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Règles orthographiques et typographiques
Histoire et évolutions
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Avant la Révolution française : premières ébauches d'un système d'unités universel
Révolution française et naissance du système métrique
Évolutions du système métrique au XIXe siècle
Depuis la fondation de la Convention du Mètre
Redéfinition de 2018-2019
Utilisation dans le monde
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Par pays
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Système international d'unités

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Page d’aide sur l’homonymie
Pour les articles homonymes, voir SI, SIU et Système international.

Le Système international d'unités (abrégé en SI), inspiré du système métrique, est


le système d'unités le plus largement employé au monde ; il n'est pas
officiellement utilisé aux États-Unis, au Liberia et en Birmanie. Il s’agit d’un
système décimal (on passe d’une unité à ses multiples ou sous-multiples à l’aide de
puissances de 10) sauf pour la mesure du temps et des angles. C’est la Conférence
générale des poids et mesures, rassemblant des délégués des États membres de la
Convention du Mètre, qui décide de son évolution, tous les quatre ans, à Paris.
L’abréviation de « Système international » est SI, quelle que soit la langue
utilisée.

La norme internationale ISO 80000-1:2009 décrit les unités du Système international


et les recommandations pour l’emploi de leurs multiples et de certaines autres
unités.

Instruments de mesure usuels.


Unités et préfixes
Le Système international d'unités se compose d'un ensemble d'unités de base,
d'unités dérivées et de multiplicateurs à base décimale qui sont utilisés comme
préfixes1. La Conférence générale des poids et mesures, rassemblant des délégués
des États membres de la Convention du Mètre, décide de leur évolution, tous les
quatre ans, à Paris2.

La norme internationale ISO 80000-1:20093 décrit les unités du Système


international et les recommandations pour l’emploi de leurs multiples et de
certaines autres unités4.

Unités de base
Article détaillé : Unités de base du Système international.
Le Système international comporte sept unités de base, destinées à mesurer des
grandeurs physiques indépendantes5 et possédant chacune un symbole :

Grandeur Symbole
de la
grandeur Symbole
de la
dimension Unité SI Symbole
associé
à l'unité
Masse m M kilogramme kg
Temps t T seconde s
Longueur l, x, r… L mètre m
Température T Θ kelvin K
Intensité électrique I, i I ampère A
Quantité de matière n N mole mol
Intensité lumineuse Iv J candela cd
Unités dérivées
Article détaillé : Unité dérivée du Système international.
Les unités dérivées dans le SI sont formées par les puissances, les produits ou les
quotients des unités de base et sont potentiellement illimitées en nombre1,6. Les
unités dérivées sont associées à des grandeurs dérivées ; par exemple, la vitesse
est une grandeur dérivée des grandeurs de base du temps et de la longueur, et
l'unité SI dérivée est donc le mètre par seconde (symbole m/s). Les dimensions des
unités dérivées peuvent être exprimées en fonction des dimensions des unités de
base.

Des combinaisons d'unités de base et d'unités dérivées peuvent être utilisées pour
exprimer d'autres unités dérivées. Par exemple, l'unité SI de force est le newton
(N), l'unité SI de pression est le pascal (Pa), qui correspond à un newton par
mètre carré (N/m2)7.

Unités dérivées du SI avec des noms et des symboles spéciaux6


Nom Symbole Grandeur En unité SI Alternative
radianN 1 rad angle m/m 1
stéradianN 1 sr angle solide m2/m2 1
hertz Hz fréquence s−1
newton N force, poids kg m s−2
pascal Pa pression, contrainte kg m−1 s−2 N/m2
joule J énergie, travail kg m2 s−2 N m = Pa m3
watt W puissance, flux énergétique kg m2 s−3 J/s
coulomb C charge électrique s A
volt V potentiel électrique (tension électrique), f.é.m. kg m2 s−3 A−1
W/A = J/C
farad F capacité électrique kg−1 m−2 s4 A2 C/V
ohm Ω résistance, impédance, réactance kg m2 s−3 A−2 V/A
siemens S conductance électrique kg−1 m−2 s3 A2 Ω−1
weber Wb flux magnétique kg m2 s−2 A−1 V s
tesla T induction magnétique kg s−2 A−1 Wb/m2
henry H inductance kg m2 s−2 A−2 Wb/A
degré Celsius °C température Celsius KN 2
lumen lm flux lumineux cd sr cd sr
lux lx éclairement lumineux cd sr m−2 lm/m2
becquerel Bq radioactivité (désintégrations par seconde) s−1
gray Gy dose absorbée (de rayonnement ionisant) m2 s−2 J/kg
sievert Sv dose équivalente (de rayonnement ionisant) m2 s−2 J/kg
katal kat catalyse mol s−1
Notes
Le radian et le stéradian sont définis comme des unités dérivées sans dimension.
Pour une différence ou un écart de température, la valeur est la même qu'elle soit
donnée en degrés Celsius ou en kelvins6.
Préfixes
Article détaillé : Préfixes du Système international d'unités.
Des préfixes officiels permettent de désigner les unités multiples et sous-
multiples d'une unité. Par exemple, le sous-multiple du mètre valant 0,01 m est
appelé centimètre (symbole cm) puisque le préfixe correspondant à 10−2 est centi-.

