LA coin
«jprwu'
I'AKMMU SPORT
Brad MAXWELL
MAXWELL, UNE
HISTOIRE DE FISC
soleil;
vCANHII
11^.
-4'
.ft"
Au Vieux-Port, hier, une scène da capture digne d’un grand
safari.
^ Le jeune phoque à ca­
puchon capturé hier matin dans
le bassin Louise représente une
valeur inestimable pour VA-
quarium de Québec et plus en­
core s’il s’agit,, d’une femelle.
par Miche! TRUCHON
Il faudra un certain temps
avant qu’on puisse examiner l’a­
nimal pour déterminer son sexe.
Les responsables de l’aquarium
ont expliqué qu’il est nécessaire
qu’il puisse revenir à un état plus
calme avant qu’on puisse l’ap­
procher.
En fait, a expliqué M Marcel
Shields, c’est une question de
deux ou trois jours pour que le
mammifère commence à s’a­
dapter à son nouvel en
Thettord-MInes: une restructuration qui assombrit l’avenir da
centairtas de familles.
Renée et Etienne Bardou, qui dirigent la vieille maison dans la local de la rua Cartier.
ft;..-.
23 AOÛT 1985
VENDREDI QUEBEC, 89e année, no 233.
44 pages. 2 cahiers * 1 tabloïd
1,038 MORTS DEPUIS UE 23 JUIN
BOEING: LA
NOIRE
SE POURSUIT
4 MANCHESTER (d’après
AFP et AP) — La série noire qui
frappe l’aviation civile depuis
deux mois s’est aggravée, hier,
avec l’incendie d’un Boeing 737, à
Manchester (nord de l’Angleterre)
faisant 54 tués et 83 blessés. Cet
r.k' accident a porté à 1,038 le nombre
des personnes tuées dans des tra­
gédies aériennes depuis le 23 juin.
Le Boeing de British Airtours.
détruit hier, a pris feu à la suite de
l’explosion d’un réacteur en plein
décollage. Il transportait 131 va­
canciers à destination do l’ile grec­
que de Corfou, et six membres
d’équipage, dont deux hôtesses
Le Soleil. Clément Tliibeauii
vironnement et, en pnncipe, d’ici
une semaine, on pourrait l’em­
porter.
Le nouveau pensionnaire est le
troisième phoque à capuchon
capturé dans le fleuve près de
Québec depuis quelques années.
L’aquarium a déjà ‘‘Dos bleu”, un
mâle à qui l’on avait fourni une
compagne capturée dans les fi­
lets de pèche de l'aquarium l’an
dernier
On espère que le nouveau venu
est une femelle, de sorte que la
reproduction sera quasi assurée.
Si c’est un mâle, il est possible
que les responsables de l’a­
quarium décident de ne pas le
garder et de s’en servir comme
monnaie d’échange avec d’autres
^oos. Les débris fumants du Boeing 737 de British Airtours, ravage par l'incendie au décollage de
Llr« A*2, PHOQUE Manchester, hier.
AMIANTE: APRÈS LES COUPURES
eSN ET MÉTALLOS
À COUTEAUX TIRÉS
4 THETFORD-MINES-L’an­
nonce récente du licenciement au
cours des prochains mois de 723
travailleurs résultant de la fer­
meture éventuelle de quatre mines
d’amiante dans la région de Thet-
ford-Mines pourrait provoquer
une guerre ouverte entre la CSN
et le Syndicat des métallos.
par Fortunat MARCOUX
du bureau du Soleil
.Scion des informations obtenues
par LE .SOLEIU la CSN s’apprête à
exiger du consortium des trois so­
ciétés minières impliquées dans le
projet de rationalisation de la pro
duction d’amiante qu’il tienne
compte de Tancienneié de tous les
travailleurs dans les mines concer
nées dans le processus des mises à
pied
‘‘Nous sommes prêts à accepter
les 72,3 congédiements projetés si
c’est réellement le prix que nous
devons payer pour sauver les L.30fl
LeSoiFii
Livraison a domicile {T jours) 2.7SS
Iles de la Madelelne-Riviere-aui-Renard GaspO-Percé-Abitibl SOC
ont trouvé la mort
L’appareil avait atteint la vi­
tesse de 160 km i h lorsque le
pilote constata l’incendie. Il quitta
alors la piste principale d’envol
pour aller immobiliser l’appareil à
environ 300 mètres du poste des
pompiers. Les flammes ont im­
médiatement gagné l’aile avant de
s’engouffrer dans la carlingue
Les passagers ont rapidement
cédé à la panique, et beaucoup
d’entre eux n'ont eu aucune chan­
ce de s’en sortir, surtout les gens
qui étaient assis à l'arriére de
l’appareil. Tout le monde s’est en-
ta.ssé dans les couloirs qui sont si
autres emplois mats les li
cenciemcnts devront être ef­
fectués équitablement pour tous
les travailleurs, qu'ils soient svn
diqués à la C.SN. à la CSD. ou aux
métallos", a confié, hier, au .SO
LEIL, le président du Syndicat des
mineurs de la Société Asbestos
Ltéc (C.SN), M. Clément Bélanger
Ce dernier émettait alors une opi
mon personnelle susceptible de fai
re son bonhomme de chemin
Ce dernier soutient que la for
mule propo.sée de ne tenir compte
de l’ancienneté que là où les mises
à pied sont prévues, est iniuste
pour les ouvriers. "Des employés
comptant 40 années de services
seront licenciés alors que d’autres
n'ayant que huit ou 10 années de
travail conserveront leur emploi"
a-t-il expliqué Selon lui. c'est l'an
cienneté globale qui doit être re­
tenue comme critère, comme ce
fut le cas en IÎH>4 lors de la fusion
LA SMA PEnOLeCOMmOUE, Â-3
\
BARDOU:
APRÈS
CARTIER,
CAP SUR
STE-FOY
Monumant gastronomiqua da la
capitale, la maiaon Bardou quit­
te son fiel de la rua Cartiar afin
de se rapprocher du marché an
plein essor de Sainte-Foy. Pierre
Champagne raconte la saga
d'Alexandre Bardou et des
Paul Sauvé: son "Désor­
mais” de 1959, un maitre
siens
Page A-S
slogan.
PERCERA
COUPS DE
SLOGANS
4 Maintenant, c'est la nti-
nute de vérité, pour réussir,
35$ prenons parti et décidons
d'entreprendre l’avenir...
J-Jmcqumm
SAMSON
Non ce n'est pas la con
elusion d'un discours di' pré
sident de Chambre de
commerce ou d'un pré­
dicateur-motivateur à la Jean-
Marc Chaput
etroiLs dans ces avions que les
gens passaient les uns par-dessus
Mis bout a Ixjut, ce sont,
d.ms l'ordre, les slogans de
campagne de Pierre Marc
.Johnson, Guy Bertrand. Jean
(laron, Francine Lalunde et
Pauline Marois.
Le Maintenant de Johnson
les autres pour essayer de sortir, est aussi significatif et lourd
selon l’un des survivants de portée que le Désormais de
Le Boeing 737 transporte nor Paul .Sauvé, en 1959, au len­
malement 11.3 passagers, mais demain de la mort de Du
I appareil de British Airtours, une plessis. même si M. .Johnson et
filiale de British Airways, avàit été
modifié pour en recevoir 130
son équipe l'expliquent plutôt
par la page tournée sur la
Révolution tranquille.
Lire A-2, CRASH Mais c'est aussi un slogan
très dur, à l'intérieur du Parti
québécois, souligne un maître
LA PANIQUE es slogans, .Jean-François
Cloutier, actuellement attaché
A MANCHESTER, B-2 à l'univer.ité l>aval. qui a fait
les grandes campagnes pu­
blicitaires du PQ comme "Mi­
nute Ottawa" en 1981
En entendant, le “mainte
nant une nouvelle façon de
voir" de Johnson, on se .sent à
mille lieues de René Lévesque
Le slogan s'adresse à l’en
semble de la population plus
qu’aux jtéquisles
Les pé-quistes vivront une
minute de vérité dans l’isoloir,
dit Guy Bertrand. Il veut en
somme que ceux-ci soient
hantés à cet instant précis par
les fantômes des in­
dépendantistes qui ont bâti le
PQ.
lean (laron propose dans
ses discours la rt*cette pour
réussir le développement éco­
nomique. C’est celle qu’il u
Lire A-2, SLOGANS
SGMMyllKE
Annonces
classées B-10aB-14
Arts et spectacles A-8 à A-11
Bridge B-13
Carrières et
professions .B-2
Décès ........B-15
Economie B-6 et B-7
Editorial
Feuilleton
Horoscope
............... B-4
.......... A-4
........... B-13
des compagnies .Société Asbestos
Le monde ... . .B-2, B-3, B-5
Mot mystère .............B-10
Mots croisés ....... B-11
et .Johnson Tous syndiqués à la Ou aller à Québec ..A-11
CSN. les employés avaient été re­ Patron B-13
groupés et le:. 640 congédiements
avaient été effectués à partir de ta Politique .......... B-1
nouvelle liste d'apcienneté Télévision . A-8. A-9
(Àdte fois, la situation est dif­
férente. Une union rivale est im
pliquée dans le dossier
l-a CSN sera touchée cinq fois
plus que les Métallos par les mises
Miyi'EO
à pied chez les employés à l’heure.
En fin de semaine dernière, les
présidents des métallos do Lac-
d'amiante et de Bell. André Brochu
et André Fillion. se réjouissaient
du fait que leur syndicat respectif
était épargné pratiquement par les
coupures de personnel. Dans des
déclarations antérieures, ils
avaient toujours soutenu que les Un ciel variable et, peut-
entités syndicales devaient être être, des averses en après-
maintenues advenant la conc
midi. Maximum de 22 de­
rétisation d’un projet quelconque
grés. Demain: du pareil au
de regroupement ^
même.
Détails, paga A-4
 A-2 Quéto«c, L« 8ol*il. vandrwli 23 août IMS

PHOQUE (suite de la première page)

C’est en fin de soirée mercredi, à
la faveur de l’étale, que le phoque a
franchi l’écluse alors que l’on lais­
Un phoqun, dnux agnnt» dn eonanrvatlon ni trolê mouvwnt». Voilà, toUo quo croquéo par notro
photogripho, touto l'ovonturo du fauna phoqua davanu, dapula hiar, panaionnaira da i'Âquarium.
sait passer un bateau. Un employé
du Vieux-Port, Cari Smith, l’a d’ail­
leurs vu passer.
Puu. le phoque a été signalé dans
le bassin intérieur, où il erraiL Hier
matin, d’autres personnes ont pu
l’observer, alors qu’il suivait les em­ Pns en sandwich, le phoque ne à capuchon né vit pu en bande.
barcations évoluant dans la marina. semble pu avoir paniqué, puisqu’il Quand lu parenu ont accompli leur
A un moment, le phoque a tenté s’est prélassé au soleil le temps que tâche, ils repartent vers le nord et le
d’escalader la rive, à Pextrémité lu employés de l’aquanum arnvent petit ut laissé à lui-même et doit
ouest du bassin, mais les rochers avec un filet apprendre à nager et à se dé­
pointus Ten ont empêché. Inoffensif en apparence, il pous­ brouiller seul
Vers lOh, il s’est aventuré du côté sait toutefois du grognemenu à Il arrive fréquemment que lu
nord et a trouvé la rampe de mise à chaque fois que quelqu’un s’ap­ petiu suivent lu batuux et il n’ut
l’eau qu’il a gravie sans problème. prochait trop. Quand on a jeté le pu rare qu’on lu retrouve haut
“Il était tellement bien parti qu’il nlet sur lui, il s’ut débattu et a dans le fleuve. On en a même déjà
a même fallu lui barrer la route à un chuché à mordre. signalé dans du rivièru.
moment, car il était rendu dans la "Mais il n’a pu été méchant’’, LeI pr
phoque
, capturé hier pourrait
rue...’’, a raconté un des policiers commente M. Shields qui, selon son toutefois avoir 18 mois environ, si
qui se trouvaient là à ce moment et expérience, croit que l’animal ut on se fie à sa grosseur. “C’ut un
qui ont installé des barrières pour une femelle de par la façon dont il animal parfait, sans aucune blu-
empêcher que l’animal ne retourne s’ut comporté, se contentant de sure, et exceptionnellement gru’’, a
à l’eau. faiblu grognements et ne tenunt souligné M. Shields qui dit que le
Cette manoeuvre avait été de­ pu de foncer sur lu curieux mammifère n’a ceitainement jamais
mandée par les responsables de l’a­ manqué de nourriture. Il pèse en­
quarium qui avaient été prévenus et Logiquement, l’animal devrait
viron 150 livru.
qui voulaient capturer le phoque avoir environ six mois. Une upèce
S’en emparer sur la terre ferme était vivant sur lu cùtu de la terre de Lu animaux de cette upèce sont
beaucoup plus facile que de le pour­ Baffin, le phoque à capuchon va inutimablu pour lu zoos et lu
suivre dans le bassin où on n’en mettre bu sur lu plagu du llu de aquariums, puisqu’il y en a très peu
serait probablement jamais venu à la Madeleine, là où on pratique la en captivité et que cela coûte une
bout. chasse tant décriée. Mais le phoque petite fortune pour en attraper un.

Pas de libération pour les Hell’s Angels

e JOLIETTE (PC) — Lu neuf
HeÛ’s
eU’s Angels détenus comme té­
moins Importants quant à la tuerie
survenue à Lennoxville le 24 mars
passeront à coup sûr le prochain
week-end en prison.
par Rouanda PARENT
Le coroner Jean B. Falardeau ne
décidera que lundi après-midi s’ils
doivent ruter ou non incarcérés.
Pour la plupart, ils sont à Par-
thenais depuis les derniers jours de
juin.
En fin de journée hier, au terme
de huit jouméu de témoignage de
l’enquêteur principal de la SQ dans
ce dossier, Louis De Francisco, le
coroner a indiqué qu’il devait
consulter lu 900 pagu de notu
sténographiquu accumuléu
avant de faire connaître sa dé­
cision.
Le procureur de la Couronne.
René Domingue, a fait valoir au
coroner que si lu neuf motards
sont libérés, ils se hâteront de
quitter le pays parce qu’ils savent
maintenant que les policiers ont
contre eux du preuvu ac-
cablantu et qu’ils risquent l’em­
prisonnement à vie.
Lu motards savent également
que Guy “le Chat” Coulombe et
Jerry Trudeau, qui étaient à l’ex­
térieur du repaire de Lennoxville le
jour fatidique, ont tout raconté à
la police ce qu’ils avaient vu.
Sans en connaître l’identité, lu
Hell’s ont appris aussi que deux
personnu sont actuellement pro-
tégéu par la police.
Afin d’influencer le coroner en
faveur de leurs clients, tour à tour
lu trois représentants du motards
ont réclamé la remise en liberté de
leurs clients tout en suggérant au
juge d’exiger un cautionnement
s’il le jugeait à propos.
La décision du coroner ne sera
pas facile à prendre, étant donné
que trois du neuf motards Hell’s
Angels dont il a à décider du sort
“étaient sur le gun” lors de la
tuerie, selon la version policière. Il
s’agit de Luc Michaud, Charlu
Filteau et Yvon Rodrigue.
De plus, le nom de quatre autru
détenus a été mentionné parmi en Floride et que cela ne veut pas degré de Christian Bozec.
ceux qui, sur lu lieux du évé­ nécessairement dire qu’ils vont s’y Ainsi en a décidé le juge Bruno
nements du 24 mars, portaient du rendre à la première occasion. Cyr, de la cour du sessions de la
armu, soit Guy Ro^gue, Robert Par ailleurs, un motard membre paix, à l’issue de l’enquête pré­
Richard, Richard Rousseau et Jac- du Outlaws, Marc Fréchette, de liminaire.
quu Pelletier. Danville, a été formellement ac­ Bozec, un revendeur de drogue
La dernière révélation de l’agent cusé hier du meurtre au deuxième qui n’a jamais fait partie d’aucun
De Francisco en matinée hier a degiè de Sylvain Proubc, qui faisait clan de motard, a été assassiné le
causé un certain effet de surprise partie du Evil’s Onu, de Vic- 21 février dans un bar de Laval.
chez lu motards. Une personne toriaville, un groupe sympathisant Le cadavre a été découvert deux
aurait raconté à la police que avec lu Hell’s Angels. mois plus tard, ficelé dans un sac
Charlu Filteau et Robert Richard Appréhendé mercredi par la Sû­ de couchage, dans lu eaux du
avaient dit qu’ils upéraient ob­ reté du Québec. Fréchette a été fleuve Saint-Laurent, à la hauteur
tenir un cautionnement pour pou­ traduit devant un juge de paix au de Nicolet
voir aller s’établir en Floride. palais de justice d’Arthabaska et Le juge Cyr a rejeté une motion
Devant cela, leur avocat. Me doit comparaître à nouveau mardi. du procureurs de Genut, MM.
Léo-René Maranda, a tenté éner­ Un motard de l’ex-chapitre de Claude Girouard et Sydney Leith-
giquement alors de faire dire à Laval du Hell’s Angels, Michel rnan, qui ont réclamé le rejet de la
l’enquêteur que bien du gens rê­ Genut, 26 ans. a été cité à procès plainte en alléguant une absence
vent à haute voix de se retrouver hier pour le meurtre au deuxième de preuve.

