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I- Présentation générale :
Ces objectifs conduisent à revoir les charges et les produits de la comptabilité financière dans une
optique économique et non plus juridique
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1) Le cout complet traditionnel :
Le cout complet traditionnel prend en compte l’ensemble des charges de la comptabilité générale. A
l’heure actuelle il n’est donc plus autorisé.
C’est pourquoi les charges de la comptabilité financière subissent des retraitements avant d’être
intégrés dans des coûts. Ces retraitements ont pour objet soit :
Les charges sans rapports directs avec l’activité de l’entreprise. Exemple : prime d’assurance
sur la tête d’un dirigeant : n’a rien à voir avec le cout d’un produit.
Les charges qui ne relèvent pas de l’exploitation courante : toutes les charges
exceptionnelles.
Les charges qui n’ont pas le caractère de charges : les charges d’IS (Impôt sur les sociétés) ou
la participation au résultat (qui est payé avec 1an de décalage).
Exemples de charges supplétives : l’entreprise paye des dividendes aux actionnaires (compte 455).
Le cout des capitaux propres : la rémunération des capitaux nécessaire à l’exploitation doit
être prise en compte dans le calcul du cout de revient. Or le cout de ces capitaux propres
(dividendes) sont enregistrés dans un compte de classe 4 (455) et ne figure donc pas parmi
les charges, il faut donc les rajouter.
La rémunération du travail de l’exploitant pour les entreprises individuelles.
Ce retraitement des charges est une étape indispensable pour obtenir des coûts qui soient
l’expression économique des conditions d’exploitation de l’entreprise. Quant à l’ensemble des
charges incorporables, est délimité, on peut alors commencer le traitement des différents coûts.
c- Résumé :
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B- Charges directes et indirectes :
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3) Caractère des centres principaux :
Etant donné que le coût de ces centres est imputé proportionnellement à des unités d’œuvres, il doit
avoir une corrélation entre les charges indirectes du centre et l’unité d’œuvre utilisée. On dit que le
centre doit être homogène.
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Tableau de Répartition des charges indirectes
Totaux répartition primaire : 237 000 8345 160 725 18845 34 350 14 735
86 473
Totaux répartition
237000 0 0 =charges 68 998,5 81 528,5
secondaire :
indirectes
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Tableau de Répartition des charges indirectes
Totaux répartition
237000 8345 160725 18845 34350 14735
primaire :
Totaux répartition
secondaire :
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Tableau de Répartition des charges indirectes
Totaux répartition
237000 8345 160725 18845 34350 14735
primaire :
Totaux répartition
0 0 72945 79882 84623
secondaire :
Cout de
Kg Heure de
Nature unités d’œuvres production des
acheté travail
produits vendus
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Tableau de centre d’analyse entreprise SCM
Usinage et Administration
approvisionnement Distribution
finition générale
Total après
répartition 24 208,8 232 260 29 625 77 208,90
secondaire
Coût d’1h
Coût d’app d’un Kg Coût distribution
d’utilisation de la
de matière X ou Y d’un produit
machine
Attention, lorsque les unités d’œuvres sont des mesures monétaires on les appelle des assiettes de
frais.
Matière X Matière Y
Charges directes :
2 680Kg 54€ 144 720 400 297€ 118 800
- Prix achat
Charges indirectes :
2 680Kg 7,86€ 21 065 400 7,86€ 3 144
- Approvisionnement
2 680 = 400 =
montant 61,86€ = Montant 304,86=
Kg 1kg de Kg 1Kg de
Total : d’achat matière 1é65 785 d’achat matière 121 944
des X des Y
matières achetée matières achetée
X Y
a- L’inventaire permanent :
C’est une organisation qui permet, par la tenue de compte de stocks, le suivi et la valorisation des
mouvements des éléments stockés.
Les entrées et sorties de stocks sont comptabilisées au jour le jour, on parle d’inventaire permanent.
Celui-ci permet d’obtenir un niveau théorique de stock, c'est-à-dire ce qu’il devrait être en fonction
des facteurs d’achats et des bons de sorties vers la production.
b- L’inventaire physique :
L’inventaire physique permet d’obtenir le niveau réel de stock.
c- JAT :
Ici l’évaluation des stocks n’est pas nécessaire car théoriquement l’entreprise est livrée en juste à
temps et donc il ne devrait pas y avoir de stock.
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Cas « société mécanique de précision » : stock de matières : Méthode CUMP :
Matière X Matière Y
Entrée
2 680Kg 61,86€ 165 784,8€ 400Kg 304,86€ 123 944€
(achats)
Il comprend :
- Des charges directes : il s’agit du cout des matières utilisées par le processus de production
valorisé à la sortie du stock et de la main d’œuvre directe éventuelle.
- Des charges indirectes : il s’agit des centres d’analyses correspondant à l’étape production.
Charges directes :
- Matières 2 700 61,77 166 779 390 304,6 118 794
consommées :
Charges indirectes :
- Usinage : 540 316 170 640 195 316 61 620
- Fourniture : 166 779 0,05 8 338,95 118 794 0,05 5 940,85
C- Le coût de revient :
On détermine un coût de revient pour chaque produit vendu par l’entreprise. Il comprend :
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- Le cout de production des produits VENDUS
- Les couts hors production donc tous les centres d’analyse qui correspondent à l’étape hors
production.
Cas « société mécanique de précision » : coût de revient (l’ensemble des frais que l’entreprise a
sorti):
Cout de production : 1 200 288,13 345 757,95 1 300 143,37 186 377,85
Résultat
Q PU Montant Q PU Montant
analytique
Cout de
1 200 341,76 410 112,85 1 300 176 228 807,64
revient :
Chiffre
1 200 325 390 000 1 300 217 282 100
d’affaire :
Résultat
1200 -16,76 -20 112,85 1 300 41 53 292,36
analytique :
On détermine un résultat par produit, puis un résultat pour l’ensemble de l’entreprise. Ce dernier
résultat est très souvent différent de celui de la comptabilité financière.
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En effet, la comptabilité de gestion travaille sur des bases de charges et de produit différentes de
celle de la comptabilité financière (charges non incorporables, éléments supplétifs...).
Il faudra donc déduire du résultat analytique les charges supplétives et rajouter les charges qui ont
été diminuées dans le résultat analytique.
Il s’agit de partir du résultat de la comptabilité analytique pour arriver au résultat de la comptabilité
financière et non pas l’inverse.
Intérêts : Limites :
Elle permet de calculer un coût de revient par produit et Cette méthode est longue, lourde et coûteuse à mettre en
de connaître ainsi la contribution de chaque activité à la œuvre, notamment quand les centres d’analyses sont
rentabilité de l’entreprise. Elle est complémentaire de la nombreux et la gamme des produits très étendue.
comptabilité financière qui elle, fournit un résultat
global.
Elle permet d’aider à définir un prix de vente par produit Le coût complet ne permet que de constater à postériori
(en comparant les prix du marché…) et non d’anticiper. Il est connu de façon tardive en raison
du temps nécessairement à la collecte et à la production
d’information.
La principale critique de cette méthode réside dans le
traitement de charges indirectes. En effet, les UO sont
souvent trop volumique (Kg acheté, heure travaillée…) et
comporte une grande part d’arbitrage. De plus, le
découpage de l’entreprise en centre cloisonne les
différents services et ignore les interrelations (vision
processus). Cela entraine des choix erronés.
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