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Compte-rendu
TP CND
PROPOSE PAR:
BEN ALI WEJDENE
Classe: COSIC1
DESCRIPTION DU TP
ANNEE UNIVERSITAIRE:
• Contrôle non destructif par ressuage
• Contrôle non destructif par magnétoscopie
2023 / 2024
• Contrôle non destructif par ultrasons
1. Introduction
Le CND consiste à évaluer l’état d’un système, d’une structure ou d’un matériau sans
l’endommager en vue d’établir un diagnostic. Les tests du CND sont pour la plupart fondés
sur l’observation d’un phénomène physique perturbé par la présence d’une anomalie ou une
hétérogénéité.
Les techniques de CND sont utilisées en contrôle qualité pour s’assurer de la qualité d’une
production, puis de garantir la tenue en service des pièces et des ensembles fabriqués. Elles
sont également très appréciées en maintenance. Les techniques utilisées sont diverses et
dépendent de la nature même de la détection envisagée.
Parmi les techniques de CND les plus courantes (Contrôle visuel - Ressuage - Magnétoscopie
- Ultrasons - Courant de Foucault - Rayon X – Radiographie).
Cette méthode consiste à appliquer un pénétrant (liquide coloré ou fluorescent) sur la surface
à contrôler. Ce liquide pénètre à l'intérieur des défauts débouchant (criques, fissures,
porosités, piqures).
Après élimination par lavage de l'excès de pénétrant, la surface est recouverte d'une fine
couche de révélateur qui agissant comme un buvard, aspire le pénétrant contenu dans les
défauts et donne une tache colorée.
Figure 1: La technique de ressuage
Cette méthode s'applique à une grande variété de matériaux compacts et non poreux
(matériaux métalliques, plastiques, composites, céramiques…). L’examen est toujours
effectué, dans des conditions appropriées d’observation, par un contrôleur. Il existe deux
procédés distincts :
2.2.Mode opératoire
− Nettoyer la surface à contrôler pour éliminer les particules qui risquent de boucher les
défauts.
− Sur la surface de la pièce, on applique un liquide particulier, appelé pénétrant, qui
s’insinue dans les discontinuités superficielles présentes sur la pièce à contrôler
− Laisser le pénétrant pour 10 à 15 min
− Nettoyer la surface de l’excès du pénétrant
− On applique une substance appelée révélateur qui absorbe le pénétrant qui s’est
insinué dans les défauts créant un signal qui informe sur la discontinuité.
− C'est la dernière étape, Il ne reste qu'à observer visuellement la surface de la pièce :
Les défauts “ressortent”.
Figure 2:Apparition des défauts
La méthode peut être appliquée sur des pièces ou détails peu accessibles ;
Nécessite d'un équipement de cout très réduit par rapport aux autres contrôles ;
Possibilité d'automatisation.
− Inconvénients
Pas de détection de défauts internes ;
Les discontinuités contenant substances étrangères (saletés, oxydes, …) ne sont pas décelées
(car le liquide ne pénétrer).
Le contrôle par magnétisation utilise la perturbation crée par le défaut d'un champ magnétique
circulant dans les pièces. La révélation de cette perturbation se fait par des particules
magnétiques. Ce type de contrôle permet la détection de défauts débouchant ou se situant près
de la surface de la pièce.
Cette augmentation provoquera une fuite magnétique à la surface de la pièce. Des particules
ferromagnétiques contenues dans un révélateur s'accumulent au droit du défaut.
Dans la pratique, on procède à l'aimantation des pièces suivant deux techniques principales :
Méthode directe La pièce est aimantée totalement ou localement par l'intermédiaire d'un
électro-aimant (figure 6). Méthode indirecte La pièce est aimantée par l'intermédiaire d'un
courant la traversant totalement ou localement (figure 7).
Figure 7: Méthode directe Figure 6: Méthode indirecte
La voie humide : On utilise un porteur de poudre qui peut être un produit pétrolier ou de
l'eau. Outre les propriétés de viscosité de ce liquide, la qualité du contrôle est conditionnée
par la granulométrie et la concentration de la poudre.
La voie sèche permet des contrôles à des températures plus élevées et les indications
apparaissent plus nettement tandis que la voie humide est d'usage plus facile et permet des
images plus fines.
3.4.Procédure de contrôle
• Préparation de la pièce :
Nettoyez soigneusement la surface de la pièce à inspecter pour éliminer toute saleté, graisse
ou autres contaminants.
