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ECOLE de SKIKDA
Métrologie dimensionnelle
Animateur : M. SILINI
IAP/SH SKIKDA Métrologie dimensionnelle
SOMMAIRE
Pages
1 – Introduction ……………………………………………………….. 2
2 – Mesurage mécanique ……………………………………………..… 5
3 – Contrôle dimensionnel …………………………………………….. 7
5 – Tolérances géométriques
5 – 1. Défauts macrogéométriques ………………………….……… 26
5 – 2. Défauts micro géométriques ………………………….………. 29
5 – 3. Paramètres caractéristiques des états de surface …….……… 33
5 – 4. Spécification des états de surface sur les dessins …….……… 37
5 – 5. Signes de façonnage …………………………………….……… 39
8 – Annexes ……………………………………………………….……… 61
1. Introduction
La métrologie au sens étymologique du terme se traduit par Science de la mesure. En
mécaniques c'est l'ensemble des moyens techniques aussi bien théoriques que pratiques utilisés
pour la mesure et le contrôle des pièces.
La métrologie s’intéresse traditionnellement à la détermination de caractéristiques
(appelées grandeurs) qui peuvent être fondamentales comme par exemple une longueur, une
masse, un temps... ou dérivées des grandeurs fondamentales comme par exemple une surface,
une vitesse...
L'addition et la soustraction de nombres n'est possible que s'ils sont relatifs à la même
grandeur. En revanche, il est possible de multiplier ou de diviser des grandeurs différentes,
auquel cas on obtient une nouvelle grandeur dérivée des grandeurs fondamentales. Par exemple,
la vitesse est issue de la division de la longueur par le temps.
Les unités dérivées font partie du système international d'unités et sont déduites des sept
unités de base.
A côté de ces unités de base et des unités dérivées, il existe des unités supplémentaires, au
nombre de deux:
● L’unité d’angle plan: le radian (symbole: rad) ; le radian est l’angle plan compris entre
deux rayons qui, sur la circonférence d’un cercle, interceptent un arc de longueur égale à celle du
rayon,
● L’unité d’angle solide: le stéradian (symbole: sr) ; le stéradian est l’angle solide qui,
ayant son sommet au centre d’une sphère, découpe sur la surface de cette sphère une aire égale à
celle d’un carré ayant pour côté le rayon de la sphère.
Les grandeurs «angle plan» et «angle solide» doivent être considérées comme des unités
sans dimension qui peuvent être utilisées ou non dans les expressions des unités dérivées.
Lorsqu’une unité s’avère trop grande ou trop petite, pour l’emploi envisagé, on utilise
des multiples ou des sous-multiples exclusivement décimaux. Ils sont obtenus en joignant
un préfixe, choisi, au nom de l’unité.
Multiples Sous-multiples
Symbole Préfixe Facteur Symbole Préfixe Facteur
Y yotta 1024 d déci 10-1
Z zetta 1021 c centi 10-2
2. Mesurage mécanique
● La grandeur physique (mesurande) : Paramètre mesurable qui doit être contrôlé lors de
l'élaboration d'un produit et qui est susceptible d'être distingué quantitativement par un nom (en
métrologie dimensionnelle : dimension, distance, Angle..) et déterminé qualitativement par une
valeur (nombre exprimé dans l'unité choisie).
Ainsi par exemple, la masse et la longueur sont des grandeurs qui s'expriment
respectivement en kilogramme et en mètre (ou en multiples de ces unités de base),
En revanche, il est possible de multiplier ou de diviser des grandeurs différentes, auquel
cas on obtient une nouvelle grandeur dérivée des deux autres. Par exemple, la vitesse est issue
de la division de la longueur par le temps.
• Une pièce peut être caractérisée par des dimensions qui se mesurent en millimètres.
La dimension est donc une grandeur.
• Un chanteur peut être caractérisé par son talent qui ne peut pas être mesuré.
Le talent n'est donc pas une grandeur.
• Un moteur peut être caractérisé par une puissance qui se mesure en watts.
La puissance est donc une grandeur.
● Le mesurage (mesure) : mesurer une grandeur, c’est définir combien de fois elle
contient la grandeur choisie comme unité. C'est a u s s i l’ensemble des opérations ayants pour
but d’attribuer une valeur à la grandeur mesuré autrement dit déterminer la valeur d’une
grandeur.
Ainsi:
On écrira le résultat d’une mesure d’une grandeur sous la forme
X = {X}. [X]
Où
X est le nom de la grandeur physique;
{X} est la valeur numérique de la grandeur exprimée dans l’unité choisie;
[X] représente l’unité de mesure.
Dans le vocabulaire officiel des normes de métrologie, la mesure est aussi appelée
mesurage (en anglais measurement).
De même, la grandeur physique soumise à l’opération de mesurage est appelée mesurande
(en anglais measurand).
C’est une succession logique d’opérations décrites d’une manière succincte permettant
de la mise en œuvre de mesurage.
● Méthode directe :
C’est le relevé à l’aide d’un capteur de l’écart entre une pièce à mesurer et un
étalon (pièce de référence).
Lpièce = Létalon + δl
Avec :
Lpièce : Longueur pièce,
Létalon : Longueur étalon,
δl : Ecart mesuré.
3. Contrôle dimensionnel
Opération permettant de définir si la grandeur réelle de l'élément à vérifier est conforme à
la valeur exigée. Le contrôle permet de s’assurer du respect des spécifications chiffrées
contenues dans le cahier des charges. La valeur réelle de la grandeur de l’élément doit être
comprise entre deux valeurs limites (minimum et maximum).
La grandeur à contrôler est mesurée et on vérifie qu'elle est comprise entre la valeur mini et
maxi autorisées.
a) la valeur est plus petite que le mini
b) la valeur est dans l'intervalle de tolérance
c) la valeur est plus grande que le maxi
La grandeur à contrôler n'est pas mesurée c'est une simple vérification de conformité, le
résultat du contrôle est soit conforme soit non conforme.
