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MEMOIRE
En vue de l’obtention du
DIPLOME DE MASTER PROFESSIONNEL
En
Pollution et Management Environnemental
Intitulé
Présenté par :
Syrine YEKEN
Soutenu le 27/11/2023 devant le Jury :
Mes remerciements sincères vont à Mme Soumaya STA, ma maîtresse de stage, pour son
accueil, le temps passé ensemble et le partage de son expérience. C’est grâce aussi à sa
confiance que j’ai pu accomplir convenablement ma mission.
Je tiens à remercier aussi Pr Hamouda BEYREM qui m’avoir fait l’honneur de présider le
jury. Je tiens à lui exprimer ma profonde reconnaissance.
Je remercie également Dr Samir TOUAYLIA qui a accepté avec toute gentillesse, et malgré
ses occupations, de juger ce travail en tant qu’examinateur.
Un remerciement spécial à madame Hadhemi Mestiri qui m’a été un très grand soutien tout
au long de mon travail, pour ses précieux conseils, sa disponibilité et sa gentillesse.
Je tiens à remercier tout le personnel de FUBA qui m’a aidé de loin ou de prés.
Table de matière
Introduction générale 7
Chapitre I : ..............................................................................................................................................................15
I.1 Présentation générale du groupe OneTech ........................................................... Erreur ! Signet non défini.
Introduction ........................................................................................................................................................29
III.1.3Objectif du traitement...........................................................................................................................30
Chapitre 4 : ............................................................................................................................................................38
Annexes .................................................................................................................................................................54
Liste des abréviations
Les industries de différents domaines admettent une station de traitement des eaux qui peut
agir sur la qualité des produits finaux. Ce type de station traite l’eau pour qu’elle soit rejetée
dans la nature. Les stations de traitements des eaux rencontrent de temps à autres des
problèmes qui entrainent leurs mal fonctionnement d’où l’absence de fiabilité ce qui peut
influencer la qualité finale de l’eau rejetée. C’est pour cela, il est important de réaliser des
contrôles et des entretiens périodiques sur les instruments de productions pour garantir
l’amélioration ainsi que la satisfaction.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet de fin d’étude effectué au sein de la station de
traitement des eaux de FUBA qui se base sur l’analyse des modes des défaillances de leurs
effets et leurs criticités. Ce travail a été proposé pour répondre à une exigence de la station à
réduire au maximum les dégâts détectables, et qui peut survenir afin de garantir une bonne
qualité d’eau qui répond aux normes de travail et de sécurité.
Objectifs du projet
Le projet vise à mettre en place une étude AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de
leurs Effets et de leur Criticité) en utilisant la méthode harmonisée de AIAG/VDA. L'objectif
est d'identifier et d'évaluer les différents modes de défaillance liés au fonctionnement des
différents services impliqués dans la station de traitement des eaux usées de l’entreprise. En se
basant sur ces informations, des actions de prévention seront élaborées dans le but de prévenir
et de réduire les défaillances.
7
Pour cela, on peut alors concevoir une démarche qui permettra de :
- Rechercher les différentes défaillances ou les incidents potentiels susceptibles
d'affecter un équipement, un procédé…
- Analyser les conséquences de ces défaillances, à fin d’identifier ces causes.
- Evaluer le niveau de gravité, de criticité ou d'acceptabilité de ces situations.
8
Présentation de l’entreprise FUBA-ONETECH
Le Groupe OneTech est un groupe industriel privé diversifié, opérant sur les marchés
nationaux et internationaux. Fondé en 1978 par Monsieur Moncef SELLAMI en partenariat
avec la société italienne "General Câble Riva", le groupe se distingue par sa présence dans
plusieurs secteurs industriels [1].
Il opère dans le domaine des câbles, couvrant les secteurs de l'énergie, des
télécommunications et de l'automobile. Il est également actif dans le domaine de la
mécatronique, englobant la fabrication de circuits imprimés, l'assemblage électrique et
mécanique, la connectique, le câblage filaire et l'injection plastique. De plus, le groupe
s'investit dans les nouvelles technologies de la communication et de l'information [1].
Avec ses multiples secteurs d'activité répartis sur plusieurs sites de production, le Groupe
OneTech emploie actuellement plus de 4500 personnes. Le groupe se compose de plusieurs
sociétés industrielles qui contribuent à son succès et à sa croissance continue [1].
9
2. Organigramme
Fuba comporte plusieurs directions, sous directions et services. Chaque direction contribue de
façon autonome pour atteindre un objectif commun. L’organigramme structurel interne de
l’entreprise, présenté par la figure 1, illustre les relations hiérarchiques entre les différentes
directions.
Direction générale
Responsable de
l'amélioration des
affaires
Directeur de ventes
Directeur financieret Directeur général
Ressources
contrôle de gestion adjoint en charge des
et du développement humaines
opérations
commercial
Responsable
excellence
opérationnelle
Figure 1 : Organigramme
3. Certifications
Pour garantir la satisfaction de ses clients, l’industrie a adopté une démarche d’amélioration
continue basée pour le développement et l’engagement de toutes ses équipes. L’entreprise
Fuba possède quatre certifications [1] :
10
• ISO 9001 : 2015 : définit les critères applicables à un système de management de la
qualité. Cette norme repose sur un certain nombre de principes de management de la qualité,
notamment une forte orientation client, la motivation et l’engagement de la direction,
l’approche processus et l’amélioration continue.
