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Pour un système discret constitué de n masses mi situées aux points Mi on aura, par rapport
à un point O origine :
−−→
−→ −→ X −−→
P
i mi OMi
OG = P ⇒ mOG = mi OMi , (5.2)
i mi i
tence d’un acteur (celui qui exerce la force) et un receveur (celui qui subit la force). Une
force est mesurée au moyen d’un dynamomètre et s’exprime en Newton (symbole N ) dans le
système international d’unités (1N = 1kg.m.s−2 ).
→
− mM → − mM −→
F M →m = −g 2
u = −g SC, (5.4)
SC SC 3
Figure 5.2 – Forces de gravitation d’un objet de masse M sur un objet de masse m.
→
− 1 qQ −→
F Q→q = SC. (5.5)
4πε0 SC 3
Il est possible de faire apparaître, comme dans le cas de la pesanteur, un champ créé par une
charge ponctuelle Q en tout point M de l’espace. Ce champ, appelé champ électrique, s’écrit :
→
− 1 Q −−→
E (M ) = SM . (5.6)
4πε0 SM 3
Toute charge q placée dans ce champ subira une action de la part de la charge Q qui peut
s’écrire :
→
− →
−
F Q→q = q E . (5.7)
→
−
Force de Lorentz : La force que subit une charge électrique placée dans des champs E et
→
−
B est appelée Force de Lorentz et s’écrit :
→
− →
− →− →−
F =q E +V ∧B , (5.8)
→
− →
− →
−
avec V le vecteur vitesse de la charge dans le référentiel où E et B sont mesurés.
• Forces de contact
Forces de frottement : Les forces de frottement sont des forces qui apparaissent soit lors
du mouvement d’un objet soit si cet objet est soumis à une force qui tend à vouloir le déplacer.
Dans tous les cas, la force de frottement s’oppose au déplacement que l’on cherche à engendrer.
Il importe de distinguer deux types de frottement : le frottement visqueux (contact solide-fluide)
et le frottement solide (contact solide-solide).
Frottement visqueux : Lorsqu’un solide se déplace dans un fluide (gaz comme l’air ou liquide
comme l’eau), il subit, de la part du fluide, des forces de frottement. La résultante de ces actions
→
−
est un vecteur force proportionnel au vecteur vitesse V de déplacement de l’objet.
Lorsque la vitesse de déplacement de S est faible, la force de frottement visqueuse est donnée
par :
→
− →
−
f = −k V , (5.9)
→
−
tangentielle au support, correspondant à la force de frottement f :
→
− →
− →
−
R = RN + f . (5.10)
→
−
On note P le poids de l’objet S. Toutes les forces ont pour point d’application le centre de
masse de S, noté G.
Figure 5.4 – Solide en équilibre sur un support sous l’action d’une force extérieure et d’une force de
frottement.
→
−
L’expérience montre que l’intensité de la force de frottement f , est proportionnelle à celle de
→
−
la réaction normale du support R N . Ce facteur de proportionnalité, noté µ, correspond au
coefficient de frottement tel que :
→
−
f
µ= → − . (5.11)
RN
Force de liaison : Pour décrire le mouvement d’un point matériel libre de toute contrainte
dans l’espace à trois dimensions, il faut 6 paramètres (position et vitesse), on dit alors que le
point matériel a 6 degrés de liberté (ddl) (3 translations + 3 rotations). Un point matériel est
soumis à des liaisons si sa position (et/ou) sa vitesse sont astreintes à satisfaire une contrainte
physique. Les liaisons diminuent alors le nombre de degrés de liberté du point matériel.
Prenons l’exemple d’un point matériel M de masse m au bout d’un fil infiniment mince (épais-
seur négligeable) inextensible (Pendule).
est tendu, elle est appelée tension du fil. L’expression de la tension du fil peut être déterminée
à partir de la deuxième loi de Newton.
