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9 Marketing-Mix
Volume 1 • Profil M
© CREME-CIIP 2016 Reproduction interdite
Objectifs évaluateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2. Le produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.1 Classification des produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 La marque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Le cycle de vie du produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.4 La gamme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.5 Le conditionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3. Le prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1 Méthode de détermination des prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2 Stratégies de prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4. La distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4.1 Les circuits de distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4.2 Stratégies de distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4.3 Types d’intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.4 Le commerce intégré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5. La communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5.2 Le plan média . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
5.3 La publicité média . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5.4 La publicité hors média . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
5.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Objectifs
Profils Objectifs évaluateurs Auto-évaluation
B E M 1.5.2.7 Marketing-mix (4 P).
Je réalise le marketing-mix adapté à un produit et un service
B E M concret. Je définis les instruments de marketing en matière de
Product (produit), Place (distribution), Price (prix) et Promotion
(communication) en argumentant mes choix.
1. Marketing Une fois la stratégie commerciale établie, il est temps de bâtir le plan d’action à court terme, qui
operationnel ou met en œuvre les différentes composantes du marketing-mix : le produit, le prix, la distribution et la
marketing-mix communication. En anglais, on désigne ces éléments par une formule mnémotechnique : les « 4 P »,
soit Product, Price, Place et Promotion.
Les actions envisagées doivent être pertinentes au regard des objectifs stratégiques retenus et
cohérentes entre elles.
L’entreprise dispose de quatre moyens d’action :
• la politique de produit : ensemble des décisions portant sur la définition du produit et sa meil-
leure adéquation possible aux besoins ;
• la politique de prix : déterminer le prix à partir des coûts de revient et l’ajuster à la politique
commerciale ;
• la politique de distribution : ensemble des décisions à prendre pour choisir le circuit de distri-
bution du produit ;
• la politique de communication : faire connaître et vanter les mérites du produit auprès du
consommateur.
Product Price
Qualité, caractéristiques, Niveau de prix,
efficacité, marque, conditionnement, réductions commerciales, politique
gamme, garantie, service après-vente de crédit, différenciation
des tarifs (gamme de prix)
MARKETING-
MIX
Place Promotion
Canaux de distribution, Publicité, promotion des ventes,
points de vente, emplacements, force de vente, relations publiques,
stock, entrepôts, transport sponsoring/mécénat
Le marketing consiste à s’ajuster aux besoins du marché et non pas à lui imposer un produit qu’on
croit lui être utile.
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Chapitre 9
2. Le produit Le produit a un sens très large : toute offre, sur un marché est un produit, qu’il soit vendu ou non.
Outre les biens et services, il désigne tout ce qui est proposé, que ce soit :
• une combinaison d’un bien et d’un ser-
vice : une voiture vendue avec une garantie,
un hôtel, etc. ;
Produit
• une activité : des cours de sport dans un fert sur
s e rvice of tre
fitness, une visite de musée ; Bien o u
d e f a ç on à y ê mmé
le marc
hé u conso .
• un lieu : Europapark, une station de ski, etc. ; é , a cquis o soin
rema rq u
a t is f a ire un be
de s
• une personne : un homme/femme politique, en vue
un promoteur immobilier, etc. ;
• des idées : une religion, des idées politiques.
2.1 Classification La classification offre la possibilité au décideur marketing d’orienter ses actions. Il y a plusieurs
des produits classifications possibles pour les produits :
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Marketing-Mix
2.2 La marque La marque permet une identification du produit aux yeux du consommateur.
Une marque s’exprime de différentes façons :
Identification Exemples
Nom
Sigle
Marque dessin
, s y mbole,
n e e ces
Nom, sig ombinaison d Symbole, dessin
e c ifier ou logotype
ou tout ervant à ident
ts s ns et
élémen isation, des bie ncier
an re
une org s et à les diffé
ic e
des serv urrence. Chiffre
nc 006,
de la co Kotler et
Dubois, 2 nt.
em e
g Manag
Marketin
Expression
Lettres
Dans le choix du nom de marque, l’entreprise peut recourir à certaines astuces. Elle peut choisir
un nom facile à prononcer et à mémoriser (par exemple Bic, Fa), un nom évocateur (par exemple
Monsieur Propre, New Man) ou un nom déclinable comme Nestlé avec Nescafé.
La marque est la signature de l’entreprise et constitue un élément essentiel de son image. C’est
pourquoi les entreprises accordent une grande importance au choix d’un nom de marque et à sa
défense contre les imitations.
