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CAPTEURS ET CHAINES D’ACQUISITION

Plan du 01 Caractéristiques métrologiques des


instruments de mesure
cours 02 Principes généraux des capteurs

03 Résistances thermoélectriques

04 Thermocouples

05 Capteur de pression

06 Mesures de niveau hydrostatiques

07 Mesures du débit
Introduction
L'être humain collecte des informations sur
l'environnement à l'aide de ses capteurs, à savoir les
yeux, les oreilles, le nez, la peau, etc., afin d'effectuer
diverses tâches.
Un capteur est utilisé pour prendre la mesure de la
variable physique.
Un capteur nécessite un étalonnage.
Des capteurs sont utilisés pour construire des
robots intelligents.
Définition de la métrologie:
Métro Logie ??!!!!

GENERALITES
SUR LA
METROLOGIE
La métrologie est une discipline qui se définit comme étant la science des mesures
et de ses applications.
 Elle est utilisée au quotidien pour : - des évaluations
- des appréciations
- des comptages
et donne des valeurs à une ''chose'', on entre ainsi dans le domaine de la métrologie.

 C'est un langage social universel utile : - dans le commerce


- dans l'industrie
- dans l'économie
En fait, on utilise la métrologie dans tous les domaines.
Généralités sur la métrologie
Vocabulaire métrologique:
Grandeur Incertitude Résultats Exactitude
Grandeur Mesurande Mesurage
d’influence de mesure de mesure de mesure

Erreurs maximales Reproductibilité Repetabilité


tolérées

Grandeur: Paramètre qui doit être contrôlé lors de l'élaboration d'un produit ou de son transfert.
Exemple : pression, température, niveau.
On effectue des mesures pour connaître la valeur instantanée et l'évolution de certaines grandeurs. Renseignements sur l'état et
l'évolution d'un phénomène physique, chimique, industriel.
Mesurande: C'est l'évaluation d'une grandeur par comparaison avec une autre grandeur de même nature prise pour unité.
Exemple : 2 mètres, 400 grammes, 6 secondes.
Système International d’unité (SI): Grandeur Nom Symbole
Le système SI est un système cohérent d’unités qui comporte sept unités de base. Longueur mètre m
Unités complémentaires. Masse kilogramme kg
Temps seconde s
Angle plan radian rad
Courant électrique ampère A
Angle solide stéradian Sr
Température thermodynamique kelvin K
Des sept unités découlent vingt-deux unités dérivées. Quantité de matière mole mol
Intensité lumineuse candela cd
Unités dérivées:
Exemples:
-Unités SI dérivées exprimées en utilisant des noms spéciaux

Expression en
Grandeur Nom Symbole
unités SI de base
viscosité dynamique pascal seconde Pa.s m−1.kg.s−1

moment d’une force newton mètre N.m m2.kg.s−2

tension superficielle newton par mètre N.m−1 kg.s−2


flux thermique surfacique, watt par mètre carré
W.m−2 kg.s−3
Éclairement énergétique

-Unités SI dérivées exprimées en utilisant des unités supplémentaires

Grandeur Nom Symbole


vitesse angulaire radian par seconde rad.s−1
accélération angulaire radian par seconde
rad.s−2
carrée
intensite energetique watt par steradian W.sr−1
watt par mètre carré
luminance énergétique W.m−2.sr−1
stéradian
Préfixes SI:
Lorsqu’une unité s’avére trop grande ou trop petite, pour l’emploi envisage, on utilise des multiples ou des sous-multiples exclusivement
décimaux. Ils sont obtenus en joignant un préfixe, choisi au nom de l’unité.

Facteur Préfixe Symbole Facteur Préfixe Symbole

1024 yotta Y 10−24 yocto y

1021 zetta Z 10−21 zepto z

1018 exa E 10−18 atto a

1015 peta P 10−15 femto f

1012 tera T 10−12 pico p

109 giga G 10−9 nano n

106 mega M 10−6 micro μ

103 kilo k 10−3 milli m

102 hecto h 10−2 centi c

101 deca da 10−1 deci d


Généralités sur la métrologie
Vocabulaire métrologique:
Grandeur Incertitude Résultats Exactitude
Grandeur Mesurande Mesurage
d’influence de mesure de mesure de mesure

Erreurs maximales Reproductibilité Repetabilité


tolérées

Mesurage: C'est l'ensemble des opérations ayant pour but de déterminer une ou plusieurs valeurs que l'on peut raisonnablement attribuer à
une grandeur ou mesurande.
Exemple: soit à mesurer le poids d'une personne avec un pèse-personne du commerce, une seule montée sur la balance donne 75,6 kg, ici
la grandeur à mesurer ou le mesurande est le poids de l'individu et le mesurage donne la valeur unique de 75,6 kg. Si l'opération est reprise
quatre fois, on aura au final cinq valeurs (avec la première) qui pourraient être les suivantes : 75,6 ; 75,9 ; 76 ; 75,6 ; 75,4 .