4. Gamme de produits
Leur gamme de produits avancée et leur gestion entièrement intégrée leur permettent de
fournir des circuits imprimés à valeur ajoutée à un coût optimal.
Son savoir-faire et ses moyens techniques permettent de faire tout type d’article quelle que
soit la complexité. Fuba présente une capacité de fabrication très importante [1] :
• Carte double face et multicouche jusqu'à 20 couches ;
• Cuivre épais : couche intérieure 210 µm et couches intérieures 140 µm ;
• Application IMS : Substrat métallique isolé ;
• Semi Flex avec 2 fois les angles de reliure PCB routés en profondeur ;
• Circuits imprimés à impédance contrôlée.
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PCB Simple
face
PCB Doubles
faces
PCB
Multicouches
Empilage & Goupillage : Cette étape est consacrée à l’empilage d’un nombre des flans définis
de stratifier avec une plaque d’aluminium et une plaque de bois et les assembler avec deux
pions et des scotchs pour obtenir un paquet pour l’étape de perçage.
Perçage : Cette étape consiste à percer les flancs de production avec des machines à
commande numérique.
Brossage -Ebavurage : Il assure la préparation mécanique de la surface afin d’éliminer les
traces d’oxydes, les arrachements et les bavures provenant du perçage.
Chaine cuivrage chimique : Déposition d’une couche de cuivre de 4 à 12 µm à l’intérieur
des trous et sur la surface afin d’assurer la connexion entre les deux faces.
Section photogravure : Cette section assure le transfert de l’image du circuit sur les flancs de
fabrications : Brossage à ponce, laminage, exposition puis développement.
Chaine galvanique : Ce processus consiste à la déposition d’une couche de cuivre
d’épaisseur variant cuivre à l’intérieur des trous à métalliser et sur la surface de 25 µm à 50 µm
selon standard ou spécifications client.
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Gravure alcaline : Dans cette phase le circuit du client va être gravé sur les deux surfaces du
flan : Elimination du film photorésistant, gravure du cuivre inutile puis l’élimination de la
couche d’Sn qui constitue un résiste à la gravure.
Section chaine a rideaux : Le rôle essentiel de ce service est l’enduction avec des vernis
épargne photosensible en suivant les étapes :
-Brossage Chimique : traitement chimique de la surface afin d’éliminer l’oxydation, les
graisseet rendre la surface rugueuse.
-Enduction à rideau : Etaler une couche de vernis sur toute la surface du flan sur les deux
faces.
-Exposition : Polymérisation sélective du vernis photo imageable par la lumière UV à
traversun film Argent.
-Développement : Elimination du vernis épargne qui n’a pas été exposé.
-Four UV : durcissement des liaisons entre les molécules du vernis.
-Durcissement au Four : polymérisation et durcissement du vernis
Section sérigraphie : Le rôle de ce processus est l’impression par écran du vernis,
marquage, carbone, laque pelable.
Finition : Cette étape consiste à couvrir le cuivre apparent par une protection. Fuba offre 4
types de finition : HAL Sans Plomb, Ni Au, Passivation, Etain chimique.
Fraisage et détourage : Cette étape a pour but de fraiser le contour final du circuit selon le plan
du client.
Nettoyage finale : Cette opération permet de laver les produits finaux par une haute pression
de l’eau chaude pour éliminer les poussières et les graisses qui figurent dans les circuits après
s’effectue nettoyage à basse pression enfin le séchage.
Test électrique : Le circuit subit un test électrique afin de détecter les coupures et cour circuit
pour s’assurer de son bon fonctionnement.
Contrôle finale : L’utilisation des loupes pour un contrôle visuel afin de détecter les défauts
éventuels.
Emballage : Ce processus sert à emballer le produit final et préparer les commandes pour la
livraison aux clients [2].
6. Clients
Grâce aux personnels compétents et motivés et aux outillages adaptés et entretenus, Fuba a pu
obtenir des partenariats durables. Elle est totalement exportatrice, elle fabrique pour des
industries européennes et américaines, dans le secteur automobile même la mécatronique.
13
La figure 3 représente les principaux clients de Fuba [2].
14
Chapitre I
Synthèse bibliographique
15
1. Présentation de la méthode AMDEC
L'AMDEC est un outil puissant utilisé dans de nombreux domaines et industries pour analyser
et prévenir les défaillances. Il offre une approche structurée pour évaluer les risques, identifier
les modes de défaillance potentiels et mettre en place des actions préventives.
16
leurs effets etpour en empêcher ou en détecter les causes.
✓ Documenter le processus du développement.
Afin de mieux expliquer les objectifs de l’AMDEC, nous allons définir les termes suivants :
• Défaillance : c’est « la cessation de l’aptitude d’une entité à accomplir une fonction
requise ». On peut dire qu’une entité connaît une défaillance lorsqu’elle n’est plus en
mesure de remplir sa fonction.
• Mode de la défaillance : c’est la manière avec laquelle la défaillance est observée.
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Les objectifs de l’AMDEC processus sont :
- Définir les points critiques du processus.
- Améliore la fiabilité des processus.
- Proposer des changements sur le processus.
- Choisir les indicateurs et les moyens de pilotage du processus pertinents.
- Déterminer des mesures de secours ou des mesures préventives.
- Favoriser le travail d’équipe pour capitaliser les actions dans une base de données faible.
