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Le sang et l’hémostase

• Généralités
• Fonctions
Le sang présente plusieurs fonctions :
• Le transport (gaz, hormones, nutriments, immunoglobulines, déchets,…).
• La régulation (maintient du corps au niveau de la température, du pH, d’un volume
de sang adéquat grâce à la pression oncotique par les protéines, notamment
l’albumine).
• La protection (contre les hémorragies, les infections).

• Tissu liquide
Le sang est un tissu liquide. En effet, les cellules (= éléments figurés) flottent (sont
en suspension) dans une phase liquide appelée le plasma. Il peut transporter l’oxygène,
des hormones, des déchets, des nutriments, des immunoglobulines… son rôle principal
est donc le transport.

• Viscosité du sang
Le sang a comme tous les liquides, une certaine viscosité. Si la viscosité augmente,
alors le sang s’écoulera plus difficilement.
Cette viscosité dépend de plusieurs choses :
• Nombre de cellules : plus il y a d’éléments figurés dans le sang, plus la viscosité
augmente.
• Taux de protéines : charges. C’est pourquoi l’hémoglobine est contenue dans des
sacs (= les globules rouges), cela permet de diminuer la viscosité.
Si l’hémoglobine n’était pas contenue dans des sacs, le sang serait tellement visqueux
qu’il n’avancerait pas.
• Température : si la température augmente, la viscosité augmente. Quand le sang
va aller dans les extrémités, il sera un peu moins visqueux ; on peut donc
comprendre que dans certaines situations pathologiques cela se bouche dans les
extrémités froides.

• pH
Le pH sanguin a une valeur de 7,4.

• Volume
On trouve 5 à 6 l de sang chez l’homme et 4 à 5 l de sang chez la femme.

• Les éléments figurés (=cellules qui sont dans le sang)


• L’hématopoïèse : processus par lequel les cellules sanguines sont formées
dans la moelle osseuse à partir des cellules souches.
• Myélopoïèse (production des cellules sanguines sauf la lymphopoïèse)
• Erythropoïèse globules rouges (érythrocytes).
• Granulopoïèse globules blancs (=leucocytes, parmi lesquels on trouve des sous
classes qui sont les granulocytes et monocytes).
• Thrombopoïèse plaquettes (thrombocytes) qui interviennent dans
l’hémostase.
• Lymphopoïèse globules blancs (lymphocytes), intervenant dans la réponse
immunitaire.

Toutes les cellules sanguines dérivent d’un seul type cellulaire qu’on trouve au niveau
de la moelle osseuse : la cellule souche pluripotente, car elle est capable de produire
différents types cellulaires. Cette cellule pluripotente donne divers types de cellules
unipotente qui sont des précurseurs différenciés qui vont donner naissance à des
cellules spécialisées (en fait il y a des divisions successives puis différenciation).
En blanc, la granulopoïèse….

D’abord la cellule souche pluripotente donne des cellules souches unipotentes de type
E, GM ou M (car mégacaryocyte), ou donne des PML qui sont les précurseurs des
lymphocytes.

• Sites de myélopoïèse
La myélopoïèse se fait essentiellement dans la moelle osseuse de certains os (à partir
de 30 ans, ne se déroule plus que dans les vertèbres, le sternum, les côtes), ce qui
varie en fonction de l’âge. Les cellules sanguines proviennent donc des os.
Moelle osseuse extra médullaire (=en dehors des os): Chez le fœtus, le site de
hématopoïèse est situé au niveau du placenta, mais chez l’embryon elle se trouve au
niveau du foie et de la rate. Le bébé, à la naissance est capable de produire des cellules
sanguines à partir de tous ses os (il possède une moelle rouge (qui a une fonction
hématopoïétique) qui est progressivement remplacée par une moelle jaune qui est
graisseuse et n’est plus fonctionnelle).
Avec l’âge la capacité de synthèse de certain os est donc perdue. Ceci concerne
surtout les os longs tels le tibia ou le fémur. La moelle de ces os est alors remplacée par
de la graisse (=moelle jaune).
La fonction hématopoïétique de la moelle dépend de différents facteurs : de
facteurs de croissance, de vitamines, d’oligoéléments…
• L’EPO (=érythropoïétine) est synthétisée par le rein en cas d’hypoxie (le tissu
ressent le manque d’oxygène, le rein est sensible à cela, et synthétise de l’EPO
pour aller au niveau de la moelle osseuse, afin d’augmenter le nombre de globules
rouges).

• L’interleukine 3 (IL3) contrôle la synthèse des cellules sanguines en général.

• Certaines hormones interviennent également, stimulent la production des cellules


sanguines au niveau de la moelle osseuse : les hormones thyroïdiennes, les
hormones androgènes (ex : testostérone) et le cortisol. Il y aura donc une
différence au niveau de l’hématocrite chez l’homme et chez la femme : l’homme
produit plus de GR.

• Certaines vitamines interviennent également dans le contrôle de la synthèse des


cellules sanguines : Vitamine B12 et acide folique (folate : intervient dans la
synthèse d’ADN), vitamine B6, vitamine C, interviennent dans le contrôle de la
production des cellules.

• Oligoéléments : le fer, le cuivre, le cobalt, le zinc.

((((((Application : en cas de radiothérapie sur le thorax, les cellules de la moelle sont


tuées.
Chez un adolescent, ce n’est pas grave. En effet, les cellules myélopoïétiques des os
longs vont prendre le relais et pourront synthétiser assez de cellules sanguines.
Chez un adulte, la situation sera plus grave. En effet, les os longs ne sont plus des
sites producteurs de cellules sanguines. L’organisme est alors incapable de synthétiser
assez de cellules sanguines et on souffre d’anémie ou d’agranulocytose (= carence en
globules blancs).
Ce processus est régulé par des facteurs de croissance de manière :
• Isolée : par exemple : l’érythropoïétine.
• Globale : par exemple : certaines interleukines.))))))

Exemple : les globules blancs ont un certain pouvoir oxydant. Le Cu permet de


synthétiser les enzymes nécessaires au GB. Une carence en Cu entrainera donc une
carence en :
• GR : il n’y aura pas assez d’O2 transporté.
• GB : on souffrira d’un déficit immunitaire.

• Les globules rouges


Différenciation à partir de la cellule souche : le noyau devient de plus en plus petit
car il se condense, pour être éjecté au stade normoblaste. La fonction des GR est le
transport de l’oxygène. La fonction des globules rouges est le transport de l’oxygène,
pour lequel il a besoin de l’hémoglobine.
On trouve 5 X 106 GR par mm3 chez l’homme et 4,5 X 106 chez la femme.
La durée de vie d’un GR n’excède pas 120 jours, durée de vie courte due à son
extrême spécialisation <3. Après cette durée, il est trop vieux et éclate.
• Les basophiles sont colorés en bleu par les colorants basique, car contiennent
bcp de ribosomes.
• Polychromatophylie car on n’a pas encore assez d’HB pour qu’il soit tout rouge :
on est à un stade intermédiaire.
• L’éosinophilie est la capacité de fixer l’éosine.

