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5.

Structure de l’onde OPPM


a- Transversalité de l’OPPM dans un milieu l.h.i
rr r j ( ωt −kr . rr ) r
E( r , t ) = E 0 e ℜ(E) est le véritable champ.
r r r r r
B( r , t ) = B 0 e j( ωt −k . r )

∂ r r
opérateurs
∂t
= jω et ∇ = − jk

Equations de Maxwell dans le vide ou dans un diélectrique non chargé :


rr rr
k.E = 0 k.B = 0
r r v r r r
k ∧ E = ωB k ∧ B = −εµ 0 ωE

C’est donc une onde transversale électromagnétique


TEM valable dans un milieu h.l.i
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b- Polarisation de l’OPPM
Considérons le cas d’une onde qui se propage dans
la direction de l’axe Oz : r
E x ( r , t ) = E 0 x cos(ωt − kz + φ 0 x )
r
E y ( r , t ) = E 0 y cos(ωt − kz + φ 0 y )

Selon le déphasage φ = φ 0 y − φ 0 x et les valeurs de E 0x , E 0y

on peut avoir différents polarisations :

Rectiligne siφ = φ 0 y − φ0x = 0, π


Circulaire si φ = φ 0y − φ 0x = ±
π
E 0x = E 0y
2

On parlera de polarisation circulaire droite (+) si en regardant la lumière venant


vers nous, l’extrémité de son champ électrique tourne dans le sens des
aiguilles d’une montre. Et inversement pour la polarisation circulaire gauche (-).
30

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Elliptique (cas général) E 0 x , E 0y quelconques et φ = φ 0y − φ 0 x aussi.

C’est une situation courante et analogue aux courbes de lissajous obtenus en électronique.
Les composantes du champ électrique sont liées par une équation de type équation d’une ellipse :

c-Impédance d’onde pour un diélectrique l.h.i non chargé

E E 1 µ0
Z= = µ0 = µ0 =
H B εµ 0 ε

V.m −1 V
= =Ω
A.m −1 A
Z0
L’impédance du vide est Z0= 377Ω et varie comme Z= pour un diélectrique d’indice de réfraction n.
n

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Télédétection par hyperfréquences


Polarimétrie

Exemple: Emission Radar en polarisations horizontales (noir) et verticales (rouge) d'une onde électromagnétique.

L’onde rétrodiffusée peut avoir différentes polarisations.


Polarimétrie radar: technique d'analyse de la combinaison des polarisations de l’onde rétrodiffusée

Différents modes d’émission réception radar Polarisation


parallèle

HH - transmission et réception horizontales


VV - transmission et réception verticales
HV - transmission horizontale et réception verticale, et Polarisation
VH - transmission verticale et réception horizontale. croisée

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http://ccrs.nrcan.gc.ca/resource/tutor/fundam/chapter3/08_f.php

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Exemple d'accentuation de différents
éléments d'une zone agricole à l'aide de
diverses polarisations (HH, VV, HV et
composé couleur).

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Energie électromagnétique
a- Densité d’énergie électromagnétique
L’onde électromagnétique transporte de l’énergie qui se manifeste
par son action sur des charges
Il ya propagation de l’Onde et de l’énergie associée
r r
En présence de charges, le champ électromagnétique cède de l’énergie aux
charges, quantité qui s’exprime par la relation de Joule locale : j libre .E
r
r r ∂E
rotB = µ 0 jibre + εµ0
L’équation de Maxwell-Ampère ∂t
r
r r r r r ∂E
( rotB ).E = µ 0 jlibre .E + εµ0 E.
∂t
.
r r r r r r
D’après la relation de l’analyse vectorielle : div ( A ∧ B ) = B.rotA − A.rotB
r
r r r r r r r ∂B r r
E.rotB = B.rotE − div( E ∧ B) = − B. − div( E ∧ B )
∂t
r r
r r r ∂B r r r ∂E
− div( E ∧ B) − B. = µ0 jlibre .E + εµ 0 E.
∂t ∂t
Ou encore r
r B ∂  B2 E2  r r
⇒ div( E ∧ ) +  + ε  + j .E = 0
µ 0 ∂t  2 µ0 2 34

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r r r
Le vecteur de Poynting
Π =E∧H
r r r r
 B.H E.D 
La densité d’énergie électromagnétique : u= + 
 2 2 
r r
La puissance volumique communiquée aux charges libres : j .E

Signification de l’équation locale pour l’énergie

On considère un volume (V) où règne un champ


électromagnétique, (V) est entouré par une surface fermée (S) . (S)
L’intégration de l’équation locale sur ce volume :
(V)
r r r r dξ
∫∫( S ) Π.dS + ∫∫∫(V ) j .Edv = −
dt
La diminution de l’énergie électromagnétique dans (V) résulte du flux du vecteur de Poynting à
travers (S) et de l’énergie communiquée aux charges libres dans (V).

r r 35
∫∫( S ) Π.dS puissance électromagnétique qui émane du volume (V).