- Élaborer et suivre un plan d’action.
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Figure 4 : Les 7 étapes de l'AMDEC selon manuel AIAG&VDA [6]
• Intention
Tout d’abord, il faut définir le cadre de l’étude et fixer son périmètre. Il est très important
d’identifier le projet à réaliser et ses limites et définir les objectifs à atteindre par cette analyse.
• Temps
L'un des facteurs les plus importants pour la réussite de la mise en œuvre d'un programme
AMDEC est la rapidité. Il est nécessaire de définir un planning pour le projet afin de le suivre.
• Equipe
Les équipes de l’AMDEC sont composées de membres multidisciplinaires qui englobent les
connaissances nécessaires sur le processus. Le succès de l'AMDEC dépend de la participation
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active de l'équipe nécessaire pour se concentrer sur les sujets de discussion. Le groupe est
constitué d’un animateur ou un pilote, qui est le garant de la méthode, de l’analyse et de son
aboutissement, des participants concernés par l’analyse (études, méthodes, production, process,
qualité, maintenance…) [5].
• Tâches et responsabilités de l'équipe
Chaque membre de l’équipe AMDEC a son rôle et ses responsabilités pour la participation à
l'AMDEC. Il doit être prêt à examiner les résultats de son analyse avec la direction et le client.
Les responsabilités des membres de l’équipe peuvent être :
L'autorité de prendre une décision sur l'acceptabilité du risque identifié se situe au niveau de
l'exécution des actions [5].
Responsabilité de la sélection et de l'application des ressources et de la mise en œuvre des
actions résultantes de l'analyse
Apport des informations nécessaires sur le processus qui fait l'objet de l'AMDEC
Apport des expériences existantes des AMDEC précédentes déjà connues
Participation à l'exécution des 7 étapes d’AMDEC Processus [5].
• Outils
Il existe de nombreux outils AMDEC, des logiciels qui peuvent être utilisés pour développer
une AMDEC processe ainsi que le suivi des actions. Dans tous les cas, l'équipe AMDEC doit
savoir comment utiliser l'outil sélectionné pour le projet, comme l'exige l'entreprise.
Il y a des logiciels spécialisés en développement d'une AMDEC à l'aide d'un arbre de structure
ou d'une feuille de formulaire qui utilise la structure des éléments du système, le réseau de
fonctions, le réseau de défaillances… [5].
20
b. Outils
Le diagramme de flux de processus : est un outil qui peut être utilisé comme entrée pour
l'analyse de la structure, le diagramme aide à définir le processus et fournit la base de
l'analyse structurelle. L'AMDEC de processus est destinée à représenter le flux de processus
tel qu'il existe physiquement lors de la « parcours du processus » décrivant le flux du produit
à travers le processus [5].
Arborescence : l’arborescence hiérarchise les éléments du système et illustre la dépendance
via les connexions structurelles. Cette structure, illustrée dans la figure ci-dessous, permet de
comprendre les relations entre les éléments de processus, les étapes de processus et les éléments
de travail de processus (Fig. 5) [5].
Main d'oeuvre
Etape 1
Moyen
Matière
Processus
Etape 2 Milieu
...
21
2.3. Etape 3 : Analyse fonctionnelle
a. Objectifs
Le but de l'analyse de la fonction du processus est de s'assurer que la fonction/les exigences
prévues du processus sont correctement attribuées. Les principaux objectifs d'une analyse de la
fonction de processus sont :
o Visualisation des fonctions de processus
o Association d'exigences ou de caractéristiques pour fonctionner [5].
b. Fonction
La fonction décrit ce que l'élément de processus ou l'étape de processus est censé faire. Il peut
y avoir plus d'une fonction pour chaque élément de processus ou étape de processus.
La description d'une fonction doit être claire et son format de phrase recommandé est d'utiliser
un verbe d'action suivi de description de la fonction de processus [5].
c. Exigences
Pour l’AMDEC, les exigences sont décrites en termes de caractéristiques de produit et de
caractéristiques de processus. Les caractéristiques de produit sont liées à la performance d'une
fonction de processus et peuvent être jugée ou mesurée.
Une caractéristique du produit est indiquée sur un dessin ou des documents de
spécification du produit. Les caractéristiques du produit peuvent provenir d'exigences de
performances, dans ce cas, la caractéristique mesurable du produit doit être indiquée, suivie
de l'exigence de performance.
Exigences légales : respect des réglementations en matière de santé et de sécurité. Normes
et standards de l'industrie : ISO 9001, VDA, audit de processus
Exigences des clients : selon cahier des charges client, respect de la qualité exigée,
fabrication et mise à disposition du produit dans les délais fixés et quantité demandé.
Exigence interne : cycle de processus, respect des coûts de production prévus, principes du
système de production, consignes de qualité et de propreté du processus.
Caractéristique de processus : Une caractéristique de processus est le contrôle de processus
qui garantit que la caractéristique du produit est atteinte par le processus. Il peut être indiqué
sur les dessins ou les spécifications de fabrication. Les caractéristiques du processus peuvent
être mesurées pendent la fabrication du produit [5].
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2.4. Etape 4 : Analyse de défaillance
a. Objectifs
Le but de l’analyse de défaillance est d’identifier les différentes modes de défaillance, leurs
causes et leurs effets. Et montrer leurs relations pour permettre l'évaluation des risques.
