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Pollution de l'air
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En 2013, l'Organisation mondiale de la santé a reconnu


que la pollution de l'air extérieur est un cancérigène certain.

Les émissions de monoxyde de carbone, de soufre,


de suies et de particules liées à la combustion du charbon ont probablement été la première
source de pollution majeure de l'air, dès le début de l'ère industrielle. Les transports
ferroviaires y contribuaient largement, davantage par la construction des infrastructures
(notamment la fabrication des rails) que du fait des émanations des locomotives1.

La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la qualité


de l'air pouvant être caractérisée par des mesures
de polluants chimiques, biologiques ou physiques (appelés « aérocontaminants »).
Elle peut avoir des conséquences préjudiciables à la santé humaine, aux êtres
vivants, au climat, ou aux biens matériels.

Les polluants peuvent être d'origine naturelle ou anthropique et concerner l'air


atmosphérique ou l'air intérieur des espaces clos (véhicules, maisons, usines,
bureaux). Ils constituent généralement des cocktails de polluants tels que
des particules en suspension, ou autres substances dont la concentration et les
durées de présence suffisent à produire un effet toxique ou écotoxique. Ils peuvent
interagir avec la lumière (pollution photochimique). On peut distinguer les polluants
rejetés directement par l'homme (dioxyde de carbone, dioxyde de soufre, métaux
lourds…), ou polluants primaires, de ceux qui se forment par la réaction des
polluants entre eux dans l'atmosphère, soit les polluants secondaires.

Dans le monde, pour la période 1990-2016, la pollution de l'air est le


cinquième facteur de risque pour la santé (après la malnutrition, les risques
alimentaires, l'hypertension artérielle et le tabagisme). Elle provoque la mort
prématurée de sept millions de personnes chaque année.

Définition[modifier | modifier le code]


La pollution de l'air, selon Santé publique France, est un « ensemble de gaz et
de particules en suspension présents dans l’air (intérieur ou extérieur) dont les
niveaux de concentration varient en fonction des émissions et des conditions
météorologiques, et qui sont nuisibles pour la santé et l’environnement »2.

État des lieux[modifier | modifier le code]


On peut distinguer les polluants rejetés directement par l'homme (dioxyde de
carbone, dioxyde de soufre, métaux lourds…), qui sont appelés « polluants
primaires », de ceux qui se forment par la réaction des polluants entre eux dans
l'atmosphère, qu'on appelle « polluants secondaires »3.

Impacts sur la santé humaine[modifier | modifier le code]


En 1979, l'Organisation des Nations unies (ONU) encadre la mise en place
d'une Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance.

À titre d'exemple : en 2005, aux États-Unis, environ 130 000 morts étaient liées
aux particules fines PM2,5 et 4 700 à la pollution à l'ozone troposphérique (O3)4.

En 2014, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à près de sept millions le


nombre de morts prématurées dues à la pollution de l'air en 2012. Les pays à
revenus faibles et intermédiaires sont davantage touchés, particulièrement en Asie5.
Plus de la moitié des cas sont dus à la pollution intérieure (en particulier à la cuisine
sur des réchauds à charbon, à bois ou à combustibles de la biomasse). Les maladies
cardiovasculaires causent 80 % des décès liés à la pollution extérieure (40 %
d'accident vasculaire cérébral et 40 % de cardiopathies ischémiques) ainsi que 60 %
de ceux dus à la pollution intérieure (34 % d'AVC et 26 % de cardiopathies
ischémiques), suivis par les bronchopneumopathies chroniques
obstructives (pollution extérieur : 11 %, intérieure : 22 %)5.

En 2015, environ 4,2 millions de personnes seraient mortes d'un air malsain. Les
particules lourdes (suies) ont diminué, mais les décès dus à l'inhalation de particules
fines aéroportées ont augmenté de plus de 20 % entre 1990 et 2015, notamment
en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en raison d'un climat sec, mais aussi
au Bangladesh, en Inde et en Chine en raison de l'explosion des transports, de
l'urbanisation, de l'industrie et de la combustion du bois et du charbon. Respirer des
particules polluantes est devenu le cinquième risque majeur pour la santé, derrière
l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'hyperglycémie et l'hypercholestérolémie.