• En fait, de haut en bas, la taille du GR diminue, le noyau rapetisse


également, mais il y a de plus en plus d’hémoglobine.
• Au moins il y a de ribosomes, au plus il y a d’hémoglobine, au plus on passe
d’une basophilie à une éosinophilie.
Il s’agit de disques biconcaves qui ont un diamètre de 7à 8 μm.
Le volume corpusculaire moyen est de 90 μm3.
Érythropoïèse : on voit qu’on démarre d’une cellule pluripotente qui donnera le GR
après s’être multiplié un grand nombre de fois.
Les cellules précurseurs doivent procéder à une éjection du noyau mais également des
mitochondries pour donner le GR. Étant donné que les mitochondries sont expulsées, il
n’y a pas de cycle de Krebs (pas d’utilisation des corps cétoniques) et la seule source
d’énergie (ATP) sera donc la glycolyse.
On peut donc dire que les GR sont des sacs contenant des protéines et que leur rôle
principal et l’accumulation et le transport de l’O2 via l’hémoglobine.

Régulation : si on ne dispose pas d’assez de GR, le transport d’O2 sera réduit.


Les globules rouges ont une forme très bien adaptée à leur fonction : les disques
biconcaves ont une plus grande surface, ce qui favorise le transport d’O2, les échanges
gazeux.
Il doit avoir une membrane souple, pour pouvoir se déformer pour passer dans les
capillaires fins. Le GR intervient aussi via l’Hb, qui est capable de fixer le CO2, et des
H+, il a donc un pouvoir tampon : limiter les variations de pH.
Il est dépourvu de mitochondries : ce sont des sacs à Hb, ils sont incapables de
consommer l’oxygène pour leur propres besoins énergétique (ils utilisent la glycolyse et
pas la phosox).
Système réticulo-endothélial rate : lorsque le GR vieillit, se membrane se fragilise et
lorsqu’il passe dans la rate, il trouve un réseau de capillaires très sinueux, la membrane
se déchire. La rate est l’organe principal qui intervient dans la destruction des GR
vieillis : elle fait partie du système réticulo endothélial, qui est un système disséminé
dans plusieurs tissus, il comprend plusieurs choses :
• Des macrophages
• Des cellules spécialisées de certains organes
[ex : dans le foie les cellules de Kupffer : qui permettent de reconnaitre des
éléments vieillis, à détruire]
La rate joue le rôle de filtre.
En effet, la rate est munie d’un « filet composé de mailles d’une certaine dimension ». Il
faut que les GR de 7 μm puissent se déformer pour pouvoir passer dans les capillaires de
la rate qui ne font que 3μm de diamètre.
Dans le cas où le GR ne peut se déformer (car sa membrane est trop oxydée), il sera
détruit, il éclatera.
De ce fait, les tissus seront en hypoxie. Le tissu rénal est le senseur qui contrôle la
concentration en O2 dans les tissus. Ce senseur envoi un message afférent au centre de
contrôle.
Lorsque le tissu ressent un manque d’oxygène, le rein produit de l’érythropoïétine, qui
agit au niveau de la moelle osseuse pour augmenter le nombre de globules rouges. Ce
médiateur va agir sur les précurseurs des GR, on aura plus de GR et donc un transport
d’O2 plus important. L’augmentation de globules rouges permet l’oxygénation normale des
tissus, et donc on le signale au rein, qui re-diminue l’EPO : c’est un phénomène de
feedback.
Si on n’a plus de rein, le senseur n’existe plus. Il n’y aura plus de production du
médiateur et on souffrira d’anémie.
Mais, plus on a de GR, plus la viscosité augmente.
Si l’hématocrite est > 30, la viscosité sera trop haute. Si à ce moment là on fait un
effort intense, on risque la mort.
Rq : hématocrite = % de volume occupé par les GR dans le sang, normal à 40%.

• L’hémoglobine
L’O2 est peu soluble dans l’eau. De plus, plus la température de l’eau augmente, moins
il y a d’O2 dedans.
Ci contre est représenté l’hème, qui se lie à une chaine polypeptidique qu’on appelle la
globine, et 1 globine + 1 hème = 1 chaine d’hémoglobine, qu’on assemble par 4. On aura
donc des complexes formés de 2 X 2 protéines.
Il existe différents types de globine (= protéines). On connait les globines α à ζ
(alpha, beta, gamma, delta…) qui entourent l’hème.
On aura, par exemple chez l’adulte, l’HbA de composition α2β2 qui est assez fréquente
(on possède environ 2% d’hémoglobine α2d2). On dispose aussi d’Hb fœtale de
composition α2γ2 et qui fixe mieux l’O2 que l’HbA. En effet, l’O2 doit traverser le
placenta, le cordon ombilical…avant de pouvoir atteindre le fœtus lui-même.
On trouve de 12 à 16 gr d’Hb/100 ml de sang.

Exemple : si la température de l’eau augmente, les poissons remontent à la surface


pour capter plus d’O2.
On a donc besoin d’un transporteur qui est l’hémoglobine.
Plus on aura d’hème, plus on pourra transporter d’O2.
Cet hème est constitué d’un atome de Fe2+ et d’un noyau tétrapyrolique. Cette
composition permet de protéger l’hème de l’oxydation et permet la liaison réversible
d’O2.
En fonction de la conformation des protéines, on liera plus ou moins fort l’O2.
Exemple :
• Dans les poumons : les protéines vont avoir une haute affinité pour l’O2 qui sera
capté.
• Dans les tissus : l’hémoglobine aura une faible affinité pour l’O2 qui sera
relargué.
1gr d’hémoglobine est capable de fixer 1,39 ml d’O2. On trouvera évidemment
beaucoup moins d’O2 circulant librement dans le sang.
• Les leucocytes

• Introduction
Ce sont des unités de défense de l’organisme. Elles luttent contre les agents
pathogènes, contre les cellules anormales, cancéreuses, et débarrassent les tissus de
tous les débris etc… Elles doivent passer de leur site de production vers les tissus via le
sang. Elles doivent donc à un moment donné quitter le sang pour aller vers le tissu lésé.
On dispose de divers leucocytes. On trouve notamment :
• Les lymphocytes : ils interviennent dans la production d’Ac et d’Ag c.à.d. dans
l’immunité spécifique.
• Les monocytes : caractérisés par leur noyau réniforme.
• Les granulocytes : qu’on reconnait à leur composition riche en grains.
On retrouve 7000 à 10000 leucocytes/μl.
Composition :
• 50-70% : neutrophiles
• 30% : lymphocytes
• 5% : monocytes
• < 5% : éosinophiles
• < 1% : basophiles
Chémotactisme : lorsque le tissu est lésé, il envoi des substances qui attirent les
globules blancs vers le tissu lésé, le site de l’infection (chémotactisme = phénomène
d’attraction)
Margination : on est à l’intérieur du vaisseau, les cellules endothéliales vont un peu se
modifier pour faciliter l’adhérence du globule blanc à la paroi de la cellule endothéliale.
Diapédèse : une fois qu’il a adhéré aux cellules endothéliales, il se déforme pour
passer au travers de la paroi pour passer entre les cellules endothéliales pour pouvoir
sortir du vaisseau.
Mouvement amiboïde (non confiné au système vasculaire) : le mouvement qu’il adopte à
l’intérieur du tissu pour atteindre l’endroit lésé, où il pourra phagocyter l’élément
pathogène
Ex : les neutrophiles sont de très bons phagocytes et sont spécialisés dans
l’élimination des bactéries. Ils entourent la bactérie avec des pseudopodes, qui se
retrouvera alors dans une vésicule dans le leucocyte, vésicule qu’on appelle
phagosome. Or dans les leucocytes on trouve de nombreux lysosomes, qui
fusionnent avec le phagosome. Or le lysosome contient beaucoup de lipases,
protéases qui détruisent la bactérie. Les éosinophiles agissent différemment :
par dégranulation. Ils se fixent à certains parasites, et envoient des granules qui
détruisent le pathogène.

