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Csap.

I : MÉTRoLoGrE
Cours

Table des matières


1 Généralités sur la mesure 3
i.1 Définitions 3
1.2 Le système d'urrités inte.mationaJes et se^s syrnboltx 3
1.3 Formation des muitipies et sous multiples <les unités É
(J

1.4 Moclélisation des relatious entre unités physiques 5


L.4.L Présentation . 5
L.4.2 Schématisation r
ü
L.4.3 Relation de transitivité . 6
1.4.4 Capteur +20 mA 6
1.4.5 Débit - Pression 6
1.5 Autres unités emplovées n,

2 Métrologie et qualité 7
2.1 Les problèmes de certification qualité 7
2.2 L'orgauisation d'une chaîne d'étalonnage I
2.3 Rappeis sur les norrnes quaiités I.S.O. 90t0 . I
2.4 Les difréreates erreurs possiblæ g
2.5 Læ types d'erreurs cla"ssiques I
3 Chaîne de mesure : ses caractéristiques 10
3.i Principe d'une chaîne de mesure 10
3.2 Gamme de mesure - Etendue de mesure 10
3.3 Rangeabilité 11
3.4 Ccurbe d'étalonnage 11
3.5 Ser:sibiiité 11
3.6 Classe de précision L2
3.7 Résolution L2
3.8 Finesse 12
3.9 Rapidité, temps de réponse L2
3.10 Bande passante 13
3.11 Grandeur d'influerlce et compensation . 13
3.12 Traitement statistique des mæures 13
3.13 Fidélité, justesse, précision 14

Propagation des erreurs 15


4.1 Les produits 15
4.2 Les quotients 15
4.3 Les sommes 15
4.4 Les différences 15
Généralités sur la mesure
1.1 Définitions
La grandeur physique (X) : Pararnètre qui doit être contrô}é lors de l'élaboration d'un produit ou de
son trarrsfcrt. Bxctrplc : pression, ternpératurc. nivcttu.
Le mesurage : C'est l'ensemble des opérations ay3r1,s pour but de cléterminer la valeur cl'une grandenr
physique.
La mesure (r) : C'est l'évaluation d'une grarrtleur par conlpixra.ison avec une autre grandeur de urênre
nature prise pour unité. Exemple : Une longueul de 2 mètres; une E1àsse de 400 €parnrles, rin temps de 6
secondes.
Rcuralqrre : Ori lrc lrcut trrns nl{}slrrcr une rsurrisr: avec ritx mirtrt:s, ct: n'tst iras homogène.
L'incertitude (dr) : Le résultat de 1a mesure (e) d'une grandeur (X) n'est pas cornplètement défini par
un seul nomhre. Il faut au moins la caractériser par un couple {r, dæ) et une unité de mesrue. dr est
l'incertitude sur ,û. Les incertitudes proviennent de^s rlifférentes erreurs liécs à la mesure.
- Ainsi, on a : r - dr< X < r * dr.
Bxenrple : 3 crn *.LtY§, ou 5m *.lcm.
Erreur absolue (e) : C'est le résultat d'un mesurage moins la
valerrr vraie rle la grancleur physique. Une erreur absolue s'e,x-
pritne dans l'unité cle la mesure.
- e:n-X.
Exernple : Une erreur de 10 cm srlr une mesure de distance.
Erreur relative {er} : C'est le rapport de l'emeur de mesure
à 1a rralcur vi'aic de la grantlcur physiquc. Unc err'oul'relati'i'c
s'exprime généralement en pourcentage de la grandeur mesurée.
_ er: elX;
- erÿo:100 x er;
Exernple : Une erreur de 10 Yc sur une mesure de distance (10
Ya de lz distance réelle).