Vecteur de Poynting moyen r 1 Trép r r


Tout détecteur utilisé pour quantifier la puissance électromagnétique possède un
temps de réponse Trep . Le résultat est donc une moyenne sur Trep :
Π = ∫0 E ∧ H .dt
Trep
Trep
en utilisant la notation complexe (* représente le complexe conjugué) .
r 1 r r
Π= ℜE∧H*
2
( )
qui représente l’intensité de l’onde ou la puissance par unité de surface

r r r r
1 Trép E.D 1 Trép H .B
densité d’énergie moyenne u Trep
= ∫0 .dt + ∫0 .dt
Trep 2 Trep 2

u =
4
(
1 r r* r r
ℜ E.D + B.H * )
Vitesse de propagation de l’énergie
Dans un volume de base dS et sans dissipation , la variation de l’énergie pendant dt est:

r
r r r r r Π
dξ = Π.dSdt = u v.dSdt ⇒ v = Vitesse de propagation de l’énergie
u
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Cas particuliers:
1. Vitesse de propagation de l’énergie pour une OPPM

r r r 1 2 r
Π = E∧H = E uk
Z
ε µ
u = E2 + 0 H 2 = ε E2
2 2
r 1 r 1 r r
v= uk = uk = v phase
Zε εµ 0

2. Cas de superposition d’ondes


Exemple : onde stationnaire = résultats de la superposition de deux ondes de mêmes caractéristiques à
l’exception des vecteurs de propagation de sens contraire.
La valeur moyenne du vecteur de Poynting doit être calculée à partir des champs résultants et non à
partir des vecteurs de Poynting associés à chaque onde.

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ChapIII- Réflexion et Réfraction des ondes


électromagnétiques OPPM sur la surface de
séparation entre deux diélectriques l.h.i non chargés
On part d’un acquis (1) et on montrera les points (2) et (3)
1. Conditions à l’interface entre deux milieux diélectriques
r r
l.h.i et non chargés ρ = 0; σ = 0; j = 0
s
r
Continuité des composantes tangentielles de r et H
r E r
Continuité des composantes normales de B et D
2. Lois de Snell-Descartes
Déjà utilisées en optique géométrique, elles se déduisent
naturellement des équations de Maxwell.

3. Formules de Fresnel et leur discussion ainsi


que les aspects énergétiques 38

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A)Lois de Descartes
Référentiel Oxyz + une onde incidente qui tombe sur la surface E
de séparation entre deux milieux (1) et (2).
B
Grandeurs caractéristiques de l’OPPM incidente : k 1
r r r r
ωi , k i , ui = β i u y + γ i u z
2
Grandeurs équivalentes pour l’onde réfléchie et transmise :
r r r r r
ω r , k r , ur = α r u x + β r u y + γ r u z
r r r r r
ω t , k t , u t = α t ux + β t u y + γ t uz
r r j (ω
r
i ,r , t t −k i ,r , t
r
)
E i ,r , t = E 0 i , 0r , 0 t e
.r
Les champs correspondants :
Condition de continuité de la composante tangentielle du champ électrique en z=0 s’écrit :
r r r
E 0i e j (ω t −k . r ) + E 0r e j (ω t −k . r ) = E 0 t e j (ω t −k . r )
r r r r r r
i i r r t t
( T) ( T) (T)

r r r
E 0i e j ( ω t −k β y ) + E 0r e j ( ω t −k α x −k B y ) = E 0 t e j ( ω t −k α x −k β y )
( T)
i i i
(T)
r r r r r
( T)
t t t t t

Cette égalité est possible si les trois arguments sont égaux :


ωi t − k iβ i y = ωr t − k r β r y − k r α r x = ω t t − k t β t y − k t α t x 39
Relation valable à tout instant et en tout point du plan Oxy.

Conclusion 1 :
ωi = ωr = ω t
conservation de la pulsation de l’onde incidente

Conclusion 2 : αr = α t = 0
Le plan d’incidence (défini par le vecteur d’onde incident et la normale locale
à la surface), de réflexion et de transmission sont confondus en un plan
unique.
Ceci constitue la première loi de Descartes : Le rayon incident (ki) et la
normale locale à l’interface (Oz) définissent le plan d’incidence qui contient
aussi le rayon réfléchi (kr) et transmis (kt).

Conclusion 3 : k iβi = k r βr = k t β t E
βi = βr B
k i sin θ i = k t sin θ t k 1

2
Equivalent à la loi de Descartes (loi des sinus pour la réfraction) :
40
n 1 sin θ i = n 2 sin θ t

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