Phagocytose :
Il existe différents types de globules blancs (5 # neutrophiles, éosinophiles,
basophiles, monocytes, lymphocytes) qu’on peut scinder en deux catégories :

• Les polynucléaires granulaires, alors qu’ils ont un seul noyau qui est
multilobé : ils fixent différents colorants.

• Les agranulaires

• Neutrophiles :
Selon le type de globule blanc, on peut avoir une phagocytose ou une
dégranulation.
Ils représentent 60% des leucocytes (les + abondants).
On en trouve 10000/mm3.
Ils transitent durant 4h (=passent pendant 4heures dans le sang) et ont une durée de
vie de 4J (dans les tissus).
Ils disposent d’une mobilité importante (grâce aux mouvements amiboïdes).
Ils défendent notre organisme en première ligne contre les bactéries. En effet, si on
souffre d’une infection bactérienne notre taux sanguin en neutrophiles augmente.
(Ex 20000). Ce sont des excellents phagocytes.
Les neutrophiles contiennent des enzymes qui oxydent la paroi des bactéries
provoquant ainsi leur mort avant de les phagocyter.

• Eosinophiles
Ils représentent 2% des leucocytes.
On en trouve < de 500/mm3.
Ils ont une durée de vie de 6h.
Leur mobilité est plus réduite.
Leur phagocytose est moins active.
Leur nombre augmente en cas d’allergie et d’invasion parasitaire. Même si ce ne
sont pas des bons phagocytes, ils peuvent lutter contre les parasites : ils ne peuvent
pas phagocyter de gros parasites : il se fixe au parasite et libère toute une série de
substances qui vont l’attaquer. (Mais aussi pour combattre des champignons ou, plus
rarement, des cellules cancéreuses.)

• Basophiles
Ils représentent 1% des leucocytes.
Ils ont une durée de vie de 10J.
Ils interviennent dans les réactions inflammatoires locales ou les allergies.
Ex : hypersensibilité immédiate… )
Réaction inflammatoire : lorsqu’on rencontre pour la première fois d’un antigène, il y a
production d’anticorps, qui se fixent par leur partie constante sur le basophile. Lorsqu’on
rencontre une deuxième fois le même antigène, il va se fixer sur l’anticorps qui est lui-
même fixé au basophile, et ça servira de signal pour dégranuler pour lutter contre
l’agent pathogène.
Dans les granules des basophiles, on retrouve de l’héparine (anticoagulant) et de
l’histamine (vasodilatateur). Cela permet d’augmenter le débit sanguin, qui permet aux
cellules d’arriver plus rapidement aux cellules.
Ils secréteront aussi des agents qui vont activer les éosinophiles (=chémotactisme),
qui eux luttent contre l’allergène.
(Erreur sur dia)

• Monocytes
Ils représentent 10-15% des leucocytes.
Ils transitent durant 10h et ont une durée de vie de plusieurs mois voire années.
Lorsqu’ils sont dans le sang on les appelle les monocytes, lorsqu’ils sont dans les tissus,
ils gonflent et on les appelle les macrophages.
Ce sont des macrophages (du système réticulo endothélial) c.à.d. qu’ils « mangent »
tout ce qu’ils voient. Ils dégradent les restes cellulaires ou les bactéries en éléments
simples.

• Lymphocytes
Ils représentent 25% des leucocytes.
Ils ont une durée de vie qui va varier selon le type (B immunité humorale, T immunité
cellulaire) de 7J à plusieurs années. Produits à partir de précurseurs de la moelle, mais
ils ont des processus de maturation situés dans des organes différents. Les deux types
ont leurs précurseurs au niveau de la moelle osseuse, mais les lymphocytes B sont
maturés au niveau de la moelle osseuse, T maturés au niveau du thymus.

• Thrombocytes ou plaquettes
On en trouve 150.000 à 300.000/mm3.
Ils ont une durée de vie de 10J.
Cellule souche unipotente – mégacaryocyte/blaste, qui bourgeonne pour donner des
fragments cellulaires entourés d’une membrane : les plaquettes.
Ce sont de petites cellules dépourvues de noyau.
Les plaquettes sont des facteurs essentiels dans la coagulation et l’hémostase. Elles
vont permettre la formation de la croute lorsqu’il y a un trou au niveau des vaisseaux
sanguins. Ceci est permis par :
• Propriétés d’adhésion au collagène : lorsque le tissu est endommagé, le
collagène est mis à nu, et les plaquettes vont s’y lier.
• Elles contiennent des granules ayant des propriétés particulières : les
précurseurs du facteur de Von Willbrand (glycoprotéine facilitant
l’adhésion/agrégation plaquettaire, transporteur du facteur VIII).
• Facteur de contraction et médiateur (ADP, thromboxanes). Lorsqu’un vaisseau
est lésé, la 1ere chose qu’on veut faire, c’est arrêter l’écoulement du sang, donc
le vaisseau se contracte. Donc les plaquettes contiennent des facteurs de
contraction
• Facteur de croissance (PDGF « platelet-derived growth factor » qui promeut la
réparation vasculaire). En plus, les plaquettes, lorsqu’elles ont bouché le trou,
elles vont synthétiser des hormones de croissance qui vont permettre que le
vaisseau se répare.
• Physiopathologies
Rappel: il y a un dispositif de contrôle de la production de cellules sanguines ou des
globules rouges en particulier c'est érythropoïétine. Mais dans certaines
circonstances le taux de globules rouges ne peut pas rester constant.
• Anémies Hb < 12g/dl – Hct < 37% :
Une anémie est synonyme d’un nombre trop faible de GR dans le sang. Le sang est
alors trop fluide. La capacité de transport d’oxygène est insuffisante, car pas assez
d’hémoglobine. Hypoxémie :pas assez d'oxygène dans le sang, hypoxie : manque d'apport
d'oxygène dans le tissu. Peut être du à problème dans l'érythropoîèse (
hématopoièse) : on a pas assez de globules rouges produits donc pas assez
d'hémoglobine donc la capacité du transport en oxygène diminue , soit du à une
destruction trop importante, soit gr produits mais ne contiennent pas assez d’Hb.
Lors d’une anémie l’hématocrite (Hct) < 37% alors que normalement l’Hct = 45% , 42%
pour la femme due au hormones endrogènes. (sang ds tubehépariné qu’on centrifuge,
3phases : les GR entassés, un disque blanc qui correspond au GB mais n'intervient pas
dans Hct et le pasma. Hct c'est volume occupé par les GR par rapport au volume total).
On peut mesurer le volume corpusculaire moyen afin de déterminer à quel type
d’anémie on a affaire :
• Volume normal : anémie normocytaire.
• Volume >> : anémie macrocytaire.
• Volume << : anémie microcytaire.

• Anémie microcytaire
Dans ce type d’anémie c’est le volume du GR qui est trop petit. Le nombre de GR reste
normal mais le volume occupé par les GR est réduit.
Elle est due à une carence en fer, on parlera d’anémie microcytaire hypochrome.
Comme on ne dispose pas d’assez de Fe, la production d’Hb est réduite. Qui dit moins
d’Hb, dit GR moins volumineux.
Cette carence est rarement due à un apport alimentaire insuffisant. Il faudrait avoir
une carence en plusieurs nutriments simultanément pour que ce soit possible. Le
problème de départ est souvent une hémorragie (perte de sang digestive par exemple).
Le volume plasmaique est récupéré en 1 à 3 jour, mais le taux de GR doit pour retourner
à la normale, attendre 3 a 4 semaines. Il faut beaucoup de fer pour reconstituer l’hème
de l’hb. 1.26.
La carence va plutôt être due à une malabsorption. Après hémoragie il faut beaucoup
de fer pour reconstituer l'hème , et l'absoption n'est pas suffisante pour combler les
pertes de sang. Lors de pertes de sang croniques l'absorption du fer ne suffit plus.
Les globules rouges sont moins remplis donc plus petit, contiennent moins d’Hb, donc
ils sont hypochromiques( moin rouge).
On peut également perdre notre Fe si on saigne, par exemple.
Exemple : ulcère de l’estomac : s’il est faible, on perdra un peu de sang dans les selles.
S’il est fort, on vomira du sang. C’est pourquoi en cas d’anémie microcytaire, on
recherche des GR dans les selles.