Cette section est un extrait de Préfixes du Système international d'unités § Liste.


[modifier].
Préfixes du Système international d'unités et nombres correspondants8
Préfixe9 Nombre correspondant
Nom Symbole Date Puissance Notation décimale Nom du nombre
de 10 de 1 000 Échelle longue10 Échelle courte
Quetta Q 2022 1030 1 00010 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000
Quintillion Nonillion
Ronna R 2022 1027 1 0009 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000
Quadrilliard Octillion
Yotta Y 1991 1024 1 0008 1 000 000 000 000 000 000 000 000 Quadrillion
Septillion
Zetta Z 1991 1021 1 0007 1 000 000 000 000 000 000 000 Trilliard
Sextillion
Exa E 1975 1018 1 0006 1 000 000 000 000 000 000 Trillion11
Quintillion
Péta P 1975 1015 1 0005 1 000 000 000 000 000 Billiard Quadrillion
Téra T 1960 1012 1 0004 1 000 000 000 000 Billion11 Trillion
Giga G 1960 109 1 0003 1 000 000 000 Milliard Billion
Méga M 1960 106 1 0002 1 000 000 Million
Kilo k 1795 103 1 0001 1 000 Millier
Hecto h 1795 102 1 0002/3 100 Centaine
Déca da 1795 101 1 0001/3 10 Dizaine
(aucun) — — 100 1 0000 1 Unité
Déci d 1795 10−1 1 000−1/3 0,1 Dixième
Centi c 1795 10−2 1 000−2/3 0,01 Centième
Milli m 1795 10−3 1 000−1 0,001 Millième
Micro µ 196012 10−6 1 000−2 0,000 001 Millionième
Nano n 1960 10−9 1 000−3 0,000 000 001 Milliardième11 Billionième
Pico p 1960 10−12 1 000−4 0,000 000 000 001 Billionième Trillionième
Femto f 1964 10−15 1 000−5 0,000 000 000 000 001 Billiardième
Quadrillionième
Atto a 1964 10−18 1 000−6 0,000 000 000 000 000 001 Trillionième
Quintillionième
Zepto z 1991 10−21 1 000−7 0,000 000 000 000 000 000 001 Trilliardième
Sextillionième
Yocto y 1991 10−24 1 000−8 0,000 000 000 000 000 000 000 001
Quadrillionième Septillionième
Ronto r 2022 10−27 1 000−9 0,000 000 000 000 000 000 000 000 001
Quadrilliardième Octillionième
Quecto q 2022 10−30 1 000−10 0,000 000 000 000 000 000 000 000 000 001
Quintillionième Nonillionième
Règles orthographiques et typographiques
Les principes de l'écriture des nombres, des grandeurs, des unités et des symboles
forment ce que l'on peut appeler la « grammaire » du Système international
d'unités. Les références normatives sont le Bureau international des poids et
mesures13, la norme internationale ISO 80000-1:200914 et, en France, le fascicule
de documentation de l'AFNOR : FD X 02-003 de mai 201315.

Les unités ne peuvent être désignées que par leur nom (pouvant varier d'une langue
à une autre) ou par leur symbole (international, indépendant de la langue). Il ne
faut pas mélanger les symboles et les noms des unités. On écrit, correctement, «
newton par kilogramme » ou « N/kg » mais jamais « newton par kg », « newton/kg », «
newton/kilogramme », ni « km/heure ». Sont prohibées les abréviations telles que «
sec » pour la seconde (s), « mn » pour la minute (min) ou « cc » pour le centimètre
cube (cm3).

Les symboles des unités (mais pas leurs noms) commencent par une majuscule16 si le
nom de l'unité provient d'un nom propre, et une minuscule dans le cas
contraire16,17. Ainsi, on peut comparer les symboles du pascal (Pa) et de la
seconde (s). La seule exception à cette règle est le symbole du litre, qui peut
s'écrire au choix « l » ou « L », pour éviter les confusions avec le chiffre 1 ou
la lettre i majuscule (I) selon les polices de caractères utilisées18. Les symboles
des unités sont toujours écrits en caractères romains16 quelle que soit la police
du texte où ils figurent : ils ne sont pas mis en italique ; ils sont
grammaticalement invariables et ne sont pas suivis d'un point (sauf nécessité
typographique, par exemple en fin de phrase)16.