Fonctions de la marque • communiquer l’image de l’entreprise : sérieux, qualité, développement technologique, prix, etc.
• se différencier de la concurrence ;
• identification : le consommateur doit pouvoir identifier rapidement le produit ;
• sécurisation : le consommateur doit être rassuré car il achète l’image, la marque.
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2.3 Le cycle de vie Comme tout être vivant, un produit naît, croît, vieillit, puis meurt. La notion de cycle de vie fait réfé-
du produit rence à l’évolution des ventes d’un produit, depuis son introduction sur le marché jusqu’à
son retrait.
On distingue, en général, quatre phases :
Maturité
Ventes
Déclin
Croissance
Lancement
Temps
Le lancement Il correspond au moment à partir duquel le produit est mis sur le marché. Les ventes sont encore
faibles, les rendements sont souvent négatifs, en raison de dépenses importantes pour asseoir la
notoriété du produit et de coûts élevés (amortissement des frais de recherche et d’équipement,
faible maîtrise des savoir-faire, volumes modestes, etc.)
Cette phase est donc caractérisée par le lent démarrage des ventes, une promotion importante
et une rentabilité limitée.
La croissance Le développement des ventes s’accélère, témoignant de la diffusion du produit auprès des
consommateurs. C’est dans cette phase que peuvent être lancé des extensions de la gamme du
produit pour occuper l’ensemble du marché visé. Les économies d’échelles liées à l’augmentation
des volumes produits permettent à l’entreprise de dégager des bénéfices.
Cette phase est donc caractérisée par une augmentation des ventes et une rentabilité plus
importante. Des problèmes de capacité et, donc d’investissement, peuvent accompagner le suc-
cès et il convient de faire face à une concurrence qui se renforce. Cette phase est donc caractérisée
par un important développement.
La maturité Cette phase est caractérisée par le plafonnement des ventes d’un produit connu et une renta-
bilité importante.
Il convient à l’entreprise, via sa politique commerciale, de contrer les assauts de la concurrence en
maintenant sa part de marché, ce qui contribue à accroître les budgets.
Certains marchés arrivés à maturité se trouvent en phase de saturation alors que les produits sont
conçus pour durer (informatique, audiovisuel, électroménager). A un certain stade, tout le monde
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possède ces biens et les ventes stagnent. L’entreprise cherche à encourager le consommateur à
relancer le produit en :
• tentant d’élargir sa cible : Petit Bateau cible désormais les jeunes et les adultes alors que la cible
initiale était les enfants ;
• ajoutant de nouvelles fonctions au produit : Apple a modifié l’I-Pod en y ajoutant une fonction
vidéo, puis a développé l’ I-Phone (MP3, télévision, téléphone portable et accès à Internet) ;
• modifiant certains éléments du mix-marketing (le prix, la distribution, les services, etc.).
Le déclin Les clients abandonnent progressivement le produit pour diverses raisons, telles que l’obsolescence,
l’effet de mode ou des modèles concurrents.
Cette phase est donc caractérisée par une diminution des ventes et l’entreprise peut décider de :
• se retirer du marché ;
• maintenir le produit sur le marché en essayant de relancer les ventes du produit ;
• promouvoir un produit de remplacement.
Exemples • Parmi les gammes existantes chez L’Oréal, il y a Biotherm, Vichy, Lancôme, Garnier, Mennen et
L’Oréal Coiffure, distribuées selon les cas en pharmacies, en parfumeries, en grandes surfaces
et chez les coiffeurs.
• Peugeot propose trois gammes de produits : les cycles, l’outillage et l’automobile. Au sein de
cette dernière, le constructeur propose différentes lignes telles que la 107, 206, 208, 308, etc.
Une gamme doit être équilibrée, c’est-à-dire comporter des produits en phase de lancement ou de
croissance destinés à relayer les produits en déclin, et des produits en phase de maturité dégageant
des profits immédiats.
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Dimension de la gamme
Largeur
2.5 Le conditionnement Le conditionnement désigne l’enveloppe d’un produit tel qu’il se présente au consommateur. Le
terme de packaging est également très utilisé.
L’emballage du produit, outre ses fonctions de la protection du contenu, la facilité d’emploi
pour le consommateur et la reconnaissance du produit, permet la
différenciation du produit. Il constitue également un sup-
port d’informations pour le consommateur qui est parti-
culièrement sensible à ce sujet. Le graphisme permet de nement
C o ndition
modifier l’aspect initial d’emballage du produit et confère
roduit
à celui-ci une personnalité particulière correspondant à
v e lo p p e d’un p
en au
l’image recherchée par l’entreprise. e p résente
tel qu ’i l s ing).
a t e u r (packag
m
Le packaging est devenu un facteur essentiel de la com- consom
munication et d’aide à la vente, grâce à la couleur, la forme,
le matériau utilisé, le graphisme. Les entreprises dépensent
aujourd’hui des sommes très importantes pour concevoir des
packagings attractifs.