• Anémie macrocytaire
Dans ce cas ci, on a moins de GR car on ne sait pas synthétiser d’ADN.
Mais la synthèse d’Hb est tout à fait normale, les GR sont donc plus volumineux
(=mégaloblastes).
Cette difficulté à synthétiser de l’ADN est due à une carence en vitamine B2, B12 ou
en acide folique. Cette carence sera due à une malabsorption ou à un apport insuffisant.
La cellule précurseurs des GR va aussi être trop volumineuse, on parlera alors
d’anémie mégaloblastique.

Ex d'anémie mégaloblastique: anémie pernicieuse , elle est due à un problème


d'atrophie au niveau de l'intestin , et il n'absorbe plus correctement la vitamine B12, on
aura dés lors une carence en vitamine B12 et donc une carence en mégaloblastes.

• Normocytaire (aplasie)
Dans ce cas ci, on ne cherche pas à faire plus de GR ou on ne sait plus synthétiser de
GR car il y a une réduction de l’activité fonctionnelle de la moelle. Il y a donc moins de
cellules qui se divisent et donc le nombre de GR normaux sera réduit.
La taille des gr est normale, mais le nombre est diminué.
Cette perte d’activité peut être due à :
• Radiations : radiothérapie du thorax => greffe de moelle ce qui permet que les
cellules soient de nouveau synthétisées normalement.
• Drogues cytotoxiques : associées à la chimiothérapie.
• Déficience génétique.
• Poisons : effet secondaire d’un médicament, par exemple, le Bactrim® (activité
antibactérienne et antiparasitaire).

• Hémolytique
PAS INCLUS DANS LES NORMOCYTAIRES !
Il s’agit, dans ce cas, d’une anémie due à une destruction massive de GR dans la rate,
car la membrane est fragilisée.
Les GR sont plus détruits que synthétisés (pas d’aplasie) et de ce fait le nombre
diminue. Le turnover est accéléré.
Ces GR sont détruits par des macrophages ou des agents extracellulaires tels que des
toxines ou des Ac.
Hémolytique du aux anticorps.
Exemple : une maman rhésus négatif porte un enfant rhésus positif. À la naissance de
celui-ci, le placenta se déchire et le sang rhésus positif de l’enfant se mélange à celui de
la mère. La mère va alors fabriquer des Ac anti-rhésus positif. Si la mère est de nouveau
enceinte d’un enfant rhésus positif. Le sang de celui-ci sera attaqué par les Ac anti-
rhésus positif du sang maternel. Le bébé sera alors anémique provoquant une
augmentation du taux de bilirubine dû à l’excès de dégradation des globules rouges.
c.à.d. une jaunisse = anémie hémolytique du nouveau-né.
bilirubine: accumulation des produits de destruction de l'hème.
Exemple : sphérocytose héréditaire ou aigüe : les GR ne sont pas biconcaves mais
sphérique. La membrane est fragilisée due à une mutation des gènes qui code pour
l'ankyrine ( protéine qui intervient dans la membrane) .Ils seront donc détruits
beaucoup plus facilement dans la rate.et la synthèse ne pourra pas compenser la perte.
Exemple : anémie falciforme (=sickle cell disease) : dans ce cas ci, c’est l’Hb S qui est
anormale. Lorsque l'Hb S est sous forme désoxy elle va polymériser et il y a formation
de filaments dans le globule rouge qui entraine la déformation du GR sous forme de
faucie . Du à leur forme anormale ils passeront moins bien au niveau des vaisseaux. Leur
membranes sont fragilisés et donc ces GR seont plus vite détruits au niveau de la rate.
1h36. C’est aussi une hémoglobinopathie.

• Hémoglobinopathies :
Dans ce cas, l’Hb est anormale et le GR est donc non fonctionnel.
Problème quantitatif: pas assez d'HB
Problème qualitatif: Hb pas normal ( ex: Hb S)
• Thalassémie
Problème au niveau quantitatif. Le niveau de synthèse des chaînes α et β est réduit.
Les chaînes β (majoritaire) sont remplacées en grande partie par des chaînes γ. On a
donc moins d’Hb fonctionnelle synthétisée.
α : provient d’Asie et d’Afrique centrale
β : provient du bassin méditerranéen
C’est donc une anémie hypochromique et microcytaire due à une déficience génétique.

• Methémoglobinenémie
Dans ce cas, l’Hb est oxydée en MethHb. L’ion de Fe2+ que l’on trouve dans l’hème est
aussi oxydé en Fe3+. L’Hb devient alors incapable de fixer et de transporter l’O2.
Certaines combinaisons « pathologie-médicament » peuvent provoquer des crises
d’oxydation du Fe2+.
On parle aussi d’Hb de type M où on a substitué un A.A. responsable de la liaison du
fer à la globine. Stabilisation du fer 3+.
Cette conversion Fe2+ Fe3+ peut avoir lieu en temps normal, mais il y a reconversion
grace a l'enzyme cytbeta5 reductase et l'méthémoglobine . Il peut également s’agir
d’une déficience de l’enzyme cytbeta5 réductase, ou methémoglobine réductase, pour
revenir à la normale.
Cette pathologie entraine une cyanose (=teinte bleue) non sévère sauf si induction par
médicaments ou toxines qui est un manque d’hémoglobine dans le sang( hypoxémie).

• Sulfhémoglobine
Après ingestion d’un agent oxydant, l’hème sera chimiquement modifié. On observera
une cyanose rapide.

• Carboxyhémoglobine
Le Fe2+ de l’hème peut lier l’O2 mais aussi le CO (=tueur silencieux). Il fixe ce-dernier
avec une affinité supérieure, il le fixe 200X mieux que l’O2.
Le CO va alors prendre la place de l’O2 et l’Hb ne délivrera pas d’O2 aux
tissus(hypoxie anémique car co à la place de l'O2) .

• Polyglobulie
Cette fois-ci la concentration en GR circulants est trop grande (>6,2 millions/μl).
Ceci va être du à une déshydratation. En effet, s’il y a moins de liquide dans lequel
baignent les cellules, la concentration sera plus grande. Le nombre de GR est cependant
normal. On parlera donc de « fausse » hémoconcentration.
On peut cependant avoir une « vraie » hémoconcentration ! Cela peut être dû à une
tumeur.
Elle sera alors :
• primaire
• Essentiel ou idiopahtique: si on trouve pas à quoi elle est due
• Tumeur de la moelle osseuese ,du rein ou du cerveau : Beaucoup de GR

Pour savoir si c'est une tumeur ou une pathologie qu'on ne sait pas l'expliquer ou si
c'est juste secondaire à une hypoxie. On regarde l'érythropoîétine. Si la PO est normale
alor on dans dans le cas d'une polyglobuline essentiel ou une tumeur et si la PO
augmente on est dans le cas d'une polyglobuline secondaire due à l'hypoxie.

• Secondaire c.à.d. due à une autre pathologie.