L.2 Le système d'unités interÊatirrales et ses symboles

Tableau 1- Unites de base

Grandeur Unité
Norlr Symbole I{om Symbole
Longueur L mètre ltt
lvlasse M kilogramme Ks
Temps t seconde s
Couranl électrtque 2, ampère A
Température T kelvin K
Quantité cle matière mole rrcl
lntensité lumileu.se I candela cd
Tableau 2 - Unites dérivées
Grandeur Unité
Nom Symbole lüom S.ymbole
Aire ou super§cie s rnè.tre camé mz
Volume v mètre cube lnô
Fréquence r hertz Hz
Vitesse I rnètre par secoude wt,f s
Force f newton ,^r
L{oment d'une force ï\{ §elvton mètre Nm
Viscosité dynamique tl Poiseuilie Pi
Tension U Yolt V
R.é,.sistance éiectrique R 0hm fi
Capacité C Farad ÿ
Pe.rruittivité (: Farad pirr rui:tre Fl*
Perméabilité lr Henr3, pal mètre H/m
Champs électrique E Voit par rnètrcr V/m
Flux lumineu:i ô Lumen Lm
§clairernent E Lux lr
Longueur d'onde À mètre m
Quant. de rayonnement roentgen R
Vitesse angulaire a radian par seconde rad/s
Accélération g mètre par secoude ca.rrée mf s"
Accélération angulaire a radian par seconde radf sz
Energie - Travail W Joule J
Puissance P tr[,htt ,V
Pression - Contrainte P Pascal Pa
Quantité de chaleur a Joule J
Quantité d'éiectricité a Coulomb C
Energie w Joule .I
Puissance active P \,thtr W
Puissance apparente w Joule ,l
Puissarce réactive a Volt Ampere Réactif VAR
Inductance L Henry H
Champ magnétique H Arnpère par mètre Alm
Induction magnétique B Tæla 7'
Flux d'induction a weber Wb
Lnminence L Candela par mz Cd/nf
Transmission Décibel dB
Activité nucléaire A Curie Bq
1.3 Formation des rnultiples et sous multrples cles unités

lableau 3 - Il,Iultiples et sous multiples

1A'" Yotta Y
10'' Zetta Z
10," Exa E
10" Peta P
10r2 Tera T
10" Giga G
10§ hlega h.I
10' Kilo K
10" hecto h
10 deca da
10- dé«'i d
1û-' centi c
10-r milli m
10-o fiucro tt
10-, nano U
10-" prco p
10-r" femto f
ro
10- atto a
10-,. zepto Z

10-:,4 ÿ'octo -ÿ

L.4 Modélisation des relations entre unités ptrysiques


1.4.1 Présentation
On sc propose de repri;serüer dc ruarrière graphique les relations entre der:-x unités physiques. Cette
représentatioa s'appliqüe aux reiations :
- De tlpe affine :Y : a x X +b;
- De tvpe racine : Y : kt/X ;

- De type puissance : Y : Xn.

1.4.2 Schématisation
Sru ia rnême échelle, on représente de ctraque coté, les valeurs des grandeurs physiques qui sont liées (figure
1). L'unité cle chaque grandeur est précisée en bord d'échelle. On précisera le type de relation sur la partie
de l'échelle corre,spondante.
D'une manière générale, on respectera les notations du tableau 4.

Tableau 4- Representions des type de relations

"f'ype de relation Représentation


Linéaire Aucune
Racine t/n
Puissance n :trn

- q-
Unité des x

Unité des y

Figure 1 -- Relation entre grandeurs physiques

On peut alors écrire ia relation :

#:Rerationt#rl (1)

1.4.3 R"elation de transitivité

Xt x relationl Xz
-- - l
YlyY2
&
YlyY2
Zl z relation2 Z2
t
I
I
+
Xl x relationl Xz
Zl z relation2 72
Figure 2 - Relation dc transitivité

L.4,4 Capteur 4-20 mA


LIn transmetteur de pression 4-28 mA avec une gilnme de mesure de 0 à 5 bar fourni la relation représentée
figure 3.

