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USAID Apprendre Tous Ensemble !

(ATE)

DEVELOPPEMENT D’UN PLAN DE


CONTINGENCE, SECURITE ET BIEN-
ETRE
 FORMATION DES FORMATEURS (INSPECTEURS EPST ET MINAS)
 FORMATION DES MEMBRES (MEMBRES COPA/COGES, LEADERS COMMUNAUTAIRES)

JUILLET 2023
JOUR 1
SEANCE 1 : ACTIVITES PRELIMINAIRES

1.Mot de bienvenu : Ouverture officielle de la session


2.Présentation des participants
3.Recueil des attentes des participants
4.Présentation des objectifs de la formation
5.Code de bonne conduite et choix du chef du village
6.Négociation de l’agenda et choix des rapporteurs
7.Administration du Pre test
SEANCE 2 : BRISE – GLACE
CHAPITRE PREMIER :
LE PLAN DE CONTINGENCE
SEANCE 3 : INTRODUCTION SUR L’ANALYSE DES
Définition de quelques concepts
RISQUES
Pour comprendre l’analyse des risques, nous devons comprendre quelques concepts (termes) utilisés :

1. Un risque : le risque est la possibilité de survenue d'un événement indésirable, la probabilité d’occurrence d'un péril
probable ou d'un aléa.

2. L’analyse de risques : l’analyse des risques consiste en une identification systématique et permanente de dangers et
de facteurs de risque dans des processus de travail et des situations de travail concrètes sur le lieu de travail dans
une entreprise, un chantier ou une institution. Il s’agit d’évaluer les dangers (risques) probables susceptibles de
perturber le fonctionnement normal des structures concernées dans le cadre du projet USAID Apprendre Tous
Ensemble ! afin de planifier à l’avance leur gestion et de diminuer les conséquences.

3. Une crise : une crise est un évènement social ou personnel qui se caractérise par un paroxysme (débordement) des
souffrances, des contradictions ou des incertitudes, pouvant produire des explosions de violence ou de révolte. La
crise est une rupture d'équilibre. (Dictionnaire La Toupie en ligne). Dans le fonctionnement d’une école/CRS, la crise
est un évènement pouvant rompre le fonctionnement normal de cette structure. Par exemple, la crise sanitaire de
COVID-19 a fait fermer toutes les écoles du pays pendant une bonne période.
Importance de l’analyse des risques

L’analyse des risques est très importante puisqu’elle fait partie intégrante d’un bon plan de gestion notamment des
écoles/CRS et bien d’autres structures où se trouve l’être humain.

Elle contribue à :

 Sensibiliser les personnes aux dangers et aux risques ;


 Déterminer qui est exposé à des risques (enseignants, élèves/apprenant(e)s, ouvriers, parents d’élèves, etc.) ;
 Déterminer si un programme de gestion est nécessaire pour un danger particulier ;
 Déterminer si les mesures de maitrise des risques en place sont appropriées ou s’il faut en instaurer d’autres ;
 Hiérarchiser les risques et les mesures de maitrise de ces derniers ;
 Satisfaire les obligations juridiques, le cas échéant.
SEANCE 3 : INTRODUCTION SUR L’ANALYSE DES RISQUES
Les outils d’analyse des risques (suite)
1. Grille d’évaluation des risques
2. Tableau de cotation des risques
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SEANCE 4 : NOTIONS SUR LE PLAN DE CONTINGENCE
Définition des concepts

1. La contingence : Une éventualité, une probabilité d’une chose à exister ou à ne pas exister, une incertitude.

2. Une urgence : une urgence désigne une situation qui nécessite une résolution dans l’immédiat au vu de sa
gravité. Une situation d’urgence, de par sa nature, survient de façon imprévue. Un phénomène naturel se
produit ou un accident malheureux arrive et des personnes sont blessées, des collections détruites, des
équipements endommagés.

3. Un plan : c’est une suite ordonnée d'opérations prévue pour atteindre un but.

4. Le plan de contingence : un plan de contingence est une stratégie de secours pour une organisation. Il indique
quoi faire si un imprévu met en péril le projet mis sur pied. il est possible que dans le fonctionnement des
écoles/CRS que l’on puisse faire face à des événements inattendus pouvant affecter la continuité des activités
scolaires ; cela nécessite une politique de mise en place des solutions solides dans un bref délai pour ne pas
perdre les ressources engagées.

Par exemple : Les épidémies sanitaires, le phénomène Kuluna et les incursions des rebelles, les pluies.
Pourquoi développer un plan de contingence dans une école/communauté ?

Le développement d’un plan de contingence est très important car il permet


d’anticiper et de gérer les conséquences d’une crise pouvant affecter le
fonctionnement normal des écoles et CRS. C’est dire que le plan de contingence
pourrait permettre la réorganisation des activités d’apprentissage dans une
école/CRS.

Le fait d'avoir un plan de contingence est une réponse aux risques auxquels une
communauté est confrontée. Une autre chose que nous pouvons faire est d'éviter le
risque ou de réduire le risque en investissant dans la communauté, soit des
infrastructures ou des soutiens pour prévenir les dangers, grâce à une planification
avancée, etc. Un bon plan de contingence fait appel à la contribution de tous les
membres de la communauté impliqués.

Lors de la création d'un plan d'urgence, les parties prenantes doivent mettre
davantage l'accent sur la continuité de l'apprentissage face aux catastrophes,
urgences et chocs à court et à long terme.
La continuité de l’apprentissage

La continuité de l’apprentissage est cruciale pour assurer la résilience


éducative. Voici quelques étapes que vous pouvez suivre pour élaborer un
tel plan :
Voici quelques étapes que vous pouvez suivre pour élaborer un tel plan :
Identifier les risques potentiels, les urgences ou les chocs qui
pourraient perturber l'environnement d'apprentissage. Tenez
compte des catastrophes naturelles, des pandémies, des pannes
1. Évaluation des risques de courant, de l'instabilité politique ou de tout autre facteur pertinent
spécifique à votre emplacement.

identifier toutes les parties prenantes clés impliquées dans le


processus d'apprentissage, y compris les élèves, les enseignants,
2. Analyse des parties les administrateurs, les parents et le personnel de soutien.
Comprendre leurs rôles, leurs responsabilités et leurs besoins en
prenantes cas d'urgence.

Définir clairement les objectifs du plan de contingence avec un


accent particulier sur la continuité de l'apprentissage. Déterminez
les résultats souhaités, tels que la minimisation des perturbations, le
3. Définir les objectifs maintien des progrès d'apprentissage et la garantie du bien-être
des élèves.
Identifier les activités d'apprentissage essentielles qui doivent se
poursuivre pendant une perturbation. Donnez la priorité aux
4. Identifier les activités
matières de base, aux compétences clés et aux résultats
d’apprentissage essentielles d'apprentissage qui sont essentiels au progrès scolaire des élèves.

Evaluer et améliorer l’infrastructure technologique pour soutenir


5. Infrastructure l'apprentissage à distance. Assurez-vous que les élèves et les
enseignants ont accès aux appareils, aux systèmes de gestion de
technologique l'apprentissage et aux outils de communication nécessaires.

Elaborer des stratégies pour adapter le curriculum aux scénarios


d'apprentissage à distance ou alternatifs. Déterminez comment le
6. Adaptation du curriculum matériel d'apprentissage, les évaluations et les méthodologies
d'enseignement peuvent être modifiés pour s'adapter aux différents
modes de prestation.
Offrir des opportunités de développement professionnel et de
formation aux enseignants afin d'améliorer leurs compétences dans
7. Formation et soutien des l'enseignement à distance. Soutenez-les avec des ressources, des
enseignants directives et un mentorat pour assurer un enseignement efficace
pendant les perturbations.

