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Thème 4 : Le système circulatoire

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I. Le sang
I.1. Structure du sang
Il est formé de cellules mobiles, les globules ou éléments figurés, baignant dans un milieu
intermédiaire liquide et également mobile le plasma. Les éléments figurés sont de trois
sortes: les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes. Un mm3 de sang contient
normalement 5 millions de globules rouges, 6 à 7 000 de globules blancs, 200 à 400 000
plaquettes.
a) Les globules rouges ou hématies

Ce sont des éléments cellulaires dont le noyau a disparu, ils ont la forme d'un disque
biconcave, leur diamètre est de 7 µm, leur épaisseur est de 2 µm, les globules rouges ont une
propriété importante, leur déformabilité permettant leur passage à l'intérieur des capillaires,
ils peuvent transiter à travers des capillaires de 1 à 2 µm, ils ont pour fonction, le transport de
l'oxygène des poumons vers les tissus et du gaz carbonique des tissus vers les poumons.

 L'érythropoïèse :

C’est la formation des globules rouges : la formation des globules sanguins s'effectue au
niveau de la moelle osseuse, il existe dans la moelle osseuse un ensemble de cellules souches
non différenciées. Ces cellules souches vont après division donner naissance à des cellules
capables de se différencier et qui sous l'influence de stimuli spécifiques vont donner
naissance aux différentes lignées.

‐ La lignée érythroblastique donne naissance aux hématies.


‐ La lignée granuleuse donne naissance aux différentes variétés de polynucléaires.
‐ La lignée plaquettaire donne naissance aux plaquettes.

L'hémolyse est la destruction des éléments figurés, arrivés au terme de leur vie est assurée
par la rate et le système réticulo‐endothélial.

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b) Les globules blancs ou leucocytes

Ce sont des cellules de tailles supérieures aux globules rouges de 7 à 15 µm. Ce sont des
cellules très mobiles. Il existe différentes variétés de leucocytes : Les mononucléaires (35%),
Les polynucléaires (65%).

Il y a 2 variétés de mononucléaires, les monocytes et les lymphocytes. Il y a 3 variétés de


polynucléaires, les neutrophiles, les éosinophiles, les basophiles.

La fonction essentielle pour les polynucléaires est de lutter contre l'inflammation et


l'infection, les mononucléaires jouent un rôle fondamental dans les phénomènes
immunitaires, la durée de vie est de environ 15 heures, après leur formation les
polynucléaires jeunes restent dans la moelle osseuse, lorsqu'ils arrivent en fin de maturation
ils passent dans le sang. Les polynucléaires âgés passent dans les tissus ou ils vont mourir et
disparaître.

c) Les plaquettes

Elles ont un rôle fondamental dans l'hémostase, mécanisme d'arrêt des hémorragies. Ce sont
de petites lamelles en circulation dans le sang. Elles sont dépourvues de noyau, leur taille est
de 3,5 µm.

 Hémostase
‐ L'hémostase primaire
Correspond à l'ensemble des mécanismes qui aboutissent à la formation du clou plaquettaire.
‐ L'hémostase secondaire
La coagulation sanguine est le processus qui transforme le sang fluide en un gel solide,
insoluble et immobile qui se forme autour du clou plaquettaire.
A la fin du processus, on aboutit à la formation de fibrine, réseau de filaments très solide.

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d) Le Fer

C’est un élément essentiel de la molécule d'hémoglobine car c'est sur lui que l'oxygène se
fixe, l'organisme contient 4 à 5 g de fer au total, la majeure partie du fer de l'organisme
(environ 70%) se trouve dans l'hémoglobine, le reste est mis en réserve dans le foie, la rate et
la moelle osseuse. Les apports en fer : l'équilibre en fer est maintenu par l'ingestion
d'aliments contenant du fer, l'absorption se fait au niveau de l'intestin et surtout du
duodénum, seule une petite fraction de fer ingéré est absorbée mais cette fraction peut
varier en fonction des besoins.

