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PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
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UNIVERSITE DE DSCHANG UNIVERSITY OF DSCHANG
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FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCES
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DEPARTEMENT DE PHYSIQUE DEPARTMENT OF PHYSICS
HAMILTON
Table de Matières ii
Résumé iii
Introduction Générale 1
1.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
i
2.3.2 Expression des tensions et courants du circuit . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.3.4 Tracé Temporel des variables d’état (portrait de phase) et tracé de V(X) en
fonction de V(Y) du circuit Electronique en utilisant P-SPICE . . . . . . . 16
3 Résultats et Interpretation 21
4 Conclusion Générale 24
5 ANNEXE 25
ii
Résumé
Dans cet article, nous introduisons un nouvel oscillateur mégastable intéressant avec des attracteurs
cachés et autoexcités coexistant infiniment (générés par des points fixes stables et des points insta-
bles), qui sont des points fixes et des états stables à cycles limites. De plus, en ajoutant un terme
de forçage temporellement périodique, nous concevons un nouveau système chaotique bidimen-
sionnel non autonome avec un nombre infini d’attracteurs étranges, de cycles limites et de tores
coexistants. Le calcul de l’énergie hamiltonienne montre qu’elle dépend de toutes les variables du
système mégastable et, par conséquent, suffisamment d’énergie est essentielle pour maintenir des
comportements d’oscillation continus. Des simulations basées sur PSpice sont réalisées et valident
désormais le modèle mathématique
Mots clés : Attracteurs cachés et auto-excités, système chaotique bidimensionnel, tores coexistant,
énergie hamiltonienne, système métastable, oscillateur mégastable.
iii
Liste des Figures
2 : circuit electronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 : CIRCUIT SIMULATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
iv
16 : Trajectoires montrant différents attracteurs de tores coexistants du système (5)
pour A = 0,288, avec 15 conditions initiales différentes . . . . . . . . . . . . . . . 23
18 : Code 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
19 : Code2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
20 : Code 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
21 : Code 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
v
Introduction Générale
Plongeons dans les arcanes des systèmes dynamiques avec la découverte d’un nouvel oscillateur
révolutionnaire. Doté d’une méga-stabilité défiant les normes établies, cet oscillateur dévoile son
énergie d’Hamilton, une clé mystérieuse ouvrant les portes d’un univers infini. Au sein de cette
exploration, émergent les concepts fascinants des attracteurs cachés, orchestrant en secret sa tra-
jectoire, et des forces auto-excitantes, coexistant en une harmonie infinie. Cette rencontre avec
l’inexploré promet une épopée captivante au cœur des systèmes dynamiques, où la frontière entre
ordre et chaos s’efface devant les mystères révélateurs de cette danse cosmique inédite.
1
C HAPTER 1
1.1 Définitions
* Attracteur: ensemble d’états vers lequel un système évolue de façon irréversible en absence
de perturbation.
* Attracteurs cachés : sont des structures dynamiques qui ne sont pas immédiatement appar-
entes ou facilement observables dans un système.
* Attracteurs auto-excités: sont des structures dynamiques dans lequel, un système tend à
s’auto-entretenir ou à s’auto-amplifier générant ainsi des oscillations ou des motifs récur-
rents.
* Point fixe: encore appelé point d’équilibre est un point correspond à un état du système qui
reste constant au fil du temps.
2
Généralités et analyse des systéme dynamique 3
* Attracteur étrange : objet géométrique régulier formé par une infinité de points dans le plan
issus d’un système chaotique.
le nouvel oscillateur non lineaire 2D proposé dans ce travail est decrit par le systeme suivant:
dx
dt = −u
(1)
du
dt = cos(a1 x) + K sin(a2 x) + u cos(x)
√
2 1
avec pour parametre: a1 = 2 , a2 = 20 ,k=2
Par définition les points d’équilibres d’un système sont les points qui annulent les différentes
vitesses de ce système. En appliquant cette définition on a :
dx
dt = 0 ⇒ −u = 0
(3)
du
dt = 0 ⇒ cos(a1 x) + K sin(a2 x) + u cos(x) = 0 ⇒ cos(a1 x) + K sin(a2 x) = 0
tel que :
s(x) = cos(a1 x) + K sin(a2 x) = 0
δ F(x, u)
J=
δx
,
dx
F(x, u) =
dt
Posons:
dx
dt = −u = F1
du
dt = cos(a1 x) + K sin(a2 x) + u cos(x) = F2
En appliquant cette approximation on a :
δ F1 δ F1
δx δu 0 −1
J= =
δ F2 δ F2
δx δu −a1 cos(a1 x) + Ka2 sin(a2 x) − u sin(x) cos(x)
Autour des points d’équilibres (x,u=0) on a :
0 −1
(x, u) = (x, 0) , J =
−a1 sin(a1 x) + Ka2 cos(a2 x) cos(x)
L’équation caractéristique vérifie la relation:
λ 0 0 −1 λ
det(λ I −J) ⇔ λ I −J = − =
0 λ −a1 sin(a1 x) + Ka2 cos(a2 x) cos(x) a1 sin(a1 x) − K
J) = λ (λ − cos(x)) − (a1 sin(a1 x) − Ka2 cos(a2 x)) =
Les points d’équilibres seront stables si les solutions de l’équation caractéristiques sont à partie
réelle négative.