La pièce "entre" ou "n'entre pas" (réponse par oui ou non, pas de mesurage).
Avantage : méthode moins coûteuse, rapide et donc bien adaptée aux grandes séries,
parfois automatisable.
Inconvénient : ne permet pas de déceler une évolution des dimensions avant l'obtention de
pièces fausses.
Tous ces instruments fonctionnent sur le principe du entre/n'entre pas. Une partie de
l’instrument est à la dimension de la cote maxi, l’autre à la cote mini.
3. 3. Fréquence du contrôle
Chaque produit fabriqué est contrôlé. Cela augmente évidemment le coût du produit et il
n'est à retenir que lorsque l'on veut être sûr qu'aucune pièce n'est fausse (dans l'aéronautique par
exemple).
On ne contrôle qu'un certain nombre de produits prélevés à intervalle régulier ou non. C'est
un procédé statistique utilisé dans les grandes séries lorsque le procédé est fiable.
4 – Tolérances dimensionnelles
4 – 1. Interchangeabilité
La métrologie s’applique à toutes les grandeurs mesurables des pièces mécaniques .Aucun
procédé d’usinage ne permet de réaliser rigoureusement une dimension fixée d'avance, aussi
importe-t-il de connaître la grandeur du défaut tolérable avant de choisir les moyens de
fabrication et de contrôle convenables. Une cote imposée sera plus facile à réaliser si elle peut
varier entre deux valeurs limites : une cote maximale et une cote minimale. La différence entre
les deux s'appelle la tolérance, ou intervalle de tolérance.
Plus la précision exigée est grande, plus l'intervalle de tolérance doit être petit.
Toute machine ou appareil est un assemblage de pièces ou d’organes isolés. Dans
l’assemblage de deux pièces par pénétration on distingue les parties contenantes (femelles) et les
parties contenues (mâles).
La prédominance des pièces cylindriques a fait généraliser les appellations « alésage » et
« arbre ».
alésage
arbre
Soit 100 groupes comprenant 100 alésages et 100 arbres susceptibles de former 100
assemblages .S’il est possible de monter ensemble n’importe quel alésage avec n’importe quel
arbre sans que l’ouvrier ait à se livrer sur eux à une retouche : on dit que l’interchangeabilité
est absolue.
L’interchangeabilité est donc la possibilité d’assembler, dans les conditions requises de
bon fonctionnement, n’importe quel alésage avec n’importe quel arbre sans aucune retouche ou
ajustage supplémentaire.
Exemple (fig. 1) :
N'importe quelle bague (1, 2 ou 3) peut être assemblée avec n'importe quel cylindre (4, 5
ou 6), toutes les combinaisons sont possibles. La propriété d'interchangeabilité est obtenue grâce
à une cotation tolérancée (ajustements...) des formes à assembler.
Les pièces sont non interchangeables et doivent être impérativement montées ensemble,
par paire. Les dimensions de l'une sont exécutées « sur mesure » à partir des dimensions de
l'autre.
Exemple (fig. 2) :
4 – 2. Tolérances de dimensions
La réalisation d’une série de pièces à une même cote est impossible si cette cote n’est pas
affectée d’une tolérance ou marge (Il n’y a pas de précision absolue) : En effet trop de facteurs
interviennent pour que la niéme pièce d’une série soit identique à la première.
Parmi ces facteurs on peut citer :
Tous ces paramètres rendent impossible la fabrication d’une série de pièces interchangeables
ayant absolument les mêmes dimensions On doit donc prévenir une certaine marge appelée
tolérance suivant les formes et les dimensions.
Sur le dessin d’une pièce la valeur des écarts est précédée d’un signe plus (+) ou moins (-).
Le signe plus (+) ou moins (-) indique que la pièce peut être exécutée avec respectivement
un écart en plus ou en moins.
Ex : La cote 10-0.1 mm d’un arbre signifie qu’après usinage la dimension doit être de 10 à
9.9mm.
De même la pièce cotée 10+0.2 mm d’un alésage veut dire qu’après usinage l’alésage doit
mesurer de 10 mm à 10.2 mm.
● Cote nominale : c’est la cote de base à partir de laquelle on désigne les écarts. Pour les
pièces cotées : 10-0.1 mm et 10+0.2 mm 10 mm est la cote nominale.
● Cote réelle ou effective : est obtenue par la mesure de la pièce après l’usinage.Les
pièces usinées sont définies par leurs dimensions réelles.
● Cotes limites : on appelle cotes limites les cotes entre lesquelles peut se placer la cote
réelle.
Ex : La pièce cotée 10 +− 00..21 mm veut dire que la cote réelle peut être de 10,2mm à 9,9mm.
IT = Ømaxi - Ømini
● Ecart supérieur (ES) : On appelle écart supérieur (ES) la différence entre la cote
maxi et la cote nominale.
ES = Ømax - Ønom
● Ecart inférieur (EI) : On appelle écart inférieur (EI) la différence entre la cote mini et
la cote nominale.
EI = Ømin - Ønom
● Ecart effectif (EE) : c’est la différence entre la cote réelle et la cote nominale.
EE = Øréel - Ønom
Les écarts sont répartis de part et d’autre de la ligne de la cote nominale appelée ligne
d’écart nul ou ligne zéro. La position de la zone de la tolérance est définie en grandeur et en
position par rapport à la ligne zéro.
4 – 3. Ajustements
Un ajustement est constitué par l’assemblage de deux pièces de même cote nominale.
Ex : Ajustement Ø 80 H8 / f 7
Ø 80 H8
H8/f7
/ f7
Pièces cylindriques Position
Positionetetqualité
qualité
Cote
Cotenominale
nominalecommune de
del’IT
l’ITde
del’arbre
l’arbre
commune Position
Position
et qualité
et qualité
de l’ITdedel’IT
l’alésage
de l’alésage
Nota:
Le séparateur / n’est pas toujours indiqué. Il est parfois remplacé par un espace ou un tiret (-).