I.2. Le système ABO


Les antigènes présents à la surface des érythrocytes sont aussi appelés agglutinogènes, il
existe deux agglutinogènes le A et le B. La présence d'un agglutinogène à la surface des
hématies d'un individu lui confère l'appartenance au groupe sanguin correspondant.
‐ Le groupe A possédant l'antigène A sur l'érythrocyte.
‐ Le groupe B possédant l'antigène B.
‐ Le groupe AB possédant les deux antigènes A et B.
‐ Le groupe O ne possédant ni l'antigène A ni l'antigène B.

Les agglutinines sont des anticorps. Les agglutinines lorsqu'elles sont présentes dans le sérum
sanguin sont dirigées contre les agglutinogènes A ou B. Leur présence est fonction du type
d'agglutinogène présent à la surface des hématies et donc du groupe de l'individu. Il existe
donc deux agglutinines qui correspondent chacune à un des deux agglutinogènes :
L'agglutinine Alpha qui est l'anticorps anti‐A, l'agglutinine Bêta qui est l'anticorps B.

Le système ABO a été découvert en 1900, c’est le principal système de groupe sanguin et
tissulaire. Il a un rôle important pour la transfusion ainsi que pour les greffes d’organes et de
tissus.

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Le système ABO
I.3. Les rhésus

Le système rhésus tient son nom du facteur rhésus qui est un antigène découvert il y a 50 ans
dans le sérum d'un singe le MACACUS rhésus. Le système rhésus comprend en fait plusieurs
antigènes dont le principal est l'antigène D chez l'être humain les sujets qui possèdent
l'antigène D à la surface de leurs globules rouges sont dits rhésus positifs, les autres sont dits
rhésus négatifs, 85% des individus sont Rh+ et 15% sont Rh‐.

Les individus Rhésus négatif ne possèdent pas spontanément d'anticorps anti‐Rhésus, mais ils
en fabriquent lorsqu'ils sont mis en contact avec des globules rouges portant l'antigène ou
facteur Rhésus. Lors d'une deuxième transfusion de sang Rhésus positif, ils feront un accident
transfusionnel. Le risque d'iso‐immunisation Rhésus nécessite une surveillance pendant la
grossesse et l'accouchement chez les femmes Rhésus négatif.

I.4. Règles de transfusion

‐ Règles de compatibilité ABO pour la transfusion de globules rouges

La compatibilité ABO entre le sang du donneur et le sang du receveur permet une transfusion
isogroupe et ou une transfusion compatible.

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‐ Règles de compatibilité ABO pour la transfusion de plasma
La compatibilité ABO entre le plasma du donneur et le plasma du receveur permet une
transfusion isogroupe ou une transfusion compatible.

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‐ Règles de compatibilité ABO pour la transfusion des plaquettes

‐ Règles de compatibilité du système rhésus Rh

II. Le trajet du sang dans le cœur


II.1. L'organisation externe du cœur

Le cœur, ou myocarde, est un muscle creux composé de deux oreillettes et de deux


ventricules, en relation avec divers vaisseaux sanguins.
• Cœur droit
– L'oreillette droite est en relation avec les veines caves, supérieure et inférieure.
– Le ventricule droit communique avec les artères pulmonaires, droites et gauches.
• Cœur gauche
– L'oreillette gauche est en relation avec les quatre veines pulmonaires.
– Le ventricule gauche communique avec l'aorte.

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II.2. La circulation sanguine

Le cœur est formé de deux parties : droite et gauche, qui ne communiquent pas. Dans le
cœur, il y a donc une circulation à sens unique dans chaque partie : le sang arrive par les
veines, dont la paroi est mince, dans l'oreillette, puis dans les ventricules et ressort par les
artères, gros vaisseaux à paroi épaisse.
La communication entre l'oreillette et le ventricule est régie par des lames membraneuses :
ce sont les valvules auriculo‐ventriculaires. Le sang ne passe de l'oreillette vers le ventricule
que lorsque ces valvules s'ouvrent avec l'arrivée du sang.
La circulation du sang à sens unique dans le cœur est donc due à des valvules.

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 Cycle cardiaque
L'activité cardiaque est constituée d'une succession de contractions, les systoles, et de
relâchements, les diastoles, qui constituent le cycle cardiaque.