Cette même année 2015, en France, une commission d'enquête


parlementaire évalue le coût annuel de la pollution de l'air en dépenses de
santé, absentéisme dans les entreprises et impacts indirects et non sanitaires à au
moins 100 milliards d'euros6,7,8.
En 2016, l'Agence nationale de santé publique estime que la pollution de l'air est
responsable de 48 000 morts par an en France9. Sylvia Médina, coordinatrice du
programme Air et santé de l'agence, estime que cet impact est sous-estimé.

Dans le monde, pour la période 1990-2016, la pollution de l'air est le


cinquième facteur de risque pour la santé (après la malnutrition, les risques
alimentaires, l'hypertension artérielle et le tabagisme)10.

En 2017, selon le rapport State of Global Air 2017 du Health Effects


Institute de Boston, plus de 90 % de la population mondiale respire un air malsain11.

En 2018, l'OMS évalue à sept millions le nombre de personnes qui meurent dans le
monde parce qu'elles respirent un air trop chargé en particules fines, dont 4,2
millions de victimes de la pollution de l'air extérieur et 3,8 millions pour celle de l'air
intérieur. 91 % de la population mondiale est exposée quotidiennement à un air
contenant de hauts niveaux de polluants12.

Une étude parue en mars 2019 dans la revue de cardiologie European Heart
Journal (en) estime à 8,8 millions le nombre de morts prématurées chaque année
dans le monde13. Cette nouvelle évaluation est deux fois plus élevée que les
précédentes ; elle dépasse l'estimation de la mortalité due au tabac, chiffrée à 7,2
millions de décès en 2015 par l'OMS. L'étude estime à 790 000 le nombre de morts
dues à la pollution de l'air en 2015 dans l'ensemble de l'Europe, dont 67 000 en
France. Cette estimation est nettement supérieure à celle de l'Agence européenne
pour l'environnement (AEE). La Chine paie le plus lourd tribut, qui compte 2,8
millions de morts. En moyenne, la surmortalité mondiale attribuée à la pollution de
l'air est de 120 décès par an pour 100 000 habitants ; ce taux est supérieur en
Europe (133), bien que les contrôles y soient plus stricts que dans d'autres régions.
L'Europe de l'Est est particulièrement touchée, avec 36 000 morts/an pour
la Roumanie ou 76 000 pour l'Ukraine, soit des taux supérieurs à 200 décès pour
100 000 habitants. Le professeur Jos Lelieveld, rattaché à l'institut Max-Planck de
chimie de Mayence et l'un des auteurs de l'étude, conclut : « Dans la mesure où la
plupart des particules fines et des autres polluants de l'air en Europe proviennent de
la combustion des énergies fossiles, il est urgent de passer à d'autres sources
d'énergie »14.

En juillet 2020, l'Energy Institute de l'université de Chicago publie un rapport sur la


perte d'espérance de vie due à la pollution de l'air. Il estime que l'espérance de vie
des humains augmenterait de près de deux ans si tous les pays se conformaient aux
directives de qualité de l'air édictées par l'Organisation mondiale de la santé. Cette
perte est très inégalement répartie : en 2018, les plus gros perdants, avec cinq
années de longévité potentielle en moins en moyenne, sont les habitants
du Bangladesh (6,2 ans), de l'Inde (5,2 ans), du Népal et du Pakistan. Dans cette
partie du sud de l'Asie, les niveaux de pollution de l'air ont augmenté de 44 % en
vingt ans. À l'inverse, la Chine a réussi à réduire la pollution de l'air de près de 40 %
en cinq ans alors que les États-Unis et l'Europe ont mis plusieurs décennies pour
atteindre les mêmes taux de dépollution15.

Le 21 octobre 2020, un rapport de l'Alliance européenne de santé


publique (en) estime le coût de la pollution de l'air à 166 milliards d'euros (178
milliards de francs suisses) par an en Europe16. Il compare les trois principaux
polluants atmosphériques, les particules en suspension (PM), le dioxyde
d'azote (NO2) et l'ozone (O3), et leurs coûts sociaux. Paris arrive à la septième place
et Londres est en tête des villes où ce coût est le plus élevé (11,4 milliards d'euros),
devant Bucarest et Berlin17.