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Marketing-Mix
EXERCICES
Exercice 9.1 Insérer les éléments ci-dessous dans la ligne correspondante.
Emballage, escompte, magasin de quartier, promotion, nom de l’article, valeur du produit, horaire du
magasin, publicité, options de l’article.
Exercice 9.2 Indiquer quelques services associés à la vente d’un véhicule par un garage :
Exercice 9.3 1. Indiquer quelques caractéristiques techniques retenues par un acheteur d’automobile.
2. Quelle différence faites-vous entre les caractéristiques d’image des automobiles Ferrari et des
Rolls Royce ?
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Chapitre 9
Exercice 9.4
Nestlé abandonne les emballages Cailler
Nestlé revient aux origines et aban- Repositionner la marque
donne les nouveaux emballages de la «La marque connaît un recul constant
marque Cailler, dessinés par Jean Nouvel depuis dix ans, il était nécessaire d’agir»,
sur demande de Nelly Wenger et lancés avait expliqué Peter Brabeck, le patron
il y a plus d’un an, selon la «Sonntags de Nestlé, jeudi devant la presse à Vevey
Zeitung». (VD) lors de la présentation des résul-
tats trimestriels de Nestlé. «Il faut savoir
prendre des risques quand on est leader
sur un marché.»
[…], Peter Brabeck a précisé que les
commentaires des consommateurs
avaient été intégrés. A commencer par
les emballages qui contiendront bientôt
moins de PET.
Nouvelles campagnes
De plus, plusieurs campagnes promo-
Dès janvier, les nouveaux emballages tionnelles vont être lancées, en premier
seront remplacés par les anciens. Retour lieu dès la fin octobre pour Noël. «L’ac-
donc au papier et exit – en partie – le cueil est favorable auprès des distribu-
PET, plus cher et moins écologique […]. teurs», avait relevé jeudi Luis Cantarel,
Seul le nouveau logo sera maintenu. vice-directeur pour la zone Europe. Elles
Une nouvelle campagne de publicité sera comporteront notamment de la publicité
lancée pour reconquérir la clientèle. Une à la télévision. L’exercice sera répété à
progression de 10% des ventes est atten- l’approche de Pâques 2007.
due. Le coût de l’opération avoisinerait Cailler représente environ 15% du
les 50 millions de francs. chiffre d’affaires de Nestlé en Suisse.
Jeudi déjà, Nestlé ne niait pas rencon- Vu la dimension affective attachée à la
trer des problèmes avec le relookage marque de Broc (FR), il n’est pas ques-
des chocolats Cailler. La relance de la tion «de la laisser mourir», selon le
marque n’est pas à la hauteur de ses patron de Nestlé
espérances. Le groupe veveysan avait
alors déjà annoncé vouloir modifier les
emballages et initier de nouvelles cam- Source :http://www.rts.ch/info/toute-info/1119339-nestle-aban-
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La polémique Cailler
Le coût de relookage des chocolats Cailler est estimé entre 50 et 60 millions de francs suisses.
Nestlé Suisse, et en particulier sa patronne Nelly Wenger, font la une des journaux suisses depuis des
semaines.
Le relookage de Cailler, orchestré par l’architecte Jean Nouvel, a suscité une vive polémique.
Les associations de défense des consommateurs dénoncent le nouvel emballage peu écologique. Très
critique envers cette opération, la Fédération romande des consommateurs, a calculé que 100 grammes de
Frigor nécessitaient désormais 50 grammes d’emballage. Le PET est une matière plastique dont certaines
formes seulement sont recyclables. Or, la majorité du PET dont sont faits les nouveaux emballages Cailler
ne l’est pas.
Certains distributeurs sont aussi mécontents : Denner a cessé de vendre le chocolat Cailler, jugeant le
nouveau prix d’achat trop élevé.
Quant aux consommateurs, certains n’en reviennent toujours pas de devoir payer plus cher des produits
dont seul l’emballage a été modifié.
L’emballage.
