Vous êtes sur la page 1sur 5

Exercice 1: [6 pts]

Q1) Soit m1, m2 deux mots. Démontrer : (1,5 pts) ((m₁) et (m, ⇒ m²)) → m².

Q2) Quel est le principe du raisonnement par l’absurde ? (1,5pt)

Q3) Quel est le principe du raisonnement déductif ? (1,5pt)

Q4) Quel est le principe du raisonnement par récurrence ? (1,5pt)

SOLUTION

Exercice 1: [6 pts]

Q1) Soit m1, m2 deux mots. Démontrer: (1,5 pts) ((m₁) et (m, ⇒ m²)) → m².

Pour démontrer cette affirmation, nous allons utiliser la règle de déduction de modus ponens :

Si (m₁) et (m, ⇒ m²) sont vrais, alors on peut déduire que m² est vrai.

(m₁) et (m, ⇒ m²) sont vrais.

Comme (m, ⇒ m²) est vrai, on peut en déduire que si m est vrai, alors m² est vrai.

Comme (m₁) est vrai et que, d'après la loi de transitivité, si m est vrai alors (m₁) et m est vrai, on peut
donc en déduire que m² est vrai.

Ainsi, si (m₁) et (m, ⇒ m²) sont vrais, alors m² est vrai.

Q2) Quel est le principe du raisonnement par l'absurde? (1,5pt)

Le raisonnement par l'absurde est un mode de raisonnement logique qui consiste à démontrer la
validité d'une affirmation en montrant que sa négation conduit à une contradiction. Le raisonnement
par l'absurde suppose donc que l'affirmation à démontrer est fausse, et cherche à montrer que cette
hypothèse entraîne une contradiction, ce qui permet de conclure que l'affirmation originale est vraie.

Q3) Quel est le principe du raisonnement déductif? (1,5pt)

Le raisonnement déductif est un mode de raisonnement logique qui consiste à partir de prémisses
(des propositions déjà admises comme vraies) pour déduire une conclusion. Le raisonnement
déductif suit donc un cheminement logique qui part de propositions connues pour arriver à une
proposition nouvelle.

Q4) Quel est le principe du raisonnement par récurrence ? (1,5pt)

Le raisonnement par récurrence est une méthode de démonstration mathématique qui permet de
prouver qu'une propriété est vraie pour tous les entiers naturels à partir d'un certain rang.
Exercice 2: (4 pts)

Mettre sous forme conjonctive normale (ou encore forme clausale) chacune des formules suivantes
et préciser sa nature

1- F1 = ((p→ q) Ʌ (q→ r) |= (p→(q→r))

2- F2 = ((pɅ q) v r) = (p ^ (q v r))

SOLUTION

Exercice 2: (4 pts)

1- F1 = ((p→ q) Ʌ (q→ r) |= (p→(q→r))

Nous devons mettre la formule sous forme conjonctive normale, c'est-à-dire une conjonction
de disjonctions. Pour cela, nous devons utiliser les règles de De Morgan et de distributivité.

- Transformation de (p→ q) Ʌ (q→ r) en forme conjonctive normale :

(p→ q) Ʌ (q→ r) = (¬p v q) Ʌ (¬q v r) (par définition de l'implication)

- Transformation de (p→ (q→r)) en forme conjonctive normale :

(p→ (q→r)) = ¬p v (¬q v r) (par définition de l'implication)

- Transformation de ((¬p v q) Ʌ (¬q v r)) → (¬p v (¬q v r)) en forme conjonctive normale :

((¬p v q) Ʌ (¬q v r)) → (¬p v (¬q v r)) = ¬(¬p v q) v (¬q v r) v (¬p v (¬q v r)) (par définition de
l'implication) = (p Ʌ ¬q) v (q Ʌ ¬r) v (p Ʌ q Ʌ ¬r) (en utilisant les règles de De Morgan)

La formule F1 mise sous forme conjonctive normale est donc :

(p Ʌ ¬q) v (q Ʌ ¬r) v (p Ʌ q Ʌ ¬r)

Il s'agit d'une disjonction de trois conjonctions.