Toutes les unités, toujours à droite de la valeur, sont par convention séparées de
la valeur par une espace insécable, exceptions faites des symboles des unités
sexagésimales d'angle, par exemple : 40° 16′ 25″ (symboles prime ′ pour les minutes
et double prime ″ pour les secondes) et des degrés d'alcool, par exemple : alcool à
90°19). Ainsi, on écrit « 30 cm » mais pas « 30cm » ; de même, on écrit « 30,2 °C »
mais pas « 30,2°C » ni « 30,2 ° C », le symbole °C étant composé du « ° » et du « C
» qui sont, eux deux, indissociables.

Le nom des unités écrit en entier est quant à lui un nom commun : même si l'unité
dérive d'un nom propre, la première lettre du nom d'une unité est donc toujours une
minuscule (contrairement à son symbole) ; en toutes lettres, le nom d'une unité
prend la marque du pluriel. On écrit ainsi « trois ampères », « deux teslas ».

Note : contrairement au cas du kelvin, le nom du degré Celsius (°C) est composé,
c'est alors la première lettre du mot « degré » qui prend la minuscule et la marque
du pluriel. On écrit ainsi « deux degrés Celsius ».

Les notations de la division et de la multiplication s'appliquent aux symboles des


unités dérivées. Ainsi on peut écrire le symbole du mètre par seconde m⋅s-1 ou m/s
et celui du kilowatt-heure kWh ou kW⋅h. Lorsque deux unités sont multipliées, on
utilise, entre les symboles, un point à mi-hauteur centré [⋅]a ou par une espace,
pour distinguer certains préfixes de symboles d'unités. En ce qui concerne la
division, tout ce qui est affecté d'un exposant négatif est énoncé à la suite de la
barre oblique ou du mot « par » : ainsi, l'unité SI de vitesse est le mètre par
seconde (m/s), la forme « mètre seconde » étant incorrecte (elle désignerait le
produit d'une distance par une durée). Pour éviter les notations ambiguës, on
n'utilise jamais plus d'une barre oblique dans le symbole d'une unité (A/m/s, qui
correspond à l'ampère par mètre par seconde, A⋅m-1⋅s-1, pourrait être pris pour
A/(m/s), qui correspond à l'ampère seconde par mètre, A⋅s⋅m-1 ou A⋅s/m)20. Ainsi la
conductivité thermique s'exprime par le watt mètre par mètre carré kelvin, W ⋅
m/(m2 ⋅ K), ou par le watt par mètre kelvin, W/(m ⋅ K).

En cas de produit d'unités, on utilise dans le nom de l'unité dérivée un tiret ou


une espace. Ainsi, les bonnes orthographes de l'unité dont le symbole est kWh sont
« kilowatt-heure » et « kilowatt heure »20. Dans ces deux cas, chacun des noms
d'unités prend la marque du pluriel : kilowatts-heures ou kilowatts heures. En
l'absence de trait d'union ou d'espace, seul le deuxième nom d'unité prend la
marque du pluriel : wattheures, voltampères. Quand une même unité entre plusieurs
fois dans un produit, on peut l'énoncer en faisant suivre son nom, selon le cas,
des adjectifs « carré », « cube » ou « bicarré », ou des expressions « au carré »,
« au cube » ou « à la puissance n » :

mètre carré, symbole m2 ; pluriel : mètres carrés ;


mètre cube, symbole m3 ; pluriel : mètres cubes ;
mètre par seconde au carré, symbole m/s2 ;
seconde à la puissance moins un, symbole s−1.
Aucune adjonction au symbole d'une unité pour donner une information concernant la
nature particulière de la grandeur ou le contexte de mesurage considéré n'est
permise : Ueff = 500 V et non U = 500 Veff (« tension efficace exprimée en volts »
et non « volts efficaces »). De même, l'appellation « mètre linéaire » ne doit pas
être employée, l'adjectif « linéaire » n'apportant aucune notion supplémentaire à
l'unité.

