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Publié
2 ans depuis
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14 juin 2022
Par
Rédaction Planète School Mag
La cellule d’alerte précoce, de prévention et de gestion des crises en milieu scolaire
a été sollicitée par la direction départementale de l’Education nationale et de
l’Alphabétisation (DDENA) de Sinfra, afin de veiller au bon déroulement des
examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans la circonscription.
Ces derniers prêtent main forte aux secrétariats pour la supervision dans les centres
d’examens.
“Notre rôle est de veiller à ce que tout désagrément susceptible de porter atteinte à
l’intégrité de l’examen soit rapidement porté à la connaissance de la hiérarchie pour
qu’une solution rapide soit trouvée afin que l’examen se déroule dans les meilleures
conditions”, a exprimé à l’AIP, lundi 13 juin 2022, Monton Kacou, enseignant et
membre de la cellule.
La cellule d’alerte précoce de gestion des crises a été mise en place dans le cadre
des actions du conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN) institué par le
ministère à charge de l’Education dans toutes les directions régionales (DRENA) de
Côte d’Ivoire pour prévenir et gérer les crises en milieu scolaire.
Pour cette session 2022 du BEPC, la DDENA de Sinfra présente 6452 candidats
dont 181 au test d’orientation répartis dans 11 centres.
Practical Action est une organisation internationale de développement qui met en œuvre
des idées ingénieuses pour que les personnes en situation de pauvreté puissent changer
leur environnement. Au cours des deux dernières décennies, nous avons travaillé avec
des communautés exposées aux inondations pour développer des systèmes d’alerte
précoce (SAP) efficaces.
Pour qu’un système d’alerte précoce soit efficace, vous devez tenir compte de tous les éléments
afin de garantir que des informations opportunes, précises, fiables et compréhensibles
parviennent à tous de manière adéquate pour leur permettre de prendre les mesures
appropriées.
Comprendre le risque
Vous devez connaître les risques qui pèsent sur les communautés, notamment les dangers,
l’exposition, les vulnérabilités ainsi que leurs capacités d’adaptation. Pour ce faire, il faut
collaborer avec les personnes exposées aux risques et celles chargées de les réduire.
Practical Action travaille au Népal, au Pérou et au Bangladesh dans le cadre de la Zurich Flood
Resilience Alliance depuis 2013. Nous utilisons le cadre et l’outil MRIC (Mesure de la résilience
face aux inondations des communautés) pour mesurer et comprendre la résilience des
communautés face aux inondations. Le dispositif MRIC exploite des informations émanant d’un
large éventail de parties prenantes, des membres de la communauté aux experts en passant par
les représentants locaux. Grâce au dispositif, les communautés avec lesquelles nous travaillons,
les décideurs et nous-mêmes pouvons mieux comprendre les risques et les capacités existantes
au sein d’une localité et ainsi identifier les points à améliorer.
Au Pérou, nous avons conçu des stations de surveillance des précipitations peu coûteuses,
appartenant à la communauté et entretenues par elle, en utilisant des logiciels libres et le
système d’impression 3D. Pour en savoir plus sur ce travail, nos réalisations et les défis qu’il
nous reste à relever, consultez la page Monitoring rainfall for early warning : Peru’s ingenious
solution (Surveillance des précipitations pour une alerte précoce : La solution ingénieuse du
Pérou). Si vous voulez en savoir plus sur la technologie qui sous-tend cette approche, consultez
le blog Why is Raspberry Pi perfect for building flood resilience ? (Pourquoi la technologie
Raspberry Pi est-elle idéale pour renforcer la résilience face aux inondations ?)
Entretien de la
station de surveillance des SAP. Crédit : Practical Action
Communiquer efficacement
Pour que les alertes atteignent toutes les personnes à risque, elles doivent être accessibles,
adaptées, claires, compréhensibles, utiles et exploitables
Bien que de plus en plus de personnes dans le monde aient accès à un téléphone portable, ce
n’est pas le cas de tout le monde. C’est pourquoi nous travaillons également avec les
communautés en vue d’établir d’autres moyens locaux et appropriés de diffusion des alertes de
manière à ce que tous les résidents puissent les recevoir et les comprendre. Ces moyens
comprennent les haut-parleurs, les brigades locales et les « agents résilients », les tableaux
numériques et les bulletins gérés par les communautés.
Des volontaires diffusent un message d’alerte précoce lors d’un exercice à l’aide d’un mégaphone et de
drapeaux colorés.
Crédit : Archana Gurung
Nous travaillons avec les communautés et les autorités locales pour développer des plans de
préparation, identifier des itinéraires d’évacuation sûrs, améliorer l’accès aux installations
d’évacuation, préparer des ressources pour l’évacuation, tester des scénarios d’évacuation et
renforcer les capacités des premiers intervenants.
Nous avons également travaillé avec les prévisionnistes, les intervenants et les autorités
chargées de la gestion des catastrophes au Bangladesh et au Népal afin d’élaborer des
procédures opérationnelles standard qui fournissent des directives claires sur les mesures à
prendre, le moment où il faut les prendre et les personnes habilitées à les prendre en cas
d’événements dangereux.
Practical Action a mené plusieurs études abordant la question du genre dans la réduction des
risques de catastrophes (RRC) et les SAP au Pérou, au Népal et en Afrique du Sud et qui
fournissent des recommandations relatives à l’élaboration de SAP sensibles au genre et
transformatifs.
Dans le cadre de ce travail, nous avons élaboré une nouvelle méthodologie visant à entendre les
perspectives des personnes les plus marginalisées, dont les idées et les expériences peuvent ne
pas être prises en compte dans les techniques traditionnelles de collecte de données — et par
conséquent dans les plans et stratégies de RRC.