Coursuniv 206 PDF

Cours d’Electrotechnique Elémentaire Edition : 2021
REPUBLIQUE DE GUINEE
TRAVAIL-JUSTICE-SOLIDARITE
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Institut Supérieur de Technologie de Mamou
SUPPORT DE COURS D’ELECTROTECHNIQUE ELEMENTAIRE

Partie II
CHAPITRE 2 : CIRCUITS ELECTRIQUES EN REGIME ALTERNATIF

CHAPITRE II : Circuits Electriques En Régime Alternatif Monophasé PAR M. OUENDENO Robert Saa
MONOPHASE 2
Objectif général
A la fin de ce chapitre, l’étudiant sera capable d’analyser les circuits électriques alimentés
par des sources alternatives sinusoïdales, de connaitre les propriétés des signaux alternatifs
et de savoir calculer les puissances.
Les théorèmes vus dans le chapitre 1, resteront applicables pour l’étude et l’analyse des
circuits en régime sinusoïdal variable, à condition d’utiliser les outils suivants :
La représentation vectorielle de Fresnel ; La
méthode symbolique (notions complexes).
CHAPITRE 2 : CIRCUITS ELECTRIQUES EN REGIME ALTERNATIF MONOPHASE ....................................... 1

2-1. GRANDEURS ALTERNATIVES ET SINUSOÏDALES. .................................................................................. 4
2-1-1 Définitions des Grandeurs périodiques – Alternatives – Sinusoïdales. ......................................................... 4
Grandeurs périodiques ......................................................................................................................................... 4
Grandeurs Alternatives ........................................................................................................................................ 4
Grandeur Sinusoïdale. ......................................................................................................................................... 4
2-1-2 Valeur moyenne et valeur efficace d’un signal périodique : ......................................................................... 4
2-1-3 Représentations des grandeurs sinusoïdales

.................................................................................................. 5 3
Représentation vectorielle de
Fresnel.................................................................................................................. 5
Représentation complexe .................................................................................................................................... 6
2-2. MODELE COMPLEXE D’UN CIRCUIT EN REGIME SINUSOÏDAL. .......................................................... 7
2-2-1. Impédances complexes des dipôles élémentaires ......................................................................................... 7
2-2-2. Lois en régime sinusoïdal pour Les dipôles passifs linéaires ....................................................................... 8
2-2-3. Groupement de dipôles passifs .................................................................................................................... 9
2-3. ETUDE D’UN CIRCUIT RLC EN REGIME SINUSOÏDAL ............................................................................ 9
2-3-1. Circuit RLC série : ........................................................................................................................................ 9
2-3-1-1. Impédance complexe et déphasage entre tension et courant ............................................................... 10
2-3-1-2. Résonance............................................................................................................................................ 10
2-3-1-3. Diagramme de Fresnel : ...................................................................................................................... 11
2-3-2. Circuit RLC parallèle : ............................................................................................................................... 12
2-3-2-1. Impédance complexe et déphasage entre tension et courant ............................................................... 12
2-3-2-2. Diagramme de Fresnel : ...................................................................................................................... 12
2-4. NOTION DE PUISSANCE EN MONOPHASE ............................................................................................... 13
2-4-1. La Puissance Instantanée ............................................................................................................................ 13
2-4-2. La Puissance active P ................................................................................................................................ 13
2-4-3. La Puissance Réactive Q ........................................................................................................................... 13
2-4-4. La puissance Apparente S .......................................................................................................................... 14
2-4-5. Facteur de puissance ................................................................................................................................. 14
2-4-6. Relation entre P, Q et S .............................................................................................................................. 14
2-4-7. Définition de la puissance complexe et triangle des puissances ................................................................. 14
2-5. Théorème de Boucherot ..................................................................................................................................... 14
EXERCICES ............................................................................................................................................................. 15
2-1. GRANDEURS ALTERNATIVES ET SINUSOÏDALES.

2-1-1 Définitions des Grandeurs périodiques – Alternatives – Sinusoïdales.
Grandeurs périodiques
Un signal est dit périodique s’il se répété identiquement à lui-même au cours
d’un intervalle de temps 𝑉(𝑡) = 𝑉(𝑡 + 𝑛𝑇) (T) régulier. Il est définie par : ; avec 𝑛 ∈ 𝑍 et T : la période
du signal périodique exprimée en seconde (s) . 𝑓 = 1⁄𝑇 est la fréquence ou le nombre de période par
seconde exprimée en hertz ( Hz)
Figure 2-1 : grandeur périodique

Grandeurs Alternatives
Une grandeur périodique est alternatives, si elle est tantôt positive ou tantôt négative. Si u(t) ne s’annule que
deux fois par période, on appelle alternance positive la partie de la période où elle est positive, l’alternance
négative celle où est négative
Grandeur Sinusoïdale.
Une grandeur sinusoïdale est une grandeur alternatif et périodique définie par la fonction suivante :
(𝑡) = 𝑋𝑚 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑜𝑢 𝑋(𝑡) = 𝑋𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
• 𝑋𝑚: amplitude maximale ;
• ω : pulsation (rad/s), ω = 2πf ; (𝜔𝑡 + 𝜑): phase instantanée ;
• : la phase à l’origine du temps (phase initiale).
Figure 2-2 : grandeur alternatif Sinusoïdale.
2-1-2 Valeur moyenne et valeur efficace d’un signal périodique :

