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MODULE II 

: TECHNIQUES DE BASES EN HÉMATOLOGIE

L'hématologie est l'étude du sang, c'est-à-dire des cellules sanguines et du


liquide qui les entoure.

PLAN

Chap.1 : Le Sang et système immunitaire

Chap.2 : L’hématopoïèse

Chap.3 : L’Hémostase

Chap.4 : les anticorps et Les Groupes Sanguins

TP : Les Analyses de Sang (frottis sanguin, vitesse de sédimentation, formule


leucocytaire, comptage manuel des plaquettes, hématies anormales : examen
microscopique, réticulocytes et Temps de saignement)

Chap.5 : Les Hémopathies (TPE)

Groupe I : Anémies mégaloblastiques

Groupe II : Anémies dues en une carence en hémoglobine

Groupe III : Anémies dues à une carence en fer

Groupe IV : anémies hémolytiques

Groupe V : anémies par carence martial

(Physiopathologie, étiologies, signes cliniques, signes biologies)


CHAPITRE I : le Sang

PLAN

INTRODUCTION

I- COMPOSITION DU SANG
A- PLASMA : Obtention, propriétés physico-chimiques, composition
B- CELLULES DU SANG
- Hématies
- Leucocytes
- Plaquettes
II- FONCTIONS DU SANG
III- SYSTÈME IMMUNITAIRE
INTRODUCTION :

Le sang est un liquide visqueux et opaque (liquide épais et qui s’écoule avec
difficulté). Dès notre tendre enfance nous découvrons une autre de ses
caractéristiques son gout salé et métallique, lorsque nous portons à notre bouche
un doigt coupé. Le sang riche en oxygène à une couleur écarlate, tandis que le
sang pauvre en oxygène est rouge sombre. Le sang est plus dense (plus lourd)
que l’eau et environ cinq fois plus visqueux, surtout à cause de ses éléments
figurés. Le pH du sang varie entre 7,35 et 7,45 ; il est donc légèrement alcalin
(due aux ions bicarbonate et phosphate). Chez un adulte sain, son volume moyen
est de 5L à 6L chez un l’homme et de 4L à 5L chez la femme. Le sang
représente environ 8% de la masse corporelle.
I- COMPOSITION DU SANG
A- PLASMA
Obtention
II- LES CELLULES SANGUINES

Elles sont au nombre de 3 notamment : Les érythrocytes ou hématies ou


globules rouges les leucocytes ou globules blancs et les plaquettes ou
thrombocytes.
Le tout baignant dans environ 2,7 litres d’un liquide jaunâtre, visqueux, sucré et
salé : le plasma. Ils présentent certaines caractéristiques uniques :

- Deux de ces types ne sont pas de véritables cellules : les érythrocytes


n‘ont pas de noyau et à peu près pas d’organite et les plaquettes ne sont
que des fragments de cellules
- La plupart des éléments figurés survivent dans la circulation sanguine
pendant quelques jours seulement
- La plupart des cellules sanguines ne se divisent pas. Elles sont plutôt
continuellement renouvelées par division cellulaire dans la moelle
osseuse, dont elles sont issues. Étant donné leur courte durée de vie et leur
renouvellement constant. Ils peuvent être examinés au microscope étalé
sur un frottis sanguin.
1. Les globules rouges, appelés aussi hématies ou érythrocytes
a- Structure
- Avec leur diamètre d’environ 7,5um, les érythrocytes aussi appelés les
globules rouges ou hématies, sont des petites cellules.
- Ils ont une forme de disques concave dont le centre, mince, parait plus
pal au microscope.
- Elles sont anucléées (sans noyau) et ne possèdent que des « sacs » de
molécules d’hémoglobine
- Aspect Taille cellules rondes, remplies d'hémoglobine (protéines active
dans le transport des gaz),
- Les autres protéines que contiennent les érythrocytes ont surtout pour
fonction de maintenir l’intégrité de leur membrane plasmique ou d’en
modifier la forme au besoin.

