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REMERCIEMENTS
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Résumé
Ce travail s’intéresse à l’étude de l’activité antifongique d’un extrait de plante,et
de quatre isolats de Pseudomonas fluorescents contre Botrytis cinerea. Cela a pour
but de contrôler la maladie de la pourriture grise de la tomates par des biopesticides
microbiens.
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Sommaire
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Liste des figures
Photo 1:Symptômes causés par l’agent pathogène Botrytis cinerea sur différents
hôtes. ............................................................................................................................ 19
Photo 2:coulage de milieu PDA dans des boites de pétri. ....................................... 25
Photo 3:chambre de culture ...................................................................................... 26
Photo 4:disques de milieu de culture contenant Botrytis cinerea été repiqué dans
des boites de Pétri contenant le milieu de culture PDA. ......................................... 26
Photo 5:raclée le champignon à l'aide d'une l'anse stérile. .................................... 27
Photo 6:filtration des spores ..................................................................................... 28
Photo 7:dénombrement des spores sur cellule de mallassez. ................................. 28
Photo 8:reffroidissement du milieu à 45°c . ............................................................. 29
Photo 9:L'ajoute des spores sur milieu PDA. .......................................................... 29
Photo 11:A :Remplir des puits par le biopesticide ;B :Boite Témoin. .................. 30
Photo 12:L'ensemencement des bactéries. ............................................................... 32
Photo 13:pulvérisation des spores sur la bactérie. .................................................. 33
Photo 14: Inibition de germination du champignon se forme d’un halo. ............. 35
Photo 15:résultats de confrontation du champignon. ............................................. 36
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Introduction
La pourriture grise c’est l’une de plus importante maladie qui est due à des
infections initiées soient avant la récolte, ou après la récolte des fruits, et l’agent
responsable c’est Botrytis cinerea. La maitrise de ce parasite n’est accomplie qu’au
prix d’interventions chimiques fréquentes, celles-ci présentent par contre, des effets
néfastes sur l’environnement et favorisent le développement de souches résistantes.
En effet, le Botrytis cinerea a développé une résistance particulièrement aux
benzimidazoles. En outre, l’utilisation intensive de l’imazalil, comme produit de
remplacement, a également réduit la sensibilité de Botrytis cinerea à ce fongicide. La
prise de conscience du coût environnemental de ces pratiques et les craintes des
consommateurs du danger que peuvent provoquer les résidus de pesticides pour la
santé humaine, font naître un intérêt grandissant pour d’autres alternatives de lutte.
Parmi les alternatives envisagées c’est la lutte biologique qui vise à contrôler la
maladie de la pourriture verte par des biopesticides. (El guilli M et al 2009).
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Synthèse
bibliographique
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Chapitre I : Généralités sur la culture de la tomate
10
III. La culture de la tomate au Maroc :
La tomate est l’une des cultures les plus importantes parmi les primeurs. Elle
représente 27% de la superficie et assure 63% de la production globale et 70% des
exportations de primeurs. En effet, avec une superficie de 20 100 ha, le secteur de la
tomate assure une production totale de 1,3 millions de tonnes dont 410 000 tonnes
sont destinées à l’exportation (FAOSTAT, 2012). Par ailleurs, la production en tomate
sous serre contribue avec plus de 60% dans la production globale de tomate.
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Figure 1:Evolution de la superficie et de la production nationales globales de la
culture de tomate. (DDFR/DFV, 2011)
1. Nématodes
2. Ravageurs
12
Acari, Eriophydae.
craquelures. les auxiliaires naturels et faire
apparaitre des réssistences chez
leravageur et traitement
chimique avec des acaricides.
Noctuelles (Lepidoptera,
Les jeunes chenilles dévorent Traitement insecticide à base de
Noctuidae)
Helicoverpa armigera le collet et entraînent la mort pyréthrinoïdes
Hübner. 1803
de la plante. (Deltamethrine, permethrine
Chrysodeixis chalcites
Esper. Sur fruit : les larves creusent etc..) en alternance avec les
1789
des galeries qui évoluent en autres insecticides
Spodoptera littoralis
Boisduval. 1833 pourriture, puis une chute couramment utilisés
Spodoptera exigua
prématurée des fruits attaqués.
Hübner.