• La valeur moyenne d’un signal périodique sur une période est l’équivalent d’une valeur
continue. On considère la fonction u telle que
La valeur moyenne d’une fonction sinusoïdale sur un nombre entier de période est toujours nulle.
• La valeur efficace d’un signal est égale à la racine carrée de la valeur moyenne des carrés des
valeurs instantanées. On considère la fonction u telle que ( ) = ( + ).
La valeur efficace d’un signal sinusoïdal est donnée par la formule suivante :
Les ampèremètres et les voltmètres sont conçus pour mesurer les valeurs efficaces.
Remarque :
La notion de valeur efficace est directement liée à celle de puissance moyenne. Si l’on considère par 5
exemple la puissance instantanée dissipée par effet joule dans une résistance R soumise à un courant
sinusoïdal (𝑡) : (𝑡) = 𝑅. 𝑖2(𝑡).
𝒑 = (𝟏⁄𝑻) ∫ 𝒑(𝒕)𝒅𝒕 = 𝑹( (𝟏⁄𝑻) ∫ 𝒊𝟐(𝒕)𝒅𝒕) = 𝑹. 𝑰𝟐
La puissance moyenne est :
On retrouve ainsi une formule identique à celle obtenue en considérant un courant continu.
Exemple : On veut calculer l’amplitude (valeur crête) de la tension du réseau EDG de 220V (valeur
efficace), les valeurs crête et efficace du courant du courant fourni à un radiateur électrique constitué par
une résistance de 40𝛺 et la puissance dissipée par effet joule
- Amplitude max de la tension : 𝑈𝑚 = √2𝑈 ≈ 1,41.220 = 311𝑉 ;

- Amplitude max du courant : ;
- Valeur efficace du courant : 𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝑈 ⁄𝑅 = 220⁄40 = 5,5 𝐴
2 2
- Puissance : 𝑃 = 𝑅. 𝐼 = 40. 5,5 = 1210 𝑊
2-1-3 Représentations des grandeurs sinusoïdales

Représentation vectorielle de Fresnel
Elle permet d’additionner des grandeurs instantanées sinusoïdales de même fréquence, mais d’amplitude et
de phases différentes.
Dans le plan on choisit un axe (OX) fixe et un sens positif de rotation. On associe à la fonction
(𝑡) = 𝑉𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) un vecteur appelé vecteur de Fresnel et est déterminé sans ambiguïté par deux
données :
- Le module ‖⃗𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑉𝑚 ;
- L’angle
Ce vecteur est le vecteur de Fresnel associé à la fonction (𝑡), il tourne dans le plan avec une vitesse de
rotation constante ω.
Considérons deux courants sinusoïdaux :
𝑖1(𝑡) = 𝐼𝑚1 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑1) et 𝑖2(𝑡) = 𝐼𝑚2 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑2) La
somme des deux courant est : 𝑖(𝑡) = 𝑖1(𝑡) + 𝑖2(𝑡) Pour trouver 𝑖(𝑡) , on peut
procéder graphiquement :
• On considère un vecteur noté 1, de norme , tournant dans le plan xOy à une vitesse angulaire
, et dont l’angle avec l’axe Ox à un instant t est égale à 𝜔𝑡 + 𝜑1 . On définit de même un vecteur
.
• Les projections sur Ox des vecteurs sont égales respectivement aux courant 𝑖1et 𝑖2. La somme
des deux courant (𝑡) est la projection du vecteur somme :
𝑖 (𝑡) = 𝐼𝑚 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑 ) et 𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 ; tel que ‖𝐼 ‖ = 𝐼𝑚 6
Figure 2-3 : Représentation vectorielle de Fresnel
Exemple 1 : on veut additionner les deux signaux suivants :

𝑽𝟏 = 𝟑𝟎. 𝒄𝒐𝒔𝝎𝒕 𝒆𝒕 𝑽𝟐 = 𝟐𝟎. 𝒔𝒊𝒏𝝎𝒕
Exemple 2 : on veut additionner les courants dans les deux dipôles en
parallèles suivants. Sachant que leurs expressions des courants
instantanés sont exprimées par :
𝑖1 = 𝐼𝑚1 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑1) ; 𝑖2 = 𝐼𝑚2 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑2),

Représentation complexe Rappel
mathématique :
• Un nombre complexe peut se mettre sous la forme : 𝑍 𝑎 𝑗𝑏 On appelle : a Z la partie

réelle et b m Z la partie imaginaire
• On peut lui associer un vecteur ⃗𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dans le plan complexe : 𝑍 𝑟𝑐𝑜𝑠 𝑗𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃
Figure 2.4 : Représentation complexe

: module du nombre complexe
: argument (angle) du nombre complexe
• On peut aussi l’écrire sous forme exponentielle : 𝑧 = 𝑟𝑒𝑗𝜃
• Ou sous la forme polaire : 𝑧 = [𝑟 ; 𝜃] = 𝑟∠ θ
• Cas particulier
Représentation complexe d’une fonction sinusoïdale :
On associe à un signal sinusoïdal , 𝑥(𝑡) une grandeur complexe temporelle X :
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos( 𝜔𝑡 + 𝜔) = (𝑋 𝑒 𝑗 𝜑 ) ; 𝑋= 𝑥𝑚 𝑒 𝑗 𝜑 = 𝑋√2𝑒 𝑗 𝜑 = 𝑋 ∠ 𝜑
• 𝑥𝑚 : module de la grandeur complexe ( ⃓ 𝑋;⃓) : argument de la grandeur complexe ;
7
: Valeur efficace.
Remarque : on notera (𝑡) la valeur instantanée , la valeur efficace et la valeur complexe.

