Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Version provisoire
Novembre 2013
Table des matières
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................3
LISTE DES TABLEAUX..............................................................................................................................3
ANNEXES................................................................................................................................................3
Préface...................................................................................................................................................4
Sigles et acronymes................................................................................................................................5
PREMIERE PARTIE : INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................6
1.1 Contexte et justification............................................................................................................6
1.2 Objets et résultats attendus du guide.......................................................................................6
1.3 Lien entre PDC et PCC................................................................................................................7
1.4 Démarche d’élaboration du PCC...............................................................................................7
1.4.1 Principes de base..............................................................................................................7
1.4.2 Présentation schématique du processus d’élaboration du PCC........................................8
Deuxième partie : Elaboration du Plan de Contingence Communal.....................................................11
2.1 Préparation du processus........................................................................................................11
2.2 Diagnostic participatif..............................................................................................................12
2.3 Planification.............................................................................................................................14
Troisieme partie : mise en œuvre et suivi-evaluation..........................................................................16
3.1 Adoption, approbation et popularisation................................................................................16
3.2 Intégration du PCC/PAP dans le PAI et mobilisation des ressources.......................................17
3.3 Simulation du plan...................................................................................................................18
3.4 Réponse à la situation d’urgence............................................................................................19
3.5 Suivi-évaluation.......................................................................................................................21
3.6 Rôles des acteurs.....................................................................................................................26
2
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Etapes d'élaboration du PCC..................................................................................................9
Figure 2 : Dispositif organisationnel pour d’élaboration et la mise en œuvre du PCC..........................24
ANNEXES
Annexe 1: Trame indicative d’un PCC...................................................................................................28
Annexe 2: Rappel sur l’approche « Climate Proofing »........................................................................29
Annexe 11: Liste indicative des participants au processus d’élaboration du PCC.. .Erreur ! Signet non
défini.
3
PRÉFACE
4
SIGLES ET ACRONYMES
ANPC : Agence Nationale pour la Protection Civile
CC : Changements Climatiques
CP : Climate proofing
DPPC : Direction de la Prévention et de la Protection Civile
GIZ : Coopération Internationale Allemande pour le Développement
MISPC : Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PAP : Plan d’Action Prioritaire
PCC : Plan de Contingence Communal
PCRRC- : Plate-forme Communale de Réduction des Risques de Catastrophe et
ACC d’Adaptation au Changement Climatique
PDC : Plan de Développement Communal
PDDC : Programme d’Appui à la Décentralisation et au développement Communal
PDNA : Post Disaster Needs Assessment
PLRRC- : Plate-forme Locale de Réduction des Risques de Catastrophe et d’Adaptation au
ACC Changement Climatique
PNRRC- : Plate-forme nationale de Réduction des Risques de Catastrophe et d’Adaptation
ACC au Changement Climatique
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PTF : Partenaire Technique et Financier
SNU : Système des Nations Unies
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
5
PREMIERE PARTIE : INTRODUCTION GENERALE
6
risques liés aux changements climatiques. Aussi, est-il attendu de la mise en œuvre du présent guide
que la commune se dote d’un plan de contingence opérationnel en rapport avec -son diagnostic, ses
ressources et ses capacités locales.
Rappelons que le PCC est un document stratégique qui concrétise le processus de préparation et de
planification aux urgences. Il définit plusieurs scénarii d’évènements probables et leurs impacts
potentiels sur la population. Il mentionne de façon détaillée les risques majeurs auxquels sont
exposés la communauté, les actions à entreprendre pour une bonne préparation, les structures
d’intervention et acteurs, les rôles et responsabilités des différentes autorités à intervenir avant,
pendant et après une crise ou catastrophe. Il doit donc rester concis, pertinent et opérationnel.
7
Le PCC est un plan multi risques prenant en compte les risques liés aux changements
climatiques. Pour ce faire, des outils de l’approche « Climat Proofing » sont utilisés à
différentes étapes d’élaboration du PCC. Voir rappel sur « Climat Proofing » en annexe 2.
1.4.2 Présentation schématique du processus d’élaboration du PCC
Le plan de contingence communal est un outil dynamique qui permette de prendre rapidement des
décisions adéquates dans une situation de catastrophe. Son élaboration ne doit pas être perçue
comme une activité statique, dont le début et la fin sont figés, mais comme un processus cyclique et
continu, intégré au travail et aux stratégies quotidiennes de l’institution communale. La démarche
proposée dans le présent document s’inscrit donc dans un processus dont le déroulement des
activités est regroupé en 2 phases et 8 étapes. Ces étapes ne sont ni rigides ni expéditives. Elles sont
itératives et seront adaptées aux spécificités de chaque commune. Rappelons que la démarche est
basée sur la participation active de tous les acteurs. Le schéma ci-dessous présente les 08 étapes
d’élaboration du PCC.
8
Figure 1: Etapes d'élaboration du PCC
Etape 2 :Diagnostic
Etape 8 :Suivi-évaluation (Toute la participatif (1 mois)
période d’élaboration et de mise en
œuvre du PCC/PAP)
9
Tableau 1: Présentation synthétique du processus d'élaboration du PCC
Phases/Etapes Principales activités Durée
Etape 5 : Intégration le PCC/PAP est élaboré avant le PAI ; Aussitôt après l’adoption du
du PCC/PAP dans le le PCC/PAP est élaboré après le PAI. PCC/PAP par le Conseil
PAI et mobilisation Communal
des ressources
10
Phases/Etapes Principales activités Durée
11
DEUXIÈME PARTIE : ELABORATION DU PLAN DE CONTINGENCE COMMUNAL
OBJECTIF
Mettre en place les conditions organisationnelle, technique et financière nécessaires et assurer la
mobilisation des acteurs pour la réussite du processus.
RESULTATS/PRODUITS
Au terme de cette étape les résultats suivants sont attendus :
la délibération du Conseil Communal est disponible ;
les ressources financières allouées au processus sont mobilisées ;
un bureau d’études/consultant est recruté ;
un comité de pilotage issu de la PCRRC-ACC est mis en place pour conduire le processus ;
les acteurs sont mobilisés et formés sur le processus.
DUREE
Cette étape dure au maximum 1 mois.
12
terme de cette séance, les méthodes, les outils et le chronogramme d’activités sont
amendés et validés. Des recommandations et dispositions pratiques sont prises pour le bon
déroulement du processus d’élaboration du PCC.
5. Formation des acteurs : Afin de faciliter l’appropriation du processus par les acteurs locaux,
des formations seront déroulées à l’intention de ceux-ci (25 à 30 personnes) dont les
Conseillers Communaux, les membres de la PCRRC-ACC, les volontaires et d’autres acteurs
communaux. Il s’agit par exemple des modules sur la démarche d’élaboration du PCC, les
rôles et responsabilités de chaque acteur, la Réduction des Risques de Catastrophes, la prise
en compte de la démarche « climate proofing » (voir liste des thèmes en annexe
12)Rappelons que la formation est transversale pour tout le processus. La stratégie de la
formation doit s’inscrire dans une démarche d’appui technique et de coaching.
6. Information et mobilisation des acteurs autour du processus : L’adhésion et la mobilisation
des différents acteurs est une condition indispensable à la réussite du processus qui se doit
d’être participative tant à la phase d’élaboration ainsi qu’à la mise en œuvre. A cet effet, le
comité de pilotage élabore et met en œuvre un plan de communication. Le plan de
communication doit préciser par public cible : les thèmes à développer ou messages clés, la
méthode ou canal de communication, la période, le coût estimatif, le responsable et les
collaborateurs.