Établir un plan de communication clair et efficace pour diffuser


l'information à toutes les parties prenantes lors des situations
d'urgence. Assurer des mises à jour régulières, des canaux de
8. Plan de communication rétroaction et des instructions sur l'accès aux ressources
d'apprentissage.

Répondre aux besoins socio-émotionnels des étudiants pendant les


perturbations. Fournir des conseils sur la gestion du stress, le
9. Services de soutien aux maintien de la motivation et l'accès aux services de soutien.
élèves/apprenant(e)s Considérez la santé mentale et le bien-être des élèves comme
faisant partie intégrante du plan.
Développer des mécanismes pour surveiller l'efficacité du plan
d'urgence et faire les ajustements nécessaires. Évaluez
régulièrement les progrès des élèves, évaluez la qualité de
10. Test et évaluation l'enseignement à distance et recueillez les commentaires des
parties prenantes pour améliorer le plan.

Favoriser les partenariats avec les organisations communautaires


11. Partenariats et et les autorités locales pour tirer parti des ressources et soutenir la
continuité de l'apprentissage. Établir des réseaux d'entraide et
collaboration partager les meilleures pratiques pour la résilience éducative.

Examiner et mettre à jour en permanence le plan d'urgence en


fonction des menaces émergentes, de l'évolution des technologies
12. Examen régulier du et des commentaires des parties prenantes. Restez informé de
plan l'évolution des meilleures pratiques en matière de planification de la
continuité de l'éducation.
Un plan de continuité d'apprentissage réussi nécessite :

 un engagement

continus …
 une collaboration

 une adaptabilité
En abordant ces étapes, on peut améliorer la résilience d’un établissement d'enseignement face aux urgences et assurer une
expérience d'apprentissage cohérente pour les élèves/Apprenant(e)s.
Le rôle des parents dans la continuité de l’apprentissage
Les parents peuvent jouer un rôle crucial en soutenant l'apprentissage de leurs enfants à la maison.
Voici quelques lignes directrices pour aider les parents à soutenir efficacement l'apprentissage de leurs enfants pendant les
perturbations :
Établir une routine quotidienne : Encourager les parents à établir une routine
quotidienne simple qui comprend du temps consacré aux activités
d'apprentissage, aux pauses, aux repas et au repos. Même sans accès à des
ressources formelles, la cohérence et la structure peuvent aider à créer un
environnement d'apprentissage propice.

Utiliser des objets du quotidien pour l'apprentissage : Encourager les parents


à utiliser des objets et du matériel du quotidien trouvés dans leur
environnement pour les activités d'apprentissage. Par exemple, ils peuvent
utiliser des pierres ou des coquillages pour compter et trier, ou utiliser des
bâtons et du sable pour les opérations mathématiques de base.

Mettre l'accent sur la lecture et la narration : Insister sur l'importance de la


lecture et de la narration comme moyen de développer les compétences
linguistiques et de stimuler l'imagination. Encourager les parents à lire à
haute voix à leurs enfants, participez à des séances de contes et encouragez
les enfants à raconter leurs propres histoires.
S'engager dans des compétences pratiques de la vie : Les enseignants
peuvent enseigner aux parents à impliquer leurs enfants dans des
compétences pratiques de la vie qui peuvent améliorer leur apprentissage.
Cela peut inclure des activités telles que la cuisine, le jardinage, le nettoyage
ou les tâches ménagères de base, qui offrent des opportunités de
développement pratique des mathématiques, des sciences et des
compétences de vie.

Encourager l’observation et l'exploration : Encouragez les parents à emmener


leurs enfants faire des promenades dans la nature, visiter des marchés
locaux ou des espaces communautaires où ils peuvent observer et explorer
leur environnement. Encouragez-les à poser des questions, à discuter des
observations et à engager des conversations pour promouvoir la curiosité et
la pensée critique.

Favoriser la créativité et l'art : souligner l'importance de la créativité et de l'art


dans l'apprentissage. Encourager les parents à fournir des fournitures
artistiques simples telles que du papier, des crayons et des couleurs. Les
enfants peuvent dessiner, colorier et créer des objets d'artisanat qui stimulent
leur imagination et leur expression personnelle.
Utiliser les ressources communautaires : Aider les parents à identifier et à
utiliser les ressources communautaires qui peuvent être disponibles. Il peut
s'agir de bibliothèques communautaires, de centres communautaires ou
d'organismes locaux qui offrent des programmes ou des ressources
pédagogiques. Encourager les parents à se connecter à ces ressources et à
explorer les possibilités d'apprentissage de leurs enfants.

Encourager l'apprentissage par les pairs et la collaboration : Promouvoir


l'apprentissage par les pairs et la collaboration entre les parents de la
communauté. Encouragez-les à former des groupes d'étude ou des cercles
d'apprentissage coopératif où les enfants peuvent apprendre ensemble,
partager des ressources et se soutenir mutuellement dans l'apprentissage.

Soutenir le bien-être socio-émotionnel : Mettre l'accent sur l'importance de


soutenir le bien-être socio-émotionnel des enfants pendant les perturbations.
Encouragez les parents à créer un environnement stimulant et favorable à
engager des conversations sur les sentiments et les émotions, rassurer et
réconforter leurs enfants.
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JOUR 2
SEANCE 5 : LES ETAPES DE DEVELOPPEMENT D’UN
PLAN DE CONTINGENCE
Le développement d’un plan de contingence, pour permettre la poursuite des activités scolaires dans les écoles/CRS en cas
de crise, peut se faire à plusieurs niveaux de l’organisation en impliquant tous les acteurs clés et à travers le brainstorming.

Cette démarche comprend les étapes suivantes : Les personnes suivantes seront impliquées :
 Identifier les risques ;
 Le Directeur/Encadreur d’écoles/CRS : il est le
 Évaluer les risques (catastrophique, dangereux, majeur,
responsable numéro 1 dans le développement et
mineur) ;
l’exécution d’un plan de contingence dans une école/CRS.
 Déterminer les risques principaux ;
 Les enseignants/éducateurs ;
 Créer le plan de contingence pour les risques principaux ;
 Les volontaires ;
 Obtenir l’approbation du plan de contingence ;
 Les représentants des parents (COPA) ;
 Vulgariser le plan de contingence ;
 Les leaders communautaires.
 Faire le suivi du plan de contingence.

Bien avant qu’une crise se déclare, il est important de penser un plan d’urgence pour ne pas être désorienté par les événements inattendus.
C’est une façon de planifier les mesures de prévention quand on connaît à l’avance les conséquences éventuelles d’une crise donnée.
La fiche de développement d’un plan de contingence proposée nous aidera à avoir notre plan de contingence sans beaucoup de difficultés.
Chaque structure (école/CRS) aura à développer le plan de contingence dans les séances qui suivent
SEANCE 6 : PRATIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT
D’UN PLAN DE CONTINGENCE
pour développer un plan de contingence, nous devons avoir quelques documents (outils) importants dont :

 La grille d’évaluation des risques : cette grille est un outil qui


sert à évaluer les risques. Pour chaque risque identifié au
sein de notre structure, nous devons l’évaluer à deux
niveaux : sur le plan de la probabilité et sur le plan de la
gravité tout en reconnaissant qu’un risque peut avoir une
portée faible, moyenne ou élevée de ces différents points de
vue.

 La fiche de développement d’un plan de contingence : cet


outil à remplir est le document de base pour développement
et exécuté notre plan de contingence.
SEANCE 7 : PRATIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT
D’UN PLAN DE CONTINGENCE (PLENIERE)
Présentation des résultats des sous-groupes en plénière
SEANCE 8 : DEVELOPPEMENT GUIDE DE PLAN DE
CONTINGENCE DES ECOLES/CRS CIBLES DU PROJET
ATE
Chaque école/CRS avec ses représentants à cette session de formation va devoir développer son plan de
contingence adapté à son contexte particulier. Cet exercice sera guidé par les formateurs présents pour s’assurer
qu’à la fin de la séance chaque école/CRS dispose de son plan de contingence à partager avec toutes les parties
prenantes.

