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La lecture des textes réglementaires (les décret 91-175/91-178/ 83-684 et
le décret 15-19)
L'article 12 spécifie que les observations sur le projet de plan peuvent être soumises soit sur
un registre spécial signé par le président de l'assemblée populaire communale, soit
directement au commissaire enquêteur, soit par écrit. L'article 13 précise qu'à la fin du délai
légal, le registre d'enquête est clos et signé par le commissaire enquêteur. Dans les quinze
jours suivants, le(s) commissaire(s) établit(ent) un procès-verbal de clôture de l'enquête et le
transmet(tent) au président de (s) l'assemblée(s) populaire(s) concernée(s) avec le dossier
complet de l'enquête et ses conclusions.
Après l’enquête publique, le plan d’occupation des sols, éventuellement modifié, est transmis
au wali territorial compétent, qui doit donner son avis et ses observations dans un délai de
trente jours. En l’absence de réponse dans ce délai, l’avis du wali est considéré comme
favorable. Ensuite, le plan d’occupation des sols, éventuellement modifié, est approuvé par
délibération de l’assemblée populaire communale. Une fois approuvé, il est notifié aux
autorités territoriales concernées, aux services de l’État chargés de l’urbanisme au niveau de
la wilaya, à la chambre de commerce et à la chambre de l’agriculture. Le plan approuvé est
mis à disposition du public par un arrêté du président de l’assemblée populaire communale,
précisant les modalités de consultation, les lieux et la liste des documents disponibles. Le
plan d’occupation des sols approuvé se traduit par un règlement et des documents graphiques,
comprenant notamment des plans de situation, topographiques, de l’état de fait,
d’aménagement général, et des équipements publics, ainsi que des rapports techniques. Le
règlement comprend des dispositions relatives à divers aspects tels que l’accès et les voiries,
les caractéristiques des terrains, l’implantation des constructions, la hauteur des
constructions, le stationnement, et les espaces libres et plantations.
Refus de permis de construire : Le permis de construire peut être refusé ou accordé sous
réserve du respect de certaines prescriptions spéciales si la construction présente un risque
pour la sécurité publique, est exposée à des dangers naturels tels que les inondations ou les
tremblements de terre, ou risque de causer des nuisances graves comme le bruit.
Accès et sécurité : Les permis de construire peuvent être refusés si les bâtiments ne sont pas
desservis par des voies publiques ou privées adéquates, ou si les accès présentent un risque
pour la sécurité des usagers.
Equipements et services : Les constructions doivent être desservies par des équipements et
des services appropriés tels que l'eau potable, l'assainissement, l'éclairage public, et les
dispositifs de lutte contre l'incendie.
Normes de construction : Des normes spécifiques doivent être respectées en ce qui concerne
les distances minimales par rapport aux axes routiers, les réseaux d'eau potable et
d'assainissement, et l'évacuation des eaux pluviales.
Surcoûts et équipements publics : Si les constructions entraînent des surcoûts importants pour
la commune ou nécessitent la réalisation d'équipements publics nouveaux, le permis de
construire peut être délivré sous réserve du respect de prescriptions spécifiques.
Les permis de construire sont accordés sous réserve du respect de prescriptions spéciales pour
les constructions, en particulier celles qui ne favorisent pas une urbanisation dispersée,
compromettent les activités agricoles ou forestières, ou affectent des espaces naturels peu
équipés.
Les bâtiments doivent être implantés de manière à permettre un bon éclairage naturel des
pièces d'habitation.
Pour les ensembles de bâtiments à usage d'habitation, des conditions spécifiques doivent être
respectées, notamment en termes d'ensoleillement des façades et de disposition des pièces
habitables.
Section 3 - Densité des constructions au sol :
La densité maximale des constructions sur les parties urbanisées des communes est
réglementée. Des règles spécifiques sont définies pour les zones non urbanisées, en fonction
des différentes catégories de sols.
Les permis de construire peuvent être refusés si les bâtiments risquent de nuire à l'intérêt des
lieux avoisinants, aux sites naturels, aux perspectives des monuments, etc.