4. Quel aspect a été négligé par Nestlé lors du lancement de ces emballages ?
Une des grosses tendances actuelles est de mêler plaisir du palais et engagement sociétal :
bio, sain et équitable. Dans la conception de son packaging, Nestlé a négligé cet aspect
citoyen. Par ailleurs, la gamme a également été vivement critiquée pour son prix.
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Chapitre 9
Elle a enregistré une forte baisse des ventes et un flot de critiques des associations de
assortiment. (A noter que celui-ci l’a réintroduit dans son assortiment depuis
le 3 octobre 2010.)
important estimé à 50 millions de francs (en plus du coût initial de relookage du produit
Exercice 9.5 A quelle phase du cycle de vie appartiennent les affirmations suivantes :
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Exercice 9.6 1. La durée et la forme du cycle de vie varient considérablement d’un produit à l’autre. A quel
genre d’objet pourraient correspondre les courbes dessous :
2. Comment pouvez-vous relancer les ventes d’un produit en phase de saturation ? Indiquez
quelques propositions.
Pour une politique de relance : changer de marché, élargir son marché, nouveauté sur le
produit (améliorer la qualité, le design…), modifier d’autres éléments (prix, publicité, lieu
de distribution…)
Vrai Faux
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Chapitre 9
3. Le prix Le prix est une variable essentielle du marketing-mix ; il doit être cohérent avec les autres
variables marketing. Il a une incidence forte pour l’entreprise : il procure des revenus, il influe
aussi sur la demande et sur la concurrence. Il doit être suffisamment rémunérateur pour assurer la
pérennité de l’entreprise et, en même temps, acceptable pour le client. Pour l’entreprise, l’objectif
alloué au prix se résume le plus souvent à faire moins cher que le concurrent, tout en essayant
d’équilibrer les coûts de production.
Fixation du prix
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• Stratégie d’écrémage
Cette politique consiste à fixer un prix de vente élevé afin de donner au produit une image de
qualité, et donc de viser une clientèle attachée au « haut de gamme ». Les marges bénéficiaires
sont importantes. Cette stratégie peut être appliquée dans deux cas distincts :
– lancement d’un produit réellement innovateur et performant. Exemple : le nouvel I-Pad pour
lequel le consommateur accepte alors de payer un prix élevé pour être un des premiers à le
posséder ;
– produits de luxe avec une image haut de gamme et dont la clientèle est peu sensible au prix.
Exemples : Chanel, Cartier, Mercedes etc.
Au cours de la vie Des événements peuvent survenir lors de la vie d’un produit nécessitant alors une modification
d’un produit de la stratégie de prix initialement retenue. Deux cas peuvent se présenter :
Baisse des coûts.
Volonté d’augmenter les parts de marché.
Baisse de prix Baisse de prix de la concurrence.
Apparition de nouveaux concurrents.
Repositionnement du produit vers le bas.
Hausse des coûts (matières premières, salaires, etc.).
Augmentation de la demande.
Hausse de prix
Désir d’augmenter la rentabilité de l’entreprise.
Repositionnement de produit vers le haut.
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Chapitre 9
EXERCICES
Exercice 9.8
Rendre le client captif…
[…] Ce qui frappe devant un rayon de cartouches d’encre, c’est la diversité des produits pro-
posés. Et ce qui étonne, c’est le prix de certaines cartouches. On en vient à se demander s’il ne
vaudrait pas mieux racheter une imprimante!
Mais pourquoi est-ce si cher? La première raison, c’est qu’une cartouche d’encre est un concen-
tré de technologie. La seconde, c’est que le consommateur est en partie captif, puisque le choix
de la cartouche dépend de l’imprimante achetée. Les fabricants réduisent ainsi leur marge au
maximum sur leurs imprimantes de grande consommation, puis se rattrapent sur le prix des
cartouches. […]
Source : www.tsr.ch/ emissions/ abe, mars 2010
1. Existe-t-il d’autres produits pour lesquels le client est le plus souvent captif, comme dans le cas
des cartouches d’encre du document ci-dessus ?
Vendre un maximum d’imprimantes au prix le plus bas possible, pour tenter de fidéliser
une clientèle sur les cartouches vendues à un prix élevé. Pour fidéliser (ou enchaîner) les
clients, toutes les imprimantes utilisant des cartouches différentes (absence de standard).
2. Parmi les trois politiques de prix dont dispose une entreprise, laquelle fixe ses prix au-dessus de
ceux de la concurrence ?
X politique d’écrémage
politique d’alignement
politique de pénétration
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3. Indiquez à quel prix correspondent les affirmations ci-dessous (terme exact) : prix de la concur-
rence, prix d’écrémage, prix psychologique, prix de revient, prix de pénétration.
