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Thème – Identifier, protéger et valoriser le patrimoine : enjeux géopolitiques Introduction

Exercice 1 : Comprendre une notion : le patrimoine.

Consigne : Faire une fiche de synthèse.

Méthode : Lisez l’article dans son intégralité une 1ere fois. 2eme lecture crayon en main pour souligner les passages,
expressions, mots les plus importants (attention il ne faut pas tout souligner !). Utilisez des couleurs pour identifier les
éléments, les arguments à regrouper. Enfin, faites une fiche de synthèse en utilisant des tirets.

L’appétit des Français pour leur patrimoine est apparemment sans limites. Églises, mairies, châteaux,
usines, ponts et jusqu’au lavoir de village... Les lieux classés sont régulièrement pris d’assaut lors des
Journées du patrimoine. Un sondage paru dans Beaux Arts magazine, en 2002, mettait déjà ce phénomène
en évidence : à la question de savoir s’il valait mieux défendre le patrimoine ou la création, les intéressés
votaient massivement pour les trésors du passé. Cette fringale, largement encouragée par les pouvoirs
publics, ne va pas sans soulever des questions.
Car s’il est une source de revenus touristiques, le patrimoine a aussi un coût, et pas des moindres.
Financier d’abord, puisqu’il faut le restaurer, l’entretenir, le mettre à la disposition du public, à des prix
bien plus élevés que pour les bâtiments ordinaires. Sur un budget de 3 milliards d’euros, le ministère de la
Culture lui en consacre déjà 870 millions, soit près du tiers. De façon symptomatique, les fortes tensions
actuelles sur le budget de la culture devraient davantage affecter les gros établissements (Louvre ou
Opéra de Paris) que la création ou le patrimoine.
Or ce dernier a la particularité de s’accroître, et donc d’être de plus en plus glouton, surtout depuis la
fin des Trente Glorieuses. Avec les années, le périmètre de ce qui est marqué du sceau sacré de la
mémoire augmente sans cesse. Peu à peu, des pans entiers de notre environnement basculent dans un
espace protégé, donc intangible, sur lequel le temps s’arrête par décision administrative. Comme si tout
devait finir par entrer dans le fameux « musée imaginaire » cher à Malraux. Progressivement, le regard a
changé. En plus des monuments nationaux, signes visibles d’une mémoire collective, nous nous sommes
mis à tenir pour patrimoine des objets que nul n’aurait distingués autrefois. En élargissant la notion à
l’immatériel, aux paysages et à toutes sortes de bâtis récents, les responsables ont sans doute sauvé des
recoins menacés de notre culture, mais ils ont aussi « pétrifié » le présent.
Première destination touristique à l’échelle mondiale, la France ne risque-t-elle pas de se transformer
en un vaste musée ? Un territoire plongé dans le formol, dont les habitants sont aimantés par le passé
plutôt que projeté vers l’avenir ? […] On assiste, explique Pierre Nora, à « une inflation brutale et
désordonnée de tous les objets du patrimoine ». Malraux y fait entrer l’architecture du début du
XIXe siècle, puis viennent les patrimoines ethnologique, paysan et enfin industriel. Dès lors, la machine à
estampiller fonctionne à tour de bras. Bientôt, la liste des outils administratifs s’allonge. Aux catégories
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traditionnelles (classement des monuments historiques et inscription à l’inventaire supplémentaire)
s’ajoutent des labels (« Patrimoine du XXe siècle », « Maisons des illustres », « Jardins remarquables »,
etc.), sans oublier les secteurs sauvegardés et les autres zones de protection du patrimoine architectural
urbain. En 2010, indique Françoise Benhamou qui vient de publier Économie du patrimoine culturel, on
comptait 43 720 monuments protégés, dont 14 428 classés, 1 216 musées nationaux et 627 zones
protégées. Même si la tendance est à une plus grande circonspection quant aux classements (le nombre
d’arrêtés de protection de monuments est passé de 1 299 pour la décade 1990-2000 à 629 pour 2000-
2010), l’explosion des types de protection ne peut que gonfler l’enveloppe. D’autant que le mouvement
inverse est presque inexistant : on déclasse très peu et avec mille précautions. « Il s’agit d’un processus de
sédimentation et non de vases communicants », observe Philippe Bélaval, président du Centre des
monuments nationaux et ancien directeur du patrimoine au ministère de la Culture. Conséquence : la note
augmente inexorablement. […]
La riposte est connue : le patrimoine coûte, mais rapporte également. Dans un pays comme la France,
où 7 % des emplois sont liés au tourisme, il est une source de revenus non négligeable. Selon
l’économiste Dominique Sagot-Duvauroux, professeur à l’université d’Angers, il est un « réel enjeu
économique ». […] Des économistes ont émis l’hypothèse que toute nuit supplémentaire passée à Paris
par des visiteurs du Louvre aurait des retombées de l’ordre du million d’euros par an. Tout cela est-il si
simple ? Pour Françoise Benhamou, cette manne est en partie un effet d’optique. « On ne saurait justifier
l’investissement patrimonial par les retombées touristiques, explique-t-elle, car elles ne comblent pas les
dépenses. » D’autant, ajoute-t-elle, qu’on a tendance à « manipuler des multiplicateurs peu fiables et à
gonfler les retombées pour tout croissant consommé par les visiteurs du Louvre ». Très rares, en effet, sur
les milliers de monuments classés, sont ceux qui dopent l’économie d’une ville ou d’une région. Un
indice : en 2010, l’État a dressé une liste de 80 monuments historiques dont il avait la charge et a proposé
aux collectivités locales d’en devenir propriétaires. Louable geste de décentralisation ? Tentative, plutôt,
de se délester de charges coûteuses... Pas folles, ces collectivités ont dit non. Sauf pour cinq ou six sites,
dont le château du Haut-Koenigsbourg (Alsace). […]
Mais le coût du patrimoine n’est pas que financier. Le classement ou la labélisation, sans parler des
secteurs sauvegardés, peuvent être un frein à la modernité, par exemple quand ils empêchent la mise aux
normes des bâtiments se trouvant sur le site ou l’adaptation de logements vétustes. Ils limitent aussi les
audaces formelles en architecture. Ils induisent enfin des processus de gentrification, chassant des centres
urbains les classes les moins aisées lorsque le prix du foncier croît avec l’augmentation du tourisme.
Plus généralement, cette hypertrophie de la mémoire a des effets sur la façon dont les citoyens vivent
dans ce pays. Et d’abord, que signifie ce désir de tout garder en l’état ? De tout rendre historique ? C’est
notre rapport à la mémoire qu’il faut examiner, affirme Olivier Mongin, philosophe et directeur de la
revue Esprit. […] Selon Olivier Mongin, « la « surpatrimonialisation » devient une manière de
s’identifier collectivement, parce que la mondialisation fait peur ». Au risque de devenir « une collectivité