ACTEURS CLES
Les acteurs clés impliqués dans la phase préparatoire sont le Conseil Communal, la PCRRC-ACC et ses
démembrements locaux, les chefs services clés de la mairie, les chefs services déconcentrés de l’Etat,
les responsables des ONG intervenant dans le domaine humanitaire et la gestion des catastrophes,
les volontaires, les organisations de la société civile, les associations et les représentants des groupes
vulnérables, l’ANPC, les partenaires Techniques et Financiers (PTF), les personnes ressources …etc.
OUTILS
Les principaux outils de travail nécessaires pour la phase préparatoire sont :
Session du Conseil Communal, réunions, rencontres et échanges, ateliers de formation,
négociations ;
Délibération du Conseil Communal et arrêté communal ;
Les lettres d’invitation et d’information, e-mail, téléphone, communiqués, …etc.
Plan de communication ;
Liste des participants aux formations et leur profil ;
Dossier d’Appel d’Offre pour le recrutement du bureau d’études/consultant ;
Chronogramme, agenda ;
Modules de formation y compris les thèmes sur climate proofing.
OBJECTIF
Faire l’état des lieux, identifier les aléas et l’analyse des risques et vulnérabilités de la commune.
13
RESULTATS/PRODUITS
Les trois risques majeurs sont identifiés et les capacités locales à y faire face sont déterminées.
DUREE
Il s’agira non seulement de réaliser le diagnostic des aléas et risques de catastrophes mais aussi de
poser le diagnostic institutionnel et organisationnel de la commune. Les principales activités de
diagnostic sont ci-après décrites :
1. Formation des acteurs sur les outils de collecte et d’analyse des données et informations
2. Analyse documentaire : Exploiter les documents disponibles sur la commune (rapports, cartes,
documents de planification, statistiques, données historiques, …etc.) pour extraire les données
et informations sur la pluviométrie, l’hydrographie, la température, les incendies, les
inondations, les sécheresses, les épidémies, l’érosion côtière, les crises sociopolitiques, le cadre
institutionnel et organisationnel de la commune face aux aléas et risques de catastrophes, le
système d’alerte précoce, …etc.
3. Collecte complémentaire d’informations : Organiser des entretiens individuels et de groupe
avec les élus communaux et locaux, les responsables des services de la mairie et des structures
déconcentrées de l’Etat, les ONG humanitaires intervenant dans la zone, les groupements de
femmes, les groupes vulnérables, autres personnes ressources. Il est important d’organiser des
entretiens en focus group des membres de la PCRRC-ACC et des PLRRC-ACC regroupés par
arrondissement.
4. L’analyse des données : Il s’agira d’organiser des séances de travail avec les membres de la
PCRRC-ACC pour faire la synthèse et l’analyse des informations recueillies. Elle portera sur :
Les aléas (à travers l’approche probabilité d’occurrence de l’aléa et le niveau d’impact 2) ;
La classification/hiérarchisation des aléas ;
Le choix des aléas prioritaires (majeurs) ;
L’évaluation des vulnérabilités et des capacités de la commune ;
Les acteurs, leur positionnement par rapport à leurs rôles et responsabilités ;
Les forces, faiblesses, opportunités et menaces du cadre institutionnel et organisationnel de
la commune …etc.
ACTEURS CLES
Les acteurs clés impliqués dans le diagnostic sont : la PCRRC-ACC, les PLRRC-ACC, les élus
communaux et locaux, les responsables des services de la mairie et des services déconcentrés de
l’Etat, ANPC , les ONG humanitaires intervenant dans la zone, les volontaires, les groupements de
femmes, les groupes vulnérables, autres personnes ressources.
2
Approche « climate profing»
14
OUTILS
1.7[2.3] PLANIFICATION
OBJECTIF
La planification vise à identifier, renforcer et organiser les ressources et les capacités afin d’atteindre
un niveau de préparation permettant une réaction rapide, coordonnée et efficace à une catastrophe
potentielle.
RESULTATS/PRODUITS
DUREE
15
alimentaire, nutrition, abris et logement, logistique, sécurité, protection, relèvement et
réhabilitation,…etc.
Au regard des moyens mobilisables, déterminer les actions à mettre en œuvre pour
l’atteinte des objectifs, clarifier les rôles et responsabilités de chaque structure
engagée et acteurs, élaborer un Plan d’Actions Prioritaires (PAP).
3. Les résultats des travaux des groupes sont en suite présentés en plénière pour la mise en
commun, l’amendement et la synthèse ;
4. A la suite de l’atelier, le consultant consolide les résultats et élabore la version provisoire du
PCC et du PAP qu’il soumet à un comité de relecture (4 personnes) pour l’assurance qualité ;
5. Une séance de travail est enfin organisée pour la validation du PCC et du PAP par un comité
restreint de 9 à 12 personnes (acteurs locaux ayant participés au processus, personnes
ressources et partenaires de la commune).
ACTEURS CLES
Les acteurs clés impliqués dans la planification sont : la PCRRC-ACC, les élus communaux, les
responsables des services de la mairie et des services déconcentrés de l’Etat, les ONG humanitaires
intervenant dans la zone, les représentants des groupements de femmes et des groupes vulnérables,
les représentants de la PNRRC-ACC et de PDRRC-ACC et autres personnes ressources.
OUTILS
o la logistique
16
TROISIEME PARTIE : MISE EN ŒUVRE ET SUIVI-EVALUATION
OBJECTIFS
RESULTATS/PRODUITS
DUREE
PCC/PAP adopté au plus tard à la session ordinaire du Conseil Communal suivant sa validation
ACTEURS CLES
OUTILS
17
Communication au Conseil communal
Bordereau de transmission
Séances d’informations de proximité, radios locales, … etc.
OBJECTIFS
Prendre en compte les activités du PCC/PAP dans le Plan Annuel d’Investissement (PAI) ou
Plan Annuel de Développement de la commune ;
Budgétiser les coûts de mise en œuvre du PCC/PAP
RESULTATS/PRODUITS
Le PAI/PAD intégrant les mesures de gestion des risques de catastrophe est disponible ;
Une ligne budgétaire est créer et alimentée pour la gestion des risques de catastrophe ;
Les ressources financières sont mobilisées pour la mise en œuvre du PCC/PAP.
DUREE
ACTEURS CLES
OUTILS
18
1.10[3.3] SIMULATION DU PLAN
Après avoir terminé la première version du plan d’urgence ou d’intervention en cas de catastrophe, il
est important de déterminer si sa structure et son contenu sont ce qui convient le mieux aux
capacités d’intervention existantes.
OBJECTIFS
Tester l’opérationnalité (cohérence et pertinence) du PCC, notamment à travers son contenu et l’état
de préparation des acteurs (autorités locales, personnel de la Mairie, les responsables des services
déconcentrés de l’Etat, les ONG et la Croix Rouge, certaines associations de la société civile etc.).
La simulation permet de vérifier :
la cohérence interne (articulation, complémentarité, synergie des services offerts) pour
éviter les goulots d’étranglement, les duplications ;
la cohérence externe avec les contingences nationale, communales environnantes et autres
acteurs) pour maximiser l’impact rapide, faire des économies d’échelles, esquiver les
duplications ;
L’efficience (En commun : entrepôt, transport/logistique, télécommunication,
hébergement,….).
Les exercices de simulation et de réponse peuvent aider à identifier les forces (à consolider) mais
surtout les faiblesses (à améliorer) et le type de renforcement des capacités à développer et une
réorientation du plan.