(rPSbar
4 i z'OmA
Figure 3- Relation entre pression et courant d'un transüretteur rie prasion

1."4.5 Débit - Pression


Da,rm les capteurs de débit utilisant un oïgane déprimogène, Ie débit Q est proportionnel à la racine carrée
de la différelrce de pression AP. On peut alors représenter la relation entre le 6ébit et la clifférence de
pression rnesurée par la figure 4.
-^ J-
OÂPrlsbar
o a 2ouh
Figrrre 4- Relation débit pression

1.5 Autres unités employées


Distaaces :

- poüce (incb) : 1 in : 2,54 tm


- pied (foot) : 1 ft : in: 30.48 cm
12
- mile (miles) :5280 ft : 1,609 km
- mille trautique (mn) : 1,852 kru
Volume :

- pinte (pint) : 0,94 I


- gallon (US gallon) : 1 t-lSgal: 4 pintes: 3,786 I
- baril (US barrel) : 1 bbi : 42 l;Sgal : 159 I
-7m3:1û00 l;
- ldrn\:11;
Masse:
- once (ounee) : I oz: 28,35 I
- livre (pound) : 1 lb :0,454 kg
Puissance :

- cheval vâpeur (horsepower) : t hp : 0,736 k\ï : 1 CV


Divers :

- t ha: 10 000 rnz


- 1h:36ûBs
- 1 næud (kt) : 1,852 krnfh

2 Métrologie et qualité
2.1 Les problèmes de certification qualité
L'nn des points délicats de l'assurance de la qualité en métrologie est le c;hcix de la traçabilité de la chaîne
d'étark;nrrage, âutrctnent dit, du raccorderucnt du ilroy'eu de uresurc à la draïne d'étalonrragc uatioualc. Lc
systèure national d'étalounage mis en place pour assurer le raccordement des références et des instrurnents
de mesrue a.ux étalons nationaux est fondé sur des laboratoires officiellernent accrédités par le COFRAG
Section Étalonnage.
Notes :
- La notion de raccordement recouvre l'étalonnage ou ia vérificatior; bien souvent il y a confusion
eatre ces deux mots. Or, ils ne couvrent pas la ruême notion et en pratique il est, le plus souvent,
effectué une vérification.
- En pratiqtte, le choix des modalite.s rle racr:ordement est, toujours délir:at car la garnme {es coûts
induits est tràs étenchre.
6-
2.2 L'organisation d'une chaîne d'étalnnnage
On ciéfiuit phisiculs types d'étalons :

- Étdott primaire , Étulon qui est désigrré ou largernent reconrru comrue présentant les plus hautes
clualités rnétrologiques et dont la valeur est établie sarls se référer à d'autres étalons de la mêrne
granderu.
- Étalon de référence : Étalon, en général de la plus haute qualité métrologique disponible en
ot rlans unc organlsation donnée. dont dérivent les mesurages qui y sont faits.
tm lictt rionné
- Étrlon de transfert : Étalon utilisé colnme intermédiaire pour compaîer entre eux des étalons.
- ÉUlott de travail , Étulon qui est utilisé couramment pour étalonrlel o1l contrôler- rles mesures
matérialisées, des appareils de mesrue ou des matériaux de référence.
Remarque:
- Le terme dispositif de transfert doit être utili# lorsque l'intermédiaire n'est pas un étalon.
- Un étalon de travail est habituellement étalonné par rapport à un étalon de référence.
- Uu étalon de travail utilisé couràmtrlent pour s'assuïer que les rnesures sont effectuées correcteraent
est appelé étalon de eontrôle.

Tableau 5- Chaîne d'étalonnage

Conservation et amélioration des étalons


BUREAU I{ATTONAL DE TUETROLOGTE (B}[h,{)
Etalon Laboratoire National r Conservation et alnéliorations des étalons tationaux
national de métrologie r Étalonnage de-s références rles centres d'étalonnage agréés
r Tutelle technique de ia chaîne d'étalonnage

$
Etalon
cle
bransfert
Diffusion de la métrologie
Ceatre Laboratoire ûu orgarlisme public délir.rant des certificàii
Etalon de d'Étalonnage officiels d'étalonnage :
référcucc Agréer r Raccordenrent tles référenccs aux étalons uationaux,
(cErA) r Conseil, formation et assistance technique.