Chaque sous-groupe a produit une ébauche de plan de contingence de la communauté qu’il faudra retravailler avec
les autres membres de la communauté (Leaders, parents d’élèves, enseignants) lors de la restitution de cette
formation afin que le plan de contingence soit consensuel et qu’il soit appliqué par toute la communauté concernée.
MODELE D’UN PLAN DE CONTINGENCE

RISQUES POSSIBLES IDENTIFIES PROTOCOLE COMMUN DE COMMUNICATION CANAUX DE COMMUNICATION ACTIONS A MENER
Utiliser les canaux de communication
Tout ce qui est susceptible de troubler le bon Assurer la communication des risques possibles et des actions Tout ce qu’il faut appliquer soit pour prévenir le risque
disponibles dans la communauté pour
fonctionnement de l’école/CRS. de prévention et/ou de riposte avec les parties prenantes soit pour riposter à l’événement qui affecte le bon
s’assurer que tout le monde possède
(COGES/COGES, leaders, parents, enfants, services l’information fonctionnement de l’école/CRS.
techniques, etc.)
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JOUR 3
CHAPITRE II :
SECURITE, BIEN-ÊTRE ET DEFENSE
DES DROITS DE L’ENFANT
SEANCE 9 : SECURITE, BIEN-ETRE DE L’ENFANT
Définition des concepts et dimensions du bien-être chez l’être humain
1. Définition des concepts
 La sécurité : est un état où les dangers et les conditions
pouvant provoquer des dommages d'ordre physique,
psychologique ou matériel sont contrôlés de manière à
préserver la santé et le bien-être des individus et de la
communauté.

 La sureté : c’est la protection d’une personne et de


l’environnement naturel contre les risques potentiels/dangers.

 Le bien - être : un état agréable résultant de la satisfaction


des besoins du corps et du calme de l'esprit, le bien-
être touche tant à la dimension biologique de la vie humaine
qu'à sa dimension sociale.
La sureté
Voici quelques précautions pour prévenir et/ou minimiser l’impact d’un incident de sûreté en milieu scolaire :
Avoir des plans d’évacuation d’urgence en cas d’un incendie ou catastrophe. Au besoin, pour une
école en étage, avoir une sortie qui puisse permettre aux élèves de descendre en toute sécurité au
rez-de-chaussée et sortir d’une façon ordonnée et calme.

Avoir des extincteurs entretenus à une fréquence requise (tous les six mois) et former le personnel
et quelques élèves sur son usage ou mettre en place le système de sacs à sable pouvant
permettre de maitriser le feu.

Avoir un service de secourisme constitué des enseignants ainsi qu’un comité des élevés et des kits
de premiers soins qui peuvent être gardés à la direction de l’école avec un contenu non périmé. Le
kit doit avoir un registre sur lequel sont repris tous les produits et chaque usage doit être enregistré
et remplacé

Points d’eau : Avoir des endroits où les élèves peuvent accéder à l’eau potable pour rester hydraté.
Eviter le travail manuel non adapté/haut risque qui peut occasionner un incident chez les élèves.
Comportement à adopter en cas de tirs croisés dans le périmètre de l’école : retenir les enfants et
le demander de se coucher par terre pour minimiser le risque d’être touché par une balle.
Plan d’évacuation en milieu scolaire
Etapes à suivre pour une évacuation d’urgence en milieu scolaire
• Avant tout, lorsque l’on constate un feu dans l’école il faut donner l’alarme/signaler.
• Donner l’alarme ne signifie pas siffler seulement dans un sifflet ou parler dans un mégaphone. Il peut s’agir
Comportement à aussi de crier « Au feu ! Au feu ! » Pour alerte tous les élèves ou tous les occupants.
prendre face au feu • Après avoir alerté les occupants de l’école, on doit passer l’appel de service pompier.
• Il faut se rassurer aussi que tous les occupants ont rejoint le lieu du rassemblement que doit être indiqué à
l’avance à tous les élèves.
Conduite à tenir
• Dès que l’alarme est déclenchée Il faut :
L’alarme • Cessez toute activité
• Dirigez-vous vers les lieux d’évacuation sans vous précipiter
• Réunissez-vous ou point de rassemblement
• Evaluation : Comptage et vérifier s’il n’y a pas de blessés

• Éloignez-vous des portes et fenêtres


• Résistez à la tentation de regarder ce qui se passe dehors.
• Ne sortez pas sur les balcons ou sur les toits, ni dans les cours.
• Allongez-vous à terre et rampez derrière un mur en béton ou cherchez à vous mettre à l’abri dans le Saferoom,
Attaque ou tirs à dans les toilettes, la cave ou sous un escalier.
proximité de l’école • Ne quittez pas votre abri avant que les tirs aient cessé
• Evaluez la situation et essayez de comprendre ce qui se passe
• Eteignez les téléphones ou le mettre en mode silencieux
• Eloignez-vous des vitres ;
• Voyez s’il est possible de vous déplacer sans risque pour vous éloigner de la zone des tirs.
Les dimensions du bien-être chez l’être humain
Il existe 7 dimensions différentes de bien-être chez l’homme :

- Le bien-être physique : activité physique, alimentation saine, sommeil ;


- Le bien-être émotionnel : la santé mentale équilibrée ;
- Le bien-être intellectuel : élargissement des connaissances et des compétences ;
- Le bien-être social : épanouissement dans un groupe d’appartenance ;
- Le bien-être spirituel : donner un but et un sens à la vie ;
- Le bien-être environnemental : interaction avec son environnement ;
- Le bien-être professionnel : prendre plaisir à son travail.
SEANCE 10 : COMMENT ASSURER LA SECURITE
ET LE BIEN – ETRE CHEZ L’ENFANT ?
Comportement de mal-être chez l’enfant, causes, enfants exposés, facteurs
favorables et soutien au bien – être chez l’enfant
a) Les signes principaux d’un mal-être chez l’enfant b) Les causes du mal-être chez l’enfant

Les signes précurseurs d’un mal-être chez l’enfant sont les suivants :  Les enfants peuvent avoir des problèmes de santé mentale liés à leurs
gènes lorsqu’il y a des antécédents héréditaires au sein de leur famille.
 Changements significatifs dans leur comportement et leur humeur, que ce
soit à la maison ou ailleurs (par exemple à l’école ou chez des amis) ;  L’environnement familial de l’enfant peut également avoir un effet. En
 Dormir trop ou pas assez ;
effet, les enfants vivant dans la pauvreté ou souffrant de négligence, de
 Problèmes de concentration ;
violence domestique ou de maltraitance seront particulièrement
 Irritabilité ;
 Éviter des situations et des activités sociales qu’ils appréciaient vulnérables.
auparavant ;
 Sentiments persistants de tristesse ;  Les événements ou des changements traumatisants tels que la
 Changements dans les habitudes alimentaires (manger trop ou pas assez) ; naissance d’un frère ou d’une sœur, un changement d’école ou un
 Automutilation ou négligence ; déménagement, peuvent également déclencher des problèmes chez
 Problèmes à l’école, notamment absentéisme scolaire ou baisse des notes ; certains enfants.
 Maux de tête ou d’estomac fréquents ;
 S’inquiéter ou pleurer plus que d’habitude.
C) Les facteurs de risque d) Les facteurs favorables à la sécurité et au bien-être chez l’enfant