Exercice 9.10 Compléter le tableau ci-dessous à l’aide des éléments suivants (en vrac)
Croissance des ventes : plafonnement, lente, décollage des ventes, négative.
Rentabilité : forte, négative, en augmentation, faible.
Prix : promotion pour écouler les stocks, élevé (innovation), en baisse, faible (forte concurrence).
Produit : mise au point, extension de la gamme, segmentation du marché, réduction de la gamme.
Concurrence : forte, en diminution, monopole, en croissance.
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Exercice 9.11
Swatch renoue avec les petits prix
machine” même si cette marque offre les
tarifs les plus bas du marché», analyse
Nicolas Boulanger, directeur du pôle
luxe de la société d’études Eurostaf.
Avec sa dernière collection, l’horloger
suisse réitère son coup de génie d’il y
En période de crise, la marque suisse a trente ans: proposer un produit abor-
revient à ses fondamentaux : un produit dable et néanmoins doté d’une image de
au tarif léger, au design épuré, dont on marque valorisante.
peut changer au gré de ses envies. Dans En 1983, alors que la planète ne jurait
l’air du temps et rentable ! que par les montres à quartz chinoises
Rouge cerise, jaune citron, rose vif, tur- et japonaises, les ingénieurs helvétiques
quoise ou vert anis… Des montres, il y Elmar Mock et Jacques Müller avaient
en a pour tous les goûts, mais à un tarif révolutionné l’univers de l’horlogerie
unique : 38 euros. Avec sa nouvelle col- avec une petite montre en plastique, com-
lection, Colour Codes, le groupe suisse mercialisée à 250 francs (pile 38 euros). Dès
Swatch renoue avec les valeurs qui l’ont la première année, celle-ci s’était écoulée
hissé à la première place de l’industrie hor- à 3 millions d’exemplaires, avant de
logère dans le monde: un design épuré, un doubler la mise un an plus tard. Depuis, le
zeste de technologie et un prix léger. cap des 333 millions de Swatch vendues
Un retour aux sources. Car, au fil des a été franchi en 2006.
années, la marque était montée en gamme L’esprit collection. «Cette politique de prix
avec des modèles de plus en plus perfec- plancher n’indique pas un déclin de la
tionnés mais également de plus en plus haute horlogerie. Elle traduit le désir de
onéreux. Telle la montre Diaphane, dotée revenir aux fondamentaux en période
d’un chronomètre et habillée de métal, de récession», décrypte Nicolas Boulan-
qui vaut près de 100 euros. «Il y a très ger. En renouant avec son prix d’entrée
longtemps que nous n’avions pas com- de gamme, Swatch donne l’image d’une
muniqué sur ces modèles de base», recon- entreprise en phase avec une société
naît Florence Ollivier-Lamarque, direc- adepte de l’achat coup de cœur et du dis-
trice générale de Swatch Group France. count. La Colour Codes joue les acces-
Cash machine. Pourquoi la multina- soires de mode, dont on change au gré de
tionale fondée par Nicolas G. Hayek ses humeurs grâce à son prix peu élevé.
revient-elle aujourd’hui aux petits prix? «En déclinant cette montre en 20 modèles,
D’abord parce que, même si le groupe la marque adopte une logique de collec-
possède dix-huit marques en portefeuille tion, comme dans la haute couture ou le
qui vont de Blancpain à Flik Flak, en prêt-à-porter», estime l’expert Romain Réa.
passant par Longines ou Tissot, c’est Et, de la même manière que la première
avec Swatch qu’il réalise la plus grosse Swatch avait été lancée chez Dinh Van,
part de son chiffre d’affaires (3,6 mil- le célèbre joaillier de la rue de la Paix, la
liards d’euros en 2009). Colour Codes a été présentée chez Colette,
« L’entreprise a réussi sa diversifica- la boutique parisienne où les fashionistas
tion dans le luxe grâce à des rachats vont humer les dernières tendances.
successifs, mais Swatch reste sa “ cash Source : www.20min.ch, (ats/afp),19.11.2012
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et des techniques de production qui lui ont permis de fortement diminuer ses coûts.
4. Quelles raisons ont poussé l’entreprise à revoir sa stratégie de diversification qu’elle avait entre-
prise ces dernières années ?
C’est avec Swatch qu’elle réalise la plus grosse part de son chiffre d’affaires (3,6 milliards
d’euros en 2009) ; on parle de « cash machine », c’est le produit le plus rentable du groupe.