RESULTATS/PRODUITS
DUREE
3 semaines :
Préparation de la simulation : 15 jours
Simulation proprement dite : 3 jours
Rapport : 2 jours
19
Exercice de simulation pour tester le plan de contingence communal(sur table ou en grandeur
nature). Deux types de simulation : simulation sur table et simulation grandeur nature
Préparation intellectuelle : revue documentaire, élaboration des scénarii, élaboration des outils (mise
en œuvre, restitution et évaluation)
Préparation terrain : identification des sites et mise en place de la logistique appropriée, préparation
des acteurs
Déroulement de la simulation
Restitution, synthèse, évaluation, leçons apprises et rapport.
ACTEURS CLES
OUTILS
PCC
Analyse SEPO
Feuille de route, chronogramme
Carte de la commune
Cartographie des zones à risque
Liste des personnes impliquées.
OBJECTIFS
Apporter une réponse prompte et rationnelle afin de soulager les souffrances des sinistrés et réduire
les pertes en vies humaines
RESULTATS/PRODUITS
DUREE
3 mois :
Phase d’urgence : 15 jours pour la réponse locale
75 jours pour l’appui national et extérieur.
20
Les activités de gestion d’une crise ou d’intervention en cas de catastrophe obéissent à une stratégie
articulée en trois axes : avant, pendant et après.
1. Avant catastrophe, les activités sont liées à la prévention, l’information du public, la
sensibilisation et l’éducation des masses, …etc.
Chaque groupe sectoriel ou cluster se réunit une fois par mois, un procès verbal (PV)
sanctionne la séance. Le PV doit comporter les activités réalisées au cours du mois,
les raisons pour lesquelles certaines activités n’ont pu être réalisées.
Un inventaire mensuel régulier de toutes les capacités de la commune sur le plan
ressources humaines, logistique et infrastructures sociocommunautaires sera passé
en revue et les gaps seront déterminés en vue de recherche de solutions.
Le chargé de communication de la Mairie s’assure que les thèmes choisis sont
développés et que les grilles de diffusion des sensibilisations radiophoniques et
autres supports ont été réalisées au cours du mois.
Tous les deux mois, le Maire préside la réunion de la plateforme qui fait le point des
rapports présentés par les « clusters lead ». A cette occasion les projets proposés par
les clusters seront étudiés. Les projets en cours d’exécution dans le PAI/PDC en
rapport avec le PAP/PCC sont évalués selon leur niveau d’exécution. Le niveau
d’utilisation des ressources disponibles pour les situations d’urgences est présenté
par le chef service chargé des finances et de l’économie de la Mairie ; ainsi que les
ressources mobilisées ou les plaidoyers engagés.
2. Pendant catastrophe, les activités sont liées à la mise en œuvre du PCC/PAP pour une
réponse coordonnée et efficace aux catastrophes.
L’inter cluster (la plateforme, les personnes ressources et les PTF) présidé par le
Maire se réunit tous les deux jours au début de la crise, puis après par semaine et
vers la fin toutes les deux semaines. A ces séances, les clusters lead rendent compte
des réunions qu’ils ont tenues par groupe sectoriel. La situation de l’assistance reçue
et des distributions aux bénéficiaires ainsi que les gaps identifiés sont présentés par
les responsables en charge.
La cellule de suivi et évaluation contrôle le ciblage, assure le bon déroulement des
distributions, vérifie le stock au niveau des magasins et fait respecter les normes et
les principes humanitaires.
3. Après catastrophe : Les activités sont liées à la réhabilitation, les mesures de prise en charge
des victimes, la reconstruction des infrastructures détruites, la mobilisation des ressources,
etc.
Une réunion trimestrielle regroupant tous les membres de la plateforme fait le point
d’exécution du PCC/PAP. Le responsable en charge de la planification (SDLP) de la
Mairie et le point focal gestion des crises et catastrophes assurent le secrétariat de
toutes les réunions annoncées au niveau communal.
Si toutes ses dispositions sont respectées par les clusters d’une part et par la mairie
d’autre part, la réunion annuelle d’actualisation des PCC/PAP sera désormais axée
sur les différents rapports produits par la cellule de suivi et évaluation.
ACTEURS CLES
21
La PCRRC-ACC, la PLRRC-ACC, le Conseil Communal, le Préfet, la communauté à la base, les radios
locales, PTF, ANPC, la PNRRC-ACC, le SNU, les ONG internationales, la Croix rouge.
OUTILS
1.12[3.5] SUIVI-ÉVALUATION
OBJECTIFS
RESULTATS/PRODUITS
DUREE
Le plan doit être suivi et actualisé en permanence pour conserver son efficacité. Deux types de suivi-
évaluation sont réalisés : le suivi et évaluation classique et les évaluations en situation d’urgence. Au
terme du processus de suivi-évaluation, le PCC/PAP est actualisé.
1. Le suivi et évaluation classique de la mise en œuvre du plan
Le suivi est le processus qui consiste à examiner régulièrement les progrès accomplis pendant la mise
en œuvre du plan. Le suivi est fait sur les sites en impliquant les bénéficiaires. Les résultats rédigés
dans un format facile à lire seront partagés à la fois aux autorités locales, au gouvernement, aux
donateurs ; les bénéficiaires seront largement informés pour une meilleure transparence.
L’Evaluation quant à elle, permet de mesurer les impacts et la valeur ajoutée apportée par les
différentes interventions. Elle est normalement dirigée par un consultant externe ou une équipe
externe pour promouvoir l’objectivité, la responsabilité, la redevabilité et déceler les zones qui
n’auront pas été touchées par la réponse. Elle s’intéresse à la pertinence, au succès, à l’efficacité, à
22
l’efficience, à l’impact et à la durabilité de ce qui a été fait. Toutefois, les autoévaluations doivent
être réalisées.
2. Les évaluations en situation d’urgence
En situation d’urgence les évaluations suivantes sont recommandées : pré –évaluation, évaluation
rapide multi- sectorielle, évaluations sectorielles intégrées, évaluations approfondies, Post Disaster
Needs Assessment (PDNA), évaluation de la qualité et de l’impact de la réponse (voir détails en
annexe 7).Cet examen devrait notamment répondre aux questions suivantes :
Quels sont les points forts et les points faibles du PCC en cas de catastrophe ?
De quelle manière peut-il être modifié ou amélioré ?
Qu’est-ce qui a provoqué le plus de dégâts et de victimes ? Que peut faire la Société
nationale, le cas échéant, pour atténuer les effets de la catastrophe ou les éviter à l’avenir ?
Quels ont été les principaux obstacles à surmonter pour apporter une assistance aux
personnes dans le besoin ? Que peut faire la Société nationale pour les surmonter à l’avenir ?
Comment le système d’alerte a-t-il fonctionné ? Quelles sont les améliorations nécessaires ?
Quelles erreurs ont-elles été commises ? Quels changements faut-il effectuer pour les éviter
à l’avenir ?
Qu’est-ce qui a été bien fait ? Quelles mesures peut-on prendre pour s’assurer que la Société
nationale maintiendra ce niveau ?
Quels produits étaient disponibles et quels produits ne l’étaient pas ? Comment remédier
aux pénuries à l’avenir ?
Quels ont été le niveau et la qualité de la coordination avec d’autres partenaires (locaux et
externes) ? Quelle coordination supplémentaire est-elle nécessaire ? De quelle manière cette
coordination peut-elle être améliorée à l’avenir ?
3. L’actualisation du plan
L’actualisation du PCC/PAP est une opération qui intervient chaque année. Si le plan est évalué après
une urgence réelle, la commune doit réviser et mettre à jour le PCC/PAP, de manière qu’il traduit la
réalité, les possibilités et les difficultés auxquelles elle a été exposée lors de l’intervention en cas de
catastrophe.