Les problèmes de santé mentale chez l’enfant touchent de Pour répondre aux problèmes de santé mentale chez l’enfant,
nombreuses familles ; toutefois, certaines peuvent être plus quelques facteurs peuvent être pris en compte :
exposées en raison de leurs conditions de vie ou d’influences  La relation entre les parents et leurs enfants ;
 Les pratiques éducatives des parents ;
extérieures.
 La prise en charge des besoins fondamentaux ;
 Le respect de ses droits ;
Les facteurs de risque potentiels pour les enfants sont les suivants :
 L’affection et la compétence sociale ;
 Vivre un événement traumatisant, comme le décès d’un membre
 Le soutien social ;
de la famille proche ou le divorce des parents ;
 L’estime de soi ;
 Avoir une maladie chronique ;
 L’alimentation ;
 Avoir un parent avec des problèmes de santé mentale ou de
 L’activité physique ;
toxicomanie ;
 L’environnement scolaire.
 La négligence ou la maltraitance ;
 Subir un harcèlement scolaire ; Il est important de soutenir les enfants qui souffrent d’un mal-être
 Avoir des problèmes financiers à la maison, notamment un car ses effets peuvent avoir un impact à long terme sur leur
logement précaire ; développement et leurs perspectives. En soutenant les enfants,
 Assumer la fonction de soignant ou autre rôle à responsabilité nous pouvons les aider à mieux gérer les problèmes qu’ils
similaire ; rencontrent à la maison, à l’école et dans leurs relations avec
 Les difficultés persistantes à l’école. leurs amis et leur famille.
Soutien à la sécurité et au bien-être des enfants
La plupart des enfants sont entourés d’une communauté de personnes : famille, amis, tuteurs, enseignants et autres professionnels tels
que les infirmières scolaires pouvant toutes être attentives à tout signe d’alerte et, d’une manière générale, favoriser le bien-être mental et
émotionnel de l’enfant. En veillant à ce qu’un enfant ait des relations positives et gratifiantes au sein de sa communauté, nous pouvons
l’aider à garder un bon équilibre psychologique.
Les moyens à travers lesquels nous pouvons soutenir les enfants sont les suivants :
 Écouter : Demander aux enfants comment ils vont et quels sont leurs préoccupations. Prendre ce qu’ils disent au sérieux. Faire en
sorte que les conversations sur les sentiments et les émotions soient aussi normales et habituelles que possible ;
 Soutenir : Si un enfant semble avoir des difficultés, essayez de l’aider à y faire face et faites appel au soutien d’autres personnes
(notamment ses enseignants) si nécessaire ;
 Encourager : Intéressez-vous à ce que l’enfant aime, aussi bien en matière de sports ou d’autres passetemps. Parlez-leur de ce qui
est important pour eux et montrez-leur votre soutien.
Tous les enfants doivent bénéficier d’un mode de vie généralement sain favorisant leur bien-être physique, émotionnel et mental. Cela
peut inclure :
 Avoir un régime alimentaire équilibré ;
 Rester physiquement actif ;
 Avoir le temps et la possibilité de jouer dans des espaces intérieurs et extérieurs ;
 Participer à des activités au sein de l’école et avec des amis ;
 Vivre au sein d’une famille qui les soutient, où ils se sentent en sécurité et sont réconfortés dans leurs choix.

Les parents, les familles, les amis, les enseignants peuvent tous participer au soutien des enfants susceptibles de souffrir d’un mal-être.
SEANCE 11 : DEFENSE DES DROITS DE
Définition des concepts L’ENFANT
a) Enfant
Selon la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) en son article premier, l’enfant est tout être humain de
moins de 18 ans sauf si la loi nationale accorde la majorité plus tôt.

b) Droit
Le droit est la faculté de réaliser une action, de jouir de quelque chose, d’y prétendre, de l’exiger (dictionnaire Toupie en
ligne).

c) Protection de l’enfant
Le droit de l’enfant désigne l’ensemble des privilèges dont bénéficie un enfant dans la société et qui lui garantissent la
sécurité et le bien-être vu sa vulnérabilité par rapport à l’adulte.

d) Défense de l’enfant
La protection de l’enfant désigne l’ensemble des efforts visant à assurer la sécurité des enfants. Le Fonds des Nations
Unies pour L’Enfance (UNICEF) utilise le terme « protection de l’enfance » pour désigner les mesures visant à prévenir et à
riposter contre les violences, l’exploitation et les abus à l’encontre des enfants.
Les droits reconnus à tout enfant
Les droits fondamentaux de tout enfant sont :
- Le droit à la non-discrimination ;
- Le droit d’avoir un nom et une nationalité ;
- Le droit à la santé ;
- Le droit à l’éducation ;
- Le droit aux loisirs, au jeu et au repos ;
- Le droit à la participation ;
- Le droit à une sphère privée ;
- Le droit d’être protégé contre la maltraitance ;
- Le droit de vivre avec sa famille ou les personnes qui s’occupent mieux de lui ;
- Le droit à des soins spécifiques en cas de handicap.

Pourquoi défendre les droits de l’enfant ?


Il est très capital de défendre les droits de l’enfant car cela permet d’éviter à l’enfant la maltraitance.
Quelques maltraitances auxquelles peuvent faire face les enfants si leurs droits ne sont pas défendus :

a) Les abus envers les enfants :

L’abus envers les enfants désigne tout comportement ou acte délibéré mettant en danger la santé, la survie, le bien-être et le
développement de l’enfant.

On distingue trois types d’abus à savoir :

 Abus physique (représente tout acte qui cause un préjudice ou une blessure physique intentionnels à un enfant, tel que
le gifler, le pincer, lui donner un coup de pied, le mordre, le frapper du poing, le pousser, le jeter à terre, le bruler ou le
frapper avec la main ou un objet) ;
 Abus émotionnel ou psychologique (le fait de donner des qualificatifs à l’enfant qui l’humilient, lui couvrent de honte, le
menacent, le blâment, l’intimident) ;
 Abus sexuel (consiste à forcer ou à inciter un enfant à prendre part à des activités sexuelles).
b) La négligence envers les enfants
La négligence est l’omission persistante par le parent ou la personne adulte responsable de l’enfant, de s’occuper
convenablement de celui-ci alors même qu’il en a la capacité.
Il existe plusieurs types de négligence à savoir :
 La négligence physique (omission régulière de satisfaire les besoins fondamentaux d’un enfant tels que l’alimentation,
le logement ou l’habillement) ;
 La négligence médicale (omission régulière de fournir les services de santé nécessaires à un enfant, compromettant
ainsi la santé et la vie de celui-ci.) ;
 La négligence affective (omission régulière de prodiguer de l’affection, de la stimulation, de l’attention et des
encouragements à l’enfant) ;
 La négligence éducative (omission d’inscrire à l’école un enfant d’âge scolaire obligatoire ou de lui fournir un
enseignement approprié à domicile. La négligence éducative peut conduire l’enfant à manquer d’acquérir les
compétences pratiques de base pour la vie, ce qui peut compromettre gravement son développement et son bien-être
psychologique, émotionnel et social, particulièrement lorsqu’il a des besoins éducatifs spéciaux qui ne sont pas
satisfaits).
En plus des abus et négligence envers les enfants qui sont punis par la loi portant protection de l’enfant, nous pouvons
aussi citer l’exploitation des enfants, la traite des enfants, la violence contre les enfants, le recrutement des enfants par
forces ou des groupes armés et les mutilations génitales féminines qui sont à décourager dans nos communautés.
SEANCE 12 : MECANISMES DE PROTECTION DE
L’ENFANT

Reconnaissance des droits de tout enfant


Dire aux participants que les droits de tout enfant sans discrimination de sexe, d’origine ethnique, de religion, de rang social
sont reconnus dans le monde, en Afrique et même dans notre pays et nous les retrouvons dans les documents suivants :

- La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) ;


- La Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’enfant ;
- La Loi N°09/001 du 10 Janvier 2009 portant protection de l’enfant.