CRASH (suite de la première page)

,..mr 'V'TS

La première ministre britannique, compagnie wMl Nippon Airway

.Mme Margaret Thatcher, a ordonné
l’ouverture immédiate d’une en­
quête du plus détailléu sur cette
catastrophe. Mme Thatcher, qui
était en vacancu en Autriche de­
puis le 12 août, a quitté Salzbourg, à
bord d’un avion militaire, pour se
rendre à l’aéroport de Manchuter.
Elle devait ensuite rendre visite aux
blusés, sur leurs lits d’hôpital.
L'accident de Manchuter ut la
quatrième catastrophe à frapper lu
transports aériens en l’upace de
deux mois. Le 23 juin, l’explosion
inexpliquée à ce jour d’un Boeing
747 d’Air-India au-dessus de la mer
d’Irlande a fait 329 morts. Le 2 août,
133 personnu ont péri dans un
Tnstar de la compagnie américaine
Delta, à Dallas. Le 12 août c’était au
tour d’un Boeing de la JAL de
s’écraser entre Tokyo et Osaka fai­
sant 520 tués.
Si l’on ajoute lu 148 personnu
tuées dans l’écrasement d’un
Boeing de Ibena sur une montagne
upagnole, le 19 février, le nombre
du pertu de vie dans lu plus gros-
su tragédiu aénennu a atteint,
depuis le début de l’année, le chiffre
de 1.186.
L’année 1985 s’annonce néfaste
pour le géant américain Boeing
dont lu appareils ont subi quatre
accidents majeurs depuis le début
de l’année. Lu pertu de vie dans
ces accidents ont atteint lu 1,100.
Durant toute l’année 1984, il n’y
avait eu que 450 pertu de vie dans
du Boeing.
NARITA, Japon (AFP) — Trois
avions de ligne — un Boeing 747
d’Iran Air, un Boeing 737 de la
(ANA) et un Boeing 747 d’Air-India
— ont effectué du atterrissagu
d’urgence hier au Japon, sans
% «.wv >4 * • .l'-.-WA.-x '■. •>. ii'-' Vx .'.85..
qu’aucune victime ne soit à dé­
plorer, ont indiqué lu autorités nip-
pones. TWIK*. TWIK... TWIK TWIK
Treize minutu après avoir dé­
collé de l’aéroport international Na-
rita de Tokyo, un Boeing d’Iran Air
avec 23 membru d’équipage et 328
\
passagers à bord, se rendant à Té­
héran, a effectué un atterrissage
d’urgence sur ce même aéroport,
après qu’un signal lumineux eut
annoncé un incendie dans la soute à
bagages, selon lu autorités de l’aé­
roport.
Le signal lumineux était éteint au
moment de l’attemssage et aucune
trace d’incendie n’a pu être détectée
à bord, ont déclaré lu autontés de
l’aéroport.
Un peu plus tard, un Boeing 737
de la compagnie Ail Nippon Airway
(ANA) avec 131 personnu à bord,
effectuait un atterrissage forcé sur
l’aéroport d’Osaka (centre du Ja
’1^
pon) alors que la jauge à huile
indiquait un niveau de prusion
anormalement bas, ont indiqué du
ruponsablu nippons.
Kà
Cet appareil effectuait un vol in­
térieur entre Oita (nord de Kyushu)
et Nagoya (centre de Honshu), se­
lon lu mêmu sourcu.
Enfin, un Boeing 747 de la compa­
gnie Air-India avec 295 personnu à
bord, qui effectuait la liaison Bom­
bay-Tokyo a réussi à se poser jeudi
.0
matin sur l’aéroport de Tokyo avec
trois moteurs en marche, le qua­ ■ A
trième étant tombé en panne au-
dusus de l’océan Pacifique, ont an­ ■ Vi
noncé lu autorités de l’aéroport.

SLOGANS (suite de la première page)

utilisée à la tête de son ministère. Il
truffe su exposés d’exemplu conc­
rets de réussitu dans le secteur de
l’Agnculture et se vend lui-même
comme la meilleure garantie d’au­
tres réussitu.
Le commentaire d’un expert; ça
colle au personnage mais on pense
alors trop à du dossiers précis. Son
slogan ne campe pas assez le per­
sonnage comme un champion na­
tional.
Francine Lalonde dit: “Prenons
parti...” Elle incite lu péquistu à
opter pour la social-démocratie et le
plein emploi, j’imagine, puisqu’elle
traite essentiellement de cette quu-
tion.
Le slogan de Mme Marois, Dé­
cidons d’entreprendre l’avenir, re­
pose sur un constat de stagnation
actuelle au Québec, comme si le
Québec faisait du sur place et qu’il
était temps de s’y mettre enfin pour
bâtir. Le mot “entreprendre” a une
connotation très positive évi­
demment. On pense à Corvée-ha­
bitation, aux chantiers de toutu
sortu, etc.
C’ut au sujet de l’image qu’a
voulu projeter Mme Marois que
mon expert en stratégiu de
communications s’ut fait le plus
sévère. "Décidons d’entreprendre
l’avenir” lui rappelait “Envoyons de
l’avant nos gens”. L’utilisation de la
première personne du pluriel réfère
à la solidarité dans l’action, à une
oeuvre collective. Mais cela a du
relents de pastorale ou au moins de
lyrisme.
La première chose que font lu
politiciens, comme tous lu ven­
deurs de métier, en commençant
une campagne, ut de se faire cher­
cher un slogan. Cela tient à l’im­
portance de l’image dans notre po­
litique-spectacle. C’ut un ac­
cessoire, comme tous les autru de
la quincaillerie, mais généralement
lu faiseurs d’imagu en trouvent un
qui colle assez bien au personnage.
Sauf pour Bernard Landry. Son slo­
gan était: Pour aller plus loin en molleton de laine
imprimée vol d'oiseaux
LA QUOTIDIENNE
la redingote officier
(tirage du jeudi très droite, parfaitement coupee au carre, une
la robe taille suspendue
22 août 1985)
forme qui s’impose par la force de ses details; en coton brosse d’un bleu marine intense sur le­
1-0-5
0-2-6-3
epaulettes, larse revers crante puis arrondi des­ quel l’imprimé vol d’oiseaux susgere la profondeur
Informations. 643-8090 cendant jusqu’à la taille, double boutonnase, d’un ciel d’automne... une robe a l’ampleur car­
Srandes poches plaquées, et au dos, double rée, taille suspendue avec fronces, deux grandes nis
martinsale croisée, pli creux, molleton pure laine poches sur les côtes, emmanchure droite, enco­
marine 5 a 13 160 00 lure arrondie, p.m.g. 60.00

la maison

Simons
JtRVieeAl«A«0NHÉS(Tm»GE)64743M
LES ANNONCES CLASSEES 147-3311 Ou kji'J veoflieo Je 0rJC » i *130

RÉDACTION M7-3394 un»eu«r^ec æs Ma woo 647-3233 ^

RENSEIGNEMENTS; 647-3233 • LE SOlEi ijnje e'" 13% ev ■'’cnr-t èj r 390 '■* Si- va,-
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 IMS Québdc. U Sol«il. vMidrMi 23 août IMS
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ès peu
le une
r un.
En 1952, Bardou at Fils était déjà un commarce très florissant da la rue Cartier. La livraison était prioritaire à cette époque.
Bardou quitte la rue Cartier
pour s’installer à Sainte-Foy
^ Bardou et Fils Ltée, un mo­
nument gastronomique de la ca­
pitale, quittera la rue Cartier, à
l’automne, pour s’installer à Sain­
te-Foy, plus près de son marché et
de son public.
par Pierre CHAMPAGNE
Bardou et Fils Ltée est un mo­
nument gastronomique à Québec
depuis 1923. C’est cette année-là
que l’arrière-grand-père Alexandre
Bardou, débarquant en sol d’A­
mérique, inaugura, au coin de la
rue Couillard et de la rue Sainte-
Famille, la première épicene-bou-
cherie de la ville de Québec.
Au début du siècle en effet, la
législation interdisait l’a­
ménagement d’une épicerie et d’u­
ne boucherie dans les mêmes lo­
caux. M. Bardou acheta donc deux
maisons mitoyennes, sur la rue
Couillard, perça une porte dans le
mur qui isolait les deux résidences
et aménagea dans l’une une épi­
cerie et dans l’autre, une bou­
cherie. Le succès fut immédiat.
m
mtk'r
if STSira
i!ii.msEaL
mfu ut
SX
Grève des agents de bord
La grève des 3,300 agents de bord d'Air Canada s'est pour­
suivie, hier, pour une quatrième journée consécutive à travers
tout le pays. D’après la compagnie, 80 pour 100 de ses vols
s'effectuent cependant à temps. Les piquets de grève pourraient
bientôt être considérablement renforcés, selon le négociateur
en chef du syttdicaL afin que “personrw ne puisse les franchir".
Constitution: ies provinces
ouvrent ia porte au Québec
4 SAINT-JEAN, Terre-Neuve
(d'après PC) — Les autres provinces
canadiennes ont reçu avec sym­
pathie les propositions cons­
titutionnelles du (Québec au point
qu’on pourrait “s’entendre ra­
pidement”, estime le premier mi­
nistre du Çjuébec René Lévesque.
M. Lévesque a rencontré hier lors
d’un déjeuner à huis clos, ses col­
lègues des autres provinces pour
recevoir leurs commentaires sur ses
prop«»sitions constitutionnelles du
17 mai
C’est d’ailleurs la première fois
que M. Lévesque avait l’occasion de
mesurer l’impact de ses propositions
autrement que par accusés de ré­
ception polis
L’ancétre était jardinier-ma-
raicher de profession et son épouse
boulangère-pâtissière. Il était très
difficile, à l’époque, de se procurer
des produits fins dans la province
de Québec et absolument im­
possible de le faire dans la capitale.
Seul “Dionne”, à Montréal, dis­
tribuait ces importations culinaires
exotiques. Alexandre Bardou dé­
cida de faire à Québec ce que
Dionne réalisait à Montréal. Le
succès de l’entreprise continue,
aujourd’hui, à faire de Bardou le
monument gastronomique qu’il
est devenu dans la région
Au premier Alexandre devait
succéder un second qui, lui-même
engendra une bonne douzaine de
descendants dont Marcel qui fit
croître pendant de nombreuses an­
nées l’entreprise familiale. C’est
sous sa direction, par exemple, que
Bardou mit en marché ses su­
perbes paniers de fruits, ses pré­
sentations de vins et de fromages;
ses chocolats et ses friandises, etc.
Marcel est toujours le président
de la compagnie mais c’est son
“A part deux points dont je savais
à l’avance qu’ils étaient conten­
tieux. l’ensemble de nos pro­
positions nous donne l’impression
qu’on pourrait s’entendre ra­
pidement”, a dit le premier ministre.
“Ça voudrait dire que mon ou ma
successeur aurait de bonnes chan­
ces dans les mois qui viennent d’a­
morcer des discussions très sub­
stantielles et peut-être même dé­
cisives", a du M. Lévesque.
Les deux points qui accrochent
“ne sont pas essentiels”, a poursuivi
le premier ministre. Comme on s’y
attendait il a refusé d’identifier ces
sujets de litige
jeune fils, Etienne, et sa bru. Re­
née. tous les deux dans la tren­
taine, qui dirigent aujourd’hui les
deux commerces, tant celui de la
rue Couillard que celui qui est
implanté, ou plutôt qui était im­
planté sur la rue Cartier depuis
une quarantaine d’années.
Renée Bardou se dit satisfaite de
la décision que la famille a prise.
“Si un individu que nous ne
connaissions absolument pas ne
nous avait pas fait une offre aussi
intéressante, nous n’aunons sans
doute jamais songé à quitter la rue
Cartier ou “Bardou et Fils" est
établi depuis 40 ans. C’est sans
doute l’injection qu’il nous fallait
pour prendre celte décision.”
“Il faut bien comprendre que
nous n’avons pas vendu la compa­
gnie Bardou et Fils Ltée. Nous
n’avons vendu que l’immeuble que
nous occupons, rue Cartier. Cette
transaction commerciale nous per­
mettra d’une part, d’agrandir, de
rénover et d’améliorer notre
commerce de la rue Couillard et
d’autre part, de nous rapprocher
Rivière-au-Renard
Les pêcheurs reprennent la mer
e RIVIERE-AU-RENARD -
Graduellement, les pécheurs de Ri­
vière-au-Renard ont repris hier la
mer à la suite d’une entente avec la
société fédérale Pêcheries Cartier
qui achetait en exclusivité leurs
captures.
par André DIONNE
du bureau cAz Soleil
Les 23 navires, morutiers et cre­
vettiers, quittent graduellement les
quais de Rivière-au-Renard. par
groupe de cinq navires, reprenant
leurs activités brusquement in­
terrompues au milieu de la semaine
dernière.
Par ailleurs, et cela contrairement
au conflit de Rivière-au -Renard, la
société Madelipêche, aux îles de la
Madeleine, demeure toujours fer­
mée à la suite du refus des membres
d’équipages de reprendre la mer aux
conditions exigées par la société
d’Etat.
Rivière-au-Renard
A Rivière-au-Renard, Pêcheries
Cartier a dû renoncer, lors d’une
séance de négociation, à appliquer
un nouveau plan d’achat très sé­
lectif des approvisionnements des
pêcheurs, privant ces derniers, dans
la majorité des cas. de 60 pour 100
des revenus de chaque dé­
barquement.
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d’une grande partie de notre clien­
tèle de Sillery, de Sainte-Foy, de
Cap-Rouge et de celle de la rive
sud", a ajouté Mme Bardou.
“Nous songeons, bien sûr, à
nous établir à Sainte-Foy. Ni dans
un centre commercial ni dans des
halles communautaires mais dans
notre propre établissement. Avec
beaucoup de stationnement parce
qu’il faut dire qu’ici, sur la rue
Cartier, il fallait à notre clientèle
une bonne dose de patience. Les
espaces de stationnement ne sont
pas très nombreux et les cons­
tables sont vigilants”
“Il faut aussi comprendre que la
rue Cartier n’a plus le visage qu’el­
le avait. Elle change; elle rajeunit.
Ceux qui ont acheté notre maison
ont l’intention de la transformer
en restaurant, croyons-nous sa­
voir. La situation est idéale pour
commerce du genre. Nous, de no­
tre côté, nous serons toujours pré­
sents à Québec, dans la rue qui a
vu naître Bardou et Fils en 1923
mais nous serons aussi présents en
banlieue".
Les dirigeants de la société fé
dérale continueront à acheter les
prises dont le classement cor­
respond à la troisième catégorie,
soit “B".
En contrepartie, d’expliquer le
leader désigné du groupe de pé­
cheurs, capitaines et hommes de
pont, M. Jocelyn Jalbert. ces der­
niers ont accepté de participer à un
comité visant à l’amélioration de la
qualité des captures au dé­
barquement.
Ce comité qui réunira des re­
présentants des pêcheurs de la so­
ciété Pêcheries Cartier et de la
Confédération des syndicats na­
tionaux (CSN) qui représentent les
travailleurs mis à pied tem­
porairement. devra terminer ses tra­
vaux très rapidement afin de per­
mettre une nouvelle décision du
conseil d’administration de la so­
ciété, le 12 septembre.
On demande que ce soit M. Nor­
bert Rodngue, ancien président de
la CSN, qui représente la centrale à
l’intérieur de ce comité; ce dernier
est intervenu dans le dossier de
Newport et on compte sur la qualité
de son travail pour dénouer cette
partie du dossier qui touche le dé­
barquement effectué normalement
par des travailleurs syndiqués.
Au plan technique, d’expliquer M.
Jalbert, cela signifie des mo­
difications importantes au niveau
de la capture, du traitement sur le
Renscigntffltnts: ■
831-6019 ■ Valable jusqu'au 31 août 1985.
Amiante: le Québec
perdrait la gérance
4 THETFORD-MINES - Même
si deux dM trois compagnies mi­
nières en exploitation lui ap­
partiennent, la Société nationale de
l’amiante (SNA) ne contrôlera pas
le consortium d’investisseurs qui ra-
tionaBsera Jusqu’en Fan 2050 la pro­
duction de Faraiante daiu la région
de Thetford-Mines. Elle aura droit
au tiers des bénéfices et sa cont­
ribution au fonds de roulement sera
de 40 pour 100.
par Fortunat Marcous
du bureau du Soleil
Selon des précisions obtenues de
diverses sources par LE SOLEIL,
hier.la société en commandite dont
la création a été annonçée der­
nièrement par le ministre québécois
de l’Energie et des Ressources, M.
Jean-Guy Rodrigue, est formée de
trois groupes: la SNA qui possède
les .filiales Sociétés Asbestos Ltée
(quatre mines) et Bell Ltée (une
mine). Lac d’amiante du Québec Lté
(deux mines), et Campbell Re­
sources Inc. qui détient, jusqu’en
l’an 2050, 51 pour 100 des actions
dans l’exploitation minière de Co­
leraine de Lac d’amiante.
Contrôle à Lac d'amiante
Même si le ministre Rodrigue pré­
tend le contraire, la compagnie Lac
d’amiante contrôlera la nouvelle so­
ciété de gérance. Le conseil d’ad
ministration sera formé de neuf
membres: quatre de Lac d’amiante,
trois de la SNA, un de Campbell. Le
neuvième sera désigné par les trois
partenaires
Un fonds de roulement de $35
millions sera investi dans la nou­
velle compagnie, dont $14 millions
(40 pour l()0) par la SNA. Cette
dernière devra dépenser également
$10 millions pour achever des tra­
vaux de développement souterrain
à sa filiale de Bell.
LE SOLEIL a appris également
que les profits seront distribués en
parts égales entre la SNA, Lac d’a
miante, et Campbell.
Baisse de production
Les compagnies impliquées dans
cette réorganisation produiront
350.(X)0 tonnes de fibres en 1985,
soit 180,000 tonnes par Lac d’a­
miante. 120,000 tonnes par la So­
ciété Asbestos, et 50,000 tonnes par
Bell.
Les prévisions pour 1986 sont en
baisse de 50,000 tonnes. La pro­
duction sera restructurée comme
pont, du classement sur les navires
et des modes de débarquement, pré­
cisément cet aspect qui suppose des
modifications dans les ententes
contractuelles CSN-Pêchenes Car­
tier.
Quel virage?
Le dénouement de cette crise est
un signe évident d’un virage pro­
fond chez les pécheurs de Rivière-
au-Renard. féroces partisans de la
cause fédérale dans le dossier Qué­
bec-Ottawa en cette matière.
Profondément déçus, ils se
voyaient piégés par une décision
unilatérale de Pêcheries Cartier les
amputant de la plus importante par
tie de leurs revenus.
Au cours d’une série d’assemblées
générales successives, les pécheurs
ont réussi à faire comprendre à
Ottawa qu’il fallait ramener “sa”
société à l’ordre, entraînant l’an­
nulation de la décision qui devait
s’appliquer drastiquement ce lundi
19 août.
En outre, les pêcheurs ont cons­
titué un important fonds pour sup­
porter les pêcheurs-membres de ce
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Réalisable sur les lentilles
en plastique et verre
A-3
suit: 160.000 tonnes à Lac d’amian
te. 70,000 tonnes à la Société As
bestos, et autant de tonnes à Bell
Le marché de l’amiante s’est de
térioré considérablement si l’on
considère qu’en 1981 la capacité de
production était de 240.000 tonnes à
la Société Asbestos, de 235.000 ton
nés à Lac d’amiante, et de 70,000
tonnes chez Bell
Cadres et
employés:
nombreux
emplois
menacés
4 THETFORD-MINES — Les 400
cadres et les 134 employés syn- ]
diqués de bureau qui sont à l’emploi ;
des trois compagnies minières im­
pliquées dans le projet de re- •
groupement de l’exploitation de l’a-
miante dans la région de Thetford-
Mines. sont très inquiets face à leur
avenir.
i
par Fortunat MARCOUX
du bureau du Soleil
Dans le premier groupe, la r.i
tionalisation de la production en
traînera inévitablement 170 h
cenciements alors que chez les cols
blancs syndiqués il y aura un sur
plus de personnel de 22 membres
Pour le moment. |x*rsonne ne sait
qui sera congédié ou sauvera son
emploi La situation est dramatique
particulièrement chez les cadres
Ces derniers seront invités à de
missionner de leurs postes et a s
poser à nouveau leur candidature
C’est de cette façon que le per
sonnel en trop sera éliminé
Trois syndicats en un?
Chez les employés de bureau syn
diqués, la situation est plus comp
liquée. Il y a trois entités syndicales
eSN chez Lac d’amiante du QuélxH
Ltée. C.SD chez .Société Asbesto-
Ltée. et .Métallos chez Bell Ltée l.<
ministère quét>écois du Travail aura
probablement à trancher lequel des
trois représentera le nouveau grou
pc.
comité qui ont pour lâche de dé
fondre leurs intérêts à terre, signe
d’une solidarité beaucoup plus
grande que par le passé
Effectivement, beaucoup de cho
.ses ont changé à Rivière-au-Renard
de nous expliquer un observateur, le
conflit a aussi fait naître un lea
dership nouveau, né de la crise
celui du jeune capitaine Jocelyn
Jalbert, 26 ans
Et le futur?
Le virage est tel. do dire cet ob
servateur, que les pécheurs ont don
né mandat à leurs représentants de
faire connaître leur intérêt à s'as
stKier pour la relance de l'industrie
à ce nouvel acquéreur quciqu il
soit, puisque Pêcheries Cartier doit
être dès l’automne remise en des
mains privées, selon l’engagement
même des conservateurs.
Un télégramme en re sens est
acheminé dès aujourd’hui au mi
nistre de l’Expansion industrielle ré
gionale. à Ottawa. M. Sinclair Ste
vens, un dossier qui relève au pre
mier chef de sa compétence
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A eonyiiBr €Êu 31
Modifications au circuit
f Jt* \
d’autobus de la CTCUQ
Dif 1* SI août, te rnmmteSnn da traaaport
tCommuiianté ufbaiM da Qoébae modiflata rmaîtrr
51 paicoun pour répondra i daa baaotaa da phia
en plus prtcte da déptecanant par autolMia, dont is
cinq nouveaux parcoun qui aarout crééa afin da "1 .
répondre i des dépteeanants actueOanant ef>
fectués par une on phuteure coneapondancea
d’autobua.