Ajustement et tolérances
+ 0.025 − 0.009
Ajustement d’un alésage Ø 50 0 avec un arbre Ø 50 − 0.025 .
Tolérance de l’alésage = 25μ. Tolérance de l’arbre = 16μ
L'assemblage peut assurer une certaine liberté de déplacement des pièces ou une rigidité.
Mais il y a aussi des ajustements incertains pouvant présenter tantôt un jeu tantôt un
serrage (les zones de tolérance de l’alésage et de l’arbre se chevauchent).
Le jeu est une différence entre les cotes réelles de l’alésage et de l’arbre quand la dimension
de l’alésage est supérieure à celle de l’arbre (Øalés > Øarb).
J = Øalés – Øarb
Dans la pratique le jeu réel d'ajustement demeure voisin du jeu moyen et peut varier entre
deux limites maximale et minimale. On a:
Le serrage est une différence positive entre les dimensions réelles de l’arbre et de l’alésage
quand la cote de l’arbre est supérieure à celle de l’alésage. (Øarb > Øalés).
S = Øarb – Øalés
Ou :
Jeu négatif (serrage) = Øalés – Øarb
Serrage moyen:
Smaxi + Smini
Smoy =
2
● Ajustement incertain :
Assurent aussi bien les serrages que les jeux. Si l’arbre a le diamètre supérieur à celui de
l’alésage on aura un serrage si c’est le contraire on aura un jeu.
● Tolérance de fonctionnement :
C’est une différence entre le jeu maxi et mini (cas des ajustements avec jeu) ou entre le
serrage maxi et mini (cas des ajustements avec serrage).
λJ = J maxi – J mini
λS = Smaxi – Smini
Ce système, dit H car la position pour les tolérances de tous les alésages est donnée par la
lettre H, définit la valeur des écarts ES et EI pour toutes les cotes nominales.
Il présente une particularité : l’écart inférieur des alésages est toujours nul (EI = 0).
C’est ce système que l’on doit toujours employer de préférence car il est plus facile à mettre
en œuvre. En effet il est plus facile de réaliser des tolérances différentes sur un arbre que dans un
alésage.
Dans ce système l'alésage est toujours pris comme base. Seule la dimension de l'arbre
varie. L’ajustement désiré est alors obtenu en faisant varier pour l’arbre la position de la
tolérance.
Dans ce système la position pour les tolérances de tous les arbres est donnée par la lettre h.
L’écart supérieur de l’arbre est nul (es = 0).
L’ajustement désiré est obtenu en faisant varier pour l’alésage la position de la tolérance.
L’emploi de ce système est réservé à des applications bien définies : emploi d’arbre en acier
étirer, logement des roulements, etc.
L'arbre est toujours pris comme base. Seule la dimension de l'alésage varie.
Choisir l’ajustement consiste alors à choisir la qualité (arbre et alésage), et à définir la position
de l’intervalle de tolérance de l’arbre en fonction du but recherché.
Par exemple:
Le système I.S.O (International system organisation) a été créé afin d’accroître les
possibilités d’échanges et de compréhension entre les nations.
Dans ce système on peut puiser différents types d’assemblages en faisant varier soit le
diamètre de l’alésage, soit de l’arbre.
La position des zones de tolérances par rapport à la ligne d’écart nul ou ligne « zéro » est
symbolisée par une ou deux lettres de A à ZC (majuscule) pour les alésages et de a à zc
(minuscule) pour les arbres.
Certaines positions sont particulières (à retenir):
JS ou js : écart réparti uniformément des deux cotés: c'est-à-dire qu'ils ont la
tolérance partagée en deux parties égales par la ligne zéro.
+3, 5
Exemple: Pour 30 js 6 les écarts sont − 3, 5
Exemple :
Soit un ajustement 40 H7 / g6
40 : dimension nominale commune (en mm)
H7: symbole de tolérance pour l’alésage.
g6 : symbole de tolérance pour l’arbre.
j max i + j min i 50 + 9
Jeu moyen = = = 29 ,5 μm
2 2
Un ajustement normalisé
●a) Image de l’ajustement normalisé 40H7g 6.
●b) Représentation graphique.
Alésage : ES = 25 μm ; EI = 0 ; Arbre : es = -9μm ; ei = -25m ;
jeu maxi = 50 μm ; jeu mini = 9μm
4 – 5. Qualité
Elle indique la taille de l'intervalle de tolérance choisi. Pour chaque dimension nominale, il
est prévu toute une gamme de tolérance. La valeur de ces tolérances est désignée par un numéro
dit « qualité».
Il existe 18 qualités : 01 – 0 – 1 – 2 … 15 – 16 correspondant chacune, en fonction de la
dimension nominale (1 à 500 mm), à des intervalles de tolérances (IT).
Plus ce chiffre est important, plus l'intervalle de tolérance est grand. Les valeurs usuelles
sont comprises entre 5 et 13.
01 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
QUALITE 6 QUALITE 8
IT = 13 μm pour Ø 25 mm IT = 33 μm pour Ø 25 mm
IT = 16 μm pour Ø 40 mm IT = 39 μm pour Ø 40 mm
IT = 22 μm pour Ø 100 mm IT = 54 μm pour Ø 100 mm
L'indice de qualité est lié directement à la qualité qui se caractérise par cet indice qui
change d'après la progression géométrique de raison : 101/5 = 1,6.
Les indices de qualité les plus couramment utilisés sont donnés dans ce tableau :
Qualité 5 6 7 8 9 10 11
Exemples :
[
IT = 0,45 3 125 + (0,001× 125) ]25 = 59,375 μm
D = D1 × D2 - D : le diamètre moyen
- D1 et D2 : les diamètres extrêmes du palier.
