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La notion de coût complet : Le coût complet d’un objet est l’ensemble des charges qui peuvent lui être rattachées.
L’intérêt de calculer des coûts complets est de savoir si l’on ne vend pas à perte, et donc de se positionner par rapport
au prix de vente.
La décomposition d’un coût complet permet d’améliorer sa compétitivité mais aussi d’élaborer des devis.
Document 2 : « Les relations d’inclusion entre les coûts (hiérarchie des coûts) »
Document 3 : « La formation des coûts dans une entreprise industrielle »
Les charges incluses pour un montant identique : ce sont tous les éléments ayant un caractère normal en
rapport avec l’activité de l’entreprise
Les charges incluses pour un montant différent : cela concerne les charges ayant une périodicité
différente (Ex : dans la comptabilité financière le loyer est trimestriel alors que dans la comptabilité de gestion
on calcule les coûts mensuels)
Les charges supplétives : ce sont des charges « fictives » qui sont incorporées aux coûts alors qu’elles ne
figurent pas en comptabilité financière, mais qui correspondent à une consommation de ressources.
Rémunération de l’exploitant individuel et de son conjoint (EI). Or utilisation d’un facteur de production
(travail).
Rémunération des capitaux propres. Rémunération d’un facteur de production qui cette fois ci est le
capital.
Les charges exclues des coûts (non incorporables) : les charges comptables considérées comme
anormales, soit parce qu’elles n’ont pas trait à l’objet normal de l’entreprise, soit parce qu’elles ne sont pas
représentatives d’un coût, doivent être exclues.
C’est toujours le cas des charges et des produits exceptionnels (67 et 77)
Question 1.
CHARGES MONTANT
Achats de matières premières 50 000
Charges d'exploitation
Electricité 700
Assurances 3 000
Salaires et charges sociales 69 000
Autres charges 900
Amortissements 1 500
Charges financières 3 240
Charges supplétives 3 000
Les charges financières sont à incorporer net de produit donc (39380 – 500)/12
Question 2.
Le PCG de 1982 définit le centre d’analyse comme une division de l’unité comptable dans laquelle sont groupés,
préalablement à leur imputation aux coûts des produits, les éléments de charge qui ne peuvent leur être directement
affectés.
Les centres principaux sont des centres dont les charges vont être en quasi-totalité imputées aux coûts.
Les centres auxiliaires sont des centres qui cèdent leurs prestations à d’autres centres auxiliaires ou à
d’autres centres principaux.
Coût de l’UO = Coût total du centre (total des charges indirectes affectées au centre) / nombre d’UO
Taux de frais = Coût total du centre / valeur de l’assiette de frais
Exemple
Les achats du mois de mars de l’entreprise LACHAUX ont été les suivants :
10 000 Kg de matière A à 2 € le Kg
15 000 Kg de matière B à 5 € le Kg
Les charges indirectes du centre « Approvisionnement » pour la même période se sont élevés à 5 000 €.
Hypothèse 1 : l’activité du centre est mesurée par le nombre de Kg de matières achetées.
Coût de l’unité d’œuvre = 5 000 / 25 000 = 0,2 €
Cela donne 0,2 € de charges indirectes pour chaque kilo de matière achetée.
Hypothèse 2 : l’activité du centre « Approvisionnement » est mesurée par le montant des achats de matières.
Taux de frais = 5 000 / (10 000x2 + 15 000x5) = 0,0526 soit 0,05 €
Question 3.
Centres d’analyse
Services Fabricatio
Eléments Total Entretien Achats Emballage
généraux n
Répartition primaire
Répartition secondaire
Coût d’achat des matières et marchandises achetées = Prix d’achat + charges directes d’achat + charges
indirectes d’approvisionnement
Les charges directes d’achat sont aussi appelées frais accessoires d’achat qui sont des éléments que l’on peu
rattaché au coût des produits (Ex : transport)
Question 4.
Les stocks
« Un stock est un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en cours de production pour
une telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de production ou de prestation de services, sous
forme de matières premières ou de fournitures » (PCG, art. 211-1)
3 éléments :
Actif détenu pour être vendu (Stock de produits finis, stock de marchandises)
Actif en cours de production (Stock d’en cours)
Actif destiné à être consommé (Stock de matières premières)
Nécessité de mettre en place un inventaire comptable permanent, pour connaitre de façon constante et
théorique les existants chiffrés en quantité et en valeur.