par J.-Claude PAQUET

C’est ce qu’annonçait, hier, M. Léonce Bou­

-w
Artisane de l’année
Mffl* EdOynnt Rodrigu», d0 La Sam, an Abitibi, a été pro-
etaméa, hlar, artlaana da l’annéa, dans la cadra das concours
provinciaux d’artisanat organisés par la ministèra da VA-
gricultura, das Pêcharias at da l’Alimantation at l’Exposition
provirtciala da Québac. Ella a partidplé pour la pramiéra Ms à
ce concours an 1984, an présantant 12 piécas sur una pos­
sibilité da 20, at décrochait à sa grands surprisa una dauxièma
place.
chard. prési^nt de l’organisme, au cours d’une
brève cérémonie marquant le 15e anniversaire de
la CTCUQ et tenue dans le cadre de l’Exposition
provinciale de Québec.
Au sujet de ces nouveaux parcours, M. Bou­
chard a précisé que le parcours no 5 reliera la
place Jacques-Cartier au centre François-Cha-
ron, tout en desservant de nouveaux secteurs
d'habitation le long de la rivière Saint-Charles.
Le parcours no M assurera un lien direct entre
place Jacques-Cartier et les parcs industriels
Colbert Nord et Champigny, en remplacement de
l'actuel parcours 19.
Le parcours no 57 desservira le nouveau sec­
teur à l’est de la rue Saint-Jean-Baptiste, à
Beauport, et prendra la relève du secteur
commercial Lanie, présentement desservi par le
parcours 56.
Le parcours no 231 desservira dans Char-
lesbourg le secteur dans l’axe de la rue Des
Platanes, boulevard Mathieu et Ire Avenue et se
rendra au ministère du Revenu à la pointe de
Sainte-Foy, via le boulevard Henri-lV, avec arrêt
au terminus Masson / Michelet.
« '■b
I , S!
Lt Aftté Mtercteva
M. Léonce Bouctuxd, présidant de la CTCUQ, explique les nouveaux parcours qui entreront
en vigueur i compter du 31 août
Enfin, le parcours no 260 reliera Beauport à 250 à plus de 480 véhicules et le nombre d’em­
Sainte-Foy, en privilégiant les déplacements pour ployés, de 586 à plus de 1,000. M. Bouchard a
études (cégep Sainte-Foy, université Laval). ajouté que 75 nouveaux abribus seront ajoutés
Il y aura, en outre, a dit M. Bouchard, quelque d’ici l’automne, ce qui portera leur nombre à près
46 modifications à d’autres parcours qui, bien que de 400.
généralement mineurs, veulent tenir compte de Il a dit, enfin, que pour répondre adéquatement
demandes des autorités municipales de dif­ aux nouveaux besoins de déplacement et aux
férentes villes du territoire. changements effectués sur le réseau, le nombre
Dressant un bref tableau historique de la d’autobus à l’heure de pointe passera de 356 à
CTCUQ, M. Bouchard a rappelé que de 1970 à 405, à compter du 3 septembre, en utilisant 49
aujourd’hui, la flotte d’autobus était passée de autobus neufs, livrés au cours de l’été.

Québec, Estrie-Beau-
ce: ciel variable avec pos-
sibilité d'averses en
apres-midi Max 20 à 22.
Risque de précipitations
30 pour 100 Demain ciel
variable
Lac-Saint-Jean, Sa­
guenay: plutôt nuageux
avec quelques averses
surtout en après-midi
Max.: près de 18 Risque
de précipitations 50 pour
too Demain: nuageux
avec éclaircies
La Tuque, Réserve
des Laurentldes, Char­
levoix: ciel variable avec
averses dispersées en
après-midi Max 18 à 20
Risque de précipitations:
40 pour 100 Demain ciel
variable
Rivière-du-Loup, Ri-
mouski-Matapédia,
Sainte-Anne-des-Monte
et Parc de la Gaspésie,
Gaspé-Parc Forillon: gé-
SOLEIL
□
SEPMLES.^^ ■m
AUJOURO HUI DEMAIN
18 ÆTX. TEMPERATURES
TORONTO (PC) —
Températures en­
registrées en degrés cen­
BAIE-COMEAU l*/ tigrades des principales
villes d'Amérique du
Nord Minimum entre 19h
néralement ensoleillé en sages nuageux Max. 16 et 7h. maximum entre 7h
matinée Plutôt nuageux à 18 Samedi quelques MATANE et 19h Min. Max.
avec quelques averses averses Calgary .
par la suite Max.. tS à Orummondville, Ot­ y /«RiMOusKi Edmonton .. .
20. Risque de pré­
18
tawa-H ull-Corn wall, Fredericton.
cipitations 50 pour 100 Montréal: ensoleillé avec CHICOUTIMI
Halifax..........
Demain, plutôt nuageux fréquents passages nua­ Jasper
et possibilité d'averses geux Possibilité d a- RIVIERE- Moncton
Baie-Comeau, Sept- verses en après-midi Ma- DU-LOUP Montréal
lles: généralement en­ X prés de 24 Risque de Ottawa
soleillé en matinée Plutôt précipitations 30 pour Quebec.
nuageux avec averses 100 Demain: ciel va­ Regina.......
dispersées par la suite riable. QUEBEC 23 PORTLAND,
St-Jean, N.-B
Max . prés de 18 Risque Pontiac-Gatinaau et 22 I OLD ORCHARD*
St-Jean. T.-N
de precipitations. 40 pour Lièvre, Laurentldes, trois-riviEres Toronto.......
100. Demain quelques Trois-Rivières: ensoleillé 22 Vancouver.
averses avec frequents passages Boston 17
Basse Côte-nord et nuageux. Possibilité d'a­ THETFORD MINES Chicago .13
Anticosti, sauf le sec­ verses en après-midi. Ma- La Havane 25
teur de Blanc-Sablon: X 20 à 22 Risque de Los Angeles 15
plutôt nuageux avec pos­ précipitations: 30 pour Mexico..................13
sibilité d'averses Max 100 Demain, ciel va­ /MONTREAL
SHERBROOKE Miami................... 25
près de 16 Risque de riable 24 • Nassau................. 25
ATUNTIC CITY
précipitations 40 pour Réservoirs Cabonga La N.-Orléans.......23
100 Demain quelques et Gouin; plutôt nuageux . in'-: New York............. 19
averses. avec averses dispersées San Francisco...... 14
Secteur de Blanc-Sa­ en après-midi. Max près Tampa.................. 25
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05h54 I9h40 dernier quartier . nouvelle lune 14h25 B. 8 15h05 B. 1.3 I3h45 R 3.8 I6hl5 R 2.7
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DIBfCTION DtS VfNIS

IlE FEUlUfTONI

Michael Ende La ceinture tintait doucement

dans la main de Xayide.
"C’est une ceinture qui rend in­
Xayide d'une voix douce, et cela
m’importe plus que je ne saurais le
— Seigneur, murmura Xayide, je
voudrais n’avoir rien dit!
ques mots qu’elle avait glissés à<
propos de la sagesse.
dire, seigneur. — Mais maintenant va jusqu’au

L’HISTOIRE visible. Mais c’est à toi, seigneur, de

lui donner un nom pour qu’elle
t’appartienne.”
Bastien considéra attentivement
— Les préjudices? interrogea Bas-
tien, toujours un peu troublé, quels
préjudices?
— Oh! Personne n’est de taille à
bout! s’écria Bastien. Ne te contente
pas de parler par allusion! Que sais-
tu?
— Je frémis devant ta colère,
Il avait vécu tant de choses, des
moments de peur et de joie, de
tristesse et de triomphe, il s’était

SANS FIN QUËBEC/AMÉRIQUE

l’objet. "Ceinture Gemmai", dit-il.
Xayide hocha la tête en souriant.
"Maintenant, elle t’appartient.”
Bastien prit la ceinture et, indécis,
la garda dans sa main.
"Ne veux-tu pas l’essayer tout de
suite, demanda-t-elle, pour te
résumé
convaincre de son efficacité?”
Bastien mit la ceinture autour de
La magldetuie convainc Bastien da sa débarrasser da ss mule. Pour se ses hanches et sentit qu’elle lui
fate pardotuer, U lui trouve un partenaire. allait comme un gant II ne fit certes
que le sentir, car il ne pouvait même
plus rien voir de lui-même, ni son
(90) corps, ni ses pieds, ni ses mains.
C’était une sensation désagréable
au plus haut point et il voulut
te tenir tête, murmura Xayide, du
moins pas si tu es sage. Le danger
réside en toi-même, et c’est pour
cela qu’il m’est difficile de t'en pro­
téger.
— Que veux-tu dire quand tu dis:
en toi-même? voulut savoir Bastien.
— Il est sage d’être au-dessus des
choses, de ne haïr personne et de
n’aimer personne. Mais toi, sei­
gneur, tu attaches toujours de l’im­
portance à l’amitié. Ton coeur n’est
pas indifférent et froid comme un
sommet couvert de neige — c'est
dans cette mesure que quelqu’un
peut te causer un préjudice.
seigneur, balbutia Xayide, et de fait
elle tremblait de tout son corps.
Mais même si ce doit être ma perte,
je veux encore te dire une chose:
Atréju projette de te dérober l’em­
blème de la Petite Impératrice, sub­
repticement ou par la force.”
Bastien en eut un instant le souf­
fle coupé.
"Peux-tu le prouver?” demanda-t-
il d’une voix voilée.
Xayide secoua la tête et murmura:
"Le savoir que j’ai, seigneur, n’est
pas de ceux qui se prouvent.
— Alors, garde-le pour toi! s’écria
Bastien, et le sang battait contre ses
hâté d’un désir à l’autre, tous s’é­
talent réalisés et il n’avait pas eu un
instant de repos. Rien ne l’avait
calmé ni satisfait. La sagesse, c’était
d’être au-dessus de la joie et de la
souffrance, de la peur et de la pitié,
de l'2imbition et des offenses. Etre
sage, cela voulait dire être au-des­
sus de toute chose, sans aimer ni
haïr rien ni personne, en accueillant
avec une même indifférence l’hos
tilité ou la sympathie des autres.
Quand on était vraiment sage, plus
rien ne vous touchait. On devenait
inaccessible, rien ne pouvait plus
avoir prise sur vous. Oui. être .sage,

Le voeu ultime rouvrir immédiatement la boucle.

