Hygiène- Santé environnementale 4ème année 2022/2023

SEYMOUR Marie-océane
GROUPE 4
ESSAI

Les effets de la pollution de l’air induite par l’activité humaine

I. Instruction :
La pollution a de nombreux effets
néfastes sur notre santé et sur
l’environnement. Peut causer des
maladies respiratoires, tel que l’asthme,
la bronchite chronique, l’emphysème,
des allergies, des problèmes
cardiovasculaires et des cancers tel que
le cancer du poumon, des troubles
neurologiques et une altération de la
fonction pulmonaire.
Les enfants, les personnes âgées et les
personnes souffrant déjà de maladies
chroniques sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution de l'air. Les particules
fines présentes dans l’air pollué peuvent pénétrer profondément dans les poumons et causer
des dommages à long terme. Elle peut également affecter la qualité de l’eau et des sols, ainsi
que la faune et la flore.

Dans les pays les moins développés est particulièrement néfastes. Ces pays ont souvent des
normes environnementales moins strictes et sont plus exposés à la pollution industrielle et à la
combustion des combustibles fossiles pour la cuisine et le chauffage. Les principales sources
de pollution de l'air sont la combustion de combustibles fossiles dans les usines, les véhicules,
les centrales électriques et les bâtiments résidentiels. Cela peut avoir des effets dévastateurs
sur la santé des population locales

II. Quels seront les effets sur santé de cette pollution induite par
l’Homme ?

1. Les effets Neurologique :

La pollution de l'air est un problème mondial qui a
des effets néfastes sur la santé humaine. Les effets
de la pollution de l'air sur le système nerveux sont
une préoccupation croissante, car les recherches ont
démontré que la pollution de l'air peut causer des
dommages neurologiques.
La pollution de l'air peut affecter le système
nerveux central et entraîner des problèmes
neurologiques. Les particules fines et ultrafines
dans l'air peuvent pénétrer dans le système nerveux central, endommageant les neurones et les

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cellules gliales. Des études ont montré que l'exposition à la pollution de l'air peut causer des
dommages aux cellules nerveuses, ce qui peut entraîner une altération de la fonction
cérébrale.

Les effets de la pollution de l'air sur le système nerveux peuvent également affecter le
développement cérébral. L'exposition à la pollution de l'air peut entraîner des retards de
développement cognitif chez les enfants, des troubles du comportement et des problèmes de
mémoire.
Des études ont également montré que la pollution de l'air peut augmenter le risque de
maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Les mécanismes exacts de cette association ne sont pas clairement compris, mais il est
probable que les effets de la pollution de l'air sur le cerveau et le système nerveux central
jouent un rôle important.

Les chercheurs suggèrent que la pollution de l'air peut avoir des effets neurologiques négatifs
en raison de la présence de produits chimiques toxiques dans l'air. Ces produits chimiques
peuvent affecter les fonctions neuronales et endommager les neurones.
La prévention de la pollution de l'air est essentielle pour réduire les effets négatifs sur la santé,
y compris les effets neurologiques. Des mesures telles que la réduction des émissions de
polluants, la promotion de modes de transport durables et l'adoption de sources d'énergie
renouvelable peuvent aider à réduire la pollution de l'air et protéger la santé du système
nerveux central. Il est également important de sensibiliser le public aux risques de la pollution
de l'air sur la santé et de promouvoir des comportements respectueux de l'environnement.

2. Les effets Cancéreux :

Les effets de la pollution de l'air sur la santé sont bien documentés, et l'un des risques les plus
graves associés à l'exposition à la pollution de l'air est le cancer.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la pollution de l'air est responsable de
près de 7 millions de décès prématurés chaque année, dont environ 1,7 million sont dus au
cancer. La pollution de l'air est classée comme un cancérogène de classe 1, ce qui signifie
qu'elle est considérée comme un facteur de risque avéré pour plusieurs types de cancer.
Les principaux polluants de l'air qui sont associés au cancer sont les particules fines, les
oxydes d'azote, les composés organiques volatils et les métaux lourds. Ces polluants sont émis
par les véhicules, les centrales électriques, les usines et les sources naturelles comme les
incendies de forêt.

Les particules fines, qui sont de petites particules de matière en suspension dans l'air, sont
particulièrement préoccupantes car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et
atteindre les tissus pulmonaires. Les particules fines sont associées à un risque accru de
cancer du poumon, ainsi qu'à d'autres maladies pulmonaires et cardiovasculaires.
Les oxydes d'azote sont émis principalement par les véhicules et les centrales électriques. Ils
sont associés à un risque accru de cancer du poumon, de la vessie et des leucémies.