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Attention ! Le cœur est toujours rempli de sang et la couleur rouge du schéma permet
simplement de visualiser le trajet d'une quantité de sang.

‐ Pendant la diastole, le sang arrive par les veines, remplit les oreillettes et passe dans les
ventricules. Les valvules auriculo‐ventriculaires sont ouvertes (schéma 1).
‐ Survient alors la systole auriculaire pendant laquelle la contraction des oreillettes finit de
remplir les ventricules, les valvules auriculo‐ventriculaires étant toujours ouvertes
(schéma 2).
‐ La systole ventriculaire commence. Tandis que la pression du sang augmente grâce à la
contraction des ventricules, les valvules auriculo‐ventriculaires se ferment, empêchant le
sang de remonter vers les oreillettes (schéma 3).
Sous la pression, les valvules sigmoïdes s'ouvrent, le sang est alors éjecté dans les artères,
en direction des poumons ou des organes (schéma 4) : c'est l'éjection systolique.
‐ À la fin de la systole ventriculaire, les valvules sigmoïdes se ferment, empêchant le sang de
retourner dans les ventricules, tandis que les valvules auriculo‐ventriculaires s'ouvrent.
Une nouvelle diastole commence et le sang parvient à nouveau dans les oreillettes par les
veines (schéma 5).

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II.3. La circulation lymphatique
Qu’est‐ce que le système lymphatique?
Le système lymphatique constitue l’une des parties les plus importantes du système
immunitaire, car il protège le corps des maladies et des infections. C’est un système constitué
de vaisseaux, de ganglions et d’organes qui sont reliés à toutes les parties du corps porteuses
de lymphe, un liquide transparent contenant des lymphocytes.

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Le système lymphatique remplit des fonctions vitales. Le système lymphatique est un réseau
principalement constitué de :
‐ Ganglions lymphatiques : de petits organes en forme de haricot qu’on trouve dans tout le
corps.
‐ Vaisseaux lymphatiques : des vaisseaux qui permettent au liquide lymphatique (qu’on
appelle aussi lymphe) de circuler dans tout le corps
‐ Les ganglions lymphatiques : ils agissent comme des filtres pour la lymphe et les
lymphocytes : ils écartent les bactéries, les virus et d’autres corps étrangers. On trouve
des centaines de nœuds dans presque toutes les parties du corps, dont les coudes, l’aine,
le cou et les aisselles.
Si un grand nombre de bactéries sont filtrées par le biais d’un ganglion ou d’une série de
ganglions, comme c’est le cas lorsque votre gorge est infectée, ils peuvent enfler et devenir
sensibles au toucher. Dans la majorité des cas où les ganglions sont enflés, il s’agit tout
simplement de la réaction du système immunitaire à une infection et non d’un cancer.
Le cancer apparaît lorsque des cellules anormales ne peuvent pas être contrôlées et
continuent de grossir et de se multiplier.

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Parmi les organes (autres que les ganglions lymphatiques) que l’on considère comme faisant
partie du système lymphatique, on trouve :
‐ La moelle osseuse
‐ Le thymus
‐ Les amygdales
‐ La rate
‐ Le foie
‐ Les accumulations lymphocytaires à l’intérieur des voies intestinales, respiratoires, génitales
et urinaires.

Que sont les lymphocytes?


Les lymphocytes sont un type de globules blancs qui aident le corps à combattre les infections;
ils constituent un élément majeur du système lymphatique. Ils se développent dans le thymus
et dans la moelle osseuse et sont transportés dans le corps grâce à la circulation sanguine et
au système lymphatique.
On trouve des lymphocytes dans le sang. Cependant, la plus grande majorité d’entre eux
circulent normalement au sein du système lymphatique.
Les lymphocytes sont divisés en deux catégories :
‐ Les lymphocytes B et T (qu’on appelle aussi cellules B et T); ils s’emploient à combattre les
infections et à prévenir les maladies. Ils font partie intégrante d’un système immunitaire
en bonne santé. Des lymphocytes B qui fonctionnent normalement se transforment en
cellules ultra‐spécialisées qu’on appelle plasmocytes en présence d’une infection. Les
plasmocytes fabriquent des anticorps qui s’emploient à combattre les infections et qui
réagissent aux toxines, aux bactéries et à certaines cellules cancéreuses. Le corps peut
ainsi identifier et écarter ces substances indésirables.
Cependant, certains envahisseurs parviennent à échapper aux lymphocytes B en
grossissant à l’intérieur des cellules somatiques. C’est à ce moment que les lymphocytes T
entrent en jeu. Les lymphocytes T attaquent directement les envahisseurs étrangers
comme les bactéries et les virus et ils tuent les cellules cancéreuses et les éliminent du
corps.