Mais cela ne concernait que Bas-
tien, car Jicha trouva effectivement
l’étalon ailé couleur de neige et se
maria avec lui. Plus tard elle eut un
fils, un mulet blanc avec des ailes,
qui fut baptisé Pataplan. Il fit en­
core beaucoup parler de lui au Pays
Fantastique, mais cela est une autre
histoire, qui sera contée une autre
fois.
A partir de ce jour, Bastien voya­
gea dans la litière de Xayide. Elle lui
avait même proposé de descendre et
de marcher à côté pour lui procurer
tout le confort imaginable, mais
Bastien n’avait pas voulu accepter
cela d’elle. Aussi étaicnt-ils main­
tenant assis ensemble dans la spa
cieuse litière de corail qui se plaçait
en tète de la colonne.
Bastien était encore d’assez mau­
vaise humeur, il en voulait à Xayide
qui lui avait conseillé de se séparer
de la mule. Et Xayide avait dé­
couvert cela très vite. Les réponses
monosyllabiques de Bastien ne per­
mettaient pas d’avoir avec lui un
véritable entretien.
Pour l’égayer, elle dit d’un ton
enjoué:
"Je voudrais te faire un cadeau,
mon seigneur et maître, si tu veux
bien me faire la grâce de l’accepter
de moi.”
Elle tira de sous les coussins de
son siège un coffret richement orné.
Bastien se redressa, plein de cu­
riosité. Elle l’ouvrit et en sortit une
étroite ceinture, qui était une sorte
de chaîne aux maillons mobiles.
Chaque maillon, de même que la
buuric, était en verre transparent.
“Qu’est-ce que c’csl?” voulut sa­
voir Bastien.
Mais comme il ne voyait ni ses
mains ni sa ceinture, il n’y parvint
pas.
"A l’aide!" s’écria-t-il d’une voix
étranglée. Il avait soudain peur de
ne plus jamais arriver à dégrafer
cette ceinture Gemmai et de devoir
rester pour toujours invisible.
"Il faut d’abord apprendre à s’en
servir, dit Xayide. Cela m’est arrivé
à moi aussi, seigneur et maître.
Permets que je te vienne en aide!”
Elle saisit quelque chose dans le
vide et en un clin d’oeil elle avait
ouvert la ceinture Gemmai. Bastien
se voyait à nouveau. Il poussa un
soupir de soulagement. Puis il se
mit à rire. Xayide sourit et aspira de
la fumée au tmut du tuyau sinueux
de son narguilé.
En tout cas, elle lui avait changé
les idées.
"Maintenant, te voilà mieux pro­
tégé contre tous tes préjudices, dit
— Et qui donc?
— Celui à qui, malgré toute son
arrogance, tu demeures attaché,
seigneur.
— Exprime-toi plus clairement!
— L’insolent et effronté petit
Sauvage de la race des Peaux-Ver­
tes, seigneur.
— Atréju?
— Oui, et avec lui l'impudent
Fuchur.
— Et tous deux voudraient me
causer un préjudice?” Bastien était
sur le point de s’esclaffer.
Xayide était assise, la tête bais
sée.
"Je ne le crois ni ne le croirai
jamais, poursuivit Bastien. Je ne
veux plus en entendre parler."
Xayide se tut mais inclina la této
encore plus bas.
Après un long silence. Bastien
demanda:
"Et qu’est-ce qu'Atréju pourrait
bien projeter contre moi?
tempes. Et ne calomnie pas le plus
noble et le plus vaillant garçon qu’il
y ait dans tout le Pays Fantastique'”
Sur ces mots, il sauta de la litière
et s’éloigna.
l-cs doigts de Xayide jouaient
pensivement avec la tête de serpent,
et ses yeux, le vert et le rouge,
étincelaient. Au bout d'un moment,
elle sourit à nouveau et, tandis que
des volutes de fumée violette mon­
taient de sa bouche, elle murmura;
"Cela se vérifiera, mon seigneur
et maître. La ceinture Gemmai te le
prouvera."
Quand on eut établi le camp pour
la nuit, Bastien se retira dans sa
tente. Il donna ordre à Illuan, le
Djinn Bleu, de ne laisser entrer
personne, et en aucun cas Xayide. Il
voulait être seul et réfléchir
Ce que la magicienne lut avait dit
à propos d’Atréju ne lui paraissait
guère digne de réflexion. Non. autre
chose occupait son espnt; les quel­
voilà une chose vraiment désirable'
Bastien était convaincu d’avoir
trouvé là son ultime désir, cet ul
time désir qui le conduirait à son
Voeu Véritable, comme avait dit»
Graograman. Il croyait maintenant
comprendre ce que cela voulait dire. •
Il désirait être un grand sage, le plus *
sage de tous les sages du Pays
Fantastique tout entier.
Un peu plus tard, il sortit de sa •.
tente. ^
A SUIVRE
L'histoire sans fin est publié aux édi­
tions Québec-Amérique
prochain
opisndv
Une question pour
le GrarKl Savant
 Québ«c. Le SoMi. vndfài 23 août IMS A-5

Selon un psychiatre

Le père Vadeboncoeur victime

d’un ‘‘dérapage” émotionnel
e Malgré les apparences, le père Denis Va­ “écoliers sans tablier" il a été mis en contact avec tataire, agressif, pou communicatif Deux autres
deboncoeur n’est pas pédophile a soutenu, hier, un mode de vie ouverte à la liberté, à l’autono­ parents sont venus dire au juge Mark Dubé que
en cour, le psychiatre Guy Tremblay. La di­ mie, à l’expression plus ouverte de la sexualité le père Vadeboncoeur avait beaucoup changé la

L M
chotomie entre les idées avant-gardistes du prê­
tre et les nonnes sociales acceptées chez nous
seraient à l’origine de son “dérapage” émo­
"Il était tiraillé entre sa conviction morale et son
ouverture aux jeunes" a dit le ps>chiatrc
De retour à Québec, le prêtre a voulu mettre en
façon de penser de leur fils. "’’On se savait jamais
ce qui se passait à ces rencontres" s’est plaint le
père d’une victime
tionnel, a expliqué le Dr Tremblay. pratique ses idées nouvelles “Le projet "les oies "Le père Vadeboncoeur est un homme qui k un
blanches" a donc vu le jour dans la paroisbc il moment donné de son cheminement in-
par Louise LEMIEUX s’agissait pour une di/aine de jeunes adolescents tellectueladévouvert des valeurs qui n’étaient pas
de préparer ensemble, sous la direction du prêtre en accord avec celles de la société. Depuis que
Vicaire à la paroisse Saint-Benoit de Sainte- un voyage en France à l’été 1985 Au cours des des accusations ont été portées contre lui, il est
Foy, le père Denis Vadeboncoeur, a été arrêté en différentes rencontres avec les jeunes en vue de revenu à des idées et des valeurs plus tra­
février, puis accusé d’agression sexuelle, de gros­ la préparation du voyage, il y a eu, le psychiatre ditionnelles", a plaidé son avocat Me Richard
sière indécence et de sodomie sur quatre ado­ l’admet, “débordement, perte de contrôle pul­ (irenier. faisant remarquer au juge que jamais
lescents. Il a avoué sa culpabilité à dix chefs sionnel qui ont dépassé les normes acceptables" auparavant personne ne s’était plaint du prêtre.
d'accusation et c’était hier les représentations de la part du prêtre L’avocat de la couronne. Me Alain Gaumont a
Quatre blessés des avocats pour éclairer le juge quant à la tenté de taire ressortir le caractère déviant du
Un médecin et le chauffeur d'une auto de Télé-Midic, ainsi que sentence à imposer. Le prêtre est passible d’une Complètement démoli prêtre pourquoi ce dernier demandait-il aux
les deux occupants d’une autre auto, ont été blessés lors d'une peine maximale de 14 ans de prison “Mon fils est revenu de Donnaconna (où les jeunes de ne rien rapporter de leurs rencontres à
nt collision au croisement des rues Arago et Durocher, à Québec, jeunes avaient des rencontres de fins de semaine) leurs parents^ Et que penser d’un prêtre, qui sans
vers 17h30, hier. Tous quatre ont été transportés par deux Tiraillé complètement démoli” a raconté, les sanglots la pré.sence des parents, discute de liberté se­
ambulances à l’hôpital de TEnfant-Jésus, mais leur état n’auralt Travailleur social, le père Vadeboncoeur s’est dans la voix, la mère d’un des adolescents abusé xuelle et d'homosexualité avec des jeunes? L’a­
rien d'inquiétant Ici le chauffeur de l’auto de Télé-Médic reçoit intéressé “aux solutions alternatives” pour soi­ par le père Vandeboncoeur Solon ce témoin, son vocat de la couronne y voit là manipulation,
les premiers soins avant de prendre place sur la civière. gner la délinquance, a expliqué le psychiatre. Au fils n’était plus le même depuis qu'il connaissait voire même incitation à l’homosexualité
cours d’un séjour en France avec le groupe le père Vadeboncoeur il était devenu contes­ La cause se poursuit aujourd’hui
is
L’affaire Rock Forest
La Commission de poiiee
[ff
veut d’autres expertises
4 SHERBROOKE OOhOl et 9h, le 23 dé­ Si ce n’est pas pos­ tenue par la chainc de
(PC) — Insatisfaite de cembre 1983 sible, la commission sécurité Ils veulent
la preuve produite de­ Les commissaires ordonne qu’une cas­ également obtenir des
vant elle depuis le dé­ n’ont pu prendre sette reproduisant les indications sur le ca­
but des audiences sur connaissance de la to­ mêmes conversations libre des balles qui ont
le raid-surprise du 23 talité des conver­ soit produite devant el­ troué la porte.
décembre 1983, à Rock sations parce que cer­ le et elle demande au Le juge Gosselin a
Forest, la Commission tains passages étaient directeur Léon Paquin, d’autre part donné des
de police du Québec a inaudibles de la police de Sher­ informations à Me Pa­
ordonné hier de nou­ Ils ont demandé au brooke. de faire le né­ trick Théroux, pro­
velles expertises de na­ Laboratoire de police cessaire cureur de l’état-major
ture électronique et scientifique d’e­ La commission a en de la police de Sher­
balistique. xaminer la bobine mai- outre demandé au La­ brooke. au sujet de l’u-
Le président de la tresse pour déterminer boratoire de police tilisation qu’entend
commission, le juge s’il est possible de faire scientifique de pro­ faire la CPQ des dos­
Raymond Body, a émis disparaître les in­ céder à diverses ex­ siers personnels des
deux ordonnances en terférences et dans pertises pour dé­ policiers Michel Sal-
ce sens l’affirmative de pro­ terminer la trajectoire vail, André Cas-
La première a trait à duire une ca.ssette per­ des projectiles tirés à tonguay et Roger
1,3 transcription des mettant de prendre travers la porte de la Dion, de la cor­
conversations en­ connaissance du chambre respondance échangée
registrées sur la bobine contenu intégral des Les commissaires entre la direction de la
maîtresse du système conversations en­ désirent également police et l’ad-
de communications de registrées pour la pé­ connaitre l’angle ou le ministration mu­
la police municipale de riode de 6h à 7h02 le 23 degré d’ouverture de la nicipale. des ré­
■Sherbrooke, entre décembre porte lorsqu'elle est re- solutions du conseil re­
latives aux promotions
accordées récemment

Ses cris font fuir aux policiers Salvail et

Castonguay et de la
convention collective

les quatre voleurs entre la ville et le syn­

4 iJn couple qui se promenait
sur les plaines d’Abraham a été
aMqué, mercredi soir, par quatre
inmvidus dont Tun était armé d’un
couteau et qui voulaient se faire
remettre de l’argent Les cris de la
femme les ont mis en fuite sans
avoir obtenu quoi que ce soit
par Lucien LA TULIPPE
L’incident s’est déroulé vers
21h.30. C’est rentré à la maison, que
l’homme a constaté qu’il était blessé
au dos et il s’est rendu à l’Hôtel-
Dieu d’où la police a été alertée
Le plaignant a raconté qu’il
croyait avoir reçu un coup de poing
dans le dos et non un coup de
couteau II a décrit l’endroit où
dicat des policiers.
Me Théroux voulait
l’incident s’était produit et les po­ savoir à quoi s’en tenir
liciers ont réalisé que c’était dans le à ce sujet afin de dé­
secteur où Marc Pouliot se trouvait cider s’il devait sou­
lorsqu’il est tombé dans la falaise, mettre une preuve au
lundi soir Le jeune homme de 27 sujet des deux pro­
ans a été découvert sans vie près du motions.
boulevard Champlain, face à la gare La commission a ex­
maritime pliqué qu’elle devait
avoir une connais­
Mis au courant des circonstances sance judiciaire des
de ce nouvel incident, les policiers faits relatifs au chan­ Le pied de poule est dans
qui ont enquêté sur la mort de Marc gement de statut des le coup!!!
Pouliot sont accourus pour se faire deux policiers concer­ Très mode, il ditire tous les regards
donner plus de précisions, mais il nés. Manteau 100'’o laine, $575
semble qu’il n’y ait aucun lien entre Collection Georges Rech, Parts
les deux Avant-hier, la police avait L'ASSOCIATION DES fcxclusif a Perreault
GROSSISTES
laissé savoir que la chute de Marc EN FRUITS ET LEGUMES
Pouliot dans le cap était ac­ DU OUEBEC
cidentelle

Double arrestation dans

une affaire d’extorsion
4 Gne plainte d’extorsion de
$20,000 a conduit à l’arrestation
spectaculaire hier après-midi, de
deux suspects sur le terrain de sta­
tionnement du restaurant Marie-
Antoinette, situé sur la Ire avenue,
a (^ébec, aux limites de Char-
lesbourg.
L’opération s’est déroulée sans
aucun coup de feu et .sous les yeux
(le plusieurs témoins étonnés, vers
16h Des agents de la sûreté du
Québec, ainsi que des policiers de
(juébec et de Sainte-Foy y ont par­
ticipé Tous étaient armés et cer­
tains portaient des vestes anti-bal­
les
La SQ précisait, hier soir, que les
(leux détenus étaient âgés d’une
trentaine d’années et bien connus
(les milieux policiers Des ac­
cusations devaient être portées
contre eux cet après-midi
C’est à la suite de la plainte d’un
homme d’affaires de la région de
Québec que le guet-apens fut or­
ganisé. La remise de la rançon de
$20,000 a eu lieu dans le restaurant
Marie-Antoinette déjà mentionné
et, dès que les deux suspects ont
mis le pied sur le terrain de sta­
tionnement, ils ont été entourés de
policiers surgissant de partout
Selon des témoins, les deux hom­
mes qui n’étaient pas armés ont été
priés de se coucher à terre et ils ont
ké rapidement menottés La rançon
a été récupérée et l’auto dans la­
quelle les suspects étaient arrivés, a
été remorquée
Dans son communiqué émis hier
soir, la SQ ne précise pas le motif de
cette extorsion, mais selon certaines
informations, il y aurait une histoire
de drogue là-dessous
Me André Joli-Coeur
A I occasion (je la tenue (ju
congres annuel de L Associa
î'on des Grossistes en fruits et
legumes du Quebec Me Andre
Joli Coeur présidera un atelier
de discussions traitant de La
responsabilité financière du
courtier samedi le 24 aou»
1985 a 8 45 heures 6e i avant
midi a la salie de bat de
I Auberge des Gouverneurs
Ste Foy
Les cont#»renc'ers mv'tps son»
Me Élisabeth Pmard et Me Paui
Michaud du cabinet |ur d'que
JOii Coeur Laçasse Frechet'e
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néUÊthm des dépuiôs eonaeivatmae iflÊébécole

Mulroney reçu au Saguenay
# JONQUIERE (#iff«t PC) - Lm eoaMr-
vatcun du Saguanay—Lae<6aiBt«JMa nattaat
PAVILLON CANADA EXPO - QUEBEC toatw “la
demain, à la rencontre du groupe pariementiiro
québécoiiduPC.
Les huit heures que le chef du gouvernement
passera au Saguenay seront bien remplies et
aucune manifestation d’opposants n’est prévue
pour l’instant. Etrange contraste avec la ré­
ception tiède de l’Oueat canadien qui. à Van­
vy.\:/Xé4ÿCV‘ '4 couver, a traité Brian Mulroney “comme un
autre Pierre Trudeau”.
"Au Saguenay—Lac-Saint-Jean, le premier mi­
nistre va être reçu A bras ouverts. Il ve y avoir
beaucoup de monde pour l’accueillir'’, a promis
hier le d^té de Jonquiére M. Jeen-Piene Black­
burn.
Seuls des chômeurs de l’usine SL Raymond
Paper de Desbiens (Lac-Saint-Jean) pourraient
faire savoir aux députés du PC qu’ils en ont assez
des atermoiements du représentant de Roberval,
Benoit Bouchard (secrétaire d’EtatX qui avait
promis de tout faire pour permettre la réou­
verture rapide de l’usine de transformation de
bois, pratiquement seul gagne-pain des habitanu
du village et qui est fermée depuis quatre ans.
C’est la première fois que l’assemblée qué­
bécoise des députés cortservateurs se réunit à
l’extérieur de la capitale nationale. Cinquante-six
des 58 députés du PC participeront A la réunion
de demain qui portera surtout sur l’économie. Un
an ap^ avoir déclassé les libéraux au Québec,
les "bleus’’ fédéraux s’interrogent sans doute sur
leur chute dans les sondages où ils se retrouvent
deriière le Parti libéral du Canada du Québec.
Le président du groupe parlementaire qué­
bécois Pierre Cadieux (Vaudreuil) estime qu’a-
près deux mois de répit, “il est bon pour les
députés, qui sont retournés chez eux pour la
plupart, de se retrouver, de faire le point et de se
préparer pour la rentrée de septembre’’. Les
conservateurs vont traiter de "divers dossiers
économiques importants", dit-il en refusant de
citer des exemples.

