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Histoire et évolutions
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Avant la Révolution française : premières ébauches d'un système d'unités universel
Révolution française et naissance du système métrique
Évolutions du système métrique au XIXe siècle
Depuis la fondation de la Convention du Mètre
Redéfinition de 2018-2019
Utilisation dans le monde
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Système international d'unités
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Page d’aide sur l’homonymie
Pour les articles homonymes, voir SI, SIU et Système international.
Unités de base
Article détaillé : Unités de base du Système international.
Le Système international comporte sept unités de base, destinées à mesurer des
grandeurs physiques indépendantes5 et possédant chacune un symbole :
Grandeur Symbole
de la
grandeur Symbole
de la
dimension Unité SI Symbole
associé
à l'unité
Masse m M kilogramme kg
Temps t T seconde s
Longueur l, x, r… L mètre m
Température T Θ kelvin K
Intensité électrique I, i I ampère A
Quantité de matière n N mole mol
Intensité lumineuse Iv J candela cd
Unités dérivées
Article détaillé : Unité dérivée du Système international.
Les unités dérivées dans le SI sont formées par les puissances, les produits ou les
quotients des unités de base et sont potentiellement illimitées en nombre1,6. Les
unités dérivées sont associées à des grandeurs dérivées ; par exemple, la vitesse
est une grandeur dérivée des grandeurs de base du temps et de la longueur, et
l'unité SI dérivée est donc le mètre par seconde (symbole m/s). Les dimensions des
unités dérivées peuvent être exprimées en fonction des dimensions des unités de
base.
Des combinaisons d'unités de base et d'unités dérivées peuvent être utilisées pour
exprimer d'autres unités dérivées. Par exemple, l'unité SI de force est le newton
(N), l'unité SI de pression est le pascal (Pa), qui correspond à un newton par
mètre carré (N/m2)7.
Les unités ne peuvent être désignées que par leur nom (pouvant varier d'une langue
à une autre) ou par leur symbole (international, indépendant de la langue). Il ne
faut pas mélanger les symboles et les noms des unités. On écrit, correctement, «
newton par kilogramme » ou « N/kg » mais jamais « newton par kg », « newton/kg », «
newton/kilogramme », ni « km/heure ». Sont prohibées les abréviations telles que «
sec » pour la seconde (s), « mn » pour la minute (min) ou « cc » pour le centimètre
cube (cm3).
Les symboles des unités (mais pas leurs noms) commencent par une majuscule16 si le
nom de l'unité provient d'un nom propre, et une minuscule dans le cas
contraire16,17. Ainsi, on peut comparer les symboles du pascal (Pa) et de la
seconde (s). La seule exception à cette règle est le symbole du litre, qui peut
s'écrire au choix « l » ou « L », pour éviter les confusions avec le chiffre 1 ou
la lettre i majuscule (I) selon les polices de caractères utilisées18. Les symboles
des unités sont toujours écrits en caractères romains16 quelle que soit la police
du texte où ils figurent : ils ne sont pas mis en italique ; ils sont
grammaticalement invariables et ne sont pas suivis d'un point (sauf nécessité
typographique, par exemple en fin de phrase)16.
Toutes les unités, toujours à droite de la valeur, sont par convention séparées de
la valeur par une espace insécable, exceptions faites des symboles des unités
sexagésimales d'angle, par exemple : 40° 16′ 25″ (symboles prime ′ pour les minutes
et double prime ″ pour les secondes) et des degrés d'alcool, par exemple : alcool à
90°19). Ainsi, on écrit « 30 cm » mais pas « 30cm » ; de même, on écrit « 30,2 °C »
mais pas « 30,2°C » ni « 30,2 ° C », le symbole °C étant composé du « ° » et du « C
» qui sont, eux deux, indissociables.
Le nom des unités écrit en entier est quant à lui un nom commun : même si l'unité
dérive d'un nom propre, la première lettre du nom d'une unité est donc toujours une
minuscule (contrairement à son symbole) ; en toutes lettres, le nom d'une unité
prend la marque du pluriel. On écrit ainsi « trois ampères », « deux teslas ».
Note : contrairement au cas du kelvin, le nom du degré Celsius (°C) est composé,
c'est alors la première lettre du mot « degré » qui prend la minuscule et la marque
du pluriel. On écrit ainsi « deux degrés Celsius ».