Dérivée et intégration
Soit la fonction (𝑡) = 𝑥𝑚 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑), la dérivée s’écrit : ,
On lui associe l’amplitude complexe :
Donc
𝑑𝑥
= 𝑗𝜔𝑋
𝑑𝑡 𝟏
∫ 𝒙𝒅𝒕 = 𝑿
De même on démontre que intégrer revient à diviser par 𝑗𝜔 : 𝒋𝝎
2-2. MODELE COMPLEXE D’UN CIRCUIT EN REGIME SINUSOÏDAL.
Dans un circuit en régime sinusoïdal, on peut écrire :
la source de tension e(t) est remplacée par sa forme complexe notée 𝑬 : (𝑡) 𝐸0 = 𝐸 Dans
le modèle complexe, tout dipôle linéaire possède une impédance
complexe : ; Avec 𝑅 = représente la résistance du dipôle, = la réactance
2-2-1. Impédances complexes des dipôles élémentaires

L’impédance complexe Z est définit pour un dipôle linéaire comme étant égale au rapport de la valeur
complexe de la tension sur la valeur complexe du courant : 𝑼
𝑰 Z=
Impédance d’une résistance

Nous avons : (𝑡) = 𝑅. 𝑖(𝑡)
𝑈 𝑅𝐼
En passant aux amplitudes complexes, nous obtenons alors :
Dans le cas d’une résistance, l’impédance complexe est égale à R : 𝑍𝑅 = 𝑅
Impédance d’une bobine idéale

La relation entre courant et tension aux bornes d’une bobine inductance
Cette relation temporelle se traduit en termes d’amplitudes complexes par : 𝑈 𝑗𝐿𝜔 𝐼
La définition de l’impédance complexe d’un dipôle linéaire nous permet alors de poser 𝑍𝐿 𝑗𝐿𝜔
Impédance d’un Condensateur

La relation entre courant et tension aux bornes d’un condensateur idéal de capacité est :
Nous déduisons :
1 8
𝑈 .𝐼
𝑗𝐶𝜔
1
𝑍𝑐 .
L’expression de l’impédance du condensateur s’écrit 𝑗𝐶𝜔 :
2-2-2. Lois en régime sinusoïdal pour Les dipôles passifs linéaires

Toutes les lois vues en régime continu sont applicables aux régimes sinusoïdaux à condition de les
appliquer aux valeurs instantanées ou aux valeurs complexes.
2-2-3. Groupement de dipôles passifs
Soit un groupement de dipôles passifs, d’impédance complexe 𝒁𝒊 et d’admittance complexe

9
L’impédance équivalente est :
Association série
Association parallèle
Ce qui était vrai pour l’association des résistances reste applicable à l’association des impédances.
2-3. ETUDE D’UN CIRCUIT RLC EN REGIME SINUSOÏDAL

2-3-1. Circuit RLC série :
On associe en série un générateur sinusoïdal délivrant une tension u(t), un conducteur ohmique de résistance
R, une bobine parfaite d’inductance L et un condensateur de capacité C.
Figure 2.5 : Circuit RLC série
L’alimentation est une source de tension sinusoïdale de la forme suivante : u(t) = Um sin (ωt) Le circuit est
siège d’oscillation forcée de pulsation ω imposée par la source u. L’équation différentielle régissant le
fonctionnement de l’oscillateur est :
Si on considère la charge q du condensateur on peut déterminer l’équation différentielle qu’elle vérifie :
10
Il s ‘agit d’une équation différentielle à coefficients constants de second ordre avec second membre. La
solution générale de cette équation différentielle est de la forme :
• (𝑡) = 𝑞0(𝑡) + 𝑞1(𝑡)

• (𝒕) : solution générale de l’équation sans second membre.
• q1(t) : solution particulière de l’équation avec second membre.
La solution de l’équation sans second membre traduit le régime libre de l’oscillateur. Après un certain
temps suffisamment long ce régime disparaît quasiment et seul reste le régime sinusoïdal. En ce moment, on
peut écrire :
(𝑡) = 𝐼𝑚 sin(𝜔𝑡 + 𝜑𝑖)

(𝑡) = 𝑄𝑚 sin(𝜔𝑡 + 𝜑𝑄) Passons à la
notation complexe :
(𝑡) → 𝑈 = 𝑈𝑚𝑒(𝜔𝑡+𝜑𝑢) L’équation

différentielle devient en notation complexe :
2-3-1-1. Impédance complexe et déphasage entre tension et courant On

reconnaît l’impédance complexe du circuit RLC série telle que :
• ;
• ;
• ;
• ;
• .
est le déphasage entre la tension et le courant.
2-3-1-2. Résonance
On a : ;
𝑰𝒆𝒇𝒇 est maximale si le dénominateur de l’expression est minimal. Si on dérive et on écrit la condition
d’optimalité on trouve que la condition de résonance d’intensité est :
Si la fréquence de l’excitateur est égale à la fréquence propre de l’oscillateur, l’amplitude de l’intensité du