1808
Aleurodes (Homoptera:
Les aleurodes absorbent le Utiliser les pièges jaunes pour
Aleyrodidae) Bemicia tabaci
Genn. 1889 Trialeurodes contenu cellulaire entraînant suivre la population de la
vaporariorum West. 1856
l’affaiblissement des organes mouche blanche qui
attaqués Dégâts indirects : transmet le virus TYLC,
Miellat, fumagine et raisonner la lutte chimique
transmission par B. tabacidu en fonction des résultats des
TYLCV. piégeages,utiliser les
produits homologués dés
l’apparition des 1ères larves,
décaler les dates de semis par
rapport à la période
d’activité de l’insecte et à
son alimentation et arracher
les mauvaises herbes qui
peuvent héberger les insectes ou
le virus.
L’attaque se caractérise par Respectez un délai de vide
la présence de plages Sanitaire d’environ 6 semaines
décolorées nettement entre l’arrachage
visibles. Les larves dévorent d’une culture infestée et la
Tuta absoluta Meyrick. 1917 : seulement le parenchyme en plantation. En début d’attaque,
Lepidoptera, Gelechiidae laissant l’épiderme de la retirez et détruisez les organes
feuille. Les mines sont de (feuilles et fruits) infestés par les
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formes irrégulières, larves.Utilisation des pièges à
blanchâtres et transparentes. phéromones :des pièges à
En pénétrant dans le fruit, eau et des pièges de type
elles laissent un orifice Delta Procéder aux lâchers
formé par les restes du fruit et d’insectes prédateurs dans
les excréments de la larve les serres dès les premières
captures. Notamment
Nesidiocoris tenuis
Macrolophus caliginosus
3. Maladies bactériens
14
vesicatoria Doidge. apparaissent et prennent un aspect
liégeux .
4. Maladies virals
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la main d’œuvre transmettent le virus présence d’autres Solanacées
physiquement ainsi que les graines. dans les environs du champ et
utiliser des variétés résistantes.
Rabougrissement des pieds de tomate, Cultiver des variétés
les feuilles peuvent montrer de résistantes,éliminer les
légères marbrures vertes et les fruits mauvaises herbes ainsi que les
CMV sont de taille réduite et souvent plantes ornementales qui
Cucumber
difformes. recèlent le viru et arracher les
Mosaic Virus
Vecteur : différentes espèces
pieds contaminés pour limiter la
de pucerons.
propagation du virus.
5. Maladies cryptogamiques
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dicarboximides) .
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Chapitre II : Généralités sur botrytis cinerea
Le champignon Botrytis cinerea vit sur les tissus des plantes, qu’ils soient morts
(déchets de culture, vieilles feuilles, fleurs fanées, etc.) ou vivants. Il peut
produire des spores ou du mycélium filamenteux. Très résistant, il passe l’hiver
facilement sous forme de sclérotes. Comme la plupart des champignons, le Botrytis
a besoin d’humidité pour son développement, mais dans son cas particulier, il a
besoin d’un film d’eau sur la plante pour se développer. Cette eau peut provenir des
arrosages (éclaboussures), des gouttes d’eau qui tombent du toit de la serre à cause
des battements du film de plastique par le vent, de la condensation ou autres.
I. Gamme d'hôte
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Photo 1:Symptômes causés par l’agent pathogène Botrytis cinerea sur différents hôtes .
Le parasite s’attaque à tous les organes des plantes, mais en s’installant d’abord
sur les tissus morts.
Sur Fleurs et fruits : L’attaque des fleurs commence généralement par les pétales
âgés et sénescents. L’inflorescence se trouve alors complètement envahie En cas de
développement du fruit, le champignon passe des pétales qui y adhèrent et provoque
une nécrose apicale du fruit. Celle-ci peut détruire tout une partie du fruit et peut
passer d’un fruit à l’autre lorsque les fruits se trouvent en contact.
Sur tige : Les infections des tiges sont extrêmement fréquentes, elles provoquent
l’apparition de chancres plus ou moins étendus, entravant la circulation de la sève et
la mort de la partie de la plante se trouvant au dessus des chancres .
19
Parties souterraines : Les fontes de semis à Botrytis sont observées généralement
par temps froid et humide. Elles sont fréquentes lorsque les sclérotes sont mélangées
aux semences et également lorsque le sol est infesté par les sclérotes et le mycélium.
Les infections des parties souterraines (bulbes, tubercules, racines) débutent à
n’importe quel point, mais elles ont lieu généralement à la base de ces organes ou au
niveau du collet. Les tissus infectés pourrissent.
1. Méthodes chimique
Actuellement la lutte contre la pourriture grise est très difficile car il existe dans
de nombreuses cultures des souches de Botrytis résistantes aux principaux fongicides
employés pour la combattre. Donc Un mélange de fongicides (vinchlozoline +
thirame) ou (diéthofencarbe + carbendazime) pourrait apporter une protection
satisfaisante.