Les constructions doivent présenter une unité d'aspect et de matériaux compatibles avec le
paysage et l'architecture locale.
Les bâtiments à usage d'habitation, y compris les hôtels, les écoles, etc., doivent respecter
certaines normes en termes de dimensionnement des pièces et de ventilation.
Les pièces principales doivent avoir une surface minimale de 10 mètres carrés et une hauteur
sous plafond d'au moins 2,70 mètres.
En résumé, ce texte établit des règles pour garantir une construction harmonieuse,
respectueuse de l'environnement et des besoins des habitants. Il aborde des aspects tels que
l'implantation des bâtiments, leur volume, leur densité au sol, leur aspect extérieur, ainsi que
des normes de dimensionnement des pièces à usage d'habitation.
Les pièces principales doivent avoir une hauteur minimale de deux mètres soixante (2,60 m)
depuis le sol jusqu’au plafond fini, sauf pour les plafonds rampants où cette hauteur minimale
peut être réduite à deux mètres vingt (2,20 m) sous certaines conditions.
Dans les immeubles collectifs avec deux niveaux, des volumes ayant une hauteur comprise
entre deux mètres et deux mètres trente peuvent être considérés comme pièces principales
s’ils donnent sur un volume central et occupent une superficie d’au moins quarante mètres
carrés.
Les pièces principales des habitations individuelles à deux niveaux doivent avoir une hauteur
minimale de deux mètres vingt et, si elles donnent sur un volume avec une hauteur moyenne
d’au moins trois mètres cinquante, elles doivent occuper au moins la moitié du logement.
Chaque pièce principale doit être éclairée et ventilée par une ou plusieurs baies ouvertes.
Les salles d’eau doivent comporter un bac pour le lavage corporel, une arrivée d’eau et un
jour direct vers l’extérieur.
Les cabinets d’aisance doivent être munis d’un siège imperméable, d’un dispositif pour
l’évacuation des eaux usées et d’une ventilation adéquate.
Les escaliers doivent avoir une largeur minimale d’un mètre dix et des marches régulières.
Les fenêtres des rez-de-chaussée et celles ouvrant sur des balcons doivent être pourvues
d’une barre d’appui et d’une grille de protection jusqu’à un mètre du sol.
Ces normes visent à assurer la sécurité, le confort et l’hygiène des occupants des bâtiments
résidentiels.
Garde-corps et Loggias :
Les balcons, loggias et galeries doivent avoir une hauteur d'au moins un mètre pour des
raisons de sécurité.
Les constructions autres que les maisons individuelles ne peuvent pas être destinées à
l'habitation, sauf exception.
Les sous-sols des magasins peuvent être aménagés en annexes, mais sans constituer un
danger pour les occupants de l'immeuble.
Chaque immeuble collectif doit avoir un local pour le dépôt des ordures ménagères, conçu
pour éviter les odeurs et les nuisances.
Ce local doit être hermétiquement fermé et avoir des dispositifs de lavage et d'évacuation des
eaux.
Les conduits d'évacuation des déchets doivent être équipés de dispositifs empêchant
l'intrusion de rongeurs.
Approvisionnement en eau :
Les branchements d'alimentation en eau potable doivent avoir une section suffisante pour
desservir tous les appareils de l'immeuble.
Les réservoirs d'eau doivent être conformes aux normes de santé et de sécurité.
Services techniques :
Les immeubles collectifs doivent avoir des gaines pour les différentes installations techniques
(électricité, téléphone, gaz, eau), accessibles et conformes aux normes.
Il doit également y avoir des conduits d'évacuation des fumées pour les équipements de
chauffage.
Chauffage central :
Les chaudières doivent être installées dans des locaux dédiés, avec des dispositifs de lavage
et de collecte des eaux.
Stockage de combustible :
Si le combustible est liquide, il doit être stocké dans un local séparé de celui des chaudières,
avec des dispositifs de sécurité appropriés.