Bulletin annuel n°1

Les Potions Magiques

de M
oââ

Naturopathie Hygiéniste
 Éditrice de la publication :
Valia MAJ

ÉDITO Rédactrice :
Valia MAJ

Crédit photos :
Valia MAJ

La vie des humains a bien changé en Infographies :

quelques milliers d’années, et plus encore en
quelques siècles. Réaliser l’inventaire des
stress vécus par notre espèce à différents
stades de son évolution permet de pointer des
variations notoires.
Si de nos jours il n’est plus question de
devoir fuir à toute vitesse ou de sauter à la
gorge d’un tigre pour s’en défendre, en
revanche il est très commun d’affronter la vie
quotidienne en bataillant contre un agenda
chargé, des pressions au travail, une santé
défaillante, des soucis financiers, ou
relationnels, le manque de temps dédié à la
réflexion ou au repos. Les stress d’aujourd’hui
ne sont plus les stress d’hier et notre
organisme n’a vraisemblablement pas eu le
temps de s’y adapter complètement.
p.4 : Lanutrition.fr
Superviseuse :
Sabrina Deschamps
Date de parution :
15 Mars 2023
Revue numérique annuelle
Prix libre
Cette revue annuelle a été créée en
complément de la chaîne d’information
vidéo hébergée sur Youtube sous le nom
de Moââ, nature aux pâtes ».
Ce premier numéro, dans le cadre d’un
travail écrit de fin d’études de naturopathie,
a fait l’objet d’une supervision par Sabrina
Deschamps, une naturopathe certifiée que
je remercie vivement, formatrice au sein de
l’école de naturopathie hygiéniste Vitali
Formation, sise à Toulouse.
Je rermercie également Réza Redjem-
Chibane pour ses précieux conseils
journalistiques.

S’en suit tout un ensemble de troubles liés

au dysfonctionnement d’un nerf très particulier,
le nerf Vague, chargé de récolter les
informations pour les transmettre au cerveau
Retrouvez « Les Potions
qui décidera du plan d’action. Magiques de Moââ » en vidéo
Comment l’accumulation de stress peut-elle sur Youtube :
nuire à ce nerf Vague ? Comment améliorer la https://www.youtube.com/@su
pernaturopathe
situation ? Quelques réponses pour vous dans
ce numéro . Pour réserver en ligne une
visioconsultation d’hypnose ou
de naturopathie hygiéniste :
https://supernaturopathe.com

AU SOMMAIRE DE CE NUMERO

Big Brother is watching you ! 02

ENJEUX
La récente théorie polyvagale . 06
Le nerf vague : le talkie-walkie de notre microbiote. 10
Un « sympathique » régulateur de l’état inflammatoire. 14
Ces émotions qui sèment la pagaille dans nos organes. 18

SOLUTIONS La cohérence cardiaque, un outil riche de bénéfices 22

Comment limiter le stress digestif dans l’assiette 26
Le rire , un médicament holistique d’exception 30
Bannir le stress psycho-social par le respect de soi 34
Chercher nos causes profondes de stress avec l’hypnose 38
Références 42

1
 Big brother is
Le nerf vague est responsable
du temps pharyngien de la
déglutition. Les modes de vie
actuels qui nous soumettent à
des stress incessants ont fait de
nous des animaux qui
engloutissent très rapidement
une nourriture à peine mâchée. Il
y a là un moyen très simple
d’agir contre les effets du stress
sur ce nerf : si l’on fait l’effort
très volontaire de mâcher
lentement et longuement chaque
bouchée, nous inversons le
processus de surcharge de nos
fibres sympathiques.

« C’est notre voix qui se

retrouve sous sa bienveillance
ou au contraire victime de sa
surcharge par nos émotions.»

ENJEUX s.

2

watching you !
Si nous disposons de 12 paires de nerfs
crâniens pour régenter tous nos sens, une
seule paire détient la faculté d’assurer la
communication de tous nos organes avec le
cerveau. Il s’agit, vous l’aurez deviné, des
deux branches du nerf X, appelé également
nerf pneumogastrique ou nerf vague pour
illustrer le fait qu’il vagabonde dans nos
entrailles en quête de toute information
susceptible d’intéresser notre chef
d’orchestre cérébral.
Long de plus de 2 mètres du fait de ses
nombreuses ramifications et de sa
distribution dans le cou, le thorax et
l’abdomen, il comporte des fibres motrices
qui régulent la contraction des fibres
musculaires lisses (par exemple le cœur,
les intestins,…), quelques fibres sensitives,
et beaucoup de fibres végétatives, c’est-à-
dire des filets nerveux qui transportent les
informations permettant d’assurer les
contrôles qualitatifs, quantitatifs ainsi que
les fonctionnements involontaires de nos
organes.
Ainsi on retrouve notre nerf Vague dans les
oreilles contre le conduit auditif externe, et
à la base du pavillon où il recueille des
informations sur notre milieu extérieur
comme la température et l’hygrométrie.
Le nerf Vague dans le thorax
Puis descendant au niveau de la gorge, il
vient contrôler les réflexes de déglutition
ainsi que l’ouverture des voies respiratoires.
Ce contrôle et cette coordination nous
évitent notamment les fausses routes
alimentaires.
Ensuite, c’est notre voix qui se retrouve
sous sa bienveillance ou au contraire
victime de sa surcharge par nos émotions.
En effet le nerf Vague innerve le larynx et
l’appareil phonatoire. Il influence la tension
des cordes vocales. C’est ainsi que nous
nous retrouvons muet ou gorge serrée suite
à une mauvaise nouvelle ou une situation
d’urgence.
L’auriculothérapie
donne de très bons
résultats sur les
problèmes liés à une
surcharge du nerf
vague car il est en
contact direct avec
l’oreille externe. On
stimule donc par
accu-pression des
zones référencées et
connues pour être en
lien direct avec ses
filets nerveux. Cela
rééduque en quelque
sorte la façon de
transporter les
informations le long
de ce nerf X.
Un peu plus bas, les fibres de notre nerf
Vague parviennent au cœur où elles
rejoignent d’autres fibres des systèmes
sympathique et parasympathique. Ces
bouquets nerveux, par leurs actions
antagonistes, équilibrent et ajustent la
fonction cardiaque ainsi que le diamètre
des vaisseaux sanguins en fonction des
besoins de l’organisme à l’instant
présent.
Encore un peu plus bas, et ce sont les
poumons qui bénéficient des régulations
vagales. Bronches, bronchioles et
alvéoles pulmonaires sont sous contrôle.
Rien ne pourra échapper à la vigilance
du vagabond pour ce qui concerne notre
fonction cardiorespiratoire.
Avant d’aller plus loin et de passer dans
l’abdomen, une petite escale dans le
thymus : ce petit organe lymphoïde
participe pleinement à notre immunité en
y maturant des globules blancs qui
deviendront des lymphocytes T très
spécialisés. Le nerf Vague est donc au
fait de ce qui agresse l’organisme et
participe pleinement aux régulations de
nos réactions immunitaires.
Le nerf Vague dans nos viscères
Traversant enfin le diaphragme, notre
nerf Vague parvient à l’estomac où il
régule l’activité musculaire de broyage
des aliments ainsi que le débit de
synthèse des sucs gastriques, ceux qui
sont très acides pour pouvoir digérer les
protéines.
3
 TRAJET DU NERF VAGUE

4
 Big brother is watching you !
On comprend donc pourquoi un
dérèglement du nerf vague peut
déboucher sur des ulcères gastriques…
C’est encore par le nerf Vague que le
pancréas est tenu informé de la
composition des repas, de la quantité de
sucre qui va débarquer dans le sang et
qu’il va falloir maîtriser, de la quantité
d’enzymes digestives et d’hormones qu’il
va falloir synthétiser.1
La rate n’échappe pas au parcours de
notre héros qui la mettra en lien avec le
thymus pour les opérations immunitaires.
Lorsque les aliments broyés et acidifiés
dans l’estomac débarquent enfin dans
l’intestin grêle au niveau du duodénum,
leur stade de digestion est encore
analysé par les filets nerveux du Vague
disséminés tout le long de la paroi
intestinale.
Durant tout le transit, des informations
très subtiles sont envoyées au cerveau
dans le but de toujours affiner la réponse
enzymatique, hormonale ou musculaire
pour aboutir à l’optimisation de notre
digestion et de l’assimilation des
nutriments apportés par notre
alimentation.
Par ailleurs, tout notre microbiote, c’est à
dire la micro faune intestinale constituée
de virus, de bactéries et de levures, tous
ces micro-organismes qui constituent
notre moi pour près de 3 kg sont en
communication directe avec les branches
intestinales du nerf Vague. On devine
aisément l’incidence que pourrait avoir
une dysbiose (le déséquilibre de cette
flore) sur le fonctionnement de ce nerf
polyvalent.
A l’inverse, on comprend pourquoi un
nerf Vague épuisé peut nuire à la santé
de notre flore intestinale. Il est alors
crucial de mettre fin à ce cercle vicieux si
l’on souhaite rétablir l’homéostasie pour
retrouver une santé optimale.
Parvenant au foie, le nerf Vague
participe aux nombreuses opérations de
synthèses, de détoxination, de filtration et
de régénération qui s’y déroulent en
permanence, sans jamais aucun répit.
Enfin, le nerf Vague dessert chacun de
nos reins.
Il y recueille toutes les informations
concernant la filtration de nos déchets, la
présence d’acides dans le sang, les
concentrations en sels minéraux. Il est en
relation étroite avec les glandes
surrénales chargées de synthétiser les
hormones du stress et de la réponse anti-
inflammatoire.
«... tous ces micro-organismes qui
constituent notre moi pour près de 3
kg sont en communication directe
avec les branches intestinales du nerf
Vague. »
Un dernier point pour terminer ce
préambule «topographique» :
80 % des fibres de ce nerf sont dites
afférentes, c’est à dire qu’elles sont
chargées de remonter les informations au
cerveau. Donc 20 % seulement sont
efférentes, effectrices des ordres
transmis par le cerveau aux organes ou
tissus concernés. Pour imager cette
répartition, notons que le cerveau, pour
donner un seul ordre nécessite 4
informations. Cela illustre parfaitement la
finesse incroyable des régulations dont
nous sommes l’objet, des ajustements
qui font que la vie, si on respectait ses
conditions, serait juste… parfaite !
Nous avons donc maintenant une idée de
l’étendue du terrain de jeu de ce nerf
crânien particulier. Nous verrons dans les
prochains articles les subtilités de son
activité qui n’apparaissent pas sur cette
cartographie. 
5
 La récente théorie