' ■///. ^
’ /• VÆT.Æ
(fl ,jiitiBmÆ/t0/tnij>mi .iii.iiîrijn

* / /

Samedi 24 août
1lh a 17h Luc et Bottine (Agrinove)
Spectacles pour enfants
14h et I6h Bagnole et Baluchon
Spectacles pour enfants
Spectacle donné par un echassier
Animation continue maquillage, clowns, robot...
Dimanche 25 août
13h a 17h Luc et Bottine (Agrinove)
Spectacles pour enfants Le pwnlér miniêùw Brian Mulronay était à Vancouver, hier. U s’est permis quelques blagues
avec les joumalietea, i la aortia d'una réunion avec certains membres de son cabinet
14h Bagnole et Baluchon
Spectacle pour enfants
du 21 août au
Canada 16h et 19h Spectacle donne par un échassier
Animation continue: maquillage, clowns, robot...
Une collaboration de CH?C
2 septembre Conflits d’intérêts: des
comités parlementaires
seront chargés d’étudier
ACHAT toutes les nominations
^ VANCOUVER (PC) — Les sous-ministres,
certains fonctionnaires et les diplomates fraî­
chement nommés seront "invités" à comparaître
ils n’auront pas de droit de veto sur ces no­
minations.
M. Mulroney a ajouté que le dispositif d’e
devant des comités parlementaires. C’est ce qu’a xamen par des comités sera d'abord mis en place
fait savoir le pren^r mistre Brian Mulroney, à titre expérimental.
hier. Quant aux lobbyistes, le premier ministre a
Le premier ministre a aussi annoncé en confé­ indiqué qu'un projet de loi sera présenté aux

BAQUETS
CHEVËTTE1985 rence de presse l’élaboration de nouvelles di­
rectives sur les conflits d’intérêts visant à freiner
le népotisme et l’introduction d'une législation
SIEGE ARRIERE pour réglementer les lobbyistes canadiens et
RABATTANT étrangers.
MOTEUR 1 6 LITRE Cible, depuis plusieurs mois, des flèches de
ECONOMIQUE l’opposition, l’accusant de prodiguer les no­
minations partisanes après avoir promis une
révision générale du système pendant sa cam­
MQTEUR DIESEL
C'SPCN 5l£
pagne électorale, M. Mulroney a déclaré hier que
toutes les nominations faites par le cabinet se­
ront référées “au comité approprié’’, pour exa­
men.
Les comités seront habilités à interroger les
personnes nouvellement nonunées sur leurs vues
TRANSMISSION
b VITESSES et leur expérience, a précisé M. Mulroney, mais
DISK'/*Jib.
Communes, qui aura pour effet de les obliger à
s’enregistrer, à dévoiler l’identité de leur client
ainsi que leur rémunération.
Les directives sur les conflits d'intérêts concer­
neront les enfants, nièces, neveux et conjoints
des membres du Conseil des ministres, a souligné
M. Mulroney. En cas de doute, les décisions
seront prises en faveur “du public, pas de la
famille", a-t-il dit
Les ministres de la Justice John Crosbie, des
Affaires extérieures Joe Clark et des Finances
Michael Wilson ont tous été accusés par l'op­
position d’avoir dérogé aux directives existantes
sur les conflits d’intérêts dans le cas de parents
d’un ministre ayant obtenu des contrats ou des
emplois gouvernementaux.

MODELES 2
ET 4 PORTES
TRANSMISSION
AUTOMATIQUE L’Union des producteurs
GARANTIE GM
agricoles estime avoir
PPC36MOIS/60 000 km été trahie par Ottawa
DISPONIBLE ^ MONTREAL (PC)— Un an après Télection besoin.
de Brian Mulroney à Ottawa, rUnion des pro­ Selon M. Proulx. la loi fédérale qui n’est pas
ducteurs agricoles du (Québec (UPA) crie A la encore en application amènera la disparition
trahison. Les conservateurs n’ont pas respecté éventuelle du programme provincial. De plus, le

LOCATION
LA VOITURE leurs engagements en matière de politique agri­
cole, affirme Jacques Proulx, prérident de Por-
président de l’UPA dénonce le fait que c’est le
ministre fédéral qui aura, dans les faits, la seule

MARLIN LA PLUS ganisme qui représente les 47,000 agriculteurs de

la province.
Non seulement s’en prend-il au gouvernement
responsabilité d’appliquer aux récoltes de son
choix le régime d’assurance.
“U s’agit là, dit M Proubt, d’une intrusion
COURT ET
LONG TERME ÉCONOMIQUE et au ministre fédéral de l’Agnculture, mais il
dénonce aussi les 58 députés conservateurs, "ces
inadmissible dans les affaires du Québec, une
situation dont les députés conservateurs du Qué­
hommes et ces femmes qui nous ont laissé bec ne se sont même pas rendus compte. Il est
---------------- -- tomber A la première occasion et qui ne se sont vrai que les affaires agricoles sont souvent comp
pas tenus debout devant l’adoption du projet de
\ lexes, mais nos députés sont payés pour les

CHRC
Bur
tes
MARLIN nn
Chevrolet Okjsmobile irx: I ■■■■■
\ 683-3993
loiC-25’’.
Adopté en fin de session, ce programme d'as-
surance-stabilisation ne fait pas l’affaire des pro­
ducteurs du Québec qui se disent satisfaits du
comprendre adéquatement et nous ^fendre."
Tout en affirmant que le gouvernement Mul
roney entretenait des préjugés favorables à l’é
gard des prtHlucteurs agricoles de l’Ouest. l’UPA
limix programme similaire qui existe dans la province. s’en prend également "aux vieux fonctionnaires
fie St’ ^m«»
SER/lCF CüvEWTüf 8hif '.‘ATiN A ? h LA Nuit Li ' .Nül Ao VFNDRFDl L’assurance-stabiliution garantit un revenu mi­ qui continuent à faire la pluie et le beau temps au
2145, SOUL. CHAREST OUEST. STE-FOY — 688-1212 nimal A l’agriculteur en cas de pertes majeures, ministère. A l’époque des libéraux, a confié M
hors de son contrôle. Les pr^ucteurs et le Proulx. nous avions dénoncé ces fonctionnaires
gouvernement participent A l’établissement du rétrogrades. Ils sont tous encore en poste au­
fond servant A payer les agriculteurs en cas de jourd'hui.

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Radio>Canada, la forterasse
qui résiste aux conservateurs
4 Même a Pieire Juneau, le (vésident de
Radio<^anada et ancien ami très cher de Pierre
Trudeau, a résisté avec succès jusqu’ici aux
assauts répétés du gouvernement conservateur
pour le déloger de son poste, la société dTtat se
verra infUtrte peu à peu de Meus qui rêvent du
jour où ils arracheront aux libéraux, et à une
certaine puche intellectuelle, le contrêle de
cette gigantesque machine d’information, la plus
puissante du pays.
Richard
DAIGMAULT
À Les choses doivent-elles continuer sur cette
OTTAWA
Cette semaine, en effet, un vrai conservateur
prenait son siège au conseil d’administration du
vaste réseau étatique, qui compte normalement
14 membres.
Il s’agit de John Osler, mieux connu par son
sobriquet Jock, qui fut le secrétaire de presse de
Joe Clark pendant son règne à la tête du Parti
conservateur.
Natif de Winnipeg et journaliste de carrière, M.
Osler s’est spécialisé dans le journalisme éco­
nomique au Financial Times, où il fut éditeur
adjoint avant d’être appelé au cabinet de M. de sous le raz de marée américain.
Clark en 1979.
M. Osler est directeur du service des affaires
publiques de la Canterra Energy Ltd de Calgary,
membre du conseil d’administration des Alberta
Theatre Projects et membre du Conseil de presse
de l'Alberta.
Par cette nomination, le ministre des Commu­
nications du gouvernement Mulroney ajoute à
ses antennes au sein de l’administration de Ra­
dio-Canada.
On parlera encore de patronage conservateur
mais, pour être honnête, il faut dire que ce sont
les libéraux qui ont été les premiers à se servir de
Radio-Canada pour mettre leurs amis en place.
Rappelons que M. Juneau fut nommé ministre
des Communications par Pierre Trudeau mais il
dut démissionné de son poste après sa défaite lors
d’une élection partielle à Montréal.
Personne ne niera la compétence de M. Juneau
mais personne n’osera nier non plus qu’un sang
libéral coule dans ses artères.
Nommé en août 1982 à la présidence de Radio-
Canada, M. Juneau jouit de la protection prévue
par les dispositions de la loi et il est indélogeable, tout à fait indépendantes du Parti conservateur;
à toutes fins utiles, jusqu’en août 1989.
C’est un fait auquel les conservateurs semblent
se résigner, non sans rechigner toutefois, et à recteur de la campagne électorale des néo-dé­
moins d’un sursaut de désespoir. M. Juneau sera mocrates en 1984.
en poste jusqu’après la prochaine élection fé­
dérale.
Si les conservateurs étaient réélus il ne fait les objectifs d’une politique de la radiodiffusion
DUVET D’OIE BU
--------------------------------------------------
aucun doute que les répercussions seront pro­ dans le contexte des années 1980-I900 mais
fondes à Radio-Canada. Mais en attendant les encore doivent-ils préciser le rôle de chacun des
conservateurs veulent apporter des changements secteurs, public et privé, en fonction des priontés
à la conception même et au rAle de Radio-Canada culturelles et économiques du gouvernement ca­
dont les activités s'étendent aujourd’hui non nadien.
seulement à la diffusion télévisée et ra­ M. Masse est pressé. Il veut une réponse de ses
diophonique d’une programmation anglaise et deux commissaires dès janvier. Il ne veut pas
française, mais aussi à la production de disques et attendre 1988 ou 1989.
de vidéos, à la publication de volumes et enfin à En attendant il nomme son monde au conseil
la commercialisation de tous ces produits. d’administration. En décembre il y nommait
Les coûts d’opération de ce mastodonte fédéral Roch Bolduc de Québec, un de ses bons amis.
sont évidemment astronomiques — frisant le Cette semaine, en la personne de M. Osler, c’est
milliard cette année — même s’il est vrai qu’en rc
carrément un partisan de première force qui
dollars constants (1974) l’administration de M. Ls préêence de Pierre Juneeu à la préeldence de Redlo-Cenede
Juneau est celle qui a le plus resserrer les cordons
accède au sanctuaire de Radio-Canada.
conüttue d’agacer le» conaervaleur».
du Trésor public.
voie? Même les libéraux, avant leur défaite,
songeaient à repenser le rôle et le fonc­ Pour Ut quàlité ét Ut garantUf CanadUm Tiiw.^ en tite!
tionnement de Radio-Canada.
On se rappellera peut-être les re­
commandations radicales de la commission roya­
le d’enquête sur l’avenir de la culture au Canada
présidée par l’éditeur et pamphlétaire mon­
tréalais Jacques Hébert et le compositeur Louis
Applebaum de Toronto.
MM. Hébert et Applebaum prônaient l’a­
bolition pure et simple des multiples services
locaux de Radio-Canada afin que la société
mettent tous ses efforts à la roue de la pro­
duction nationale canadienne menacée de noya­
Qui prendrait en main les émissions locales au
Canada? L’entreprise privée. Quelle hérésie dans
la bouche d’un grand libéral
Jacques Hébert fut accusé de vouloir détruire
Radio-Canada. C’était impardonnable. Pierre
ê
Trudeau le nomma sénateur. Depuis il est devenu
muet
Voilà néanmoins où en étaient rendus les
libéraux dès 1983 en essayant de définir l’é­
volution du géant étatique de l’information dans
l’avenir, définition qu’il faudra établir si Radio-
Canada doit survivre, comme le disait si bien M.
Hébert.
Les conservateurs à leur tour viennent d’é­
tablir une commission d’enquête mais cette fois
son mandat se limite à l’avenir des Radio-Ca­
nada, au lieu de s’étendre à l’ensemble des
interventions fédérales dans le domaine des
communications et de la culture.
MOTCWtASTtP ENDUIT
pas
Ils ont été plus sages que M. Trudeau. Ils n’ont
choisi des partisans mais des personnalités
Undercootins
Endüitpow
POUR
dùssous douto
Florian Sauvageau, avocat et journaliste de Qué­
bec, et Gerry Caplan, professeur qui fut le di­
DESSOUS
La tâche qui leur est confiée est extrêmement
difficile car non seulement doivent-ils identifier
D’AUTO
Scelle les enduits ordinaires
existants et protège le dessous
de l’auto pendant 12 mois. Ne
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 A-8 QuétMC. L« SoMI. vndfdl 23 aoOtiatS

iUlTS ET SmtACLES
K
'AgneaoiGodff
Le proUème de la foi posé avec acuité
4 MONTREAL - Si quelqu’un
pouvait avoir des doutes sur la po­
pularité de la comédienne-pro-
ductiice-fenune d’affaires Jane
Fonda, Taccueil qui lui a été réservé
au Festival des films du monde
vient de prouver hors de tout doute
qu’elle est la plus grande star (la
dernière?) du cinéma mondial
par Louis-Guy LEMIEUX
La dernière fois que j'ai assisté à
un tel engouement c’était en 1980.
au Festival de Cannes, lors de l’en­
trée de la pr incesse Grace de Mo­
naco au Palais des festivals Une
heure avant son arrivée à la Place
des Arts, plusieurs centaines de cu­
rieux s’étalent déjà agglutinés à
l’entrée simplement pour lui voir la
binette en coup de vent; comme à la
grande époque révolue des pre­
mières hollywoodiennes. A la salle
des conférences de presse de l’hôtel
ùpémLEMRiS
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-l-M f .
"IfUf AO'si.tR RlWV)'* im ninàriiVtS StKftTA
AiLLIf Ml 'IM ALfIl VANTY KcKMVfLL ' (i»rtAK(jt
Méridien, jamais, de mémoire de
festivaliers, on n’avait vu autant de
photographes, caméras de télé et de
journalistes. Jane Fonda se pro­ FESTIVAL
mène avec ses gardes du corps pri­
vés et ça s’appelle touchez pas à la
femme blanche.
DES FILMS
Le film que Jane Fonda est venue
défendre à Montréal, "Agnes of
DU MONDE
God’’, méritait le déplacement. Il
prendra l’affiche à Montréal et pos­
siblement à Québec (Odéon) le 17 étranglé au moyen de son cordon
septembre. ombilical La su^rieure du couvent
Basé sur la pièce du même nom, alerte la justice locale et on instruit
le film a été tourné en extérieurs au un procès.
Canada et il s'inspire de faits au­ La cour nomme une psychiatre
(Fonda) pour aller juger si la jeune
thentiques qui. dit-on, se seraient
déroulés dans un couvent de re­ religieuse est apte à subir son pro­
ligieuses cloîtrées à Berthierville, au cès. Au couvent, la psychiatre trou­
Québec. ve une Agnes complètement am­
nésique (elle ne se souvient ni d’une
“Agnes of God" raconte l'histoire quelconque fécondation ni de la
d’une jeune nonne qui met au mon­ naissance du bébé). Et la supérieure
de un enfant dans la solitude de sa du couvent penche vers la thèse du
cellule. Le corps du poupon est miracle style intervention du Saint-
retrouvé le lendemain: il a été
Esprit. Agnostique et cartésienne, la
psychiatre veut aller au fond des
1 choses. Elle découvrira des faits
troublants. Elle sera surtout ame­
née à se poser des questions es­
sentielles sur le grand mystère de la
foi.
viBsioM iiaNçaisi
Il ne faudrait pas croire qu’“A-
St»
OCUK CiNT miif OOtUMtfî
EN CAVALE 1 ; 4b 4 0!) '30
gnes of God” est un mélodrame
religieux cuit dans l’eau bénite. Il
ETANEtOMTEN. ? 1 b • !>40 9 tb l' s’agit d’un excellent drame psy­
chologique filmé avec beaucoup de
LE FILM LE
PLUS EMOUVANT rigueur et de pudeur par le cinéaste
OE L’ANNEE Norman Jewison (“Fiddler on the
On lui jvait dit ou i) ne serait ïamais
comme .es autres Roof, “Jesus-Christ Superstar").
Aior« il avait decide d'etre me.lleai Jewison et Claudel
En écoutant, hier, Norman Je­
wison parler de son dernier film
devant la presse internationale spé­
cialisée on aurait cru entendre le
Paul Claudel de “L’annonce faite à
Marie” ou un François Mauriac
dans ses “Carnets du Figaro”.
Jewison dit: “Ce qui était in­
téressant, c’était de faire s’opposer
la logique d’une psychiatre et la foi
profonde d’une supérieure de cou-
venL avec en plus l’innocence d’une
jeune nonne qui ne connaît de la vie
que ce qu’elle a vu à l’intérieur de
son couvent. La pièce comme le
film posent très sérieusement des
questions comme: faut-il croire aux
miracles? Jusqu’où Dieu peut-il in­
tervenir dans nos vies? Quelle est la
Sur la question de la foi, il y a
autant d’opinions que de croyants
ou non croyants...”
Au cours de la même conférence
de presse, Jane Fonda dit que, avec
tous les comédiens du film, elle en
est sortie bouleversée mais en mê­
me temps plus forte dans ses pnn-
cipes de vie “Je ne crois, dit-elle
essentiellement, qu’en ceux qui
croient en quelque chose, qui s’en­
gagent..” Elle continue de militer
pour les droits des minorités mais
avoue y consacrer moins de temps
qu’auparavant. Je suis d’abqrd une
comédienne qui cherche des beaux
sujets de films et aime travailler
avec des gens talentueux comme
Norman Jewison et la jeune comé­
dienne de Vancouver Meg Tilly, la
Agnes du film.
Signalons que plusieurs comé­
diens de Montréal font partie de la
distribution de “Agnes of God”:
Gratien Gélinas, Guy Hoffman, Ga­
briel Arcand, Françoise Faucher. Ils
sont tous excellents dans les deux
langues. Ce film a donné de belle
façon le ton du 9e Festival de Mon­
tréal. Il est promis à une bonne
carrière commerciale, de toute évi­
dence.
Zanussi et Thomson
Les deux autres films les plus
signalés de la première journée
complète du FFM ont été “L’année
du soleil tranquille” du Polonais
Krzysztof Zanu.ssi et “The Empty
Beach” de l’Australien Chris Thom­
son.
Zanussi continue habilement de
dénoncer l’étouffement de son pays
au nom de l’idéologie politique. Son
film, une coproduction Pologne-
Etats-Unis-RFA, pose la question:
Doit-on quitter son pays pour une
Amérique illusoire quand ce pays
est en difficulté? Encore une fois ce
cinéaste toujours intéressant a l’in­ Jane Fonda a dû quitter en toute hâte la conférence de presse d'hier
telligence de laisser le spectateur se matin, afin de ne pas rater son vol pour New York. La comé­
faire sa propre opinion. dienne de 46 ans était venue à Montréal pour présenter son dernier
film, "Agnes of God" du réalisateur Norman Jewison.
“The Empty Beach” nous tran-
porte à Sydney, en Australie, dans
sa “haute société” et ses “bas- néma ont mis le paquet pour re­ tout le milieu artistique et surtout
fonds”. Une femme veut retrouver cevoir luxueusement les festivaliers cinématographique montréalais
son riche mari disparu deux ans et les pique-assiettes du festival. boudait ce festival. Mireille Dan
plus tôt et engage un aventurier- Lors de la soirée d’ouverture, le sereau et Louise Marleau étaient
justicier pour ce faire. Un film in­ ministre Clément Richard offrait la presque honteuses d’y avoir été pri­
trigant qui témoigne de l’originalité réception la plus brillante, de mé­ mées pour le film “L’arrache-coeur
du cinéma australien. Il faudra sur­ moire, au Grand Salon de l’hôtel Aujourd’hui les contestataires 'fi

vraie signification de l’expression veiller attentivement dorénavant ce Méridien. Il faudrait nommer ceux d’hier mettent leur tuxedo et leur
“l’amour de Dieu” dont parlent si cinéaste Chris Thomson. Assez fas­ qui n’y étaient pas au party dans le robe longue pour venir fêter un
LE OEANlEA DRA­ bien les contemplatifs? Mon film cinant ce film. tout Québec (Montréal) de la po­ festival qui est devenu reconnu
GON ' 'jO - 05 9 t b
. CHRISTINE 2 55 respecte tous les points de vue et Québec au FFM litique, du cinéma et du show-bu­ mondialement comme l’un des trois
|7 0'. ------------------ »
MASK *?4b 4b0 005 SE-fi laisse finalement les spectateurs Le ministère des Affaires cultu­ siness. ou quatre parmi les plus importants
RIE NOIRE POUR UNE NUIT
BLANCHE 2 4b 6 55 H choisir la réponse qui leur convient. relles et la Société générale du ci­ Dire qu’il y a cinq ans à peine. cinématographiquement parlant.