• Forces d’inertie (ou intérieure)
C’est la résistance que manifestent les corps au mouvement. Cette résistance est due à leur
masse. Se sont,
+ La force d’inertie d’entraînement :
Les forces F~e et F~c n’apparaissent que dans les repères galiléen.
+ Force centrifuge : Chaque fois qu’un objet décrit un mouvement circulaire et qu’il reste
sur sa trajectoire, il sera soumis à la fois à :
→
−
• la force centripète ou radiale F r est parallèle à →
−
γ,
→
− →
−
• la force centrifuge F c est opposée à γ , avec :
Fc = Fr = mω 2 r. (5.14)
Sous l’effet du poids effectif Pef f (qui est inférieure à mg), une particule peut se sédimenter au
fond d’un tube à condition que sa masse volumique soit supérieure à celle du liquide où elle se
trouve. Si on incline le tube à la position horizontale, et qu’on le fasse tourner, les particules
présentes dans le liquide vont subir la force centrifuge et se dirigeront au fond du tube : c’est
la sédimentation sous l’effet de Fc . Cette force peut être 106 fois plus grande que Pef f . Elle
dépend principalement de la vitesse de rotation. C’est le principe physique de la centrifugeuse.
Les centrifugeuses sont utilisées dans plusieurs domaines :
• l’isolement des globules rouges du sérum,
• la séparation des précipités ou de bactéries,
Remarque :
Si l’on étudie le mouvement du point M par rapport au repère R0 , avec R0 en translation
uniforme par rapport au repère de Copernic, la loi fondamentale de la dynamique sera aussi
valable dans R0 . En effet,
~γ (M/Rc ) = ~γ (M/R0 ) , (5.16)
car
~γe (M ) = ~γc (M ) = ~0. (5.17)
Tout repère en translation rectiligne uniforme par rapport au repère de Copernic portera le nom
de repère galiléen.
Référentiel géocentrique
Le référentiel géocentrique a pour centre le centre de la terre et ses axes ont des directions
fixes qui sont celles du référentiel de Copernic.
On considère que le référentiel géocentrique est un référentiel Galiléen pour des expériences
dont la durée est très petite par rapport à la période de révolution de la terre autour du soleil.
En effet, la terre tourne autour du soleil et son mouvement comme on le verra ultérieurement
est elliptique avec une période de révolution de, à peu près, 365 jours. Son mouvement n’est
donc pas rectiligne uniforme par rapport au repère de Copernic. Cependant, on peut considérer
qu’il est en translation rectiligne uniforme pour une durée très petite comparée à la période de
révolution de la terre autour du soleil.
Référentiel terrestre
Un référentiel terrestre est un référentiel lié à la terre. Son origine est donc un point de la
planète et ses axes sont fixes par rapport à elle.
Le référentiel terrestre est en rotation par rapport au référentiel géocentrique avec une période de
24 heures. Donc il n’est pas réellement un référentiel galiléen. Cependant, pour des phénomènes
physiques dont la durée est très petite par rapport à 24 heure, on peut le considérer comme
étant Galiléen. Il est parfois aussi appelé référentiel du laboratoire.
Prof. Sanae ZRIOUEL 2020-2021 39
Chapitre 5. Dynamique du point matériel 5.4 Lois fondamentales de la dynamique
→
− −−→ →
−
V M/R = cste ⇔ →
−
γ = 0, (5.18)
→
− →
−
c’est un cas particulier de la relation fondamentale de la dynamique lorsque F = 0 .
5.4.2 Principe fondamental de la dynamique (PFD) : deuxième loi
de Newton
Cette loi est encore appelée "théorème de la résultante cinétique" ou "théorème de la quantité
de mouvement" ou "théorème du centre d’inertie".