En effet la résolution de cette équation permettra de trouver les pôles du système aux
différents points d’équilibre.
dx
dt = −u
du = cos(a x) + K sin(a x) + u cos(x)
dt 1 2
Notons qu’un système à deux (02) dimensions l’équation caractéristique est de la forme:
λ2 −Tλ +∆ = 0
Avec
T = cos(x)
∆ = −a1 sin(a1 x) + Ka2 cos(a2 x)
√
T ± T 2 −4∆
Et donc les valeurs propres seront sous la forme: λ1,2 = 2
D’où le tableau donné dans l’article régissant les différents points d’équilibres et les
valeurs propres définissant les différents points stables (à partie réelle négative) et instables de
notre systeme:
E NERGIE D ’H AMILTON ET
I MPLEMENTATION DU CIRCUIT
ELECTRONIQUE
Le calcul de l’énergie de Hamilton pour un système méga-stable est d’une grande importance; car
il fournit des informations sur l’équilibre énergétique du système et sur la stabilité de ses points
d’équilibres: Stabilité Energétique: L’énergie de Hamilton qui se traduit par la somme de l’énergie
cinétique (Ec) et de l’énergie potentielle (Ep), peut aider à évaluer la stabilité du système. Les
points d’équilibres stables correspondent à des minima locaux de l’énergie potentielle;
6
Energie d’Hamilton et Implementation du circuit electronique 7
une perspective énergétique sur le comportement de ce système; tout en offrant des informations
utiles pour l’analyse, la compréhension et le contrôle de systèmes plus complexes.
dX
dt = f (X) (1)
x
Dans la suite du travail, on posera X =
u
où x ∈ Rn et f: une application de V → Rn . f est une fonction lisse de sorte que V ⊆ Rn .
Le système peut être écrit avec l’expression généralisée du Hamiltonien comme suit:
dX
dt = M(X)∇H (2) ;
avec H le hamiltonien pouvant être écrit dans le cas de nôtre système dynamique comme
suit: H = H(x, u) = H(X); où x et u sont les variables du système et M(x) est une matrice de
structure locale. Comme dans notre cas, on a à faire à un hamiltonien généralisé, on peut donc
découper M(x) en une somme de deux matrices: une matrice asymétrique J(X) et une matrice
symétrique R(X). On a donc:
dX
dt = [J(X) + R(X)]∇H(X) (4)
dH(X)
J(X) et R(X) peuvent être exprimés en effectuant : dt = Ḣ(X) et on a:
dH(X) dX
Ḣ(X) = dX . dt . Or d’après l’équation (4), on a
dX
dt = [J(X) + R(X)]∇H(X) ;
En respectant les règles pour le produit scalaire de deux matrices, on pourra poser
dH(X)
dX = ∇H(X)T ;
autrement,
dH(X) −−→
dX correspond au gradient de H(X) (gradH(X)) qui a pour expression générale:
−−→ δ H(X) →
− δ H(X) →
−
gradH(X) = δ X1 i + δ X2 j = ∇H(X).
En posant ∇H(X)T J(X)∇H(X) = 0 (6), on obtient donc: Ḣ(X) = ∇H(X)T R(X)∇H(X) (7). .
Grâce à ces expressions, on pourra exprimer les matrices J(X) et R(X) tout en notant que
J(X) est asymétrique et R(X) est symétrique.