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qui n’arrive plus à se projeter ailleurs que dans ses restes », commente Saskia Cousin, anthropologue et
maître de conférences à l’université Paris-I. Dans cette société-là, ajoute-t-elle, les individus eux-mêmes
deviennent « des objets patrimoniaux ». Comme sur une scène de théâtre, nous nous transformons en
spectateurs de notre passé. « Nous ne sommes plus créatifs, nous n’avons plus aucun récit du futur,  
soutient Jean Viard, sociologue et directeur de recherche au CNRS. Ce côté « confit » du patrimoine fait
de nous une société rentière. » […]
Que faire ? Pas question de tout balayer : le patrimoine est une richesse esthétique et il offre des
repères indispensables à la collectivité. Mais pour éviter qu’il ne devienne un monstre attrape-tout, il faut
se pencher sur sa constitution. Et sur les critères qui permettent à un monument de devenir un lieu de
mémoire. Or, l’un des premiers réflexes qui conduisent à protéger un monument est lié à la peur de se
tromper. Les grandes erreurs du passé forment une espèce de « surplomb » qui guide les pas des
conservateurs, dépositaires transitoires de ces richesses. […] Du coup, « chacune des instances veut
garder son petit moulin ou sa petite grotte pour ne pas être accusée de s’être trompée », juge Saskia
Cousin. […] Dans de nombreux cas, c’est la menace imminente d’une démolition qui pousse les autorités
à intervenir, quand le bulldozer est presque au coin de la rue. Ce qui, d’évidence, ne constitue pas
vraiment une politique du patrimoine cohérente. Celle-ci passe donc par une analyse du bien commun, de
l’espace public et, finalement, de ce qui fait l’identité d’un pays. […] Dans cette optique, il convient de
s’appuyer sur l’existant, plutôt que de pratiquer la politique de la table rase, ajouter une aile
« contemporaine » à un musée du XVIIIe, par exemple, comme n’hésitaient pas à le faire les architectes
lorsqu’ils remaniaient allègrement les palais, au gré des époques (celui de Blois, notamment). Mais cette
politique raisonnable et soucieuse du temps qui passe a ses limites. Car, à refaire sans cesse du neuf avec
du vieux, on risque d’empêcher les projets architecturaux et les transformations d’envergure faute de
place et de moyens. Et comme le montre la frénésie de construction à l’œuvre dans les pays émergents,
l’érection de nouveaux monuments n’est pas qu’une question d’ambition et de compétition : elle est aussi
une marque de confiance dans l’avenir.
« Si cher patrimoine », Le Monde, 15 septembre 2012. Raphaëlle Rérolle.