2. Méthodes culturales
3. Méthodes biologiques
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A l’heure actuelle, de nombreuses options sont disponibles sur le marché.Les
biofongicides à base de bactéres et de champignons,sont efficaces pour lutter contre la
moisissurre grise.
1. Définition
Ces biopesticides ou agents de lutte biologique, peuvent être définis comme des
produits phytosanitaires dont le principe actif est un organisme vivant ou l´un de ses
dérivés. Ils peuvent donc être constitués d´organismes (plantes, insectes, nématodes)
ou de micro-organismes (bactéries, levures, champignons, virus) exerçant une
activité protectrice sur les plantes vis-à-vis d´agents phytopathogènes, mais aussi de
substances d´origine naturelle telles que des extraits végétaux, phéromones,
etc…(Thakore 2006).
Tout comme les autres agents de lutte biologique, les biopesticides microbiens
sont écologiquement beaucoup plus compatibles que les produits chimiques et ont
une spécificité accrue vis-à-vis des pathogènes contre lesquels ils sont dirigés. Ils
sont par conséquence moins dommageables pour les organismes non ciblés de la
microflore endogène qui exerce une action bénéfique sur les plantes. De plus, les
biopesticides sont souvent efficaces en faibles quantités et leurs activités protectrices
peuvent relever de mécanismes multiples et déclenchent donc rarement des
phénomènes de résistance chez le pathogène à cause d´une faible pression de
sélection. En outre, ils peuvent compléter les pesticides conventionnels une fois
utilisés dans les programmes intégrés de la gestion des parasites (IPM) (Fravel 2005;
Thakore 2006). Par exemple, l'intégration du contrôle biologique avec des fongicides,
les pratiques culturales, et d'autres mesures peuvent contribuer au contrôle de la
rouille sur la tomate (Lourenco Junior et al. 2006). Les biopesticides peuvent
donc être complémentaires au traitement chimique, mais peuvent aussi être utilisés
dans des situations pour lesquelles aucune solution de contrôle utilisant des produits
de synthèse n´est actuellement disponible. Des agents microbiens sont utilisés à
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travers le monde dans les champs et dans les serres (Jiet al. 2006; Leeet al.2006;
Minutoet al. 2006; Saravanakumaret al. 2007), pour combattre un grand nombre de
maladies causées par des pathogènes du sol, foliaires ou de post-récoltes. Ces
produits ont été développés pour contrôler de multiples maladies sur diverses
céréales, légumes, fruits et fleurs (Paulitz et Bélanger 2001; Fravel 2005).
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Matériel et
Méthodes
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Site d’étude
I. Matériel biologique
1. L’agent pathogène
2. Isolats bactériens
Les dix isolats du genre Pseudomonas utilisé sont été isolés par
MrRedouanQUESSAOUI doctorant à l’institut national de recherche agronomique
d’Agadir,à partir du sol rhizosphérique. Les isolats antagonistes ont été repiqués dans
des boites de pétrie contenant milieu GN (Gélose Nutritive),incubés à 25°C pendant
24h.
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I. Effet de l’extrait des plantes (biopeticides) sur le champignon
Botrytis cinerea.
-Mettre dans l’etuve pendant 24 heures pour vous assurer qu’il n’y a pas de
contamination
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Photo 3:chambre de culture
2. Repiquage de champignon
-Dans des conditions de stérilités très élevées, tous le matériel utilises été rincer
par l’éthanol.
-on prend une culture de champignon récente, On prend nos boites qui sont
prêts pour le repiquage, on les ouvrit à côté de Bec Bunsen.
-on prend un crochet, sterille, attendre qu’il refroidit pour ne pas abîmer les
champignons.
Photo 4:disques de milieu de culture contenant Botrytis cinerea été repiqué dans
des boites de Pétri contenant le milieu de culture PDA.
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-découper un petit disque, puis on dans nos boites voir (figure 5)
-a fin de terminer le repiquage, on mit nos boites dans l’etuve à une température
et humidité relatives pour le développement de ce champignon pendant 10 jusqu'à 15
jours.
Methode :
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Photo 6:filtration des spores
On faire une denombrement des spores pour obtient une quantité de 106 on
utilisant la cellule de Mallassez.
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4. Confrontation d’extrait de plante et de champignon
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On agité le solution pour homogénéisé les composants.
On collé le solution (PDA+spores) dans les boites de pétri.
On met des billes dans le milieu, puis on attend qu’il gélifier.