« En état de sécurité, la
branche ventrale du nerf
vague favorise le repos ou
le calme »

ENJEUX

6
polyvagale
Décrire le nerf Vague en évoquant
simplement l’essentiel de ses trajets et de
ses fibres sympathiques et
parasympathiques ne suffit pas à refléter
l’ampleur de son terrain de jeu. Jusqu’ici,
la médecine n’avait fait qu’étoffer les
premières observations de Galien (129-
216 ) mais en 1994 Stephen Porges
apporte un éclairage riche et complexe
élucidant bon nombre des
dysfonctionnements du nerf Vague. 2
Selon lui, la précision des régulations du
système nerveux autonome est due aux
intimes relations entre les fibres du nerf
vague et celles des nerfs spinaux (qui
émanent de tous les étages de la colonne
vertébrales en direction de tous nos
organes et tissus) mais aussi au fait que le
nerf Vague possède deux branches
distinctes : la branche dorsale et la
branche ventrale, chacune pourvue de
propriétés différentes.
La branche ventrale du nerf Vague
fonctionne en conjonction avec quatre
autres nerfs crâniens (V, VII, IX et XI). Elle
émerge du tronc cérébral, au sommet de
la moelle épinière, sous le cerveau.
En stimulant la contraction rythmique des
bronchioles, elle favorise l’extraction de
l’oxygène.
A contrario, la zone du tronc cérébral
contrôlant l’activation du nerf vagal dorsal
peut obstruer chroniquement les voies
aériennes, rendant la respiration difficile.
(cela fait partie du mécanisme activé dans
l’état de choc. Les bronchioles rétrécissent
aussi dans la bronchite chronique et
l’asthme).
En état de sécurité, la branche ventrale du
nerf vague favorise le repos ou le calme.
L’ouverture des voies aériennes oscille en
rythme – modérément ouvertes pour
l’inspiration et modérément fermées pour
l’expiration.
Cette branche ventrale innerve plusieurs
petits muscles de la gorge, dont les cordes
vocales, le larynx, le pharynx.
Activité du circuit vagal ventral
Quand la branche ventrale du nerf vague et
les quatre nerfs crâniens associés
fonctionnent bien, nous jouissons de l’état
souhaitable d’interaction sociale. Pour
interagir socialement, il faut être en bonne
santé physique et se sentir en sécurité.
Une fois engagé dans l’interaction sociale, on
se laisse aller à une immobilité sans peur,
détendue avec un tonus dynamique.
Ainsi, la branche ventrale du nerf vague, de
même que les nerfs crâniens associés,
favorise le repos et le rétablissement, en
assurant le bon fonctionnement physiologique
nécessaire à la santé physique et
émotionnelle, à l’amitié, etc.
Interagir socialement, c’est être créatif, positif,
productif et heureux. Mais quand la menace
ou le danger se profile, le système nerveux
autonome stoppe l’activité de la branche
ventrale du nerf vague et régresse à un état
plus primitif du point de vue évolutif,
commandé soit par la chaîne spinale
sympathique (combat/fuite), soit par la
branche vague dorsale (dépression/repli).
Avec un système nerveux en bon état, on
accueille spontanément une nouvelle
situation avec confiance. On se sent en
sécurité et on essaie d’abord de
communiquer, de coopérer.
Même face à la menace, on se montre
d’abord ouvert et amical.
Ce comportement positif et pro-social
sécurise l’autre personne et peut être
suffisant pour désamorcer une situation
potentiellement menaçante.
Toutefois, si ce comportement n’est pas
suffisant pour neutraliser la menace, le
mécanisme neural le plus récent dans
l’évolution ( le circuit de l’interaction
sociale) est le premier à être abandonné.
On quitte le domaine de la pensée rationnelle
et du choix conscient pour concentrer son
énergie sur des réactions de défense
instinctive.
7
 « Quand nous affrontons un danger mortel,
un pic soudain de l’activité vagale dorsale
peut déboucher sur un état de choc ou
d’immobilisation avec peur. Cela peut
permettre de se défendre le cas échéant
puisque cette immobilisation simule la
mort. »

8
 La récente théorie polyvagale
Lorsque la situation n’est pas sûre, le
système nerveux autonome passe d’un
mode à l’autre, de l’interaction sociale des
mammifères à la forte réaction de la
.
chaîne sympathique des reptiles :Il faut
combattre pour vaincre la menace ou fuir
pour l’esquiver.
Si le danger est extrême, on rétrograde
encore et on se replie ou on s’effondre
dans l’état vagal dorsal de dissociation et
de sidération.
Activité du circuit vagal dorsal
Deux états du système nerveux autonome
usent du circuit vagal dorsal. Lorsqu’il agit
de son propre chef, le vague dorsal
déclenche un état de coupure
métabolique. Cela permet aux animaux de
réduire le niveau d’activité de leurs
fonctions vitales pour conserver de
l’énergie. C’est une « immobilisation
avec peur » : on a peur mais on ne fait
rien pour affronter le danger ni le fuir.
L’autre état qui implique le circuit vague
dorsal est « l’immobilisation sans
peur », qui combine l’activité du circuit
vagal dorsal et du circuit de l’interaction
sociale. C’est le cas lorsqu’on choisit une
immobilité relative afin de favoriser
l’intimité avec une autre personne
.
Quand nous affrontons un danger mortel,
un pic soudain de l’activité vagale dorsale
peut déboucher sur un état de choc ou
d’immobilisation avec peur. Cela peut
permettre de se défendre le cas échéant
puisque cette immobilisation simule la
mort. Le pic d’activité de la branche
dorsale du nerf vague est donc une
stratégie de défense.
Sur le plan physiologique, l’immobilisation
conserve aussi l’énergie. Mais demeurer
trop longtemps dans un état vagal dorsal,
alors que le danger est passé, nuit à la
clarté, à la productivité et à la joie de vivre.
Les problèmes causés par le stress sont
depuis longtemps un sujet de
préoccupation dans nos sociétés .
Mais nous restons malheureusement
inconscients du danger qu’il y a à vivre
dans un état d’activation chronique du
circuit vagal dorsal.
Une conséquence directe de cette
activation chronique est caractérisé par des
sentiments dépressifs. Les personnes
perdent tout intérêt pour leurs activités
habituelles.
Elles n’ont plus d’appétit ou, au contraire,
mangent trop et ont des problèmes
digestifs. Elles ont peu d’énergie et tombent
dans une sorte de léthargie,d’impuissance
et de désocialisation.
Elles se sentent tristes, agitées, irritables,
anxieuses, vides, voire coupables,
honteuses, inutiles et désespérées. Elles
ont des problèmes de concentration, de
mémorisation et de décision et souffrent
souvent de fibromyalgie. Elles ont des
idées de suicide et parfois passent à l’acte.
Tous ces symptômes relèvent de l’activité
de la branche dorsale du nerf vague.
Un choc ou un traumatisme déclenche un
pic soudain de l’état dorsal. L’effet est celui
d’une sidération. Mais une fois le danger
passé, elle doit normalement « reprendre
ses esprits » et revenir à un état
d’interaction sociale. Malheureusement, il
arrive souvent qu’elle reste coincée dans
un état d’immobilisation avec peur. Dans ce
cas, il est normal de suspecter une
activation chronique du circuit vagal dorsal.
La théorie polyvagale de Stephen Porges
s’intéresse à la relation entre le système
nerveux autonome, les émotions et le
comportement ;
Ce qu’il appelle le « frein vagal », est
l’activation du circuit de l’interaction sociale,
qui « freine » les autres circuits. Dans des
conditions de survie, la chaîne
sympathique ou la branche dorsale du nerf
vague produisent des états de défense
active. Mais quand le circuit de l’interaction
sociale intervient, l’éventail des
comportements s’élargit.
Si l’on voulait être encore plus précis, il
faudrait décrire les trois autres voies qui
interagissent encore, à un second niveau,
avec les voies ventrales et dorsales,
affinant encore la qualité des régulations.
Nous espérons avoir mis en évidence
dans ces lignes l’importance de prendre
grand soin de ce réseau nerveux dont la
complexité n’a d’égale que celle du
vivant.
9
 Le nerf X : un talkie-walkie

« 80 % des fibres de ce nerf sont

dites afférentes, c’est à dire
qu’elles sont chargées de
remonter les informations au
cerveau.
Donc 20 % seulement sont
efférentes, effectrices des
ordres transmis par le cerveau
aux organes ou tissus
concernés. »