L’évaluation est réalisée par la PCRRC-ACC sur la base des données et informations fournies par la
cellule de suivi-évaluation compléter par d’autres données de terrains fournies par les clusters, les
PLRRC-ACC, les victimes, les autorités locales, …etc.
Parmi les informations qui doivent être régulièrement mises à jour figurent les éléments suivants :
Les coordonnées des personnes et des organisations chargées de l’intervention (numéros de
téléphone fixe et portable, numéro de fax, courriel, etc.), le plan logistique et de transport,
l’existence de structures d’urgence et la liste des ressources disponibles.
4. Définition d’un mécanisme de maintenance et d’actualisation du plan de contingence
Le Plan de Contingence Communal est sujet à modification tout au long de l’année. En effet, les
stocks, facilités et fonds considérés dans le plan, à un moment précis, peuvent varier avec le temps ;
de même, les ressources humaines sont sujettes à des affectations. Dans cette optique, il faudra
considérer les nouvelles données et informations dans des versions actualisées du plan.
23
Le secrétaire permanent et le comité de suivi et évaluation font les mis à jour, ceci permet d’évaluer
les capacités réelles existantes pour une meilleure gestion de la réponse.
Les lacunes (gaps) doivent être comblées et toute autre activité nécessaire entreprise afin d’assurer
le bon fonctionnement du plan.Le plan doit être révisé, revisité et mis à jourpériodiquement et
régulièrement afin de s’adapter dès que possibleà l’évolution du contexte (favorable/défavorable), à
la modification des hypothèses de base et du niveau de préparation; pour que ces paramètres
puissent être prises en considération.
Le plan de contingence est par définition dynamique ; il est le fruit d’une réflexion commune basée
sur des éléments concrets. De ce fait, il sera régulièrement mis à jour pour l’enrichir avec les
nouvelles informations qui sont à la disposition du groupe. Le tableau ci-après présente un calendrier
de mise à jour.
Tableau 2: Calendrier de mise à jour du PCC
Type de changement Fréquence Par Qui ?
Simulation du plan de contingence communal Une fois/ an Tous les acteurs impliqués
Mise à jour du répertoire des contacts d'urgence et Mensuelle Secrétariat permanent de la
du personnel spécialisé et tous les acteurs plate forme
24
Conseil
Maire Communal
PCRRC-ACC
Secrétariat Permanant
Comité de Suivi-
Evaluation
25
ACTEURS CLES
La PCRRC-ACC, la PLRRC-ACC, le Conseil Communal, le Préfet, la communauté à la base, les radios
locales, PTF, ANPC, la PNRRC-ACC, le SNU, les ONG internationales, la Croix rouge.
OUTILS
Réunions, visite de terrain
Fiche de contrôle de stocks
PCC/PAP
Tableau des évaluations
Auto-évaluations
SEPO
Tableau de collecte des données sur les indicateurs
26
1.13[3.6] RÔLES DES ACTEURS
N° Acteurs Rôles
1 Maire Président de la PCRRC-ACC chargé de coordonner la PCRRC-ACC et de mettre
en œuvre les décisions issues du Conseil Communal.
2 Conseil Communal il a pour rôle de délibérer sur toutes les initiatives prises au niveau communal
en vue de prévenir, de gérer ou de réhabiliter en cas de catastrophe.
3 PCRRC-ACC Coordonner toutes les interventions en cas de catastrophe. A cet effet elle
est chargée de :
Promouvoir l’intégration de la prévention des risques et de la gestion des
catastrophes dans les politiques, plans et programmes de
développement durable et de réduction de la pauvreté
Définir les orientations stratégiques et de valider les programmes établis
dans le cadre de la réduction des risques de catastrophe
Faciliter la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre
des programmes et projets de prévention des risques, de gestion des
catastrophes, de réhabilitation et de développement post-catastrophe.
4 Secrétariat Bras technique de la PCRRC-ACC, il a pour mission de coordonner et
Permanant compiler les informations remontées par les CLRRC-ACC et clusters
5 Comité de pilotage Il est principalement chargé de conduire le processus d’élaboration du PCC.
du processus
d’élaboration du
PCC
6 Comité de Suivi-
Evaluation
7 Cluster Collecter les informations thématiqueset les remonter à l’échelle communale
8 CLRRC-ACC Collecter et remonter les informations sur les phénomènes de la base vers la
PCRRC-ACC
27
28
Annexe 1:Trame indicative d’un PCC
TABLE DES MATIERES
29
5.5.2- Planification de réponse à moyen terme
5.5.3- Plan d’action prioritaire.
30
Annexe 2: Rappel sur l’approche « Climate Proofing »
Le « Climate Proofing » pour le développement est une approche méthodologique qui permet de :
Intégrer les thèmes liés aux changements climatiques (CC) dans les plans de développement ;
Analyser les mesures de développement par rapport aux défis et opportunités présents et
futurs posés par les CC ;
Identifier et de prioriser les mesures d’action lorsqu’on adapte la planification aux CC.
L’approche CP pour le développement se justifie du fait que : les modifications des conditions
climatiques continueront à se manifester ; l’étendue de leurs impacts augmentera dans l’avenir ; les
initiatives de développement sont affectés par les CC et les acteurs réfléchissent à des
investissements pertinents sur le plan climatique. Elle peut être utilisé lors de : l’élaboration et la
révision des stratégies et politiques au niveau national ; l’élaboration et la révision des plans et
programmes de développement aux niveaux régional, communal et local ; la conception et
l’évaluation des projets.
L’approche CP comprend quatre étapes que sont (1) la préparation, (2) l’analyse, (3) l’option
d’action, et (4) l’intégration. A chacune de ces étapes correspondent Des modules. Ainsi :
Les modules 1 et 2 sur la collecte, l’analyse et l’interprétation des données climatique ;
l’application d’un Prisme Climat correspondent à l’étape 1 ;
Le module 3 sur l’évaluation de la vulnérabilité correspond à l’étape 2 ;
Le module 4 sur l’identification et la sélection des mesures d’adaptation correspond à l’étape
3;
Les modules 5 et 6 sur l’adoption des mesures d’adaptation, le suivi et l’évaluation de la mise
en œuvre des mesures d’adaptation correspondent à l’étape 4.
Chaque module propose des outils qui peuvent être adaptés et utilisés dans le cadre l’élaboration du
PCC.
Module1: Collecter, analyser et interpréter les données climatiques
Pour une planification efficace et résiliente aux changements climatiques, des informations sur les
tendances climatiques actuels et futurs collectés ( par exemple l’élévation du niveaude la mer, les
phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations et les sécheresses etc…)
Module2: Appliquer un prisme du climat
Sur la base des informations, les experts déterminent s’il faut appliquer ou pas le C.P
( Exemple :Est-ce que l’élévation de la mer ou l’augmentation de la température ont un impact sur la
planification ? )(Est-ce que les unités d’exposition sont particulièrement affectés par les changements
et les variations climatiques.Agriculture- Elevage – Foresterie- zones côtière
Module 3: Evaluer la vulnérabilité
Elle consiste à effectuer une analyse lucide et réaliste des effets biophysiques et socio-économiques
des tendances climatiques sur chacune des unités d’exposition et d’établir les chaînes d’effets
potentiels des changements climatiques.
