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03 Résistances thermoélectriques
04 Thermocouples
05 Capteur de pression
07 Mesures du débit
Introduction
L'être humain collecte des informations sur
l'environnement à l'aide de ses capteurs, à savoir les
yeux, les oreilles, le nez, la peau, etc., afin d'effectuer
diverses tâches.
Un capteur est utilisé pour prendre la mesure de la
variable physique.
Un capteur nécessite un étalonnage.
Des capteurs sont utilisés pour construire des
robots intelligents.
Définition de la métrologie:
Métro Logie ??!!!!
GENERALITES
SUR LA
METROLOGIE
La métrologie est une discipline qui se définit comme étant la science des mesures
et de ses applications.
Elle est utilisée au quotidien pour : - des évaluations
- des appréciations
- des comptages
et donne des valeurs à une ''chose'', on entre ainsi dans le domaine de la métrologie.
Grandeur: Paramètre qui doit être contrôlé lors de l'élaboration d'un produit ou de son transfert.
Exemple : pression, température, niveau.
On effectue des mesures pour connaître la valeur instantanée et l'évolution de certaines grandeurs. Renseignements sur l'état et
l'évolution d'un phénomène physique, chimique, industriel.
Mesurande: C'est l'évaluation d'une grandeur par comparaison avec une autre grandeur de même nature prise pour unité.
Exemple : 2 mètres, 400 grammes, 6 secondes.
Système International d’unité (SI): Grandeur Nom Symbole
Le système SI est un système cohérent d’unités qui comporte sept unités de base. Longueur mètre m
Unités complémentaires. Masse kilogramme kg
Temps seconde s
Angle plan radian rad
Courant électrique ampère A
Angle solide stéradian Sr
Température thermodynamique kelvin K
Des sept unités découlent vingt-deux unités dérivées. Quantité de matière mole mol
Intensité lumineuse candela cd
Unités dérivées:
Exemples:
-Unités SI dérivées exprimées en utilisant des noms spéciaux
Expression en
Grandeur Nom Symbole
unités SI de base
viscosité dynamique pascal seconde Pa.s m−1.kg.s−1
Mesurage: C'est l'ensemble des opérations ayant pour but de déterminer une ou plusieurs valeurs que l'on peut raisonnablement attribuer à
une grandeur ou mesurande.
Exemple: soit à mesurer le poids d'une personne avec un pèse-personne du commerce, une seule montée sur la balance donne 75,6 kg, ici
la grandeur à mesurer ou le mesurande est le poids de l'individu et le mesurage donne la valeur unique de 75,6 kg. Si l'opération est reprise
quatre fois, on aura au final cinq valeurs (avec la première) qui pourraient être les suivantes : 75,6 ; 75,9 ; 76 ; 75,6 ; 75,4 .
Grandeur d’influence: Un grandeur qui n’est pas le mesurage mais qui a un effet sur le resultat de mesurage. Les principales grandeurs
d’influence sont la température (qui a des effets électrique, mécanique, géométrique), la pression, l’accélération et les vibrations (déformations,
contraintes), l’humidité (constante diélectrique, résistivité, isolation électrique), les champs magnétiques variables ou statiques (f.e.m., résistivité),
la tension d’alimentation, l’amplitude et la fréquence (grandeur de sortie électrique).
Exemple: température lors de la mesure de la longueur d'un métal.
Incertitude de mesure: L’incertitude de mesure décrit une région autour de la valeur lue ou observée d’une quantité physique, dans
laquelle on estime où se trouve la vraie valeur. L’incertitude de mesure sera en général décrite par la notation suivante:
Résultat de la mesure = Valeur annoncée ± incertitude [unités]
L’erreur de mesure est définie comme la différence entre la valeur annoncée et la valeur vraie qui reste inconnue.
Exemple: Si yi est le résultat d’un mesurage et y0 la « valeur vraie » du mesurande, l’erreur sur le résultat yi est le
nombre: ei = yi − y0
L’incertitude affichée peut être :
• Incertitude absolue UX, qui a les mêmes unités que la grandeur X
• Incertitude relative Ur = UX/X, qui est sans dimensions et souvent donné en %.
