exécuter:Avant, pendant et aprèsla


réalisation du DEG.

VI.1. Contrôle de la mise en œuvre de la structure d’étanchéité


1. Respect du plan de calepinage
2. Respect de la procédure de mise en œuvre
3. Absence de parties tendues
4. Absence de plis aux endroits des assemblages lors de leur
exécution
5. Contrôle de la qualification des soudeurs et assembleurs et de
leur matériel selon des critères reconnus par les fournisseurs et
poseurs et/ou par des organismes de contrôle agréés par le Maître
d’œuvre.
6. Contrôle des recouvrements, des soudures ou assemblages, des
ancrages, des raccordements aux ouvrages, conformément aux plans et
croquis contractuels.
7. Contrôle de l’intégrité du géotextile éventuel sous la
géomembrane aux endroits des soudures et assemblages.
8. Vérification visuelle de non perforation accidentelle.

VI.2. Fiches de contrôles de qualité


Afin de rendre plus commode et plus aisé, le travail du personnel
chargé du contrôle de qualité de la structure d’étanchéité, nous

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avons élaboré un ensemble de fiches à remplir chaque jour et/ou en


fonction de l’avancement des travaux.
Les fiches numérotées de QC-1 à QC-6 sont présentées ci-après. Il
reste entendu que ces fiches sont associées à la structure
d’étanchéité qui représente une importance capitale au sein de
l’ouvrage.

En ce qui concerne la partie support, le personnel de contrôle de


qualité est appelé à faire respecter les recommandations contenues
aux chapitres 1 et 2.

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Version : v1
DISPOSITIF D’ETANCHEITE
Date : 16/10/2016
PAR GEOMEMBRANE Page 30 sur 35

Fiche de Contrôle Qualité de la Soudure QC-1


Projet
Date
Maître d’Œuvre(MŒ)
Maître d’Ouvrage (MO)
Organisme Contrôle (OC)
Matériau d’Etanchéité
Représentant MŒ
Représentant MO
Représentant OC

Technicien-Soudeurs

N°/Réf. Date N°/Réf. Températur Machine soudage Epaisseur Contrôle Qualité (CQ)
Echantillon Heure Machine e T°C cm/min Géomembrane Traction/Pelage Traction/
Ambiante Moyenne de 06 Cisaillement
°C tests Moyenne de 03 tests

Observations
Pertinentes

30
Code : PrGP/12
Version : v1
DISPOSITIF D’ETANCHEITE
Date : 16/10/2016
PAR GEOMEMBRANE Page 31 sur 35

Fiche de Suivi du Plan de calepinage QC-2


Projet
Date
Maître d’Œuvre(MŒ)
Maître d’Ouvrage (MO)
Organisme Contrôle (OC)
Matériau d’Etanchéité
Représentant MŒ
Représentant MO
Représentant OC

Technicien-Soudeurs

Observations
N° N°/Réf. Date Dimensions (m) Surface(m2) Pertinentes
du Panneau du Rouleau d’installation
Longueur Largeur

Surface totale

31
Code : PrGP/12
Version : v1
DISPOSITIF D’ETANCHEITE
Date : 16/10/2016
PAR GEOMEMBRANE Page 32 sur 35

Fiche de Suivi des Réparations Géomembranes QC-3


Projet
Date
Maître d’Œuvre(MŒ)
Maître d’Ouvrage (MO)
Organisme Contrôle (OC)
Matériau d’Etanchéité
Représentant MŒ
Représentant MO
Représentant OC

Technicien- Réparations

N° de la Type de la Dimensions de la Date de la Contrôle-Qualité (CQ) Localisation


Réparation Réparation Réparation Réparation Visuel/Outil Cloche-Vide Date CQ Réparation

Observations
Pertinentes

32
Code : PrGP/12
Version : v1
DISPOSITIF D’ETANCHEITE
Date : 16/10/2016
PAR GEOMEMBRANE Page 33 sur 35

Fiche-Test Destructif de la Soudure QC-4


Projet
Date
Maître d’Œuvre(MŒ)
Maître d’Ouvrage (MO)
Organisme Contrôle (OC)
Matériau d’Etanchéité
Représentant MŒ
Représentant MO
Représentant OC

Techniciens

N° de la Date de N° Contrôle-Qualité (CQ)


Soudure Soudage Machine Pass Fail
Valeurs Pelage/Séparation Cisaillement/Elongation Date
(P) (F)
Références Moyenne de 06 tests Moyenne de 06 tests CQ
 (in)
 (out)

 (in)
 (out)

 (out)

Observations
Pertinentes

33
Code : PrGP/12
Version : v1
DISPOSITIF D’ETANCHEITE
Date : 16/10/2016
PAR GEOMEMBRANE Page 34 sur 35

FicheTest-ND‘’Mise en Pression Canal Central’’ QC-5


Projet
Date
Maître d’Œuvre(MŒ)
Maître d’Ouvrage (MO)
Organisme Contrôle (OC)
Matériau d’Etanchéité
Représentant MŒ
Représentant MO
Représentant OC

Techniciens

N° de la Date de N° Contrôle-Qualité (CQ) Mise en Pression Canal Soudure Pass Fail


Soudure Soudage Machine Valeurs Pression (KPa) Pression (KPa) Date (P) (F)
Références Démarrage Finale CQ

Observations
Pertinentes

34
Code : PrGP/12
Version : v1
DISPOSITIF D’ETANCHEITE
Date : 16/10/2016
PAR GEOMEMBRANE Page 35 sur 35

Fiche Test Destructif de la soudure aux extrémités QC-6


Projet
Date
Maître d’Œuvre(MŒ)
Maître d’Ouvrage (MO)
Organisme Contrôle (OC)
Matériau d’Etanchéité
Représentant MŒ
Représentant MO
Représentant OC

Techniciens

N° de la Date de N° Contrôle-Qualité (CQ)’’extrémités soudures’’


Pass Fail
Soudure Soudage Machine Valeurs Pelage ‘extrémité 1’ Pelage ‘extrémité 2’ Date
(P) (F)
Références Moyenne de 06 tests Moyenne de 06 tests CQ
 (in)
 (out)

 (in)
 (out)

Observations
Pertinentes

35

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