Par exemple :

Les GR maintiennent leur forme biconcave grâce à un filet de protéines


fibreuses, dont l’une des plus actives est la spectrine qui adhère à la face interne
de sa membrane plasmique. Le filet de spectrine est déformable ce qui procure
aux GR la flexibilité nécessaire pour échanger éventuellement de forme cad
pour se tordre, se plier et se creuser lorsqu’ils sont transportés dans la circulation
sanguine et les capillaires (dont le diamètre est inférieur au leur) puis pour
reprendre leur forme biconcave.
b- Fonctions

Les érythrocytes se consacrent entièrement à leur tâche, qui est de transporter


des gaz respiratoires (oxygène et gaz carbonique). L’hémoglobine qu’ils
contiennent se lie facilement et de façon réversible à l’oxygène ; du reste, la
majeure partie de l’oxygène transporté dans le sang est lié à l’hémoglobine.
Normalement, la concentration de l’hémoglobine, en grammes par litre de sang,
est de 140 à 200g/l chez l’enfant, de 130 à 180g/l chez l’homme adulte et de 120
à 160g/l chez la femme adulte.
Le sang assume de nombreuses fonctions qui sont toutes liées de près ou de loin
au transport de substances, à la régulation de certaines caractéristiques
physiques du milieu interne et à la protection de l’organisme. Ces fonctions
se chevauchent et interagissent de manière à maintenir l’homéostasie (capacité
qu’a l’organisme de maintenir l’équilibre de son milieu intérieur ou
physiologique interne malgré les contraintes extérieurs).

a- Transport

Au point de vue du transport, les fonctions du sang sont les suivants :

- Apport à toutes les cellules d’oxygène et de nutriments provenant


respectivement des poumons et du système digestif.
- Transport des déchets du métabolisme cellulaire vers les sites
d’élimination (les poumons) pour le gaz carbonique et les reins pour les
déchets azotés).
- Transport des hormones des glandes endocrines vers leurs organes cibles.

b- Régulation

Au point de vue de la régulation, les fonctions du sang sont les suivants :

- Maintien d’une température corporelle appropriée au moyen de


l’absorption de la chaleur, de sa répartition dans tout l’organisme et la
dissipation de tout excédant à la surface de la peau.
- Maintien d’un pH normal dans le tissu. De nombreuses protéines
sanguines et d’autres solutés du sang servent de tampons et prélèvement
ainsi des variations brusques ou excessives du pH sanguin. De plus, le
sang constitue un réservoir de bicarbonate (réserve alcaline).

c- Protection

Au point de vue de la protection de l’organisme, les fonctions du sang sont les


suivantes
- Prévention de l’hémorragie. Lorsqu’un vaisseau sanguin se rompt, les
plaquettes et les protéines plasmatiques se forment un caillot et arrêtent
l’écoulement du sang.
- Prévention de l’infection. Le sang transporte des anticorps, des protéines
du complément ainsi que des leucocytes qui tous, défendent l’organisme
contre les corps étrangers tels que les bactéries et les virus.

2- Les globules blancs, ou leucocytes : SYSTÈME IMMUNITAIRE

Le système immunitaire est un système de défense capable de distinguer les


agresseurs et les éliminer : il est fondamental à la survie. Le système
immunitaire doit être :
- Sophistiqué ou capable : pour distinguer les cellules appartenant à
l’individu lui-même de celles de l’organisme envahisseur et dangereux.
- Capable d’éviter de s’attaquer à certains tissus manifestement étrangers
ex : le fœtus,

Le système immunitaire fait intervenir des cellules et médiateurs solubles. Les


cellules intervenantes sont très diversifiées et dérivent pour leur très grande
majorité de la moelle osseuse à partir d’une souche unique totipotente : cellules
capables d’engendrer un individu entier. Certaines cellules secrètent des
médiateurs ou immunoglobulines ou anticorps, solubles et très impliquées dans
le système immunitaire. Bien que les cellules leucocytaires jouent un rôle central
dans toutes les réactions immunitaires, d’autres cellules interviennent aussi en
envoyant les signaux aux lymphocytes, aux macrophages, et répondant aux
signaux transmis par ces derniers. Parmi les cellules nous avons : les monocytes,
les polynucléaires neutrophiles, basophiles et éosinophiles, les plaquettes.