$
Etalon
de
transfert
Services Laboratoire d'une société ou d'un organisme dont le pot".ntiel
Etalon de technique est reconnu officiellernent par le COFRAC Section
1
de Métrologie lJtalonnage :
référcncc Habilités . Étol,rrrrr*gc rles étalous tlc référeuce,
(sMH) r Conseil, formation et assistance technique.

$
Eta lon
de
transfert
Etalon Entreprise Chaîae d'étalonnage dans l'entreprise ou le sen'ice
de ou (si l'entreprise est elle même S[.tH, la chaîne est simpiifiée).
référence service
Etalon de travail
2.3 Rappels sur les norrnes qualités 1.5.{.J. 9UUU
Danç |e dornainc tlc la gestiol intégrale dc ia qualité, orr distingue 5 nornrtx; IS() différentcs :
L'ISO-9OOO n'est pas tne nolane àu sens strict du terure; elle définit, en fait, un cadre général et donne les
lignes directrices pour la selection et l'utilisation des autres rormes dout elle fournit une brève clescription;
L'ISO-9OO1 pr(:sr:ntc utr utodèlc tl'aqsuraltt:e-tpralité cn r:otrccption, dévelolrpcmeut, prorlur:tion, irrstalla,-
tion et prestations as.sociées. Cette norme est là plus poussée cles normes ISO-9000 et fouruit un modèle
total;
L'ISO-9OOZ régit la produr.tion, l'installation et les pre.stations arisociées; cctte ccrtification e.st visée sur-
tout par les entreprises qui ne rléveloppent pas de produits et de service à la clientèle:
L'ISO-9O$3 offre un modàle d'assurance-qualité en contrôle et essais finals; cette ce.rtificaticn fournit la
prelrve offirielle que le contrôle final e.t les e*isais finals ont été correctement effeetues;
L'ISO-9004 fournit aux entreprises des directives pour mettre en place uu système de gestion de la qua-
lité; cette norrne correspotd en fait à un manuel détaillé.
En résurné, trois t]ûrtnes contiennent des modèles d'application (9001, 9002 et 9003) tandis que les noïmes
9000 et 9004 servent plutôt de guide à i' application dss trois autres rormes. Elles offrenl, une bonne base
pour se faire une idée de la gestion intégrale de la qualité.

2.4 Les différentes erreurs possibles


Les erreurs systématiques : Ce sont des erreurs reproductibles reliées à leur cau$e par ure loi phvsique,
donc susceptitile d'être éliurinées pal des corrections convenables.
Les erreurs aléatoires : Ce sont des erreurs, non reproductibles, qui obéissent à cles lois statistiques.
Les erreurs accidentelles : Ellts rirsultcrt d'uue fau-qsc manoeuvre, d'un urauvais eruploi ou tle rlys-
fonctionlement de I'appareil. Eiles ne sont géuéraleme*t pas prises en compte dans la détermiuation de la
c-].6ure.

2.6 Les types d'erreurs classiques

x
L'erreur de zéro (otrset) o
L
J
C'esb une erreur qui ne dépend pas de la vaieu de la a
o cCIurbe
grandeur mesurée E
de
Erreur de zéro: Valeur de x quand X: 0

grandeur x

x
L'erreur d'échelle (gain) o
t-
C'est une erreur qui dépen<l de façon linéaire de la o
ü courbe
valeur tle la gra,ndeur uresurée. Ê de
Erreur de gain (dB) : 20 Iog(ArlÀX)

grandeur x

-8€
x
6}
L
t'erreur de linéarité o
=
o courbe
La caractéristique n'est pas une droite. E de

grandeur x

x
o
t
L'erreur due au phénomène d'hystérésis
Il y a phénomène d'hystérésis lorsque le résultat o
de o
Ç
la mesure déperrtl tle Ia précédcntc ruc't;ult:.

