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Cours d’architecture des ordinateurs 1ère ATCFI ISGE-BF

PARTIE I: PRESENTATION ET PRINCIPE DE


FONCTIONNEMENT D’UN MICRO-ORDINATEUR

PARTIE II: MICROPROCESSEUR ET ASSEMBLEUR

Etablissement : Institut Supérieur de Génie Electrique / ISGE


Classe : 1ère ATCFI

Spécialité : Tronc Commun


Module : ARCHITECTURE DES ORDINATEURS

Enseignante : DIALLO Fouziatou Année Académique 2017 -2018

Présenté par DIALLO Fouziatou 1


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LES OBJECTIFS DU COURS D’ARCHITECTURE DES


ORDINATEURS

 Connaître l’architecture des ordinateurs ;

 Comprendre la structure interne d’un ordinateur à travers


l’étude de ses différents composants : Microprocesseur,
mémoire, entrées/sorties ;

 Acquérir des notions de bases en langage machine :


instructions, adressage, programmation ;

 Acquérir des notions de bases sur les commandes


systèmes ;

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PROGRAMME DU COURS D’ARCHITECTURE DES


ORDINATEURS 1ère ATCFI

INTRODUCTION A LA TECHNOLOGIE DES ORDINATEURS

I. Définition de l’informatique
II. Historique
III. La machine de VON NEUMANN

1ère PARTIE : PRESENTATION ET PRINCIPE DE

FONCTIONNEMENT D’UN MICRO-ORDINATEUR

Chapitre I : Présentation générale et principe de fonctionnement


d’un ordinateur

Chapitre II : Les Microprocesseurs

Chapitre III : Les mémoires

Chapitre IV : L’unité d’échange

Chapitre V : Les périphériques

2ème PARTIE : MICROPROCESSEUR ET ASSEMBLEUR

Chapitre I : Introduction au langage machine

Chapitre II : L’assembleur du 6800 de Motorola

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INTRODUCTION GENERALE A LA TECHNOLOGIE DES ORDINATEURS

I. Définitions de l’informatique
II. Historique
III. La machine de VON NEUMANN

I. Définitions
L’informatique est « la science du traitement rationnel notamment
à l’aide de machines automatiques, de l’information considéré
comme support des connaissances et des communications ».

L’information est la matière manipulée et traitée par les ordinateurs.

Un ordinateur, selon le dictionnaire Hachette, est une machine capable


d’effectuer automatiquement des opérations arithmétiques et
logiques (à des fins scientifiques, administratives, comptables) à partir
de programme définissant la séquence de ces opérations.

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II. Historique

 La préhistorique : - 3000 à 1833

 L’Historique : 1840 à 1945


1854 / Algèbre de BOOLE
1937 : Thèse de SHANNON

 Les premiers ordinateurs : 1945 à 1956


1945 : Architecture de VON Neumann
1947 : Invention du transistor
1956 : Premiers ordinateurs à transistors

 Les circuits intégrés : 1957 à 1971


1958 : Invention du circuit intégré par Texas instruments
1968 : Premiers ordinateurs à CI

 Les Micro-ordinateurs : 1973 à nos jours


1973 : Premiers ordinateurs à microprocesseur

Après 1986, il eu la 5ème génération, les machines utilisaient des


langages dédiés à l’intelligence artificiel, multimédia, traitement de
données non numériques (textes, paroles, images), technologie VL (Very
Large)

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Génération Unité Centrale La mémoire Support de stockage Observations


centrale
1ère génération Utilisation des tubes Mémoires à tors Cartes perforées Grosses
de 1945 à1957 à vides et soupapes Tambours machines
magnétiques

2 ème génération Utilisation des Mémoires à films Tambours Machines


de 1958 à1964 transistors Mémoires à tors magnétiques commercialisables
magnétiques Bandes magnétiques

3 ème génération Utilisation des Mémoires à semi Bandes magnétiques Micro-ordinateurs


de 1965 à 1980 circuits intégrés conducteurs Disques magnétiques

4ème génération de Utilisation des Circuits mémoires Bandes magnétiques Multimédia et


1980 à nos jours microprocesseurs à très haute Disques magnétiques technologie de la
intégration Disques optiques communication

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III. La machine de VON NEUMANN


John VON NEUMANN est à l’origine d’un modèle de machine universelle
‘non spécialisée) qui caractérise les machines possédant les éléments
suivants :
1. Une mémoire contenant programme (instructions) et données
2. Une unité arithmétique et logique (UAL ou ALU) : son rôle est
d’effectuer les opérations de base

3. Une unité permettant l’échange d’information avec les


périphériques : unités d’Entrées / Sorties ou I/O
4. Une unité de commande (UC) : chargée du « séquençage »

Ces dispositifs permettant la mise en œuvre des fonctions de base d’un


ordinateur : le stockage de données, le traitement des données, le
mouvement des données et le contrôle.