Pour former les noms des unités multiples et sous-multiples, des préfixes du
Système international sont simplement accolés (sans espace ni tiret) à gauche de
l'unité, toujours sans mélanger les symboles (entités mathématiques) et les noms
des unités et préfixes : kilomètre (ou km), milliseconde (ou ms). On ne peut pas
accoler plusieurs préfixes à une unité (nanomètre mais pas millimicromètre). Ainsi,
même si le décanewton (daN) est une unité correcte (qui traduit approximativement
l'ancien kilogramme-force), le kilodécanewton (kdaN, qui traduirait la tonne-force)
ne l'est pas. De même, un hectopascal (hPa) est un multiple correct de l'unité
dérivée, le pascal, mais le kilohectopascal (khPa, qui correspond sensiblement à
une pression d'une atmosphère) ne l'est pas.
Note : dans le cas du kilogramme, unité de base qui pour des raisons historiques
comporte dans son nom le préfixe « kilo », les multiples et sous-multiples restent
formés sur le gramme.
Histoire et évolutions
Avant la Révolution française : premières ébauches d'un système d'unités universel
Vers 1670 Gabriel Mouton, religieux lyonnais, propose une unité de longueur en se
basant sur la mesure d'un arc de méridien terrestre. Il définit aussi la série de
multiples et sous-multiples d'unité basée sur le système décimal22.
« Le besoin de l'uniformité des poids et mesures a été senti dans tous les
siècles ; plusieurs fois les états généraux l'ont signalé […] La loi en cette
matière était si simple, qu'elle pouvait être rédigée dans vingt-quatre heures […]
Il fallait rendre commune dans toutes les provinces l'unité des poids et mesures de
la ville de Paris […] Les géomètres, les algébristes, furent consultés dans une
question qui n'était que du ressort de l'administration. Ils pensèrent que l'unité
des poids et mesures devait être déduite d'un ordre naturel, afin qu'elle fût
adoptée par toutes les nations […] Dès ce moment on décréta une nouvelle unité de
poids et mesures qui ne cadra ni avec les règlements de l'administration publique,
ni avec les tables de dimensions de tous les arts […] Il n'y avait pas d'avantage à
ce que ce système s'étendît à tout l'univers ; cela était d'ailleurs impossible :
l'esprit national des Anglais et des Allemands s'y fût opposé […] Cependant on
sacrifiait à des abstractions et à de vaines espérances le bien des générations
présentes […] Les savants conçurent une autre idée tout à fait étrangère au
bienfait de l'unité de poids et de mesures ; ils y adaptèrent la numération
décimale […] ils supprimèrent tous les nombres complexes. Rien n'est plus contraire
à l'organisation de l'esprit, de la mémoire et de l'imagination […] Enfin, ils se
servirent de racines grecques, ce qui augmenta les difficultés ; ces dénominations,
qui pouvaient être utiles pour les savants, n'étaient pas bonnes pour le peuple […]
C'est tourmenter le peuple pour des vétilles33 !!! »
Après la Restauration française en 1814, Louis XVIII confirme dans un premier temps
vouloir poursuivre l'établissement du système métrique, mais sous la pression des
plaintes, un arrêté ministériel du 21 février 1816 ordonne la suppression des
fractions décimales des poids et mesures, et l'emploi exclusif des mesures «
usuelles » pour la vente au détail des denrées et marchandises.
En 1901, le physicien Giovanni Giorgi montre qu'il est possible de combiner les
unités électriques à celles du système MKS en ajoutant, à ce dernier, une unité
électrique. La discussion de cette proposition par des organisations
internationales parmi lesquelles l'Union internationale de physique pure et
appliquée (IUPPA) et la Commission électrotechnique internationale aboutit en 1946
à l'adoption par le CIPM du « système MKSA », fondé sur le mètre, le kilogramme, la
seconde et l'ampère31. En 1954, après une enquête du BIPM ayant commencé en 1948,
la CGPM entérine l'adoption des unités de base supplémentaires que sont le kelvin
et la candela40.
Il reste alors peu d'étapes avant l'achèvement du système métrique actuel. Tout
d'abord, lui donner son nom (« Système international d'unités », avec comme
abréviation internationale « SI ») ; ce qui est fait en 196041. Ensuite, lui
adjoindre comme dernière unité la mole, ce qui est fait en 197142.
Redéfinition de 2018-2019
Article détaillé : Redéfinition du Système international d'unités de 2018-2019.
Les unités de base du Système international sont redéfinies lors de la conférence
générale des poids et mesures du 13 au 16 novembre 2018 (à Versailles), à partir de
sept constantes physiques43 dont la valeur exacte est alors « définitivement fixée
»44. Cette réforme entre en vigueur le 20 mai 201945.
En 2008, seuls trois pays dans le monde n'ont pas officiellement adopté le Système
international : les États-Unis, le Liberia et la Birmanie47.
Aux États-Unis, il est possible de trouver dans la même documentation des données
métriques et impériales. Cette utilisation conjointe de deux types d'unités de
mesure est à l'origine de la perte de la sonde spatiale Mars Climate Orbiter en
septembre 1999.