Pour former les noms des unités multiples et sous-multiples, des préfixes du
Système international sont simplement accolés (sans espace ni tiret) à gauche de
l'unité, toujours sans mélanger les symboles (entités mathématiques) et les noms
des unités et préfixes : kilomètre (ou km), milliseconde (ou ms). On ne peut pas
accoler plusieurs préfixes à une unité (nanomètre mais pas millimicromètre). Ainsi,
même si le décanewton (daN) est une unité correcte (qui traduit approximativement
l'ancien kilogramme-force), le kilodécanewton (kdaN, qui traduirait la tonne-force)
ne l'est pas. De même, un hectopascal (hPa) est un multiple correct de l'unité
dérivée, le pascal, mais le kilohectopascal (khPa, qui correspond sensiblement à
une pression d'une atmosphère) ne l'est pas.

Note : dans le cas du kilogramme, unité de base qui pour des raisons historiques
comporte dans son nom le préfixe « kilo », les multiples et sous-multiples restent
formés sur le gramme.

Histoire et évolutions
Avant la Révolution française : premières ébauches d'un système d'unités universel

Frontispice de An Essay Towards A Real Character and a Philosophical Language.


La première tentative notable d'établir des unités universelles (c'est-à-dire
fondées sur des phénomènes physiques reproductibles) est, dans le monde anglo-
saxon, celle de John Wilkins, un scientifique anglais membre de la Royal Society,
qui définit en 1668 une longueur puis un volume universel et enfin une masse
universelle (celle de la quantité d'eau de pluie contenue dans un cube de côté
valant la longueur universelle). La longueur universelle ainsi définie est prise
comme valant 38 pouces de Prusse (approximativement 993,7 mm) soit environ celle
d'un pendule simple dont la demi-période des petites oscillations est d'une
seconde21.

Vers 1670 Gabriel Mouton, religieux lyonnais, propose une unité de longueur en se
basant sur la mesure d'un arc de méridien terrestre. Il définit aussi la série de
multiples et sous-multiples d'unité basée sur le système décimal22.

En 1675, le savant italien Tito Livio Burattini renomme la mesure universelle de


John Wilkins en « mètre » (metro cattolico) et en prend pour définition exacte
celle du pendule précédemment décrit (et non plus celle de 38 pouces de Prusse),
aboutissant ainsi à une longueur de 993,9 mm23. Cette valeur dépend cependant de
l'accélération de la pesanteur et varie donc légèrement d'un lieu à l'autre.

Révolution française et naissance du système métrique


En 1790, l’Assemblée nationale constituante se prononce, sur proposition de
Talleyrand, lui-même conseillé par Condorcet, pour la création d'un système de
mesure stable, uniforme et simple, et c'est l'unité de Burattini qui est d'abord
adoptée comme unité de base. Mais du fait que la longueur du pendule battant la
seconde n’est pas la même selon l’endroit où l'on se trouve, en raison de la
différence de gravité selon la distance avec l'équateur (voir supra), c’est
finalement une mesure fondée sur la mesure du méridien de la Terre qui est choisie
en 179324. Cette longueur sera précisée, par la loi du 18 germinal an III (7 avril
1795), comme étant « la mesure de longueur égale à la dix-millionième partie de
l'arc de méridien compris entre le pôle boréal et l'équateur »25. Deux savants sont
chargés d'effectuer les mesures géodésiques nécessaires, Delambre et Méchain,
lesquels vont, durant sept ans, mesurer la distance entre Dunkerque et
Barcelone26,27.

Un mètre étalon du système métrique à Paris, réalisé par Chalgrin et Corbel.


À partir du mètre sont définies les unités de surface (l'are) et de volume (le
décimètre cube), l'unité de masse (le kilogramme)28 et l'unité monétaire (le franc
germinal). On crée ainsi le système métrique décimal25, permettant de convertir
plus aisément les unités puisque, désormais, pour passer d'une unité à ses
multiples et sous-multiples, il suffit de déplacer la virgule. Dans le même décret,
la Convention nationale prévoit la création d'étalons pour le mètre29. La
définition ainsi choisie est définitivement adoptée le 18 germinal an III (7 avril
1795) par décret de la Convention nationale française30,25. Ce système métrique est
alors désigné[Par qui ?] par le sigle MKpS, pour « mètre, kilogramme-poids, seconde
».

Les étalons du mètre et du kilogramme, en platine, prévus par les décrets de la


Convention nationale sont déposés aux Archives nationales de France le 4 messidor
an VII (22 juin 1799), ce qui est parfois considéré comme l’acte fondateur du
système métrique31.