N.B. Pour les dimensions nominales au dessus de 500 mm (de 500 à 3 150 mm) il est prévu
seulement11 qualités, et on préconise une autre formule:
Pour les qualités 01, 0 et 1, les valeurs fondamentales sont calculées par les formules suivantes :
IT 01 = 0,3 + 0,008 D
IT 0 = 0,5 + 0,012 D
IT 1 = 0,8 + 0,020 D
5 – Tolérances géométriques
Tolérances de forme et de position
Une surface réelle usinée n'est jamais parfaite, elle présente toujours des défauts par suite
des erreurs systématiques d’imperfections, admissibles dans la fabrication.
Les défauts peuvent être de forme (défauts macrogéométriques) ou de petits défauts
(défauts microgéométriques) désignés plus communément sous le nom de rugosité.
5 – 1. Défauts macrogéométriques
Les défauts de surfaces les plus importants en grandeur résultent des imperfections et des
imprécisions de l’usinage : machine-outil, pièce, outil proprement dit.
Les normes donnent les symboles des critères des qualités des surfaces et leur mode
d’inscription sur les dessins d’exécution.
1er ordre :
Ce sont des défauts dus à des écarts de forme (rectitude, cylindricité, etc.) et de position
(perpendicularité, parallélisme, etc.) provenant de la déformation de la pièce pendant et après
l'usinage, telle la flexion des éléments de la machine, mauvais guidage des éléments mobiles ou
de l'usure des organes de la machine outil. Ils sont au nombre de 12.
Leur symbole, suivi de la tolérance (en mm) et s’il y a lieu du repère de la surface de
référence, est encadré dans un rectangle.
Cette surface de référence est repérée par un triangle plein (noir) placé sur le contour de la
surface ou sur une ligne de rappel et relié à celui des 12 repères encadrés.
Défauts macrogéométriques
● a) Planéité. Défaut ≤ 0,05 sur la surface. ● b) Rectitude. Défaut ≤ 0,1 sur la longueur.
● c) Cylindricité (de l’extérieur). Défaut ≤ 0,01 sur la génératrice.
● d) Circularité. Défaut ≤ 0,05 sur la section.
Défauts macrogéométriques
● a) Surface quelconque. Défaut ≤ 0,5. ● b) Profil quelconque. Défaut ≤ 0,10.
● c) Inclinaison. Défaut ≤ 0,15 sur la longueur du coté.
● d) Parallélisme. Défaut ≤ 0,05 entre les deux faces.
Défauts macrogéométriques
● a) Parallélisme d’alésage. Défaut ≤ 0,05. ● b) Perpendicularité. Défaut ≤ 0,02.
● c) Concentricité. Défaut ≤ 0,05. ● d) Symétrie. Défaut ≤ 0,08.
Les tolérances sont prises par rapport à la référence A
● Introduction
Les principes, les définitions, la terminologie, les critères, les symboles et les indications
pour la cotation des états de surface sur les dessins, mais aussi le contrôle, les procédures de
mesure et les équipements utilisés sont tous normalisés internationalement par une série de
normes ISO complémentaires entre elles.
Cet ensemble de normes relatif aux états de surface et développé partiellement dans ce
chapitre fait partie d'un édifice plus important concernant la spécification géométrique des
produits ou normes GPS (Geometrical Product Specification).
Etat de surface :
Le terme état de surface englobe tous les defaults que peut présenter une surface obtenue
à l'aide d'un procédé d'usinage quelconque par rapport à la surface idéalement prescrite par le
document technique.
L'aptitude d'une pièce, à une fonction donnée, dépend d'un ensemble de conditions,
notamment des caractéristiques de ses états de surface. L'examen d'un ensemble partiel de vérin
montre que l'étanchéité et l'usure du joint sont essentiellement fonction de l'état de surface de
l'alésage du cylindre.
Surface d'un corps: C'est le lieu des points qui délimitent une portion de l'espace.
Surface réelle : C’est une surface qui limite le corps et le sépare du milieu qui l’environne,
en pratique, c’est la surface qui résulte de la fabrication.
Surface géométrique : C’est la surface idéale dont la forme et les dimensions sont
définies par le dessin ou tout autre document technique. La figure
ci-dessous montre (en amplifiant les défauts) que la surface réelle
diffère sensiblement de la surface géométrique.
Surface mesurée: C'est la surface qui est déterminée par l'exploration, à l'aide des
instruments de mesure, de la surface réelle la surface géométrique.
Il arrive que le palpeur ne touche pas le fond de la surface réelle. C'est ce qui explique, en
partie, la différence entre la surface réelle et la surface mesurée.
Si l'on coupe normalement une surface par un plan, on obtient une courbe appelée profil de
la surface. C’est à partir de ce profil que l’on analyse les différents défauts de surface.
Les défauts d'ordre du 1er au 4éme (en allant du plus grand au plus petit) constituent l’état
géométrique et les défauts d’ordre 5éme et 6éme constituent l’état physicochimique.
Ils correspondent aux défauts géométriques des surfaces: planéité, rectitude, circularité
etc.., on les appelle aussi tolérances (écarts) de forme (déjà considéré).
Défauts moyens : Ils sont relatifs aux ondulations périodiques sortes de collines et de
vallées successives inscrites dans le profil et sont représentés par la ligne enveloppe supérieure
(LES) passant par la majorité des saillies. Ces irrégularités sont dues aux vibrations de basse
fréquence de la pièce ou de l'outil des machines causées généralement par le mouvement
d’avance de l’outil de coupe. Le pas des irrégularités (distance entre 2 sommets) est de l’ordre du
millimètre (compris entre 0,5 et 2,5 mm environ).
Ils caractérisent la rugosité (avec les défauts d’ordre 4). Ce sont les stries et les sillons de
la surface de la pièce. Ces sillons et stries sont tracés avec régularité dans le relief des
ondulations par les outils de coupe sur la pièce. Ils sont dus aux vibrations à hautes fréquences de
la pièce et de l’outil, et au mouvement d’avance lors de l’usinage ou au mauvais état de l’arête
coupante de l’outil...
Ces derniers sont les plus irréguliers et sont souvent accidentels : ils correspondent à des
arrachements de matière, les marques d’outils, les piqûres, fentes ou fissures dans la matière, etc.