Exemple : secondaire à une hypoxie : avant que l’OPO existe, les coureurs
cyclistes s’entrainaient en altitude (Mexique, Suisse…). En altitude, il y a moins
d’O2 ; l’organisme va donc fabriquer plus d’Hb ce qui sera très favorable durant
les courses cyclistes.
Exemple : emphysème, fibrose pulmonaire : le poumon est (en partie) détruit et
donc on produit plus d’Hb pour compenser.
Exemple : empoisonnement aigu au CO dû à la pollution ou à la cigarette.
• Essentielle : on ne sait pas pourquoi le nombre change.
Exemple : cancer de la moelle : il y alors prolifération des cellules productrices
de GR.
Exemple : problème au rein : la production d’érythropoïétine est alors déréglée.
Exemple : angiome au cervelet
Dans cette pathologie, la viscosité du sang augmente. Le cœur doit donc fournir
un effort plus important pour que le sang circule normalement. Le débit sanguin
est diminué, ce qui va provoquer des thromboses (=vx bouchés).

• Hyperleucocytose

Augementation des Globules blancs


Elle peut être physiologique, on aura entre 10 et 20.000 cellules/μl.
On retrouve ce cas chez les nouveaux -nés, durant la grossesse et les menstruations,
lors d’un exercice physique intensif…
Elle peut être aussi pathologique, on aura > 50.000 cellules/μl.
Selon le type de globules blancs, on peut diagnostiquer la maladie en question :
Si on a trop de neutrophiles, il s’agira d’une infection bactérienne ou d’une leucémie.
Si on a trop d’éosinophiles, il s’agira d’une réaction antiparasitaire ou
allergique.(asthme: on en trouve au nv de la parois bronchique)
Si on a trop de basophiles, on pensera à une leucose (= synonyme de leucémie),
employé de préférence lorsque l'envahissement sanguin par les cellules malignes n'a pas
lieu). Problème au nv de la moelle osseuse: les cellules prolifèrent donc trop de globules
blancs.

• Leucopénie
Diminution des globules blancs
La moelle est abimée à causes de :
• Cancer.
• Irradiations
• Drogues cytotoxiques.

Ce qui entraine une diminution du nombre de globules blancs.

• Monocytose
Augmentation du nombre de monocytes
Il s’agit d’une infection (= mononucléose)

• Lymphocytose
Augmentation du nombre de lymphocytes
Il s’agit d’une infection virale ou atypique.

• Hyperplaquettose ou Thrombocytose
Elle peut être bénigne ou réactionnelle.
Cette pathologie est liée au :
• Cycle menstruel.
• Réaction inflammatoire.
• Tumeur, leucémie.
• Saignement.
• Syndrome myéloprolifératif = polyglobulie de Vaquez, il s’agit d’une forme de
cancer car il y a prolifération cellulaire.
• …

• Thrombopénie
Dans ce cas ci, on n’a pas assez de plaquettes dans le sang. Soit parce qu’on ne les
fabrique pas, qu’on les détruits plus ou parce qu’on en consomme plus. On est + sujet aux
hémorragies.
< 50.000 cellules/μl : risque d’hémorragie interne associée à un traumatisme
accidentel ou chirurgical.
< 20.000 cellules/μl : saignements spontanés (sans traumatisme) à la surface des
muqueuses et apparition de purpura. Il s’agit de petites taches rouges (= pétéchies de
thrombocytopénies) qui apparaissent à la surface de la peau et des muqueuses.
< 10.000 cellules/μl : hémorragies spontanées fatales au niveau de l’intestin et du
cerveau.
Cette pathologie peut être due :
• Destruction des mégacaryocytes par chimiothérapie.
• Production réduite des plaquettes : toxines, radiations, infections.
• Séquestration plus importante des plaquettes.
Exemple : splénomégalie (grosse rate) : le « filtre » est alors trop développé et
beaucoup de plaquettes sont détruites à ce niveau.
• Destruction des plaquettes par un processus auto-immun.

• Le plasma
C’est la phase liquide du sang (50%).
Le plasma a une couleur jaunâtre.
Il transporte de la matière, de l’information, des déchets…
On peut séparer la phase liquide de la phase cellulaire par différentes méthodes : la
vitesse de sédimentation ou l’hématocrite.
L’hématocrite : on centrifuge on a 3 phases : les GR GB et Le plasme , les Gb
n'intervient pas car cette phase ne fait que 1 %. L'hématocrite est donc le % de volume
occupé par le GR dans le sang et peut varier en fonction de :
• L’altitude.
• L’âge.
• La grossesse.
• Le sexe (plus plat chez la femme)
La vitesse de sédimentation (= vitesse à laquelle les GR vont s’accumuler dans le bas
d’une éprouvette : vitesse à laquelle elles sédimentent sous l’action de l’apesanteur après
l’avoir traité par de l’anticoagulant, en moyenne = 5 – 7 mm par heure). La vitesse de
sédimentation va dependre du % de GR et du % des protéines. va varier suivant plusieurs
facteurs :
• % GR : les GR sont chargés négativement (-), ils ont tendance à s’accumuler vers
le bas. Mais ils sont repoussés par les charges (-) des autres GR. Donc plus il y a
de GR, plus la vitesse de sédimentation diminue.
• % protéines : elles portent des charges différentes selon leur type.
Exemple : les protéines de l’inflammation portent des charges positives (+), elles vont
donc attirer les GR (-). Donc plus on a de protéines, plus la vitesse de sédimentation
augmente.
Le pH du plasma est de 7,4289 mOsm/kg (osmolalité), son ph est 7.4. Sa couleur est
jaunâtre.
S’il y a des lipides dans le plasma, on observera une couche de graisse qui flotte. On
dira que le plasma est lactescent (même aspect que le lait).
[Diapo : pour passer du dessus au dessous du schéma, il suffit de diviser par la masse
molaire]
En terme de poids :
Le plasma est composé à 93% d’eau.
Les protéines représentent 7% du poids du plasma (80g/L). En effet, les protéines
sont beaucoup moins nombreuses que les ions mais leur masse est beaucoup plus
importante : ceux qui interviennent le plus dans l’osmolalité sont les ions. ex: ion sodium
(145 mM) , ion potassium , ion mégapolax En poids, 1 molécule compte pour 1000 ions.
La cholestérolémie est toujours inférieure à 200mg/L ( urée , les acides uriques ,
créatinine ces substance doivent etre faiblement concentrée dans le sang …)
urémie, glycémie, créatininémie…
Les protéines constituent donc l’essentiel de la masse du plasma.
On y trouve :
• L’albumine (45g/l) : elle joue un rôle important dans la pression oncotique c.à.d.
la pression des protéines dans le sang (pression oncotique). De ce fait si le foie
ne synthétise pas l’albumine, de l’eau sort. Elle a aussi un rôle de transporteur
(notamment de drogues comme les barbituriques ou la pénicilline , hormones
substances endrogènes , exogènes).
L’albuminurie est anormale (=albumine dans les urines : mauvais signe pour la
fonction rénale). En effet, l’albumine ne doit normalement pas passer dans les
urines.
L’hypoalbuminémie peut être due à une maladie hépatique (cirrhose) ou à une
insuffisance rénale (œdème périphérique). L’hyperalbuminémie est due à une
déshydratation qui fait que l’albumine est plus concentrée dans le sang.
• Globulines : on en a plusieurs types.
• α1 : ce sont des glycoprotéines (transportine) qui jouent un rôle de
transporteur des lipides.
• Exemple : antitrypsine : inhibiteurs d'enzymes qui sont libérés par les
leucocytes lors d'une infection. quand un GB attaque une bactérie, il
libère de la trypsine qui coupe en morceaux les protéines membranaires
de la bactérie. Mais le problème est que la trypsine est incapable de
faire la différence entre les protéines membranaires bactériennes et
humaines. Il faut donc limiter la concentration en trypsine.
Une carence en α1 peut, par exemple, provoquer des emphysèmes.
• α2 : haptoglobine (Hb), prothrombine, érythropoïétine, angiotensinogène.
Augmente en cas de réaction inflammatoire.
• explication: lors de l'electrophorèse on peut voir si il y a réaction
inflammatoire grâce a l'augmentation de la bande α2
• β : ce sont des lipoprotéines qui ne peuvent pas se mélanger dans l’eau et
on a aussi des transferines. Cela va donc former une couche de molécules
amphiphiles.
Comme exemples, citons, le cholestérol, les vitamines solubles et la
transferrine.
• γ : immunoglobulines
Exemple : fibrinogène (3g/l) qui est synthétisé par le foie et intervient
dans la fabrication du caillot sanguin (processus de coagulation)
Le sang contient également des minéraux (sodium potassium..), des glucides, des
lipides et des produits de dégradations comme l’urée, la créatinine, NH3 et l’acide
urique.