Par ailleurs, elle s’adapte aux nouveaux modes de consommations : société adepte de
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Chapitre 9
4.1 Les circuits Un canal de distribution est la voie d’acheminement des produits du producteur vers les
de distribution consommateurs. Il existe souvent plusieurs canaux pour un même produit.
On distingue deux types principaux de canaux de distribution identifiables selon le nombre d’inter-
venants présents entre l’entreprise elle-même et le consommateur final :
Producteur
Vente à un ou plusieurs intermédaires.
Vente du producteur au détaillant
(produits régionaux).
Grossiste Vente via le commerce traditionnel
(textiles, papeterie…).
Indirect
Vente via de grands magasins, grandes chaines
de distribution…
Détaillant
Vente via un réseau de franchisés
(Yves Rocher, Mc Donald’s).
Etc.
Consommateur
4.2 Stratégies Le choix d’une stratégie de distribution doit se faire en fonction des objectifs marketing de l’en-
de distribution treprise, comme par exemple les parts de marché ou l’image des produits. Il s’agit d’une décision
importante pour l’entreprise, car changer rapidement de réseau de distribution est très compliqué.
L’entreprise peut opter pour une stratégie :
• Intensive : l’entreprise choisit d’être présent sur le plus de points de vente possibles. Exemples :
produits de grande consommation, lessives, épicerie, etc.
• Sélective : dans ce cas l’entreprise choisit le distributeur à qui il va confier la commercialisa-
tion de son produit. Le choix de cette stratégie peut aussi être imposé par la nature même du
produit, qui est soit complexe, soit à forte image et nécessite par conséquent des compétences
particulières pour sa vente. Exemples : dentifrices vendus en pharmacie, cosmétiques en parfu-
merie, etc.
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4.3 Types Les types de commerçants qui commercialisent les produits du producteur peuvent être :
d’intermédiaires
• Le commerce indépendant de détail : il s’agit des petits magasins traditionnels gérés par les
commerçants indépendants. Ce commerce connaît de graves difficultés face à la concurrence
des grandes surfaces.
• Le commerce de gros : les grossistes achètent en grandes quantités aux producteurs et
revendent en quantité réduite aux détaillants.
• Le groupement d’achat : afin d’obtenir de meilleures conditions d’achat auprès de leurs four-
nisseurs ou de faire une campagne de publicité commune, les petits commerçants se regroupent
entre détaillants ou autour d’un grossiste (Valrhône, Galenica).
• La franchise constitue la forme la plus moderne de commerce associé, pratiquée notamment
par les produits cosmétiques Yves Rocher ou la restauration rapide Mc Donald’s. La franchise
est un contrat par lequel une entreprise, le franchiseur, accorde moyennant une rémunération,
la possibilité à un franchisé de s’établir et d’utiliser sa marque, ses produits et ses méthodes
commerciales.
• La concession est un contrat de distribution par lequel un commerçant appelé concessionnaire
obtient de la part d’une entreprise renommée (le concédant) le droit de vendre les produits
de sa marque. Le concessionnaire obtient généralement de la part du concédant l’exclusivité
territoriale de la revente des produits de la marque. Cette forme de commerce est notamment
utilisée dans le domaine automobile.
4.4 Le commerce Il s’agit d’une forme de commerce où l’entreprise de taille souvent très importante cumule les
intégré fonctions de gros, par le biais d’une centrale d’achat, et de détail en disposant de son propre
réseau de points de vente. On distingue :
• Les grands magasins implantés dans le centre des villes comme Manor.
• Les supermarchés vendant en libre-service essentiellement des produits de grande consomma-
tion (alimentaire et autres) et dont la superficie se situe entre 400 et 2’500 m2.
• Les hypermarchés, en périphérie des villes, d’une taille supérieure à 2’500 m2, avec large
assortiment de produits alimentaires et de marchandises générales. Ils pratiquent une politique
attractive de prix réduits et les plus connus sont Migros et Coop.
• Des surfaces spécialisées, comme Athleticum ou Jumbo.
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Chapitre 9
Type de
Définition Objectif Exemples
concentration
• Sécurité des ap-
• Danone achetant une
provisionnements.
Achat d’entreprises source d’eau.
permettant de contrôler,
• Michelin achetant
en amont, ses fournisseurs • Contrôle de la dis-
Verticale des plantations
et, en aval, les circuits tribution.
d’hévéa.
de distribution de ses
produits. • Nestlé achetant une
• Réalisation d’éco-
plantation de café.
nomie d’échelle.
• Contrôler la
concurrence. • Rachat de Denner
par Migros.