Remarque2:
Exercice d’application:
Exercice d’application:
Imprécision sur la lecture de la grandeur:
Exemple:
Imprécision lié à l’instrument de mesure utilisé:
Résultats de mesure: Le résultat de mesure est généralement exprimé par une valeur mesurée unique et une incertitude de mesure.
Qualité de mesure: Pour comparer des mesurages d'une même référence par différents processus de mesure on peut être amené à
employer des termes qualifiant de façons différentes ces comparaisons. Ces termes sont l'exactitude, la justesse et la fidélité de mesure :
Exactitude de mesure: Étroitesse de l'accord entre une « valeur mesurée » et une valeur vraie d'un mesurande. elle n'est pas une grandeur
et elle ne s'exprime pas numériquement. Elle peut servir à classer différentes mesures.
Exemple : Deux mesurages différents de l'étalon de 100 mm précisé plus haut ont donné respectivement : 99,999 mm et 100,003 mm.
On peut dire que l'exactitude de la première mesure est meilleure que la seconde, ceci quel que soit le processus de mesure et son
incertitude.
Répétabilité: On l’obtient par étalonnage ou vérification sur une référence (détermination du facteur de correction). Fidélité sous des
conditions de répétabilité.
Etalonnage (calibration):
Définition: En métrologie, l'étalonnage est une opération qui concerne les appareils de mesure ou de restitution de données. Deux
appareils différents — de conception différente, mais aussi deux appareils de la même gamme (même marque, même modèle) — ne
réagissent pas exactement de la même manière. Il faut donc une procédure permettant d'obtenir le même résultat à partir de la même
situation initiale.
L’étalonnage consiste à comparer les valeurs mesurées par l'appareil en cours d'étalonnage avec celle d'un appareil de référence
(également appelée étalon) dans des conditions spécifiques.
D'autres aspects importants de l’étalonnage consistent à documenter l'écart enregistré entre l'appareil de mesure et l’appareil de
référence, le calcul de l'incertitude de mesure qui en résulte, et la création du certificat d'étalonnage précisant cette incertitude.
Parmi les avantages à maintenir un équipement étalonné correctement, citons la diminution des erreurs de mesure, la cohérence entre
les mesures, des cadences de production accrues ainsi que l'assurance de mesures précises.
Généralités sur la métrologie
Vocabulaire métrologique:
Grandeur Incertitude Résultats Qualité de
Grandeur Mesurande Mesurage
d’influence de mesure de mesure mesure
Reproductibilité: Fidélité sous des conditions de reproductibilité (même méthode dans différents laboratoires, avec différents opérateurs et
utilisant des équipements différents.
Erreurs maximales tolérées: Valeurs extremes d’une erreur tolérées par les spécifications, réglements, etc, pour un instrument de
mesure donné.
Exercice 1:
Un élément de circuit soumis à une tension constante U est parcouru par un courant I. L’étude expérimentale a donné et
1) Calculer l’incertitude absolue sur la puissance consommée par cet élément de circuit .
2) Quelle est l’erreur relative correspondante ?
3) Exprimer le résultat de deux façons.
Exercice 2 :
Chaine d’acquisition
Présentation de la chaine d’acquisition :
Principe: La chaîne d'acquisition de données est l'ensemble des éléments nécessaires à la "capture" des données (analogiques ou
numériques) à leur transmission jusqu'au récepteur et à l'utilisateur (homme ou machine) des données capturées. Cet utilisateur peut vouloir
utiliser ces données immédiatement ou les stocker pour les utiliser ultérieurement.
Toujours on fait une confusion entre capteur et instrument de mesure. Le capteur se distingue de l'instrument de mesure par le fait qu'il ne
s'agit que d'une simple interface entre un processus physique et une information manipulable. Par opposition, l'instrument de mesure est
un appareil autonome se suffisant à lui-même, disposant d'un affichage ou d'un système de stockage des données. Le capteur, lui, en est
dépourvu.