ENJEUX

10
pour notre microbiote !
Ces dernières années, beaucoup de
médecins et de chercheurs ont publié à
propos du microbiote .3 La notion de
« soi » a évolué, intégrant finalement les
3Kg de micro-organismes présents en
permanence dans nos intestins, notre
bouche, notre estomac, notre cavité
nasale, nos sphères génitales et sur
notre peau.
La qualité, la quantité et l’équilibre de
tous ces microbes amis déterminent
notre espèce puisqu’ils en sont
spécifiques. Ils signent également notre
identité propre vu que chaque individu
possède sa propre « recette ». c’est à
dire un assemblage unique de ces
micro-organismes
Ainsi, par un séquençage du microbiote,
on sait de suite si l’on a à faire à un
humain, un singe ou un rat, et on
distingue dans la foulée s’il s’agit de
vous, de votre frère ou de votre voisin.
Bien des individus ne possèdent pas le
microbiote idéal. On parle alors de
dysbiose. Les causes en sont multiples :
naissance par césarienne, pas ou peu
d’allaitement maternel, traitements
antibiotiques précoces ou répétitifs ou
encore pris par la mère pendant la
grossesse, traumatismes, stress,
alimentation exclusivement cuite,…
Pourtant, toutes ces bactéries, ces virus
et ces levures qui nous constituent pour
plus de cellules que celles qui
comportent notre ADN, tous ces
microbes jouent des rôles bien définis
par des millions d’années de co-
évolution. La nature a permis notre
développement en sous traitant des
fonctions très spécialisées à ces micro-
organismes qui eux, trouvaient leur
compte en retour puisque nourris,
chauffés et logés.
Parmi ces fonctions du microbiote, on
retrouve la synthèse de différents
neurotransmetteurs permettant de
communiquer des informations capitales
au cerveau, par l’intermédiaire… du nerf
Vague !
Des greffes de selles sont
maintenant préconisées dans le
cadre de pathologies psychiatriques.
Il s’agit de réensemencer les
intestins du malade avec des
souches équilibrées pour que ces
dernières synthétisent normalement
les neurotransmetteurs qui faisaient
défaut et qui ne permettaient plus au
microbiote d’établir une bonne
communication avec le cerveau via
le nerf Vague.
« Ainsi, par un séquençage du
microbiote, on sait de suite si l’on a à
faire à un humain, un singe ou un rat. »
Ces bactéries sont capables de repérer
des éléments agresseurs, que ce soient
des bactéries ennemies, des déchets
ou des substances exogènes toxiques.
Elles sont alors capables de donner
l’alarme en communiquant par le nerf
Vague et même de combattre les intrus.
Toutefois, si le nerf Vague est soumis à
des stress récurrents, des informations
répétitives, s’il n’est jamais mis au
repos, alors il ne sera pas
complètement disponible pour véhiculer
les appels au secours émis par nos
chères bactéries. Notre organisme sera
donc plus à risque de phénomènes
infectieux et s’exposera probablement à
une chronicisation de ces infections.
Des expériences ont été menées, sur
des souris hélas, (espèrons qu’un jour
très prochain l’homme n’expérimentera
plus que sur lui-même et laissera les
autres animaux en paix) montrant
l’influence de la qualité du microbiote
sur les comportements psychosociaux.
11
 « Bien des individus ne
possèdent pas le microbiote
idéal. On parle alors de
dysbiose. »

« La notion de « soi » a
évolué, intégrant finalement
les 3Kg de micro-organismes
présents en permanence
dans nos intestins, notre
bouche, notre estomac, notre
cavité nasale, nos sphères
génitales et sur notre peau. »

12
 Le nerf X : un talkie-walkie pour notre microbiote !
Voici comment ces scientifiques ont
procédé 4 :
Si l’on observe une communauté de
souris dans un enclos avec couloirs,
pièce commune, recoins tranquilles etc,
on peut noter très précisément les
comportements sociaux « normaux » de
chaque individu.
Les souris en pleine forme déambulent
avec énergie au milieu des couloirs,
passent beaucoup de temps en
compagnie de leurs congénères dans
l’espace commun et très peu de temps
dans les recoins isolés.
A l’inverse, les souris mal en point rasent
laborieusement les murs et privilégient
les recoins où elles n’ont pas besoin de
se forcer à interagir avec les autres. C’est
le comportement observé chez les souris
ayant subi une stérilisation des intestins.
Elles n’ont donc plus de microbiote.
Et bien ces souris perdent le contact
avec les autres souris. Dès lors qu’on
leur greffe des selles d’une souris
sociable, elles redeviennent sociables à
leur tour !
C’est ainsi que des médecins (nord-
américains et japonnais pour la plupart)
préconisent la greffe de selle chez les
humains présentant des troubles de
l’attention ou du comportement social.
Pour l’instant les résultats sont
époustouflants, toutefois cette pratique
demeure interdite en Europe sauf dans le
cas d’infection par le Clostridium Difficile.
Il y a fort à parier que cette technique de
soin ne rapporte pas assez de bénéfices
financiers aux industries
pharmaceutiques pour qu’elles s’en
saisissent..
Toujours est-il que nous voyons bien ici
encore le lien très étroit que cultive le
cerveau avec notre flore intestinale, et
ce, par l’intermédiaire de ce très
polyvalent et ubiquitaire nerf Vague.
Le stress peut agir directement sur ce
nerf en le surchargeant d’informations, ou
alors sur le microbiote lui-même en
modifiant la qualité de son terrain de jeu.
C’est le cas lors des acidoses du terrain
par un excès de stress par exemple, ou
encore lors d’alimentation trop acidifiante
sur le long terme.
Ainsi, soit le nerf n’est plus en mesure de
remonter les informations transmises par
le microbiote, soit le microbiote est
déséquilibré et ne peut plus transmettre
les informations nous concernant
puisqu’il est préoccupé par son propre
sort.
« Le stress peut agir directement sur
ce nerf en le surchargeant
d’informations, ou alors sur le
microbiote lui-même en modifiant la
qualité de son terrain de jeu »
Par ailleurs, on sait la zone entérique très
innervée, au point que l’ensemble des
tissus nerveux qui sont accolés à la paroi
intestinale est appelée « deuxième
cerveau ». Il est maintenant établi que
l’entité qui permet la relation constante et
subtile entre nos deux cerveaux est
encore une fois notre nerf vagabond
.
Là encore, il est clair que si nous
n’entretenons pas ce nerf, les
transmissions pourtant essentielles à nos
fins réglages ne pourront s’exécuter
normalement, laissant place à un grand
nombre de symptômes ayant une cause
unique : la surcharge de notre nerf
Vague.
13
 Un « sympathique » régulateur

« Il est maintenant établi que

l’entité qui permet la relation
constante et subtile entre
nos deux cerveaux est
encore une fois notre nerf
Vagabond. »

ENJEUX

14
de notre inflammation.
Chez les organismes du règne animal,
y compris les animaux les plus
primordiaux, la réaction inflammatoire
constitue le premier atout contre les
agressions bactériennes ou virales, les
traumatismes, les pollutions chimiques
ou encore les déchets métaboliques.
Bien avant de déclencher l’immunité
cellulaire mettant en jeu les lymphocytes,
notre système sympathique, auquel
appartient le nerf Vague, orchestre toute
une série de réactions biochimiques
aboutissant le plus souvent à la
neutralisation et la destruction des agents
indésirables, puis à la réparation des
tissus lésés.5
Cette réaction inflammatoire peut être
très vigoureuse devant un agresseur
sérieux ou un traumatisme, générant de
gros œdèmes, avec douleur, chaleur, et
rougeur (si l’on est en contact avec le
derme). C’est le cas lors d’une entorse,
par exemple, ou quand on se plante un
clou dans le pied. Les signes de
l’inflammation peuvent toutefois passer
quasiment inaperçus si l’agresseur est
moins ostentatoire.
Cette situation se retrouve en particulier
dans les cas très fréquents d’hyper-
acidité tissulaire.
Les acides issus de l’alimentation et de la
réponse au stress passent du sang vers
les tissus et sont considérés comme des
toxines métaboliques qui seront gérées
comme des ennemis. S’en suit une
réaction inflammatoire ténue mais qui
peut se chroniciser puis s’amplifier si la
neutralité du terrain n’est pas rétablie.
Le nerf Vague détient une fonction
prépondérante dans la gestion de cet état
inflammatoire.
Ses 80 % de fibres sympathiques seront
promptes à donner l’ordre d’installer
l’inflammation, au regard des
informations qu’il aura glanées. 6
Quant aux 20 % de fibres
parasympathiques chargées d’annuler
les effets sympathiques, elles seront
déterminantes dans la capacité de
l’organisme à ralentir puis stopper un
processus inflammatoire qui n’aura plus
lieu d’être.
« Lorsque la branche sympathique
est sur-stimulée par un excès
d’informations liées aux stress du
quotidien, la branche
parasympathique ne parvient que
très difficilement à jouer son rôle
antagoniste.. »
Que se passe-t-il quand le nerf Vague
dysfonctionne ?
Qu’advient-il de tous ces processus de
régulation inflammatoire quand il est
soumis à un stress récurrent ?
Lorsque la branche sympathique est sur-
stimulée par un excès d’informations
liées aux stress du quotidien, la branche
parasympathique ne parvient que très
difficilement à jouer son rôle antagoniste.
C’est un peu comme si la part
sympathique se « bouchait les oreilles »
pour ne plus rien entendre du chaos
ambiant. Si bien qu’elle n’entend pas non
plus les messages parasympathiques
apaisants.
D’où l’intérêt de gérer les trop pleins de
stress par des comportements ou des
activités propices à calmer le jeu.
15
 « Le nerf Vague détient une fonction
prépondérante dans la gestion de cet état
inflammatoire. Ses 80 % de fibres
sympathiques seront promptes à donner
l’ordre d’installer l’inflammation, au regard
des informations qu’il aura glanées »