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Après la destruction de l’envahisseur, les lymphocytes B et T qui ont survécu deviennent
des cellules mémoires spécialisées qui restent aux aguets dans les ganglions
lymphatiques, prêtes à attaquer en cas de nouvelle rencontre avec un certain antigène.

Comment fonctionne le système lymphatique?


Le système lymphatique a trois fonctions principales :
1) Faire circuler les liquides et réguler leur niveau dans le corps :
Tout excès de liquide qui s’échappe de la circulation sanguine est recueilli par le système
lymphatique et renvoyé. Ceci permet d’empêcher la formation d’œdème (gonflement dû
à un excès de liquide) et maintient les niveaux de liquide dans le corps et dans la
circulation sanguine à des limites normales.
2) Absorber les graisses contenues dans le système digestif : Les vaisseaux lymphatiques
spéciaux, se situent à l’intérieur du tube digestif et sont responsables d’absorber les
graisses et les vitamines liposolubles des aliments. Les graisses sont ensuite transportées
vers la circulation sanguine et utilisées selon les besoins.
3) Défendre le corps contre les infections : Les vaisseaux du système lymphatique déplacent
le liquide lymphatique et les lymphocytes dans tout le corps. Le liquide lymphatique, qui
voyage à travers les vaisseaux lymphatiques, passe par les ganglions lymphatiques, qui
sont principalement constitués de lymphocytes. Les lymphocytes servent à filtrer le
liquide lymphatique de tout débris, il écarte les bactéries, les virus et tout autre corps
étranger. Le corps peut ainsi rester à l’abri des organismes envahisseurs et des infections
par le fait même.

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III. Incompatibilité fœto‐maternelle

Lorsqu’une femme Rhésus négatif est enceinte et que le papa est Rhésus positif, l’enfant peut
être Rhésus positif ou négatif selon les lois de la génétique. S’il est Rhésus négatif, il n’y a
aucun problème. S’il est Rhésus positif, ses globules rouges sont considérés comme étrangers
par sa mère.

Cependant, lors de l’accouchement, il y a toujours au niveau des saignements habituels un


mélange des sangs. Quelques globules rouges de l’enfant passent dans la circulation de la
mère. Ils provoquent en quelques jours la fabrication maternelle d’anticorps destinés à les
détruire. Ces anticorps (agglutinines irrégulières) vont persister durant toute la vie de la mère.

Lors d’une grossesse ultérieure, si le foetus est Rhésus positif, les anticorps fabriqués
quelques années auparavant vont traverser le placenta et attaquer les globules rouges du
foetus, provoquant une anémie hémolytique. Cette agression est d’importance variable. Au
pire du pire, elle entraîne la mort du bébé in utero. Parfois, le tableau est un peu moins grave
: le bébé naît bouffi, plein d’œdèmes avec un gros foie et une grosse rate.

A un degré moindre, c’est l’hémolyse et l’ictère néonatal précoce qui apparaissent au cours
des 24 premières heures de vie. Le nouveau‐né est pâle et jaune. Rate et foie sont augmentés
de volume.

Le « vaccin anti‐D » a révolutionné le traitement de cette affection. Le principe consiste à


injecter à une femme Rhésus négatif non encore porteuse d’anticorps anti‐rhésus et venant
d’accoucher d’un bébé Rhésus positif, des gamma‐globulines anti‐D.
Ces gamma‐globulines sont des anticorps qui détruisent rapidement les globules rouges du
fœtus passés dans la circulation de la mère au moment de l’accouchement. Cette injection
évite à la mère d’avoir à fabriquer ses propres anticorps.