, la pertinence de ces effets sur la planification est évaluée en prenant en compte :
la probabilité que ces effets se produisent
l’impact de ces effets sur l’unité d’exposition
31
la capacité des institutions et des groupes à s’adapter aux changements sans assistance
extérieure
32
Annexe 3 : Outils d’élaboration d’un PCC
TOTAL
(Probabilité x Impact)
Population totale
Population
Arrondissements Villages / quartiers (arrondissements
sinistrée
exposés)
Total
Total
Total
33
34
Tableau 4 : Synthèse des causes, période de survenu, durée et victimes
Tableau 7 : Matrice des impacts et des mesures d’adaptation aux risques identifiés
35
CRITERES Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3
Type d’Aléas
Probabilité d’occurrence
Impact
Localisation et étendue
géographique
Morts
Nombre et
Blessés
pourcentag
e de Disparus
population
Sans abris
affectée
Affectés
Production
végétale
Impacts sur
les moyens Production
de animale
subsistance Production
et secteurs halieutique
spécifiques
Infrastructure
s
Communales
Capacités
et locales
Autres organisations
susceptibles de répondre
Contraintes Générales
majeures
probables à Spécifiques
la réponse aux zones
aux urgences affectées
Besoins prioritaires
36
Type de
Intervention Requise Qui ?
scénario
Scénario ….
Type de
Quelle information ? Par qui ? Pour qui ?
scénario
Scénario
……..
Scénario ……..
Premières 24 h
1.
2.
3.
Premières 48 h
4.
37
Premières 24 h
5.
6.
Premières 2 semaines
Tableau14 : Point des moyens de transport disponibles pouvant être réquisitionnés en cas d’urgence
Total
TOTAL
Par qui ?
Activités (Mettez les noms, contacts des Quand ?
différents présumés points focaux)
1.
2.
38
Par qui ?
Activités (Mettez les noms, contacts des Quand ?
différents présumés points focaux)
3.
Par qui ?
N° Activités (Mettez les noms, contacts des différents Quand* ?
présumés points focaux)
1.
2.
3.
1.
2.
3.
PERSONNEL :
39
Tableau19 : Normes en matière d’approvisionnement en eau et hygiène et assainissement
40
Besoins Normes Indicateurs clés
41
Besoins Normes Indicateurs clés
42
Besoins Normes Indicateurs clés
Infirmiers
Techniciens de laboratoire
Sage femmes
Aide soignants
Ambulancier
Médecin généraliste
43
Tableau23 : Point des besoins en abris et articles non alimentaires
Besoins Quantité
44
Tableau25 : Activités à entreprendre avant l’urgence (COMMUNICATION ET MEDIAS)
1.
2.
3.
1.
2.
3.
1.
2.
3.
Personnel
(premières 24h)
45
Alimentation
Santé et nutrition
Eau/Assainissement/ Hygiène
Protection et sécurité
Communication et medias
Logistique et transport
Tableau29 : Point des projets de réduction de risque des catastrophes dans la commune (Etat de la
préparation)
Ministère /Organisation
Activités en cours Inventaire des ressources
nationale ou internationale
CHRONOGRAMME PRISE EN
CHARGE
2 2013
C INDICATEURS STRUCTU STRUCTU par
0
O DESCRIPTION OBJECTIVEME RE RES MON MAIRIE
1
D SOMMAIRE NT RESPONS ASSOCIE TANT (%)
2
E VERIFIABLES ABLE ES
T T T T T
4 1 2 3 4
ENJEU/DEFI :
Objectif général :
46
CHRONOGRAMME PRISE EN
CHARGE
2 2013
C INDICATEURS STRUCTU STRUCTU par
0
O DESCRIPTION OBJECTIVEME RE RES MON MAIRIE
1
D SOMMAIRE NT RESPONS ASSOCIE TANT (%)
2
E VERIFIABLES ABLE ES
T T T T T
4 1 2 3 4
A1
A2
A3
A4
A5
A6
A7
47
Système opérationnel d’ALERTE PRECOCE.
Le SAP utilise des Le SAP est en mesure d’atteindre la Afin d’atteindre tous les membres
mécanismes communauté d’une communauté, un
appropriés de dans son ensemble à travers une SAP a besoin d’utiliser différentes
communication variété de méthodes de méthodes – radio, TV, crieur public
communication
volontaires communautaires, etc.
- Les messages du SAP sont
- Le SAP ne sera efficace que si les
accessibles et utiles aux
messages sont adaptés au contexte
populations locales local auquel il s’adresse..
- Les communautés ont confiance au
SAP. Les évacuations sont faites à
temps surtout en ce qui concerne
les crues .
48
Tableau 32 :FICHE D’EVALUATION RAPIDE DES SITUATIONS D’URGENCES
QUARTIER :
EQUIPE D’EVALUATION
Téléphone
Prénoms et nom Titre
Bureau / Domicile Portable
2. Chef d’équipe,
Téléphone
Prénoms et nom Titre
Bureau / Domicile Portable
3.
49
Activités économiques principales :
1. SITUATION SECURITAIRE:
Stable
Sure
Pillage
Non
Insécurité
Violence sexuelle
généralisée Oui à préciser
Autres Menaces*
Insécurité
localisée
*Préciser
Poste de police
Gendarmerie
Génie militaire
Garde nationale
Autres (à préciser)
50
7. Service de sécurité disponible : Effectifs des agents de sécurité :
Poste de police
Gendarmerie
Génie militaire
Garde nationale
Autres (à préciser)
8. TRANSPORT/COMMUNICATION:
Air fixe/temporel :
Hélicoptère/Avion
Voie ferrée débris
Train
Autre voies
autres
d’accès Autre:
Réseau Cellulaire :
BELL BENIN
Réseau fixe : Fax : N°_________
GLO
Oui Oui
LIBERCOM
Non Non
MOOV
MTN
AUTRES A PRECISER :
51
Existant Insuffisant Inexistant Fonctionnelle Non Fonctionnelle Intermittent Combien
d’heures/jour:
10. CONDITIONS ET TYPES DE LOGEMENT (Nombres ou pourcentages si possible, autrement indiquez catégorie
d’importance avec X ou ✔ ):
Nbr Nbr
% % Nbre % Nbre % Nbre %
e e
11. ALIMENTATION :
Récoltes
Sécurisé Non sécurisé
Bétail Nombre
Dimensions
Provisions disponibles au marché local
Géré par :
Distribution humanitaire
12. AGRICULTURE/ELEVAGE/PECHE:
cheptel initial
52
RESERVES D’EAU POTABLE:
Puits
Cuves
13.
Adduction d’eau
Eau embouteillée
Forage
Autre:
à préciser :
Nombre de fonctionnel
Nombre de non fonctionnels
STRUCTURES EDUCATIVES
53
Oui
Oui
No
Non
n
Oui
Oui
No
Non
n
Oui
Oui
No
Non
n
Oui
Oui
No
Non
n
Commentaires
RESSOURCES FONCTIONNEL
Matérielles Humaines
STRUCTURE équipement médicament/cons nombre Nombre
S
Nbre lits S
insu inexi su insu Infi AS autr ou partie no
suf inexis Méd -
f s f f r C e i l n
F
Hôpital
public
Clinique
privée
USP/CMS
public
USP/CMS
privé
54
CREN
Autres*
Hôpital
public
Clinique
privée
USP/CMS
public
USP/CMS
privé
CREN
Autres*
Fait à …………………………………….
55
Annexe 4 : Clarification conceptuelle
N° Terminologie Définition
6. Atténuation des effets des Mesures prises pour réduire la probabilité et/ou l’impact des catastrophes,
telles que les mesures de prévention (réduction des risques et de la
catastrophes
vulnérabilité), les mesures de préparation à la gestion des catastrophes
ainsi que les mesures correctives.