Principes généraux des capteurs
Constitution d’un capteur :
Le capteur est constitué de deux parties :
Corps d’épreuve : Réagit sélectivement à la mesurande et la convertie en une autre grandeur physique mesurable.
Transducteur : Converti les réactions du corps d’épreuve en une grandeur électrique appelée «le signal de sortie »
B. Signal numérique : Un signal numérique est une suite d’informations logiques qui peuvent être transmises de deux manières différentes :
C. Signal analogique : Un signal analogique varie de façon continue dans le temps. Il peut prendre une infinité de valeurs dans une
plage donnée.
On classifie les capteurs en deux grandes familles en fonction de la façon dont le capteur transforme le mesurande en signal électrique.
Ce sont les capteurs actifs ou passifs :
Classification des capteurs:
A. Capteurs actifs: Ces capteurs n’ont pas besoin d'une alimentation externe. La conversion de l’énergie du mesurande en électrique
se fait par un effet physique. Le nombre des lois physiques permettant une telle transformation est évidemment limité.
Les principes physiques mis en jeu sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Effet pyroélectrique
Effet piézoélectricité :
L'application d'une force mécanique à certains matériaux dits piézo-électriques (le
quartz par exemple) entraîne l'apparition d'une déformation et d'une même charge
électrique de signe différent sur les faces opposées.
Des capteurs de force, de pression et d'accélération utilisent ce phénomène qui
permet de larges bandes passantes (i.e. permet la mesure de grandeurs physiques
variant très rapidement).
Effet piézoélectrique
Effet hall :
L'effet Hall est un phénomène se produisant lorsqu'un conducteur ou un semi-conducteur traversé par un courant d'intensité i est soumis à
un champ magnétique B. Dans cette situation, une différence de potentiel électrique V apparait entre les deux faces perpendiculaires à la
direction du courant et du champ magnétique La tension V est d'ailleurs proportionnelle au produit vectoriel du courant et du champ
magnétique.
𝑉=𝐾×𝑖×𝐵×sin𝜃
Un capteur a effet Hall peut servir à mesurer la distance entre un aimant et le détecteur, car plus l'aimant est prés, plus l'intensité du champ
magnétique augmente.
Effet hall
Effet inductif :
L'effet inductif est utilisé dans la mesure de vitesse angulaire. Le principe est le même que celui utilise pour les génératrices. On fait tourner
un cadre métallique à une vitesse angulaire ω dans un champ magnétique fixe B. La variation du flux d'induction magnétique dans un circuit
électrique induit une tension électrique V.
En pratique la force électromotrice est sinusoïdale et la fréquence de la sinusoïde est proportionnelle à la vitesse angulaire ω.
B. Capteurs passifs : Le capteur passif se comporte en sortie comme une impédance qui peut être résistive, capacitive ou inductive. Ils
ont besoin dans la plupart des cas de leur appliquer une tension pour obtenir un signal de sortie. Il s'agit généralement d'impédance
dont l'un des paramètres déterminants est sensible à la grandeur mesurée. La variation d'impédance est due :
variation des propriétés des matériaux : relation directe entre la valeur de la grandeur et celle de l’impédance du capteur
Le tableau ci-dessous résume, en fonction du mesurande, les effets utilisés pour réaliser la mesure.
La résolution est la plus petite variation du mesurande que le capteur peut détecter.
→Unité : celle du mesurande.
Exemple : un capteur de courant à une résolution de 0.1 A, pour un courant de 3.13A le capteur détecte un courant de 3.1A
Elle donne la relation fonctionnelle qui relie le mesurande en entrée et la grandeur électrique en sortie du capteur.
Elle est définie soit par un graphe, soit par une relation formelle (linéaire, exponentielle, logarithmique…).