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Les composés organiques volatils (COV) sont émis par les solvants, les peintures, les produits
de nettoyage et les combustibles fossiles. Les COV peuvent causer des irritations des yeux, du
nez et de la gorge, ainsi que des maux de tête, des nausées et des étourdissements. Ils sont
également associés à un risque accru de cancer du foie, du rein et du pancréas.

Les métaux lourds sont associés à un risque accru de cancer du poumon, du rein et du foie,
ainsi qu'à d'autres problèmes de santé tels que des troubles neurologiques et des maladies
cardiovasculaires.
Il est important de noter que le risque de cancer associé à la pollution de l'air dépend de
plusieurs facteurs, tels que la durée et l'intensité de l'exposition, ainsi que les facteurs de
risque individuels tels que le tabagisme et la prédisposition génétique.
Pour réduire le risque de cancer lié à la pollution de l'air, il est essentiel de prendre des
mesures pour réduire les émissions de polluants. Des politiques gouvernementales telles que
des normes plus strictes en matière d'émissions de véhicules et d'usines peuvent aider à
réduire la pollution de l'air. Les individus peuvent également prendre des mesures pour
réduire leur exposition à la pollution de l'air

3. Les effets Cardiovasculaire :

La pollution de l'air a des effets néfastes sur la santé cardiovasculaire, notamment en
augmentant le risque de maladies cardiovasculaires telles que l'hypertension artérielle, les
accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les maladies coronariennes.
Les particules fines, qui sont de petites particules en suspension dans l'air, peuvent pénétrer
profondément dans les poumons et atteindre les vaisseaux sanguins. Elles peuvent causer une
inflammation des vaisseaux sanguins et altérer la fonction endothéliale, qui est essentielle
pour réguler le flux sanguin et prévenir la formation de caillots sanguins. Les oxydes d'azote
et les gaz d'échappement des véhicules peuvent également contribuer à l'inflammation et à la
rigidité des vaisseaux sanguins, ce qui peut augmenter le risque d'hypertension artérielle et de
maladies cardiovasculaires.

Des études ont montré une corrélation entre l'exposition à long terme à la pollution de l'air et
l'augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, ainsi qu'une association entre les pics
de pollution de l'air et une augmentation immédiate des hospitalisations et des décès liés aux
maladies cardiovasculaires.
Il est important de prendre des mesures pour réduire l'exposition à la pollution de l'air afin de
protéger la santé cardiovasculaire. Les politiques gouvernementales telles que des normes
plus strictes en matière d'émissions de véhicules et d'usines peuvent aider à réduire la
pollution de l'air.

III. Conclusion
En conclusion, la pollution de l'air est un grave problème de santé publique qui a des effets
néfastes sur la santé humaine.

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Il est donc essentiel que les gouvernements, les entreprises et les individus travaillent
ensemble pour réduire la pollution de l'air. Des actions telles que la réduction des émissions
de véhicules et d'usines, l'utilisation de moyens de transport alternatifs tels que le vélo ou les
transports en commun, et la mise en place de politiques favorisant les énergies renouvelables
peuvent contribuer à réduire la pollution de l'air.

En outre, il est important que les individus prennent des mesures pour protéger leur propre
santé en limitant leur exposition à la pollution de l'air, en utilisant des filtres à air dans leur
maison et leur lieu de travail, et en évitant les activités extérieures lors des pics de pollution.
En fin de compte, nous devons tous travailler ensemble pour protéger la qualité de l'air et
préserver notre santé ainsi que celle des générations futures

Bibliographie :
• CITEPA (2015) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet
de serre en France [archive] – Séries sectorielles et analyses étendues Format
SECTEN.
• CGDD-SOeS (2016), Émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre
« Namea-Air »
• OMS, Air quality guidelines for Europe. Copenhague, Bureau régional de
l'Organisation mondiale de la santé pour l'Europe
• OMS, Air quality guidelines for Europe, 2e édition. Copenhague, Bureau régional de
l'Organisation mondiale de la Santé pour l'Europe
• Juliette Rimetz (2015) Les aérosols de pollution en zone urbaine et industrielle sous
influence marine. Physico-chimie des particules ]. Océan, Atmosphère. Université
Lille-I