Les principaux objectifs de l’analyse de défaillance sont :
➢ Construction des chaines de défaillance
➢ Identification des modes de défaillance potentiels, leurs causes et leurs effets
➢ Identification des causes du mode de défaillance en utilisant la méthode 4 M [5].
b. Défaillance
❖ Mode de défaillance : un identifiant de mode de défaillance défini comme la manière
dont le processus pourrait empêcher le produit de livrer ou de fournir la fonction
prévue.
Il existe plusieurs catégories de modes de défaillance potentiels dont :
• Perte de fonction de processus / opération non effectue
• Fonction partielle - opération incomplète
• Dégradation de la fonction du processus
• Fonction de processus trop performante
• Fonctionnement instable
• Fonction de processus involontaire - opération incorrecte
• Fonction de processus retardée - opération trop tardive [5]
❖ Effet de défaillance : Les effets de défaillance sont liés aux fonctions de l'élément de
processus, ils sont décrits en termes de ce que le client pourrait remarquer ou
expérimenter. Toute défaillance susceptible d'avoir une incidence sur la sécurité ou
d'entraîner une non-conformité aux réglementations, doit être clairement identifiée
dans l’AMDEC. [5]
❖ Cause de défaillance : est une indication de la raison pour laquelle un mode de
défaillance pourrait se produire. Il faut identifier toutes les causes potentielles de
fabrication ou d'assemblage pour chaque mode de défaillance.
Les causes de défaillance typiques peuvent inclure le 4M classique d'Ishikawa, mais ne sont
pas limitées :
▪ Main d’œuvre : les ressources humaines, opérateur de machine, associé matériel,
technicien de maintenance ;
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▪ Machines/ Moyens : les équipements de fabrication, machines, outillages, pièces
derechange présents au poste ;
▪ Matières : les différents consommables utilisés, matières premières ;
▪ Milieu : poste de travail, les éléments environnants autour du poste [3].
Sur la base des étapes du processus, les défaillances sont dérivées et des chaînes de défaillances
sont créées à partir de l'analyse fonctionnelle.
b. Contrôles de prévention
La Prévention dans le processus de production a pour éliminer la cause de la défaillance ou
réduire son taux d'occurrence. Les contrôles de prévention actuels décrivent les mesures qui
doivent être mises en œuvre dans le processus de conception et vérifiées lors des qualifications
de la machine et de la vérification du processus avant le début de la production régulière. Les
contrôles de prévention peuvent également inclure des instructions de travail standard, des
procédures de configuration, une maintenance préventive, des procédures d'étalonnage, des
procédures de vérification anti-erreur (Poka-yoke) [5].
c. Contrôle de détection
La détection de l'existence d'une cause de défaillance ou du mode de défaillance, par des
méthodes automatisées ou manuelles, avant que l'article ne quitte le processus ou ne soit
expédié au client [5].
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d. Evaluations
Chaque mode de défaillance ou chaîne de défaillances est évaluée en fonction de son risque
indépendant. Il existe trois critères d'évaluation du risque :
• Gravité
La gravité est un indice associé à l'effet le plus grave d'un mode de défaillance donné pour
l'étape du processus évaluée. Le degré de gravité doit être déterminé à l'aide des critères d’un
tableau d'évaluation.
• Occurrence
L'indice d'occurrence (O) décrit l'occurrence de la cause de défaillance dans le processus, en
tenant compte des contrôles actuels de prévention associés [5]. La cote d'occurrence décrit le
potentiel de la cause de défaillance à se produire, conformément au tableau de cotation.
• Détection
La détection est la note associée à la prédiction du contrôle de processus le plus efficace. Elle
est déterminée sans tenir compte de la gravité ou de l'occurrence. La détection doit être
estimée à l'aide des critères d’un tableau d’évaluation [5].
IL est très important de mettre en place des contrôles/systèmes/procédures qui contrôlent les
produits divergents à fin que la probabilité de la non-conformité des produits soit très faible.
Les contrôles commencent au moment où le produit est identifié comme non conforme
jusqu'au point d'élimination finale.
25
Tableau 2 : actions prioritaires (AP) pour L'AMDEC-process
26
b. Rapport de l'AMDEC
Le champ d'application et les résultats d'une AMDEC doivent être résumés dans un rapport. Ce
rapport peut être utilisé à des fins de communication au sein d'une entreprise. Il s'agit d'un
résumé permettant à l'équipe AMDEC et à d'autres personnes de confirmer l'achèvement de
chacune des tâches et de passer en revue les résultats de l'analyse.
Il est important que le contenu de la documentation réponde aux exigences de l'organisation,
du lecteur visé et des parties prenantes concernées. La présentation du document peut être
spécifique à l'entreprise. Le contenu du rapport peut comprendre les éléments suivants :
• Une déclaration de l'état final par rapport aux objectifs initiaux établis dans un plan de
projet
• Un résumé de la portée de l'analyse et l'identification de ce qui est nouveau
• Un résumé de la manière dont la fonction a été développé
• Un résumé d'au moins les défaillances à haut risque déterminées par l'équipe et une
copie des tableaux d'évaluation S/O/D spécifiques et de la méthode de hiérarchisation
des actions
• Un résumé des mesures prises et prévues pour remédier aux défaillances à haut risque,
y compris l'état d'avancement de ces mesures.
• Un plan et un engagement de calendrier pour les actions d'amélioration continue de
l'AMDEC [5].