Suite à un frottement excessif exercé par l'outil sur la surface usinée ou à des vibrations haute
fréquence.
La structure cristalline
Le réseau cristallin
L'unité de mesure pour ces critères est le micron (1 micron = 0,001 mm).
W1 + ... + W n
W = avec n ≥ 3
n
Réalisé par : M.SILINI 33
IAP/SH SKIKDA Métrologie dimensionnelle
● Pas moyen d’ondulation AW : c’est la moyenne des distances saillie-saillie des écarts du 2éme
ordre.
AW 1 + ... + AW n
AW = avec n ≥ 3
n
R1 + ... + R n
R= avec (n ≥ 8)
n
● Pas moyen de rugosité AR: c’est la moyenne des distances saillie-saillie des
écarts du 3éme et 4éme ordre. Le pas de rugosité est fonction de l'avance par tour de l'outil de
coupe.
AR 1 + ... + AR n
AR = avec (n ≥ 8)
n
● Profondeur maximale de rugosité Rmax: c'est la distance maximale entre un creux et la saille
adjacente la plus élevée des écarts du 3éme et 4éme ordre: maximum des hauteurs des irrégularités
du profil. La mesure de rugosité consiste à relever les défauts d’ordre 3 et 4 en éliminant les
défauts d’ordre 1 et 2.
y 0 + .... + y n
1 l
( )
l ∫0
RP = y x dx =
n
RP représente l'ordonnée de la ligne moyenne telle que:
Faisons une translation de l'axe ox, de manière qu'il soit exactement confondu avec la ligne
moyenne. Soit OX et OY le nouveau système d'axes.
● Écart moyen arithmétique du profil Ra: c’est le paramètre le plus utilisé. Il correspond à la
moyenne arithmétique, calculée sur la longueur d'évaluation (de base), de la valeur absolue de
toutes les distances yi entre la ligne moyenne et le profil.
Y0 + .... + Yn
1 l
( )
l ∫0
Ra = Y X dX =
n
Elles indiquent, pour la surface usinée considérée, les valeurs limites de la rugosité en
microns. Ces nombres sont pris dans une série normalisée :
0,1 – 0,125 – 0,16 – 0,20 – 0,25 – 0,32 – 0,4 – 0,5 -0,63 – 0,8 1 – 1,25 – 1,6 – 2 – 2,5 – 3,2 - 4 –
5 – 6,3 – 8 – 10 – 12,5 -16 – 20 – 25 – 32 – 40 – 50 – 63 – 80 – 100, etc.
Les deux limites indiquées englobent les divers défauts microgéométriques possibles mais
pour pallier cet inconvénient il est prévu d’indiquer sur le dessin la fonction de la surface et le
procédé d’élaboration le plus apte à procurer économiquement la qualité de la surface requise.
●- Symboles particuliers :
Nous devons indiquer à l’usineur, par des symboles sur les dessins, la fonction de la
surface et son mode d’obtention.
Symboles de fonctions
L’usinage à l’outil de coupe, en acier rapide (AR) ou en carbure, en finition, laisse des
rugosités de surface de valeurs prévisibles :
3- Au moyen de contrôle: cela consiste à contrôler si la pièce est bonne ou pas sans autre
indication (pas de mesure). L’appareil donne un résultat du type conforme/non-conforme.
Ex: calibre, jauge, tampon
6 – 2. Mesure directe
1. Règles graduées :
sont utilisées pour des mesures approximatives notamment pour le réglage des hauteurs de
trusquinage. Elles sont graduées en cm et en mm.
Les règles flexibles sont constituées par une lame d’acier trempé de faible épaisseur. Elles se
font généralement en mètre; 1/2 mètre ; 0.30 ; 0.25 ; 0.20 et sont graduées en mm sur un coté et
en ½ mm sur l’autre.
Description:
Ils sont faits généralement en acier inoxydable, trempé et rectifié. La règle (ou réglette),
d’une longueur de 200 mm à 1m, est graduée en mm et porte un bec fixe. Sur cette règle glisse
un coulisseau muni d'un vernier et d'un bec mobile. Le coulisseau porte une graduation particulière
appelée ”Vernier” et permet d’apprécier plus finement la partie décimale de la graduation lue.
En fonction du nombre de graduations qui se trouvent sur le vernier, la précision de lecture du pied à
coulisse est : au 1/10éme ; 1/20éme ; 1/50éme de mm
Principe du vernier :
*Sur certains pieds à coulisse ce rapport est gravé, ce qui indique le degré de précision de
l'instrument.
Il est évident aussi que lorsque les becs sont en contact, le zéro de la règle coïncide avec le
zéro du vernier, la distance entre la division 1 de la règle et la division 1 du vernier est : 0,1mm.
Lecture
Exemple de lecture:
1er cas.
Si le 0 du vernier était juste en face de la
graduation 2 de la règle, la lecture serait:
32 mm (exactement).
Dans le schéma de droite, le 0 du vernier
se trouve à droite du 2 de la règle; la
mesure est donc de plus de 32 mm.
Pour avoir la mesure exacte, il suffit de
regarder quelle graduation du vernier se
trouve exactement en face d’une
graduation de la règle, ici, c’est la
graduation 3.
La mesure exacte est donc:
30mm + 2mm + 0,3mm = 32,3 mm
2éme cas.
Lecture
Sur la règle graduée:
le trait 0 du vernier se trouve entre
le 19 et le 20 :
1ère lecture : 19 mm
Sur le vernier :
Le trait du vernier se trouvant en
concordance avec un trait de la
règle est celui qui se trouve
entre le 7 et 8 :
2ème lecture : 0,7 + 1/20 = 0,75 mm
Lecture globale:
19 + 0,75 = 19,75 mm
Lecture
1ère lecture : 16 mm
Sur le vernier :
Le trait du vernier se trouvant en concordance avec un trait de la règle est celui qui se trouve
après le 4:
Lecture globale:
16 + 0,42 = 16,42 mm
N.B: pour la mesure des dimensions intérieures, ne pas oublier d'ajouter l'épaisseur des 2
becs du pied à coulisse c'est à dire 2 fois 5mm (soit 10mm) à la valeur lue sur le vernier.