glEndeur X

x
o
L
L'erreur de mobilité 3
a
La. caraetéristi<1ue est en eseaiier.
Cette errcllr sst sou- o
vent due à une numérisation du signal E

grandsur x

3 Chaîne de mesure : ses caractéristiques


3.1 Principe d'une chaîne de mesure
La structure de base d'une chaîne de mæure comprend au minimurn trois étages :
- Uu caJrtenr seruible aux variatiorrs d'une graurdeur physique et qui. à partir dc cas lariaticlrs,
délivre une autre gtandeur plrysique.
- Un conditionneur de signaux dont le rôle principal est l'amplification du signal délivré par le
capteur poru lui donner un niteau compatible avec I'unité de visualisation ou cl'utilisation. Cet
étage peut parfois intégrer un filtre qui réduit les perturbations présentes sur le signal.
- Uttr: urriiti tlt: vi.sualisatiori t:t/ort «l-utilisation qui pcrrnet rle iire la r,ak:ur rlrr la;çranritur çt/c1 4r:
I'exploiter dans le cas d'un asservissemeat, par exemple.
Cette stnrcture de base se lencontre dans toutes les chaînes de mesure et ce. quelie que soit leur complexité
et leur lature. De uos jours, r:orupte teuu des pousibilites offertes par l,électronique et l,ilftrrmatique,
les capteurs délivrent uu signal électrique et la qua.si-totalité des chaînes d.e mesure sont des chaînes
électroniques.

3.2 Gamme de mesure - Étendue de mesure


La gamme de mesure, c'est l'ensemble des valeurs du mesurande pour lesquelles un instrument de
mesure est supposée fournir une mesure cnrrecte. L'étendue de mesure corlespond à la 4ifférence e,tre
la valettr maximale et la valeur minimalc dc la gammc rle mesure. Pour les appareilr à gamme rlc mes*re
réglable, la valenr rn?girnale de l'étendue de mesure est appelée pleine échelle.
Remarque : lorsqu'url appareil indicateur possècle un cadran gradué err unitets {e ia grandeur à rnesurer,
| -g-
Mesure
Grandeur
mesurée

Figure 5 - Structrue d'ute chaine cle rnesure

Pleine echelle

Minimum <+> €F4aximum


gamme de
b- Etendue de mesure --+ gamme de
meSure mesure

Figure 6 -- Echelle sur nlesrre

son étendue de rnesure n'est pas toujours coufondue avec l'étendue de graduation-
Exernpie : Appareil de pesage, étendu de la graduation (0, Z kg), étendu de la mesure (150 g, 2 kg).

3.3 Rangeabilité
On définit la raugeabilité pal le rapport minimum entre l'ételdue de mesure et la pleine échelle.

3.4 Courhe d'étalonnâge


Ellc cst propro à chaqrre appareil. Ellc perrnct de transfonner la mcsure hnrte en mcsure corrigéc. Ellc cst
obtenue en sournetta.nt l'irrstrument à une valeur vraie de la grandeur à rnesurer, fouruie pâx un appareil
étalon, et en lisant avec précision la mesllre brute qu'il donne.

3.5 Sensibilité
Soit X la grandeur à rnesurer et r le signal fourni par l'appareil de ûlesure. A tontes valeurs de X.
appalterlant à l'étendue cle rnesure, correx;pr:nrl une raleur de r.

r: l(X) (2)

La sensibüté autour d'une valeur de X est le quotient rn :


*,: dX
(3)

Si la fonction est linéaire, Ia sensibilité de l'appareil est constante :

à,r
m:- AX (4)
*, /lo *
Lorsque r: et X sont de même nature, Ia seusibilité est alors sans dimension et peut être appelé gain. Il
s'exprime généralement en dR.
g*in{dB): 20 x log{m) (oJ

3.6 Classe de précision


La cla.ssc d'un appareil de rne.$rlrc c«rrrcspond à la valcur en % rlu rapport entre la plus grande erreltr
possible sur l'étendue cle mesure.

La plus grand.e erce.ur possible


Cl*sse: 1ffû x (6)
Etendue de mesure

3.7 Résolution
Lorsque l'appareil de mesure e.st rrn appareil numérique. on définit la resolution par la formule suivante

Ëtenrlue de ntesure
Resolutiçn: {7)
Nom.bre de 'poirt.ts de tnesure

3.8 Finesse
Elle qualifie l'incidelce cle l'instrumerlt de rnesure sur le phérrornène mesur'é. Elle est grande lorsque l'a1>
pareil perturbe très peu la grandeur à rnesurer.