Exercice 2 : Faire le compte rendu d’un extrait de reportage audio.

Consigne : Rédiger un article de 3 000 signes, espaces compris, (maximum) mettant en lumière les
principales idées développées dans le reportage.

Méthode : Écoutez le reportage (15 premières minutes) une première fois sans faire d’arrêt et sans prendre de notes (pour
en saisir la globalité et l’atmosphère). Portez aussi votre attention sur la forme. Puis 2eme écoute en prenant des notes. Classez
ensuite vos notes et déterminez ce qui sera la ligne directrice de votre article. Rédigez (attention au nombre de signes), donnez
un titre à votre article, soignez la présentation.

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France culture, LSD « Entre spoliation et restitution, cet étrange désir de posséder les œuvres d’art »,
4 épisodes, 29 janvier-1er février 2018 ; Épisode 3 : Comment la révolution iconoclaste inventa le musée
(55mn) Écouter les 15 premières minutes.
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/cet-etrange-desir-de-posseder-les-
oeuvres-dart-34-comment-la-revolution-iconoclaste-inventa-le-musee

Exercice 3 : Faire une présentation numérique (diaporama : 10 à 15 images) sur un site classé au
patrimoine mondial de l’UNESCO.

Méthode : Choisissez sur le site de l’UNESCO un site classé. Présentez-le et expliquez les critères retenus pour son
inscription sur la liste, sa valeur universelle, son attractivité, les tensions qui peuvent être liées à son statut patrimonial.

Exercice 4 : Comprendre les enjeux géopolitiques liés au patrimoine.

Consigne : Lire l’article suivant, écouter l’une des deux ITV radio puis répondre aux questions.