16
 Un « sympathique » régulateur de notre inflammation.
D’après Anthony William (Medical
Medium), les maladies auto-immunes
n’existent pas. Selon lui, la réaction
immunitaire qui est constatée est
dirigée contre une bactérie ou un virus
qui se cache si profondément dans un
tissus qu’il en devient indétectable. Il a
alors tout le loisir de dégrader ce
tissus avec les toxines qu’il sécrète. Ce
tissu devient une sorte de non-soi
attaquable par nos anticorps. D’où la
méprise quant à l’explication de la
maladie.
Cette théorie bien que non encore
confirmée par des études
microbiologiques mériterait d’être
considérée car en plus d’être plausible,
elle réfute cette idée surprenante qu’un
organisme puisse s’attaquer lui-même
alors que tout démontre dans la nature
que le respect de la vie prévaut.
Les conséquences de cette sur-
sollicitation de la branche sympathique
du nerf Vague sont alors faciles à
deviner.
Les situations de stress récurrents voire
continus sont devenues la norme de la
société humaine actuelle sans, toutefois,
que nous n’ayons eu assez de temps
pour y adapter notre physiologie.
Ainsi, notre nerf vague maintient un état
inflammatoire sans avoir la possibilité de
l’annuler, et ce, pour plusieurs raisons :
d’une part, nos aliments génèrent en
permanence de l’inflammation car ils ne
sont pas très adaptés à notre physiologie
et nous encombrent de déchets et de
substances toxiques exogènes que nous
ne savons pas très bien éliminer. 7, 8, 9
D’autre part, la réponse au stress donnée
par les glandes surrénales via la
commande d’adrénaline, de
noradrénaline puis de cortisol génère des
acides qui entraînent à leur tour de
l’inflammation.
Enfin, la branche sympathique du nerf
Vague plongée dans un « état
d’urgence » permanent devient sourde
aux petites voix de la branche
parasympathique qui aimeraient lui dire
« c’est bon, on médite tous les jours, on
a supprimé les situations de harcèlement
moral au travail et on a déménagé à la
montagne. On peut donc lever le plan
blanc ! »
Sommes-nous condamnés à rester
inflammés toute notre vie, qui sera plus
courte de ce fait ?
La plupart des pathologies sont des
conséquences directes de nos états
inflammatoires, donc de nos stress
psycho-socio-alimentaires.
Toutes les maladies en « ite », par
définition sont des inflammations.
Bronchite, pancréatite, tendinite,
rectocolite, etc. Mais il y a aussi les
maladies dites auto-immunes, les
maladies dégénérescentes, et certains
cancers qui peuvent y trouver leur
origine.
Il est donc grand temps de reconsidérer
la place du nerf Vague dans notre
équilibre général et de mettre en place
toutes les techniques de soins et les
comportements quotidiens qui permettent
son entretien, sa stimulation, sa
« vidange » comme nous aimons le dire.
S’il est apte, à chaque instant, à lancer
une inflammation nécessaire, nous
devons le rendre capable de laisser la
place à sa branche parasympathique afin
de « plier le chantier lorsque les travaux
sont terminés ».
17
 Ces émotions qui sèment

« Quand on ose enfin faire un

choix qui s’imposait pourtant
depuis très longtemps, ne
ressentons-nous pas un
soulagement incroyablement
libérateur lorsqu’enfin nous
réussissons à dire « non ! »
à la situation qui ne nous
convenait pas ? »

L’hypnose éricksonienne est une

méthode thérapeutique très efficace
contre les symptômes liés aux
émotions. La transe hypnotique est
utilisée pour permettre à notre
inconscient d’aller revisiter notre
histoire afin de réattribuer à certains
souvenirs une place ou une forme
plus adaptée et acceptée par notre
conscience. L ‘émotion liée à cette
histoire cesse d’être récurrente et
perd toute nocivité. Elle est reléguée

ENJEUX au rang de simple souvenir. Notre

nerf Vague remet alors son circuit en
fonction.

18
la pagaille dans nos organes
Si l’on sait bien maintenant qu’une
mauvaise respiration associée à une
alimentation industrielle et trop cuite a
des répercussions sur le bon
fonctionnement du nerf Vague 10,11, les
troubles conséquents peuvent mettre des
mois voire des années avant de se
manifester
« Ainsi, il est tout à fait possible de souffrir d’un syndrôme de fatigue
chronique par exemple, si l’on est soumis depuis des années à une
. situation déplaisante vis à vis de laquelle nous sommes incapables de
dire non »
Il existe pourtant un phénomène courant
capable de modifier l’équilibre de ce nerf
en quelques minutes : Il s’agit de l’impact
de nos affects.
Nos émotions sont véhiculées par des
neurotransmetteurs et des hormones qui
transitent les uns par le système nerveux
via le nerf Vague, l’hypothalamus,
l’hypophyse, la glande pinéale, les autres
par le sang.
Un choc émotionnel soutenu voire violent
génère une quantité de ces messagers
biochimiques bien supérieure à nos
habitudes.
Cumulés aux messages habituels
provenant de tous nos organes, on
imagine aisément que le nerf Vague soit
alors submergé par tant d’informations et
qu’il se se mette en sourdine pour
« laisser passer la vague ».
C’est un peu comme un circuit électrique
calibré pour une consommation moyenne
dans lequel il y aurait subitement une
surconsommation d’électricité provoquant
la mise en sécurité de l’installation par
l’intermédiaire du disjoncteur.
La conséquence directe de ce black out
est que certains organes, certaines
glandes peuvent voir leur fonctionnement
ralentir, ou à l’inverse accélérer, en tout
cas, leurs régulations ne sont plus
efficaces puisque la transmission des
infos vers le cerveau n’est plus optimale.
C’est le cas des glandes surrénales
notamment, qui produiront des quantités
atténuées ou augmentées de cortisol
durant la majeure partie de la journée.
Les chocs émotionnels induisent ainsi un
stress glandulaire. Le stress n’est
finalement qu’une réponse glandulaire
d’adaptation de l’organisme soumis à une
tension ponctuelle ou chronique. 12
Nos émotions n’ont pas besoin d’être
violentes pour nuire à notre système de
régulation. Il suffit qu’elles soient
récurrentes pour installer des symptômes
pénibles.
Ainsi, il est tout à fait possible de souffrir
d’un syndrome de fatigue chronique par
exemple, si l’on est soumis depuis des
années à une situation déplaisante vis à
vis de laquelle nous sommes incapables
de dire « non ».13
C’est ce qu’il se passe au travail quand la
relation à l’employeur ou entre les
collègues se passe mal et que l’on n’agit
pas. Quand on ose enfin faire un choix qui
s’imposait pourtant depuis très longtemps,
ne ressentons-nous pas un soulagement
incroyablement libérateur lorsqu’enfin
nous réussissons à dire « non ! » à la
situation qui ne nous convenait pas ?
Dans la vie d’un être humain, il existe des
milliers de situations de stress pyscho-
sociaux propices à encombrer les voix de
communication entre nos organes et notre
cerveau.
On comprend donc pourquoi il est
indispensable de pratiquer des activités
de gestion des émotions dès lors que
nous ressentons des dysfonctionnements
dans notre organisme, même les plus
ténus.
19
 « Nos émotions n’ont pas
besoin d’être violentes pour
nuire à notre système de
régulation. Il suffit qu’elles
soient récurrentes pour
installer des symptômes
pénibles. »

20
Ces émotions qui sèment la pagaille dans nos organes

Voici quelques techniques ou L’olfactothérapie utilise les huiles

disciplines reconnues pour leur essentielles et certains parfums naturels
pertinence en matière de gestion du pour déclencher une décharge
stress émotionnel : émotionnelle.
Le sinus naso-pharyngien permet un
La sophrologie s’impose bien contact immédiat du stimulus olfactif avec
évidemment, inspirée de l’hypnose. le cerveau. Le thérapeute s’empare alors
En guidant nos mouvements respiratoires de ce qui se produit pendant l’olfaction
tout en permettant un voyage introspectif, pour aider le consultant à évacuer les
cette méthode nous permet de décharger émotions trop persistantes. L’entretien
les tensions corporelles et de recharger aboutit à un apaisement en faveur du
notre système nerveux. rééquilibrage de notre nerf favori.