3. Contexte du projet
3.1. Problématique
Nous avons utilisé l'outil QQOQCP (Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi) pour mieux
comprendre la problématique et appréhender le sujet dans son contexte. Cet outil nous a
permis de déterminer avec précision les aspects essentiels suivants (Tab. 3).
27
Tableau 3 : Analyse QQOQCP
28
Chapitre II
Matériel et méthodes
29
Dans ce chapitre, nous entamerons l'étude AMDEC processus en présentant le diagramme de
flux du processus du produit, accompagné d'une description de ses différentes étapes. Ensuite,
nous aborderons les premières étapes de la méthode AMDEC Processus selon la méthodologie
AIAG&VDA.
1. Cadre du projet
1.1. Méthodologie du travail
L’étude de l’existant est basée sur la collecte des informations qui permettent aux participants
d'aborder une logique commune en partageant un vocabulaire commun. Différents outils sont
utilisés à savoir : l’observation, l’analyse documentaire, le questionnaire…
30
Elimination des substances organiques : il consisté à injecter automatiquement du charbon
actif à l’eau de rinçage.
b. Précipitation
Lors de cette étape, les effluents circulent jusqu’au réacteur 2 de volume 20 m3 dans lequel
une solution de sodium (Na2S) est injectée automatiquement sous contrôle de PH avec une
agitation continue pour la décomplexassions et la précipitation des métaux.
c. Coagulation
Cette étape consiste à la déstabilisation des colloïdes en neutralisant leurs charges
électrostatiques, pour former des flocs. Cela est obtenu en ajoutant un électrolyte (chlorure
ferrique) à l’eau prétraitée.
Le carbonate de baryum (BaCO3) est injecté automatiquement afin de précipiter le sulfate.
Le TMT15 est injecté afin d’éliminer les agents de précipitation spécifique au cuivre.
d. Floculation
La floculation consiste à favoriser que les flocules déjà formés s’unissent entre eux afin
d’acquérir une masse critique suffisante pour se décanter. Pour cela, on dose un agent
chimique, le floculant, qui aide à réunir les flocules individuels en formant des agglomérés de
taille et de poids supérieurs.
e. Décantation
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Les eaux provenant du réservoir de floculation proviennent aux décanteuses lamellaire DL1
et DL2 (lieu de séparation entre l’eau purifiée et la boue). Cette séparation est favorisée par la
position inclinée des structures lamellaire. La boue, qu’est plus lourde que l’eau, se dépose sur
les plaques de la structure lamellaire, et glisse jusqu’à la partie conique inférieur de la
décanteuse, tandis que l’eau purifiée débord jusqu’au tuyau.
f. Épaississement et filtration des boues
Dans cette étape, la boue accumulée est envoyée par pompage jusqu’à l’épaississeur. La
pompe PF1 du filtre-presse aspire les boues grâce au VFP.
g. Filtration à sable
Les eaux claires de deux décanteurs seront dirigées gravitairement jusqu’à un réservoir d’un
volume de 5 m3 qui sera ensuite pompé vers les deux filtres à sable. Dans cette section, la
partie supérieure de la couche de quartzite maintient les impuretés solides.
h. Filtration au charbon
Cette filtration consiste à biodégrader et oxyder les matières organiques. Elle permet de
dégrader la composante biologique de la pollution dans l’eau.
i. Désinfestation par rayonnement ultraviolet
Cette étape consiste à faire passer les eaux usées dans un réacteur dans lequel sont placés des
lampes à vapeur de mercure dans le but de désinfestation bactériologique des eaux.
L’eau traitée par la station circule jusqu’au système d’assainissement et /ou la fosse de sortie
et la vidange.
32
Intention (Intent) : Revue des AMDECs et Mise à jour selon le manuel harmonisée
AMDEC AIAG/VDA.
Temps (Timing) : Le projet est planifié pour une période du 6 mois et les réunions ont
été planifiées deux jours par semaine pour une durée de 1h30.
Equipe (Team) : La création d'un AMDEC requiert des connaissances dans plusieurs
domaines tels que la qualité, la maintenance, le développement, etc. afin de mener une
analyse rigoureuse. Il est essentiel d'avoir une équipe de travail multidisciplinaire composée
d'au moins un représentant de chaque service concerné, ainsi qu'un animateur.
Cette approche permet de bénéficier des expertises spécifiques de chaque membre de l'équipe
et favorise une vision globale et complète lors de l'élaboration de l'AMDEC. La diversité des
compétences et des perspectives contribue à identifier de manière exhaustive les modes de
défaillance potentiels, leurs causes et leurs effets, ainsi qu'à proposer des actions préventives
efficaces.
Pour ce projet, l'équipe de travail a été composée de (Tab. 4) :
Tableau 2: Equipe de travail
Tâche (Tasks) : L'objectif de ce projet est d'identifier tous les risques et les modes de
défaillance liés au fonctionnement de la station de traitement des eaux. Ces risques
identifiés, nous les évaluerons et élaborerons un plan d'action visant à prévenir ces
défaillances et à les réduire.
33
3. Analyse structurelle
Dans la deuxième étape, appelée "l'analyse de la structure de processus", notre objectif est
d'identifier et de décomposer les étapes de processus et éléments de travail. Nous allons
présenter en détail l'analyse structurelle des processus.