a- Structure

Aspect cellule ronde, contenant un noyau et quelques granulations

Taille 9 à 20 um

Concentration environ 8 x 109 par litre de nombre (8000 par mm3) de sang
Ro1e : défense de l'organisme contre l'infection.
b- Propriétés des leucocytes ou globules blancs
 Polynucléaires ou granulocytes Neutrophiles
- C’est le groupe le plus important des phagocytes.
- C’est la première ligne de défense de l’organisme : la peau et les
muqueuses.
- Ils forment la moitié des globules blancs.
- Ils ont une vie brève et migrent dans les tissus des foyers d’inflammation
par : Diapédèse
- Ils sont environ deux fois plus gros que les globules rouges
- L’adjectif neutrophile indique qu’un type de granulation absorbe le
colorant basique[bleu] et l’autre colorant acide[rouge], la réunion des 2
donne au cytoplasme une couleur lilas intermédiaire.
- Certaines granulations contiennent des peroxydases et d’autres enzymes
hydrolytiques : le lysozyme, et elles sont considères comme des
lysozymes.
- D’autres particulièrement les plus petites renferment un puissant mélange
de protéines à caractère antibiotique appelés collectivement : défensines
- Ils sont chimiquement attirés vers les sièges d’inflammations ou ils
accomplissent de manière active leur mission de phagocytes :
chimiotactisme
- Ils s’acharnent particulièrement sur les bactéries et sur certaines mycètes
ou champignons, qu’ils ont le pouvoir de phagocyter et de digérer : la
phagocytose
- Les polynucléaires neutrophiles sont des bourreaux des bactéries de notre
organisme et leur nombre augmente de façon spectaculaire au cours d’une
infection bactériennes aigue comme la méningite et l’appendicite.
-
 Polynucleaires eosinophiles
- ils ne sont que legerement phagocytaires, cependant ils exercent un role
important dans la defense de l’organisme contre les vers parasitaires ex :
schistosomes
- losrque les polynucleaires easinophiles rencontrent les parasites, ils se
mettent en position et enrobent le contenu du destructeur de leurs grosses
granulations cytoplasmiques
- leur cytoplasme est rempli de grosses granulations que les colorants
acides [eosine], teintent du rouge brique au rouge cramoisi. Ces
granulations sont des lysosymes elabores contenant une variete unique
d’enzymes digestives. Cependant, elles sont deporuvues des enzymes
digeres les bacteries que possedent les lysosymes.
- ila assument plusieurs fonctions, dont la plus importante consiste sans
doute a mener l’attaque contre les parasiste telles que les
platheminthes[ etnia, douves, schistosomes] et les
namatheminthes[oxyures et ankylostomes]
Nb : ces vers penetrent dans l’organisme par les aliments[surtout le
poisson cru] ou a travers la peau et se logent le plua souvent dans la
muqueuse intestinale ou respiratoire, or c’est dans les tissus conjoctifs
leaches de ces endroits que resident les polynucleaires eosinophiles.
Lorsq’ils rencontrent un ver parasite, un grand nonbre d’entre
euxl’encerclent et liberent a la surface les enzymes de leurs
granulations cytoplasmiques qui vont permettre la digestion.
- Ils attenues les allergies en phagocytant les proteines etrangeres et les
complexes antiges-anticorps immuns causant les allergies.
- ils inactivent certains mediateurs de la reaction inflammatoire liberes au
cours des reactions allergiques.
 Polynucléaires basophiles
- Ils sont les moins nombreux des globules blancs.
- Leur dimension est égale ou légèrement supérieur a celles des
granulations neutrophiles
- Leurs cytoplasmes contiennent de grosses granulations contenant
l’histamine, qui a une affinité avec les colorants basiques et qui se teintent
à leur contact en violet sombre.
- L’histamine est un médiateur secret au cours de la réaction inflammatoire.
Elle a l’origine de la vasodilations et l’augmentation de la perméabilité
des capillaires et elle tire les globules blancs dans la région inflammée.
Nb : on trouve dans les tissus conjonctifs des cellules granulées
semblables aux globules blancs appelés : mastocytes. Bien que son
noyau soit ovale plutôt que lobe. Il est presque impossible de
discerner un globule blanc d’un mastocyte au microscope et les 2 se
lient à un anticorps [immunoglobulines E] qui provoque la libération
de l’histamine. Les globules blancs et les mastocytes sont des cellules
contenant des granules remplies divers médiateurs qui induisent
l’inflammation dans les tissus environnent.
 Les monocytes ou agranulations [dépourvues de granulations]
- Ce sont les plus gros des leucocytes pourvus d’un abondant cytoplasme
bleu pâle et d’un noyau violet en forme de U ou de haricot,
- Mécanisme de différenciation des monocytes : les monocytes quittant la
circulation sanguine et pénétrant par diapédèse dans les tissus, une fois
parvenue, les monocytes se transforment en macrophages ou
macrophagocytes dont la mobilité et le potentiel phagocytaire sont
remarquable et particulièrement efficaces dans la présentation des
antigènes aux tissus. Les macrophagocytes libres font leur ronde dans
l’espace interstitiel de tous les tissus à la recherche des débris cellulaires
ou d’envahisseurs étrangers. D’autres macrophagocytes comme les
macrophagocytes stellaires dans le foie et les macrophagocytes à
poussières dans les alvéoles pulmonaires, sont des macrophagocytes fixes
[résidents permanent d’organes particuliers]. Tous les macrophagocytes
qu’ils soient fixes et libres, présentent la même structure et assumer la
même fonction. Ils se multiplient et s’activent à l’occasion d’infections
chroniques. Ils sont essentiels à la lutte contre les virus et contre certains
parasites, bactéries intracellulaires, ils concourent également à lancer les
lymphocytes dans la réponse immunitaire.
 Les lymphocytes
- Ils sont les plus nombreux dans le sang après les polynucléaires
neutrophiles
- Son noyau est généralement sphérique mais peut-être légèrement échancre
- Ils sont entourés d’un mince anneau de cytoplasme bleu pale
- Malgré cette abondance, une faible proportion de leur population se
trouve dans la circulation sanguine principalement les petits lymphocytes.
D’ailleurs, leur nom témoigne de leurs étroite association avec le tissu
lymphoïde [nœud lymphatique, rate etc.] ou ils jouent le rôle prépondérant
dans l’immunité.

