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François Antoine SAUTERMEISTER .

1782-1830

Marque entourée de 4 oiseaux d’une clarinette en Fa.

Signature de Sautermeister.

François Antoine Sautermeister est né le 2 décembre 1782 à Rottembourg dans le


Wurtemberg en Allemagne. Il était le fils de Clément Sautermeister et de Anne Marie
EMTRESIN ?

Il arrive à Lyon en 1809, comme « compagnon luthier » et habite place de l’Herberie où il


loue 2 pièces. La même année il se marie le 13 mai 1809 avec Marie Garnier née le 16
septembre 1783 à Lyon, fille de Jean Garnier (qui a quitté le domicile conjugal depuis 23 ans)
et de Reine Didier. Ils habitent à la même adresse jusque vers 1812. Il est ouvrier luthier, elle
est tailleuse.

Le 12 août 1812, il obtient un brevet de 5 ans, pour un instrument qu’il nomme le Basse
Orgue, qui a la forme d’un basson, muni d’un pavillon à son extrémité, à perce cylindrique
qui se joue avec un bec de clarinette et qui a un registre de 3 octaves.
Schéma du brevet de 5 ans de 1812 pour une Basse orgue.(Source INPI)

En 1816 née sa première fille, Reine Marie Thérèse Sautermeister le 12 octobre ; elle
décédera deux ans plus tard le 31 juillet 1819.

A cette époque facteur d’instruments, François Antoine habite avec sa famille au 2 rue du
Plâtre où il loue 2 pièces d’habitation et 1 pièce d’atelier au second étage. Sa mère, remariée
sans doute ? , la veuve Durozier, ouvreuse de loges au théâtre vit avec eux.

En 1818 né le 9 avril, François Ignace Chrétien Sautermeister ; ils habitent toujours à la


même adresse qu’ils quitteront en 1822. A noter que François Simiot habitait pendant toute
cette période au 13 rue du Plâtre.

Son épouse décède à 37 ans, des suites de couches, le 21 décembre 1820 à leur domicile,
rue du Plâtre.

François Antoine Sautermeister se remarie vers 1822 avec Marie Joseph Poncet née le 17
juillet 1797 à Cize dans l’Ain, fille d’un chirurgien de cette ville.

En 1823 ils habitent 2 pièces (atelier et une pièce d’habitation) au 14 rue Saint Dominique. Il
vit seul avec son épouse.
Le 22 juin 1827 il obtient un brevet de 5 ans pour « nouvel ophicléide » ou « Basse
d’harmonie ».

Schéma du brevet de 1827 pour « un nouvel ophicléide ».

En 1827, Il avait un atelier 4 place Célestin, avait 8 ouvriers externes et habitait avec son
épouse 3 pièces dont une pièce commerciale au n°10 de la rue Saint Dominique.

En 1829, il avait 5 pièces (3 pour le commerce et deux d’habitation) au n°10 rue Saint
Dominique.

Il décède le 17 février 1830 à 46 ans. Les témoins sont deux facteurs d’instruments (sans
doute ouvriers externes), Michel Rivoire 48 ans et Jean Baptiste Gonnard 29 ans.

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