Jame.« Bond a-t-U enfin trouvé G“ STEVEN SPIELBERG

adversaire à sa tailk? AlUOlJlUt’IllJI A LA
ALBERT R BR(X:COLI Présente
'l'IÜLKVISION
ROGER MOORE 20h: STATION-SOLEIL, àRadio-Québec (Câble 8,
) >
dans l'fruvre de lAN FLEMING {
. meERT Z£ME£K1S .„ canal LS). Après ce soir, il ne restera qu’une
JAMES BOND 007*^ Il était toujours en semaine pour cette excellente émission estivale
qui ne devrait pas finir.
retard à l’école...
Dangereusement Il n’était jamais à 2Ih: THE MOTOWN REVIEW, avec Smokey f(
iijoe
—
LABATT
Eicurtions
\ VÔTRE l’heure pour son
dîner...
Robinson, au réseau NBC (câble 15, canal 5)
Avec Johnny Mathis, The New Edition
—
LOUIS-sHJLLIETL , .
eUFFETFloor P^VMiSfOn r f ttMC tï'Se uf
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AViEW'oAKiLL Puis, un jour, il fut
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CARMEN DE SAURA let le film Le pouvoir Ou mai ). Pobm Renucci
IL VEUT S’EN SORTIR PAR N’IMPORTE QUEL MOYEN. fsuiei le Mm EscoherC )
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but lucratif géré par des intervenants en art do
plusieurs disciplines. La galerie est actuellement

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à la recherche d’exposants en arts visuels pour
l’hiver 1986
Los dossiers doivent lui parvenir avant le 27
4 septembre et comprendre huit diapositives, un
curriculum vitae et un court texte expliquant le
projet ou commentant les oeuvres. Toutes Ic.s
soumissions doivent de plus inclure une en­
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 OuébM, L« SoMl, v«ndr«dl 23 août IMS

imx Richard an (puai ahon, a U Kns rastgne

SPECTiICLILS al ravone. «St aAcattant
Oroia, pt«M) d'humour al da larxlrassa "— LeM^iif

lERRE RICHARD- 'i

Un festival de cinéma MICHEL
BOUQUET

sans folie des grandeurs

^ C'est un festival nématographique \’ATE FUNCTION, un
LE JOUET
un fim écrit «I lèalise rx* FRANCIS VE BE
fADK» £ GKKO wruus K(ANC(.X5 DAN»t CftCAlOI
cinématographique mondial. film britannique don­ OVUIlfS ÜOtAÜD U J, Mia«i VJMC)NI
sans fote des gran­ Québec accepte de nant à l’humour un vnSKm
deurs qui s’ouvre ce se mettre à l’heure de port(c) royal. La ver­ Sam. •(dim.: IShZO.
soir, à 20h, au Grand Montréal, à l'heure où sion originale anglaise imBBQiiJliJFéT ISMO. 17h20.19h20.
Théfttre de Québec. Et le Festival des films du 21h20; an tam :
peut donner quelques 19h20. 21h20
sans pompe, puisqu’il monde bat son plein, difficultés au début
n’y aura pour la pré­ puisant dans cette mais le réalisateur et
sentation du film d’ou­ manne sans chercher à les excellents comé­
verture ni star, ni tirer la couverte. Sans diens, év idemment
grand réalisateur pres­ toutefois, aussi, hy­ pince-sans-rire, nous
tigieux. Mais il y aura pothéquer l'avenir! On laissent tout le loisir de
deux artisans du ci­ ne sait Jamais, après le s'abreuver dans l’auge
néma présents: Bruno théâtre, ou d’autres de cet humour de no­
Bégin le directeur de formes d'expression blesse.
ce 3e Festival du film culturelle, Québec
(Québec 85) pour sa- pourrait à son tour On pourra lire de­
main, dans notre Ca­
hier des arts, de brèves
notes de présentation
FESTIVAL sur les deux autres
films à l’affiche demain
ainsi que sur toutes les
DU FILM autres productions à
l’affiche du festival.
DE QUEBEC Avant de terminer,
un conseil précieux,
STE-FOY 3
PL. STE-FOY 656-0592
réservez im­
médiatement un billet
luer évidemment les prendre goût à l’in- pour aller voir di­
festivaliers et an­ temationnalisme ci­ Le POULET AU VINAIGRE de Claude Chabrol, servi comme plat d'ouverture du 3e Festival du manche. à 21h30, LES
noncer les modestes nématographique. Film de Québec. De la distribution, on reconnaîtra Stéphane Audran. AMANTS DE MARIA
prix que le public et les Québec a déjà bé­ (MARIA’S LOVERS).
critiques auront, sé­ néficié, le temps des Un très, très beau film.
Beaudin (jeudi 20h au d’autres ici. Pierre cinéma français. Il s'a­ PRINTEMPS SOUS UN DES 10 MEILLEURS
parément, à accorder roses, d'un festival de Après cinq vi-
GTQ), mais aussi de Bourgault, une mon­ git de POULET AU VI­ LA NEIGE (THE BAY FILMS DE L’ANNÉE
au meilleur film de cinéma parallèle NIGHT MAGIC de Le­ sionnements de presse, -»iit»ftâlBiwdo(l»évifw ' |-f \sv *
tera sur la scène du NAIGRE. En France, BOY), mettant en ve­
leur choix; et Nicole (Chamberland) ou de wis Furey... et de Ca­ il est le premier à re­ “ ‘Birdy’ vole sur ____
cinéma Cartier pour un poulet c’est un flic, dette Kiefer Su­
Boisvert, la directrice cinéma québécois. Ce role Laure (samedi un policier. Et l’his­ cevoir l’accueil una­ les ailes de l’enchantement:
présenter le dimanche therland, le fils de Do­
de la Société générale qui importe pour le 21h30 au Cartier). Le nime de la critique ■ > un dos moilleurs films sur l,i jounesso
soir, 1er septembre à toire de ce polar est nald, aux côtés de Liv Mi depuis longtemps M.ilthew Modinc
.t du cinéma du Québec, moment c’est que les producteur et un in­ québécoise. On en té­
19hl5, LE CHOIX acide. Ce qui en fait un Ullmann. «y et Nicolas C.»gc méritent tous deux
pour témoigner dans cinéphiles d’ici aient terprète (Robin Re­ moignera dans notre '1^ d'être mis en nomination pour un
D’UN PEUPLE, une excellent plat, nous Suivra, à 17h, A PRI-
■Y' doute de son pard-pris leur festival édition de dimanche. Oscar "
nucci) de ESCALIER histoire encore chaude promet Chabrol. Pour
pour cet art Ceci étalé, et pres­ C du réalidateur fran­ d’un référendum au­ clôturer, le lundi 2 sep­
— Jach KrtvIL Newsam h

que confessé, cela ne çais Jean-Charles Tac- quel il n’est pas du tembre, dans le même
par Léonce veut pas dire qu’une chella (jeudi 19hl5 au tout étranger, même si lieu, on y va avec du
1 ui
FRANÇAISE
GAUDREAULT effervescence de fes­ Cartier) sont éga­ c’est René Lévesque plus sûr et du plus
tival sera absente. Il y lement attendus à qui en a déterminé les connu, soit du Claude 12h30,14h35.
C’est donc un fes­ a d’abord la qualité des
STE-FOY 2
Québec. règles. Lelouch avec son der­ 16h40, IShSO, 21 h
tival sans fausse pré­ films. On y reviendra. Le comédien Sami
^0»
nier PARTIR, RE­ gi/ LARME 1
tention mais pro­ Mais il y aura la venue Frey, qui tient dans LA VENIR (au GTQ).
mettant tout de même ici, via Montréal, de
Un Français et IJ^IABOLIQUE I Plus loin que vos rêves.
i de très beaux mo­
ments aux cinéphiles
réalisateurs et d’m-
terprètes.
VIE DE FAMILLE
(jeudi I7h au Cartier)
magnifiquement le rô­
un Anglais
Pour inaugurer ce
Samedi, le festival
s’installe au cinéma
DU FUTUR I ^ Au-delà de votre imagination.
Cartier pour ouvrir, à
ainsi qu'à un plus large Déjà, deux films le de père aux côtés soir ce festival de ci­ 14h30, avec un film
public d’ici. Une sé­ québécois seront clai­ d’une enfant (Mara némas nous venant de d’un réalisateur ca­
lection de 35 films qui ronnés à Québec par Goyet) toute aussi tous les horizons, la di­ nadien faisant car­
devrait nous donner la des délégations d’ar­ grande comédienne, rection a choisi le der­ rières aux USA soit
chance de nous mettre tisans. Ce sera évi­ viendra aussi se ba­ nier de Claude Cha­ Daniel Petrie. Il s’agit
au parfum de ce que demment le cas de la
propose le plus récent
cru du milieu ci-
coqueluche du festival,
le MATOU de Jean
lader à Québec. On
réussira très cer­
tainement à en attirer
brol, ce premier réa­
lisateur de la nouvelle
vague vieillissante du
d’une version française
d’un film tourné en
Nouvelle-Ecosse, UN
l'OflDINHKUA
AKT’U/lLirÉ M igenes-Johnson MCUimiKR
L lisGALERIES
lis A Sam. t< dim: 13M0. ISMO,
O-di IUa capitaleV 17M0,191130. DMO; «n Mm.:

Décade des Jeunes arrive en retard S401 DES GALERIES 628-24SS 191)30.2lli30

BRUNO CREMER, CATHERINE ALRIC

v.o.
ANGLAISE
Sam. al dim.: 12h4S, l4hSS
4 MONTREAL sorte qu’elle est arrivée attendu.
A l’occasion de la décade des jeunes, des
artistes de différentes disciplines organisent des (PC) — Le récital que à New York tôt jeudi Les personnes qui ne
«■•C la partsopAtom m CHARLES VANEL CINEMA O tZhOS, 19h15. 21h30
PL.QUEBEC 525-4524 I En tam.; 19h00, 21h15
activités culturelles en collaboration avec la devait donner la can­ matin et préférait ne pourraient s’y rendre
Chambre Blanche, 549 boul. Charest est, à Qué­ tatrice Julia Migenes- pas chanter le soir mê­ aujourd’hui, pourront
bec. Johnson au Festival de me, en arrivant es- être remtoursées,
14 4N3 I
Ainsi du 24 août au 2 septembre, il sera Lanaudière, hier soir â souflée â Joliette. Elle après avoir commu­ (INCUTAI») I
possible d’observer le talent des jeunes grâce à Joliette, a été reporté à est attendue à Dorval niqué avec le bureau
(les manifestations aussi diverses que des per­ ce soir. en milieu de journée. du festival. Leurs pla­
formances théâtrale et musicale, un match d’im­ Partant de Paris A Joliette, le pro­ ces seront revendues.
provisation, une soirée vidéo et des spectacles mercredi, la célèbre in­ ducteur Paul Dupont- Mettant en vedette
avec des musiciens de Québec. terprète de Carmen Hébert a précisé que la quelque 1,100 chan­
Demain à 21h, la décade s’ouvrira par de était à bord d'un avion plupart des 975 per­ teurs et musiciens d’u­
l”'action painting”, un nouveau mode d’ex­ d’Air France qui a été sonnes détenant un ne dizaine de pays, le
rappelé deux fois au billet pour le récital de Festival de Lanaudière
VERSION FRANÇAISE I
pression qui consiste pour le peintre à réaliser
une oeuvre en direct, devant le public et sur fond sol pour ennuis tech­ Mme Migenes à la salle a obtenu, durant l’été
musical. Des rafraîchissements seront disponibles niques. Roland-Brunelle s’y de 1985, 62,000 entrées
sur place. Ebranlée et un peu rendront tout aussi oayantes à Joliette.
Pour de plus amples renseignenemts contac­ inquiète, Mme Mi- bien ce soir. Le pre­ Par ailleurs, le fes­ Témoin sous surveillance
tez: Michel Thibault ou Jean-Pierre Bédard au genes a alors choisi un mier ministre Lé­ tival a reçu un subside B—wranurlliyj* Sam m dm l4h4S.~
numéro 529-6004. autre transporteur, de vesque est également fédéral de $50,000 pour 1US0. IPiM. 2lh00. lo mm
mener une étude de 5401 DLS GALERIt%628 2455 '••'M J’MIO
faisabilité pour la
construction d’un am­ «ROGER KAY.cma
laanMatH* «aa* Tamovosa N aa • a*«ai«ro>w «ar.ft «Maa'»<( «oaraoaa
phithéâtre extérieur j(A«iMaTmi«ca'w(aaH sMaa a aoaaw* TaxAiMK.* jtam roaaa’
« •« .. w acoil caorVALt
. • CHMSTIAN CAÜMRT
mais où une partie du

FESTIVAL DU FILJS public est à l’abri. f IcsCALERIES /A

O-df Ia CAPITALES/
5401 DES galeries 628'2455
Sam tldim. l2M0.l4MS,
1ShS0. t9liS0,21B:mitmii.;
1R1S0.2IB

ill il
•«xlrvAt IN IHM ■IM) Québec 1985 INFORMATION JOHN CANDY S’APPRÊTE À VIVRE
l)i: 2.1 AOÛT Al 2 SKPTEMBRK 1985 • CINÉMA CARTIKR • GRAND THEATRE DE QUEBEC
L’EXPÉRIENCE LA PLUS TRAUMATISANTE AU
IVh III IVh 110 IVOIS LES VACANCES FAMILIALES.
Vendredi 2J août DKTRVQUÉ INSIGNIEICANf E ON NE MEURT
2tihm Ol T Of ORIIkR 210 10 Ql E DEUX FOIS
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A-10 QuélMC. Le SoMI. v«fKto«di 23 août IMS

Prince, la réincarnation de UtUe Richard

^ Prince^ Qui d*autra? En plus
d’être une créature du Diable, un
obsédé pour qui toutes les formes
de sexe sont des actes dont il faut
parler ouvertement et un my>
thomane qui a des problèmes d’i>
Ce soir 23 août
SUPPLÉMENTAIRE
dentité face à la religion, est-il aussi
une réincarnation de little Richard?
C’est ce que se demande le ma­
gazine “Actuel” dans sa plus ré­
cente édition disponible en kiosque.
Little Richard est un noir ho-
mosexuel né avec un pied bot qui a
chanté dès la fin des années 60 des
chansons dont les textes feraient
rougir de pudeur offensée les fem­
mes des sénateurs améneains qui
tentent actuellement d’imposer une
codification basée sur la décence
des textes dans l’industrie du disque
aux Etats-Unis.
psr
production d’un disque pour un ar­
tiste reconnu est passé d’environ
$35.000-$50,(l00 è S70,000-S100.000 à
cause du ou des vidéos qui ac­
niLNARB»
compagnent obligatoirement le dis­
que. ^ Au Québao, deux Rbwuu ’Vaepla Qat Raady**- Riohaid
Pour le public, il n’y a pas de liporUnlw du roefc lont un tégubi, pour aa part, aat en 3a
inlQur «mmuM» nn 2tn pu» poaWon des nrioroeWana Ira»*
motivation à acheter ou louer des
vidéos qui passent régulièrement i •Won du Pdlniirit dM 4S> cals aaao aan dtoqua‘'OouMa
la télévision, donc les seuls dé­ tour» anolM du QuWn Rndio»
Acdrito. Rod Mammi sH JWf
yte". (Entra paraidhèaea. la
claaaaniant da la aawalna der-
bouchés possibles pour amortir les
coûts de production sont les sta­
tions de télévision.
■oefc vont tûrownt fabo un
maihour avac la ohanaon
nièia)