Le système immunitaire est constitué :


Les cellules qui participent aux réponses immunitaires sont nombreuses. Les
plus importantes sont les cellules lymphoïdes (lymphocyte B, T, NK Natural
killer), les macrophages, les cellules mononucléées, les cellules dendritiques et
les granulocytes.

 LES LYMPHOCYTES T
a- Origine et Maturation

Dans la moelle osseuse, la CSH donne naissance à la cellule souche lymphoïde


qui se différencie en cellule progénitrice T. Cette cellule quitte la moelle osseuse
et gagne le thymus par voie sanguine pour continuer sa maturation et prend le
nom de thymocyte. Les thymocytes prolifèrent et se différencient en sous
populations de LT matures, fonctionnellement différentes.

- Thymocyte précoce double négatif (DN) Les cellules T progénitrices qui


arrivent au thymus, n’expriment pas les molécules de surface caractéristiques
des cellules T : CD4 et CD8 (ni le complexe TCR-CD3) = double négatif.

- Thymocytes intermédiaires double positifs (DP) Au cours de la maturation,


ces cellules vont acquérir les molécules CD4 et de CD8 = double positif. Puis le
TCR est exprimé et permet permet aux cellules DP de subir une sélection
thymique positive du répertoire antigénique. Sélection positive : seuls les
lymphocytes T dont le TCR reconnaît le CMH du soi survivent

- Thymocytes immatures simple positifs (CD4+ ou CD8+) Les thymocytes qui


survivent continuent leur maturation et deviennent des cellules simples positives
: portant soit le CD4 soit le CD8. Sélection négative : les lymphocytes T qui
réagissent trop avec le CMH sont éliminés.

- 6 95% des thymocytes ne continuent pas leur maturation et meurent dans le


thymus par apoptose car ils sont éliminés par la sélection.
- Thymocytes matures (CD4+ ou CD8+) 5% des thymocytes arrivent à maturité
après sélection thymique. Deux types de lymphocytes quittent le thymus : les
lymphocytes T auxilliaires ou helper (TH) qui portent la molécule CD4 et les
lymphocytes T cytotoxiques (Tc) qui expriment la molécule CD8. Les TH, Tc
quittent le thymus pour la périphérie.

b- Molécules de surface

En plus du TCR et du CD3 les lymphocytes T possèdent des molécules de


surface qui se lient à leurs ligands situés sur d’autres cellules.