Grandeur d’influence: Un grandeur qui n’est pas le mesurage mais qui a un effet sur le resultat de mesurage. Les principales grandeurs
d’influence sont la température (qui a des effets électrique, mécanique, géométrique), la pression, l’accélération et les vibrations (déformations,
contraintes), l’humidité (constante diélectrique, résistivité, isolation électrique), les champs magnétiques variables ou statiques (f.e.m., résistivité),
la tension d’alimentation, l’amplitude et la fréquence (grandeur de sortie électrique).
Exemple: température lors de la mesure de la longueur d'un métal.
Incertitude de mesure: L’incertitude de mesure décrit une région autour de la valeur lue ou observée d’une quantité physique, dans
laquelle on estime où se trouve la vraie valeur. L’incertitude de mesure sera en général décrite par la notation suivante:
Résultat de la mesure = Valeur annoncée ± incertitude [unités]
L’erreur de mesure est définie comme la différence entre la valeur annoncée et la valeur vraie qui reste inconnue.
Exemple: Si yi est le résultat d’un mesurage et y0 la « valeur vraie » du mesurande, l’erreur sur le résultat yi est le
nombre: ei = yi − y0
L’incertitude affichée peut être :
• Incertitude absolue UX, qui a les mêmes unités que la grandeur X
• Incertitude relative Ur = UX/X, qui est sans dimensions et souvent donné en %.

Composantes d’une incertitude:


Les incertitude de mesure sont dues aux erreurs, on envisage traditionnellement qu’une
erreur possède deux composantes, à savoir une composante aléatoire et une
composante systématique.
Erreurs aléatoires: Ce sont des erreurs non reproductibles, leurs apparitions et leurs
valeurs sont considérées comme aléatoires. Certaines de leurs causes peuvent être
connues (Instrument de mesure et/ou operateur peut fiable), mais les valeurs des
erreurs qu’elles entraînent au moment de la mesure sont inconnues. Elles peuvent être
évitées en calculant la moyenne de plusieurs valeurs mesurées .
Erreurs systématiques: Ce sont des erreurs reproductibles, elles sont constantes
et/ou à variation lente par rapport à la durée de mesure. Ces erreurs peuvent avoir
plusieurs causes (instrument de mesure mal étalonné, mauvaise utilisation par
l’opérateur).
Sources d’incertitude (Les 5M): Matière
Méthode Milieu
Lieu

Mode opératoire Conditions Mesurande


Durée Incertitude
estimée

Observateur Instrument de mesure

Main d’œuvre Moyen


Calcul d’incertitude type A et B:
Remarque1:

Remarque2:
Exercice d’application:
Exercice d’application:
Imprécision sur la lecture de la grandeur:

Exemple:
Imprécision lié à l’instrument de mesure utilisé:

Incertitude dans les calculs:


Cas d’une somme ou d’une différence:
Exercice d’application:

Cas d’un produit ou une division:


Calculs d’incertitude par la méthode des dérivées partielles:
Généralités sur la métrologie
Vocabulaire métrologique:
Grandeur Incertitude Résultats Qualité de
Grandeur Mesurande Mesurage
d’influence de mesure de mesure mesure

Erreurs maximales Reproductibilité Repetabilité


tolérées

Résultats de mesure: Le résultat de mesure est généralement exprimé par une valeur mesurée unique et une incertitude de mesure.
 Qualité de mesure: Pour comparer des mesurages d'une même référence par différents processus de mesure on peut être amené à
employer des termes qualifiant de façons différentes ces comparaisons. Ces termes sont l'exactitude, la justesse et la fidélité de mesure :
Exactitude de mesure: Étroitesse de l'accord entre une « valeur mesurée » et une valeur vraie d'un mesurande. elle n'est pas une grandeur
et elle ne s'exprime pas numériquement. Elle peut servir à classer différentes mesures.
Exemple : Deux mesurages différents de l'étalon de 100 mm précisé plus haut ont donné respectivement : 99,999 mm et 100,003 mm.
On peut dire que l'exactitude de la première mesure est meilleure que la seconde, ceci quel que soit le processus de mesure et son
incertitude.

Exactitude de mesure: Distance (OX)


Justesse de mesure : Étroitesse de l'accord entre la « moyenne » d'un nombre infini de valeurs mesurées répétées et une valeur de
référence. Comme l'exactitude, ce n'est pas une grandeur et elle ne s'exprime pas numériquement.
Exemple : deux mesurages d'une cinquantaine de valeurs différentes de l'étalon de 100 mm précisé plus haut ont donné respectivement
comme valeur moyenne : 100,002 mm et 99,997 mm. On peut dire que la justesse du premier mesurage est meilleure que celle du second,
ceci quel que soit le processus de mesure et son incertitude.