3.9 Rapidité, temps de réponse


C'est l'aptitude d'un instrument à suiwe les variations de la grandeur à mesurer. Dans le cas d'un échelon
de la grarrdeur entraînant la croissarrr:e de la mesure ou cléfinit le temps de réponse à +10%, c'e.st le temps
ntlcessairc polrr qtlc la nrr'.stue croissc, à partir de sa valeur initialc jusqu'à rester entrcgtYc et 110% rle sa
variation totale.

grandeur
ô masurer

\o
o c*c)

-r Ï
I
TrlAo/" I

Temps

Figure 7- Ilépou..;c hdicicllc

- 4/L
3.10 Baade passante
La ba*dc passantc cst la bandc rle fréqucace lloul- laqucllc ie gaiu du raptcur est cortpris crrtre deux valetirs
(fig. 8).Le gain du rapteur est le rapport xf X gé*ératrement exprimé eud.B.
Remarques :
- Par convention, le sigual continu â urle fréquence rrulle.
- Dans le cas ci-dessous on peut estirner le temps de réponse par la forruule : T : A,16f Fma:r âvec
I-m.ar : A,lH z.

saÉnar =aohs{*}
Bande passa$&
""-':""":""Y-'
i:i
:i:

-3db
g
d
i
n

Ê
n -9

4
b
-12

-15

-1Ë
0*t1
FrÉqrxnce eB HE

Figure I - Bande passante

3.11 Grandeur d?inffuence et compen"sation


On appelle grandeur d'in{luerrce. toutes les granderus phvsiques :rutres que la graudenr à rnesürer, suscep-
tibles de perturber la ntesure. Généraiement les capteurs industriels sont cornpensés, uu dispositif ilterle
au capteur lirnite l'influence des grandeurs perturbatrices. La température est la grandeur d'influenr:e qui
est Ie plus souvent rencan[rée.

3.12 Tlaitement statistique des mesures


Les erreurs entrainent une dispersion des rtfuultats icrs de illesuîas répétées. te.lr traitement statistique
permet :
- de connaître la valeur la plus probable de ia grandeur rnesurée.
- dc fixcr lcs lirnites dc l'iuccrtitu«lc.

AZ
Lr:r'sque la mesure d'une urême grandeur X a été répété u tbis, donnant les ræultats rl, *2",. rrr, la laleur
:

moyenne est définie par :

r : r:ri
n.
{8)
Une inrlir:ation dc la rlispersion de ces résriltats est rlonnée par l'écart-tvpe :

(e)

Lorsqtrr: lcs r:rrctus ar:cidr:rrtr:lles affer:tarrt Ics différerrt€rs Ln(:i*rrcs sout indépendarrtes, la prol:abilité d'a1>
parition des différeuts résultats satisfait habitueliement à la loi normale dite encore loi de Gauss :

p{r):#"*or-g#) (10)

p{x)

IË:o x-2o' x-o x+o' x+2r' î+:o x

Figure I - Distribution de Gauss

Dans ce cas :

- La valeur la pius probable est la valeur moyenne des ruesures.


- En général r:n prend une incertitude égale à 3 fois l'écart-tgre.

3.L3 Fidélité, justesse, précision


La fidéIité est la qualité <l'un appareillage de mesure dont ies erreru-s sont faibles (fiS. 10). L'écart-type
est souvent considéré comme l'erreur de fidélité. Un instrument est d'autant. pius fidèle que son écart type
est faible.
Un instruruent est d'autant plus juste que la valeur moyenne est proche de la valettr waie (fig. 11).
un appareil précis est à la fois fidèie et ju.ste (fig. i2).
Eu praiique, Ia précision æt une donnée qui fixe globalement I'erreur maximum (en * ou en -) pouvz-r,nt
être commise lors d'une mesure. Elle est généralement exprimée en Yo de l'étendue de mesure.
H.emarque : c'est aux valeurs maximales de l'échelle que I'appareil est le plus prér:is en valeur relative.