7. Cartographie des Carte ou listing des catastrophes qui surviennent dans la commune et qui
catastrophes fait ressortir les localités, les types de catastrophes, les causes et les
Réponses apportées par les communautés par priorité.
8. Analyse des dangers et des Evaluation des dangers et des risques dans une commune ou dans un pays
risques ou une région donnés.
9. Danger Menace ou source possible de blessures, de préjudices ou de pertes, tel
qu’un conflit, un phénomène naturel, etc.
10. Risque Combinaison de la probabilité d’un danger et de l'ampleur de ses
conséquences. Autrement dit, le risque définit s’il est probable qu’un
danger se concrétise et quelles en seront les conséquences.
11. Vulnérabilité Degré d’exposition de la communauté à des risques majeurs physiques ou
naturels. Le terme risque prend en considération, outre la probabilité
d’exposition, les facteurs socioéconomiques et socio-politiques pouvant
affecter la capacité communautaire d’absorber et de se remettre des effets
des risques majeurs. Westgate & O’Keefe (1976)
12. Résistance se rapporte à l’aptitude d’une communauté à résister aux dégâts causés
par une situation d’urgence.
13. Elaboration des scénarios Processus d'élaboration de scénarios hypothétiques dans le contexte d’un
exercice d’élaboration de plan de préparation à l’urgence ou de plan de
56
contingence
14. Facteur de déclenchement Evénement, situation ou indicateur qui déclenchent une catastrophe.
15. Préparation à l’urgence Mesures prises en prévision d'une urgence pour faciliter une réaction
rapide, efficace et appropriée.
16. Scénario Exposé ou synopsis hypothétique du cours des événements, qui constitue
la base des hypothèses de la planification. Exemple : inondations
submergeant une ville voisine et anéantissant les récoltes de la population
locale.
17. Sélection des aléas selon Processus de sélection des aléas qui feront l’objet d’un travail de
leur priorité planification.
18. Urgence ou Situation Situation qui dépasse la capacité de réponse d'une société, d'un groupe,
d'urgence « emergency » d'une organisation, etc. et exige le recours à des mesures et à des
ressources extraordinaires.
19. Action humanitaire L’action humanitaire a pour objectifs de sauver des vies, d’alléger les
souffrances et d’assurer le maintien de la dignité humaine pendant et après
des crises d’origine humaine et des catastrophes naturelles, ainsi que de
prévenir ces situations et de renforcer la préparation en vue de leur
éventuelle survenue. Elle a deux dimensions indissociables l’une de l’autre :
protection des personnes et fourniture d’assistance. Elle est ancrée dans
quatre principes humanitaires – humanité, impartialité, neutralité et
indépendance.
20. Changements climatiques Modification des phénomènes climatiques qui peut être attribuée
directement ou indirectement à l’activité humaine, qui altère la
composition de l'atmosphère à l’échelle mondiale et qui n’est pas due à la
variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables.
21. Unité d’exposition Secteur productif (p. ex. l’agriculture), un aspect politique (p. ex. la
politique énergétique), une région géographique (p. ex. les zones côtières,
les régions arides ou les régions montagneuses) ou un groupe cible
spécifique (p. ex. les agriculteurs).
22. Tendance climatique Signal préoccupant de changement climatique auquel un système
considéré est exposé. P. ex. inondations, sécheresse, …
23. Effet biophysique Conséquence potentielle d’une tendance climatique sur la partie
biophysique d’un système/unité d’exposition.
57
Annexe 5 : La typologie des risques de catastrophes au Bénin
Les risques retenus par le PCIA et confirmés par le PCN au Bénin (actualisation de mars 2012) sont
les suivants :
Inondations / sécheresse
Epidémies (Choléra, méningite, grippes à virus émergents, les maladies du péri hydro- fécal
etc
Les crises socio – politiques (troubles après élection au niveau national ou dans les paysans
voisins entrainant des déplacés et des réfugiés, les conflits dus à la transhumance, ou inter
ethnies à la suite des différends fonciers etc )
Incendies (domestiques, dus à la vente illicite des produits pétroliers, des incendies dus à
l’exploitation industrielle, les feux de brousse, les dépôts d’hydro carburants etc )
Terrorisme /Piraterie (les braquages de plus en plus fréquents, les pirates de bateaux aux
abords de nos côtes de Hilacondji à Kraké)
La pollution marine et érosion côtière
Accidents radioactifs (uranium et produits miniers en transit)
Secousses telluriques.
N.B : Chaque commune devra rajouter des risques à cette liste en tenant compte des réalités locales
2- Identification des risques et des scénarios
2.1-Identification des risques
Les participants à l’élaboration du plan de contingence communal, à partir de la liste et en tenant
des avis préalables de leur communauté, en prenant en compte la sévérité et la probabilité des
risques potentiels vont retenir trois sources probables de risques humanitaires pour la planification
des 12 prochains mois . Ces crises sont listées par ordre décroissant par probabilité.
2.2-Identification des scénarios
Après des travaux en groupes des participants les scénarios seront adoptés en plénière :
A titre indicatif, nous vous présentons les contingences inondation, , les épidémies, les conflits socio-
politiques.
Contingence 1 Inondation
Meilleur scénario Inondation dans un village et dans des bas-fonds
sans perte de vie humaine , entrainant moins de
02 ha à 10 hectares deperte de cultures
Scénario le plus probable Inondation dans deux à trois villages et
quartiers de villes avec perte de01 à 03 vies
humaines des pertes de 10 ha à 20 hectares
de cultures et quelques cases décoiffées faisant
une vingtaine de sans abris.
Pire scénario Plus de la moitié des villages de la commune est
inondée , les voies d’accès sont coupées , les
infrastructures sociales de bases (écoles ,
dispensaires , maternités, etc ) sont inondées
plusieurs cases sont tombées, on enregistre plus
d’une centaine de personnes sans abris, des
pertes de cultures de plus de 50 hectares , des
greniers détruits , pertes de bétail , de matériel
de pêche, cas de diarhée , de malnutrition et
perte en vie humaine
Contingence 2 Epidémie de choléra ou de méningite
Meilleur scénario Un cas suspect mis en observation
Scénario le plus probable Un foyer détecté avec plus de 06 personnes mis
en quarantaine
Pire scénario Propagation et extension de la maladie à
plusieurs cas supérieure à 20 entrainant
mobilisation du personnel médical et
déclenchement du plan spécial de contingence
épidémiologique
Contingence 3 Crises socio – politiques ( cas de la transhumance )
Meilleur scénario Un berger avec un petit troupeau de 10 bêtes
détruit un champ de moins de 02 hectares
Scénario le plus probable 05 ha de cultures sont détruites par les
transhumants qui acceptent de négocier et de
rembourser les victimes après intervention du
conseil d’arrondissement .
Pire scénario Compte –tenu de la sécheresse dans les pays
limitrophes plusieurs troupeaux envahissent la
commune , ne respectent pas le couloir de
transhumance, détruisent les champs des
agricultures sur plus de 10hectatres. Les
transhumants armés tuent un ou 02
autochtones et blessent plusieurs autres. La
population aussi se soulève .
59
2.3-Indicateurs et Facteurs aggravants par scénario du pire cas
(prenons l’exemple de l’inondation)
60
Communautés et Non mobilisation de ressources financières et
collectivités locales méconnaissance des procédures de requête à adresser
Organisations aux différents PTF.
caritatives Inexistence d’un plan de réhabilitation
Différentes
associations villageoise
les groupements et les
coopératives agricoles
Les groupements Facteurs aggravants :
féminins.