courant est maximale.
11
• Si R est faible, l’intensité est importante et la résonance est aigue Si R est grande, l’intensité
est faible et la résonance est floue.
A la résonance, ona tan 𝜑 = 0 𝑒𝑡 cos 𝜑 = 1donc 𝜑 = 2𝑘𝜋. L’intensité et la tension excitatrice sont en phase .
Exemple : une bobine dont la resistance et l’inductance sont respectivement 10Ω 𝑒𝑡 0,05 𝐻 est branchée
sous tension sinusoidale, de valeur efficace 120𝑉 𝑒𝑡 50 ℎ𝑧. Determiner l’impedance du circuit, le courant et
le déphasage entre la tension et le courant
2-3-1-3. Diagramme de Fresnel :
Trois cas peuvent se présenter :
Figure 2.6 : Diagramme de Fresnel pour les trois cas du circuit RLC série
Le courant étant le même dans tous les éléments, il sera la grandeur que nous choisirons comme référence
des phases.
• 1er cas : φ < 0, i(t) est en retard de phase par rapport à u(t). L’effet de la capacité l’emporte sur celui
de l’inductance. Le circuit est dit capacitif. Il se traduit par : (𝐿𝜔 < 1/𝐶𝜔 (𝜔 < 𝜔0).
• 2ème cas : φ > 0, i(t) est en avance de phase par rapport à u(t). L’effet de l’inductance l’emporte sur
celui de la capacité. Le circuit est dit inductif. Il se traduit par : (𝐿𝜔 > 1/𝐶𝜔 (𝜔 > 𝜔0 ).
• 3ème cas : φ = 0, i(t) est en phase par rapport à u(t). L’effet de l’inductance est le même que celui 12
de la capacité. Le circuit est dit résistif. Il se traduit par : (𝐿𝜔 = 1/𝐶𝜔. (𝜔 = 𝜔0 )
2-3-2. Circuit RLC parallèle : Soit

le circuit suivant :
Figure 2.7 : Circuit RLC parallèle 2-3-

2-1. Impédance complexe et déphasage entre tension et courant
(𝑡) 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐é 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑢(𝑡)

2-3-2-2. Diagramme de Fresnel :
La tension étant la même pour tous les éléments. Elle sera la grandeur que nous choisirons comme référence
de phase. Comme pour le cas du circuit RLC série il y a trois cas à envisager : circuits capacitifs, inductifs
et résistifs.
Figure 2.8 : Diagramme de Fresnel pour les trois cas du circuit RLC série
2-4. NOTION DE PUISSANCE EN MONOPHASE

13
Lorsqu’on applique une tension sinusoïdale à un circuit, on aura l’apparition d’un courant , on peut
définir dans ce circuit plusieurs puissances, à savoir :
2-4-1. La Puissance Instantanée

En régime sinusoïdal permanent :
; (Son unité est watts) (W))
Sachant que : cos(2𝜔𝑡 − 𝜑) = cos(2𝜔𝑡). cos(𝜑) + sin(2𝜔𝑡). sin(𝜑)
Donc : 𝑈. 𝐼. cos(𝜑)(1 + cos(2𝜔𝑡)) + 𝑈. 𝐼 sin(2𝜔𝑡).sin(𝜑)
La fonction (𝑡) comprend une composante constante 𝑈. 𝐼. cos(𝜑) et composante sinusoïdale d’amplitude 𝑈. 𝐼 Et
de fréquence double de celle du courant et de la tension.
La première est une composante pulsé et toujours positive, qui oscille autour de la valeur moyenne 𝑈. 𝐼. cos(𝜑).
Elle traduit un échange d’énergie unidirectionnel entre une source et une charge.
La deuxième est une composante alternativement positive et négative et traduit un échange oscillatoire et réversible
entre la source et la charge
2-4-2. La Puissance active P

On appelle puissance active P la valeur moyenne de la puissance instantanée. En régime sinusoïdal ; la
puissance active vaut :
Commentaire :
La puissance active, mesurable par un wattmètre, correspond à une fourniture réelle d’énergie convertible
en travail ou en chaleur.
Dans le cas d’un circuit RLC toute la puissance P est transformée en pertes joules sous forme de chaleur :
.
Dans un récepteur actif, un moteur par exemple, une partie de P est transformée en pertes joule sous forme
de chaleur, mais la majeure partie est transformée en puissance mécanique transmise à la charge entrainée.
On appelle la puissance fluctuante : 𝑝 − 𝑝 = 𝑈. 𝐼. cos(2𝜔𝑡 − 𝜑).les variations de P autour de sa valeur moyenne.
2-4-3. La Puissance Réactive Q

On appelle puissance réactive Q en régime sinusoïdale, l’amplitude de la composante alternative de la
puissance instantanée :
𝑄 = 𝑈𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑 (En volts-ampère réactive (VAR)) Commentaire
:
C’est en fait une puissance fictive qui ne répond pas à une véritable définition physique, mais qui permet
de caractériser l’échange non convertible apparaissant dans le cas d’une charge réactive. Pour un circuit
RLC, on peut comprendre la signification physique de Q :
Q : traduit l’importance de l’échange d’énergie entre la source et l’inductance ou la capacité, échange à

bilan nul puisqu’on rapporte sur la résistance l’ensemble des pertes
2-4-4. La puissance Apparente S
On définit la puissance apparente étant le produit des valeurs efficaces du courant et de la tension
(mesurable à l’aide d’un multimètre), son unité est voltampère VA 14
𝑺 = 𝑼. 𝑰
Ce produit est apparemment une puissance, mais ne fournit pas nécessairement un travail d’où son nom
puissance apparente.
2-4-5. Facteur de puissance