/Ln -
Figure 1O - Appareil fldèle Figure 11 - Appareil juste F.igure 12 - Àppareil précis

4 Propagation des emeurs


4.1 Les produiüs
La granrletrr X s'olrtient par la mesure de 1'et Z. On a X: Y x Z.Y et Z sont des norubres positifs. La
ilresrrre rle ?" clonne t/ * dy, la rne§ure de Z <lorrrre z * dz.
Àirsi, {y - dy)|, - dr) < X < (y + d,y)(z + dz)
lA - dU){z -,tz) :'!}z * yrlz - zdy * dzd.y : ?}z{\ - {rtzlz + rlylA - dzrl.ylyz)\
fu + da)tz + de) : ÿz * gtlz * zdy * dzdy : yz{l + (d,zl z + ,tyl A + rlzdg/yz))
Si l'rrrr rrrlglige lcs r:rreurs tl'ordrc 2 ou a: X : yz* yz{tlzlz + rlylg) -s 1!x:f :r: rlz/z -f dAly

Dans le cas d'un produit, les erreurs relatives s'ajoutent.

4.2 Les quotients


De la rnême uratière. ou dÉruorrtre qlle clans le cas d'un rluotieut. lrs erreurs relatives s'ajouterrt.

4.3 Les sommes


La graudeur X s'obtient par [a rnesnre tle]'et Z. An a -\ : )r + Z.ÿ' et Z sout des uonrl>res positifs.
La ntcsttre de F clonne .r/ * dy. la nresur{l cle Z donne :: * tlz.
Âinsi, y - dV + z -rh < X < ÿi- dg * z * tlz
On a r: : (!l + z) * $fy + dz) :) dr' : d§ + dz

Dans le cas dtune somme, les erreurs absolues s'ajoutent.

4.4 Les différences


De la uttitne rnauière, on clénront:re que dertrs le c:us rl'ulre différear:e, les erreurs absolues s'ajouteut-

Attention : II faut ér'iter rle soustraire des nornbres de mêrne ordre de grarrdeur.

Lq
Notions 4E métr-obsie

EXr
Pour une variation de température de 30oC, un thermocouple engendre unê augmentation I,25 mV.
Quelle est Ia sensibilité ?

EX2
Un capteur de pression ofire une sensibilité deZmYlYlkPa. Considérant une alimentation de 2ûV, quelle
sera Ia sensibilite de sortie du capteur?

EXs
Un capteur de pression dont la plage de mesure est do 0 à l0kPa foutnit un signal de sortie de 0 à 250mV.
Déterminez la sensibilité de ce capteur.

EX4
Une jauge de contrainte possede uûe caractéristique de linearité de 0,5oé pleine échelle pour urË flle$lro
de 0 à 50 Kg. Pour une mesure de 20Kg quelles sont la valeur de I'erreur abmlue rnaximale, et la valeur
de I'erreur relative?

EXs
Un manometre étalon d'incertitude pratiquement nulle donne 80 KPa comme mesure de pression qu'un
autre manômètre indique 80,2 KPa. Calculer I'erreur absolue et I'erreur relative sur la mesure du dernier
manomètre.

EX6
On considère que la mesure de la température d'un fluide à l'aide d'un thermomètre est un systènæ du lt'
ordre. A la suite d'une augmentation brusque de la temperature du fluide de l0ûC, Ie thermomëtre affiche
une augmentation de 6,3"C après 30 secondes;
l. déterminer sur le graphique en pourcentage l?augmentation brusque de la température de l0"C et
la temperature 6,3"C.
2. déterminer Ia constante du temps t du système.
3, après combien de temps le thermomètre affrchera l0"C ?
4. pour une augmentation brusque de 20"C quelle sera la température affrchée par le tlermometre
après un temps t:Zr ?

Gtt Tc

100

75

50

u,

0
0.54 la 1.5t 21 2,§T 31 3,§A 4T 4,5ï ET
Réponse tenporelle d'un système dn l* ordre

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