Justesse de mesure: distance (Oo)


Fidélité de mesure : Étroitesse de l'accord entre les indications ou les valeurs mesurées obtenues par des mesurages répétés du même objet
ou d'objets similaires dans des conditions spécifiées. À la différence de l'exactitude et de la justesse, la fidélité s'exprime numériquement. Elle
peut être exprimée par l'écart-type de la dispersion des mesures considérées.

Fidélité de mesure (Ø enveloppe des X)


Généralités sur la métrologie
Vocabulaire métrologique:
Grandeur Incertitude Résultats Qualité de
Grandeur Mesurande Mesurage
d’influence de mesure de mesure mesure

Erreurs maximales Reproductibilité Repetabilité


tolérées

Répétabilité: On l’obtient par étalonnage ou vérification sur une référence (détermination du facteur de correction). Fidélité sous des
conditions de répétabilité.
 Etalonnage (calibration):
Définition: En métrologie, l'étalonnage est une opération qui concerne les appareils de mesure ou de restitution de données. Deux
appareils différents — de conception différente, mais aussi deux appareils de la même gamme (même marque, même modèle) — ne
réagissent pas exactement de la même manière. Il faut donc une procédure permettant d'obtenir le même résultat à partir de la même
situation initiale.
L’étalonnage consiste à comparer les valeurs mesurées par l'appareil en cours d'étalonnage avec celle d'un appareil de référence
(également appelée étalon) dans des conditions spécifiques.
D'autres aspects importants de l’étalonnage consistent à documenter l'écart enregistré entre l'appareil de mesure et l’appareil de
référence, le calcul de l'incertitude de mesure qui en résulte, et la création du certificat d'étalonnage précisant cette incertitude.
Parmi les avantages à maintenir un équipement étalonné correctement, citons la diminution des erreurs de mesure, la cohérence entre
les mesures, des cadences de production accrues ainsi que l'assurance de mesures précises.
Généralités sur la métrologie
Vocabulaire métrologique:
Grandeur Incertitude Résultats Qualité de
Grandeur Mesurande Mesurage
d’influence de mesure de mesure mesure

Erreurs maximales Reproductibilité Repetabilité


tolérées

Reproductibilité: Fidélité sous des conditions de reproductibilité (même méthode dans différents laboratoires, avec différents opérateurs et
utilisant des équipements différents.

Erreurs maximales tolérées: Valeurs extremes d’une erreur tolérées par les spécifications, réglements, etc, pour un instrument de
mesure donné.
Exercice 1:
Un élément de circuit soumis à une tension constante U est parcouru par un courant I. L’étude expérimentale a donné et

1) Calculer l’incertitude absolue sur la puissance consommée par cet élément de circuit .
2) Quelle est l’erreur relative correspondante ?
3) Exprimer le résultat de deux façons.

Exercice 2 :
Chaine d’acquisition
Présentation de la chaine d’acquisition :
Principe: La chaîne d'acquisition de données est l'ensemble des éléments nécessaires à la "capture" des données (analogiques ou
numériques) à leur transmission jusqu'au récepteur et à l'utilisateur (homme ou machine) des données capturées. Cet utilisateur peut vouloir
utiliser ces données immédiatement ou les stocker pour les utiliser ultérieurement.

Son rôle est de prélever à chaque


Permet d’adapter le période d’échantillonnage (Te) la
niveau du signal issu du valeur du signal. On l’associe de
capteur à la chaîne manière quasi-systématique à un Zone de stockage : Elle
globale d’acquisition. bloqueur. peut être un support de
traitement (DSP,
ordinateur), un élément de
sauvegarde (RAM, Disque
dur) ou encore une
transmission vers un
récepteur situé plus loin.

C’est l’interface entre le Il transforme la tension


Son rôle est de limiter le
monde physique et le monde de l’échantillon
contenu spectral du signal
électrique. Il va délivrer un (analogique) en un
aux fréquences qui nous
signal électrique image du code binaire
intéressent. Ainsi il élimine
phénomène physique que l’on (numérique).
les parasites.
souhaite numériser.
Principes généraux des capteurs
Capteur et constitution :
Définition: Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une mesurande en une grandeur utilisable, telle qu'une tension électrique, une
hauteur de mercure, une intensité ou la déviation d'une aiguille. Généralement, on obtient une grandeur de sortie du type électrique.

schéma d'un capteur

Toujours on fait une confusion entre capteur et instrument de mesure. Le capteur se distingue de l'instrument de mesure par le fait qu'il ne
s'agit que d'une simple interface entre un processus physique et une information manipulable. Par opposition, l'instrument de mesure est
un appareil autonome se suffisant à lui-même, disposant d'un affichage ou d'un système de stockage des données. Le capteur, lui, en est
dépourvu.
Principes généraux des capteurs
Constitution d’un capteur :
Le capteur est constitué de deux parties :
Corps d’épreuve : Réagit sélectivement à la mesurande et la convertie en une autre grandeur physique mesurable.
Transducteur : Converti les réactions du corps d’épreuve en une grandeur électrique appelée «le signal de sortie »