On appelle facteur de puissance, le quotient de la puissance active par la puissance apparente
𝑷
𝒇𝒑 =
𝑺
Dans le cas sinusoïdal : 𝑃 = 𝑈. 𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 ; 𝑺 = 𝑼. 𝑰 d’où 𝒇𝒑 = 𝐜𝐨𝐬 𝝋
Ce facteur est toujours compris entre 0 et 1. Il caractérise l’efficacité d’un système de distribution
d’énergie électrique. Généralement, il est désirable d’avoir un facteur de puissance proche de l’unité. Pour
des charges inductives, il est possible d’améliorer le facteur de puissance en branchant des condensateurs
en parallèle avec la charge.
2-4-6. Relation entre P, Q et S
En sinusoïdal : 𝑃 = 𝑈. 𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 ; 𝑸 = 𝑼. 𝑰 𝐬𝐢𝐧 𝝋 , 𝑺 = 𝑼. 𝑰. ayant deux puissances, on peut déduire la
troisième à partir des relations suivantes :
2-4-7. Définition de la puissance complexe et triangle des puissances

on appelle puissance complexe le produit est le conjugué de
comme
𝑈. 𝐼∗ = 𝑈𝐼𝑒𝑗𝜑 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 + 𝑈𝐼 sin 𝜑 = 𝑃 + 𝑗𝑄 ; donc
𝑆 = 𝑃 + 𝑗𝑄
Cette expression permet de réunir les
différentes puissances où est la partie réelle et Q est la partie
imaginaire de . L’écart
de S par rapport à l’axe des P est égal au retard de par rapport
à . Le triangle formé est appelé le triangle des puissances
2-5. Théorème de Boucherot

Dans un réseau quelconque en régime sinusoïdal permanent, la puissance active consommée en totalité est
égale à la somme des puissances actives consommées dans chaque élément du réseau, la puissance réactive
consommée en totalité est égale à la somme des puissances réactives consommées dans chaque élément du
réseau.
15
EXERCICES
Exercice 1 :
Soit le montage suivant :
1. Déterminer l’expression du courant instantané i(t).

2) Déterminer les expressions des tensions instantanées aux bornes de la bobine, la résistance et le
condensateur.
Rép :𝒊(𝒕) = 𝐬𝐢𝐧 𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕 ; 𝒖𝑳 = 𝟏𝟎𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕 + 𝝅) ; 𝒖𝑹 = 𝟑𝟎𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕) ; 𝒖𝑪 = 𝟒𝟎𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕 − 𝝅) ; 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = √𝟐
𝟐 𝟐 𝟐
Exercice 2 :
On considère le montage suivant :
1. Déterminer l’impédance du montage.

2. Déterminer :
a. le courant
b. le courant (𝑡) qui traverse la résistance.
c. le courant (𝑡) qui traverse la bobine.
3. Calculer le facteur de puissance.
4. Calculer les puissances active, réactive et apparente.
Rép : 𝑍 = |𝑍| = 6√2 Ω; 𝒊(𝒕) = 𝟏𝟎𝐬𝐢𝐧(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕 + 𝝅) ; 𝒊𝑳 = 𝟓√𝟐 𝐬𝐢𝐧(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕) ; 𝑷 = 𝟑𝟎𝟎𝑾; 𝑸 = 𝟑𝟎𝟎 𝑽𝑨𝑹; 𝑺 = 𝟒𝟐𝟒, 𝟐𝟔 𝑽𝑨
𝟒
16
Exercice 3 :
Un circuit électrique comportant en série un conducteur ohmique de résistance R = 180 et une bobine
d’inductance L = 0,4 H de résistance négligeable est parcouru par un courant d’intensité efficace I =
0,5A sous une fréquence f = 50 Hz. 1) Calculer l’impédance du montage Z
2) En déduire la valeur efficace de la tension U aux bornes du circuit.
3) Construire le diagramme de Fresnel.
4) Déterminer le facteur de puissance de cette portion de circuit et le déphasage entre la tension aux bornes
du circuit et l’intensité du courant.
Rép : 𝒁 = 𝟐𝟏𝟗, 𝟓𝟐𝛀; 𝑼 = 𝟏𝟎𝟗, 𝟕𝟔𝑽; 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝟎, 𝟖𝟐
Exercice 4 :
On considère le montage suivant :
1. Déterminer l’impédance du montage.