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IV. La thrombose

La thrombose veineuse, plus communément appelée phlébite, est un trouble cardiovasculaire


altérant la circulation sanguine. Elle correspond à la formation d’un caillot de sang (thrombus)
occasionnant l’obstruction du réseau veineux. Cet incident, similaire à un bouchon, est situé
le plus fréquemment au niveau des membres inférieurs.

Deux types de phlébites se différencient par leur localisation, leurs conséquences et leurs
traitements.

 La thrombose veineuse superficielle (phlébite superficielle ou paraphlébite), la plus


courante, touche les petites veines. Elle est généralement caractérisée comme un signe
d’insuffisance veineuse. C’est une maladie bénigne, traité souvent par une contention
élastique et des anti‐inflammatoires.

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 La thrombose veineuse profonde (phlébite artérielle) est la plus dangereuse puisqu’elle
concerne les veines avec un débit sanguin important, situées à l’intérieur des muscles des
jambes. En effet, le caillot de sang peut y être plus imposant et il risque de se déplacer plus
facilement dans le système veineux. Cela augmente considérablement le risque d’embolie
pulmonaire (migration du caillot de sang provoquant un blocage des veines pulmonaires
avec un risque d’arrêt cardiaque).

V. L’hypertension

La tension artérielle ou pression artérielle correspond à la pression sous laquelle le sang


circule dans les artères. C’est la pression qu’exerce le flux sanguin sur les parois artérielles.
Elle s’élève au moment ou le ventricule assure éjection et baisse pendant le repos (diastole).
‐ Contraction des oreillettes (systole auriculaire).
‐ Contraction des ventricules (systole ventriculaire).
C’est l’éjection du sang dans les artères (monter la pression).
‐ Repos (diastole), baisse de la tension.
On parle donc de :
‐ Pression systolique ou maximale : qui mesure la force d’éjection maximale du cœur.
‐ Pression diastolique ou minimale : qui mesure la résistance des vaisseaux.
L'hypertension artérielle est une augmentation de la pression artérielle systolique au‐dessus
de 140 mmHg et/ou de la pression diastolique au‐dessus de 90 mmHg, confirmée par au
moins deux mesures.

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On parle d'hypertension artérielle quand cette pression est en permanence trop élevée. C'est
un phénomène dangereux car il accélère la fatigue du cœur en augmentant le travail du
muscle cardiaque, qui va donc grossir, devenir moins performant et s’épuiser. L'hypertension
figure parmi les premiers facteurs de risque de maladies cardio‐vasculaires et d’accidents
vasculaires cérébraux.

Dans la plupart des cas, l'hypertension n'a pas une seule cause directe mais résulte d'une
accumulation de plusieurs facteurs dont certains sur lesquels on ne peut agir comme l'âge. En
effet, les artères ont tendance à se rigidifier sous l'effet du vieillissement. Les facteurs
génétiques et héréditaires sont à prendre en considération : avoir un de ses parents
hypertendus augmente les risques de le devenir soi‐même par deux.

En outre, le sexe a son importance car les changements hormonaux sont des facteurs de
risques avérés. Les femmes peuvent plus facilement devenir hypertendues à trois occasions
particulières : lors de la première prise de la pilule contraceptive (œstrogènes de synthèse),
lors de la grossesse ou encore à l'arrivée de la ménopause.

De plus, certaines maladies rénales ou endocriniennes impactent la pression artérielle comme


l'hyperthyroïdie, le diabète, la dyslipidémie... La prise de certains médicaments peut
également avoir des conséquences sur la tension artérielle notamment les corticostéroïdes.

L'apnée du sommeil est aussi un élément pouvant élever la pression artérielle car de manière
générale un sommeil de mauvaise qualité altère le contrôle de la tension artérielle car les
phases de récupération sont insuffisantes.

L’obésité abdominale est également, un facteur qui peut élever la pression artérielle.

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