Eléments constitutifs d'un capteur

Classification des capteurs:

La grandeur de sortie du capteur peut varier :


de manière binaire (information vraie ou fausse), c'est le capteur Tout Ou Rien (TOR);
d'échelon de tension ou de courant, c'est le capteur numérique.
de façon progressive (variation continue), c'est le capteur analogique;
Classification des capteurs:

A. Signal logique : Le signal logique ou Tout Ou


Rien peut prendre deux valeurs.
Ils portent le nom de détecteurs.
Type de signal de sortie 0V ou 5V

B. Signal numérique : Un signal numérique est une suite d’informations logiques qui peuvent être transmises de deux manières différentes :

En série sur un bit En parallèle sur plusieurs bits


Classification des capteurs:

C. Signal analogique : Un signal analogique varie de façon continue dans le temps. Il peut prendre une infinité de valeurs dans une
plage donnée.

Exemple : la sortie (0/10V) d’un thermostat transmet l’image de la température du boitier.

On classifie les capteurs en deux grandes familles en fonction de la façon dont le capteur transforme le mesurande en signal électrique.
Ce sont les capteurs actifs ou passifs :
Classification des capteurs:

A. Capteurs actifs: Ces capteurs n’ont pas besoin d'une alimentation externe. La conversion de l’énergie du mesurande en électrique
se fait par un effet physique. Le nombre des lois physiques permettant une telle transformation est évidemment limité.

Les principes physiques mis en jeu sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Effet utilisé Mesurande Grandeur de sortie


Thermoélectricité
Température Tension
(thermocouple)
Photoémission Flux optique Courant

Pyroélectricité Flux optique Charge

Piézoélectricité Force, Pression, accélération Charge

Effet hall Position, Courant Tension

Induction Vitesse Tension

Effet thermoélectricité ou effet SEEBECK :


Lorsque deux métaux sont utilisés pour former une boucle ouverte un potentiel électrique peut être généré entre les deux bornes non
reliées de la boucle s'il existe un gradient de température dans la boucle.
Effet thermoélectricité ou effet SEEBECK :
Un thermocouple est un montage exploitant l'effet Seebeck pour la détermination de la température. Celui-ci est constitué de deux fils
de métaux différents, soudés à l'une de leurs extrémités. Cette jonction porte le nom usuel de « soudure chaude » et sera installé dans
le milieu dont la température est à mesurer. Les deux autres extrémités sont à relier aux bornes d'un voltmètre. Les deux jonctions
formées aux bornes du voltmètre portent le nom usuel de « soudures de référence » ou « soudures froides »

Le potentiel électrique mesuré par le voltmètre dépend de (TMesurer – Tréférence)

Montage d'un thermocouple


Pyroélectricité:
Certains cristaux présentent une polarisation électrique proportionnelle à leur
température. Ainsi, en absorbant un flux de rayonnement, le cristal
pyroélectrique va s’échauffer et ainsi sa polarisation va se modifier entraînant
une variation de tension détectable.

Le flux de rayonnement est proportionnel à la tension générée.

Effet pyroélectrique

Effet piézoélectricité :
L'application d'une force mécanique à certains matériaux dits piézo-électriques (le
quartz par exemple) entraîne l'apparition d'une déformation et d'une même charge
électrique de signe différent sur les faces opposées.
Des capteurs de force, de pression et d'accélération utilisent ce phénomène qui
permet de larges bandes passantes (i.e. permet la mesure de grandeurs physiques
variant très rapidement).

Effet piézoélectrique
Effet hall :

L'effet Hall est un phénomène se produisant lorsqu'un conducteur ou un semi-conducteur traversé par un courant d'intensité i est soumis à
un champ magnétique B. Dans cette situation, une différence de potentiel électrique V apparait entre les deux faces perpendiculaires à la
direction du courant et du champ magnétique La tension V est d'ailleurs proportionnelle au produit vectoriel du courant et du champ
magnétique.

𝑉=𝐾×𝑖×𝐵×sin𝜃

Un capteur a effet Hall peut servir à mesurer la distance entre un aimant et le détecteur, car plus l'aimant est prés, plus l'intensité du champ
magnétique augmente.

Effet hall
Effet inductif :

L'effet inductif est utilisé dans la mesure de vitesse angulaire. Le principe est le même que celui utilise pour les génératrices. On fait tourner
un cadre métallique à une vitesse angulaire ω dans un champ magnétique fixe B. La variation du flux d'induction magnétique dans un circuit
électrique induit une tension électrique V.
En pratique la force électromotrice est sinusoïdale et la fréquence de la sinusoïde est proportionnelle à la vitesse angulaire ω.

capteur de vitesse a effet inductif


Classification des capteurs:

B. Capteurs passifs : Le capteur passif se comporte en sortie comme une impédance qui peut être résistive, capacitive ou inductive. Ils
ont besoin dans la plupart des cas de leur appliquer une tension pour obtenir un signal de sortie. Il s'agit généralement d'impédance
dont l'un des paramètres déterminants est sensible à la grandeur mesurée. La variation d'impédance est due :

 variations géométrique : Capteur à élément mobile Capteur à élément déformable

 variation des propriétés des matériaux : relation directe entre la valeur de la grandeur et celle de l’impédance du capteur

Le tableau ci-dessous résume, en fonction du mesurande, les effets utilisés pour réaliser la mesure.