Le chant, contre toute attente, permet de Les bains de sons sont de plus en plus
stimuler le nerf Vague très concrètement prisés pour cette indication. Propices à
car non seulement il oblige à maîtriser la une certaine méditation, ils ont aussi
respiration sur une durée déterminée, l’avantage de stimuler directement le nerf
mais il provoque également cette Vague puisque celui-ci innerve l’extrémité
stimulation grâce à la résonance de du canal auditif.
l’appareil phonatoire qui est directement
innervé par une branche de ce nerf
L’exercice physique permet une
omniscient.
décharge du nerf Vague à la seule
Par ailleurs, le chant autorise l’expression
condition qu’il ne mêle pas pratique et
de nos émotions ce qui permet de les
compétition, fusse-t-elle envers les autres
« déposer ».
ou bien soi-même.L’état compétiteur est
Par extension, toutes les disciplines
un grand pourvoyeur de stress. Les
artistiques sont à considérer lorsque l’on
sportifs sont plus souvent en acidose que
cherche à gérer notre stress émotionnel.
l’inverse.
Les fleurs de Bach, ou élixirs floraux,
procurent l’apaisement du stress
émotionnel en utilisant la mémoire de
l’eau mise en évidence par le Professeur La liste est loin d’être exhaustive. Il existe
Benveniste, biologiste, confirmée par le de très nombreuses méthodes efficaces
Professeur Montagnier (prix Nobel de pour restaurer l’intégrité des
virologie) et expliquée chimiquement par communications vagales. Nous
un chimiste et physicien quantique, le considérons qu’il serait très opportun
Professeur Marc Henry.14,15 d’en pratiquer quelques unes de façon
Il s’agit là de capter les vibrations du prophylactique. Mieux vaut prévenir que
monde végétal emmagasinées dans l’eau guérir, dit le sage.
et de s’en servir pour modifier nos
propres vibrations perturbées par le
traumatisme émotionnel.
La difficulté de la méthode réside,
comme en homéopathie, dans le choix
de l’élixir. Pour autant, si la bonne fleur
est sélectionnée, les résultats sont au
rendez-vous.

21
 La cohérence cardiaque,

SOLUTIONS

22
un outil riche de bénéfices
Il existe un bon nombre de techniques
respiratoires comme par exemple la
respiration Wim Hoff, la biorespiration de
Mérien, le pranayama.
Nous aborderons ici la technique de la
cohérence cardiaque.
Nous avons compris au cours des pages
Effets de la pratique de la cohérence
précédentes que notre système nerveux
cardiaque 16 :
autonome incarné par nos 12 paires de
nerfs crâniens dont le très important nerf
Lorsque nous pratiquons cette technique
Vague était en quelque sorte notre pilote
durant cinq minutes, l’effet est
automatique. Un pilote qui contrôle et régule
immédiatement apaisant et calmant.
toutes les fonctions vitales,
La pression artérielle et le pouls baissent
indépendamment de notre volonté.
tranquillement, le cerveau se met en mode
veille.
Effets de la respiration volontaire sur
notre nerf Vague :
Les effets de cette cohérence entre le cœur
et les poumons durent 4 à 6 heures, d’où la
Nous fonctionnons de telle sorte que si l’on
nécessité de faire l’exercice le matin au
inspire, les pulsations cardiaques (le pouls)
lever, puis vers midi, puis vers 16h ou 17h
accélèrent leur fréquence. C’est le système
pour en bénéficier avant le coucher.
sympathique qui nous protège.
Au contraire, quand on expire, le cœur
Des études montrent que le cortisol
ralentit ses battements. C’est le système
diminue. Le cortisol, c’est l’hormone du
parasympathique qui reprend la main pour
stress fabriquée par les glandes surrénales,
calmer le jeu.
qui se reposent aussi de ce fait.
On voit en revanche une autre hormone
Par exemple quand on a peur de quelque
augmenter : la Déhydroépiandrostérone
chose, on inspire brusquement et on
plus connue sous le nom de DHEA.
bloque… on sent alors le cœur battre plus
Celle-ci est importante dans le
fort immédiatement.
ralentissement du vieillissement cellulaire,
Mais quand le danger est passé, un grand
mais elle baisse avec l’âge.
soupir de soulagement et nous sentons
On comprend donc pourquoi il faut
immédiatement notre cœur se calmer.
pratiquer cet exercice de cohérence
 cardiaque pour mieux résister au temps qui
Et bien nous pouvons utiliser cette règle
passe.
physiologique à l’envers !
La fréquence respiratoire est un des rares
Il y a aussi une augmentation de certaines
paramètres que nous pouvons contrôler par
immunoglobulines, les Ig A, ce qui améliore
la volonté. Si l’on veut arrêter de respirer,
nos défenses immunitaires.
pas besoin de préparation particulière, nous
stoppons les mouvements respiratoires en
Cette pratique stimule la synthèse
un claquement de doigts.
d’ocytocine, un neurotransmetteur
d’information émotionnelle qui favorise
Donc, nous pouvons calmer les
l’attachement.
mouvements du cœur en contrôlant notre
respiration. Cela signifie que nous pouvons
réduire un stress physiologique juste en
contrôlant cette respiration et en suivant
certaines règles.

23
24
 La cohérence cardiaque, un outil riche de bénéfices
La tension artérielle se normalise de façon
très nette ainsi que la la fonction
cardiaque et circulatoire en générale.
Les ondes cérébrales alpha augmentent
également ce qui est particulièrement
intéressant parce que cela favorise la
mémorisation et l’apprentissage, la
concentration, la coordination et la
communication.
C’est ce que l’’on recherche dans la
méditation.
Les personnes hyperactives ou souffrant
de troubles de l’attention y trouveront de
grands bénéfices.
Les résultats de cette techniques sont
excellents sur les douleurs chroniques, en
particulier les douleurs neurologiques
comme les névralgies, les sciatiques, les
migraines. Les douleurs de nerfs abîmés.
Les états inflammatoires chroniques ainsi
que les asthme sont significativement
réduits par la pratique assidue de la
cohérence cardiaque.
« Les études montrent que cette
méthodes ne porte ses fruits que si
l’on est assidu, sur le long terme.
C’est là sa seule difficulté. Une
astuce : Pratiquez en binôme »
Des effets très encourageants ont été
observés sur la synthèse de la dopamine
et de la sérotonine, ces
neurotransmetteurs responsables de nos
humeurs, donc très utile dans les cas de
dépression, anxiété, etc.
Cet exercice respiratoire favorise la perte
de poids chez les personnes en excès.
Les diabétiques obtiennent une meilleure
régulation de leur glycémie.
Quand on pratique, on a une impression
générale de calme, on lâche prise, on
relativise.
Tout cela est accessible juste avec la
pratique quotidienne de 3 fois 5 min. 3
fois 5 minutes. Le plus dur réside dans
le fait de s’y tenir.
Comment pratiquer :
La technique est toute simple :
3 fois par jour il vous suffit de respirer
volontairement lentement et amplement 6
fois par minute pendant 5 minutes. Donc
30 cycles d’inspiration/expiration.
Ce chiffre de 6 n’est pas donné au hasard
mais le fruit d’une réflexion et d’études
sérieuses.
Il est indispensable de s’aider d’une
application à télécharger dans son
téléphone. Il en existe beaucoup, gratuites
et agréables. Juste vérifier que le cycle est
bien calé sur 6 cycles en 5 minutes.
La plupart de ces applications sont
paramétrables. On peut programmer les
séances pour inspirer sur 4 secondes et
expirer sur 6 secondes de façon à
augmenter l’activité parasympathique.
Les études montrent que cette méthodes
ne porte ses fruits que si l’on est assidu,
sur le long terme. C’est là sa seule
difficulté.
Une astuce : Pratiquez en binôme en
échangeant un petit SMS après chaque
pratique. Cela stimule car on sait que
l’autre attend votre message.
Cet exercice peut se pratiquer n’importe
où, sauf au volant …
Quelques applications gratuites :
●
Respirelax plus
●
Cohéra
●
Respira
●
Ma cohérence cardiaque
●
Cohérence cardiaque – Gestion
●
Top breath
●
Respirotec
●
...
25
 Comment limiter le

Astuce : si vous savez d’emblée que vous

ne tiendrez pas le rythme d’un jus de
légume par jour, le citron permet de
conserver le jus au réfrigérateur 2 à 3 jours
maximum donc on peut en faire à l’avance.
Mais il perd quand même des nutriments.

SOLUTIONS

26
stress digestif dans l’assiette
Le stress digestif pourrait être évité très
simplement par le choix d’aliments
hypotoxiques, apportant de l’alcalinité et
des nutriments plus que des calories.
Voici donc quelques règles simples qui ont
fait leurs preuves, empruntées au courant
hygiéniste de la naturopathie 17.
Le petit déjeûner : Si l’on ne peut s’en
passer, évitons les sucres et les amidons,
les excitants (thé, café) et prenons ce
repas le plus tard possible pour prolonger
le jeûne de la nuit.
Un jus de légumes frais
Toléré par tout le monde car exempt des
fibres insolubles, il permet de se
reminéraliser et d’assurer la part de cru.
n’hésitez pas à boire chaque jour un grand
verre de jus de légumes frais.
Repas de fruits
Prévoir des repas de fruits frais ou
surgelés (fruits rouges parfaits car
antioxydants majeurs). Règle : on ne doit
pas consommer d’autres aliments en
même temps que des fruits car alors ils
fermentent dans l’estomac occasionnant
acidité et perte des nutriments qu’ils sont
censés apporter.
Adoptez les légumes crus et cuits
comme base de tout repas
un repas doit comporter à minima une
salade de feuilles vertes (au moins 20
feuilles), des légumes crus et cuits (au
moins les 3/4 d’une très grande assiette).
On peut y rajouter d’autres aliments selon
la règle des combinaisons définie ci-après.
Les légumes sont alcalinisants et
reminéralisants. A ce titre ils sont capable
de compenser certains effet du stress. Ils
apportent beaucoup de vitamines (dont B1
et de la chlorophylle indispensables pour
booster notre système nerveux), vit C, A,
E, des enzymes et des minéraux
indispensables.
Ils participent à l’hygiène intestinale par leurs
fibres solubles qui vont nourrir notre
microbiote et les fibres insolubles qui vont
balayer la muqueuse intestinale et enrayer la
fermentation ainsi que la putréfaction des
déchets intestinaux.
Respect des combinaisons alimentaires
Les protéines ne se mélangent pas aux
glucides au cours d’un même repas. Cette
règle permet de tirer très rapidement un
immense bien-être abdominal et un regain
d’énergie. Peu à peu, la revitalisation de notre
organisme débouchera sur sa détoxination.
Choisir des aliments alcalins selon leur
indices PRAL
En essayant d’avoir 70 à 80 % d’aliments
alcalins pour 20 à 30 % seulement d’aliments
acides on parvient à réduire l’acidité issue de
l’alimentation.
Ce sont toujours les mêmes types d’aliments
qui sont acidifiants ( céréales, produits sucrés,
légumineuses, œufs, viandes, poissons,
fromages,...).
Réduire la fréquence des féculents (riz pain
pâtes patate...)
Ils contiennent des amidons qui sont des
sucres difficiles à digérer donc
consommateurs d’énergie vitale et haut
pourvoyeurs de déchets (mucosités souvent à
l’origine de l’encombrement des sinus
notamment).
Réduire les céréales à gluten (Seigle,
Avoine, Blé, Orge)
Il est fréquent de constater l’influence du
gluten sur les inflammations chroniques, les
fatigues digestives, et les maladies
dégénératives
Huilons notre organisme
Consommer au moins 4 cuillères à soupe
d’huiles végétales de première pression,
riches en oméga 3 comme colza, noix,
cameline, lin. Ces oméga 3 sont
indispensables au bon fonctionnement de
notre système nerveux. Les aliments gras
comme l’avocat, les olives, la noix de coco les
fruits à coque sont les très bienvenus
également.
27
28
 Comment limiter le stress digestif dans l’assiette