• Aimantation de la pièce :
Exposer la pièce à une lumière ultraviolette (UV) ou blanche selon le type de révélateur
magnétique utilisé. Cela permet de visualiser plus clairement les indications résultant de
l'accumulation du révélateur dans les défauts.
Interpréter les indications référencées, qui peuvent être des lignes, des contours ou d'autres
signes, pour déterminer la présence et la nature des défauts dans la pièce.
3.5.Mode opératoire
Dans nos travaux pratiques de contrôle non destructif, nous utilisons la magnétoscopie comme
méthode clé pour identifier d'éventuels défauts dans les pièces. Le processus commence par
l'aimantation directe, suivi d'un nettoyage méticuleux, puis de la désaimantation et de la ré-
aimantation de la pièce. Ensuite, l'application stratégique de la poudre sèche révèle les
fissures potentielles, offrant ainsi une analyse précise et approfondie des composants
inspectés comme illustre les figures suivantes.
Possibilité d'automatisation.
− Inconvénients
Cette méthode présente un examen de surface, car elle ne permet que la détection des défauts
débouchant à la surface et jusqu'à 10 mm de profondeur
Les ondes longitudinales (ou de compression) pour lesquelles la vibration mécanique des
particules est parallèle à la direction de propagation de l'onde.
Les ondes transversales (ou de cisaillement) pour lesquelles la vibration mécanique des
particules est perpendiculaire à la direction de propagation de l'onde (uniquement dans les
solides ou matériaux très visqueux).
Les ondes de surfaces qui se propagent à la surface des pièces sur une épaisseur
correspondante approximativement à une longueur d'onde. Le mouvement des particules est
très complexe. Les ondes de Rayleigh en sont un cas particulier (les particules ont un
mouvement elliptique).
On constate une division de l'onde incidente en une onde réfléchie et une onde transmise. On
définit un coefficient de transmission αt et un coefficient de réflexion αr par :
Z1 : Impédance du matériau 1
Z2 : Impédance du matériau 2
Dans ce cas, les ondes restent dans le plan défini par la normale à l'interface et l'onde
incidente. Il faut noter qu'a l'interface les ondes changent de type (Une onde longitudinale
pouvant donner naissance à une onde transversale). La direction des ondes réfléchies et
transmises est donnée par la loi de Snell.
• Avantages
− Grand pouvoir de pénétration.
− La détection des défauts à l’intérieur des matériaux, sur toute l’épaisseur (si la configuration
géométrique le permet).
− Sensibilités variables, grande précision possible.
− Localisation et dimensionnement des défauts.
− Rapidité de mise en œuvre et transportabilité.
− Contrôle en service possible, large domaine d’application.
− Méthode de contrôle globale.
− Contrôle en temps réel
• Inconvénient
− Difficulté si matériaux absorbants
− Sensible aux effets structure (la structure du matériau et la grandeur du grain jouent un
rôle décisif) La forme de la pièce ne peut pas être trop irrégulière.
− L’état de surface sur laquelle le capteur se déplace doit garantir un bon contact.
− Couplage pièce / traducteur (la présence d’un gel)
− Sensibilité aux perturbations extérieures
5. Conclusion
En conclusion, les techniques de contrôle non destructif (CND) telles que le ressuage, la
magnétoscopie et les ultrasons sont des outils essentiels dans l'industrie pour assurer la
qualité des matériaux et des structures sans causer de dommages permanents. Chacune de
ces méthodes offre des avantages spécifiques en fonction des caractéristiques du matériau
et des exigences de l'application.
Le ressuage, basé sur la capillarité, est efficace pour détecter des discontinuités
superficielles, tandis que la magnétoscopie utilise les propriétés magnétiques des
matériaux pour identifier des défauts internes. Les ultrasons, quant à eux, offrent une
approche polyvalente en permettant la détection de défauts internes grâce à l'émission et à
la réception d'ondes ultrasonores.
En combinant ces méthodes de CND, les industries peuvent maximiser la fiabilité de leurs
inspections, assurant ainsi la sécurité des équipements, la conformité aux normes de
qualité et la réduction des risques de défaillance. L'évolution constante des technologies
de contrôle non destructif continue d'améliorer la sensibilité, la rapidité et la précision de
ces méthodes, renforçant ainsi leur rôle crucial dans l'assurance qualité et la maintenance
préventive.