Mesurande Effet utilisé Matériau


Résistivité Platine, nickel, cuivre
Température
constante diélectrique semi-conducteur
Flux optique Résistivité semi-conducteur
Résistivité Alliage nickel
Déformation
Perméabilité Alliage ferromagnétique
Position Résistivité Magnétorésistance

Humidité résistivité chlorure de lithium

Niveau Constante diéléctrique Liquides isolants


Performances d’un capteur:
Afin de classer et sélectionner le meilleur capteur pour une application donnée, on est amenée à définir les performances caractérisant un
capteur
Etendue de la mesure:
C'est la plage de variation possible de la grandeur à mesurer, pour laquelle les indications d’un capteur ne doivent pas être
entachées d’une erreur supérieure à la valeur maximale tolérée. Elle est définie par une valeur minimale et une valeur maximale.
Ces deux valeurs extrêmes s'appellent la portée minimale et la portée maximale.
L'unité de l'Etendue de mesure est généralement l’unité du mesurande.
Exemple : un capteur de courant peut avoir une étendue de mesure comprise entre 0.1 A et 4A.

Etendue de mesure d'un capteur


Remarque: Zéro c’est la valeur de l'information de sortie du capteur correspondant à la portée minimale. De même que la portée
minimale n'est pas toujours nulle, le zéro ne correspond pas systématiquement à une sortie nulle.
Résolution:

La résolution est la plus petite variation du mesurande que le capteur peut détecter.
→Unité : celle du mesurande.
Exemple : un capteur de courant à une résolution de 0.1 A, pour un courant de 3.13A le capteur détecte un courant de 3.1A

Caractéristique d’entrée et de sortie d’un capteur ou fonction de transfert

Elle donne la relation fonctionnelle qui relie le mesurande en entrée et la grandeur électrique en sortie du capteur.
Elle est définie soit par un graphe, soit par une relation formelle (linéaire, exponentielle, logarithmique…).
Exemple 1 : la caractéristique d’entrée et de sortie d’un capteur de vitesse pour moteur électrique : 𝜔=𝑉×750
2V délivré par le capteur corresponds à 1500tr/min

Caractéristique d'entrée et de sortie d'un capteur


Sensibilité:

La sensibilité S(m) d'un capteur est un paramètre exprimant la variation du signal de sortie (grandeur électrique de sortie) en fonction
de la variation du signal d'entrée (mesurande). C’est la pente de la tangente à la courbe issue de la caractéristique d’entrée et de
sortie du capteur.

Sensibilité d'un capteur

Si une petite variation de la mesurande provoquera un changement plus


grand a la sortie du capteur on dit que le capteur est plus sensible.
Dans le cas d’un capteur linéaire, la sensibilité du capteur est
constante.
Linéarité:

La linéarité est une caractéristique qui définit l’égalité de la sensibilité sur toute l’étendue de mesure. Le polynôme de l’équation
d’écrivant la caractéristique d’entrée x et de sortie y doit être de premier degré (y = mx + b) pour que le capteur soit considéré comme
linéaire. Si le capteur n’est pas linéaire, la caractéristique entrée/sortie peut être approximé par une équation du premier degré, mais il
faut accepter l’erreur causée par cette approximation. Cette erreur est définit comme l’erreur de linéarité :

Erreur de linéarité d'un capteur


Rapidité:
La rapidité indique l'aptitude d'un capteur à suivre dans le temps les variations de mesurande. En effet, il faut toujours un certain temps
pour qu'un changement du signal à l'entrée soit aperçu à la sortie.

a) Temps de réponse
L’inertie propre à tous les systèmes fait que la réponse du capteur n’est pas instantanée. Ce temps de réponse est défini comme
l’intervalle de temps entre le moment ou le capteur est excité par un mesurande de type échelon et le moment où la grandeur de
sortie atteint (1-ε%) de la valeur finale. Généralement ε est de l’ordre de 5% :
Les résistances thermoélectriques ou RTD
Définition: RTD est l’abréviation de Resistance Temperature Detector et s’applique à tout capteur de température par variation de résistance
ohmique. Le terme RTD correspond à une résistance thermoélectrique, celui de PTRD précise qu’elle est en platine.