Ajoutons du vivant et du biogénique Oeufs : consommer le jaune liquide avec

chaque jour dans nos assiettes
Les graines germées, les algues (dulce,
wakamé, laitue de mer, spiruline,
chlorella…).
Les aliments fermentés non pasteurisés :
lactofermentations de légumes
(choucroute crue, kimchi, olives,…)
Yaourts végétaux (de riz ou de coco ), kéfir
et Kombucha.
Mangeons des graines
Les graines oléagineuses (sésame, chia,
lin, courge…), les fruits à coque
(amandes, noix, tournesol, cajou, …)
Pensez à les tremper quelques heures à
une nuit avant de les consommer pour
éliminer les antinutriments et lancer le
processus vital des graines.
Les amandes sont neutres alors que les
autres noix sont acidifiantes. Elles sont
très riches en protéines, aussi, attention
aux combinaisons alimentaires .
Protéines : ni trop ni trop peu, le plus
végétales possible
La ration journalière idéale en protéines
est de 0,8 gr par kilo de poids idéal.
Faire germer les légumineuses (lentilles,
pois chiches, haricots rouges, …) au
moins 5 jours quitte à les congeler pour
les avoir à disposition. Elles seront plus
riches en protéines et vraiment très
assimilables, sans générer de gaz ni de
ballonnements.
Le tofu cuisiné est délicieux.
N’oublions pas que si l’on mange des
céréales (riz, sarrasin, quinoa, millet …) ils
contiennent une bonne part de protéines.
Les fruits à coque (amandes, noix,
noisettes, etc) sont très riches en
protéines également, en plus d’apporter
de bons lipides.
peu de blanc, pour aider le foie et le
microbiote.
Même si les produits laitiers sont très
protéiques, ils sont une trop grande source
d’acidité et leur caséines sont sources de
mucosités qui participent à la toxémie.
Alors réduisons les autant que possible.
Boissons
Buvons une eau la moins minérale possible
pour ne pas encrasser notre organisme
avec des minéraux peu assimilables.
Résidu sec idéal : inférieur à 100 mg/litre.
Limitons le café et le thé qui contrairement
à ce que l’on pense ne boostent pas
l’organisme mais au contraire vont pomper
sur les surrénales pour procurer un regain
d’énergie.
On comprend que cette énergie provienne
alors du fin fond de nos ressources
épuisées et non pas d’un fournisseur
indépendant issu du grain de café… Les
tisanes, la chicorée, l’eau chaude citronnée
ou non permettent de transformer
facilement ce rituel.
Bannir les sucreries (bonbons,
confitures, chocolat au lait, biscuits,etc)
Préférons des friandises maisons avec des
recettes sucrées par des aliments comme
la banane, les dattes, les raisins secs.
Enfin la règle d’or
Mâcher, mâcher, mâcher. Ce processus
permet au nerf Vague d’informer les
organes digestifs de la qualité et de la
quantité de nutriments qui arrivent. Cela
prédigère également tous les amidons.
Quelqu’un ne disait-il pas « nous sommes
ce que nous mangeons » ?

Recette du Tartare d’algues :

Mixer grossièrement au robot lame en S : 2 barquettes d’algues fraîches (par ex dulse et
wakamé) bien dé-salées avec un petit oignon doux ou échalote, 4 cuil. à soupe d’huile
d’olive, sésame, noix ou colza, 3 gros cornichons ou une bonne cuil.à soupe de câpres,
poivres, herbe aromatique (coriandre par ex). Ajoutez ce qui vous tente (poivron rouge, ...)

Recette de soupe chaude crue :

Mixer au blender juste avant de servir :4 belles carottes, une gousse d’ail, un petit bout de
gingembre frais, 1/2 cuil à café de curcuma, 2 cuil à soupe d’huile de coco ou de lait de
coco (optionnel) avec 400 ml d’eau à 90 degrés. Servir aussitôt.
29
 Le rire, un médicament

SOLUTIONS

30
holistique d’exception
Rire… Ce petit mot qui résout tant de
maux. Et si la nature, pourtant économe,
nous avait laissé cet outil dans un dessin
bien particulier, celui de nous maintenir en
bonne santé voire même de nous guérir ?
Guérir par le gai rire.
Un stimulant de nos fonctions cardio-
respiratoires
De par tous les muscles qu’il mobilise, le
rire constitue un exercice physique à part
entière, jouant sur l’appareil
cardiovasculaire ainsi que sur l’appareil
respiratoire.
En effet, engendrant une expiration dite
forcée, il permet de libérer l’air résiduel qui
séjourne au fond de nos alvéoles
pulmonaires et ainsi de le renouveler.
En cela, le rire permet un nettoyage de
fond de nos poumons.
De plus rire vingt secondes accélère
autant le pouls que trois minutes
d’exercice physique intense 18
Après avoir ri, on constate un pouls plus
lent que d’habitude. L’amélioration de ce
paramètre biologique peut se stabiliser par
une pratique assidue du rire.
Le lien avec le système sympathique et
donc le nerf Vague est ainsi établi.
Une digestion heureuse
Si parler en mangeant n’est pas une
attitude adaptée, en revanche rire tout au
long des repas facilite notre digestion.
Le massage du foie, de la rate et de
l’abdomen dans son ensemble favorise le
transit et les synthèses d’enzymes
digestives.
« S’il y a un message que
j’espère faire passer dans
mes films, c’est que le
rire est la seule chose qui
nous soigne du
désespoir. »
Coline SERREAU
Ainsi prendre ses repas dans la
convivialité participe à notre santé à
l’inverse de ceux pris dans des
atmosphères conflictuelles.
Des endorphines naturelles
Par la libération d’endorphines cérébrales,
le rire s’avère être un puissant antalgique
ainsi qu’un anxiolytique et un
antidépresseur.
C’est à ce titre que depuis très longtemps
on admet, on attend même avec
impatience les clowns dans les hopitaux.
Patients et soignants y trouvent leur
compte :
Les parents des enfants malades
bénéficient également de la visite de nos
Augustes à nez rouge et chaussures trop
larges car ils lisent l’apaisement immédiat
de leur petit malade, ce qui les apaisent
eux-même.
Les soignants à leur tour sont apaisés de
constater que parents et enfants sont
sereins.
Les clowns sont heureux d’ avoir apaisé
tout le monde et sont donc apaisés eux-
même.
Voilà donc un très beau cercle vertueux de
l’apaisement généré uniquement par le
rire.
31
 Méditation par le rire de Osho
Présentée par le Dr Dhyan Sutorius
A pratiquer estomac et vessie vides, seul(e) ou en groupe.
Enregistrez ce texte en respectant la durée de 5 minutes
par stade pour pratiquer en toute autonomie.

1-Étirements
Etirez vos muscles avec énergie et commencez à bailler.Terminer
ce stade en étirant tous le muscles du visage, faites des
grimaces, sans rire. Tirez les doigts vers l’arrière en même temps.

2-Rire et/ou pleurs

Avec la gorge détendue, commencez à rire lentement, jusqu’à ce
que vous riiez avec tout votre être. Concentrez-vous sur ce qui
est maintenant, ce que vous ressentez maintenant, et riez avec
cela. Il s’agit de se relier avec cette partie de vous qui et pure
joie, allégresse et rire.