La plupart des unités de mesures non métriques sont maintenant définies à partir
des unités du Système international. Par exemple, le National Institute of
Standards and Technology édite une table des définitions des unités de mesure
anglo-saxonnes à partir des unités métriques54.
Par domaine
Dans la navigation maritime, on compte les distances en milles marins, ou «
nautiques »c. Les marins francophones utilisent le nautique à la place du mille
marin pour éviter la confusion entre l'adjectif numéral et l'unité de distance. Un
nautique est la même chose qu'un mille marin et vaut donc 1 852 mètres. Quant à la
vitesse, elle est exprimée en nœuds, un nœud valant un mille marin (ou nautique)
par heure.
Notes et références
Notes
Caractère Unicode U+22C5 (opérateur point), saisi avec les combinaisons suivantes :
- Windows (uniquement sous Word) : 22C5 Alt+C,
- Windows (sous LibreOffice) : 22C5 Alt+X,
- Mac OS : ⌥ Alt+22C5,
- GNU/Linux : AltGr+⇧ Maj+. ou Ctrl+⇧ Maj+U 22C5.
On utilise parfois à la place le caractère U+00B7 (point médian) :
- Windows (valable partout) : Alt+0183,
- Mac OS : ⌥ Alt+⇧ Maj+F ou ⌥ Alt+00B7.
Vente de bière, de cidre et de lait dans des contenants réutilisables.
Le terme « mille nautique » est impropre. Les anglais utilisent le terme « nautical
mile » pour le distinguer du « statute mile ».
Références
(en) Bureau international des poids et mesures, The International System of Units
(SI) (ISBN 978-92-822-2213-3 et 92-822-2213-6, lire en ligne [archive] [PDF]), p.
103-106.
Conférence Générale des Poids et Mesures [archive], Bureau international des poids
et mesures.
Liste des normes issues du comité technique responsable des grandeurs et unités
[archive].
« Unités SI et recommandations pour l’emploi de leurs multiples et de certaines
autres unités [archive] », sur Organisation internationale de normalisation, 1992.
Bureau international des poids et mesures 2006, p. 21.
(en) David B. Newell et Eite Tiesinga, The International System of Units (SI),
Gaithersburg, 2019 (lire en ligne [archive] [PDF]), p. 14-16.
(en) « Units and Symbols for Electrical and Electronic Engineers - The IET », sur
web.archive.org, 28 juin 2013 (consulté le 2 septembre 2020).
BIPM 2019, p. 31.
Il s'agit ici des préfixes en français. Dans les autres langues ils ne diffèrent
généralement que par les diacritiques (par exemple, « e »au lieu de « é » en
anglais).
L'échelle longue utilisée ici est la référence en Europe (sauf en Grande-Bretagne)
et dans les pays francophones. L'échelle courte est utilisée avant tout par les
États-Unis d'Amérique, le Brésil, la Grande-Bretagne et les autres pays de langue
anglaise (sauf le Canada).
L'anglais trillion est parfois transcrit en « trillion » au lieu d'être traduit en
« billion », et de même billion en « billion » au lieu de « milliard ». Quant au
symbole « ppb » (part per billion), il signifie bien en français « partie par
milliard ».
La reconnaissance en 1948 du micron par la CGPM a été abrogée en 1967. Les
anglophones utilisent souvent le u minuscule au lieu du µ, par exemple dans les
schémas électroniques (où l'on trouve uF et uH au lieu de µF et µH pour microfarad
et microhenry), le clavier QWERTY ne comportant pas toujours ce caractère.
Bureau international des poids et mesures 2006.
« Grandeurs et unités » [archive], Iso.org.
« Principes de l'écriture des nombres, des grandeurs, des unités et des symboles »
[archive], Boutique.afnor.org.
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Voir également le décret 75-1200 du 4 décembre 1975 (paru au Journal officiel du 23
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base, formation des multiples et sous-multiples, écriture des nombres, noms des
unités, symboles.
« Résolution 6 de la 16e CGPM (1979) [archive] », sur BIPM, 8-12/10/1979 (consulté
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Ken Adler, Mesurer le monde : l'incroyable histoire de l'invention du mètre,
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L’introduction du système métrique dans les Pays-Bas méridionaux in Janus, J.
Mertens. Revue internationale de l'histoire des sciences et de la médecine, t. 60,
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(en) The Units of Measurement Regulations 1995 [archive], Legislation.gov.uk.
(en) Guide for the Use of the International System of Units (SI) / NIST Special
Publication 811, National Institute of Standards and Technology / Barry N. Taylor,
1995.
Voir aussi
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