Document 1 : Les États-Unis et Israël quittent l’UNESCO, accusée d’être « anti-israélienne »

Washington avait prévenu, début juillet, de son intention de réexaminer ses liens avec l’UNESCO
après sa décision d’inscrire la vieille ville de Hébron au patrimoine mondial.
Les États-Unis ont annoncé, jeudi 12 octobre, leur retrait de l’Organisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture (UNESCO), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ».
Quelques heures après, Israël a également décidé de se retirer de l’UNESCO, en raison du parti pris
anti-israélien, selon lui, de l’organisation onusienne devenue un « théâtre de l’absurde ». Peu après
l’annonce du retrait américain, l’État hébreu avait salué le début d’une « nouvelle ère aux Nations unies :
celle où quand on pratique la discrimination contre Israël, il faut en payer le prix ».
Washington conservera toutefois un statut d’observateur en lieu et place de leur représentation à
l’agence onusienne sise à Paris, a précisé le département d’État américain. Le retrait ne sera effectif qu’à
compter du 31 décembre 2018, conformément aux statuts de l’UNESCO, a-t-il ajouté : « Cette décision
n’a pas été prise à la légère, et reflète les inquiétudes des États-Unis concernant l’accumulation des
arriérés à l’UNESCO, la nécessité d’une réforme en profondeur de l’organisation, et ses partis pris anti-
israéliens persistants. »

Arrêt du financement américain en 2011


Washington avait prévenu, début juillet, de son intention de réexaminer ses liens avec l’UNESCO
après sa décision de déclarer la vieille ville de Hébron, en Cisjordanie occupée, « zone protégée » du

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patrimoine mondial. Cette décision, qualifiée d’« affront à l’histoire », « discrédite encore plus une
agence onusienne déjà hautement discutable », avait alors déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU,
Nikki Haley.
Les États-Unis, grand allié d’Israël, avaient déjà pris leurs distances avec l’UNESCO. Ils avaient ainsi
arrêté de participer à son financement en 2011 après que l’agence a admis la Palestine parmi ses États
membres. Mais ils continuaient depuis à siéger au conseil exécutif de l’UNESCO, composé de
58 membres.
Selon le département d’État, un statut d’observateur permettrait de continuer d’apporter
la « vision » et « l’expertise » américaines « sur certains dossiers importants gérés par l’organisation »,
notamment « la protection du patrimoine mondial, la défense de la liberté de la presse » et la promotion
des sciences et de l’éducation.

Regrets « profonds » de l’UNESCO


La directrice générale de l’organisation, Irina Bokova, a réagi dans un communiqué,
regrettant « profondément » la décision américaine, et se disant « convaincue » que ses missions
répondent « aux préoccupations du peuple américain » :
« L’universalité est essentielle à la mission de l’UNESCO pour construire la paix et la sécurité
internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité
humaine. »
Une position partagée par la France, candidate à la tête de l’UNESCO, qui « regrette » ce retrait
américain « dans une période où le soutien de la communauté internationale à cette organisation est
primordial » et estime que cette décision donne « une signification nouvelle » à sa candidature.
Le Monde avec AFP Publié le 12 octobre 2017

Document 2 : ITV de Pascal Boniface (géopolitologue) ou de Manuel Lafont Rapnouil (diplomate,


directeur du bureau de Paris du Conseil européen des relations internationales)

https://www.youtube.com/watch?v=PJpGq0RLv_I
OU
https://www.youtube.com/watch?v=DjFGCmyMPZY

Questions :
1. Quelle décision entraîne le départ des États-Unis et d’Israël de l’UNESCO ?
2. Quelle est la raison invoquée ?
3. Quelles sont les autres raisons non formulées de ce départ ?
4. Quelles conséquences ces départs ont-ils pour l’UNESCO et le patrimoine mondial ?

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5. En quoi cette décision illustre-t-elle la dimension géopolitique du patrimoine ?

Exercice 5 : Comprendre une notion : le « présentisme » défini par l’historien François Hartog.

Consigne : Lire le texte et répondre aux questions.