Le pied à coulisse a pour principal avantage une grande capacité de mesure et de nombreux
types (pied d’intérieur, pied de profondeur, etc.), satisfont aux besoins courants ou spéciaux.
à cadran circulaire.
à affichage numérique.
3. Vis micrométrique :
Les appareils fixes de lecture à 1μ près (de pas 1mm) sont munis d’un grand tambour à mille
divisions pour lecture directe, ou bien d’un tambour plus réduit avec seulement cent
divisions, mais muni d’un vernier au dixième.
Le Palmer (du nom de son inventeur) permet la mesure en lecture directe des cotes réelles
au 1/100 de mm prés.
Description :
Le corps, mâchoires en forme de C, porte deux touches en acier traité ou avec pastille
rapportée en métal dur, rodées, rigoureusement planes et parallèles.
Le principe utilisé est le système vis et écrou.
La partie cylindrique du corps (douille) est graduée en mm et ½ mm suivant la génératrice,
tandis que le tambour est gradué en 50 parties égales. Si la vis, dont le pas est 0.5 mm, fait un
tour, la touche mobile se rapproche ou s’éloigne de la touche fixe de 0.5 mm. Lorsque la vis fait
1/50 de tour (1 division du tambour) la touche mobile se déplace de : 0.5mm x 1/50 = 1/100 mm.
Utilisation :
Tenue de l’appareil
(1) Pièce à mesurer; (2) Palmer; (3) Main gauche;
(4) Main droite manœuvrant la friction (5) Friction du tambour gradué.
Lecture :
- Lire le nombre de millimètres entiers compris entre le zéro de la graduation
longitudinale et le bord du tambour gradué.
- Ajouter, s’il y à lieu, cinquante centièmes au nombre de millimètres lu (si, à
droite du trait des millimètres, le trait du ½ mm est visible).
- Enfin ajouter le nombre de centièmes de mm lu sur le tambour gradué.
● Micromètres d’intérieur
Appareil utilisé pour la mesure des alésages (Ø ≥ 60 mm) . Les deux touches opposées sont
à bouts sphériques. Il existe pour un même appareil, un jeu de touches (fixes) de longueurs
étagées permettant de mesurer toutes les valeurs de 40 à 300 ou de 120 à 800.
Les trois touches calées en étoiles sont mises au contact de l’alésage à mesurer par l’action
d’une rampe conique-spirale solidaire de la vis micrométrique.
La pression de contact s’obtient par friction ; une rallonge permet d’atteindre les alésages
très profonds.
Cet instrument de Laboratoire est fait de deux lames flexibles à touches latérales s’écartant
sous l’action d’une tige conique solidaire de la vis micrométrique.
La graduation des centièmes du fourreau tourne devant un vernier des millièmes; vis
micrométrique au pas de 0,5mm. Lecture au 1/1000e de mm. Lecture directe à la fenêtre du
tambour (23,98 mm). Lecture sur vernier (trait 7 du vernier) = 0,007. Total = 23,987 mm.
6 – 5. Mesure indirecte
A – appareils de comparaison :
Les comparateurs ou amplificateurs enregistrent les différences de cote entre les différents
points d’une pièce ou entre les pièces à mesurer et les étalons.
Tous ces appareils sont conçus pour amplifier les différences de cote par des procédés
mécaniques, pneumatiques ou optiques.
1- Comparateur à cadran
L’amplification est obtenue mécaniquement par l’action d’une crémaillère agissant sur un
ensemble de roues dentées.
L’aiguille tournante du cadran est commandée par le palpeur de manière à faire un tour pour
une différence de cote de 1 mm. Le cadran divisé en 100 parties égales permet d’apprécier le
1/100 de mm soit 1 division = 0,01mm ou 10 μ.
Le déplacement total du palpeur (course utile) est de 10 mm
Utilisation et lecture :
Pour obtenir des lectures correctes orienter la tige du palpeur perpendiculairement aux
surfaces à mesurer.
Un ressort sollicite en permanence le palpeur vers la pièce (poussée ≈ 0.5 N).
Quand le palpeur recule, l’aiguille tourne dans le sens d’une montre et l’écart est positif
(pièce forte).Au contraire, quand le palpeur avance, l’écart est négatif (pièce faible).
Les millimètres entiers sont lus sur un petit cadran auxiliaire par la petite aiguille.
Exemples de contrôle :
On peut contrôler:
- Une épaisseur ou un parallélisme
- Une longueur ou un équerrage
- Une cylindricité
- Une épaisseur
- Une hauteur ou un parallélisme
- Un parallélisme
● Absolue
● Relative
● De justesse (systématique)
● De fidélité (aléatoire)
● L’erreur absolue (de mesure) est la différence algébrique entre la valeur donnée par la
mesure (Mi) et la valeur vraie (M).
Ea = Mi – M
● L’erreur relative est le rapport entre l’erreur absolue (Ea) et la valeur vraie (M).
Ea
Er =
M
7 – 3. Justesse, fidélité et précision
La justesse: caractérise l’aptitude d’un instrument de mesure à donner des indications les
proches possibles de la vraie grandeur mesurée.
J = M −M'
Ou
J : erreur de justesse
M : valeur conventionnellement vraie
M' : moyenne arithmétique des n valeurs mesurées Mi.
Avec
1 i =n
M ' = .∑ M i Ou n est le nombre de mesures
n i =1
Exemple:
La valeur conventionnelle vraie est obtenue par l'épaisseur d'une cale étalon de 10 mm.
Dix mesures de cette cale ont été réalisées après un étalonnage à 0.
La valeur moyenne des 10 valeurs mesurées est de 9,982 mm
L'erreur de justesse de cet instrument après étalonnage au zéro et pour une mesure de 10
mm peut être estimée à 0,018 mm.