Humour et fantaisie avec Mmrtin

Mais ces stations. Much Music,
par exemple, n’ont aucun contrôle
ir 1)FanMnaUbéréa
2f 2)StanolanMiil
CooMaObiglar
Martina St-^
SMITH sur la production et le contenu des 3( 3)Laa|aindalafaini Fondatian Québa^Afrlqua
CLAUDE LANDRÉ de la Preœ
canadienne
vidéos qu’elles ne veulent pas payer
trop cher
4( nEntondamavoix
S( 4)famouranhdritoga
4(7) Mon ooaur to dtt |a
Frank Mchaal
NanaMouakowl
FfddirieFirançoia
Il semble certain que la vente et
Si cette introduction au per­ fahna
la location de vidéos au public
sonnage de Little Richard était 7(4) taulamant qu'on» Offaitoach
connaîtront le même sort que les
complète, elle dépasserait am­ avanlura
dinosaures mais pour ce qui est de
plement ce que les Madonna, Twis­ t( f)Laaamouratwd»rélÉ a nanehatto. S. Rergaran
la production et la diffusion de ces
ted Sister, Motley Crue, Ozzie Os­ 402)L»lMlmaMiué U oonqragnia Créola
vidéos par des stations de télévision, 10 (1^ J» fapp^ pour la n
bourne et autres phénomènes de Jacques Sahrab
le futur semble pour le moins obs­
notre époque ont à offrir de plus dira qua )afaima
cur.
choquant.
Mais Little Richard a aussi été un Aux l^atoAfni», la groupa chanson "Money For Nodyng”
LaBleueet les Blonds •t an pramfèra position au pai>
cocaïnomane et un alcoolique qui Dira Straits sa <teMa an ci>
laissait des chambres d’hôtel ra­ xlèma pMitton au palnuuès du marès daa mleroaiUona avoc la
La Bleue, c’est la compagnie La- magazfna Biitooard avac la disque ‘Brothers bi Arms’*.
vagées par les orgies qui s’y dé­
batt qui se lance pour la première
roulaient tout au long du passage
fois en 10 ans dans le financement 1( 1)ThaPow»rOfLo«» Huay tesfis and Ths Naurs
de ses tournées.
direct de la tournée d’un groupe 2 ( 4) $t Eimo’a Ria Johnny Rarr
Little Richard a été aussi excessif canadien. 3( S)RaawayOfLova Arslha Franktoi
dans sa vie de tous les jours que
Ce n’est évidemment pas un fi­ 4( 4)WaOon’tNaadAnolhar TbiaTiHiisr
dans la peau de son personnage de
nancement désintéressé puisque l’â­ Haro
rocker. Sryan Adams
Heureusement pour les adeptes ge des amateurs de rock varie de 19 $( 7)Sufl«narOf‘44
e{ ^Shout Ta»s For Fears
de l’ordre et de la moralité. Little à 34 ans et que ce groupe d’âge
7( 3)NavarSwr»ndar Coray Hmt
Richard a survécu à sa deuxième constitue un marché-cible pour les
8(12)Charirii Kooi And Tha Gang
conversion au catholicisme et prê­ brasseurs de houblon.
9 (14) You’Ra Oïdy Human BiüyJosf
che maintenant qu’il “prend son (Second Wind)
N’empêche que, par ce geste, La-
pied avec le sacerdoce”.
batt permet aux Blonds, c’est-à-dire 10 (17) Money ForNoiMng DireShaRs
Les vidéos, des dinosaures le groupe Platinum Blonde, d’en­
treprendre une tournée pan-
canadienne qui comprendra 36
L’mdustne canadienne du disque
spectacles.
a un chiffre d’affaires annuel de
$550 millions mais la production de
vidéos musicaux lui crée plus de
La tournée qui a commencé au
début d'août au Kingswood Music
BIJtOXOTILS
problèmes qu’elle ne l’aide, surtout Theater en banlieue de Toronto et
qui se terminera le 13 octobre à La station de radio CHUM Ltée de To­ portant radiodiffuseur
au niveau de sa marge de profit.
Dans une analyse récente, le “Fi­
nancial Post” a interrogé certaines
Montréal coûtera aux environs de
$500,000 à la brasserie.
montréalaise CHOM-
FM a été achetée par
ronto. Cette compa­
gnie est le plus im-
privé au monde. Parmi
les entreprises qui ap­
partiennent à CHUM,
î
des personnes les plus influentes de
il y a le réseau de télé
l’industrie pour en savoir plus sur le
payante Much Music.
présent et le futur des vidéos au
Ce réseau, qui a
à bord Canada.
La conclusion quasi générale, commencé à diffuser
du M/V Louis Jolliet c’est que ce qui a commencé par
être un outil promotionnel fourni
l’automne dernier, a
déjà 620,000 abonnés.
de 20h00 à 23hOO/Croisière incluse/14,50$ gratuitement aux stations de té­ Ses dirigeants pré­
Billets disponibles au kiosque du quai Chouinard voyaient en avoir
lévision qui voulaient les diffuser,
doit maintenant être considéré 200,000 à pareille date.
Le gérant général de
Profitez de nos “5 à 7" à quai avant chacune de nos comme une programmation nor­
Much Music affirme
croisières artistiques. Deux consommations pour le male qui devra être payée comme
que le réseau de­
prix d’une. Pianiste-animateur. toute autre émission que les sta­
viendra rentable dès
tions diffusent.
cette année, “à $1.95
La logique qui soutient cette
INFORMATION: S 692-1159 conclusion est simple: le coût de près”. Much Music est
donc devenu ra­

( uebdo
pidement une vache à
lait qui permet à
IM CHUM d’étendre son
empire... En vue d’at­
WtEILLEUH US tMANÎS OUVERT TOUS LES SOIRS tirer un auditoire plus
SOM î ADMIS
cfAENT FAMILIAL OhAJUntMfNl AISHOO jeune vers son produiL
* IJ «fis *-t IttOMtS '
la brasserie Miller a
fait appel à un groupe
de Boston, les Del Fue-

m go, dont les membres

ont eu la surprise de
leur vie lorsque Bruce
ÉMÏlIlilïÉMiliÉlÉïiliilSË:^^^^^^ Springsteen est venu

UEDEÏÏES
les joindre sur scène,
Harrison Ford est John Book l’automne dernier,
pour jouer avec eux
Un flic qui en sait trop. Sa seule chance :
leur succès “Backseat
un témoin de 8 ans qui en a vu trop .. nothing”...
Un temple de la re­
nommée du rock verra
le jour dès l’an pro­
chain. Les directeurs
de la fondation sans
but lucratif comp­
rennent les présidents
de toutes les plus gros­
ses compagnies de dis­
ques. de Ahmet Er­
^^Bonjour Uà(HUûnced avecCHASE
CHEVY tegun à David Geffen
en passant par Robert
IAHP017 1
•OUL. DE LA CAAaALS
AUTOMOUTE 40 Stigwood. On y trou- ;
vera aussi le pro- '•
'~MfllTNESS
HOflAlMt: B07-t3M

TOUT SUR VOS ducteur Bill Graham et

l’éditeur de Rolling .
Stone. Jann Wenner. •
Témoin sous surveillan
AUSSI 2'FILM
VEDETTES PRÉFÉRÉES Le temple a été établi
pour honorer des ar­
Un drôle de genre d'affaires
tistes et des gens du
EDDIE UN FAUTEUIL Jto , , milieu qui ont cont­
MURPHY POUR DEUX ribué de façon si­
t. MOUL OE LA CARITALE gnificative au dé­
UNE ÉQUIPE DYNAMIQUE
AUTOROUTE 40
' HORANtE: BC7-B3«> veloppement du rock.
La première cérémonie
d’accession au temple
ALPf RT riNNtV aura lieu le 20 janvier
JAWf 1COdURN
IU1AN DAT
NOUVEAU! EN GRANDE PRIMEUR 1986 à l’hôtel Waldorf
CE QUE LES AUTEURS DE . POLICE ACADEMY. ONT FAIT POUR Astoria de New York...
LE RESPECT DE LA LOI N EST RIEN Pierre Brousseau Pierre Nadeau Stevie Ray Vaughan,
A COTE DE CE OU ILS FONT A L ECOLE DE LA CIRCULATION' qui a fait la première
Mini d'Estée André Robert
partie du spectacle de
Hélène Fontayne Jocelyne Savard Dire Straits, au Forum,
1 Jacques Matti Roger Sylvain ne peut plus appeler ,
son groupe Double
Trouble puisqu’il a
« —..................... a|outé un troisième
Adorable
Intelligent
Espiègle
PT AU MEME PROGRAMME
surtout ne tes appelez pas
musicien. Dorénavant,
ce sera Serious Trou­
si vous avez des ennuis!
Perspicace
Dangereux
UN HORAIRE TV GRATUIT ble ..
David Lee Roth est
en tête pour le nombre
de nominations en vue '
de la remise des tro­
phées pour les vidéos
HEBDO-VEDETTES musicaux par la sta­
tion MTV, l’équivalent
américain de Much
L'N FILM Of.
STF\TN SeiFier KG
VOUS CONFIRME Music. Les vidéos “Ca­
lifornia Girls” et “i
Ain’t Got Nobody, Just
GEEMLINSI Académie DE Pou^ CE DONT LE MONDE a Gigolo” ont reçu six
nominations. La cé­
BT WICOtAa. BOMTIf 311. rémonie de dé­
COLLltl 1 ROUTE OEMEMB
HOMAIME BSIOTTi JASE EN COULISSE voilement des ga­
gnants aura lieu le 13
septembre.
i

8
OuétMC. L« SoMI, «widradi 23 aoMlMf A-11

III Î /III Vit À OIJËBKO ...irr dans nos keoions

u$g9.4m$MRom
jrnmrnÊummep. im
oS^ÙIKTJê
TéLur-Hêê

HOntB T C0TE-OU4IORO <d> t»