Dire aux participants que nous allons découvrir les signes qui peuvent nous montrer qu’un enfant est victime d’abus ou
d’une négligence.
Alignement du projet ATE dans la protection de l’enfant

Le projet ATE accorde beaucoup d’importance à la défense des droits de l’enfant. Ce projet étant inclusif, il répond au droit à
l’éducation de tout enfant âgé de 6 à 9 ans sans discrimination basée sur le genre, le groupe ethnique d’origine, etc.
Les acteurs de la protection de l’enfant

Les mécanismes de protection des droits de l’enfant comprennent plusieurs acteurs dont :
- Les familles constituent le premier filet de sécurité des enfants. La responsabilité sociale, morale et juridique première
de la famille au sein de la société est de prendre soin des enfants et de satisfaire à leurs besoins élémentaires ;
- La surveillance communautaire est particulièrement importante dans les communautés où les systèmes de protection de
l’enfance sont faibles ou inexistants. Les communautés jouent un rôle vital dans l’aide aux enfants et aux familles
nécessitant une protection (les volontaires, les leaders communautaires) ;
- L’Etat a la responsabilité première d’assurer le droit des enfants à la protection. Le gouvernement a mis en place un
système national de Protection de l’Enfant et s’assure de son bon fonctionnement (Police pour la protection de l’enfant,
tribunal pour enfants, etc.)
Créer des zones de sécurité pour les enfants

Pour créer des zones de sécurité pour les enfants (Ecoles/CRS, Bibliothèque communautaire), nous devons savoir « ce
qu’il faut faire » et « ce qu’il ne faut pas faire ».

Ce qu’il FAUT FAIRE :


- Traiter tous les enfants avec respect et éviter le favoritisme ;
- Accorder à tous les enfants la même attention (ignorer constitue une forme de maltraitance) ;
- Tenir compte de la situation particulière, du tempérament et de la personnalité de chaque enfant ;
- Affichez et modélisez constamment des normes élevées de comportement et d'apparence ;
- Évitez de rester seul avec des enfants pendant une période prolongée, sauf lorsque cela est strictement justifié pour des raisons de
programme ;
- Évitez de toucher les enfants ou de faire des suggestions sexuelles qui pourraient être mal interprétées par les enfants ou des tiers ;
- Soyez vigilant dans la détection d'éventuels abus, négligence et exploitation des enfants ;
- Veiller à ce que les enfants se respectent ;
- Dans le cas où des mauvais traitements ou des abus sont détectés, essayez d'atténuer les sentiments de honte et de culpabilité des
enfants, surtout devant les autres.
- Signalez tout abus présumé au directeur de l'école, y compris si l'auteur est un employé de l'école.
Ce qu’il NE FAUT PAS FAIRE :
- Infliger tout type de violence physique ou sexuelle à des enfants ou menacer de le faire ;
- Infliger tout type d'abus verbal ou psychologique destiné à rabaisser ou dégrader les enfants, comme insulter, crier, ridiculiser ou
menacer les enfants ;
- Se comporter de manière négative ou utiliser un langage offensant ou discriminatoire fondé sur la race, l'origine ethnique, la culture,
l'âge, le sexe, le handicap, la religion, la langue ou tout autre facteur susceptible de faire l'objet d'une discrimination ;
- Faire toute implication de nature sexuelle ou soumettre les enfants à tout type d'abus sexuel ;
- Échanger des coordonnées personnelles avec les enfants, sauf si le projet l'exige, comme pour la livraison de matériel
d'apprentissage ou des visites à domicile par des gestionnaires de cas ;
- Prendre des photos d'enfants utilisant un équipement personnel (téléphones, tablettes) sans l'autorisation écrite de leurs parents ;
- Prendre des substances intoxicantes telles que de l'alcool ou des stupéfiants avant ou pendant le programme ;
La maitrise de ce qu’il faut faire et ne pas faire, contribue à la création d’un environnement centré sur l’enfant (apprenant/e) dans les
écoles/CRS.
L’environnement centré sur l’apprenant(e)

Un environnement centré sur l'apprenant crée un espace où les enfants peuvent vivre des relations respectueuses,
apprendre à travailler en coopération et voir leurs efforts et leurs opinions appréciés par les autres.
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SEANCE 12 : LES CRITERES/PRINCIPES D’UNE
ECOLE SECURISEE
L’école sécurisée répond à 6 critères et/ou principes qui sont :

1. Les écoles ou les espaces d’apprentissage offrant sécurité et protection aux enfants/élèves

2. Un environnement favorable et stimulant pour les enfants

3. Faire appel aux structures et aux capacités existantes d’une communauté

4. Une approche participative de la conception et de la mise en œuvre

5. Des écoles offrant ou soutenant des programmes et des services intégrés

6. Des écoles inclusives et non discriminatoires


1. Les écoles ou les espaces d’apprentissage offrant sécurité et protection aux enfants/élèves

Ce premier critère/principe stipule que dans une école/CRS sécurisé, il y a :


 Existence des Points focaux (personnes choisies) pour écouter et orienter les enfants victimes de violence
basée sur le genre en milieu scolaire vers les services de prise en charge médicale, psychologique et
judiciaire ;
 Un code de conduite des enseignants et des élèves incluant les aspects du genre et VBG disponible et
affiché ;
 Existence d’un plan de gestion de risque ou plan de contingence (Insister qu’il est important que chaque
école ait un plan de contingence qui puisse favoriser la continuité de l’apprentissage en faveur des tous les
enfants) ;
 Existence d’une clôture : l’école/CRS n’est pas un endroit où les Kuluna et autres délinquants doivent avoir
accès pour troubler l’ordre ;
 Formation des directeurs, enseignants, COPA, COGES et les élèves sur les Doorways adaptés (les issues
de secours en cas d’urgence) ;
 Existence des latrines séparées (1= 40 filles, 1= 50 garçons).
 Existence d’un chemin menant à l’école propre (Débroussaillé, rivière avec pont) pour faciliter l’arrivée des
élèves à l’école, BC et leur retour à domicile
2. Un environnement favorable et stimulant pour les enfants

Ce deuxième critère/principe, dans une école/CRS sécurisé, soutienne qu’il y a :


 Existence d’un espace pour la recréation ;
 Existence de jeu et/ou les activités récréatives ;
 Nombre d’élèves par classe : Capacité d’une classe (minimum : 26, Maximum : 55 élèves) ;
 Equipement de salle de classe : Réhabilitation et équipement des salles de classe avec
mobiliers requis (1 pupitre pour 2 élèves, 1 table et chaise par enseignant) ;
 Existence du comité/Club d’enfant /Gouvernement d’enfant opérationnel et formé ;
 Disponibilité du PNEP (Programme national de l’enseignement primaire) : 1PNEP par
enseignant ;
 Disponibilité de 2 manuels par élève ;
 Bulletins disponibles pour tous les élèves ;
 Existence de matériel didactique sensible au genre ;
 Disponibilité ou intégration de la compétence de la vie courante dans le programme scolaire.
3. Faire appel aux structures et aux capacités existantes d’une communauté

Ce troisième critère/principe, dans une école/CRS sécurisé, souligne qu’il y a :


 Existence d’un système de référencement des victimes et /ou des auteurs abus vers les
différents services de prise en charge (médical, psychosocial et judiciaire) ;
 Existence d’une affiche du système de référencement dans la cours de l’école ;
 Existence du COPA opérationnel, respectant l’aspect genre, organisant les activités
pour sensibiliser les familles et les encourager à scolariser tous les enfants ;
 Existence d’un programme d’organisation des activités parascolaires ;
 Existence d’un comité de surveillance du mécanisme de protection de l’enfant. Par
exemple, un COPA fonctionnel à l’école peut jouer le rôle de surveillance et de
protection des droits de l’enfant ;
 Existence d’un mécanisme de dénonciation à travers une boite à suggestion installée à
un endroit ouvert mais protecteur du dénonciateur.
4. Une approche participative de la conception et de la mise en œuvre

