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Leslie Kramer promène ses chiens à Calgary sous une épaisse fumée provenant des feux
de forêt, le 16 mai 2023.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / LARRY MACDOUGAL
Radio-Canada
Publié le 5 juin 2023 à 22 h 26 UTC+1Mis à jour le 7 juin 2023 à 1 h 59 UTC+1
Les particules sont composées de matière organique brûlée de très petite taille qui peut
se déposer profondément dans les poumons ou sur les muqueuses, explique le
Dr Stéphane Perron, de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Ceux qui exercent un travail en plein air peuvent aussi se révéler plus vulnérables, car ils
respirent plus profondément et plus rapidement. Même chose pour les gens qui
pratiquent une activité physique à l’extérieur.
Que faire si la qualité de l’air n’est pas bonne dans
ma région?
Il faut limiter vos activités extérieures et être à l'affût des messages des autorités de
santé publique, affirme le Dr Perron. Quand certains seuils sont dépassés, des
recommandations de rester à l'intérieur sont émises.
Dans la voiture, gardez les vitres fermées et mettez la ventilation au mode recyclage
de l’air. Assurez-vous du bien-être des personnes à risque dans votre cercle de
connaissances, particulièrement celles qui vivent seule
Montréal a connu un épisode de smog le lundi 5 juin 2023 en raison des feux de forêt en
activité dans diverses régions du pays.
PHOTO : RADIO-CANADA / STEVE ROMPRÉ
Qui mesure la qualité de l’air ?
Au Canada, la Cote air santé (CAS) est calculée à partir des concentrations de trois
polluants atmosphériques : l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules fines (PM2,5).
Ces polluants sont considérés comme les meilleurs indicateurs de risques pour la
santé associés au mélange de polluants atmosphériques de l’air extérieur.
La cote est représentée par des chiffres de 1 à plus de 10, que l'on groupe en
catégories selon les risques pour la santé :
• 1 à 3 = risque faible
• 4 à 6 = risque modéré
• 7 à 10 = risque élevé
• Au-dessus de 10 = risque très élevé