3-Silence
Après avoir ri pendant 5 minutes, arrêtez-vous brusquement et,
sans faire de bruit, respirez avec le ventre, calmement. Cela peut
être plus facile en position allongée.
Les yeux fermés, concentrez-vous entièrement sur la respiration
dans le ventre et sur ce que vous ressentez à ce moment précis.
Quoique vous ressentiez, acceptez-le. Même si vous ressentez un
énorme « non », dites « oui » à ce non. A chaque fois que vous
vous rendez-compte que vous pensez, dites au revoir à la
pensée et ramenez toute votre conscience à votre ventre, à ce
que vous ressentez à ce moment précis, et acceptez-le

32
 Le rire, un médicament holistique d’exception
« Le rire permet de faire
jaillir une merveilleuse
énergie positive. Il est un
trait d’union qui permet
sans se comprendre ni
se parler, la plus belle
communion entre des
êtres humains. »
Kinou le clown
Un somnifère méconnu
Notre hémisphère cérébrale gauche est
reconnue pour être la zone du
raisonnement, du stress, des choses
« sérieuses » en général.
La droite traite plutôt notre rapport à
l’imaginaire, à la joie, l’intuition, la
créativité.
Rire permet de calmer l’activité de
l’hémisphère gauche et de stimuler la
droite.
De ce fait, c’est un bon remède pour les
personnes qui ressassent des idées dans
leur tête en permanence ou qui peinent à
trouver le sommeil.
Comme le dit le Docteur Christian Tal
Schaller, « si vous souffrez d’insomnie,
riez ! ».
Donner à rire, un puissant témoignage
d’amour
Kinous le clown, s’adressant à des clowns
d’hôpital en formation, écrit : « Laissez
vous guider par le coeur, il sait mieux que
l’intellect ce qui permet aux énergies
d’amour de circuler librement. ».
« Si vous riez avec tout votre corps jusqu’au plus profond de votre être,
toutes les parties de celui-ci -corps physique, corps psychologique,
corps spirituel- vibrent sur la même longueur d’onde et vibrent en
harmonie. »
Pour lui, « le bonheur est la seule chose
qui se multiplie quand on le partage ».
Quand nous parlons de rire ici, il s’agit
bien évidemment de rire avec l’autre et
non de rire de l’autre. Donner à rire à
quelqu’un présuppose lui donner de
l’Amour. En cela le rire est un liant
interpersonnel exceptionnel. C’est une
composante évidente de ses compétences
thérapeutiques.
La méditation par le rire de Osho
Depuis 1978 le Dr Dhyan Sutorius
enseigne cette méditation de Osho lors de
congrès à destination de médecins et de
psychologues.
C’est un exercice structuré comportant 3
stades distincts de cinq minutes chacun. 1/
Étirements de tous les muscles, 2/ Rires
et/ou pleurs, 3/ Silence.
Si l’exercice peut paraître difficile au début
tant les muscles sont raides, avec un peu
de pratique et surtout une assiduité, on rit
de plus en plus facilement, de plus en plus
spontanément.
De manière plus générale, rire diminue
l’activité sympathique et stimule le
système parasympatique. Le nerf Vague
au coeur de ce système s’en trouve
déchargé, sa branche ventrale peut enfin
jouer son rôle facilitateur dans la
régulation de toutes nos glandes, de tous
nos organes.
Ainsi, rire permet de mieux fonctionner à
tous les niveaux.
C’est la raison pour laquelle le Docteur
Henry Rubinstein écrivait : « si le rire
n’augmente pas obligatoirement la durée
de la vie, il augmente indiscutablement la
qualité de la vie. »19
Ne nous en privons pas. n
Osho
33
 Bannir le stress psycho-social

« Les gens, les évènements

n’occupent que la place
qu’on leur laisse. »

SOLUTIONS

34
par le respect de soi
Le stress occasionné par les soucis
quotidiens ou lié à un événement particulier
est une cause majeure de notre
acidification et donc de notre
déminéralisation.
Une stratégie évidente consiste donc à
limiter l’effet des soucis sur notre équilibre.
De ce fait, on réduit la déminéralisation et
l’on peut compenser alors ce qui reste
d’acidité en faisant juste un peu plus
attention à nos choix alimentaires.
Nous voyons deux moyens d’y parvenir par
une sorte de réforme de la façon de penser.
Premier conseil : s’efforcer de voir la
coupe à moitié pleine.
Cela modifie radicalement la perception
des évènements. Cela change le regard
des autres sur soi, y compris notre propre
perception de nous-même et des
événements que nous traversons avec leur
bataillon d’émotions. Cela peut aussi aider
à pardonner certains actes en les
relativisant, en les pondérant.
Quand il arrive un souci ou une contrariété,
obligeons-nous, après avoir pesté comme
un âne bavard, à reconsidérer le problème
en cherchant ce qui est acceptable malgré
tout, ce qui est correct, ce qui peut
finalement apporter une solution que l’on
n’aurait pas vue au départ.
Un exemple : mon train pour Toulouse est
annulé car les cheminots sont en grève à la
SNCF ! Je peux fustiger, tambouriner,
insulter les grévistes, ce qui m’acidifiera et
me déminéralisera, m’obligera à jeûner 3
jours puis réaliser une monodietes de jus et
de graines germées 3 jours encore. Rien
de palpitant. De plus, cela ne remettra pas
plus mon train en service.
A l’inverse, je peux me dire « bon,
heureusement, il y a des sites de
covoiturage très fréquentés, je vais
forcément trouver une voiture, un car, et
pourquoi pas une tyrolienne. Je vais ainsi
pouvoir rencontrer des gens que je n’aurais
jamais eu l’occasion de rencontrer, je vais
payer moins cher. Je suis bien contente de
pouvoir soutenir à ma manière le
mouvement des cheminots qui ont décidé
de lutter pour maintenir des droits, des
conditions de travail décentes. »
En acceptant les évènements sur lesquels
nous n’avons pas de maîtrise, nous
calmons notre système nerveux. Nous
favorisons donc notre équilibre interne.
Cet exemple nous amène au second
moyen que nous voulions exposer :
La notion de respect de nos limites
personnelles.
Mais avant de les respecter et de les faire
respecter, il nous faut les définir.
Nous sommes nombreux à ne les définir
que quand nous ressentons que quelqu’un
ou quelque chose les a dépassées.
« Si je t’accueille, entre nous le respect se
dresse mais si tu m’envahis, tu me
blesses.»
Finalement, les choses, les gens, les
évènements n’occupent que la place qu’on
leur laisse.
Tout cela pour dire que nous devons
ressentir, travailler, réfléchir à l’espace que
nous sommes d’accord de laisser aux
choses, aux événements, aux maladies, à
l’argent, à la culpabilité, à notre famille,
notre travail, aux gens en général, mais
aussi au bonheur, à la sobriété, à la
simplicité, à tout en fait.
Et quand on est au clair avec ces espaces
définis comme étant autorisés et interdits,
et bien il ne reste plus qu’à veiller
amoureusement sur leurs limites qui
doivent devenir infranchissables sauf avec
un « visa ».
35
 « Donc non, personne n’est né pour subir. Si l’on
subit, c’est que l’on ne respecte pas ses propres
limites... »

36
 Bannir le stress psycho-social par le respect de soi
Parfois, la défense de ces limites peut être
perçue comme brusque, on peut même
culpabiliser d’avoir été brutal, d’avoir
tranché dans le vif.
Il ne faut pas porter cette culpabilité.
Maintenir nos limites est très difficile
parfois et demande une énergie qu’on ne
sait pas toujours bien doser. Cette
compétence s’améliore avec le temps,
l’expérience, la sagesse peut être.
Lorsque l’on réalise qu’une relation est
toxique pour soi, cela peut être très
compliqué s’il s’agit d’un parent. Cela
demande une immense énergie de rétablir
la limite acceptable pour ne pas subir cette
toxicité provenant du lien avec ceux qui
nous ont transmis la vie.
Donc la méthode peut paraître abrupte,
injuste, inadaptée, violente pour qui se fait
évincer de notre espace.
Pourtant cela est nécessaire. Pour les
deux parties d’ailleurs.
« Tout ce qui joue en faveur de l’équilibre
de chacun joue donc en faveur de
l’équilibre de tout notre environnement,
et sans doute au-delà. »
Aucun intérêt pour soi de subir une
relation. Et à l’inverse, aucun intérêt pour
soi d’être dans un lien subit par l’autre. Ou
alors c’est un intérêt pathologique que l’on
peut entrevoir dans les tempéraments
pervers manipulateurs par exemple où les
personnes se nourrissent de l’emprise
qu’ils ont sur l’autre.
De toutes façons, aucun intérêt pour
l’univers que quiconque subisse quoi que
ce soit.
Donc non, personne n’est né pour subir. Si
l’on subit, c’est que l’on ne respecte pas
ses propres limites ou alors qu’on a ouvert
sciemment le portail. auquel cas, on ne
subit pas puisqu’on choisit d’être envahi et
donc on n’est pas envahi, on accueille tout
simplement. Alors c’est à nous d’assumer
ce choix.
Pour savoir si notre relation à quelque
chose ou à quelqu’un est nocive, il suffit
finalement de se demander si l’on a ouvert
le portail ou bien si la clôture a été
déplacée insidieusement ou abattue sans
plus de formalité.
En réfléchissant et en se positionnant
fermement dans nos interactions avec les
autres ou avec les évènements, on détient
les moyens de rationaliser, de prioriser, de
trier, de jeter, de garder, de mettre de côté.
On détient donc un certain pouvoir très
utile pour réduire ou éliminer les sources
de stress qui sont nos robinets à acide.
Ansi donc on rétablit et on maintient une
bonne santé générale qui a le mérite de
s’étaler au-delà de nos limites. Car il n’est
pas question de voir cela comme de
l’égoïsme ou de l’égocentrisme. Tout ce
qui joue en faveur de l’équilibre de chacun
joue donc en faveur de l’équilibre de tout
notre environnement, et sans doute au-
delà.
S’il y avait plus de gens heureux, il y aurait
moins de gens dépendants de l’argent et
du pouvoir. S’il y avait moins de gens
dépendants de l’argent et du pouvoir, il y
aurait moins de guerres, de conflits,
d’escroqueries financières, sanitaires. Et si
il y avait moins de guerres, de conflits,
d’escroqueries financières, sanitaires, il y
aurait plus de gens heureux. Et S’il y avait
plus de gens heureux, il y aurait moins de
gens dépendants de l’argent et du
pouvoir...
En voilà un joli cercle vertueux !
Donc, résumons la consigne :
Passer dans le camp de ceux qui voient la
coupe à moitié pleine et rétablir ses
clôtures !
37
 Chercher les causes profondes

« L’inconscient fait ce qu’il peut.