Principe: La température d’un conducteur électrique est liée à sa résistance ohmique par une fonction généralement non linéaire et
dépendant du matériau employé.
Les capteurs de températures RTD les plus connus sont les:
- Thermistances
- Résistances thermoélectriques métalliques

Les thermistances:
 CTN : coefficient de température négatif
 CTP : coefficient de température positif
Sont des composants semi-conducteurs constitués d’un aggloméré de poudres d’oxydes métalliques.
Leur forte sensibilité thermique limite leur emploi à une étendue de mesure de l’ordre de 50°C dans une gamme comprise entre -100°C et 250°C.
Les thermistances permettent des mesures ponctuelles de température, et possèdent un temps de réponse très rapide (0,01 s).
Les caractéristiques des thermistances ne sont pas adaptées aux mesures de température des procédés industriels.
On les retrouve dans les circuits de compensation de la température de soudure froide des thermocouples, les mesures de T° des enroulements
des moteurs électriques, dans les thermostats d’ambiance, dans les platines électroniques de commande des groupes de climatisation, les moteurs
des voitures …
Les résistances thermoélectriques ou RTD
Les thermistances:
 CTN : coefficient de température négatif  CTP : coefficient de température positif
Les résistances thermoélectriques ou RTD
Les thermistances:

CTN Environnement chaud: T de thermistance augmente, R la résistance de thermistance


diminue , le courant dans le circuit augmente et la luminosité de la LED augmente.
Environnement froid: T de thermistance diminue, R la résistance de thermistance
augmente , le courant dans le circuit diminue et la luminosité de la LED diminue.
Ces résistances peuvent être utilisées comme des capteurs de température.

On peut exprimer une relation entre la résistance de la CTN et sa température par


la relation suivante:

Exemple:
une thermistance CTN a une résistance de 10K à 25 °C et une résistance de 30K à 0°C.
Quelle est la valeur de la constante bêta.
Quelle sera la résistance de la thermistance CTN à 150°C.
Les résistances thermoélectriques métalliques
Dans les mesures de température de procédés industriels, les résistances thermoélectriques métalliques sont réalisées en cuivre, en nickel ou en
platine.

Les éléments en platine destinés aux applications industrielles sont d’une pureté à 99,99% et possèdent une très bonne inertie chimique, ce qui
garantit à la fois une bonne stabilité de leurs propriétés thermoélectriques, et une excellente précision.
Le platine à une résistivité six fois plus grande que celle du cuivre et un coefficient de température satisfaisant bien que non linéaire.
Les RTD cuivre et nickel sont de plus en plus délaissées au profit des sondes en platine:
- plus fiables, plus précises, et possédant une plus grande étendue de mesure
- coût élevé (seul inconvénient)

Les sondes à résistance de platine


Selon la norme CEI 751, la relation de la résistance de platine R(T) avec la température T, qui permet de définir sa température à moins de 0,1°C est :
Pour une plage de -200°C à 0°C R(T)/R(0°C) = 1 + A.T + B.T² + C.(T-100).T³
Pour une plage de 0°C à 850°C R(T)/R(0°C) = 1 + A.T + B.T²
La valeur de la résistance normalisée Pt100 est 100 Ω à 0°C, R(0°C)=100Ω
Les coefficients A,B et C sont déterminés par l’étalonnage. Pour les sondes industrielles,
la valeur des coefficients est: A=3,851.10ˉ³ °Cˉ¹ ; B=-5,775.10ˉ⁷ °Cˉ² ; C=-4,1835.10ˉ¹² °Cˉ⁴
Le tableau de relation température/résistance (EIT 1990) donne la correspondance entre température et résistance pour des sondes industrielles telles
que : R(0°C)=100,00 Ω et R(100°C)=138,51 Ω
Les résistances thermoélectriques métalliques
Les sondes à résistance de platine
Coefficient de température Le coefficient de température ou intervalle fondamental α définit la valeur moyenne de la variation de la résistance
entre 0°C et 100°C :
α = [R(100°C) – R(0°C)] / [100 . R(0°C)]
L’intervalle fondamental, selon la norme européenne, est α = 0,00385055 / °C
Il existe d’autres valeurs pour α, notamment celle de la norme américaine qui annonce 0,003916 / °C
Résistance nominale La résistance nominale est la valeur de la résistance à 0°C, soit pour une sonde Pt100 : R(0°C) = 100 Ω.
D’autres valeurs de résistance nominale sont proposées pour les sondes de platine, plus rares : 10Ω, 25Ω, 500Ω, 1000Ω.
Leur appellation respective est Pt10, Pt25, Pt500 et Pt1000.

