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FSB 2018/2019 LFPC2/LFP2

LE CHAMP ELECTROMAGNETIQUE – PROPAGATION DANS LE VIDE

 Equation de d’Alembert :

C’est l’équation aux dérivées partielles satisfaite par le champ électrique E (ou le champ magnétique

B ) dans le vide.

 1  2 E 
E  2 2  0
c t
Les solutions de l’équation de d’Alembert sont :
 
u.OM
- Les ondes progressives du type f (t  ) qui se déplacent à la vitesse c dans la direction et le
c

sens du vecteur u. C’est une solution à variables liées.

- Les ondes stationnaires du type E ( x, t )  E0 cos(x   ) cos(t   ) qui ne se propagent pas,
c
l’énergie restant confinée entre les nœuds de vibration consécutifs. C’est une solution à variables
séparées.
 OPPH (onde plane progressive harmonique) :
 
- Le vecteur d’onde de l’OPPH est défini par : k  u
c
Son module k est le nombre d’onde. Le vecteur d’onde donne la direction et le sens de la propagation.
 2
- La longueur d’onde  est donnée par : k  
c 
- Structure de l’OPPH
  
Les champs électrique et magnétique sont transverses et orthogonaux. Le trièdre (k , E , B ) est
orthogonal direct. On a :
     
 k  E u  E  2 Bk
 
B  et E  c  cB  u
 c 
Ces expressions sont valables en complexe ou en réel.
- Polarisation de l’OPPH :
 Polarisation rectiligne : l’extrémité du vecteur champ décrit un segment de droite lorsque le temps
varie.
 Polarisation elliptique : l’extrémité du champ décrit une ellipse.
 Polarisation circulaire : l’extrémité du champ décrit un cercle.
La polarisation (elliptique ou circulaire) est « gauche » si l’ellipse (ou le cercle) est parcourue dans le

sens trigonométrique, le schéma étant réalisé avec k dirigé vers l’observateur.
Si elle est parcourue dans le sens horaire, alors la polarisation est « droite ».

Pour déterminer le sens de la polarisation, représenter le champ, en plaçant k dirigé vers nous (vers
l’observateur) à deux instants consécutifs tels qu’il a effectué un quart de tour, par exemple aux instants

tels que t  0 et t  .
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Le sens du quart du tour effectué donne le sens de la polarisation, « droite » ou « gauche ».

Dr. MAHMOUDI Walid Foued 1


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Autrement :
 
  E   k
Pour déterminer le sens de la polarisation, on calcule ( E  ).u tel que u   .
t k

  E 
Si ( E  ).u est positif, le sens de parcourt coïncide avec le sens trigonométrique et la polarisation
t

  E 
est dite gauche. Dans le cas ( E  ).u est négatif alors la polarisation est dite droite.
t
Par convention, le sens de rotation (gauche ou droite) est défini pour un observateur
qui reçoit l’onde.

 Relation de dispersion :
- C’est la relation qui relie le nombre d’onde k à la pulsation . Elle découle de l’équation de
propagation du champ.
k
- Pour les OPPH, il n’y a pas de dispersion car la relation est linéaire  Cste.

- Dans certains milieux ou à cause de conditions aux limites, la dispersion existe car la relation de
 2  02
dispersion est non linéaire, elle est du type k 2  . Seules les ondes dont la pulsation est
c2
supérieure à 0 peuvent se propager.
- Le nombre d’onde peut être complexe : k  kr  iki . Lorsque sa partie réelle kr est non nulle, la
propagation a lieu. Une partie imaginaire ki , non nulle, correspond au phénomène d’absorption ou
d’atténuation de l’onde, elle n’est pas liée à une éventuelle propagation.

- La vitesse de phase est définie par : v 
kr
Elle ne correspond à aucune réalité physique et peut ainsi être supérieur à c.
d
- La vitesse de groupe est définie par : vg 
dkr
Elle correspond à la vitesse de l’onde et ne peut pas être supérieure à c.

R 
- La vitesse de l’énergie est définie par : ve  avec R et et uem sont les valeurs moyennes
uem
dans le temps et dans l’espace respectivement de module du vecteur de Poynting et de la densité
volumique de l’énergie électromagnétique.
On a : ve  vg si le nombre d’onde k est réel.

Remarque : Si le champ n’est pas celui d’une onde progressive plane, il faut utiliser une équation de
Maxwell. Il faut prendre celle où figure le rotationnel du champ connu et la dérivée temporelle du
champ inconnu. Introduire, si ce n’est déjà fait, la notation complexe, exprimer la dérivée temporelle du
champ inconnu, calculer le rotationnel du champ connu pour répondre à la question.

Dr. MAHMOUDI Walid Foued 2

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