THEOREME DE HELMHOLTZ
En appliquant ce théorème à notre système dynamique donné par le système (7), on pourra le
considérer comme le champ de vecteur pour discuter de problème d’énergie et il pourra être con-
sidérée en champ conservatif fc (X); le tenseur rotationnel et en champ dissipatif fd (X); le vecteur
de gradient. On a donc:
De l’équation (1), on a:
dX
dt = f (X) = fc (X) + fd (X).
dX
Or de l’équation (4), on a: dt = [J(X) + R(X)]∇H(X). . Ce qui donne donc:
Pour calculer la dérivée de H(x, u) par rapport au temps, on va utiliser la formule de la dérivée
composée; car H(x, u) est une fonction à deux variables x et u. On a donc:
dH(x,u) dH(x,u) dx dH(x,u) du dH(x,u) d[ 12 u2 + α1 sin(α1 x)− αk cos(α2 x)]
1 2
dt = Ḣ(x, u) = dx . dt + du . dt . Or, dx = dx =
1 2 1 k
dH(x,u) d[ u + sin(α 1 x)− cos(α 2 x)]
cos(α1 x) + k sin(α2 x) du = 2 α1 du
α2
= u et dx du
dt = ẋ, dt = u̇. On a finalement:
dH(x,u)
dt = Ḣ(x, u) = [ cos(α1 x) + k sin(α2 x)]. ẋ + u.u̇ (15)
• Expression de Va
L’amplificateur Opérationnel étant idéal; car ayant une contre-réaction (une rétroaction
négative: l’entrée inverseur est liée à la sortie grâce au condensateur C1 ), on : V + = V −
1
or, ZC1 = jC1w ; ainsi
1 R dVa Y
Va = R1C1 Y dt; ce qui donne donc dt = R1C1 (1)
Du fait que l’Ampli Opérationnel U4 soit un inverseur de tension pur, on déduit que
Va = −X(2). En remplaçant (1) dans (2), on obtient:
− dX
dt =
Y
R1C1 . Par conseqaunt,
C1 dX Y
dt = − R1 (3)
• Expression de Vb
L’amplificateur Opérationnel U2 étant idéal; car ayant une contre-réaction (une rétroac-
tion négative: l’entrée inverseur est reliée à la sortie grâce à la résistance R3 ), on : V + = V −
• Expression de Vc
L’amplificateur Opérationnel U3 étant idéal; car ayant une contre-réaction (une rétroaction néga-
tive: l’entrée inverseur est reliée à la sortie grâce à la résistance R3 ), on : V + = V −
• Expression de Vd
0 0 0
? Expression de V b ,V c et V d
0 R3
A la sortie du premier bloc Cosinus, on obtient : V b = cos(Vb ) ; avec Vb = R2 X. On a donc:
0
V b = cos( R3
R2 X) (7)
0 R5
A la sortie du bloc Sinus; on obtient: V c = sin(Vc ) ; avec Vc = R4 X. On a donc:
0
V c = sin( R5
R4 X) (8)
0
A la sortie du second bloc Cosinus, on obtient : V d = cos(Vd ) ; avec Vd = X. On a donc:
0
V d = cos(X) (9)
V f = 0 (11)
• Expression de Ic1 , Ic2 , Ic3 , Ic4 et Ic5 La détermination de courants Ic1 , Ic2 , Ic3 , Ic4 et Ic5
• Expression de Y La loi de nœuds au point f donne: Ic1 + Ic2 + Ic3 + Ic4 = Ic5 . On obtient:
R4 Y
cos( R3
R2 X) sin( R5 X) 10 . cos(X) .sin(wt)
R11 + R10 + R12 + VmaxR13 = C2 dY
dt . Donc,
1 1 1
C2 dY
dt =
R3 R5
R11 . cos( R2 X) + R11 . sin( R4 X) + 10.R12 .Y cos(X)+
Vmax
R13 . sin(wt) (12)
1 1 R3 1
= = 1; = α1 ; =k
ξ .R1C1 ξ .R11.C2 R2 ξ .R10.C2
R4 1 Vmax
R5 = α2 ; ξ .10.R12.C2 = 1; ξ .R13.C2 =A
√
2 1
avec α1 = 2 , α2 = 20 , k = 2 et A = 0.55
1 1 1
R1 = ξ .C1
= 10KΩ, R11 = ξ .C2
= 10KΩ, R12 = 10.ξ .C2
= 1KΩ ,
1 Vmax
R10 = 2.ξ .C2
= 5KΩ, R13 = ξ .C2.A
= 272.73KΩ
R3 2.R1
X Si R3 = 10KΩ, alors R2 = α1 = √
2
= 14.14KΩ;
R4
X Si R4 = 10KΩ, alors R5 = α2 = 10.R4 = 200KΩ
2.3.5.1 Courbes obtenues et Interprétation des résultats des courbes sur Pspice du circuit
électronique du nouvel oscillateur métastable
Le comportement de stabilité de nos courbes varie selon les différentes valeurs prédéfinies. Suiv-
ant les analyses : temporelle et de tension, on aperçoit les différents comportements de stabilité
de notre système suivant le modèle électronique. La simulation est effectuée sur schématics et les
résultats obtenus s’affichent sur la sous-page de simulation. L’axe des ordonnés est automatique-
ment généré suivant le comportement évolutif de la courbe et les différentes valeurs de variables
initiales.