→
−
Dans un référentiel Galiléen R, la somme vectorielle des forces extérieures F ext qui agissent sur
un point matériel M , est égale au produit du vecteur accélération → −
γ (M ) et de la masse m du
point matériel :
X→−
F ext = m→ −γ (M ) . (5.19)
Cette loi permet de relier la cinématique du point matériel aux causes du mouvement. Ainsi, les
systèmes dits pseudo-isolés (systèmes pour lesquels la somme des forces appliquées est nulles)
ont une accélération nulle.
5.4.3 Principe des actions réciproques : troisième loi de Newton
Lorsque deux particules M1 et M2 sont en interaction, quel que soit le référentiel d’étude
→
−
et quel que soit leur mouvement (ou l’absence de mouvement), l’action F 1→2 de la particule
→
−
M1 sur la particule M2 est exactement opposée à la réaction F 2→1 de la particule M2 sur la
particule M1 :
→
− →
−
F 1→2 = − F 2→1 . (5.20)
Il est important de noter que cette loi, aussi appelée principe de l’action et de la réaction, est
indépendante du référentiel d’étude.
5.5 Expression du PFD en utilisant la quantité de mou-
vement
5.5.1 Définition
Pour un point matériel M , de masse m en mouvement dans un référentiel R, la quantité de
mouvement de M par rapport à R est définie par :
d~p (M/R)
= m~γ (M/R) . (5.22)
dt R
La dérivée par rapport au temps de la quantité de mouvement n’est autre que la résultante des
forces extérieures appliquées à la particule M ( le repère R est supposé galiléen).
5.6 Principe fondamental de la dynamique dans un ré-
férentiel non Galiléen
L’énoncé du principe fondamental de la dynamique donné auparavant est valide dans un
référentiel Galiléen. Cependant nous avons vu, avec la loi de composition des accélérations,
que l’accélération n’est pas nécessairement la même dans tous les référentiels. En particulier,
l’accélération dans un référentiel Galiléen n’est pas la même que dans un référentiel non Galiléen.
où on a appelé les termes −m~γe (M ) et −m~γc (M ), les forces d’inertie. En particulier nous
avons :
• F~e = −m~γe (M ) : est la force d’inertie d’entrainement.
• F~c = −m~γc (M ) : est la force d’inertie de Coriolis.
Dans un référentiel non-Galiléen il faut, en plus des forces extérieures agissant sur le point
matériel, tenir compte des forces d’inertie. Cependant il est important de noter que les forces
d’inertie ne sont pas dues à une interaction particulière. Elles ne sont donc pas considérées
comme des forces réelles au même titre que les autres forces, même si leurs effets physiques
sont réels.
Remarques :
• Si R0 est un référentiel Galiléen, les forces d’inertie sont nulles, et le PFD s’y applique donc
sans modifications.
• Le PFD dans un référentiel non galiléen s’exprime aussi en utilisant la quantité de mouvement :
d~p (M/R0 )
F~ext + F~e + F~c ,
X
= (5.29)
dt R0
2
−−→0
d OO
F~e (M ) = −m et F~c (M ) = ~0. (5.31)
dt2
R
On a alors :
Les forces d’inerties sont obtenues en multipliant ces accélérations par le facteur (−m) :
−−→
Si on plus, le mouvement de rotation de R0 par rapport à R est uniforme : ω
~ = cste, les forces
d’inertie s’écrivent alors sous la forme :
h −−→i
F~e = −m~ω ∧ ω~ ∧ OM et F~c = −2m~ω ∧ V~r . (5.35)
et le second donne :
−−→ dV~ (M/R) −−→
OM ∧ m = OM ∧ m~γ (M/R) . (5.41)
dt
Ce qui donne finalement l’expression du moment dynamique :
Le moment de la force F~ par rapport à un axe fixe ∆, passant par O et de vecteur unitaire ~u∆ ,
dans le référentiel R est défini par :
~ ∆ F~ = Π
Π ~ 0 F~ .~u∆ . (5.44)
dM∆ (M/R) X
= Π∆ F~ext . (5.47)
dt