- Corécepteurs CD4, CD8 : les molécules CD4 ont la capacité de se lier aux
molécules du CMH classe II et les CD8 aux molécules de classes I.

- Molécules d’adhésion ou de costimulation : famille de CD28 et CD154


(CD40L).

 LES LYMPHOCYTES B
a- Origine et Maturation

La naissance et la maturation des lymphocytes B se déroulent totalement au


niveau de la moelle osseuse. La cellule progénitrice B (= cellule pro-B) est la
première cellule de la lignée B, elle prolifère et se différencie sous l’influence
des cellules stromales de la moelle osseuse. Elle se transforme en cellule pré-B
qui exprime la chaîne lourde mu dans son cytoplasme puis en cellule B
immature qui exprime la chaîne légère et donc la molécule d’IgM membranaire.
A ce stade, les lymphocytes B immatures vont subir une sélection négative qui
consiste à éliminer les lymphocytes B qui portent un BCR reconnaissant les
antigènes du soi (autoréactif). 95% des cellules B de la moelle osseuse meurent
sur place par sélection négative, cette mort se fait par apoptose. Les cellules B
matures qui survivent quittent la MO pour les organes périphériques où elles
rencontrent l’antigène et se différencient en plasmocytes sécréteurs
d’immunoglobulines (Ig). b- Molécules de surface La cellule B mature en
périphérie exprime l’IgD à coté de l’IgM, les molécules de classe II du CMH,
les récepteurs du complément, les récepteurs des Ig, les molécules de
costimulation : B7-1 (CD80), B7-2 (CD86) et CD40.

 LES CELLULES NK

Les cellules NK représentent 5 à 10% des lymphocytes du sang. Ce sont des


cellules tueuses qui ne possèdent pas de TCR mais deux types de récepteurs :

- Les récepteurs activateurs de la lyse cellulaire CD28, CD2 et CD16. Ces


récepteurs reconnaissent des molécules de surface cellulaire qui sont exprimées
sur la cellule stressée ou infectée (virale ou bactérienne) mais aussi sur les
cellules en transformation maligne ou ayant subi un dommage de l’ADN.

- Les récepteurs inhibiteurs de la lyse cellulaire :

- CLIR (C type lectin inhibitory receptors)

- KIR : killer cell inhibitory receptor.

Les récepteurs inhibiteurs ont pour ligand les molécules du CMH de classe I.
Ces molécules sont exprimées sur toutes les cellules nucléées normales de
l’organisme. Par contre leur expression est abaissée ou abolie sur les cellules
infectées ou les cellules tumorales. Lorsque les récepteurs inhibiteurs des NK
reconnaissent les CMH classe I du soi, ils sont activés et transmettent un signal
négatif qui empêche la cellule NK d’exercer son activité cytotoxique.

- Des lymphocytes B ou LB ou cellules B, leur forme matures appelées


plasmocytes sont responsables de la production des anticorps ou
immunoglobulines et sont responsables de l’immunité humorale
- Les lymphocytes T ou LT ou cellules T, ces derniers ne produisissent pas
les anticorps et sont charges des réactions immunitaires a médiations
cellulaires
3- Les plaquettes, ou thrombocytes
- Ce sont des fragments cytoplasmiques de cellules extraordinaires grosses
appelés mégacaryocytes.
- Aspect morceaux de cellule,
- Forme variable (triangulaire, étoilée, ovale, etc.) avec des granulations
Taille 2 à 5 um Concentration environ 300 x 109 par mm3) de sang. Elles
jouent un rôle important dans la coagulation du sang qui prend place dans
le plasma a la suite d’une rupture de vaisseaux sanguin ou d’une lésion de
leur endothélium, en adhérant à l’endroit endommage, les plaquettes
forment un bouchon temporaire qui contribue à colmater la brèche
- Les plaquettes sont anucléées, elles vieillissent rapidement et
dégénérèrent en jours environ si elles ne servent pas à la coagulation.
Conclusion

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