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IV. Les différents types d’ordinateurs

 Les mainframes

 Les ordinateurs personnels, parmi lesquels on distingue :


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CHAPITRE I : PRESENTATION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT


GENERALE D’UN ORDINATEUR

Un système informatique se définit comme un ensemble de moyens


matériel (hardware) et de logiciels (software) nécessaires au traitement
de l’information.

I. LES ELEMENTS D’UN SYSTEME INFORMATIQUE

I.1. Le hardware

Le hardware est la partie qui représente les composants matériels avec


lesquels est construit un ordinateur, selon l’architecture de base,
l’ordinateur doit comporter les éléments suivants :
 Le processeur (ou CPU) :
 La mémoire centrale
 Les unités d’échanges (ou d’entrées / sorties
 Les périphériques

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I.2. Le software
On appelle software la partie logique de l’ordinateur, elle est
constituée de tous les programmes qui permettent de faire fonctionner la
machine ainsi que ceux qui permettent à l’utilisateur d’exploiter
l’ordinateur selon ses besoins.

Un programme est une suite d’instructions écrit dans un langage que


l’ordinateur comprend.
L’ensemble de ces programmes peut être réparti en deux sous-
ensembles :
 Les programmes de base
 Les programmes d’application

a) Les programmes de base


Les programmes de bases sont des programmes conçus pour pouvoir
gérer les éléments physiques de l’ordinateur : Ils constituent ce qu’on
appelle le système d’exploitation.
Le système d’exploitation d’un ordinateur est le programme qui
permet d’accéder aux ressources de cet ordinateur.
Notons simplement que tout système d'exploitation est divisé en
plusieurs couches.
La couche basse est responsable de la gestion du matériel, et change
par exemple suivant le type de périphérique installé.

Les couches plus hautes sont chargées de fonctions plus évoluées


(gestion des fichiers sur disque par exemple), plus ou moins
indépendantes du matériel.
Voici quelques exemples de systèmes d’exploitation :
Le MS-DOS (Microsoft Disque Operating), le Windows, le Mac-os,
l’Unix et Lunix. Leurs différences se situent au niveau du mode
d’exploitation, de l’interface utilisateur, et le niveau de sécurité.

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b) Les programmes d’application


Pour ses besoins, l’utilisateur utilise des programmes particuliers. On
distingue :
 Les logiciels de bureautique :

 Les logiciels de programmation :;

 Les logiciels de gestion et de calcul (progiciel)

 Les logiciels de simulation,

 Les logiciels de messageries et de l’internet

 Les logiciels utilitaires ;

 Les logiciels de distraction

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II. STRUCTURE GENERALE D’UN ORDINATEUR


II.1. Introduction

Un ordinateur peut être découpé en blocs fonctionnels.


Le traitement de l’information est fait au niveau d’un processeur. Les
actions que celui-ci doit effectuer sont définies par des instructions. Pour
être accessible au processeur les données à traiter et les instructions sont
stockées dans une mémoire. Le processeur et la mémoire sont reliés par
un bus. Par ailleurs, il faut que l’utilisateur puisse fournir à l’ordinateur des
données et des instructions à suivre, tout comme il doit avoir
connaissance des résultats. Il faut donc des dispositifs d’entrées et de
sorties.

Découpage en blocs fonctionnels d’un ordinateur

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III. L’UNITE CENTRALE

III.1. Les éléments

Les différents éléments composants un PC sont regroupés en 3


catégories:

 Les éléments de base


 Les éléments classiques
 Les éléments optionnels

III.2.Le boîtier

Le boîtier (ou châssis) de l’ordinateur est le squelette métallique abritant


ses différents composants internes.