Exemple 1 : la caractéristique d’entrée et de sortie d’un capteur de vitesse pour moteur électrique : 𝜔=𝑉×750
2V délivré par le capteur corresponds à 1500tr/min
La sensibilité S(m) d'un capteur est un paramètre exprimant la variation du signal de sortie (grandeur électrique de sortie) en fonction
de la variation du signal d'entrée (mesurande). C’est la pente de la tangente à la courbe issue de la caractéristique d’entrée et de
sortie du capteur.
La linéarité est une caractéristique qui définit l’égalité de la sensibilité sur toute l’étendue de mesure. Le polynôme de l’équation
d’écrivant la caractéristique d’entrée x et de sortie y doit être de premier degré (y = mx + b) pour que le capteur soit considéré comme
linéaire. Si le capteur n’est pas linéaire, la caractéristique entrée/sortie peut être approximé par une équation du premier degré, mais il
faut accepter l’erreur causée par cette approximation. Cette erreur est définit comme l’erreur de linéarité :
a) Temps de réponse
L’inertie propre à tous les systèmes fait que la réponse du capteur n’est pas instantanée. Ce temps de réponse est défini comme
l’intervalle de temps entre le moment ou le capteur est excité par un mesurande de type échelon et le moment où la grandeur de
sortie atteint (1-ε%) de la valeur finale. Généralement ε est de l’ordre de 5% :
Les résistances thermoélectriques ou RTD
Définition: RTD est l’abréviation de Resistance Temperature Detector et s’applique à tout capteur de température par variation de résistance
ohmique. Le terme RTD correspond à une résistance thermoélectrique, celui de PTRD précise qu’elle est en platine.
Principe: La température d’un conducteur électrique est liée à sa résistance ohmique par une fonction généralement non linéaire et
dépendant du matériau employé.
Les capteurs de températures RTD les plus connus sont les:
- Thermistances
- Résistances thermoélectriques métalliques
Les thermistances:
CTN : coefficient de température négatif
CTP : coefficient de température positif
Sont des composants semi-conducteurs constitués d’un aggloméré de poudres d’oxydes métalliques.
Leur forte sensibilité thermique limite leur emploi à une étendue de mesure de l’ordre de 50°C dans une gamme comprise entre -100°C et 250°C.
Les thermistances permettent des mesures ponctuelles de température, et possèdent un temps de réponse très rapide (0,01 s).
Les caractéristiques des thermistances ne sont pas adaptées aux mesures de température des procédés industriels.
On les retrouve dans les circuits de compensation de la température de soudure froide des thermocouples, les mesures de T° des enroulements
des moteurs électriques, dans les thermostats d’ambiance, dans les platines électroniques de commande des groupes de climatisation, les moteurs
des voitures …
Les résistances thermoélectriques ou RTD
Les thermistances:
CTN : coefficient de température négatif CTP : coefficient de température positif
Les résistances thermoélectriques ou RTD
Les thermistances:
Exemple:
une thermistance CTN a une résistance de 10K à 25 °C et une résistance de 30K à 0°C.
Quelle est la valeur de la constante bêta.
Quelle sera la résistance de la thermistance CTN à 150°C.
Les résistances thermoélectriques métalliques
Dans les mesures de température de procédés industriels, les résistances thermoélectriques métalliques sont réalisées en cuivre, en nickel ou en
platine.
Les éléments en platine destinés aux applications industrielles sont d’une pureté à 99,99% et possèdent une très bonne inertie chimique, ce qui
garantit à la fois une bonne stabilité de leurs propriétés thermoélectriques, et une excellente précision.
Le platine à une résistivité six fois plus grande que celle du cuivre et un coefficient de température satisfaisant bien que non linéaire.