2- F2 = ((pɅ q) v r) = (p ^ (q v r))

Nous devons mettre la formule sous forme conjonctive normale, c'est-à-dire une conjonction
de disjonctions.

1- Transformation de (pɅ q) en forme conjonctive normale :

(pɅ q) = p Ʌ q 2- Transformation de (p Ʌ q) v r en forme


Exercice 3: (6 pts)

Utiliser la méthode de résolution pour prouver ou infirmer les affirmations suivantes.

1. p⇒p

(1=d) = ((1b)v (bd)) = 7

3. ((sr)^p^¬r) ⇒¬r^s^p

4. [(p^q) V(rAq)] = (p\r)

5. {g⇒(¬qVr).q⇒ (p^~r)}|q⇒r

6. {g⇒(¬gVr).q⇒ (p^~r)}=q^r

SOLUTION

Exercice 3: (6 pts)

1. p⇒p

La méthode de résolution consiste à transformer l'implication p⇒p en sa forme équivalente ¬p∨p :

p⇒p est équivalent à ¬p∨p.

En utilisant la résolution :

1. {¬p, p} prémisse

2. p∨¬p 1, résolution

On retrouve la tautologie p∨¬p, donc l'affirmation est vraie.

2. (1=d) = ((1b)v (bd)) = 7

La signification des symboles n'est pas clairement précisée et cette affirmation n'est donc pas
démontrable.

3. ((sr) ^ p ^ ¬r) ⇒ ¬r ^ s ^ p

En utilisant la résolution :

1. {sr, p, ¬r} prémisse

2. {¬r, sr} 1, résolution

3. {¬r, p} 1, résolution

4. {¬r, sr, ¬r^s^p} 2, 3, conjonction

5. {(¬r^s^p), ¬r, sr} 4, résolution

6. {¬r ^ s ^ p} 5, résolution

On a donc prouvé que ((sr) ^ p ^ ¬r) ⇒ ¬r ^ s ^ p est vrai.

4. [(p ^ q) V (r A q)] = (p \ r)
On peut transformer (p ^ q) en ¬(p V q) et r A q en r V q pour simplifier l'expression.

1. [(¬(p V q)) V (r V q)] = (p \ r)

2. [¬(p V q) V (r V q)] = (p \ r)

En utilisant la résolution :

1. {¬(p V q), p \ r} prémisse

2. {r V q, ¬(p V q)} 1, résolution

3. {r V q, p \ r} 2, résolution

4. {(r V q) ^ p, p \ r} 3, résolution

5. {(r V q) ^ p

Exercice 4: (4 pts) F1 = 3x (¬³y (VzQ(x,y,z) P(x,y)) v¬¬z P(y,z)) Donner la forme Prenexe et la forme
fonctionnelle de F1. Resout ca comme un etudiant de master 1

SOLUTION

Soit F1 = 3x (¬³y (VzQ(x,y,z) P(x,y)) v ¬¬z P(y,z))

1. Forme prénexe:

On élimine les quantificateurs existentiels 3x :

¬³y (VzQ(x,y,z) P(x,y)) v ¬¬z P(y,z)

On élimine les quantificateurs universels ∃y et ∃z :

¬(Q(x,y0,z0) P(x,y0)) v P(y1,z1)

F1 sous forme prénexe : ¬(Q(x,y0,z0) P(x,y0)) v P(y1,z1)

2. Forme fonctionnelle :

On introduit de nouvelles fonctions pour chacune des variables quantifiées existentiellement. Les
fonctions ainsi créées prennent la place des quantificateurs existentiels éliminés.

On introduit la fonction f : y -> z et la fonction g : x -> (y,z) dans F1.

F1 sous forme fonctionnelle :


¬(Q(x,f(x),g(x)[2]) P(x,f(x))) v P(g(x)[1],g(x)[2])

F1 sous forme fonctionnelle avec des noms de fonctions explicites :

¬(Q(x,f(x),g(x)[2]) P(x,f(x))) v P(g_1(x),g_2(x))

où f(x) = y0 et g(x) = (y1,z1)

Vous aimerez peut-être aussi