1 i =n
= .∑ ( M i − M ' ) 2
n − 1 i =1
F = 6.
Exemple:
Nous avons effectué une série de 10 mesures sur une cale étalon de 20 mm.
Après avoir effectué une remise à zéro du micromètre, les deux touches en contact.
Les résultats obtenus nous montrent que l'erreur de fidélité (F) est proche de 2/100 (0,01928) de
mm et écart type estimé (σ) proche de 3 microns (0,0033 mm).
La Précision (exactitude):
C'est l'erreur absolue que l'on peut avoir en effectuant une mesure. Un appareil précis est à
la fois fidèle et juste. Plus la précision est grande, plus les indications sont proches de la valeur
vraie.
Analogie : pour bien comprendre ces notions il suffit de faire l'analogie avec un tireur à la
carabine :
Application :
On a mesuré 5 fois de suite une cale étalon de 10 mm à l’aide d’un micromètre. Les
résultats ainsi que les erreurs sont présentés ci-dessous.
N° de la mesure valeur mesurée (en mm) erreur absolue (en mm) erreur relative (sans unité)
1 10,013 0,013 0,0013 ou 0,13%
2 10,011 0,011 0,0011 ou 0,11%
3 10,013 0,013 0,0013 ou 0,13%
4 10,012 0,012 0,0012 ou 0,12%
5 10,011 0,011 0,0011 ou 0,11%
0,001
Valeur moyenne (des valeurs mesurées): M' =110,012
ou mm
Erreur systématique: J = M − M = 10-10,012 = 0,012 mm
' 0,11%
Erreur mini = 0,011 mm
Erreur maxi = 0,013 mm
1 i=n
écart-type estimé : = .∑ ( M i − M ' ) 2 = 0,001 mm
n − 1 i =1
Environnement :
L'environnement dans lequel les étalonnages et vérifications sont exécutés ne doit pas
compromettre l'exactitude des mesures effectuées et par conséquent être adapté aux
caractéristiques métrologiques des moyens concernés.
Les locaux protégés des conditions ambiantes excessives (température, humidité,
pression,…) doivent être équipés de dispositifs de surveillance de ces conditions
d'environnement.
Les conditions de mesure sont :
– Température : 20 °C ;
– Pression atmosphérique : 101 325 Pa (1013,25 mbar) ;
– Pression partielle de vapeur d'eau : 1333 Pa correspondant approximativement à
une humidité relative de 55 %.
Pour les étalonnages ou les mesures industrielles, la température agit sur la dimension de la
pièce à cause de la dilatation.
Des variations de la température, de la pression atmosphérique et de l'hygrométrie influent
sur les résultats des mesurages optiques.
Un taux d'hygrométrie trop élevé peut d'autre part affecter des pièces en acier (oxydation)
et les variations de ce taux affectent les dimensions des pièces pour certaines matières plastiques.
8 – Annexes
30 à 50 à 80 à
Jusqu'à 3 à 6 6 à 10 10 à 18 à 120 à 180 à 250 à 315 à 400 à
Arbres 50 80 120
3 inclus inclus inclus 18 30 180 250 315 400 500
inclus inclus inclus
inclus inclus inclus inclus inclus inclus inclus
- 270 - 270 - 280 - 290 - 300 - 320 - 360 - 410 - 580 - 820 - 1050 - 1350 - 1650
a 11
- 330 - 345 -370 -400 - 430 - 470 - 530 - 600 - 710 - 950 - 1240 - 1560 - 1900
- 60 - 70 - 80 - 95 - 110 - 130 - 150 - 180 - 230 - 280 - 330 - 400 - 480
c 11
- 120 - 145 - 170 - 205 - 240 - 280 - 330 - 390 - 450 - 530 - 620 - 720 - 840
- 20 - 30 - 40 - 50 - 65 - 80 - 100 - 120 - 145 - 170 - 190 - 210 - 230
d9
- 45 - 60 - 75 - 93 - 117 - 142 - 174 - 207 - 245 - 285 - 320 - 350 - 385
- 20 - 30 - 40 - 50 - 65 - 80 - 100 - 120 - 145 - 170 - 190 - 210 - 230
d 10
- 60 - 78 - 98 - 120 - 149 - 180 - 220 - 250 - 305 - 355 - 400 - 440 - 480
- 20 - 30 - 40 - 50 - 65 - 80 - 100 - 120 - 145 - 170 - 190 - 210 - 230
d 11
- 80 - 105 - 130 - 160 - 195 - 240 - 290 - 340 - 395 - 460 - 510 - 570 - 630
- 14 - 20 - 25 - 32 - 40 - 50 - 60 - 72 - 85 - 100 - 110 - 125 - 135
e7
- 24 - 32 - 40 - 50 - 61 - 75 - 90 - 107 - 125 - 146 - 162 - 182 - 198
- 14 - 20 - 25 - 32 - 40 - 50 - 60 - 72 - 85 - 100 - 110 - 125 - 135
e8
- 28 - 38 - 47 - 59 - 73 - 89 - 106 - 126 - 148 - 172 - 191 - 214 - 232
- 14 - 20 - 25 - 32 - 40 - 50 - 60 - 72 - 85 - 100 - 110 - 125 - 135