Comptage systématique des entrées et des sorties
Stock final = (Stock initial + entrées) – sorties
La méthode du « premier entré, premier sorti » ou méthode de l’épuisement des lots (PEPS ou FIFO)
La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) avec deux variantes :
CUMP de fin de période
CUMP des entrées de la période = (SI + E en valeur) / (SI + E en quantités)
Autres méthodes admises en comptabilité de gestion : DEPS (LIFO), méthode du coût de remplacement (sortie au
pris de la dernière facture : « Next in, first out » NIFO)
Question 5 .
CUMP = 54,2
CUMP = 2,12756757
CUMP = 0,1075
On détermine un coût de production pour chaque produit (bien ou service) crée dans l’entreprise.
Coût
Quantité unitaire Montant
Charges directes
Coût d'achat bobines 800 54,2 43360
Coût d'achat anneaux 160000 0,1075 17200
Charges indirectes
Centre fabrication 4000 18,3 73200
Coût de production 40 000 3,344 133760
STOCK DE SUPPORTS
Produits en-cours
La fin d’une période comptable ne coïncide par nécessairement avec l’achèvement de tous les produits. Les
opérations de fabrication se poursuivent sur les lieux de production pour certains produits.
Au coût réel : tenue d’une fiche d’avancement de la production pour chaque produit en cours de fabrication
sur la chaine de fabrication.
Evaluation globale (ou par équivalence) : définition d’une équivalence entre en-cours et produit fini.
Au cours d’une période, 6 200 pièces ont été fabriquées ; 200 sont terminées approximativement au quart.
Coût de la période = 1 210 000 €.
1 PF = 1 EC
6 200 pièces 200 terminées au ¼ = 50 PF + 6 000 PF = 6 050 PF.
Evaluation analytique : l’équivalence n’est plus globale mais appliquée à chaque élément du coût.
Valeur des EC = charges à incorporer X état d’avancement.
L’entreprise BUROLAND MICRO est une PME qui assemble des micro-ordinateurs destinés à une application bureautique. Elle
pratique aussi la revente de petits matériels informatiques. Le gérant de l’entreprise s’occupe surtout de l’activité commerciale de
l’entreprise et il dispose d’un salarié payé 11,20 € de l’heure qui s’occupe normalement de l’assemblage des machines et du
service après-vente.
Encours :
Micro-ordinateurs : 10 ordinateurs ont été mis en fabrication pendant la période, 8 sont terminés et 2 sont en cours en fin de
période. Pour les encours de fin de période, on considère qu’ils intègrent 90 % des consommations, 50 % des heures de main
d’œuvre, 70 % des charges indirectes (on sait que pour l’assemblage d’un ordinateur, il faut 762 € de matériel, 9 heures de
travail).
Il y avait un encours initial (début de période) évalué à 750 €.
Coût de revient on détermine un coût de revient pour chaque sorte de produit vendu par l’entreprise.
Coût de revient =
Coût de Y des produits vendus
(= sorties de stocks de PF)
+ Coûts hors Y
Les coûts hors Y concernent :
Résultats on détermine un résultat analytique pour chaque type de B&S vendus par l’entreprise.
Résultat analytique du produit X = CA – coût de revient
En décembre, le stock initial était de 8 000 supports à 3,68 € pièce. Le service emballage a préparé 900 cartons de 50 supports qui
ont été vendus 210 € le carton.
Présentez sous forme de tableaux les étapes de calcul conduisant au coût de revient et au résultat analytique.
Qté CU Montant
Coût de distribution
- Charges directes : 900 2,127568 1914,8112
cartons
- Charges indirectes 900 4,6 4140
TOTAL 6054,8112
Coût de revient
- Coût de Y produits 45 000 3,4 153 000
vendus
- Coût de 6 054,81
distribution
TOTAL 159 054,81
CA 900 210 189 000
Coût de revient 900
Résultat analytique 29 945,19
C’EST DONC UNE METHODE QUI N’EST PAS ADAPTEE A TOUS LES CONTEXTES DE PRODUCTION