Les éléments de choix principaux d’un boîtier sont :

Le facteur de forme (en anglais form factor) désigne le format de


l’emplacement prévu pour la carte mère, les types de connecteurs et leur
agencement.

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Advanced Technology Extended

La taille du boîtier conditionne le nombre d’emplacements pour les


lecteurs en façade, ainsi que le nombre d’emplacements pour des disques
durs en interne.

III.3. La carte mère

a. Définition
La carte mère (Mainboard ou motherboard) est l’un des principaux
composants du PC. Elle se présente sous la forme d’un circuit imprimé
sur lequel sont présents divers composants.

b. Schéma d’implantation des composants sur une carte mère

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7 3

Schéma d’implantation des composants sur une carte mère

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 1 :C’est l’emplacement du microprocesseur.


Lors de l’insertion du microprocesseur, il faut veiller à bien superposer le
détrompeur du processeur (point de couleur) sur celui du support.
Le support LIF (Low Insertion Force) était utilisé avant les pentiums.
Désormais c’est le support ZIF (Zéro Insertion Force) qui est utilisé.
 2 : Ce connecteur sert à brancher l’alimentation électrique
de la carte mère.
 3 : Ces supports servent à connecter les modules de
mémoires vives ou RAM (barrettes SIMM : Single In line Memory Module
à 72 pins, DIMM : Dual In line Memory Module 168 pins).

 4: Nappes : c’est ici que viendront se connecter les câbles


reliant la carte mère au disque dur, au lecteur de disquette, CD ROM, aux
prises série et parallèle.
Une nappe est un ensemble de fils électriques plats et gris qui sont collés
les uns aux autres et forment une bande de fils plats.
Il y a une nappe pour le disque dur et une pour le lecteur de CD ROM (il
s’agit de la même nappe) et une nappe pour le lecteur de disquette (la
moins large).
 5 : Slots PCI : il supporte les barrettes additionnelles de ce
format.
PCI (Peripheral Component Interconnexion) est un bus local. Il fonctionne
sur une largeur de 32 bits ou 64 bits selon la spécification.
 6 : Slots AGP :(Accelerated Graphic Port) à l’instar des slot
PCI, servent à monter des cartes additionnelles au format AGP. Le bus
AGP est adapté aux cartes graphiques.
 7 : Chipset : ensemble de puces dont la tâche est d’orchestrer
les échanges de données sur la carte mère.
 8 : connecteurs externes : Ports série, parallèle, RJ45,
USB…

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III.4. L’alimentation

a. Présentation générale
Les alimentations des ordinateurs ne sont ni plus ou moins que des
transformateurs qui abaissent dans un premier temps la tension du
secteur de 220V en tension acceptable par les circuits (+5V et +12V, 3V).

b.Le signal POWER GOOD

Outre les tensions de sortie, une alimentation fournit aussi un signal


témoignant qu’elle fonctionne correctement. C’est le signal appelé
POWER GOOD.

c. La puissance de sortie et tolérance.

Le 1er PC 65W. Plus tard, les XT 135W. Les alimentations ATX sont
équipées, en série de 250W et 350W. Cette puissance suffit amplement à
alimenter toutes les extensions imaginables ainsi que l’écran.

c. Les différents types de connecteurs d’alimentations

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III.5. Les connecteurs d'entrée-sortie

 Port série, permettant de connecter de vieux périphériques ;

 Port parallèle, permettant notamment de connecter de vieilles


imprimantes ;

 Ports USB (1.1, bas débit, ou 2.0, haut débit), permettant de


connecter des périphériques plus récents ;

 Connecteur RJ45 (appelés LAN ou port ethernet) permettant de


connecter l'ordinateur à un réseau. Il correspond à une carte réseau
intégrée à la carte mère ;

 Connecteur VGA (appelé SUB-D15), permettant de connecter un


écran. Ce connecteur correspond à la carte graphique intégrée ;

 Prises audio ou prise jack (entrée Line-In, sortie Line-Out et


microphone), permettant de connecter des enceintes acoustiques ou une
chaîne hi-fi, ainsi qu'un microphone. Ce connecteur correspond à la
carte son intégrée.

 Prises PS/2 permettant de connecter le clavier et la souris


 Connecteur Firewire (IEEE 1394) pour les périphériques vidéo
(caméscopes principalement) ou audio (cartes sons externes)

 Connecteur e-SATA pour certains disques durs externes.

