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Épreuve terminale

Il est demandé au candidat :


- de répondre à la question posée par le sujet ;
- de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ;
- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant
dans le dossier ;
- de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique approprié à la question et en organisant le
développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties.

Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation.

SUJET
Ce sujet comporte quatre documents.
L’action publique contre le changement climatique est-elle toujours efficace ?

DOCUMENT 1 Évolution du prix de la tonne de CO2 sur le marché carbone européen (octobre 2010 – février 2020)
Note : Plusieurs améliorations
du marché ont été
progressivement mises en place
à partir de 2013 : baisse du
plafond des quotas alloués,
suppression progressive de
l’attribution gratuite, mise en
place d’une réserve de stabilité
qui module automatiquement
la quantité de quotas mis en
enchères en fonction de la
quantité de quotas en
circulation et qui permet de
retirer un nombre significatif de
permis en cas d’abondance.

DOCUMENT 2
Le changement climatique est un problème global : peu importe où les gaz à effet de serre sont émis, ils contribuent de façon
égale au réchauffement. Une coopération internationale incluant un maximum de pays, à commencer par les plus émetteurs, est
ici incontournable. Mais l’obtention d’un accord global est malaisée du fait des nombreuses divergences dans les intérêts et les
priorités des différents pays. Ainsi les pays émergents tiennent les pays industrialisés pour responsables des émissions passées
qui ont permis leur essor économique.

L’accord de Paris (entré en vigueur en 2016) confirme et rehausse même l’objectif fixé à Copenhague en 2009 en donnant pour
but de contenir l’élévation de la température moyenne « nettement en dessous de 2°C », tout en poursuivant l’action pour
limiter le réchauffement à 1,5°C. Mais les efforts pour atteindre cet objectif ne sont pas explicitement répartis entre les pays. A
contrario, l’Accord est fondé sur le principe de « contributions nationales volontaires », c’est-à-dire d’engagements individuels
de la part des Etats. 163 parties ont déjà soumis leurs premières contributions, la plupart incluant des objectifs climatiques pour
l’horizon 2030.

L’échéance de 2030 peut sembler lointaine, surtout face aux mises en garde de la communauté scientifique. On observe
cependant que les engagements contenus dans les contributions nationales peuvent constituer un point d’ancrage dont les
effets sont déjà tangibles dans les débats publics.

« Lutter contre les changements climatiques : pourquoi est-ce si compliqué ? » The Conversation, 14 novembre 2017.
DOCUMENT 3 Émissions de CO2 par pays ou ensemble de pays

DOCUMENT 4 Émissions mondiales de gaz à effet de serre et prévisions selon les scénarios

Plans proposés (choisissez-en un seulement) :


L’action publique contre le changement climatique est-elle toujours efficace ?
I. L’action publique contre le changement climatique est efficace
A. Notamment grâce aux différents outils de l’action publique
B. Mais aussi par la collaboration entre les différents acteurs et pays, surtout au niveau international

II. Cependant, l’action publique est insuffisante


A. Du fait de défauts dans les outils de l’action publique
B. Mais aussi par un problème de passager clandestin et de manque de coopération

Ou :
I. L’action publique peut manquer d’efficacité contre le changement climatique
A. Du fait de l’inefficacité de certains outils
B. Ou d’un manque d’effort de la part des différents acteurs
II. Mais elle peut en atténuer les effets
A. Par une coopération accrue des différents acteurs
B. Mais aussi par la combinaison des différents outils

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