2. Déterminer le courant 𝑡 .
3. Calculer le facteur de puissance.
4. Calculer les puissances active, réactive et apparente.
5. Quel est la nature de montage ? Justifier votre réponse
Rép : 𝑍 = |𝑍| = 158,11Ω ; 𝑖(𝑡) = 0,35sin(100𝜋𝑡 − 26,56°) ; cos 𝜑 = 0,32; 𝑃 = 3,18 𝑊; 𝑄 = 9,37 𝑉𝐴𝑅; 𝑆 = 9,9 𝑉𝐴
Exercice 5 :
Un abonné dispose d'une source de tension sinusoïdale de fréquence 50 Hz et valeur efficace 220 V. 1) Il
branche un appareil de chauffage (résistif) qui consomme la puissance moyenne P1 = 2,2 kW, et un
moteur d'impédance complexe 𝑍 = 𝑅 + 𝑗𝑋 qui consomme la puissance moyenne P2 =1,1 kW et dont le
facteur de puissance vaut 𝑐𝑜𝑠𝜑2 = 0,5. Exprimer les intensités réelles 𝑖1(𝑡) 𝑒𝑡 𝑖2(𝑡) dans les deux
dérivations. En déduire le facteur de puissance 𝑐𝑜𝑠𝜑 de l'ensemble.
2) Pour améliorer le facteur de puissance de l'ensemble, on ajoute un condensateur en parallèle. Quelle est la
valeur de C qui permet d'obtenir 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0.97 ?
𝝅
Rép : 𝒊𝟏 (𝒕) = 𝟏𝟎√𝟐 𝐬𝐢𝐧(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕) ; 𝒊𝟐 (𝒕) = 𝟏𝟎√𝟐 𝐬𝐢𝐧 ( 𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕 − ) ; 𝑄 = 1905,25 𝑉𝐴𝑅 ; ; 𝑄 = 1905,25 𝑉𝐴𝑅
𝟑
𝑆 = 3,81 𝐾𝑉𝐴 , 𝑃 = 3,3𝑊 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝟎, 𝟖𝟐 ; 𝑸𝒏 = 𝟎, 𝟖𝟐𝟓 𝑲𝑽𝑨𝑹 ; 𝑸𝑪 = −𝟏𝟎𝟕𝟖, 𝟏𝟗 𝑽𝑨𝑹 ; 𝑪 = 𝟕𝟎𝝁𝑭
Exercice 6 :
Une installation électrique monophasée 230 V / 50 Hz comporte : -
Dix ampoules de puissance P1 = 75 W chacune ; - Un
radiateur électrique de puissance Pr = 1,875 kW ;
Trois moteurs électriques identiques absorbant chacun une puissance 𝑃𝑚 = 1,5 𝑘𝑊 avec un facteur
de puissance de 0,80 Ces différents appareils fonctionnent simultanément.
1. Quelle est la puissance active consommée par les ampoules ?
2. Quelle est la puissance réactive consommée par un moteur ? 3. Quelles sont
les puissances active et réactive consommées par l’installation ?
4. Quel est son facteur de puissance ?
5. Quelle est l’intensité efficace du courant dans le câble de ligne ? On ajoute un condensateur en
parallèle avec l’installation. 17
6. Quelle doit être la capacité du condensateur pour relever le facteur de puissance à 0,93 ? 7. Quel est
l’intérêt ?
Rép : 𝑃𝑎 = 750 𝑊 ; 𝑄𝑚 = 1125 𝑉𝐴𝑅 ; 𝑃 = 7,125 𝑊 ; 𝑄 = 3,375 𝐾𝑉𝐴𝑅; 𝑆 = 7,884 𝐾𝑉𝐴 ; 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝟎, 𝟗𝟎𝟒
𝑸𝒏 = 𝟐, 𝟖𝟓 𝑲𝑽𝑨𝑹 ; 𝑸𝑪 = −𝟓𝟐𝟓 𝑽𝑨𝑹 ; 𝑪 = 𝟑𝟐𝝁𝑭
Exercice 7
Soit une tension sinusoïdale de valeur efficace U=15 V et de période T=1 ms. 1-
Calculer sa valeur maximale, sa fréquence et sa pulsation.
2- Exprimer la tension instantanée en fonction du temps. Cette tension vaut 10 V à l’instant initial.
3- Déterminer l’amplitude complexe de cette tension.
Rép :
Exercice 8
Déterminer par la méthode complexe, la somme des trois tensions définies par leurs valeurs effectives et
leurs phases initiales : 𝑈1(55𝑉 , 90° ); 𝑈2(75𝑉 , 45° ); 𝑈3(100𝑉 , 0° ).
𝒖𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 (𝒕) = 𝑼𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕 + 𝝋) = 𝟏𝟖𝟕, 𝟑𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕 + 𝟎, 𝟔𝟏𝟓)
Exercice 9
On considère le circuit représenté ci-dessous où est la représentation complexe d’une tension
sinusoïdale de valeur efficace 𝑈𝑒𝑓𝑓 100𝑉 et de fréquence 50 Hz. Les composants de ce circuit sont
directement caractérisés par la valeur de leur impédance complexe.
1. Calculer la valeur maximal 𝐼𝑚du courant ; 2. Calculer la phase du courant si on considère la tension
à l’origine des phases. Ecrire alors l’expression temporelle du courant i t et de la tension u t .
Rép : 𝑰𝒎 = 𝟔, 𝟖𝟒 𝑨; 𝝋𝒊 = −𝟎, (𝒓𝒂𝒅) 𝒖(𝒕) = 𝟏𝟎𝟎√𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕)