Ce quatrième critère/principe, dans une école/CRS sécurisé, considère qu’il y a :


 Existence d’une analyse annuelle du genre et violence basée sur le genre impliquant
toutes les parties prenantes ;
 Existence d’une stratégie de mise en œuvre élaborée avec la participation des parties
prenantes ;
 Sensibilisation de la communauté en utilisant l’approche des pairs éducateurs ;
 Existence du programme de la tenue des assemblées générales, des réunions avec les
parents des élèves.
! e nc o u rage
E n s e m ble
n d r e T ou s T I V E M E NT
S AI D A p pre a r t ic i pe r AC
P r oje t U yé e s à p r a n t ir u ne
Le u t é s a pp u f in d e ga
o m m u n a ’É C O L E a r de t ous
le s c O N DE L e n fa v e u
E S T I S A G E
dans la G E L’A P P R E N TIS
I N U I TÉ D n f an t s.
CO N T le s e
5. Des écoles offrant ou soutenant des programmes et des services intégrés

Ce critère/principe indique qu’une école sécurisée doit avoir une :


 Existence d’une source de l’eau potable ;
 Existence de station de lavage des mains avec le savon et/ou les cendres ;
 Existence d’une trousse de secours ;
 Existence des bandes hygiéniques pour les filles ;
 Existence d’un trou à ordure aménagé et/ou une poubelle ;
 Existence de bac à papiers dans les salles de classe ;
 Brigade d’hygiène opérationnelle ;
 Existence d’un système et/ou programme de suivi de la santé des enfants (traitements
vermifuges, la supplémentation en micronutriments, …).
6. Des écoles inclusives et non discriminatoires

Ce critère/principe stipule que dans une école/CRS sécurisé, il y a :


 Existence d’une politique/règlement incluant l’admission des enfants exclus (enfant vivant
avec handicap des membres inférieurs, les enfants vivants avec le VIH/SIDA, les enfants en
rupture familiale, les enfants des peuples autochtones, …) ;
 Existence des Conditions réunies au sein de l’école pour accueillir les enfants exclus/en
situation de handicap (une chaise roulante peut rentrer sans problème, enfant avec béquille
peut entrer dans la classe sans problème ;
 Existence d’un système de Suivi des enfants à risque de rupture (enfants vulnérables, …) ;
 Disposition des élèves dans la classe (sur un banc une fille et un garçon) ;
 Existence d’un horaire des travaux manuels équitable, pas une tache réservée aux filles ou
aux garçons seulement.
Les bonnes pratiques pour assurer la sécurité et le bien-être chez l’enfant
Les bonnes pratiques pour assurer la sécurité et le bien-être chez l’enfant que nous
pouvons développer sont :
S’intéresser à l’enfant ;
Valoriser l’enfant : souligner ses réussites et laisser de côté ses échecs ;
Faire confiance à l’enfant : le responsabiliser ;
Communiquer avec les bons mots ;
Aider l’enfant à gérer ses émotions ;
Se mettre à la place de l’enfant ;
Se reconnecter à son âme d'enfant pour mieux le comprendre ;
Montrer le bon exemple à l’enfant : le comportement des adultes a des
répercussions sur l'enfant.
SEANCE 13 : SOUTIEN A LA LECTURE PAR DES
ACTIVITES EXTRASCOLAIRES
Définition
Certains croient qu’il suffit qu’un élève décode correctement tous les mots d’un texte pour attester qu’il sait lire. Cette
représentation se reflète dans les pratiques des enseignants qui résument leurs interventions dans la lecture à tour de rôle
de toute la classe. Néanmoins, « lire c’est plus que décoder, C’est aussi comprendre un message écrit ».
Lire c’est plus qu’être capable de décoder des mots, c’est avant tout comprendre le sens d’un texte, dans les livres, les
magazines, les sites web, les manuels et sur les affiches des panneaux de signalisations.
D’après cette définition, lire c’est, en même temps, décoder, comprendre la signification d’un mot ou d’une suite de mot
pour enfin réagir.

Cette compétence suppose la maitrise de deux habiletés : le décodage et la compréhension.


 Le décodage : C’est la prononciation des lettres, des syllabes et des mots dans une suite appropriée après les avoir
identifier ou encore Mettre ensemble les sons et les syllabes.
 La compréhension : C’est donner un sens à l’écrit. C’est se construire une image mentale de ce qu’on vient de lire et
pouvoir l’exprimer dans ses propres mots.
Importance
La lecture joue un grand rôle et est très importante dans le développement de l’enfant car elle
permet d’éveiller ses sens, de développer son imagination et stimuler son cerveau.
Outre l’apprentissage évident des choses que l’enfant lit, il s’avère que l’un des principes
fondamentaux de la lecture est le développement synaptique qui augmente les capacités de
rétentions des informations
La lecture pour l’enfant ne peut alors qu’être bénéfique car elle stimule entre autres la créativité,
développe la confiance en soi et les facultés de discernement. Les études ont d’ailleurs démontré
qu’un enfant qui s’adonne tôt à la lecture devient plus intelligent à l’âge adulte. Évidemment il faut
que le livre les intéresse. Quand ils sont petits, il faut des images car l’attention qu’ils doivent porter
aux lettres, syllabes, mots et phrases leur prend trop d’énergie pour qu’ils puissent apprécier la
signification générale et le récit.
Comme pour l’amélioration des capacités orales, la lecture permet de mieux écrire et rédiger. Quand
l’enfant commence à écrire, au niveau graphique, il va s’inspirer des livres qu’il a vus pour faire
quelque chose de régulier et de « propre ».
Comment soutenir l’apprentissage des enfants

Lorsque les enfants entrent à l'école primaire, les parents peuvent continuer à soutenir leur apprentissage de diverses
façons, notamment en leur montrant l'importance de l'école et en leur faisant part de leurs aspirations concernant leur
éducation, en les aidant directement à faire leurs devoirs ainsi que dans le cadre d'autres activités d'apprentissage
formel, en communiquant avec les enseignants sur les progrès de leurs enfants, en participant à la vie scolaire, à la
gestion et à la planification de l'éducation.

Il est très important que les parents puissent consulter quotidiennement les cahiers de leurs enfants, et leur laisser
suffisamment de temps de faire leurs devoirs et communiquer avec les enseignants pour connaitre aussi les
méthodes d’enseignement utilisées en classe.

L’un des meilleurs moyens de soutenir l’apprentissage de nos enfants, ce sont aussi les activités extrascolaires,
comme la bibliothèque communautaire. Ces activités communautaires de lecture vont appuyer les apprentissages
scolaires en vue d’atteindre ces finalités fixées dans le programme national. Ces finalités sont attendues à la fin du
cycle primaire.
Selon le programme national de lecture : « A la fin de ce cycle, l’élève devra :

 Lire avec aisance (à haute voix, silencieusement) un texte ;


 Lire seul des textes du patrimoine et des œuvres intégrales de la littérature de jeunesse, adaptés à son âge ;
 Lire seul et comprendre un énoncé, une consigne ;
 Comprendre des mots nouveaux et les utiliser à bon escient ;
 Dégager le thème d’un texte ;
 Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte (mieux le comprendre, ou mieux l’écrire) ;
 Répondre à une question par une phrase complète à l’oral comme à l’écrit ;
 Rédiger un texte d’une quinzaine de lignes (récit, description, dialogue, texte poétique, compte rendu) en
utilisant ses connaissances en vocabulaire et en grammaire ;
 Orthographier correctement un texte simple de dix lignes - lors de sa rédaction ou de sa dictée ;
 En se référant aux règles connues d’orthographe et de grammaire ainsi qu’à la connaissance du vocabulaire ;
 Savoir utiliser un dictionnaire, précis de grammaire... »

Toutes ces finalités doivent être graduellement développées depuis le degré élémentaire.
Comment faire pour aider mon enfant à s’entrainer à la lecture à la maison ?