Extrait de la table de référence d’une sonde Pt100 d’après l’échelle internationale de


température 1990 (EIT 90)

Tolérances
Elles définissent les écarts admissibles par rapport aux valeurs nominales et permettent
l'interchangeabilité entre les capteurs, c'est-à-dire la possibilité de remplacer un spécimen par
un autre sans faire l’étalonnage, a condition d’accepter une légère erreur, généralement
donnée en °C. On distingue deux classes de tolérance: Classe A et Classe B:
Vérification d’une sonde Pt100
Une sonde Pt100 à vérifier est soumise à T = 300°C
On mesure la valeur de sa résistance : Rm(300°C) = 211,71Ω
La valeur théorique suivant la table de référence normalisée :
Rth(300°C) = 212,05Ω
Cas d’une sonde classe A: La tolérance est ± 0,27Ω à 300°C
On constate que la valeur mesurée 211,71 Ω n’est pas dans l’intervalle
toléré (212,05 Ω ± 0,27Ω), la sonde n’est pas conforme.
Cas d’une sonde classe B: La tolérance est ± 0,64Ω à 300°C
On constate que la valeur mesurée 211,71 Ω est dans l’intervalle toléré
(212,05 Ω ± 0,64Ω), la sonde est donc conforme.

Technologie des sondes Pt100


 Résistances à fil de platine enroulé sur support isolant
Le diamètre de l’élément sensible est de l’ordre de quelques dizaines de micromètres et la longueur de fil d’environ une dizaine de centimètres.
Après bobinage autour d’un mandrin en verre (-200 à 350°C) ou en céramique (-200 à 650°C) la longueur de la sonde est de l’ordre de quelques
centimètres. L’élément en platine est placé par compactage minéral dans une gaine de protection cylindrique métallique, déformable ou rigide,
appelée canne thermométrique. La nature de cette protection détermine la température maximale d’utilisation.
Technologie des sondes Pt100
 Résistances à fil de platine enroulé sur support isolant
Technologie des sondes Pt100
 Capteurs à couches minces, dépôt sur un substrat céramique
Un matériau platine pur, dont la résistance est connue et documentée pour différentes températures, est utilisé pour la fabrication de l'élément à
résistance. Les technologies actuelles de fabrication sous vide des semi-conducteurs permettent d’obtenir des sondes à couche mince par dépôt du
platine sur un substrat. Les domaines d’utilisation vont jusqu’à 450°C, leur stabilité est moindre par rapport aux éléments traditionnels à enroulement,
mais elles ont un temps de réponse plus court, et un coût plus faible.
Câblage des sondes Pt100
 Importance du câblage
−La sonde Pt100 est connectée à l’instrument de mesure (transmetteur, afficheur, régulateur ou automate) par des fils dont la résistance ohmique
influence la valeur de mesure de température.
−Pour ne pas générer une erreur de mesure inacceptable, la résistance ohmique du câblage doit être inférieure à la valeur de tolérance de la sonde
Pt100 utilisée.
−La connaissance de ce problème de câblage permet de choisir parmi les sondes disponibles : à 2, 3 ou 4 fils de raccordement.

 Coût le plus bas


 Utilisé uniquement lorsque les fils conducteurs sont courts
rarement utilisé en raison d'une erreur élevée due à la résistance
du fil conducteur
 Les unités CVC (chauffage, ventilation et climatisation) peuvent
utiliser un RTD à 2 fils
 Bon équilibre entre coût et performance  Coût le plus élevé; Solution la plus précise.
 Type de RDT le plus courant dans l'industrie  Utilisé en laboratoire

Critères de choix d’une sonde Pt100


Les critères de choix d’une sonde Pt100 sont nombreux, la démarche est d’établir toutes les spécificités utiles à la prise de mesure envisagée. Pour une
température < à 650°C, la solution à envisager est la Pt100.
Propriétés générales
- Le domaine de température est compris entre -200°C et 650°C . Incursion possible en usage intermittent jusqu’à 850°C
- La précision, excellente à 100°C : ± 0,35°C (classe A) et ± 0,8°C (classe B) .Stabilité à long terme .
- Le temps de réponse dépend du diamètre de sonde et du milieu de mesure (liquide ou gaz). Il peut être de 0,3 s pour une sonde miniature, mais le
temps de réponse courant à 95% est de plusieurs secondes, 15 s pour sonde de 4mm.
- Les diamètres de sonde vont de 0,5 mm en chemisé déformable, à environ 25 mm pour des cannes pyrométriques. Les diamètres les plus courants
sont entre 4 et 9 mm pour les gaines métalliques rigides.
- Coût 2 fois celui d’un thermocouple courant, mais les conducteurs en cuivre de raccordement sont moins coûteux que les conducteurs spécifiques des
TC.
- Câblage simple puisque sans contrainte de température au point de connexion.
Les thermocouples
Principe:
Un thermocouple est un circuit électrique fermé, constitué par deux métaux différents A et B, dont les jonctions sont soumises à un gradient de
température.
La conversion d’énergie thermique crée un déplacement d’électrons et génère une force électromotrice (f.é.m.) de Seebeck, qui dépend de la
nature des deux métaux et de la différence des températures au niveau des jonctions.