Les diagrammes présentés dans la figure 7 illustrent une partie des étapes nécessaires au bon
fonctionnement de ce processus, ainsi que les éléments de travail qui sont classés selon les
principales catégories de causes potentielles ayant un impact sur chaque étape du processus.
Nous utilisons la méthode 4M (Main d'œuvre, Moyens, Milieu et Matière) pour définir ces
catégories.
Les arbres de décomposition présentés les diagrammes de la figure 7 détaillent la
décomposition de ce processus en plusieurs étapes, offrant ainsi une meilleure compréhension
de leur fonctionnement et des éléments qui les composent
34
Figure 8 (suite) : Analyse structurelle (partie 2)
35
Figure 9 (suite) : Analyse structurelle (partie 3)
4. Analyse fonctionnelle
Une défaillance se réfère à la perte ou à la détérioration d'une fonction. Pour identifier les
défaillances potentielles, il est essentiel de définir les fonctions de chaque étape du processus.
L'objectif de cette analyse est de garantir que les fonctions ou exigences prévues du processus
sont correctement attribuées.
Pour réaliser une analyse fonctionnelle précise, nous avons commencé par définir le besoin à
satisfaire. Le principe consiste à décrire comment le processus fonctionne de manière
optimale, ainsi que les risques qui pourraient empêcher sa satisfaction.
36
5. Analyse des défaillances
La méthode AMDEC processus repose avant tout sur la décomposition du processus en étapes
de production et pour chaque étape, il faut identifier toutes les modes de défaillances
possibles. En effets, dans cette étape de l’étude, nous avons identifié tous les modes de
défaillance qui peuvent être générés par les opérations de l’étape correspondante, en se basant
sur les documents existant et l’historique de défaillance.
Par la suite, pour chaque mode de défaillance, nous avons identifié leurs causes potentielles
en suivant la méthode 4M (Méthode d’Ishikawa), après nous avons identifié tous les effets des
modes de défaillance avec ses différents types et nous avons construit les chaines de
défaillance qui relie la mode de défaillance avec ses effets et ses causes. Nous avons appliqué
cette méthode sur toutes les étapes du processus.
Les résultats de l'étude complète seront présentés dans la grille AMDEC processus, qui est
illustrée dans l'Annexe confidentielle.
37
Chapitre III
Résultats et discussion
38
Après avoir terminé les quatre premières étapes de l'étude AMDEC processus, nous passons à
l'analyse des risques et à la mise en place d'un plan d'actions. Cette partie aborde le sujet
principal de notre étude. Nous commençons par présenter la grille et la matrice de cotation, qui
seront utilisées pour évaluer les modes de défaillance de notre processus en fonction de leur
criticité. Ensuite, nous présenterons un exemple concret de la grille AMDEC, qui nous
permettra d'évaluer les modes de défaillance et d'identifier ceux présentant les plus hauts
niveaux de risques. Enfin, nous établirons un plan d'action visant à réduire les modes de
défaillance ayant les indices de priorité de risques les plus élevés.
39
Figure 10 : Matrice des risques
40
Figure 11 : Exemple d’une évaluation de la cause d’un mode de défaillance sur utilisant
le logiciel IQ-RM
IV.2 Optimisation
L’objectif de l’étape d'optimisation d'un processus est de déterminer les mesures à prendre
pour atténuer les risques et d'évaluer l'efficacité de ces mesures. Cette étape consiste à
proposer, puis à mettre en œuvre un plan d’action préventive pour les modes de défaillances
qui ont des AP élevés. Dans ce cas, les figures suivantes présentent un exemple de l'opération
à mettre en œuvre en identifiant le problème, les étapes de processus correspondants, les
mesures de prévention et de détection, les délais et les pilotes.
41
Figure 12: Grille AMDEC processus selon la méthode AIAG&VDA
42
Figure 13: Plan d'action (partie 1)
43
Figure 14 (suite) : Plan d'action (partie 2)
44
Figure 15 (suite) : Plan d'action (partie 3)
45
Figure 16 (suite) : Plan d'action (partie 4)
46
2. Documentation des résultats
La documentation des résultats est la dernière étape de l'étude AMDEC. Son objectif est de
résumer et de communiquer les résultats de l'analyse des modes de défaillance et de leurs
effets, ainsi que de transmettre les conclusions de l'analyse. Dans le rapport final, nous avons
récapitulé les mesures prises, évalué les risques après la mise en œuvre de ces mesures, et
enregistré les résultats de l'analyse.
Figure 17: Matrice des risques par rapport à l’occurrence à l'état initial
47
Après avoir évalué les risques et identifier les actions de prévention à mettre en œuvre, nous
avons visualisé la matrice des risques de l’état de révision (dernier état) représenter dans la
figure 13.
Nous avons diminué le nombre des risques illustrés dans la zone rouge et nous avons
augmenté le nombre des risques dans les zones jaune et verte.
Par exemple, à l’état initial 409 risques avec gravité 9 ont été identifiés qui sont liés à la non-
conformité règlementaire. Nous avons réduit l'occurrence de ces causes de 198 à 91 dans la
zone rouge avec 91 actions de l'occurrence 3.
Nous avons augmenté l'occurrence de 201 à 232 dans la zone jaune avec des actions
d'occurrence 2 et de 11 à 84 dans la zone verte.