Introduit par le décret du 1er vendémiaire an IV (23 septembre 1795)32, le système


métrique est rendu obligatoire en France à l’occasion de son cinquième anniversaire
par l'arrêté du 13 brumaire an IX (4 novembre 1800), l'emploi de tout autre système
étant interdit. Dans ses mémoires de Sainte-Hélène, Napoléon, qui avait naguère
soutenu l'expédition géodésique en vue de déterminer la nouvelle mesure, mais pris
conscience de la difficulté d'acclimatation à de nouvelles unités, écrit :

« Le besoin de l'uniformité des poids et mesures a été senti dans tous les
siècles ; plusieurs fois les états généraux l'ont signalé […] La loi en cette
matière était si simple, qu'elle pouvait être rédigée dans vingt-quatre heures […]
Il fallait rendre commune dans toutes les provinces l'unité des poids et mesures de
la ville de Paris […] Les géomètres, les algébristes, furent consultés dans une
question qui n'était que du ressort de l'administration. Ils pensèrent que l'unité
des poids et mesures devait être déduite d'un ordre naturel, afin qu'elle fût
adoptée par toutes les nations […] Dès ce moment on décréta une nouvelle unité de
poids et mesures qui ne cadra ni avec les règlements de l'administration publique,
ni avec les tables de dimensions de tous les arts […] Il n'y avait pas d'avantage à
ce que ce système s'étendît à tout l'univers ; cela était d'ailleurs impossible :
l'esprit national des Anglais et des Allemands s'y fût opposé […] Cependant on
sacrifiait à des abstractions et à de vaines espérances le bien des générations
présentes […] Les savants conçurent une autre idée tout à fait étrangère au
bienfait de l'unité de poids et de mesures ; ils y adaptèrent la numération
décimale […] ils supprimèrent tous les nombres complexes. Rien n'est plus contraire
à l'organisation de l'esprit, de la mémoire et de l'imagination […] Enfin, ils se
servirent de racines grecques, ce qui augmenta les difficultés ; ces dénominations,
qui pouvaient être utiles pour les savants, n'étaient pas bonnes pour le peuple […]
C'est tourmenter le peuple pour des vétilles33 !!! »

Estampe de 1800 montrant l’usage de six nouvelles unités de mesure et leur


équivalence avec les mesures anciennes.
Évolutions du système métrique au xixe siècle
Dès 1801, la République helvétique tente d'introduire le système métrique, « mais
la loi ne fut jamais appliquée » — il fallut attendre 1877. C'est le Royaume uni
des Pays-Bas (comprenant les actuels Pays-Bas, la Belgique et une partie du
Luxembourg) qui l'adopte à nouveau le premier en 1816, sur l'impulsion de son
souverain Guillaume Ier des Pays-Bas, quatorze ans avant la révolution française de
1830, qui signe sa réintroduction en France34.

Le 12 février 1812, Napoléon prend un décret impérial instaurant pour le commerce


de nouvelles unités au nom conforme à l'usage ancien, comme aune, toise, boisseau,
livre, mais avec de nouvelles valeurs fixées en référence au système métrique, et
surtout, autorise pour ces nouvelles unités des fractions non décimales35.

Après la Restauration française en 1814, Louis XVIII confirme dans un premier temps
vouloir poursuivre l'établissement du système métrique, mais sous la pression des
plaintes, un arrêté ministériel du 21 février 1816 ordonne la suppression des
fractions décimales des poids et mesures, et l'emploi exclusif des mesures «
usuelles » pour la vente au détail des denrées et marchandises.

Le système métrique n'est néanmoins pas abandonné dans l'enseignement et la


recherche36, et petit à petit, on prend conscience qu'il est temps de renoncer aux
facilités introduites par le décret de 1812 et de s'en tenir aux unités légales
établies par l'arrêté du 13 brumaire an IX. Ce sera l'objet de la loi du 4 juillet
183737 signée par Louis-Philippe, qui rend obligatoire l'usage des unités du
système métrique à partir du 1er janvier 1840, dans le commerce et dans la vie
civile et juridique.

En 1832, Gauss travaille pour l'application du système métrique comme système


d'unités cohérent en sciences physiques. Il établit des mesures absolues du champ
magnétique terrestre en utilisant un système d'unités fondé sur les unités
centimètre, gramme et seconde parfois appelé « Système de Gauss »31.

Dans les années 1860, Maxwell et Kelvin s’impliquent au sein de la British


Association for the Advancement of Science (BA), fondée en 1831, pour la mise en
place d'un système d'unités composé d'unités de base et d'unités dérivées. Ceci
aboutit en 1874 à la création du « système CGS » fondé sur les unités centimètre,
gramme et seconde31.

Dans les années 1880, la BA et le Congrès international d’électricité, ancêtre de


la Commission électrotechnique internationale, s’accordent sur un système d'unités
pratiques, parmi lesquelles l’ohm, le volt et l’ampère31.