La classification des films
est établie par TofTice des
communications sociales.
Voici le barème d'apprècia-
lion des fibns qui sont prè
^entement projetés sur les
écrans dans les cinémas de
Québec et de la Rive Sud
• Les chiffres réfèrent i la
valeur artistique de l’oeuvre:
(I) chef-d'œuvre: (2) remar
quable; (3) très bon. (4)
bon, (5) moyen: (6) médio
cre: (7) minable.
' Les appréciations des films
sont établies sur les copies
présentées dans la province
de Québec
NOTES:
Quelquca prèciaions sur la
nouvelle mise en applica­
tion, des dispositions de la
Loi sur le cinéma, relative
au classement des films, la
catégorie “U ans” devient
indicative. Ce qui veut dire
que TEtat remet aux pa­
rents la responsabilité de
décider si oui ou non le
spectacle peut convenir i
leur enfanL
Les dirigeants des principa­
les salles de cinéma de Qué­
bec nous ont dit admettre
les spectateurs de moins de
14 ans, présumant de rac­
cord des parents.
Soulignons également que le
‘G" signifie général et rem­
place le "tous”.
LA BOITE A FILMS (1044,
3e avenue, Limoilou, 524-
3144). Terminator (4) v.f.s
ISh.'Û). 18 ans. Le moment
de vérité (4). 2lh30 G
Adm: S3.2S: $2 âge d'or et
moins de 14 ans. pour cha­
que film
CANADIEN (PUce Uurier,
656-0022) Year of the Dra­
gon (- ) I8h.30. 2lh 14 an-
sAdm. $5. $4.30 14-17 ans:
moins de 14 ans $2 50: lais­
ser passer non valide.
CANARDIERE (Galeries Ca-
nardière, 661-8575). Back to
the future (3) Version origi­
nale anglaise. I9h. 2lhlS. G.
Adm $5 50. $4 75 14 17 ans,
$2 50 moins de 14 ans, $2 75
âge d'or pour chaque film
CARTIER (1019 rue Cartier.
325-9340) le mystère Picas­
so (-). i8h O II était une
fois en Amérique (3). 20h.
14 ans. Adm. $3.25: $2.
moins de 14 ans et âge d'or.
Pour chaque film.
GALERIES DE LA CAPITA­
LE (5401 des Galeries, 628-
2455). Salle I: L'ordinateur
meunrier (-) 14 ans. I9h.30,
2lh30 Salle 2: Le jouet (4).
G. I9h20. 21h20. Saile 3:
Witness (4) en français.
I8h45. 21 h. 14 ans. SaDe 4:
La puce et le privé (-). G.
I8h50. 21h. Adm: $5.: $4.50
14-17 ans: $2.50 moins de 14
ans. Pour chaque salle.
GRAND-THEATRE DE
QUEBEC. Ouverture officiel­
le du Festival du Film-Qué­
bec 85 Poulet au vinaigre (-
SPECTACLE
M/V LOUIS-JOLLIET. Ce
soir et samedi croisière ani­
mée avec Claude Landré-
.Départ du Quai Chouinard
à 20h Billet 514 50 RH. né­
cessaire. 692-1159.
AU PETIT PARIS, 48 cote
de ta Fabrique. Mer. au dim.
Manuel Brault et Manuel
Tadros, chanteurs.
BAR AINSI SOIT-IL, 1135
rue CartierJusqu’à sam.
Groupe Buzz Band, bluH et
blues rock. Dim. â mar. Cari
Tremblay, blues 22h30.
BAR L'APRES CINQ, Le
Baron Rouge. 350 boul. Ste-
Anne. Beauport. Du lun. au
ven. les 5 â 7 avec le pianis­
te Dieter Fees et â 2lh du
mar. au sam. Duo Ma-GL
musique de danse, en alter­
nance avec la discothèque
pour la danse.
BAR AU COURANT, Holi­
day Inn de Sainte-Foy, 12e
étage Mar. au sam. 2lh30.
Muta ConcepL
BAR LE CAUCUS. Hilton
International Québec, 3 Pla­
ce Québec Lun. au ven.
I7h à 23h. Guy Simard, pia
niste et le sam I9h. Le trio
de jazz de France Huol
BAR L'INVITATTON, 3.300
1ère Avenue (en face du
Marie Antoinette). Ce soir,
hommage â deux
hockeyeurs de la LNH. Da­
vid Pichette. Gaétan Du­
chesne. Bienvenue â tous.
Disco. Entrée libre.
CAFÉ/BAR DE LA BOUR­
SE, 139 rue St-Pierre Ven.
sam. 22h30.
Daniel Martel quartet. En­
trée libre.
BAR LA CHAPELLE, Hôtel
Clarendon. 57 rue Sainte-
Anne, Jeu. à dim, 22h: Ma­
rie-Thérèse Fortin chante
Barbara avec Yves Léveillée,
pianiste. Entrée libre.
BAR LA RELEVE, 2480.
chemin Ste-Foy. A compter
de 22h. Les 27 et 28 août:
Groupe Refugee, rock com­
mercial Adm 53.
LE DALLAS, 686. 1ère ave
nue. Limoilou Soirées ani­
mées sur différents thèmes
tous les soirs. Egalement 5 â
8 avec dégustation de tacos
et nachos â 21 h.
L'EMPRISE, Hôtel Claren­
don. 57 rue Sainte-Anne.
Jusqu'à dimanche: Organ
Song. 22h. Les 26-27 août:
Le duo de Normand Devosl
jazz moderne.
BAR LE FLIRT, Ramada
Inn, 1200 La Vigerie Mar
au sam. 2Ih30 Le duo Israel
et Steve. Entrée libre.
LE GRENADIER, 1080 rue
Saint-Jean. Mer. au sam.
2lh.30 Jean Gagnon, pianis­
te-chanteur
AUBERGE DES GOUVER­
NEURS. A ta piscine du lun.
au ven. I6h à 20h30. Michel
Mailhot, claviétiste-chan-
teur. Se termine le 30 août.
LE CHATEAU FRONTE­
NAC, I rue des Carrières.
Le Champlain Lucie Pa-
rent-Auger, harpiste du mer.
au sam. I8h è 22h. Brunch
dominical dim lOh et di-
ners-dansants les dim. I8h
avec le tno Azzuro. Musi­
que de danse continuelle du
lun. au sam. 2lh avec le
duo Béric A André et Vvan
Desforgea, en alternance au
piano-^r.
MANOIR SAINT-CASTTN.
99 chemin du Tour du Lac,
Lac Beauport Mer. i dim.
I9h et au brunch le dim. è
llh dans ta salle è manger:
Georges Latulippe, pianiste-
chanteur.
RESTAURANTS
ANSE-AUX-BARQUES, 28
boul. Champlain, ou 38 Peut
Champlain. Mer. au dim.
22h Yves Cloutier et Sylvie
Letartre, folks. Jusqu'au 25
août.
ASTRAL, hôtel Loews Le
Concorde. 225 Grande-Allée
Mer. au dim I9h Lajos Mol-
nar, duo de musique hon
groise et tzigane.
BRASSERIE LA BRAUS-
TECK, 1700. 4e avenue. Li­
moilou Ven sam 21 h. Pier­
re Côté.
BRASSERIE LA COURON-
NE D'OR, 309 rue de la
Couronne. Jeu. au sam.
20h.30 Le duo Amitié.
RESTAURANT AU PARME­
SAN, 38 rue Saint-Louis,
Albini et Bénito, accordéo­
nistes, en alternance.
RESTAURANT BAKER,
8790 rue Royale, Châleau-
Richer. Tous les ven. sam
dim .I9h Louis Waren, pia­
niste. musique d'ambiance
au piano-table datant du
19e siècle.
CAFE DE PARIS, 68 rue
Saint-Louis, Vieux-Québec.
Mar. à dim I8h Guillermo
Ramirez, harpes et chansons
en français, anglais et espa­
gnols
CAFÉ DES ANDES, 1432
rue Maguire, Sillery. Tous
les sam. 20h. PoUo Ortiz.
LE CARTHAGE, 425 rue
Saint-Jean Tous les mer.
jeu. 20h et 2lh30. Spectacle
de danse orientale avec Mi-
noucha et Chérizar en alter­
nance.
LE GAULOIS, 65 rue Buade.
Vieux-Québec. Lun. au dim.
I4h à I7h: sur la terrasse
Claude Légaré, chanson­
nier. 19h â 23h: Roger Ge-
nois,chansonnier . A comp­
ter de 21 h Brian Rainey. .
Entrée libre.
LE BAILLEUR, Château
Bonne-Entente, 3400 chemin
Sainte-Foy, Mer. au dim.
Pour lancer le 3e FeaOval International du film Québec 85, on présente
ce soir au Grand Théâtre de Québec le 3Se long métrage du
réalisateur français Claude Chabrol.
ques LebUnc Mar au \t*n
20h30 Sam !9h ot 22h Ro-
Uce dim lun Billet*» $10
du mar au \en $12 le sa
medi Prix spéciaux pour les
groupes termine le 30
août
THÉÂTRE BEAUMONT-
SAINT-MICHEL Route 132
Saint-Michel de Bellechasse.
Réservations et informa­
tions: (418) 884-28,39. Drôles
de Valentins comédie ro-
mantique de D R Andersen,
dans une traduction de Jo­
sée La Bossière et Louise
Rosenberg Avec Catherine
Bégin, Reynald Bouchard,
Annette (jarant. Kalerine
Mousseau et Charles Vinson
Mar au ven. 20h,30. sam. 19h
et 22h Relâche dim lun. Se
termine le 31 août Billets $13
du mardi au ven.: $15 sam
THÉÂTRE DU BOIS DE
COULONGE Parc du Bois
de Coulonge. Sillery. Grande
tente de 576 places.Réserva-
tions et informations. (418)
681-0088 et 681-4679 Dix
petits nègres d'Agatha
Chnstie. Avec Gilles Pelle­
tier. Angèle Coutu. Denis
Bernard, Simon F'ortin. Jac­
ques-Henri Gagnon. Pierret­
te Robitaille. Frank Fontai­
ne. Marie-Ginette Guay et
Jean Turgeon. Représenta­
tions à 20h du mardi au
vendredi et à I9h et 22h le
samedi. Billets â $11.50 et
$13,50 Relâche les dim. et
lun
CAFÉ-THÉÂTRE DU
VIEUX-PORT Sur le site du
Vieux-Porî de Québec Ré­
servations Théâtre du [Tois
de Coulonge. 6H1 00S8 ou
4679. Suite californienne
une comédie de Neil Simon
Avec Elisabeth Chouvalidzé
et Pascal Rollin. Mar au
ven. 20h et sam 19h30 Re­
lâche dim lun Billets
$12 50 et $13 50 Se termine
le 31 août.
théâtre du château
MONT SAINTE-ANNE
Château Mont Ste-Anne,
500 boul Ste-Anno, Beaupré
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lions (41S) H27-5211 Le
couple : a qui perd gagne...,
collectif. Avec Elisabeth
Couture, (ieneviéve Debtily
et Louis Tangua>. Du mer.
au dim 20h30 Relâche lun
mar Billets $10 du mer au
ven. $12 sam dim Prix
spécial pour les groupes.
Possibilité de forfait repas-
théâtre $24 sem. $25. la fin
de sem Se termine le 1er
sept
théâtre des fantai­
sies LYRIQUES 6870 bout
Ste-Anne. Ange-Gardien, le
long du Saint Laurent. Ré­
servation (418) 822-0951
Salle de 100 places. Les re­
trouvailles comédie musicale
de Fernand Tremblay et
Vincent Coulombe. Avec La
troupe dev Fantaisies lyn
ques composée «le Michel
I,atlamme ténor, Vincent
Coulombe basse idith
Tremblay•Gallien. soprano
colorature Maurice Lecit'rc.
ténor. Ghislaine Couture,
soprano, l-ernand Tremblas
baryton. Pierrette Delapoie
ne. me//o-voprano Berthe
Arseneault. contre-alto
leanne-d Arc Boucher, alto.
Jacques Laflamme, pianiste.
Des f:ens de la campagne se
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Lasavgues Tous les soirs
21 h Relâche le lundi Billets
$x f)0 et les ven sam $
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ce)
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Pierre de l’ile d'Orléans, 2
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trand B Leblanc Avec Jean
Guy. Marie Michaud et De
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20h Relâche dim lun. Bil­
lets $12. mar mer. jeu. $13.
ven. sam
léans (rise sud de nie). Sur
le terrain du Manoir Mauvi
de-Genest juste avant le vil­
lage de .Saint Jean Réserva­
tions et informations
829 2202 Sland by -$ minu
les comédie écrite et jouée
par Louis-Georges Girard
Ginette Guay. Jean-Jacqui
Boutet. Martine Ouellet et
Marie St Gyr Mar au sen
20830 .Sam I9h et 22h Re
lâche dim lun. Billets $11
mar au ven. $1.3 sam Prix
spécial pour les groupes $9
Se termine le 31 août
SALLE DU CENTRE DE
SKI LE RELAIS, Uc Beau
port Un soir à Vienne, fan
taisie lyrique avec Roger
Gosselin. Marie-Cécile Na
deau. Mathieu Cantin. J F.
Lapointe. Yves Cantin. Pau-
le Côté. Kristino Molnar Au
programme les Strauss, F
Lehar. Offenbach Les 24,
25(rompk9). 28 août.19830
31 août, 1er sept. 7. 8 sept
(complet) 20h30 Adm $10
Billets en vente au Centre
de service Irvmg. Lac Beau
port et rés nécevsaires au
849 &340
théâtre du petit-
CHAMPLAIN. 68 rue Petit
Champlain. Réservations
692 4.398 après I7h Les voi­
sins de Louis Saia et Claude
Meunier Avec Clément
Beaumont. Denise Beau
mont, Andrée Fortin, Denis
Giguére. Odette Lampron.
René Legras Louison Pro-
novost et France Vallée
.Mar au sam 20h30 Relâche
dini lun Billets en vente
sur le réseau du GFQ Bil
lois $8 ( $6 étud et âge
d'or) du mar au jeu. $IU
($8 étud et âge d'or) ven
sam Se termine le 31 août
SPÉCIAL FORFAIT-THÉ­
TRE EN TOURNÉE DANS
LES BRASSERIES. Trois
pièces y sont présentées
Chômage de Michel Laffont.
Marc Perron Les misères
sexuelles des québécois de
Raymond l.evesque adaptée
par Michel Laffont et Marc
Perron C'est â Ion tour
René, mon cher. Ces pièces
sont offertes dans les bras­
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la Goulue. 1010. 80e ave
Est, Charlesbourg Rens.
622-0164 (Chômage. C'est â
ton tour René, mon cher)
Brasserie Jadis. .5,555. 3e ave
Ouest. Charlesbourg. Rens-
628-6717 (l,es Misères sexu­
elles des québécois). Brasse
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Se termine le 1er *»epipmhre
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lun au mer Billets $7 $,5
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non Gauthier assistée de
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Adm $4
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8h30. !2h. I3h Jugement
région Centre du Québec, 23
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2275
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NORMANDIN, Beauport.
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bre. Jusqu’à dim . Brisson et
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nier et son orchestre.
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I3h à 22h. Des démonstra­
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266-5020.
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sera développé par le professeur Alain
(lormm et le docteur Gtlln Sylvain ce soir
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Ihèâtre â l'Aubrirge du Fau­
bourg. Saint-Jean Port loli,
roule 132 Réservations-
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Boucher et René Pelletier
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15 et plus $8 Frwfait dispo­
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 A-12 123 août IMS

Chevrette choqué
par la pénurie
de médecins
dans les régions
A RIMOUSKl — Les mesures
inaUtivcs pour attirer des mé­
decins en régions périphériques et
éloignées n’ayant pas donné les ré­
sultats escomptés, le ministre des
Affaires sociales, M. Guy Chevrette,
entend prendre des mesures plus
radicales, par voie législative ou
réglementaire.
par Jaan DIdlar FESSOU
(du bureau du Soleil)
Tel est l’avertissement lancé par
le ministre Chevrette, hier après-
midi. au terme d’une tournée d’ins
pection des établissements hos­
pitaliers de Mont-Joli et Rimouski
Se montrant déterminé à régler une
fois pour toutes les problèmes de la
pénune de médecins généralistes et
spécialistes en régions, le ministre a
lancé: “Il faut, à moyen terme, voir
le bout du tunnel"
Quels sont les moyens “radicaux"
qu’entend prendre le ministre? Ré­
fléchissant à haute voix, alors qu’il
rencontrait la presse, M. Guy Che­
vrette a dit qu’il allait étudier plu­
sieurs suggestions qui lui ont été
faites tant dans le Bas-Saint-Lau-
rent qu’ailleurs
Ces suggestions touchent autant
la spécialisation d’omnipraticiens
exerçant déjà en régions, que l’o-
bligation d’un service médical obli­
Rimouski. Ou. encore, au seul hô­
pital de Mont-Joli, il manque tou­
jours une vingtaine de psychiatres
“Pourtant, sur les 634 psychiatres
que compte la province, il y en a 575
à Québec et Montréal Je ne trouve
pas ça normal et je n’accepte pa.s
Umïl
ça”
Prié d’expliquer pourquoi les me­
sures incitatives ont donné des ré­
sultats mitigés (mesures au nombre
de 14 et touchant autant la ré­
munération, que des pnmes d’ins­
tallation, des frais de ^jour ou des
périodes de “ressourcement"), le
ministre Chevrette a concédé
“Les raisons avancées touchent à
la difficulté pour le conjoint d’un
jeune médecin de se trouver un
emploi en régions. C’est un pro­
blème sérieux. Il y a aussi le man­
que d’équipement des éta­
blissements régionaux, notamment
pour les spécialistes. Les jeunes mé­
decins ne veulent pas revivre les
conditions de travail de la vieille te Soleil. Roiooë Morcova
garde médicale, etc.” Les collèges revivent
Le ministre Chevrette a aussi La plupart des collèges du Québec ont commencé à revivre et à étudiants qui ont envahi la grande tente dressée sur le parterre de
avancé une autre raison, sans l’ex­ bourdonner d'activité, au cours de la journée d'hier. Ainsi, au Tinstitution, à l'occasion de la journée d'accueil, outre un nombre à
pliciter. Elle concerne la fé­ collège F.-X.-Gameau, de Québec, ce sont pas moins de 3,500 peu près égal de personnes inscrites à l'éducation des adultes.
minisation du corps médical
Nomination
Profitant de son passage dans le

gatoire de ,1 ou 5 ans en régions
pour les jeunes médecins diplômés
ou bien encore un contingentement
de 300 places dans les facultés de
médecine pour des étudiants qui
s’engageraient formellement, en­
suite. à aller exercer en régions.
Réfléchissant toujours à voix
20% DE RABAIS !
Bas-Saint-Laurent, le ministre Che­
vrette a fait plusieurs annonces.
D’abord, il a rendu publique la
nomination de Mme Jeanine Ber-
natchez-Simard à la vice-présidence
de la Commission Rochon.
Le ministre a dit mettre beaucoup
d’espoir dans cette commission mi­
se sur pied en juin et présidée par

haute, le ministre Chevrette a dit
craindre que de telles mesures ne
soulèvent un tollé de protestations,
notamment dans les milieux uni­
versitaires, car elles nsquent de
ON NE GACHE PAS
M. Jean Rochon, doyen de la faculté
de médecine de l’université Laval:
“J’espère qu’elle nous indiquera le
tournant que doit prendre le mi­
nistère des Affaires sociales et qu’el­

mettre en péril certains grands prin­
cipes d’excellence, de liberté, etc.
Mais, avertit le ministre “Il y a des
droits individuels et il y a des droits
collectifs. Et il faudra savoir choisir
et trancher"
A titre d’exemple, il manque en­
core 110 spécialistes et 65 omni­
praticiens dans la seule région de
DE TELS “SECRET” !
le saura sensibiliser le public à une
telle nécessité Si bien que les dé­
cisions que nous devrons prendre
ne créeront pas de mécontentement
social”
Ensuite le ministre Chevrette a 7 "
confirmé que la création d’une nou­
velle région, la Gaspésie. en­
traînerait une révision de la région
administrative du Bas-Saint-Lau­
8^1
rent. Ainsu le réseau des affaires
sociales de la région de Rivière-du-
Loup ne dépendra plus de Québec et

r sera rattaché à sa région naturelle,

le Bas-Saint-Laurent
Enfin, dans un autre ordre d’i­
dées. le ministre Chevrette a an­
noncé la révision du dossier de la
Maison des jeunes de Rivière-du-
Loup. Maison qui s’était vue privée
d’une subvention de fonc­
tionnement et qui menaçait de fer­
mer ses portes. Elle recevra donc,
Le André PtcHeHe immédiatement, une subvention de
La ministre Chevrette: "Il faut, à $10,000 et, à compter du 1er avnl, sa
moyen terme, voir le bout du situation sera complètement nor
tunnel". malisée.

Lancement de la nouvelle Célébrez le 30® anniversaire

année pastorale: plus de
600 projets seront réalisés
^ Des paroisses, des mou­
vements religieux, des conseils de
pastorale, des offices diocésains se
proposent de réaliser plus de 630
projets dans le diocèse de Québec
au cours de l’année 1965-1986. Voilà
ce qui sera dévoilé ce soir à l’oc­
casion du lancement de la nouvelle
année pastorale. Cet événement,
qui se déroulera au patro Roc-Ama-
dour, à (Québec, sera présidé par le
cardinal Louis-Albert Vachon.
par Jean MARTEL
Au cours d’une entrevue ac­
cordée au .SOLEIL, Mgr Maurice
Couture, évêque auxiliaire et di­
recteur de la pastorale, a fait re­
marquer que ces projets se divisent
en quatre catégories.
“Environ 200 projets visent à
améliorer la vie communautaire;
120 cherchent à promouvoir l’en­
gagement pour la justice; 140 veu­
lent améliorer la transmission de la
foi; 130 se caracténsent par leur
intention missionnaire, c’est-à-dire
par leur désir de rejoindre des per­
sonnes éloignées de l’Eglise ’’
Ces projets sont variés et cou­
vrent une foule de sujets Voici
quelques exemples un crdioque
pastoral pour les personnes sé
parées, divorcées ou en deuil, la
réhabilitation des alcooliques, l’im­
plantation du groupe “Foi et Lu­
mière” (pour les handicapés) dans
une paroisse; l’insistance sur la jus­
tice sociale auprès des couples qui
font baptiser un enfant; une “école
de la foi” dans une paroisse rurale;
un café-rencontre pour les per­
sonnes seules: un centre d’emplois
pour les jeunes; une école pour
“décrocheurs”; la présentation de
livres chrétiens dans une bi­
bliothèque municipale, etc.
Mgr Couture a fait remarquer
que ces 6.30 projets se situent dans
le sillage de l’objectif que poursuit
le diocèse; rassembler les chrétiens
dans des communautés vivantes
Cet objectif vise aussi à corriger
deux points faibles: difficulté en ce
qui concerne la transmission de la
foi et l’engagement pour la justice
Il croit que la paroisse peut être
cette communauté qui rassemble
les chrétiens Malheureusement, el­
le joue difficilement ce rôle, surtout
en ville. Aussi faut-il créer d’autres
communautés qui soient propices à
l’évangélisation et trouver de nou
veaux lieux de vivre la foi
Mgr Couture a rappelé les condi
tions qui permettent à une commu
nauté d’exister: la fraternité, la pa­
role de Dieu, l’Euchanstie et la cé­
lébration. “Si la paroisse, a-t-il dit,
ne remplit plus ces conditions, il
faut trouver de nouveaux lieux
pour le faire”
Activités
Selon lui, le lancement de l’année
pastorale, ressemble à la “rentrée”
dans un cégep. Cet événement
constitue une des phases qui mar­
quent la reprise des activités après
l’été.
Ce lancement sera suivi d’une
rencontre le 26 août entre le car­
dinal Vachon et les animateurs de
pastorale paroissiale non prêtres et
de quatre rencontres avec les pré
très, échelonnées du 21 août au 4
septembre
“Ces rencontres, de dire Mgr
Couture, sont importantes. Elles
permettent aux prêtres de faire
connaître ce qu’iLs vivent ac­
tuellement dans leur ministère et de
savoir comment iLs doivent faire
évoluer leur tâche dans l’optique de
l’Eglise de demain.”
"On voit déjà les contours de
cette Eglise de demain: des prêtres
moins nombreux, une présence plus
grande des laïcs, une Eglise prise en
main par tous Dans cette Eglise,
quelle est la place des laies? Qu’est-
ce qui est essentiel pour le prêtre?"
A la cérémonie de ce soir, on
attend plus de .300 participants ve­
nant des comités régionaux de pas
torale, des mouvements diocésains,
des organismes de pa.sioralr. etc
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