Il range toutes nos émotions
accumulées, patiemment, il ne
jette rien. En fait, il nous
SOLUTIONS protège en permanence, à sa
façon. »

38
de stress par l’hypnose
Donc on pense et on repense en
permanence. On analyse tout ce qui nous
parvient puis on en fait des « sacs de
nœuds » émotionnels... Un peu comme
La transe hypnotique : un outil simple
dans le syndrome de Diogène, on
et pertinent pour nos rééquilibrages
accumule tout. On finit même parfois par
émotionnels 19
perdre l’essentiel. Alors pendant ce temps,
l’inconscient fait ce qu’il peut. Il range
Tout d’abord, pour éviter toute confusion,
toutes nos émotions accumulées,
nous aborderons ici non pas l’hypnose de
patiemment, il ne jette rien.
spectacle avec ses transes quelque peu
En fait, il nous protège en permanence, à
surjouées mais l’hypnose ericksonienne
sa façon.
dite thérapeutique. Parfois cette façon n’est pas très adaptée.
Quand on est en transe hypnotique
En nous protégeant, il induit des
thérapeutique, on est… normal. C’est
conséquences plus ou moins
presque décevant ! Ni endormi, ni vigilant,
souhaitables. Il suffirait juste de modifier la
juste un peu entre deux eaux, juste avant
façon de protéger.
l’état de relaxation. On est là sans être là.
C’est là que l’hypnose intervient. Elle va
On est même en mesure de parler avec le
pouvoir nous donner l’occasion de
thérapeute.
demander à cet inconscient de bien
Si on est dans ce petit état cotonneux,
vouloir revoir sa copie car elle est pour
c’est qu’on a décidé d’y être et ce détail l’instant inappropriée
est très important pour la réussite de cette
Il faut savoir que notre inconscient nous
démarche.
met lui-même en pause à différents
Pour cela on a pu demander l’aide d’un
moments de la journée, sans qu’on s’en
hypnothérapeute ou bien on a suivi un
rende vraiment compte. Il en a besoin
protocole d’autohypnose.
pour pratiquer une sorte d’opérations de
Tout le monde peut rentrer en transe du
maintenance. Donc ne perdons pas de
moment qu’il en a envie.
vue que l’hypnose est un mécanisme
Il est très facile d’induire une transe chez
naturel, naturellement présent chez tous et
quelqu’un. C’est un processus naturel. Ce
toutes.
qui est plus délicat, c’est ce que l’on fait de
cette transe.
Que se passe-t-il durant une séance
d’hypnose ?
Le mécanisme de l’hypnose
On vient avec un souci qui nuit à notre
On sait tous que la partie consciente de
santé, à notre bonheur, ou à notre vie
soi, c’ est la partie visible de l’iceberg. Elle
relationnelle au sens large. Un état qui
a son importance bien sûr sinon elle
génère du stress et qui nuit donc à notre
n’existerait plus depuis longtemps. Pour
nerf Vague.
autant, tout est piloté en dessous, à notre
insu. La vie, son étincelle, ses instincts,
L’hypnopraticien nous met en transe. En
son intuition, ses apprentissages tout ça
fait nous nous y mettons nous-même mais
c’est l’inconscient. Nous sommes des c’est lui qui nous met sur le chemin.
inconscients en puissance !
Il y a différents signes qui montrent qu’on
Cet inconscient fort, volumineux et y est. On peut parler, répondre aux
généreux a dû faire une petite place au
questions du praticien qui vérifie comme
mental, cette partie consciente qui ne peut
cela que tout va bien.
s’empêcher de « tricoter » avec tout ce
qu’elle trouve car elle a peur du vide.

39
 «L’hypnose ericksonienne considère que
toutes les ressources sont là, disponibles. Il
faut juste pouvoir y accéder. Comme si elles
étaient au fond d’un puits muré.»

40
 Chercher nos causes profondes de stress par l’hypnose
Cette induction permet donc de focaliser
notre mental sur quelque chose de futile et
de pouvoir communiquer directement avec
l’inconscient le temps que la « futilité »
fasse son effet
.
Puis le praticien profite de ce temps d’accès
à notre inconscient. Le champ des
techniques est très vaste : Visualisations,
retour dans le passé, pointage des
émotions, dissociation, suggestions
finement amenées, beaucoup d’outils sont à
sa disposition pour aider l’inconscient à aller
chercher la solution idéale, la ressource
nécessaire pour que le souci n’en soit plus
un.
L’hypnose ericksonienne considère que
toutes les ressources sont là, disponibles. Il
faut juste pouvoir y accéder. Comme si elles
étaient au fond d’un puits muré.
Son travail est de stimuler l’inconscient pour
qu’il retrouve dans son classement
minutieux les apprentissages dont on a
besoin à ce jour.
Il peut même juste modifier un souvenir de
façon à ce que ce souvenir ne nuise plus
dans le présent.
« ...notre inconscient n’est
pas un ennemi qu’il faudrait
refouler. Bien au contraire...»
Quand le travail est terminé, le praticien
permet au mental de se défocaliser et la
conscience du consultant reprend le cours
des choses là où elle s’était arrêté.
L’inconscient est toujours là pour gérer le
quotidien, mais avec des informations
nouvelles ou remises au goût du jour. Et son
travail de changement continue à opérer
sans bruit.
Le souci a disparu ou disparaîtra bientôt. Il
faudra sans doute 1, 2 ou 3 séances de plus
mais pas des mois et des mois de thérapie.
On doit cette approche à Milton Erickson,
un médecin exceptionnel né en 1901,
atteint de polio. Il gérait ses douleurs en
pratiquant une auto hypnose. Il n’a pas
inventé l’hypnose qui elle existe depuis
des milliers d’années. Mais il a identifié
des mécanismes et mis au point des
techniques pour obtenir des effets
reproductibles et efficaces.
En ce sens, c’est un pionnier en matière
d’hypnose.
A 20 ans les médecins le pensaient
condamné, à tel point qu’il entend l’un
deux dire à sa mère « votre fils ne passera
pas la nuit ».
Il demande à sa mère de tourner son lit
pour voir une dernière fois le soleil se
coucher. Et en focalisant sur l’astre et les
lumières il s’est mis dans un état tel qu’il a
réalisé qu’il accédait à quelque chose de
profond en lui. Quelque chose capable de
beaucoup.
C’est ainsi qu’il a découvert l’autohypnose.
Sa polio l’avait rendu impotent, mais en
regardant sa petite sœur apprendre à
marcher il lui vint l’idée de réapprendre
comme elle, en recréant des connexions
nerveuses peu à peu.
Et cela a fonctionné !
Limité dans ses mouvements, il n’arrêtait
pas d’observer les gens et cela lui a
permis de décoder de nombreux aspects
de la communication non verbale. C’est ce
qui l’a alerté quant à la prédominance de
l’inconscient et surtout sur le fait que notre
inconscient n’est pas un ennemi qu’il
faudrait refouler. Bien au contraire.
Nous avons donc là un outil très
performant pour travailler en profondeur
les émotions sources de stress qui se
trouveraient résistantes aux autres
techniques. Ne nous en privons pas .
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 Références

1 : Habib NAWAZ dans Activez votre nerf vague

2 : Stanley Rosenberg dans Stimuler le nerf vague pour stimuler la guérison
3 : David Perlmutter dans L’intestin au secours du cerveau
4 : Changes in gut microbiota by chronic stress impair the efficacy of fluoxetine, Cell
Reports, 17 mars 2020 https://www.pasteur.fr/fr/file/33208/download
5 : Dr Yann rougier, Marie Borrel dans Stress, inflammation, troubles digestifs, immunité…
et si c’était le nerf vague ?
6 : https://www.cairn.info/revue-hegel-2015-3-page-173.htm
7 : Robert Morse dans Le miracle de la détoxination
8 : Désiré Mérien dans La détoxination par paliers: Prévention et auto-guérison sans
violence
9 : Christopher Vasey dans Manuel de détoxication: santé et vitalité par l'élimination des
toxines
10 : Dominique Guyaux dans l’éloge du cru
11 : Robert Morse dans le miracle de la détoxination
12 : Dr Anthony W.Martin dans La fibromyalgie et le syndrrome de fatigue chronique
13 : Mario Chaput dans Les solutions naturelles à la fibromyalgie et au syndrome de
fatigue chronique
14 : documentaire Arte : La mémoire de l’eau – 2014
(https://www.dailymotion.com/video/x3sbctn )
15 : Pr Marc Henry dans L’eau quantique
16 : Dr David O’Hare dans Cohérence cardiaque 365
17 : Mérien, Morse, Marchesseau, Vasey, Seignalet, Erhet, Tildem, Le Madec,
18 : Dr C. Tal Schaller et Kinou le clown dans Le rire, une merveilleuse thérapie
19 : Génération Formation, institut de formation d’hypnothérapeutes, Montpellier

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