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CHAPITRE II : LES MICROPROCESSEURS

INTRODUCTION

I. DESCRIPTION DU PROCESSEUR
I.1. L’Horloge et la fréquence d’horloge
I.2. Les registres

II. FONCTIONNEMENT DU MICROPROCESSEUR


II.1. Introduction
II.2. Les unités fonctionnelles

III. CARACTERISATION DU PROCESSEUR D’UN SYSTEME


INFORMATIQUE
III.1. Le fabriquant
III.2. Le conditionnement (emballage)
III.3. L’alimentation électrique
III.4. La taille des opérandes traités par l’UAL.
III.5. Quantité de mémoire centrale adressable

III.6. Quantité d’unités d’échanges adressables

III.7. Unités de traitement complémentaires

III.8. La fréquence d’horloge

III.9. Le jeu d’instruction du processeur


III.10. Modes d’exécution autorisés
III.11. Le support

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RESUME DU COURS

L’unité centrale de traitement (CPU : Central Process Unit), encore appelé


processeur ou microprocesseur est l’élément de l’ordinateur qui
interprète et exécute les instructions d’un programme. C’est le cerveau du
PC.

I. Description du processeur
Un processeur est circuit électronique à très haute densité d’intégration
(ULSI : Ultra Large Scale Intégration).
Il est composé de transistors (Sorte d’interrupteurs, ouverts ou fermés).
Ces transistors sont gravés sur une pastille de silicium
Finesse de gravure ≈ taille d’un transistor
Actuellement 22 nm (22.10-9 m) au mieux, taille d'un cristal de silicium de
l'ordre de 10-9m
Exemple : Nombre de transistors par CPU
Core 2 Duo E6850 : 265 millions sur 143 mm2
Phenom 9950 : 463 millions sur 288 mm2

Le CPU se compose de deux unités fonctionnelles : l’unité de commande


et l’unité de calcul.

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Schéma simplifié d’un processeur.

La structure des registres varie d’un processeur à l’autre. C’est ce qui fait
que chaque type de CPU a un jeu d’instruction qui lui est propre.

Les processeurs multi- cœurs possèdent plusieurs unités de calcul qui


travaillent en parallèle. Ceci permet d'augmenter la puissance de calcul
sans augmenter la fréquence d'horloge (et donc de réduire la chaleur
dissipée) en traitant en parallèle plusieurs tâches.
Pour bien profiter de ce parallélisme, les programmes doivent être adaptés
(et notamment les systèmes d'exploitation). La tendance est vers des
coeurs spécialisés

Le cycle CPU est le temps d’exécution de l’instruction la plus courte.

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II. Fonctionnement du processeur

Le processeur ou CPU pour "Central Processing Unit" a essentiellement


pour tâche de :
 lire des données en mémoire ou dans les I/O
 Traiter les données
 écrire des données en mémoire ou dans les entrées/sorties

Les opérations de la CPU sont déterminées par les instructions


qu'elle exécute. L'ensemble des instructions qu'une CPU particulière peut
exécuter est appelé jeu d'instruction de la CPU. Chaque type de machine
possède donc un jeu d'instructions et une CPU spécifique.
Un microprocesseur exécute un programme. Le programme est une suite
d’instructions stockées dans la mémoire. Une instruction peut être codée
sur un ou plusieurs octets.
Format d’une instruction :

Principe général de l'exécution d'une instruction


Lecture de l’instruction en mémoire
Lecture des paramètres nécessaires en mémoire
Exécution de l’instruction
Stockage du résultat en mémoire

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Le cycle de l’instruction d’un processeur est de la façon dont celui-


ci exécute une instruction selon l’algorithme suivant :

Début

CO 0

Tant que alimenté Faire

RI instruction d’adresse CO (fetch) : l'instruction


est lue depuis la mémoire

Décoder le contenu de RI (decode) : l'instruction est


décodée pour déterminer à quelle action elle correspond.

Exécuter l’instruction (execute) :

 recherche des données (fetch data) : l'exécution


de l'instruction peut demander la lecture de
données dans la mémoire ou depuis un module
d'E/S
 traitement des données (process data) :
l'exécution de l'instruction peut demander des
opérations arithmétiques ou logiques sur les
données
 écriture des données (write data) : l'exécution de
l'instruction peut demander l'écriture du résultat
dans la mémoire ou depuis un module d'E/S

Fin tant que

Fin.