PS : pour l'examen pour les sous unités faut juste connaitre ce que contient la dia sur
les sous unité alpha béta gamma => ce qui est mis en gras ici.

• L’hémostase (=processus par lequel l’hémorragie est arrêtée)


• Introduction
L’hémostase est le processus par lequel un saignement est arrêté.
Trois choses vont participer à l’hémostase :
• les vaisseaux.
• les plaquettes.
• la coagulation (= protéines qui coagulent).

• Schéma et concepts généraux


* Schéma général
Tout d’abord va survenir une lésion du vaisseau. Par exemple, une coupure.
Cette coupure va provoquer l’activation de trois processus distincts :
• Au niveau des vaisseaux = la première phase correspond à la vasoconstriction.
Cela permet de diminuer l’écoulement du sang.
• Au niveau des plaquettes = la deuxième phase : normalement, les plaquettes ne
sont pas en contact avec l’extérieur. Lors de la lésion de l'endothélium (ce qui
se trouve derrière l'endothélium) le collagène va être mis en contact avec les
plaquettes. Ceci va provoquer l’activation des plaquettes et elles se colleront les
unes aux autres = agrégation plaquettaire. Il y aura alors formation du
thrombus blanc juste au niveau de la lésion et il va boucher la lésion.

Lorsqu’il y a une lésion, le collagène qui est dans le tissu conjonctif en dessous de
l’endothélium va être exposé. Lorsque les plaquettes sont en contact avec le
collagène, elles vont s’agréger à l’endroit de la lésion, pour former le trou
plaquettaire ou le thrombus blanc. Les plaquettes synthétisent toute sorte de
substances qui favorisent la vasoconstriction, et qui permettent l’étape suivante qui
est la coagulation.
• Au niveau de la coagulation (coagulation = passage du sang de l’état liquide à
l’état gélatineux) = la troisième phase : en principe le sang n’est pas en contact
avec l’extérieur du vaisseau. Lors de la coupure, le sang (protéines sanguines) va
entrer en contact avec la thromboplastine tissulaire. Ce contact va entraîner
une activation des protéines de la coagulation. En particulier, la thrombine
(enzyme) sera activée. La thrombine provoque la « transformation » du
fibrinogène en fibrine. La fibrine va former un réseau, et étant insoluble, il y
aura formation d’agrégats de fibrine : c’est le clou hémostatique définitif ou
thrombus rouge (car la fibrine va enfermer des globules rouges), qui renforce
le thrombus blanc. Une fois que le caillot bouche la brèche, l’hémorragie
s’arrête.
De plus, on trouvera, piégé entre la fibrine et les plaquettes, des globules rouges qui
donneront naissance au thrombus rouge.
Lorsque le thrombus aura été formé, il faut le nettoyer. Ce processus nommé
fibrinolyse (dissociation du caillot de fibrine grâce aux synthèses des plaquettes) enlève
la fibrine.
La paroi du vaisseau lésé se régénérera également grâce à l’action de facteurs de
croissances.

Thromboplastine tissulaire : elle déclenche la coagulation, elle l’active, même si les


plaquettes interviennent également.

Voie extrinsèque : c'est la voie de la thromboplastine tissulaire car le signal provient


du tissu et pas du sang lui-même.

* Médicaments
On parle souvent de médicaments qui fluidifient le sang. Mais en réalité, ce n’est pas
ce qui se passe. Les médicaments vont avoirs deux effets :
• Anticoagulant : agissent au niveau des protéines de la coagulation.
• Antiplaquettaire ou anti-agrégeant : empêche l’agglomération plaquettaire.

* Rappel sur la transduction du signal

Ici est représentée la surface des plaquettes : on y trouve toute une série de
récepteurs souvent liés à une protéine G responsables de la transduction du signal.
Lorsque le ligand se lie sur le récepteur, le GTP se transforme en GDP.
La membrane est une barrière semi-perméable qui laisse diffuser librement certains
ions ou petites molécules et qui, munie de canaux et transporteurs, permet un transport
de matière mais aussi d’informations.
Le transport de l’information va être réalisé par une protéine spécialisée. Cette
protéine est une protéine G qui dispose de plusieurs sous-unités et qui présente un
récepteur extracellulaire. Cette protéine va servir à transformer le GTP en GDP. Ce qui
aura pour effet d’activer une protéine effectrice intracellulaire.
L’information sera passée du milieu extracellulaire au milieu intracellulaire.

• Activation des plaquettes

La 1ere phase :
L’activation des plaquettes a lieu lorsque les plaquettes entrent en contact avec le
collagène. Elles adhèrent au collagène via le récepteur GBP1b, qui lui-même
lie/transporte un facteur qui intervient dans la coagulation = facteur de Van Willebrand
= facteur VIII de coagulation. Les plaquettes vont s'activer, vont changer de forme et
avoir des prolongements cytoplasmiques. Elles commencent à sécréter toute une série
de substances.
NB : Tous les facteurs de coagulation sont notés en chiffres romains.
Les plaquettes ont des granules de sécrétions qui contiennent
 de l'ADP et de la 5HT, une fois activée elle dégranule ce qui favorise la
vasoconstriction
 du PDGF qui favorise la cicatrisation du vaisseau
 des PPL (phospholipides) et du calcium qui ont pour rôle la coagulation. Après
dégranulation le calcium et les ppl qui vont activer le facteur 10 et le facteur
5 et la thrombine qui interviennent dans la coagulation

La thrombine transforme le fibrinogène en fibrine. Les plaquettes sécrètent des


substances qui stimulent la coagulation .
La cyclooxygénase permet la synthèse du thromboxane TxA2 qui est un dérivé de
l’acide arachidonique, et qui passe les membranes tout seul. L'ADP et thromboxane
TxA2 va se lié au récepteurs des plaquettes voisines, il y a déclenchement d’une voie de
transduction qui passe par le calcium, qui aboutit a un changement de conformation d’un
récepteur GB2B3A ( qui se situe sur plusieurs plaquettes) qui est une intégrine et qui va
pouvoir lier le fibrinogène. Le fibrinogène constitue une sorte de pont entre plusieurs
plaquettes, d’où l’agrégation plaquettaire. Liaison de la plaquette au niveau du collagène l
Résumé :
 Liaison de la plaquette au niveau du collagène qui contient le récepteur GP1B, qui
lie le facteur de Van Willebrand.
 La plaquette s’active, sécrète toute une série de substances dont l’ADP, et la
sérotonine, qui favorisent la vasoconstriction.
 Le PDGF (= facteur de croissance), intervient dans la cicatrisation
 Les phospholipides et le calcium interviennent dans la coagulation
 Le thromboxanate synthétisé par la cyclooxygénase, lie l’ADP, pour se lier sur des
récepteurs à la surface des plaquettes
 Activation protéine G, qui passe par le calcium
 Changement de conformation du récepteur GP2B3A (qui est une intégrine) qui
permet de lier le fibrinogène, qui va se lier aussi sur des récepteurs (intégrines)
des autres plaquettes
 Agrégation plaquettaire.
L’endothélium ne permet pas l’adhérence des plaquettes grâce au PGI2 qui est
sécrété par l’endothélium saint situé à proximité de la lésion. LE PGP2 (=prostacycline)
est le point de départ de l’agrégation plaquettaire c'est une voie qui passe par l'Ampc.
TUYAUUUU CETTE DIA EST A BIEN CONNAITRE !!