Depuis la fondation de la Convention du Mètre


En 1875, la Convention du Mètre est créée et instaure le Bureau international des
poids et mesures (BIPM), le Comité international des poids et mesures (CIPM) et la
Conférence générale des poids et mesures (CGPM)38. La première CGPM a lieu en 1889
et adopte de nouveaux prototypes pour le mètre et le kilogramme39. Le système
d'unités consacré est alors le « système MKS », du nom de ses unités de base, le
mètre, le kilogramme et la seconde.

En 1901, le physicien Giovanni Giorgi montre qu'il est possible de combiner les
unités électriques à celles du système MKS en ajoutant, à ce dernier, une unité
électrique. La discussion de cette proposition par des organisations
internationales parmi lesquelles l'Union internationale de physique pure et
appliquée (IUPPA) et la Commission électrotechnique internationale aboutit en 1946
à l'adoption par le CIPM du « système MKSA », fondé sur le mètre, le kilogramme, la
seconde et l'ampère31. En 1954, après une enquête du BIPM ayant commencé en 1948,
la CGPM entérine l'adoption des unités de base supplémentaires que sont le kelvin
et la candela40.

Il reste alors peu d'étapes avant l'achèvement du système métrique actuel. Tout
d'abord, lui donner son nom (« Système international d'unités », avec comme
abréviation internationale « SI ») ; ce qui est fait en 196041. Ensuite, lui
adjoindre comme dernière unité la mole, ce qui est fait en 197142.

Redéfinition de 2018-2019
Article détaillé : Redéfinition du Système international d'unités de 2018-2019.
Les unités de base du Système international sont redéfinies lors de la conférence
générale des poids et mesures du 13 au 16 novembre 2018 (à Versailles), à partir de
sept constantes physiques43 dont la valeur exacte est alors « définitivement fixée
»44. Cette réforme entre en vigueur le 20 mai 201945.

Utilisation dans le monde

Carte montrant l'année d'adoption du Système international, de la plus ancienne, en


rouge, à la plus récente, en vert. Les pays en noir ne l'ont pas encore
officiellement adopté.
La plupart des pays du monde ont fait du Système international leur système
officiel d'unités. En Asie de l'Est, ce fut au début du xxe siècle46. Durant les
années 1970, le gouvernement du Canada procède à la conversion au système métrique,
sous l'égide de la Commission du système métrique. Cette action (passer
officiellement d'un système d'unités national au système métrique) s'appelle
métrification.

En 2008, seuls trois pays dans le monde n'ont pas officiellement adopté le Système
international : les États-Unis, le Liberia et la Birmanie47.

Il convient de nuancer en ce qui concerne les États-Unis, signataire de la


Convention du Mètre :

l'usage du SI y est licite depuis 186648 ;


métrologiquement parlant, depuis 1895 et le Mendenhall Order (en), le SI est le
système de référence (les grandeurs du système impérial sont définies par rapport
aux étalons primaires du système métrique) ;
le SI est le système recommandé par le Metric Conversion Act (en) de 1975 ;
confirmé en 1988 par le Omnibus Foreign Trade and Competitiveness Act (en) ;
le SI est de plus en plus répandu parmi les scientifiques, la médecine, le
gouvernement, et plusieurs secteurs de l'industrie47.
Exceptions notables
Par pays

La sonde Mars Climate Orbiter, perdue en raison d'une confusion de systèmes


d'unités.
En France, il existe quelques exceptions notables, utilisant les unités impériales,
des unités dérivées du SI, ou d’anciennes unités d’origine plus obscure :

en plomberie, les dimensions sont données généralement en fractions de pouce ;


la diagonale d'affichage des écrans électroniques (d'ordinateurs, téléviseurs, de
mobiles, etc.) s'exprime en centimètres, mais les commerçants lui préfèrent souvent
l'usage du pouce49 ;
les pointures de chaussures dont le calcul est dérivé du SI par une formule dont il
est difficile de déterminer l'origine50 ;
la température, en dehors du milieu scientifique, est souvent exprimée en degrés
Celsius ;
en diététique, la valeur énergétique des aliments s'exprime le plus souvent en
grandes calories (dénommées « calories » dans ce contexte) ;
les vitesses courantes (telles que celles des véhicules) sont quasi
systématiquement exprimées en km/h et non pas en m/s ;
les consommations électriques sont exprimées en kWh et non en MJ.
Au Royaume-Uni, l'usage du système métrique est légalisé depuis 189751,52 mais dans
certains domaines tels que le commerceb, la santé publique, la sécurité,
l'administration, la signalisation routière et la vente de métaux précieux53,
l'équivalent en unités impériales est toléré.