On prélève les billes pour obtient des trou qui nous permit d’ajouter un
biopesticide(extrait de plantes).
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II. Effet de bactérie pseudomonas sur le champignon Botrytis
cinerea.
-le milieu de culture gélose nutritive est un milieu favorable pour la croissance des
bactéries, il contient de peptone, extrait de bœuf, extrait de levure, chlorure de sodium
puis l’agar.
-on peser la quantité qui nos intéressent de bouillon nutritif, puis on ajout la même
quantité de l’agar pour solidifier le milieu et pour obtient une gélose nutritifs .
-Mettre dans l’étuve pendant 24 heures pour vous assurer qu’il n’y a pas de
contamination.
- Dans des conditions de stérilités très élevées, tous le matériel utilises été rincer par
l’éthanol et l’eau distillé, la place du travail et les mains aussi rincer par l’éthanol .
-on prend une culture de cactéries récente, On prend nos boites qui sont prêts pour le
repiquage, on les ouvrit à côté de Bec Bunsen.
-on prend un l’anse stérile, attendre qu’il refroidit pour ne pas tué les bactéries.
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Photo 11:L'ensemencement des bactéries.
-a fin de terminer le repiquage, on mit nos boites dans l’étuve à une température et
humidité relatives pour le développement de ce bactérie pendant 24 jusqu’à 72 heures,
la duré maximal pour la croissance de Pseudomonas.
-on utilise la technique de pulvérisation pour pulvérise les spores sur les boites qui
contient les bactéries, qui ont à déjà préparé avant 48 heure, et sur une boite temoin
qui ne contient que le milieu.
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Photo 12:pulvérisation des spores sur la bactérie.
-on met les boites dans la chambre de culture dans des conditions relatives.
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Résultats et
Discussion
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I. Effet de l’extrait des plantes (biopesticides) sur le champignon
Botrytis cinerea :
Les résultats montrent un Effet remarquable de l’extrait des plantes comme des
biopesticides sur la croissance de champignon Botrytis cinerea dans le milieu de
culture PDA. Cet effet a été remarque par un halo clair (zone d’inhibition) autour de
puits contenant l’extrait à tester après 48h d’incubation. L’effet d’extrait est plus
marqué sur la germination des spores. Ces résultats sont similaire a celle trouver au
laboratoire (Protection des plantes) par d’autre extrait de plants ou vis-à-vis d’autres
champignons pathogène. La plupart des extraits ont présenté un pourcentage
d’inhibition importante .Certains ont même inhibé totalement la sporulation, et
d’autres agit sur la germination des spores et sur la langueur de tube germinatif.
L’inhibition des colonies mycéliennes d’isolats en présence de l’extrait de plante
montre qu’il existe un principe actif aux propriétés antifongiques qui inhiberait la
croissance des Botrytis. Ces résultats ont été aussi obtenus par Ngono et al. (2006) sur
plusieurs champignons pluricellulaires dermatophytes en présence d’extrait de feuilles
de C. odorata.
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II. Effet de bactérie Pseudomonas sur le champignon Botrytis cinerea.
Les résultats de cette partie ne montrent aucun effet significatif des bactéries
du genre Pseudomonas sur le botrytis cinerea. Ce la peut être explique par l’absence
de la matière actives vis-à-vis de botrytis chez les Pseudomonas.
Conclusion
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Références bibliographiques
Chibane A., 1999. Fiche technique tomate sous serre. Bulletin mensuel d’information
et de liaison du PNTTA : Transfert de technologie en agriculture N° 57. juin 1999.
Kolev N., 1976 - Les culture maraichères en Algérie: Légumes fruits. Ed. Ministère de
l’agriculture et de la réforme agraire, T.1, 207 p. paris. France
Mokrini F., Abbad andaloussi F. et El Aissami A., 2010. Effet de quelques extraits
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tomate dans la région du Ghareb. Proceeding du septieme Congrés de l’association
Marocaine de protection des plantes. Rabat, Maroc. Vol 2. p : 427- 436.
Ngono AN, Ebelle RE, Ndifor F, Biyiti L, Amvam Zollo PH, Bouchet P, Ngono
AN, Ebelle RE, Ndifor F, Biyiti L, Amvam Zollo PH, Bouchet P, 2006. Antifungal
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activity of Chromolaena odorata (L.) King & Robinson (Asteracea) of Cameroon.
Chemotherapy 52: 102-106.
Ouzizi S., 2010. Filière tomate marocaine. Success story d’un secteur phare. Pack info.
Filière : Tomate. Sep (2010) : 24-26.
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