* Collagène
Lorsqu’un vaisseau est blessé, le collagène (en dehors) est exposé au facteur 8 de Van
Willebrand. Ceci provoque l’activation du facteur 8. Ce facteur activé est reconnu par le
facteur GP1b présent sur les plaquettes.
Le collagène, par le biais du facteur 8, va donc « coller » au GP1b. Ce processus
provoque l’activation du GP1b, ce qui permet le passage de l’information dans le milieu
intracellulaire.
Le calcium intracellulaire est libéré ce qui provoque l’activation du GP2b en GP3a. Ce
dernier va coller au fibrinogène et à la fibrine.
Le collagène sera donc recouvert de plaquettes, elles-mêmes recouvertes de fibrines.
Rq : s’il y a augmentation de la [Ca], il y aura fusion des granules de sécrétion. Dans
ces granules, on trouve de la sérotonine et des facteurs de croissance plaquettaires
(pour la réparation des vaisseaux).
Mais pour que l’ensemble soit homogène on a besoin de plus d’une couche !

* ADP
A proximité de la plaquette, on trouve de l’ADP.
Les plaquettes disposent d’un récepteur à l’ADP.
Une fois l’ADP fixé à son récepteur, le Ca intracellulaire est activé. Ceci provoque
l’activation du GP2b en GP3a qui colle au fibrinogène.
Cascade provoquant l’agglomération.
* Enzyme cycloxygénase
Cette enzyme permet la synthèse de prostaglandines (lipides donc peuvent traverser
la membrane).
Les prostaglandines activent la synthèse de thromboxane A2 qui agit à deux niveaux :
• provoque la vasoconstriction.
• les autres plaquettes disposent d’un récepteur au thromboxaneA2. La liaison
thromboxane-récepteur provoque l’activation des autres plaquettes.
Cascade provoquant l’agglomération.

* PPL et Ca (=cofacteurs de la coagulation)


Ces facteurs vont provoquer l’activation de la thrombine. Ceci va permettre
d’augmenter le dépôt de fibrine.
Augmentation du nombre de couches.

* Médicaments anti-agrégeant
Aspirine® : bloque la cycloxygénase, les plaquettes ne peuvent plus s’accoler. Ce
médicament permet donc d’éviter à un patient qui a fait un infarctus ou une thrombose
d’en refaire un.

• Coagulation
* Voie extrinsèque

La coagulation mène à la formation de fibrine, qui est une protéine filamenteuse, qui
va former un réseau, des mailles pour renforcer le thrombus blanc (renforcer
l’agrégation plaquettaire). A connaiiiiiiiiiiiiitre
Le fibrinogène est présent normalement dans le sang, c’est une protéine soluble, et
lorsqu’il est clivé par la thrombine qui est une enzyme protéolytique, il va donner des
monomères de fibrine, qui sont des protéines filamenteuses capables de polymériser
pour former un réseau.
La thrombine est toujours présente dans le sang également, mais elle n’est pas
toujours sous forme active. Si il y a une lésion vasculaire, la thrombine doit vite être
transformée dans le sang pour être active et fonctionnelle, on trouve alors dans le sang
le précurseur de la thrombine = prothrombine qui est le facteur de coagulation n°2. [Une
fois que le facteur de coagulation est activé on lui met un petit « a »].
Activation de la thrombine : par le facteur 10 activé, qui est aussi une enzyme
protéolytique qui clive la prothrombine en thrombine. Le facteur 10 est lui-même sous
forme inactive dans le sang, et a besoin d’une autre enzyme protéolytique activée pour
l’activer.
Pour que le facteur 10 activé puisse stimuler la formation de thrombine, on a besoin
de phospholipide plaquettaire, du calcium, mais aussi du facteur 5 actif.
La voie extrinsèque est dépendante de facteurs qui sont tissulaires.
Dans les tissus, on retrouve la thromboplastine tissulaire (=protéine) ou facteur 3.
Cette protéine va activer le facteur 7 (=protéine sanguine).
Donc le facteur 7 « devient » facteur 7a. Ce facteur va provoquer l’activation du
facteur 10 en 10a et du facteur 9 en 9a par le biais de deux voies :
• par une voie directe : site métabolique actif = proconvertine.
• par une voie d’amplification.
Le facteur 10a provoque l’activation de la prothrombine (=facteur 2) en thrombine. Le
fibrinogène est donc transformé en fibrine.
Rappel : fibrine = fibres qui précipitent.
La thrombine active le facteur 13 en 13a, son rôle est de stabiliser le dépôt de
fibrine.
Attention : les facteurs de coagulation sont numérotés selon leur ordre de
découverte.
Médoc : si phlébite, on fait des piqûres de Clexane® qui est un anti10a. Le facteur
10a est donc bloqué. Ce médicament est donc un anticoagulant. On peut aussi prescrire
de la Fraxiparine®, ces médicaments étant tout deux des héparinoïdes.
* Voie intrinsèque

Lorsqu’on réalise une prise de sang dans un tube de verre, au bout de 30 secondes, le
sang aura coagulé ! En effet, le contact entre le sang et l’air provoque la coagulation.
En réalité, c’est la paroi du verre chargée négativement qui va activer la coagulation.
Le facteur 12 ou facteur d’Hageman sera activé en 12a par le kininogène ou la
kallicréine (=hormones) ou encore les charges négatives du verre. Le facteur 12a
active le facteur 11 (=anti-hémophile F) en 11a. Le facteur 11a active le facteur 9 (=anti-
hémophile A) en 9a. Ce facteur activera le facteur 8 de Von Willebrand. La fin de la voie
est exactement la même que pour la voie extrinsèque.
Rq : cette voie sera activée par le sang stagnant. En effet, lorsque le sang stagne, on
a des phlébites (=caillots au niveau des vaisseaux sanguins) : les facteurs ne bougeront
pas et entreront donc plus facilement en contact, et donc il y a activation du facteur 12.
Voie favorisée par les insuffisances cardiaques et les maladies où on est immobilisé.
Exemple : Chez le patient à risque, avant qu’il ne prenne l’avion, on fera une piqûre
anti-10a.
Exemple : les bas de contention seront aussi utiles car ils écrasent les vaisseaux et
donc le sang va moins stagner.

L’hémophilie de type A = déficit en facteur 8, B = déficit en facteur 9, C = en 11 :


touche uniquement le garçon car maladie héréditaire liée à l’X <3 !!! Cela est traduit par
des patients plus sujets à des hémorragies.