Si l’histoire a un sens politique c’est de nous aider à comprendre notre présent pour réorienter
l’avenir. Rien de plus difficile pourtant pour un historien que de saisir la vérité de son temps. La
difficulté s’accroît encore aujourd’hui où tout semble voué à un pur présent, plein pour quelques-uns,
vide pour la plupart, dévorant dans les deux cas tout passé et tout avenir. Ce que François Hartog
appelle le présentisme.
Notre rapport au temps est structuré par une époque donnée au même titre que notre personnalité. Les
catégories temporelles, c’est-à-dire nos rapports au passé, au présent et au futur, sont des catégories
historiques. Donc à la fois elles varient tout au long de l’histoire, et en même temps elles s’imposent à
tous pour chaque époque ou chaque « régime d’historicité ». Et même s’il est un peu vain d’essayer de
dénombrer ces derniers, il me semble qu’on peut au moins distinguer trois grands régimes d’historicité,
c’est-à-dire trois grandes formes de rapport au temps :
- le premier, ancien, qui accorde presque tout au passé (le présent est alors conçu comme une leçon à
tirer des exemples glorieux du passé) ;
- le second, moderne, celui des XVIIIe-XIXe siècles et d’une grande partie du XXe siècle qui se tourne
de plus en plus vers le futur et s’exprime essentiellement par l’idée de progrès (le futur est transcendance
et fonctionne à partir du mythe du progrès) ;
- et puis un troisième, celui d’aujourd’hui, où le présent tend à l’emporter sur le passé et le futur, et où
le temps s’articule autour des notions de mémoire et de patrimoine. C’est ce que j’appelle le présentisme.
L’époque actuelle a délié quelque chose avec le passé comme avec le futur. C’est une espèce de
présent qui se voudrait autosuffisant. C’est-à-dire quelque chose d’un peu monstrueux qui se donnerait à
la fois comme le seul horizon possible et comme ce qui n’a de cesse de s’évanouir dans l’immédiateté. Il
y a toujours et il y aura toujours des groupes de gens qui pensent différemment de leur temps et essaient
d’échapper à ces catégories temporelles dominantes. Toutefois, majoritairement, il me semble que c’est le
seul présent qui est prépondérant. Ce qui accompagne ce présentisme, c’est une remise en cause du
concept moderne d’histoire. Car il semble qu’il n’y ait plus que des événements en politique, mais aussi
bien dans l’entreprise, dans la communication, dans la culture, et que, du même coup, l’histoire ne soit
plus qu’une série d’événements qu’on refuse de comprendre, qu’on réduit à de l’imprévu : l’essentiel
étant seulement d’y réagir le plus vite possible. On ne sait plus quoi faire du mot histoire. On lui préfère
bien davantage le mot mémoire ou celui de patrimoine.

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Ce dont le présentisme essaie de nous convaincre, ce n’est pas de s’attacher à son présent, mais de
croire qu’il n’y a que du présent, que le passé est inaccessible et le futur fermé. Et ce présent est en même
temps anxieux de prévisions et préoccupé de conservation ; c’est un présent qui règne sans partage tout en
doutant de lui-même. Ainsi le patrimoine prend-il surtout sens en fonction du présent. Le goût actuel pour
le passé relève d’une nostalgie. Le patrimoine témoigne de la conscience inquiète que quelque chose
disparaît. Ce processus étendu de la patrimonialisation est inquiet, en quête de racines, obsédé de
mémoire.
Le présent impotent a rendu tous les autres temps opaques : le passé s’est réduit aux simples traces de
la mémoire et du patrimoine, et le futur ne va plus au-delà du lendemain matin, sinon sur le seul mode de
la menace. Du coup, l’histoire n’est plus histoire, riche du passé et grosse de l’avenir, mais archive ou
incantation.

D’après l’entretien avec François Hartog, par Sophie Wahnich & Pierre Zaoui, dans Vacarme n° 53,
automne 2010 et le compte rendu de Sébastien Fournier sur Régimes d’historicité : présentisme et
expériences du temps, François Hartog, 2003.

Questions :
1. Pourquoi, selon l’historien, nos rapports au temps sont-ils des catégories historiques ?
2. Qu’est-ce que le présentisme ?
3. En quoi le présentisme a-t-il partie liée avec le patrimoine ?

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