Exercice 10 :
18
On considère le circuit électrique série de type (RC), alimenté par une tension sinusoïdale dont la valeur
efficace est de 230𝑉 − 50ℎ𝑧. On donne : 𝑅 = 1𝐾Ω 𝑒𝑡 𝐶 = 1𝜇𝐹 .
1. Etablir l’expression de l’impédance complexe et sa
valeur,
2. En déduire l’expression et la valeur de déphasage du
courant par rapport à la tension,
3. En déduire le courant complexe
Rép : 𝑍 = 3,336𝐾Ω ; 𝜑 = −72,6° ; 𝐼 = 69𝑒 𝑗 72 ,6° (mA)
Exercice 11 :
Soit le circuit électrique de la figure suivante. Etablir
l’expression de l’impédance complexe, en déduire le
déphasage de courant par rapport à la tension
d’alimentation.
𝑳𝝎 𝑳𝝎
Rép : 𝝋 = 𝐚𝐫𝐠( 𝒁) = 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧(
𝑹( 𝟏−𝑳𝑪𝝎𝟐 )
) 𝒁 = √ 𝑹𝟐 + ( 𝑹(𝟏−𝑳𝑪𝝎𝟐 ))𝟐
Exercice 12 :
On considère le circuit électrique de la figure ci-contre.
Déterminer le rapport complexe , appelé fonction de
transfert (ou transmittance)
Exercice 13 :
On considère le circuit électrique série de type (RLC), alimenté par un générateur de tension de type :
𝑒 = 𝐸0. 𝑐(𝜔𝑡) avec 𝜔 : pulsation ; : pulsation propre du circuit (RLC) ; :
facteur de qualité. En régime permanent l’intensité du courant dans le circuit est de la forme
𝑖 = 𝐼0. cos(𝜔𝑡 + 𝜑).

1. Exprimer le courant (𝐼) et le déphasage (𝜑)en fonction du facteur de qualité (𝑄) et de la pulsation
réduite ,
2. Tracer les graphes des grandeurs (𝐼) et (𝜑) en fonction de (𝑥),
3. Calculer en fonction de 𝜔0 et pour (𝑄2 >> 1), les pulsations 𝜔1 𝑒𝑡 𝜔2 du générateur pour lequel
,
4. En déduire la bande passante( 𝜔2 − 𝜔1) en fonction de L et R.
Exercice 14 :
19
On considère le circuit électrique de la figure ci-dessous, il est alimenté par une tension sinusoïdale de
valeur 𝐿 = 0,5𝐻, 𝑅2 = 200𝛺 𝑒𝑡 𝐶 = 15𝜇𝐹 .
1.Calculer les impédances complexes 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 ,
2. En déduire l’impédance complexe équivalente du montage,
3. Calculer le courant qui traverse ce circuit,
4. Calculer les différentes puissances consommées par ce circuit.
Rép : 𝑍(Ω) = 𝑍1 + 𝑍2 = 350 − 𝑗55 ; 𝐼 (A) = 0,649𝑒 𝑗 8,93° ; 𝑉1 = 140,92𝑒 𝑗 55 ,24° 𝑉 ; 𝑉2 = 189,15𝑒 −𝑗 37 ,74 ° 𝑉 ;
𝑃 = 147,46 𝑊 ; 𝑄 = −23,17𝑉𝐴𝑅; 𝑆 = 149,27 𝑉𝐴 ; 𝑆 = 𝑃 + 𝑗𝑄 = 151,06𝑒 −𝑗 8,93° 𝑉𝐴
Exercice 15 :
On considère le circuit électrique ci-dessous, alimenté par une
tension sinusoïdale, qui a pour valeur efficace : 𝐸 = 230√2 (𝑉).
On donne les valeurs des paramètres suivants :
.
1. Déterminer les paramètres du modèle de Thévenin
équivalente à ce circuit vu entre les points A et B,
2. On branche entre les points A et B un récepteur dont son
impédance complexe vaut : 𝑍̅(𝛺) = 5 + 𝑗20, calculer le
courant efficace complexe qui traverse ce circuit,
3. En déduire la tension efficace complexe aux bornes de la charge,
Rép :
Exercice 16 :
On considère le circuit électrique ci-dessous, il est alimenté par une source de tension alternative :
(𝑡) = 𝑉√2 . cos(𝜔𝑡). La fréquence du générateur est

réglée de façon à avoir : . On donne les valeurs des grandeurs suivantes : 𝑉 = 240𝑉 𝑒𝑡 𝑅 =
10𝛺.
1. Déterminer les paramètres du modèle Thévenin vu entre les points M et N,

2. Calculer le courant complexe de la charge, pour
3. En déduire le courant instantané de la charge
Rép :
Exercice 17 :
Soit le circuit électrique de la figure suivante, il est 20
alimenté par un transformateur a point milieux, qu’il n’est
y pas représenté et il
délivre entre les points 1et
2 une tension sinusoïdale
de la forme
(𝑡) = 230. √2𝐶(100𝜋𝑡),

𝑝𝑟𝑖𝑠 comme référence. On donne la valeur des éléments :
Partie I :
1. Donner les expressions complexes des tensions efficaces
.
2. Calculer les expressions complexes des courants efficaces
.
3. En déduire les expressions complexes des courants efficaces
.
4. Calculer la puissance fournie par le transformateur ainsi que le facteur de puissance
Partie II :
On considère le même circuit électrique, mais on supprime la masse du transformateur par la figure
cidessous :
5. Calculer les 𝐼1 , 𝐼2 ; courants efficaces complexes