Aux États-Unis, il est possible de trouver dans la même documentation des données
métriques et impériales. Cette utilisation conjointe de deux types d'unités de
mesure est à l'origine de la perte de la sonde spatiale Mars Climate Orbiter en
septembre 1999.

Au Canada, y compris au Québec, l'usage du système métrique est obligatoire depuis


1975, mais dans la plupart des domaines de la vie quotidienne, du commerce, de la
construction, c'est le système impérial qui prédomine (surtout en dehors du
Québec). Il est commun que des individus ignorent comment utiliser le système
métrique dans le domaine des distances (en dehors du code de la route, où il est
appliqué systématiquement) : nombreux sont ceux qui ignorent leur taille en mètres
(pieds, pouces) et leur poids en kilogrammes (livres) ; de même il est commun de
mesurer les dimensions d'un appartement (pieds-carrés), la largeur d'un terrain
(pieds), la diagonale d'affichage des écrans électroniques (ordinateurs, TV,
mobiles, etc.), ou en plomberie, en système impérial.

La plupart des unités de mesures non métriques sont maintenant définies à partir
des unités du Système international. Par exemple, le National Institute of
Standards and Technology édite une table des définitions des unités de mesure
anglo-saxonnes à partir des unités métriques54.

Par domaine
Dans la navigation maritime, on compte les distances en milles marins, ou «
nautiques »c. Les marins francophones utilisent le nautique à la place du mille
marin pour éviter la confusion entre l'adjectif numéral et l'unité de distance. Un
nautique est la même chose qu'un mille marin et vaut donc 1 852 mètres. Quant à la
vitesse, elle est exprimée en nœuds, un nœud valant un mille marin (ou nautique)
par heure.

Dans la navigation aérienne, on compte les distances et les vitesses de la même


façon que sur un navire : les distances en nautiques et les vitesses en nœuds («
knots » en anglais, langue internationale de l'aéronautique). Les anémomètres,
instruments du tableau de bord des avions qui mesurent la vitesse par rapport à
l'air, s'ils ne sont gradués que d'une seule grandeur, le sont en « knots » ; s'ils
sont gradués de deux grandeurs, ils sont gradués concentriquement en « knots » et
en km/h, dont le rapport est de 1/1,852. L'altitude (par rapport au niveau de la
mer) et la hauteur (par rapport à la piste) sont exprimées en pieds anglais (un
pied valant 0,304 8 m). Opérationnellement, on compte en milliers de pieds. Le
niveau de vol (FL, « flight level » par rapport à l'isobare 1 013 hPa) est exprimé
en centaines de pieds. Par exemple, un niveau de croisière 350 vaut 35 000 pieds,
soit 10 668 m. De même, les circuits d'attente au-dessus des aéroports sont espacés
verticalement de 10 000 pieds (altimètre calé sur le QFE - la pression de la
piste). La vitesse verticale d'un avion de ligne est elle indiquée par un
variomètre, gradué le plus souvent en milliers de pieds par minute.

Notes et références
Notes
Caractère Unicode U+22C5 (opérateur point), saisi avec les combinaisons suivantes :
- Windows (uniquement sous Word) : 22C5 Alt+C,
- Windows (sous LibreOffice) : 22C5 Alt+X,
- Mac OS : ⌥ Alt+22C5,
- GNU/Linux : AltGr+⇧ Maj+. ou Ctrl+⇧ Maj+U 22C5.
On utilise parfois à la place le caractère U+00B7 (point médian) :
- Windows (valable partout) : Alt+0183,
- Mac OS : ⌥ Alt+⇧ Maj+F ou ⌥ Alt+00B7.
Vente de bière, de cidre et de lait dans des contenants réutilisables.
Le terme « mille nautique » est impropre. Les anglais utilisent le terme « nautical
mile » pour le distinguer du « statute mile ».
Références
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(SI) (ISBN 978-92-822-2213-3 et 92-822-2213-6, lire en ligne [archive] [PDF]), p.
103-106.
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et mesures.
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autres unités [archive] », sur Organisation internationale de normalisation, 1992.
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Gaithersburg, 2019 (lire en ligne [archive] [PDF]), p. 14-16.
(en) « Units and Symbols for Electrical and Electronic Engineers - The IET », sur
web.archive.org, 28 juin 2013 (consulté le 2 septembre 2020).
BIPM 2019, p. 31.
Il s'agit ici des préfixes en français. Dans les autres langues ils ne diffèrent
généralement que par les diacritiques (par exemple, « e »au lieu de « é » en
anglais).
L'échelle longue utilisée ici est la référence en Europe (sauf en Grande-Bretagne)
et dans les pays francophones. L'échelle courte est utilisée avant tout par les
États-Unis d'Amérique, le Brésil, la Grande-Bretagne et les autres pays de langue
anglaise (sauf le Canada).
L'anglais trillion est parfois transcrit en « trillion » au lieu d'être traduit en
« billion », et de même billion en « billion » au lieu de « milliard ». Quant au
symbole « ppb » (part per billion), il signifie bien en français « partie par
milliard ».
La reconnaissance en 1948 du micron par la CGPM a été abrogée en 1967. Les
anglophones utilisent souvent le u minuscule au lieu du µ, par exemple dans les
schémas électroniques (où l'on trouve uF et uH au lieu de µF et µH pour microfarad
et microhenry), le clavier QWERTY ne comportant pas toujours ce caractère.
Bureau international des poids et mesures 2006.
« Grandeurs et unités » [archive], Iso.org.
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Voir également le décret 75-1200 du 4 décembre 1975 (paru au Journal officiel du 23
décembre 1975) annexe au décret, notes préliminaires [archive] [PDF] : unités de
base, formation des multiples et sous-multiples, écriture des nombres, noms des
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(en) Guide for the Use of the International System of Units (SI) / NIST Special
Publication 811, National Institute of Standards and Technology / Barry N. Taylor,
1995.
Voir aussi
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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Système international d'unités.