Les forces armées et le
groupement des Baisse de revenus au niveau des ménages et même
sapeurs pompiers. endettement
Les groupements de Déclaration d’épidémie
jeunes. Persistance des pluies diluviennes
Les Agences de l’ONU
61
Annexe 6 : Quelques indicateurs clés du projet sphère
QUELQUES INDICATEURS CLES DU PROJET SPHERE
Secteur/
Indicateur
domaine
Eau
62
Superficie brute 45 m2 par personne (pour tous usages y compris les jardins)
Pente Pente (idéale) de 2 à 4 % et pas plus de 7 % sans aménagement extensif
Zone de sol revêtu de 3,5 à 4,5 m2 par personne
La zone couverte permet une séparation et une intimité saine entre les sexes, les
Zone d’abri différents groupes d’âge et entre les différentes familles d’un ménage donné,
comme requis
L’essentiel des activités peut être mené à l’intérieur de l’abri
Feuilles de plastique
pour les abris Feuille de 4m x6m par ménage de 5 personnes
provisoires
Nourriture/nutrition
2 100 kcals par jour (chiffres de planification initiaux devant être modifiés sur
Calories
la base d’une analyse démographique approfondie de la population)
10 à 12 % de l’apport énergétique total sous forme de protéines
Composition
17 % de l’apport énergétique total sous forme de lipides
Santé
Taux brut de mortalité <1 décès / 10 000 personne / jour
95 % de tous les enfants de 6 mois à 12 ans (ayant reçu une dose de vitamine A)
Besoin en vaccins contre la rougeole =140 % du groupe cible (15 % de perte,
Couverture vaccinale de
25 % en stock)
la rougeole
Tous les nourrissons vaccinés entre 6 et 9 mois reçoivent une autre dose de
vaccin contre la rougeole à l’âge de 9 mois
1 travailleur social communautaire pour 500 à 1 000 personnes
1 TBA qualifié pour 2 000 personnes
1 superviseur pour 10 visiteurs à domicile
Personnel médical
I chef superviseur
1 centre de santé périphérique pour 10 000 personnes
1 centre de santé central pour 50 000 personnes
1.13.1.1.1[3.6.1.1.1] Articles non-alimentaires
Femmes, fillettes, hommes et garçons ont au moins un jeu complet de
vêtements à leur taille, conformes à leur culture, à la saison et au climat. Les
Vêtements et literie
bébés et les enfants jusqu’à deux ans ont également une couverture d’au moins
100 cm x 70 cm
63
l’eau, à col étroit et couvercle
1 grande marmite avec anses et couvercle
1 marmite moyenne avec anses et couvercle
1 bassine
1 couteau de cuisine
Couverts
2 cuillères de bois
1 assiette par personne
1 cuillère par personne
1 gobelet par personne
Emplacement 50 km de la menace (frontière ?)
Source : http://www.sphereproject.org
64
Annexe 7 : Différents types d’évaluations des dommages et des besoins
Une équipe multisectorielle sera créée et formée pour être disponible dès le premier jour d’une catastrophe afin de mener des évaluations. Chaque groupe sectoriel
(cluster) fournit des techniciens devant participer aux différentes évaluations. On associera les membres du conseil communal, la société civile et les organisations
humanitaires. On pourra aussi constituer plusieurs équipes si les sites de sinistrés sont nombreux.
TYPE D’EVALUATION OBJECTIFS ECHEANCE DUREE MOYENS CONJOINTE OU NON OUTILS APPUI EXTERIEUR
DEPLACEMENT TECHINIQUE
PROBABLE UTILISES
Pré -évaluation Obtenir les données préliminaires sur les 1 1j A pied Croix Rouge ou Fiche de recensement Non
dégâts humains et matériels A moto association Téléphones mobiles
Par messagerie humanitaire
(sms)
Evaluation Rapide 1- Quantifier les dégâts (chiffrés) 72 h 3à4j Motos Conjointe entre Fiche d’évaluation niveau Appui des ONG locales
multi- sectorielle 2- Identifier les besoins urgents pour sauver Voitures techniciens village ou ONG inter nationales
les vies spécialistes, Fiche d’évaluation niveau et projets intervenant
3- Evaluer les dégâts et les besoins secteur organismes commune dans la zone
par secteur humanitaires qui Carte de la commune
4- Quantifier le nombre de personnes à composent l’équipe
évacuer multi - sectorielle
Evaluations sectorielles Evaluer les dégâts spécifiques par secteur et Une semaine à 4j Motos Conjointe, par cluster Fiche sectorielle par Certains partenaires
intégrées les besoins à courts termes (1 à 2 mois) 15 jours Voitures et compilation service décentralisé ou disponibles intervenant
cluster dans la zone s’ajoutent à
Présenter un rapport l’équipe communale
commun
Evaluations 1. Déterminer les impacts à moyen terme (3-6 10ième 1 à 2 semaines Voitures Non conjoint par Fiche sectorielle et équipe Expertise confiée à
approfondies mois), par exemple sur l’agriculture, sur la semaine Motos cluster et par disponible au près partenaire un/des consultant/s
nutrition, sur les prix, etc. partenaire mais
réunion de
2. Evaluer les réponses sectorielles initiales coordination pour
pour une éventuelle réorientation faire le point et établir
3. Recherche de financement complémentaire les gaps
Post Disaster Needs 1. Evaluer tous les besoins de relèvement 3 mois 15 j voiture Equipe conjointe Concevoir un questionnaire Expertise d’économiste
Assessment (PDNA) polyvalente adapté. Voir possibilité pour appuyer l’équipe
2. Quantifier les coûts des pertes et dommages d’utiliser la méthodologie du d’évaluation
ainsi que leurs effets sur les ménages et la PDNA
commune
3. Formuler un appel pour la réhabilitation
Evaluation de la qualité Evaluer l’efficacité du plan de contingence On peut ne pas Chaque cluster Atelier de 2 à 3 jours Multi – Un questionnaire- type à Sous la direction du
et de l’impact de la communal et attendre fait sa séance de pour une mise en dimensionnelle Inviter envoyer à l’avance à chaque comité de coordination
réponse rigoureusement leçons apprises. commun globale tous les acteurs, les cluster
faire l’exercice des leçons apprises la fin des La plateforme OSC, les organismes
opérations convoque un humanitaires et les
atelier PTF
66
Annexe 8 : Les groupes sectoriels (Clusters)
Les secteurs couverts sont les suivants : Eau, Hygiène et Assainissement, Education, Abris et Habitat,
Logistique, Nutrition, Protection, Santé et Sécurité alimentaire, Sureté et sécurité.
Les objectifs spécifiques de chaque groupe sectoriel conformes à ses activités propres :
Le Groupe sectoriel EAU, HYGIENE et ASSAINISSEMENT assure l'accès des sinistrés à l’eau, à
l’hygiène et à l’assainissement et réduit les risques d’apparition et de propagation des
maladies à transmission vectorielles dans les zones touchées. Parties prenantes (service
communal de la santé, service de l’hygiène, service technique de la Mairie, la Croix rouge,
ONG intervenant dans ces domaines). Partenaires : UNICEF et ONG
Le Groupe sectoriel EDUCATION assure la réalisation du droit à l’éducation basé sur les
normes fondamentales de l’Education en situation d’urgence.