Figure 1
L’étude du comportement temporelle est influencer par ces premières valeurs initiales ( -15V, 0V)
qui traduisent le comportement évolutif de la tension du système métastable autours du temps.
• La figure 1.1 traduit des oscillations non filtrées avec des sommets d’amplitudes chaotiques
(pas accès lisible pour voir les amplitudes maximal).
• La figure 1.2 qui est le comportement de la figure1.1 variant autour des tensions condition-
nelles ; ne possède pas une forme conforme ou de référence ce qui donne allure d’un système
légèrement perturbé.
Figure 2
• La figure 2.1 qui est une évolution de la figure 1.1 vers une région plus stable et moins
perturbé, offre une évolution temporelle avec des oscillations sinusoïdales d’amplitudes plus
lisibles. Et des conditions initiales variantes.
• La figure 2.2, interprète une évolution des tensions de conditions initiales de la figure 2.1 et
traduisant une régression vers un état plus conformément stable.
Figure 3
• La figure 3.1 fait images des oscillations plus soignées avec des périodes plus réduites et les
sommets d’amplitudes plus lisible. Traduisant l’évolutions du comportement de la figure 1.1
vers un système plus stable que possible.
• La figure 3.2 quant à elle, de forme plus identifiable que les précédentes donne une évolution
de stabilité. En ravivant le comportement de la stabilité d’un système. Ces évolutions de
figures, vers des positions de points plus stables donnent lieu de comportement de stabilité
d’un système légèrement perturbé vers un système méga stable (le plus stable possible).
R ÉSULTATS ET I NTERPRETATION
Figure 12: Représentation graphique de la fonction s(x) montrant quelques vues des différents points
fixes du système (1)
Ce graphe consiste à la représentation graphique de la fonction s(x) montrant quelques vues des
différents points fixes du système (1) dans l’intervalle x [-150,150].
Figure 13Trajectoires montrant différents cycles limites coexistants du système (2), pour 75 conditions
initiales différentes
21
Résultats et Interpretation 22
système2 , pour 75 conditions initiales différentes (situées sur une maille x, y = −150 à x, y = +150
avec pas égaux à 4). Chaque trajectoire dure 1000 s.
Ce graphe consiste valeurs maximales de l’état pas égal à 4). Chaque trajectoire dure
1000 s. variable «u» par rapport à l’amplitude de forçage A lors de l’augmentation dans le système
(5) avec fixe w = 0,7. Les trois conditions initiales utilisées pour produire des diagrammes de
bifurcation sont noir (10, 0), rouge (15, 0) et bleu (20, 0)
Figure 14: Trajectoires montrant différents attracteurs de tores coexistants du système (6)
Ce graphe consiste à montrer les trajectoires montrant différents attracteurs de tores co-
existants du système (6) pour A = 0,288, avec 90 conditions initiales différentes (situées sur un
maillagex, y = −180x, y = +180avecdespasgaux4)
Figure 15: Trajectoires montrant différents attracteurs de tores coexistants du système1 pour A =
1,059, avec 50 conditions initiales différentes
coexistants du système (6) pour A = 1,059, avec 50 conditions initiales différentes (situées sur un
maillage x, y = −100x, y = +100avecdespasgaux4),Chaquetra jectoireaunedurede1000s.
Figure 16: Trajectoires montrant différents attracteurs de tores coexistants du système (5) pour A =
0,288, avec 15 conditions initiales différentes
Ce graphe consiste à les trajectoires des différents attracteurs de tores coexistants du sys-
tème (5) pour A = 0,288, avec 15 conditions initiales différentes (situées sur une maillex, y =
−30x, y = +30avecdespasgaux4).Chaquetra jectoireaunedurede1000s.
C ONCLUSION G ÉNÉRALE
24
C HAPTER 5
ANNEXE
25
ANNEXE 26