48
Figure 19: Matrice des risques : gravité par rapport à la détection à l’état initial
Figure 20: Matrice des risques : gravité par rapport à la détection à l’état de révision
49
L’état initial est représenté en bleu et l’état de révision est représenté en rose et comme illustrer
sur la figure. Nous avons diminué la fréquence d’AP du niveau élevé et AP de niveau moyen à
l’état de révision il n’y a plus des risques élevés. En outre, 101 risques de niveau élevé ont été
identifiés liés essentiellement aux réglementations puis à la santé et sécurité. Ces risques
élevés ont été réduits en risques de niveaux moyen et bas. Nous avons augmenté la fréquence
d’AP de niveau bas et cette différence est grâce aux différentes actions de prévention des
différents modes de défaillance.
50
✓ Installer un silo pour ravitaillement automatique du réacteur de préparation de lait de
chaux.
✓ Le réacteur de bâché est ouvert pour éviter les risques de sous-pression.
✓ Intégrer de nouveaux réacteurs avec une double capacité par rapport à l'ancienne
station. Ceci permet une augmentation du temps de séjour pour un meilleur traitement
des eaux de rejets.
✓ Optimiser l'utilisation du TMT15 : Injection ponctuelle selon l'analyse chimique au
lieu de débit continue de 2,7 l/h.
✓ Remplacer le bac à boue par l'épaississeur. Le traitement de la boue est continu et
automatisé.
✓ Remplacer le décanteur avec racleur par deux décanteurs lamellaires favorisant une
meilleure extraction de boue.
✓ Intégrer deux filtres à sable et deux filtres à charbon actif pour réduire la matière en
suspension et la demande chimique en oxygène.
✓ Intégrer un système de désinfestation des bactéries par lampes UV pour réduire la
demande biochimique en oxygène.
51
Conclusion générale
De nombreuses stations de traitement des eaux peuvent se heurter à des problèmes divers
reliés soit à l’exploitation et à la gestion, soit au procédé lui-même. C’est pour cela que des
méthodes ont été développées pour les remédier. Parmi ces méthodes, l’AMDEC occupe une
place prépondérante.
Cette méthode a été appliquée pour étudier les défaillances de la station de traitement des
eaux de FUBA. Elle offre aux exploitants une vision complète et approfondie de son
fonctionnement et de son environnement. Au cours de ce projet, nous avons mis en place une
démarche AMDEC processus selon le nouveau manuel AIAG/VDA qui nous a permis
d'identifier et de maitriser les risques dans la station de traitement des eaux.
Tous d’abord, nous avons entamé une étude qui nous permet de visualiser les différentes
étapes qui contribue le bon fonctionnement de la station en élaborant une analyse structurelle
et une analyse fonctionnelle. Ensuite, en effectuant une analyse de défaillance, nous avons
identifié les différentes modes de défaillance, leurs causes et leurs effets potentiels.
En outre, une étape importante du projet est d’évaluer ces modes de défaillances tout en
décrivant la logique de la cotation, en effet les nouvelles estimations des actions proposées ont
montré leur efficacité, en attendant leurs résultats réels. Donc nous aboutissons à la mise en
place du plan d'actions qui représente les différentes actions qui ont pour but de réduire les
risques identifiés.
Par la suite, nous avons élaboré une étude de besoin et une analyse fonctionnelle qui a pour but
de réduire un risque aigu pour la santé et/ou la sécurité des opérateurs.
52
Références bibliographiques
[1] https://onetech-group.com/mechatronics/fuba/ (10.7.2023)
[4] Rech J.L. failure mode and effect. National safety council, 1966
[5] AIAG&VDA: Failure Mode and effects Analysis, FMEA Handbook, 1ér
Edition 2019. Disponible au site:
https://www.aiag.org/store/publications/details?ProductCode=FMEAAV-1 Aussi
sur :
https://connect.forcemotors.com/Employee_Information/ISO%20Standard/PFME
A_AIAG_VDA_Manual.pdf
[6] https://www.pqb.fr/template/userfiles/PQBE45Sp29p.pdf (10.7.2023)
53
Annexes
Annexe 1 : Tableau de cotation de gravité
54
Arrêt de la ligne d’1
heure à une équipe de
Les produits devraient être triés production complète ; Dégradation d’une
et une partie (moins de 100 %) arrêt possible des fonction principale du
7 rebutée ; écart par rapport au véhicule nécessaire
expéditions ; réparation
process principal ; ou remplacement pour une conduite
ralentissement de la cadence de nécessaire en clientèle normale pendant la
la ligne ou augmentation de la (de l’assemblage à durée de vie prévue
main-d’œuvre l’utilisateur final) pour
une non-conformité
autre que réglementaire
100 % d’un cycle de Arrêt de la ligne de Perte de d’une
6 production pourrait être production jusqu’à une fonction secondaire du
retouché hors ligne et heure véhicule
Relativement accepté.
faible Dégradation d’une
Moins de 100% de fonction secondaire du
Une partie d’un cycle de produits touchés, forte
5 production pourrait être chance d'avoir d’autres véhicule
retouchée hors ligne et accepté produits défectueux ; tri
nécessaire ; pas d'arrêt
de la ligne de production
55
Annexe 2 : Tableau de cotation de la détection
Capacité
D à Maturité de la méthode de Détection
Détecter détection
Aucune méthode d’essai ou de
10 contrôle n’a été établie ou n’est Le mode de défaillance ne sera pas ou ne peut être
connue. détecté.