6. Calculer les 𝐼12 , 𝐼′12 ; courants complexes
7. Calculer la puissance fournie par le transformateur, ainsi que le facteur de puissance.
Rép :
Partie I :
Partie II :
21
est la partie conjuguée du courant
Conclusion : le deuxième montage possède le meilleur facteur de puissance que le premier

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Cours d’Electrotechnique Elémentaire Edition : 2021

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Institut Supérieur de Technologie de Mamou

SUPPORT DE COURS D’ELECTROTECHNIQUE ELEMENTAIRE

CHAPITRE 2 : CIRCUITS ELECTRIQUES EN REGIME ALTERNATIF

CHAPITRE 2 : CIRCUITS ELECTRIQUES EN REGIME ALTERNATIF MONOPHASE ....................................... 1

2-1-3 Représentations des grandeurs sinusoïdales

2-1. GRANDEURS ALTERNATIVES ET SINUSOÏDALES.

Figure 2-1 : grandeur périodique

Figure 2-2 : grandeur alternatif Sinusoïdale.

2-1-2 Valeur moyenne et valeur efficace d’un signal périodique :

- Amplitude max de la tension : 𝑈𝑚 = √2𝑈 ≈ 1,41.220 = 311𝑉 ;

2-1-3 Représentations des grandeurs sinusoïdales

𝑖 (𝑡) = 𝐼𝑚 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑 ) et 𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 ; tel que ‖𝐼 ‖ = 𝐼𝑚 6

Figure 2-3 : Représentation vectorielle de Fresnel

Exemple 1 : on veut additionner les deux signaux suivants :

𝑖1 = 𝐼𝑚1 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑1) ; 𝑖2 = 𝐼𝑚2 cos( 𝜔𝑡 + 𝜑2),

• Un nombre complexe peut se mettre sous la forme : 𝑍 𝑎 𝑗𝑏 On appelle : a Z la partie

Figure 2.4 : Représentation complexe

Représentation complexe d’une fonction sinusoïdale :

On associe à un signal sinusoïdal , 𝑥(𝑡) une grandeur complexe temporelle X :

Remarque : on notera (𝑡) la valeur instantanée , la valeur efficace et la valeur complexe.

2-2. MODELE COMPLEXE D’UN CIRCUIT EN REGIME SINUSOÏDAL.

Dans un circuit en régime sinusoïdal, on peut écrire :

2-2-1. Impédances complexes des dipôles élémentaires

Impédance d’une résistance

Dans le cas d’une résistance, l’impédance complexe est égale à R : 𝑍𝑅 = 𝑅

Impédance d’une bobine idéale

Cette relation temporelle se traduit en termes d’amplitudes complexes par : 𝑈 𝑗𝐿𝜔 𝐼

Impédance d’un Condensateur

2-2-2. Lois en régime sinusoïdal pour Les dipôles passifs linéaires

2-2-3. Groupement de dipôles passifs

Soit un groupement de dipôles passifs, d’impédance complexe 𝒁𝒊 et d’admittance complexe

L’impédance équivalente est :

2-3. ETUDE D’UN CIRCUIT RLC EN REGIME SINUSOÏDAL

Figure 2.5 : Circuit RLC série

Si on considère la charge q du condensateur on peut déterminer l’équation différentielle qu’elle vérifie :

• (𝑡) = 𝑞0(𝑡) + 𝑞1(𝑡)

(𝑡) = 𝐼𝑚 sin(𝜔𝑡 + 𝜑𝑖)

(𝑡) → 𝑈 = 𝑈𝑚𝑒(𝜔𝑡+𝜑𝑢) L’équation

2-3-1-1. Impédance complexe et déphasage entre tension et courant On

est le déphasage entre la tension et le courant.

Si la fréquence de l’excitateur est égale à la fréquence propre de l’oscillateur, l’amplitude de l’intensité du

Trois cas peuvent se présenter :

2-3-2. Circuit RLC parallèle : Soit

Figure 2.7 : Circuit RLC parallèle 2-3-

(𝑡) 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐é 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑢(𝑡)

2-4. NOTION DE PUISSANCE EN MONOPHASE

2-4-1. La Puissance Instantanée

2-4-2. La Puissance active P

2-4-3. La Puissance Réactive Q

Q : traduit l’importance de l’échange d’énergie entre la source et l’inductance ou la capacité, échange à

2-4-4. La puissance Apparente S

2-4-5. Facteur de puissance

2-4-7. Définition de la puissance complexe et triangle des puissances

𝑈. 𝐼∗ = 𝑈𝐼𝑒𝑗𝜑 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 + 𝑈𝐼 sin 𝜑 = 𝑃 + 𝑗𝑄 ; donc

2-5. Théorème de Boucherot

1. Déterminer l’expression du courant instantané i(t).

1. Déterminer l’impédance du montage.

1. Déterminer l’impédance du montage.

𝒖𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 (𝒕) = 𝑼𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕 + 𝝋) = 𝟏𝟖𝟕, 𝟑𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕 + 𝟎, 𝟔𝟏𝟓)

Rép : 𝑰𝒎 = 𝟔, 𝟖𝟒 𝑨; 𝝋𝒊 = −𝟎, (𝒓𝒂𝒅) 𝒖(𝒕) = 𝟏𝟎𝟎√𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕)

𝑖 = 𝐼0. cos(𝜔𝑡 + 𝜑).