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La démographie au Japon

Le Japon se positionne comme le 1 0e pays le plus peuplé au monde avec prêt de 126,33
millions d’habitants. Des indicateurs démographiques, comme une espérance de vie proche de 84
ans et un taux de chômage de 3,1 %, attestent d’un honorable niveau de développement.
Néanmoins, l’économie japonaise doit affronter une pénurie de main-d’œuvre due au vieillissement
rapide de la population. Quelles sont les caractéristiques la population japonaise ? Pour mieux de
décortiquer cette problématique, nous parlerons dans un premier temps de la répartition, du
vieillissement et du déclin de cette population, nous , dans un second temps, l’espérance de vie des
Japonais et sa composition. Et dans un troisième temps, nous aborderons le chômage qui touche les
japonais et des différentes langues et dialectes parler au Japon.

En 2015, le nombre de résidents sur le territoire nippon s’élevait à 126 919 659 habitants.
Ce chiffre est issu du dernier recensement officiel organisé par le bureau des statistiques du
ministère des Affaires intérieures et des Communications. La population déserte les campagnes et se
concentre massivement dans les villes, en particulier les grandes métropoles. En fait, 50 % des
Japonais vivent et logent sur 2 % du territoire national. La densité est l’une des plus élevées au
monde, avec 339,7 habitants/km2. La première ville du Japon en nombre d’habitants est la capitale
Tokyo, qui abrite 10,6 % de la population totale, suivie par les préfectures de Kanagawa (7,15 %) et
d’Osaka (6,9 %). L’occupation humaine est très faible dans la préfecture de Tottori (moins de 589 000
habitants). L’urbanisation atteint un taux respectable de 92 %, ce qui est un trait caractéristique des
pays riches industrialisés.

Si la société japonaise surprend par sa métropolisation, son trait le plus marquant est le
vieillissement. La population du Japon est, en effet, la plus âgée de toute la planète. En 2015, la part
des personnes âgées (65 ans et plus) dans la population était de 26,59 %, contre 13,11 % pour la part
des jeunes et des enfants. Les adultes en âge de travailler représentaient 60,3 % de l’effectif total. En
comparant avec les données des années précédentes, on constate que le pays compte de plus en
plus de vieux. Entre 1989 et 2006, la proportion des personnes se trouvant dans le groupe d’âge de
65 ans et plus a quasiment doublé, passant de 11,9 % à 21 %. En 2009, la proportion des habitants
dépassant la soixantaine au Japon a battu tous les records du monde avec 23 %. À ce vieillissement,
s’ajoute le fait que les familles japonaises font de moins en moins d’enfants, témoigné par un taux de
fécondité de 1,4 enfant. Le nombre de naissances enregistrées est ainsi très modeste, ne suffisant
pas au renouvellement de la population active. Alors que d’autres pays s’inquiètent de ne pouvoir
contrôler leur croissance démographique, le Japon voit sa population diminuer à un rythme effarant.

Les Japonais jouissent d’une espérance de vie enviable : les hommes peuvent vivre jusqu’à
79 ans et les femmes jusqu’à 85 ans, la moyenne d’âge maximale, pour tous sexes confondus, étant
de 84,74 ans. À titre de comparaison, la France affiche une espérance de vie de 82,4 ans. Mais s’ils
vivent longtemps, les Japonais vivent la plupart du temps seuls au cours de leur vieillesse. La solitude
est souvent vécue de manière difficile, car il arrive que la personne âgée ne soit pas assistée par sa
famille à son décès. Ainsi, 2 211 personnes âgées sont mortes à Tokyo en 2012 sans la présence de
leurs proches à leurs derniers soupirs.

La forte proportion de personnes âgées fait également peser une lourde charge sur l’économie : d’un
côté, le paiement des allocations de retraite fait augmenter les dépenses de la protection sociale du
Japon. Mais d’un autre côté, il n’y a pas assez de jeunes pour prendre la relève et remplacer la
génération sortante. Pour remédier à ce manque de main-d’œuvre, le Gouvernement japonais a
reculé l’âge légal de départ à la retraite à 70 ans.

Le Japon est un véritable carrefour humain. Il s’y rencontre des étrangers de diverses nationalités.
Les Chinois arrivent en tête avec 680 000 personnes, soit 30 % de la population résidente non
japonaise ; les autres immigrants sont d’origine brésilienne, coréenne, philippine ou péruvienne. En
effet, le pays ouvre largement ses frontières aux étrangers qui sont considérés comme un atout
compensant le sous-effectif de la main-d’œuvre intérieure.

Il y a beaucoup d’opportunités de travail au Japon. Le taux de chômage est maintenu stable :


autour de 3,1 %. Les entreprises sont très sélectives à propos des travailleurs étrangers admis à
travailler sur le territoire nippon. Elles n’acceptent que des salariés très diplômés.

Le japonais domine sur toutes les autres langues, locales ou étrangères. En effet, plus de 9 Japonais
sur 10 ont le japonais pour langue maternelle. Quelques rares dialectes sont parlés dans l’île
d’Okinawa et dans la préfecture de Hokkaido. Mais leur audience se limite aux peuples autochtones.
L’anglais est la première langue étrangère parlée sur l’archipel. Elle est enseignée à un âge précoce,
en étant une matière obligatoire à l’école primaire. Après l’anglais, les Japonais apprennent aussi le
chinois mandarin et le coréen.

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