e9
- 39 - 50 - 61 - 75 - 92 - 112 - 134 - 159 - 185 - 215 - 240 - 265 - 290
-6 - 10 - 13 - 16 - 20 - 25 - 30 - 36 - 43 - 50 - 56 - 62 - 68
f6
- 12 - 18 - 22 - 27 - 33 - 41 - 49 - 58 - 68 - 79 - 88 - 98 - 108
-6 - 10 - 13 - 16 - 20 - 25 - 30 - 36 - 43 - 50 - 56 - 62 - 68
f7
- 16 - 22 - 28 - 34 - 41 - 50 - 60 - 71 - 83 - 96 - 106 - 119 - 131
-6 - 10 - 13 - 16 - 20 - 25 - 30 - 36 - 43 - 50 - 56 - 62 - 68
f8
- 20 - 28 - 35 - 43 - 53 - 64 - 76 - 90 - 106 - 122 - 137 - 151 - 165
-2 -4 -5 -6 -7 -9 - 10 - 12 - 14 - 15 - 17 - 18 - 20
g5
-6 -9 - 11 - 14 - 16 - 20 - 23 - 27 - 32 - 35 - 40 - 43 - 47
-2 -4 -5 -6 -7 -9 - 10 - 12 - 14 - 15 - 17 - 18 - 20
g6
-8 - 12 - 14 - 17 - 20 - 25 - 29 - 34 - 39 - 44 - 49 - 54 - 60
-2 -4 -5 -6 -7 -9 - 10 - 12 - 14 - 15 - 17 - 18 - 20
g7
- 12 - 16 - 20 - 24 - 28 - 34 - 40 - 47 - 54 - 61 - 69 - 75 - 83
-2 -4 -5 -6 -7 -9 - 10 - 12 - 14 - 15 - 17 - 18 - 20
g8
- 16 - 22 - 27 - 33 - 40 - 48 - 56 - 66 - 74 - 87 - 98 - 107 - 117
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h5
-4 -5 -6 -8 -9 - 11 - 13 - 15 - 18 - 20 - 23 - 25 - 27
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h6
-6 -8 -9 - 11 - 13 - 16 - 19 - 22 - 25 - 29 - 32 - 36 - 40
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h7
- 10 - 12 - 15 - 18 - 21 - 25 - 30 - 35 - 40 - 46 - 52 - 57 - 63
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h8
- 14 - 18 - 22 - 27 -33 - 39 - 46 - 54 - 63 - 72 - 81 - 89 - 97
Utiliser de préférence les qualités teintées en rouge
3à6 80 à
Jusqu'à 6 à 10 120 à 180 à 250 à 315 à 400 à
Arbres inclus 10 à 18 18 à 30 30 à 50 50 à 80 120
3 inclus inclus 180 250 315 400 500
inclus inclus inclus inclus inclus
inclus inclus inclus inclus inclus
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h9
- 25 - 30 - 36 - 43 - 52 - 62 - 74 - 87 - 100 - 115 - 130 - 140 - 155
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h 10
- 40 - 48 - 58 - 70 - 84 - 100 - 120 - 140 - 160 - 185 -210 - 230 - 250
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h 11
- 60 - 75 - 90 - 110 - 130 - 160 - 190 - 230 - 250 - 290 - 320 - 360 - 400
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h 13
- 140 - 180 - 220 - 270 - 330 - 390 - 460 - 540 - 630 - 720 - 810 - 890 - 970
+4 +6 +7 +8 +9 + 11 + 12 + 13 + 14 + 16 + 16 + 18 + 20
j6
-2 -2 -2 -3 -4 -5 -7 -9 - 11 - 13 - 16 - 18 - 20
js 5 ±2 ± 2,5 ±3 ±4 ± 4,5 ± 5,5 ± 6,5 ± 7,5 ±9 ± 10 ± 11,5 ± 12,5 ± 13,5
js 6 ±3 ±4 ± 4,5 ± 5,5 ± 6,5 ±8 ± 9,5 ± 11 ± 12,5 ± 14,5 ± 16 ± 18 ± 20
js 9 ± 12 ± 15 ± 18 ± 21 ± 26 ± 31 ± 37 ± 43 ± 50 ± 57 ± 65 ± 70 ± 77
js 11 ± 30 ± 37 ± 45 ± 55 ± 65 ± 80 ± 95 ± 110 ± 125 ± 145 ± 160 ± 180 ± 200
+4 +6 +7 +9 + 11 + 13 + 15 + 18 + 21 + 24 + 27 + 29 + 32
k5
0 +1 +1 +1 +2 +2 +2 +3 +3 +4 +4 +4 +5
+6 +9 + 10 + 12 + 15 + 18 + 21 + 25 + 28 +33 + 36 + 40 + 45
k6
0 +1 +1 +1 +2 +2 +2 +3 +3 +4 +4 +4 +5
+ 10 + 13 + 16 + 19 + 23 + 27 + 32 + 38 + 43 + 50 + 56 + 61 + 68
k7
0 +1 +1 +1 +2 +2 +2 +3 +3 +4 +4 +4 +5
+6 +9 + 12 + 15 + 17 + 20 + 24 + 28 + 33 + 37 + 43 + 46 + 50
m5
+2 +4 +6 +7 +8 +9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 20 + 21 + 23
+8 + 12 + 15 + 18 + 21 + 25 + 30 + 35 + 40 + 46 + 52 + 57 + 63
m6
+2 +4 +6 +7 +8 +9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 20 + 21 + 23
+ 12 + 16 + 21 + 25 + 29 + 34 + 41 + 48 + 55 + 63 + 72 + 78 + 86
m7
+2 +4 +6 +7 +8 +9 + 11 + 13 + 15 + 17 + 20 + 21 + 23
+ 10 + 16 + 19 + 23 + 28 + 33 + 39 + 45 + 52 + 60 + 66 + 73 + 80
n6
+4 +8 + 10 +12 + 15 + 17 + 20 + 23 + 27 + 31 + 34 + 37 + 40
+ 12 + 20 + 24 + 29 + 35 + 42 + 51 + 59 + 68 + 79 + 88 + 98 + 108
p6
+6 + 12 + 15 + 18 + 22 + 26 + 32 + 37 + 43 + 50 + 56 + 62 + 68
+ 16 + 24 + 30 + 36 + 43 + 51 + 62 + 72 + 83 + 96 + 108 + 119 + 131
p7
+6 + 12 + 15 + 18 + 22 + 26 + 32 + 37 + 43 + 50 + 56 + 62 + 68
1. Métrologie dimensionnelle.
A. Chevalier et L. Labrute
Editions 1981