Selon un rapport sur la qualité de l'air mondiale publié le 29 août 2023 par l'Institut de
politique énergétique de l'université de Chicago (EPIC), la pollution aux particules
fines — émises par les véhicules motorisés, l'industrie et les incendies —
représente « la plus grande menace externe pour la santé publique » dans le monde.
La pollution atmosphérique dégrade davantage la santé mondiale que le tabagisme
ou la consommation d'alcool, particulièrement en Asie et en Afrique. La pollution aux
particules fines augmente le risque de développement de maladies pulmonaires,
cardiaques, d'AVC et de cancers18.

Types de pollutions atmosphériques[modifier | modifier le code]

Pollution de l'air.

On compte aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants


avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec
d'autres paramètres (ultraviolets solaire, hygrométrie, acides, etc.). Les effets de ces
synergies sont encore mal connus. Cette pollution atmosphérique (ou intérieure) est
un enjeu de santé publique, au niveau mondial comme individuel19.

Cette pollution peut revêtir de multiples formes et être :

• brève ou chronique ;
• visible (fumée) ou invisible (pesticides dans l'air20, benzène de l'essence) ;
• émise massivement ou en faible dose ;
• émise en quantité dispersée (exemple : pollution émise par les centaines de
millions de pots d'échappement) ;
• locale et émise par une source fixe (exemple : cheminée, usine), ou émise par
des sources mobiles (épandeurs de pesticides, transport
routier, maritime ou aérien) ;
• naturelle (exemple : feux de forêt) ou d'origine anthropique.
L'ensemble de ces sources contribuant à une pollution globale intérieure ou
extérieure (exemple : augmentation de l'effet de serre due au dioxyde de
carbone ou composés organiques volatils dans l'espace domestique).
‫عرف رياضة رمي الجلة أو دفع الثقل‬ َّ ُ ‫باإلنجليزية( المقصود برمي الجلة ت‬: Shot put) ‫على أنها إحدى ُمنافسات ألعاب القوى التي‬
7.26 ‫] يكون وزنها بالنسبة للرجال‬٢[]١[،‫يرمي خاللها الالعب كرة ً معدنيةً ثقيلة مصنوعةً من الحديد الصلب أو النحاس األصفر‬
‫] ويتم تنفيذ رمية الكرة المعدنية من دائرةٍ يبلغ قطرها‬٣[،‫ت فقط‬ ٍ ‫ كيلوغراما‬4 ‫كيلوغراما ً بينما يكون وزنها بالنسبة لالعبات السيدات‬
]٣[]٤[،‫ت عن األرض‬ ٍ ‫ سم تحتوي في جزئها األمامي على لوح ٍة معدنية تُ ُُ سمى لوحة أصابع القدم ترتفع عشرة سنتيمترا‬213
‫] ويُعتبر الالعب الذي يستطيع إيصال الجلة إلى أبعد مساف ٍة ُممكنة‬٤[،‫ويُمسك الرياضي بالجلة بي ٍد واحدة بحيث تكون قريبة من عنقه‬
]١[.‫عبر رميها فائزا ً بمنافسات هذه الرياضة‬

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1. définition de pollution de l’air


La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la qualité de l'air. Elle est
parfois caractérisée par des mesures de polluants — gazeux, particulaires, et peut-être liquides —
présents dans l'air.

La pollution de l'atmosphère peut ainsi être vue comme une présence dans l'air, d'un ajout d'agents
chimiques, biologiques ou physiques a

yant des conséquences préjudiciables à la santé humaine, aux êtres vivants, au climat, ou aux biens
matériels

2. Les types de pollutions atmosphérique


La pollution atmosphérique est d'origine très diverse. Elle peut provenir des industries, des activités
domestiques ou encore du trafic routier. Il existe plusieurs types de pollution atmosphérique:

a) La pollution urbaine.

b) A l'échelle régionale.

− Les pluies acides.


− La pollution photochimique ou smog.

c) A l'échelle planétaire.

− La destruction de la couche d'ozone

   − La modification de l'effet de serre

3. Les causes de la pollution de l'air


La plupart des polluants qui polluent l'air sont issus de la combustion des énergies fossiles (gaz,
pétrole, charbon). Ces énergies couvrent 80% des besoins en énergie de notre planète. Mais il est
difficile de faire autrement. En brûlant , les énergies fossiles libèrent du dioxyde de carbone et du
dioxyde de souffre qui sont extrêmement nuisibles pour nous et l'environnement.

Les principales activités qui créent des polluants sont:

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