Très
faible Il est peu probable que la méthode Le mode de défaillance n’est pas facilement
9 d’essai ou de contrôle détecte le détecté par des audits aléatoires ou occasionnels.
mode de défaillance.
Inspection humaine (visuelle, tactile, sonore), ou
8 L’efficacité et la fiabilité de la utilisation de calibres manuels (attribut ou
méthode d’essai ou de contrôle variable) qui devraient détecter le mode ou la
n’ont pas été démontrées (par cause de défaillance.
exemple, le site a peu ou pas Détection par machine (automatisée ou semi-
Faible d’expérience avec la méthode, les automatisée avec signalement lumineux, sonore,
résultats de l’étude R&R sont limites etc.), ou utilisation d’un équipement de contrôle
7 acceptables sur un process similaire tel qu’une machine à mesurer tridimensionnelle
ou pour cette application, etc.). qui devrait détecter le mode ou la cause de
défaillance.
Inspection humaine (visuelle, tactile, sonore), ou
6 utilisation de calibres manuels (attribut ou
variable) qui détecteront le mode ou la cause de
L’efficacité et la fiabilité de la défaillance (y compris des contrôles par
méthode d’essai ou de contrôle ont échantillonnage).
été démontrées (par exemple, le site
Modérée a de l’expérience avec la méthode, Détection par machine (semi-automatisée avec
les résultats de l’étude R&R sont signalement lumineux, sonore, etc.), ou utilisation
acceptables pour un process similaire d’un équipement de contrôle tel qu’une machine à
5 mesurer tridimensionnelle qui détectera le mode
ou pour cette application, etc.).
ou la cause de défaillance (y compris des
contrôles par échantillonnage).
Détection par machine automatisée qui détectera
le mode de défaillance en aval, et empêchera la
poursuite du process ou le système identifiera que
L’efficacité et la fiabilité du système le produit est non conforme, et lui permettra
4 ont été démontrées (par exemple, le d'avancer automatiquement jusqu'à la zone de
site a de l’expérience avec la déchargement des rejets. Le produit non conforme
méthode pour des process identiques sera contrôlé par un système efficace qui
ou pour cette application, les empêchera le produit de sortir du site.
56
résultats de l’étude R&R sont Détection par machine automatisée qui détectera
acceptables, etc.). le mode de défaillance au poste de travail, et
empêchera la poursuite du processe ou le système
identifiera que le produit est non conforme, et lui
3 Élevée permettra d'avancer automatiquement jusqu'à la
zone de déchargement des rejets. Le produit non
conforme sera contrôlé par un système efficace
qui empêchera le produit de sortir du site.
L’efficacité et la fiabilité de la
méthode de détection ont été Méthode de détection par machine qui détectera la
démontrées (par exemple, le site a de cause et empêchera la production du mode de
2 l’expérience avec la méthode, défaillance (pièce non conforme).
vérification des systèmes anti-erreur,
etc.).
Le mode de défaillance ne peut être produit physiquement du fait de sa conception ou de
1 Très sa fabrication, ou les méthodes de détection sont éprouvées pour toujours détecter le
élevée mode de défaillance ou la cause de la défaillance.
57
Annexe 3 : Tableau de cotation de l’occurrence
Qualification et
formation des
9 Les dispositions de Presque
opérateurs
prévention auront peu toujours
Très élevée Comporte-
d’effet pour prévenir la
mentale Qualification et Plus d'une fois
cause de défaillance.
formation des par shift
8
opérateurs
58
4 Modérée pour prévenir la cause de FAI, Gamme de gris Plus d'une fois
défaillance. par an
Bonnes
pratiques :
3 Faible Les dispositions de SPC Une fois par
Comporte-
prévention sont très an
mentale ou
efficaces pour prévenir la
technique Moins d'une
cause de défaillance.
fois par an
2 Très faible Gabari / Outillage de
forme
Les dispositions de
prévention sont
extrêmement efficaces
pour prévenir l’apparition
de la cause de défaillance
du fait de la conception
(par exemple, géométrie Les contrôles
de la pièce) ou du process préventifs
1 Extrêmement Technique Poka Yoke
(par exemple, conception éliminent les
faible
du montage ou de défaillances
l’outillage).
59
Résumé
Le présent mémoire de projet de fin d'études s'inscrit dans le cadre de l'amélioration continue de la qualité des
processus. Au cours de ce projet, nous avons mis en œuvre une approche d'AMDEC processus conformément au
nouveau manuel AIAG/VDA. Cette approche nous a permis d'identifier les différents modes de défaillance, leurs
causes et leurs effets potentiels associés aux processus étudiés, ainsi que d'évaluer les risques correspondants en
termes de gravité, d'occurrence et de détection.
Dans ce rapport, nous avons exposé en détail les sept principales étapes de l'approche d'AMDEC processus. De
plus, nous avons élaboré un plan d'action décrivant les différentes actions préventives proposées pour réduire les
risques identifiés.
Abstract
This dissertation is part of the continuous improvement of process quality. During this project, we implemented
a process FMEA approach in accordance with the new AIAG/VDA manual. This approach enabled us to identify
the various failure modes, their causes and their potential effects associated with the processes studied, as well as
to assess the corresponding risks in terms of severity, occurrence and detection.
In this report, we have detailed the seven main steps in the FMECA approach. In addition, we have drawn up an
action plan describing the various preventive actions proposed to reduce the risks identified.
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