Bibliographie
Bureau international des poids et mesures, Le Système international d'unités,
Sèvres, France, BIPM, 2006, 8e éd., 92 p. (ISBN 92-822-2213-6, lire en ligne
[archive] [PDF]) et le supplément 2014 [archive] [PDF], mise à jour de la 8e
édition de la Brochure sur le SI (2006).
Bureau international des poids et mesures, Le Système international d'unités,
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1792-1799, l'incroyable histoire de l'invention du mètre, Paris, Flammarion, coll.
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d'unités, Paris, Chiron, 1975, 119 p. (ISBN 978-2-7027-0236-9).
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Paris, Technip, 1996, 2e éd., 46 p. (ISBN 978-2-7108-0695-0, lire en ligne
[archive]).
Arkan Simaan et Jean Rosmorduc (avant-propos) (préf. Jean-Claude Pecker), La
science au péril de sa vie : les aventuriers de la mesure du monde, Paris, Vuibert,
2001, 204 p. (ISBN 978-2-909680-41-5 et 978-2-711-75347-5).
[JCGM 200:2012] (en + fr) Comité commun pour les guides en métrologie (JCGM),
Vocabulaire international de métrologie (VIM) : concepts fondamentaux et généraux
et termes associés (JCGM 200:2012), Sèvres, Bureau international des poids et
mesures, 2012, 3e éd., XV-[1]-91 (OCLC 812030900, lire en ligne [archive] Accès
libre [PDF]).
Filmographie
[vidéo] Axel Engstfeld, Un mètre pour mesurer le monde, film documentaire, Arte,
Allemagne, 2010, 55 min (Documentaire voir en ligne [archive], sur Dailymotion).
Articles connexes
Bureau international des poids et mesures
Étymologie des noms d'unités de mesure
Norme et standard techniques
Organisation internationale de normalisation
Préfixe binaire
Registre international Mémoire du monde
Proposition de nouvelles définitions du Système international d'unités
Séparateur décimal et séparateur de milliers
Système d'unités naturelles (SUN)
Système d'unités atomiques (ua)
Système d'unités géométriques
Unités de base du Système international
Unités de mesure anglo-saxonnes
Liens externes
Ressource relative à la santé : Medical Subject Headings
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Britannica
[archive]Enciclopedia De Agostini [archive]Store norske leksikon [archive]Treccani
[archive]
Notices d'autorité : BnF (données)LCCNGNDJaponEspagneIsraëlTchéquie
Système d’unités : une réforme sur mesures [archive], La Méthode Scientifique,
France Culture, 13 novembre 2018.
« Le système SI d'unités de mesure : 7 unités de base » [archive], sur
entreprises.gouv.fr.
Gérard Borvon et Christine Blondel, Le coulomb, l'ampère, le volt, le watt, l'ohm…
Quand sont nées les unités électriques ? [archive], sur le site Ampère/CNRS.
Jean Dhombres, Résistances et adaptation du monde paysan au système métrique issu
de la Révolution [archive], Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1993, sur
Persée.
Denis Février, Histoire du mètre [archive], DGE.
[afficher]
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Normes ISO
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Système international d'unités
[afficher]
v · m
Principaux systèmes d'unités
[afficher]
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Grandeurs physiques fondamentales et unités de mesure usuelles associées
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