Les RTD cuivre et nickel sont de plus en plus délaissées au profit des sondes en platine:
- plus fiables, plus précises, et possédant une plus grande étendue de mesure
- coût élevé (seul inconvénient)
Tolérances
Elles définissent les écarts admissibles par rapport aux valeurs nominales et permettent
l'interchangeabilité entre les capteurs, c'est-à-dire la possibilité de remplacer un spécimen par
un autre sans faire l’étalonnage, a condition d’accepter une légère erreur, généralement
donnée en °C. On distingue deux classes de tolérance: Classe A et Classe B:
Vérification d’une sonde Pt100
Une sonde Pt100 à vérifier est soumise à T = 300°C
On mesure la valeur de sa résistance : Rm(300°C) = 211,71Ω
La valeur théorique suivant la table de référence normalisée :
Rth(300°C) = 212,05Ω
Cas d’une sonde classe A: La tolérance est ± 0,27Ω à 300°C
On constate que la valeur mesurée 211,71 Ω n’est pas dans l’intervalle
toléré (212,05 Ω ± 0,27Ω), la sonde n’est pas conforme.
Cas d’une sonde classe B: La tolérance est ± 0,64Ω à 300°C
On constate que la valeur mesurée 211,71 Ω est dans l’intervalle toléré
(212,05 Ω ± 0,64Ω), la sonde est donc conforme.
Dans la désignation d’un thermocouple A/B, le métal A est le conducteur positif et le métal B le conducteur négatif.
La jonction de mesure est soumise à la température Tc à mesurer, et la jonction de référence, reliant les bornes de l’instrument de mesure, est à
une température Tf connue.
T ,T
La f.é.m. de Seebeck, notée EA/B
c f
est positive lorsque la température Tc est supérieure à la température Tf. Elle est négative dans le cas inverse,
est nulle si les températures Tc et Tf sont égales.
En fonction des métaux A et B employés, la f.é.m. varie de 5 à 70 μV par °C de différence entre les deux températures Tc et Tf des jonctions.
Propriétés spécifiques des thermocouples par type
Il existe huit types de thermocouple normalisé codifiés par une lettre :
Pour chaque thermocouple la sensibilité n’est pas constante elle varie en fonction de la température.
Table de référence normalisée
La relation entre la température et la f.é.m. étant une fonction polynomiale, c’est-à-dire non linéaire, il est d’usage d’utiliser des tables de
conversion pour chaque type de thermocouple.
Le report de la f.é.m. lue à la jonction de référence dans une table de référence normalisée (norme CEI 584.1) permet d’obtenir la valeur de la
température de la soudure chaude.
Quelle que soit le thermocouple employé, la tolérance est au minimum de 1°C .
Exemple : pour connaître la température Tc, on relève Tf=30°C, et la tension à la jonction de référence du thermocouple (type K),
T ,30 C
EKc = 18 589 μV.
30C,0C
La table de référence indique pour T=30°C, EK = 1 203 μV. Table de conversion
Thermocouple K
La loi des températures successives conduit à :
T ,0C
EKC = 18 589 + 1 203 = 19 792 μV, ce qui correspond à Tc = 480 °C.
Compensation de soudure froide
La connaissance de la température de la soudure froide est indispensable pour déterminer la température de la soudure chaude. Deux cas
pratiques se présentent.
Température de soudure froide constante à 0°C:
Lorsque la soudure froide est à 0°C, la mesure de la f.é.m. permet de connaître directement la température de la soudure chaude à l’aide des
tables de référence. Dans ce cas idéal, les conducteurs de la soudure froide doivent être insérés dans un milieu thermostaté à 0°C avec une
précision meilleure que celle du thermocouple. Cas des étalonnages en laboratoire.
Température de soudure froide variable:
Industriellement, c’est un circuit électronique qui mesure automatiquement la température de la soudure froide, à partir d’une thermistance
Tc ,0 C
placée près de la jonction de référence, et ajoute la f.é.m. correspondante à la f.é.m. de mesure La tension exploitée est EA/ B et correspond
à la température mesurée. Ce circuit est appelé circuit de compensation de soudure froide, souvent noté CSF, et intégré dans l’instrument de
mesure (afficheur, transmetteur, régulateur ou carte d’entrée API).
La CSF doit être validée dans la configuration de cet instrument.
Codes couleur des câbles
Les fils composant le thermocouple (ou les câbles d’extension ou de compensation) ont une couleur caractéristique normalisée.