Sensibilisation et information avant les crises, veiller à la qualité des infrastructures scolaires,
prévoir les sites d’accueil des élèves et leurs maîtres, continuer l’enseignement et veiller à ce
que les enfants sinistrés puissent passer leurs différents examens de passage et nationaux,
(circonscription scolaire, la Mairie, l’association des parents d’élèves, les ONG opérant dans
l’enseignement de tous ordres) partenaires : UNICEF, Aide et Action
Le Groupe sectoriel ABRIS et HABITAT veille à l’installation des abris provisoires dans les
meilleurs délais. Le groupe travaille en collaboration avec le groupe EHA. Les sites d’accueil
sont prévus, identifiés et aménagés à l’avance. Les tentes sont pré positionnées. (Service
Technique Mairie, Volontaires Croix Rouge, les OSC). Partenaires : CRB, HCR, CARE, OXFAM,
Préfecture, ANPC
Le Groupe sectoriel Logistique appuie les autres groupes sectoriels pour que toutes les
opérations de secours d’urgence, puissent bien se dérouler, fait l’inventaire de tous les
moyens logistiques de la commune et assure la coordination des informations sur l’état des
infrastructures. (Service technique de la Maire, les responsables des parcs auto, les services
administratifs de l’Etat et des projets opérant dans la commune). Partenaires : la Préfecture,
l’ANPC et ONG.
Le Groupe sectoriel NUTRITION se prépare à éviter une détérioration du statut nutritionnel
de la population sinistrée en répondant aux besoins alimentaires immédiats des ménages qui
n’ont plus accès à la nourriture et en renforçant la prise en charge précoce de la malnutrition
aigüe. (la Mairie par les vivres pré positionnés, le C/CPS, le centre de santé, les ONG locales
spécialisées). Partenaires : UNICEF, PAM, CRS, CARE, PLAN BENIN, AFRICARE et autres ONG.
Le Groupe sectoriel SANTE réduit la mortalité, la morbidité, prend les dispositions pour
éviter les maladies et les épidémies et minimise leur impact sanitaire sur la population en
général et celle des zones affectées en particulier, s’occupe particulièrement des groupes
vulnérables tels que les femmes enceintes, nourrices et les enfants de moins de 5 ans, les
personnes âgées. Suite aux catastrophes naturelles, assure les vaccinations en vigueur.
(Santé, C/CPS, ONG locales, Croix Rouge, autres). Partenaires : OMS, FNUAP, UNICEF, ANPC,
ONG internationales.
68
La plate forme pense à organiser le relèvement en faisant le plaidoyer de la situation d’après
crises, en rédigeant des projets, en intervenant auprès des PTF et autres bailleurs de fonds
pour reconstituer les moyens de subsistance et le retour à la normale.
Le groupe sectoriel Sureté et Sécurité composé de différents corps des forces armées :
Gendarmerie, Police, Sapeurs pompiers, Eaux et Forêts, Armées de terre de la commune est
constitué dans le respect des droits humanitaires et les directives d’Oslo 3 (collaboration
civilo-militaire en cas de catastrophe).
3?
Directives d’Oslo : directives sur l’utilisation des ressources militaires et de la protection civile étrangères
dans le cadre des opérations de secours en cas de catastrophe
69
Annexe 9 : Le Cadre d’Action de Hyogo (CAH) 2005-2015
Son but fondamental est d'instaurer la résilience des nations et des collectivités face aux catastrophes par une
réduction considérable des pertes dues aux catastrophes d'ici 2015 - pertes tant en vies humaines qu'au niveau
du capital social, économique et environnemental des collectivités et des pays.
2. Identifier les risques et passer à l'action : Mettre en évidence, évaluer et surveiller les
risques de catastrophe et renforcer les systèmes d'alerte précoce
Activités : Pour réduire la vulnérabilité aux aléas naturels, les pays et les communautés devraient connaître les
risques auxquels ils font face et agir en conséquence. Une bonne connaissance de ces risques fait appel à un
certain investissement scientifique, technique et institutionnel. Ces capacités sont nécessaires pour observer,
enregistrer, mener des recherches, analyser, prédire, modéliser et cartographier les aléas naturels. Des outils
doivent également être mis au point et disséminés : des données statistiques sur les catastrophes, des cartes
de risques, des indicateurs de vulnérabilité et de risques sont essentiels.
70
apport d'informations pertinentes sur les risques de catastrophe et sur la manière de se protéger,
surtout à ceux qui résident dans les endroits à hauts risques ;
renforcement des réseaux et promotion d'un dialogue et d'une coopération entre les experts en
catastrophe, les experts techniques et scientifiques, les planificateurs et les autres parties prenantes ;
intégrer l'enseignement de la réduction des risques de catastrophe à l'éducation formelle, non
formelle et informelle ainsi qu'aux autres activités de formation ;
mettre en place ou renforcer les programmes communautaires de gestion des risques de catastrophe
collaborer avec les médias pour mener des activités de sensibilisation à la réduction des risques de
catastrophe.
4. Réduire les risques : La vulnérabilité aux aléas naturels s'accroît de plusieurs façons, par
exemple dans les circonstances suivantes :
l'installation d'établissements humains en des endroits exposés aux aléas (plaines inondables, etc.);
la destruction des forêts et des terrains marécageux (réduction de la capacité de résistance de
l'environnement aux aléas);
la construction d'infrastructures et d'habitations non résistantes aux aléas;
l'absence de mécanismes sociaux et financiers
71
Annexe 10 :Synthèse du code de conduite Charte croix rouge et du Croissant-Rouge et pour les ONGs
Code de Conduite pour le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et pour les
ONGs dans l’exécution de programmes de secours en cas de catastrophe
7- Nous nous emploierons à trouver des moyens d’associer les bénéficiaires des programmes à
la gestion des secours.
8- Les secours doivent autant viser à limiter les vulnérabilités futures qu’à satisfaire les besoins
essentiels.
9- Nous nous considérons responsables, tant à l’égard des bénéficiaires potentiels de nos
activités que vis-à-vis de nos donateurs.
10- Dans nos activités d’information, de promotion et de publicité, nous présenterons les
victimes de catastrophes comme des êtres humains dignes de respect, et non comme des
objets de commisération.
72
Annexe 11 : Liste indicative des participants au processus d’élaboration du PCC
N° STRUCTURE OU GROUPE FONCTION OBSERVATIONS
1 Le Maire
2 Le secrétaire Général
3 Chef d’arrondissement
4 Chef d’arrondissement
5 MAIRIE Chef service Technique
6 Chef service Planification
7 Service communication Radio de la mairie
8 Point focal ANCP
9 Le médecin-chef
10 L’agent d’Hygiène Centre de santé
11 Chef /CPS Famille
12 R/CeCPA Agriculture
13 Les chefs de services déconcentrés de Le chef service Forêt Environnement
l’Etat
14 Le Chef de la Circonscription Education
Scolaire
15 Le chef Brigade Gendarmerie
16 Le Commissaire de Police S’il y en a
17 Le chef des sapeurs pompiers S’il y en a
18 Représentant direction du Plan ou remplacer par agent
statistique du CeCPA
19 Croix Rouge Si structure n’existe pas
remplacer par autres
20 Caritas
ONG
21 ONG locale
ONG OSC PRESSE
22 ONG locale
23 Un représentant Presse Ecrite ou radio locale
24 Leader jeune
25 Leader femme
73
Annexe 12 : Thèmes de formation à développer dans le cadre de l’élaboration/actualisation
74
Annexe 13: Tableau de collecte des données sur les indicateurs
Code Objectif/Indicateur Paramètres/ Source Méthode Outil Fréquence Responsable Sources/
Données à collecter d’information de collecte Interlocuteurs
de données