Tc > Tf , f.é.m. > 0


Tc < Tf , f.é.m. < 0
Tc = Tf , f.é.m. = 0

Dans la désignation d’un thermocouple A/B, le métal A est le conducteur positif et le métal B le conducteur négatif.
La jonction de mesure est soumise à la température Tc à mesurer, et la jonction de référence, reliant les bornes de l’instrument de mesure, est à
une température Tf connue.
T ,T
La f.é.m. de Seebeck, notée EA/B
c f
est positive lorsque la température Tc est supérieure à la température Tf. Elle est négative dans le cas inverse,
est nulle si les températures Tc et Tf sont égales.
En fonction des métaux A et B employés, la f.é.m. varie de 5 à 70 μV par °C de différence entre les deux températures Tc et Tf des jonctions.
Propriétés spécifiques des thermocouples par type
Il existe huit types de thermocouple normalisé codifiés par une lettre :

 Pour chaque thermocouple la sensibilité n’est pas constante elle varie en fonction de la température.
Table de référence normalisée
La relation entre la température et la f.é.m. étant une fonction polynomiale, c’est-à-dire non linéaire, il est d’usage d’utiliser des tables de
conversion pour chaque type de thermocouple.
Le report de la f.é.m. lue à la jonction de référence dans une table de référence normalisée (norme CEI 584.1) permet d’obtenir la valeur de la
température de la soudure chaude.
Quelle que soit le thermocouple employé, la tolérance est au minimum de  1°C .

Exemple: Thermocouple K (Valeur de la f.é.m. en microvolts et jonction de référence à 0°C)


1. Jonction de référence à 0°C, jonction de mesure à 930°C:
EAB(930°C,0°C)= 38 522 µV
2. Jonction de référence (SF) à 0°C; jonction de mesure (SC)=?
On mesure EAB(T, 0°C)= 12 624µV Table de conversion
Thermocouple K
Par lecture de la table, on mesure T= 310°C
3. SF à 0°C; SC=? On mesure EAB (T,0°C)= -5 354 µV
T<0; par la lecture de la table, on trouve T= -170 °C.
Loi des températures successives
Cette loi permet de déterminer la température Tc de la jonction de mesure à partir de la f.é.m. mesurée à la jonction de référence lorsque la
température Tf est différente de 0°C pour un thermocouple A/B.
On a:
T ,0C T ,0C
 EA/B  EA/B
T ,T
EA/B
c c f f

f.é.m à lire dans la table de f.é.m. mesurée à la f.é.m à lire dans la


référence pour déduire Tc jonction de référence table de référence

Exemple : pour connaître la température Tc, on relève Tf=30°C, et la tension à la jonction de référence du thermocouple (type K),
T ,30 C
EKc = 18 589 μV.
30C,0C
La table de référence indique pour T=30°C, EK = 1 203 μV. Table de conversion
Thermocouple K
La loi des températures successives conduit à :
T ,0C
EKC = 18 589 + 1 203 = 19 792 μV, ce qui correspond à Tc = 480 °C.
Compensation de soudure froide
La connaissance de la température de la soudure froide est indispensable pour déterminer la température de la soudure chaude. Deux cas
pratiques se présentent.
Température de soudure froide constante à 0°C:
Lorsque la soudure froide est à 0°C, la mesure de la f.é.m. permet de connaître directement la température de la soudure chaude à l’aide des
tables de référence. Dans ce cas idéal, les conducteurs de la soudure froide doivent être insérés dans un milieu thermostaté à 0°C avec une
précision meilleure que celle du thermocouple. Cas des étalonnages en laboratoire.
Température de soudure froide variable:
Industriellement, c’est un circuit électronique qui mesure automatiquement la température de la soudure froide, à partir d’une thermistance
Tc ,0 C
placée près de la jonction de référence, et ajoute la f.é.m. correspondante à la f.é.m. de mesure La tension exploitée est EA/ B et correspond
à la température mesurée. Ce circuit est appelé circuit de compensation de soudure froide, souvent noté CSF, et intégré dans l’instrument de
mesure (afficheur, transmetteur, régulateur ou carte d’entrée API).
La CSF doit être validée dans la configuration de cet instrument.
Codes couleur des câbles
Les fils composant le thermocouple (ou les câbles d’extension ou de compensation) ont une couleur caractéristique normalisée.

Le conducteur négatif est toujours blanc.


Le conducteur positif est toujours de la couleur de la gaine.
Protection d’un thermocouple
Lorsqu’ils ne sont pas protégés, les conducteurs utilisés ne doivent pas réagir chimiquement avec l’atmosphère environnante.
 Le thermocouple nu: dont la soudure chaude est non isolée, chaque conducteur étant isolé électriquement par un revêtement en PVC, en
Téflon ou en soie de verre.
 Le thermocouple chemisé :est un ensemble constitué par les éléments du thermocouple insérés dans une poudre minérale comprimée isolante
dans une gaine déformable en acier.
 La canne pyrométrique: comprend le thermocouple chemisé surmonté d’une tête de raccordement étanche protégeant le bornier de connexion,
et en option, le transmetteur. Un raccord fileté est prévu pour fixer la canne sur le processus.

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