Pour aider les enfants à s’entrainer à la maison, Lorsque les enfants reviennent de l’école,
encouragez-les à :

 Montrer, lire leurs écrits et se faire accompagner dans leur devoir par un
membre de la famille ;

 Pratiquer leur expression écrite à la maison ;

 Lire avec un membre de la famille chaque jour.

Les parents doivent être encouragés à assister leurs enfants pendant les rencontres
communautaires.
SEANCE 15 : ROLE ET RESPONSABILITE DES
PARENTS DANS LE SOUTIEN DE LA LECTURE EN
DEHORS
1. Les devoirs à domicile et assistance des parents DE L’ECOLE
Demander au parent d’identifier un membre de la famille qui doit travailler avec l’enfant pour les exercices de lecture à
domicile chaque jour, montrer le cahier d’exercice et le devoir que l’enfant est sensé faire à la maison.
2. Les activités de lecture à faire à la maison
Les enfants de 1ère et 2ème année ont des cahiers d’exercices qu’ils ramèneront à la maison.
Activité 1 : Accompagner votre enfant dans son devoir
1. Trouver un petit slogan (ce slogan restera le même toute l’année) qui rappellera chaque fois à votre enfant que c’est
l’heure de faire le devoir ;
2. Décider ensemble avec votre enfant du lieu où va se tenir cette activité (sous l’arbre, au salon, dans sa chambre…
pour qu’il n’ait pas l’impression que la contrainte de la classe continue) ;
3. Poser à votre enfant la question de savoir sur quoi porte son devoir d’aujourd’hui ;
4. Demander à votre enfant d’ouvrir son cahier à la page indiquée par l’enseignant et faire son devoir. Assistez-le mais ne
faites jamais le devoir à sa place ;
5. Poser à votre enfant la question de savoir sur quoi portait son devoir d’hier.
Activité 2 : Raconter des histoires à votre enfant
1. Raconter une histoire que vous connaissez à votre enfant ;
2. Poser lui des questions sur ce qu’il a entendu et aimé de l’histoire ;
3. Demander lui de raconter dans ses propres mots l’histoire écoutée ;
4. Demander aux enfants de vous raconter une histoire qu’ils connaissent.
Activité 3 : Lecture avec votre enfant
5. Demander à l’enfant de choisir un texte dans son cahier ou qu’il a lu en classe ;
6. Poser des questions sur les images ;
7. Demander à l’enfant de lire le texte pour vous ;
8. Poser lui des questions sur ce qu’il a lu et aimé du texte.
Activité 4 : Exercice de lecture (lire de jeux)
1. Demander de compléter des mots qui manquent quelques lettres (Par exemple : sam_ki ; eb_le ;
Sungur_, etc.) ;
2. Rassembler des parties mots sur des petites cartes fabriquées avec du matériel local pour former des
mots complets connus (Par exemple : Ma – ta – la = Málaga ; e – le – ba = ebale, etc.).

NB: Si l’enfant n’arrive pas à rapidement lire, pointer chaque lettre dans le mot et lui dire de prononcer le son de la
lettre pour lire le mot.
Activité 5 : Composition
A faire après la lecture d’un texte ou après avoir raconté une histoire à votre enfant.
1. Poser une question à l’enfant sur le texte lu ou sur l’histoire qu’il a écoutée qui fait réfléchir plus loin
comme : Qu’aurais-tu fait à la place du personnage ? Ou invente une autre fin à l’histoire ;
2. Demander à l’enfant d’écrire sa réponse à la question en l’accompagnant d’un dessin.

Elaboration d’un plan d’activités communautaires sur le soutien à la lecture : horaire, fréquence, organisation
d’activités

La participation des membres de la communauté est vraiment attendue dans toutes ces activités, aussi leur
assistance dans l’apprentissage de la lecture des enfants à domicile.
SEANCE 16 : LA DISCIPLINE EN FAMILLE

Définition des concepts

La discipline

La discipline en famille est l’ensemble des mesures prises par les parents pour apprendre aux enfants ce qui est bien et
ce qui est mal.

La Discipline Positive

La discipline positive est une approche qui encourage chez l’enfant le développement de compétences sociales dans un
esprit de respect mutuel au sein des familles, des écoles et des communautés.

C’est une des grandes responsabilités des parents de veiller à ce que leurs enfants grandissent en développant aussi les
sens de responsabilité, du sérieux, d’amour du travail, du respect de soi et des autres. En fait, cette discipline doit être
confondue au style de vie en famille même si elle est vue comme une matière à part. Elle demande un effort
supplémentaire pour son assimilation
La discipline positive n’est pas :
La discipline positive n’est pas :
 Une éducation permissive : le laxisme ;
 Laisser votre enfant faire ce qu’il veut ;
 L’absence de règles, de limites ou d’attentes.

La discipline positive est :


Selon Joan E. DURRANT, la discipline positive est :
 Un ensemble des solutions à long terme qui favorisent le développement de l’autodiscipline chez votre
enfant ;
 La communication claire de vos attentes, de vos règles et de vos limites ;
 L’établissement d’une relation de respect mutuel avec votre enfant ;
 L’enseignement à vos enfants d’aptitudes qui leur serviront toute leur vie ;
 Le renforcement de leurs compétences et de l’assurance qu’ils ont en eux pour gérer des situations
difficiles ;
 L’enseignement de la courtoisie, de la non-violence, de l’empathie, du respect de soi, des droits de
la personne et du respect d’autrui.
Importance de la discipline

La discipline sert à enseigner les enfants. Elle est comprise comme une ligne directrice, aide les parents à être
réellement pragmatiques dans les nombreux enseignements qu’ils donnent à leurs enfants. L’éducation ne se limite
pas seulement aux conseils et injonctions que les enfants reçoivent des parents, mais elle est plus mieux transmise
par notre comportement.

La discipline sert à protéger les enfants parce qu’il est facile pour un enfant d’être emporté par le mauvais
comportement, mais la discipline qui lui est imposée par ses parents l’oriente et le cadre dans le chemin du bon sens.

La discipline est une qualité dans le sens où une personne disciplinée a plus de chances de réussir dans la vie.
Sachant que la discipline porte comme fruit le respect du temps, des normes et lois etc. elle est donc une qualité.
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JOUR 5
SEANCE 17 : PRINCIPES ET ASTUCES DE
PROMOTION DE LA DISCIPLINE POSITIVE
Principes de la discipline positive
La discipline positive repose sur quatre principes d’éducation efficace à savoir :
Principe 1 : Mettre l’accent sur la détermination d’objectifs à long terme
Ce principe suggère que vous réfléchissiez à vos objectifs en matière d’éducation. Ces objectifs seront le fondement de vos aptitudes à la
discipline positive. D’ailleurs, comment pourrait-on prétendre suivre un droit chemin, si on ne détermine pas où l’on va ?
Principe 2 : Procurer de la chaleur et une structure
Ce principe renseigne que vos objectifs à long terme sont le fondement de vos aptitudes à la discipline positive. Le renforcement de ces
aptitudes exige deux outils : de la chaleur et une structure.