• Fibrinolyse = digestion du caillot


Une fois que le vaisseau est cicatrisé, les plaquettes vont sécréter toute une série de
substances qui attirent des cellules qui vont activer des facteurs de croissance, ensuite
le caillot de fibrine doit se dissoudre.
La thrombine provoque l’activation ou transformation du fibrinogène en fibrine pour
former le caillot (ici, encore coagulation).
La fibrine, pour être détruite, doit être clivée de nouveau par une enymze
protéolytique, qui est la plasmine. Le rôle de la fibrinolyse est de couper la fibrine en
PDF (=Protéines Dérivées de la Fibrine).
* Activation de la plasmine
La thrombine peut se lier à la thrombomoduline lorsqu’elle ne transforme pas le
fibrinogène en fibrine. Ce couplage entraînera l’activation de protéines inhibitrices de la
coagulation : les protéines C et S.
Ces protéines vont donc inhiber le facteur 8a et le facteur 5a qui sont des facteurs
de coagulation. La coagulation sera donc arrêtée.
D’autre part il y aura inactivation de l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène en
plasmine (inhibition de l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène tPa, donc l’activateur
du plasminogène pourra agir). En effet, à l’état de base, on n’a pas de fibrinolyse car
cette protéine inhibe la transformation du plasminogène en plasmine.
Le plasminogène sera alors activé en plasmine. Celle-ci va lyser la fibrine en PDF et le
PDF vont inhiber la thrombine.
• les deux cascades vont agir de manière équilibrée et ce, afin d’éviter les
thrombus.

Exam : que se passe-t-il quand on n’a plus de protéine C ? Que donner au patient ?
(voir substances anticoagulantes, antiagrégantes).
Si absence de protéine C, il n’y a plus de fibrinolyse et on continue à coaguler !

* Médicaments et substances anti-agrégantes.


Si infarctus du myocarde, cela signifie que des plaquettes et protéines sanguines
bouchent l’artère coronaire. Le muscle le recevra donc plus d’oxygène.
Delstat® : tissu plasminogène activateur qui agit sur la fibrinolyse et provoque la
destruction du caillot, le sang peut de nouveau passer.
Si le médicament est donné assez rapidement, on aura plus d’infarctus et l’oxygène
passera de nouveau.
Cependant, il faut rester prudent avec ce type de médicament. En effet, donné en
dehors d’un infarctus ou trop tard il peut causer une hémorragie cérébrale. C’est ainsi
qu’une fois sur dix un patient décède par hémorragie cérébrale à la suite d’un infarctus.

• Drogues du schéma général

* Aspirine
L’aspirine va bloquer la cyclooxygénase, donc empêche l’agrégation plaquettaire.
On a pour habitude de donner 80 à 300 mg d’aspirine à titre préventif aux personnes
âgées. Cependant, une étude récente montre que cela peut faire du tord.
En effet, lors de la prise d’aspirine, on rend non fonctionnelle la plaquette.
En résume, à chaque fois qu’on prend de l’aspirine, on tue un grand nombre de
plaquettes. Cette destruction massive augmente le risque d’hémorragie, de saignement ;
il est donc préférable de prendre du paracétamol.

* Clopidogrel® ou PLAVIX
Lors de la pause d’une prothèse d’artère coronaire (la prothèse sert à maintenir le
vaisseau ouvert), on va insérer dans l’organisme un matériel étranger. Celui-ci va donc
activer les plaquettes en bloquant le récepteur à ADP.
Ce médicament inhibera la fonction plaquettaire empêchant de possibles thromboses.

* Ticlid®
Il s’agit aussi d’un inhibiteur de la fonction plaquettaire.
Un patient sous Ticlid® ne sera pas opéré car les risques hémorragiques seraient
trop grands. S’il doit être opéré, le patient devra arrêter la prise 10 jours avant
l’intervention.
* Hémophilie
Dans cette maladie génétique, le facteur de Van Willebrand ne fonctionne pas.
Les plaquettes ne sont donc pas activées par le facteur 8. Risques d’hémorragie.
Pour résoudre le problème, on réalisera des perfusions de facteur 8.

* Thrombasthénie
Maladie génétique où les plaquettes ne s’agrègent pas correctement. Dans ce cas, il
s’agit d’un récepteur qui ne colle pas bien à la fibrine. ¨Problème au niveau des intégrines
GP23A.

* Tirofiban ®
Médicament qui se lie et bloque le facteur 2b/3a, ce qui bloque la cascade.

* Protéine C et S
Ce sont des protéines qui inhibent le facteur 8a et 5a.
C’est donc un anticoagulant.
Certaines personnes sont déficitaires en protéine C ou S ; elles disposeront de moins
d’anticoagulants, la cascade est donc bloquée : la fibrinolyse ne fonctionne pas
correctement.
. Ces personnes feront des thromboses à des âges peu élevés. On peut leur donner un
analogue de la protéine C.

* Héparine® anticoagulant très utilisé en clinique car très puissant


L’héparine est libérée par les globules blancs pour empêcher la coagulation.
Il s’agit d’un anticoagulant qui se lie à l’anti-thrombine 3 (=anticoagulant) et augmente
son efficacité et empêche la coagulation.
Dans l’héparine, on retrouve plusieurs poids moléculaires (PM). On va pouvoir les
séparer. Les petits PM, nommés héparinoïdes (injectés en sous-cutané), se fixeront
spécifiquement au récepteur 10a.
On peut voir que l’héparine agit un peu partout sur la cascade.
Inhibiteurs de la thrombine sont des anticoagulants : Bivalirudine, pravax, lepirudine
et angiox sont les autres anticoagulants.

* Inhibiteur spécifique de la thrombine= Angiox ®

* Sintron®
Il s’agit d’un antagoniste de la vitamine K (essentielle à la synthèse des facteurs de
coagulation par le foie).
Il agit en détruisant les enzymes vitamine K dépendants. De ce fait, la glycosylation
dans le foie ne se fait pas correctement, car la vit K est indispensable à la synthèse des
facteurs de coagulation synthétisés par le foie. (Si avitaminose K, on ne peut plus
synthétiser des facteurs de coagulation : 2,7,9,10, et des protéines C, et S qui
interviennent dans la fibrinolyse). En résumé, la carboxylation qui active la synthèse des
protéines du foie est inhibée.
Lorsqu’un patient arrive à l’hôpital avec une thrombose, et qu’on veut le mettre sous
Sintron, il aura une augmentation du risque d’hémorragie pendant les premières 48
heures, car les protéines C et S vont disparaitre en premier alors que les facteurs de
coagulation n’auront pas disparu. On va donc également mettre de l’héparine.
Ensuite, les facteurs de coagulation disparaissent, ce qui a un effet anticoagulant, on
peut ne laisser que le sintron.
 Ce médicament prévient la formation d'une thrombose (caillot dans une veine ou
une artère). Ce médicament est un anticoagulant de la famille des antivitamines k
(avk). La coagulation nécessite la présence de vitamine k, et la prise d'avk
ralentit la coagulation. Un de ses effets secondaires est l’hémorragie.
Si un patient fait un infarctus du myocarde, il a déjà un caillot sanguin. Le sintron
empêche les caillots de s’étendre (anticoagulant). Si on veut dissoudre le caillot très vite
on peut lui injecter directement l’activateur du plasminogène pour déclencher la
fibrinolyse, mais cela entraine une augmentation du risque d’hémorragie ! En même
temps, si le cœur ne bat plus, il va quand même mourir donc on doit tout de même
prendre ce risque. Cours complété par Myriam B & Myriam EL.

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