• Augmenter ses
parts de marché. • Rachat de la marque
Achat d’entreprises
• Diversification automobile Chrysler
Horizontale semblables, œuvrant dans
de la production par Fiat.
le même secteur.
dans des activités
proches. • Rachat d’Elf Aqui-
taine par le groupe
• Réaliser des éco- pétrolier Total.
nomies d’échelle.
EXERCICES
Exercice 9.12 Quel type de circuit (direct ou indirect) est utilisé dans les cas ci-dessous :
Fiat vend ses voitures aux garages qui les vendent aux automobilistes. indirect
Les touristes peuvent acheter les créations d’un potier dans son atelier. direct
Une entreprise propose ses produits en les vendant par correspondance. direct
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Marketing-Mix
2. Citer un avantage et un inconvénient pour une entreprise des circuits de distribution suivants :
Avantages Inconvénients
Exercice 9.14 Relier les exemples suivants aux formes de points de vente.
Epicerie Globus
Foires Migros MM
Supermarché La Redoute
Hypermarché Ikea
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Chapitre 9
5.1 Généralités La communication est un échange d’information entre un émetteur (l’entreprise) et un récepteur
(la cible). Ces informations sont transmises par le biais d’un message.
Message
Emetteur Récepteur
Le message publicitaire Tout d’abord, il faut trouver un thème, un axe, une idée de nature à motiver la cible visée. Une fois
l’idée publicitaire retenue, le message transmis doit être adapté par la combinaison judicieuse de
mots, graphismes, sons, couleurs, décors, etc.
Cette partie, très délicate, nécessite de faire appel à une agence de publicité qui emploie des créa-
tifs spécialisés dans le codage du message.
Du fait de la nécessité de coder le message pour le rendre attractif, l’argumentaire du message
publicitaire repose sur un double aspect :
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Marketing-Mix
• Aspect rationnel (publicité objective) : l’envie d’acheter doit être valorisée et encouragée par
des éléments concrets et rationnels inscrivant l’acte d’achat dans une démarche réfléchie de
satisfaction d’un besoin.
• Aspect affectif (publicité subjective) : l’acte d’achat doit être encouragé par le message
publicitaire qui crée un climat favorable au produit en y associant des valeurs positives et attrac-
tives qui vont contribuer à développer des achats impulsifs. Elle se rapproche de la dimension
« image » du produit.
5.2 Le plan média Il consiste en l’ensemble des techniques visant à évaluer et à choisir, de façon optimale, les
médias et les supports qui véhiculeront le message de l’annonceur vers sa cible.
Il implique donc de déterminer :
• le choix entre les différents médias compte tenu de leurs qualités respectives ;
• la sélection, au sein de chaque média retenu, des supports les plus efficaces ;
• le budget alloué entre les différents médias et supports choisis ;
• le rythme des insertions, les formats des messages, etc.
Il ne faut pas confondre le média et le support. Un média est un ensemble de supports de même
nature. Un support est un organe de diffusion capable de véhiculer un message publicitaire.
Exemples : RTS est un support du média télévision ; Le Matin est un support du média presse ;
Orange, un support du média Internet.
Exemples Plan média Nespresso (budget total = 6’959’200 e).
Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Budget
Télévision 3’425’000
TF1 15 au 27 4 au 24 993’500
Canal + 15 au 27 4 au 24 350’000
M6 15 au 27 4 au 24 1’032’500
Paris Première 15 au 27 4 au 24 1’049’000
Affichage 2’410’000
Grandes agglo. (Jules) Smes 48 et 50 2’000’000
Quartiers chics Paris Smes 21 et 24 Sme 49 210’000
ADP (Orly/Roissy) Smes 48 et 49 50’000
Paris faces les plus vues Sme 21 150’000
Presse 1’124’200
Maison Madame Figaro Bimestriel Bimestriel
Art et Déco Bimestriel Bimestriel
Marie Claire Maison Bimestriel Bimestriel
ELLE Smes 9-11-13-15-17-19-21-23 Smes 46 à 51
Marie France Mensuel Mensuel
L’Express Smes 10-12-14-16-18-21-22-24 Smes 48-50-51
Nouvel Obs Smes 11-13-15-17-19-21-23-24 Smes 47-48-51
Cuisine et vins Bimestriel Bimestriel
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Chapitre 9
Alors que la publicité média s’adresse de manière indifférenciée à un public hétérogène, la publicité
hors média vise à établir un contact personnalisé, permanent et mesurable entre l’entreprise et
les clients potentiels identifiés, sélectionnés selon divers critères.