La chaleur c’est :
 La sécurité émotionnelle ;
 L’amour inconditionnel ;
 L’affection verbale et physique ;
 Le respect du niveau de développement de l’enfant ;
 La sensibilité aux besoins de l’enfant ;
 L’empathie à l’égard des sentiments de l’enfant.
La structure est :
 Donner des directives claires sur le comportement ;
 Énoncer clairement les attentes ;
 Expliquer clairement les raisons ;
 Apporter du soutien à l’enfant pour l’aider à réussir ;
 Encourager l’enfant à penser par lui-même ;
 Négocier.
La structure aide l’enfant à apprendre ce qui est important.
Principe 3 : Comprendre le raisonnement et les sentiments des enfants

L’autre élément fondamental de la discipline positive consiste à comprendre le raisonnement et les sentiments des enfants.
Ajouter que quand vous vous revêtez des lunettes d’un enfant, en vous mettant à sa place, en essayant le plus effectivement
possible de comprendre le monde et de le percevoir comme il le perçoit dans sa réalité actuelle, il vous est évident de
comprendre comment l’aborder en l’inculquant implicitement la discipline et la bonne conduite.
Principe 4 : Résoudre les problèmes.

Ce présent principe vous amène à prendre connaissance de certaines situations difficiles qui peuvent survenir avec les
enfants, à différents stades de développement. Cet exercice vous aidera à élaborer une intervention efficace.
Les astuces pour promouvoir la discipline positive

Les dix astuces pour promouvoir la discipline positive à savoir :

1. Communiquer clairement les attentes et établir les règles du fonctionnement familial ;


2. Reconnaitre tout comportement positif ;
3. Réorienter tout mauvais comportement de façon positive ;
4. Encourager la prise de décision par les enfants ;
5. Reconnaitre l’effort fournit par les enfants ;
6. Utiliser le langage corporel, hocher la tête, sourire, faire un geste, serrer ma main aux enfants, regarder
directement l’enfant ;
7. Rejoindre les enfants à leurs niveaux ;
8. Restructurer l’environnement favorable tout en éloignant la distraction de façon à créer un espace agréable au
travail ;
9. Etablir une relation respectueuse avec les enfants ;
10. Modeler vous-même un bon comportement.
SEANCE 18 : EXERCICE SUR LA DISCIPLINE EN
FAMILLE
Votre enfant va à l’école/CRS depuis quatre mois. Vous recevez un rapport de son enseignant(e) vous
informant qu’il (elle) s’attire des ennuis : il (elle) ne peut rester assis(e), parle beaucoup aux autres
enfants et prend beaucoup de temps pour finir ses travaux. Que devez-vous faire ?
Examinons chacune des réactions suivantes pour déterminer la meilleure – et pourquoi.
1. Dire à l’enseignant de taper votre enfant lorsqu’il se comporte mal ;
2. Expliquer à votre enfant pourquoi il s’attire des ennuis avec son enseignant ; lui dire que vous
l’aimez et que vous voulez qu’il soit plus attentif ; lui demander de vous raconter ses expériences
à l’école et écouter son point de vue ; déterminer si quelque chose le dérange ou le distrait à
l’école ;
3. Expliquer à votre enfant pourquoi il est important qu’il soit attentif à l’école ; lui indiquer que vous
comprenez qu’il soit parfois difficile pour lui d’être attentif ; lui demander s’il a des idées de
solutions ; rencontrer son enseignant pour élaborer un plan qui permettra de mieux harmoniser le
tempérament de votre enfant avec l’environnement de la classe.
Etapes dont il faut tenir compte

Étape 1 : Rappelez‑vous vos objectifs à long terme (Finir les études). Quels sont vos objectifs à long terme en lien
avec cette situation ? ;

Étape 2 : Mettez l’accent sur la chaleur et la structure Comparez chaque réaction à ce que vous savez sur l’apport de
la chaleur ;

Étape 3 : Pensez au raisonnement et aux sentiments de votre enfant Pourquoi les jeunes enfants ont-ils de la
difficulté à être attentifs en classe ? ;

Étape 4 : Réglez le problème. Comparez chaque réaction à ce que vous savez sur le stade de développement des
jeunes enfants. Cochez chaque réaction qui respecterait le stade de développement de votre enfant ;

Étape 5 : Réagissez par la discipline positive Maintenant que vous avez réfléchi à vos objectifs à long terme, aux
façons de procurer de la chaleur et une structure et au stade de développement de votre enfant, quelle
réaction choisiriez-vous.
SEANCE 19 : EXERCICE SUR LA DISCIPLINE EN
A retenir FAMILLE
La punition est une action qui est imposée à une personne pour avoir enfreint une règle ou eu une conduite inappropriée.
La punition cherche à contrôler les comportements par des moyens négatifs.

Deux types de punition sont typiquement employés avec les apprenant(e)s :

 Une punition impliquant des réprimandes et des désapprobations verbales négatives. Ces réprimandes se passent
souvent devant d’autres apprenant(e)s et l’enfant se sent humilier ;
 Une punition impliquant de la douleur psychologique ou physique, comme dans un châtiment corporel. Certaines
formes de travail ou tâches infligées aux apprenants comme une punition à l’école sont considérées comme nocives.

Le terme discipline est utilisé de manière interchangeable à la place de punition. Cependant, la punition est censée
contrôler le comportement d'un apprenant, tandis que la discipline est censée améliorer le comportement de ce dernier,
en particulier dans sa conduite personnelle.
Elle est censée enseigner aux apprenant(e)s le contrôle de soi et la confiance en soi en mettant l’accent sur ce que
l’apprenant(e) devrait apprendre. L'objectif ultime est que les apprenant(e)s adoptent des comportements appropriés.

Les parents devraient toujours essayer d'inculquer l’observance et l’application des droits des enfants à une éducation
et à la protection de toute punition nocive et cruelle. Les parents devraient toujours faire attention à la dignité et à
l'amour-propre des apprenant(e)s. Les parents devraient toujours faire preuve de non-violence et de respect des droits
des apprenant(e)s.

Les mesures disciplinaires devraient toujours corriger le comportement, permettant à l’apprenant(e) de réfléchir sur ce
qu’il ou elle fait mal et de corriger son propre comportement
SEANCE 20 : APPROPRIATION DES OUTILS
TECHNIQUES
Appropriation du module de formation

C’est ce module de formation que vous allez utiliser lors de la formation des leaders communautaires et membres de
COPA/COGES sur le développement d’un plan de contingence, la sécurité et le bien-être des enfants.

Ce module contient les matières à donner aux participants (membres COPA/COGES, leaders communautaires) mais
aussi les directives méthodologiques en termes d’instructions aux formateurs pour bien conduire une session de
formation avec le public cible.
Appropriation des outils nécessaires à développer du point de vue techniques
Quelques outils sont :
1) Pre et post – test : il porte sur les thématiques développées dans cette session de formation. Il soit être
administré au début (séance 1 : activités préliminaires) et à la fin de la formation (séance 19 : Activités de
clôture de la formation). Il est corrigé par le formateur ;
2) Fiche de développement d’un plan de contingence : Elle est le support incontournable de développement de
plan d’urgence pour toute école/CRS du projet ATE ;
3) Texte d’exercice « A l’école du bonheur » : il est utilisé lors de l’exercice pratique (séance XX) ;
4) Tableau d’abus et de négligence chez l’enfant : il renseigne sur les abus et négligence sur les droits de l’enfant.
Chaque école/CRS recevra une copie pour affichage pour permettre aux autres enseignants et membres de la
communauté d’être informés quant à ce ;
5) Fiche de diagnostic du niveau de considération des droits des enfants dans les communautés cibles du projet
ATE : Elle est remplie par chaque école/CRS (Séance 9) et tous les 3 mois et renseignera sur la défense des
droits de l’enfant dans la communauté;
SEANCE 21 : ACTIVITES DE CLOTURE DE LA
FORMATION
1. Évaluation des attentes des participants

2. Post-test et évaluation de la formation

3. Mots de clôture
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FI N
MERCI, AKSANTI, MATONDI, TWASAKIDILA,

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