Les techniques du hors-média sont en plein essor, car les entreprises cherchent à se démarquer de
leurs concurrents en instaurant des relations plus personnelles avec leurs clients et à les fidéliser.
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Marketing-Mix
5.3 La publicité média On peut distinguer les avantages et inconvénients suivants des divers supports média :
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Chapitre 9
5.5 Conclusion Les actions de communications (publicité média, promotion des ventes, marketing direct relations
publiques, etc.) doivent être pensées de manière globale. Elles doivent être définies en totale cohé-
rence, afin de renforcer l’identité de l’entreprise et d’avoir le plus fort impact possible auprès des
consommateurs.
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Marketing-Mix
EXERCICES
Exercice 9.15 1. Vous désirez informer vos clients de la sortie de votre nouvel assortiment de menus pour bébé :
2. Vous désirez également communiquer avec votre environnement sans passer par la publicité
média. Indiquez trois types de communication hors média que vous pourriez utiliser et don-
nez un exemple concret pour chacun d’entre eux.
Publicité sur les lieux de vente Présentoir, stand dans les supermarchés.
Exercice 9.16 Indiquez à quel élément du marketing-mix appartiennent les exemples suivants :
Sponsoring Communication
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Chapitre 9
Capsules Nespresso
Marketing mix Caractéristiques Caractéristiques / Choix Justification des choix
• selon la durée de vie des produits :
produits périssables (produits alimen-
taires).
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Marketing-Mix
Capsules Nespresso
Marketing mix Caractéristiques Caractéristiques / Choix Justification des choix
Coût de revient : 6 cts. Nespresso possède 25 % du marché
mondial en valeur, mais seulement
Prix de vente : 50 cts. 9 % en terme de volume. Comment
expliquer cette situation ?
Prix de vente Delizio : 25 à 33 cts selon
les promotions. Prix plus élevé que la concurrence.
Prix
Comment s’appelle cette stratégie ?
è Ambassadeur de l’élégance et
de la simplicité.
Sources : www.nestle-nespresso.com
http ://www.youtube.com/watch ?v=DfyeXrdZZ1o (1er spot publicitaire)
http ://www.youtube.com/watch ?v=1bbxzPbl-X0&feature=related (spot récent)
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easyJet
Marketing-mix Caractéristiques Caractéristiques / Choix Justification des choix
• selon le processus d’achat : achat ré-
fléchi.
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Marketing-Mix
easyJet
Marketing-mix Caractéristiques Caractéristiques / Choix Justification des choix
Prix relativement bas par rapport aux Quelle est la stratégie de prix ?
autres compagnies traditionnelles.
è Stratégie de baisse des coûts
Bon rapport qualité/prix, la qualité pour directs de fabrication, coûts de
un prix correct. conception, de marketing, de
distribution, de maintenance
Prix
Les services complémentaires sont pour offrir des prix bas
payants.
è Contraintes d’augmenter les
ventes.
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Chapitre 9
Horizontalement Verticalement
3. Une des phases du cycle de vie d’un produit. 1. Relatif à un produit qui peut être remplacé par un
5. Permet une identification d’un produit, d’une autre.
entreprise. 2. Manière dont l’entreprise souhaite être perçue.
7. Un des quatre « P » (en anglais). 4. Migros et COOP en constituent un.
9. On lui doit une une des pyramides. 6. Etat qui naît d’une sensation de manque.
10. A propos d’une étude dont les données sont recueillies 8. Sa place est devenue centrale dans l’entreprise. Elle
directement par l’entreprise. doit se placer du point de vue du client pour prendre
14. Perception du produit par le consommateur. ses décisions.
15. Est divisée en lignes de produits. 11. Conditionnement.
16. Se dit d’un achat effectué sur un coup de tête ou de 12. Choix de la population que l’on souhaite toucher par
cœur. notre action commerciale.
18. Technique de découpage du marché en sous-groupes. 13. Gamme qui se mesure par le nombre de ses lignes de
produits.
17. Lieu où se rencontrent l’offre et la demande
de biens et services.
1
S
3
M A T U R I T É
4 2
D B P
5 9
M A R Q U E S M A S L O W
6
O B T S
7
P R I C E I I
8
O S T M T
L O U A I
10 11
E P R I M A I R E P O
N B K A N
12 13
C L E L C N
14
I M A G E T A K E
15
B I R G A M M E
16 17
I M P U L S I F N G G E
18
A E S E G M E N T A T I O N
R U N T
C R G
H
É
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