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Toutes les machines ont un schéma d'exécution similaire, qui consiste


donc à exécuter la boucle simplifiée suivante :
Répéter

o fetch
o decode
o execute
Jusqu’à fin alimentation.

III. Caractérisation d’un processeur d’un système informatique


Les éléments caractéristiques à prendre en compte dans l’étude
comparative des processeurs pour un système informatique sont :

III. 1. Le fabriquant
III.2. Le conditionnement (emballage)
III.3. L’alimentation électrique
III.4. La taille des opérandes traitées par l’UAL.
III.5. Quantité de mémoire centrale adressable
III.6. Quantité d’unités d’échanges adressables.
III.7. Unités de traitement complémentaires.
III.8. La fréquence d’horloge.
III.9.Le jeu d’instruction du processeur.
La longueur et le format des instructions sont très importants dans
l’architecture du processeur. Il existe deux types d’architecture :
 Les architectures RISC (Reduced Instruction Set Computing),
 les architectures CISC (Complex Instruction Set Computing),
III.10. Modes d’exécution autorisés.
Il existe plusieurs modes d’exécution autorisés par un processeur :
 Le mode séquentiel : à chaque cycle d’horloge, seule une unité du
processeur est mise en œuvre.

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 Le mode pipeline : qui consiste à faire travailler à la chaîne les


différentes unités fonctionnelles en vue de diminuer le temps
d’exécution d’une instruction.
 Le mode Superscalaire : qui consiste à faire travailler plusieurs
unités fonctionnelles en parallèle dans le processeur.
III.11. Le support

En fonction de la taille des bus, de la cadence des horloges et quelques


fois des tensions utilisées, les supports évoluent.

Slot 1

Les performances des CPU évoluent très rapidement (plus rapidement


que celles des autres composants du PC).
La fréquence n’est plus l’élément qui reflète toute la puissance d’un
processeur. Depuis maintenant de nombreuses années, les processeurs
de type Dual Core sont très courants. Ils peuvent réaliser deux tâches
conséquentes en même temps ou une tâche lourde tout en préservant la
« réactivité » du système.
 Le nombre de cores
 La mémoire cache
 La fréquence
 Le bus système
 La puce graphique

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Dans un microprocesseur 32 bits, les instructions en assembleur sont


codées sur 32 bits. Les microprocesseurs 64 bits utilisent des instructions
64 bits, incompatibles avec les systèmes d'exploitation 32 bits. Un
processeur 64 bits ne peut donc lire des instructions 32 bits et vis versa.

Un processeur est défini par :


* la largeur de ses registres internes de manipulation de données (8, 16, 32, 64, 128) bits ;
* la cadence de son horloge exprimée en MHz (mega hertz) ou GHz (giga hertz) ;
* le nombre de noyaux de calcul (core) ;
* son jeu d'instructions (ISA, Instructions Set Architecture) dépendant de la famille (CISC,
RISC, etc) ;
* sa finesse de gravure exprimée en nm (nanomètres) et sa microarchitecture.

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CHAPITRE III : LES MEMOIRES

INTRODUCTION

Nous appelons mémoire tout dispositif capable de stocker des


informations (instructions, et données) de telle sorte que l’origine qui les
utilise puisse à n’importe quel moment accéder à l’information qu’il
demande.

Les informations peuvent être écrites ou lues. Il y a écriture lorsqu’on


enregistre des données en mémoire ; lecture lorsqu’on sort des
informations précédemment enregistrées.

Dans le micro-ordinateur, on distingue plusieurs types de mémoire :

 une mémoire de grande capacité qui n’est pas en relation directe


avec le processeur, elle est appelée mémoire externe ou encore
mémoire de masse (disque dur, disquette, …..etc).
 une mémoire de petite capacité qui est en relation directe avec le
processeur, appelée mémoire interne ou mémoire centrale .Parmi
cette mémoire, on dénombre les mémoires mortes (BIOS, ROM,
EPROM, EEPROM) et les mémoires vives (RAM, mémoire cache
…).

Schéma d’hiérarchisation des mémoires

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I. LES CARACTERISTIQUES D’UNE MEMOIRE

Les mémoires comportent plusieurs caractéristiques

I.1. Les différents types physiques de mémoire

I.2. La durée de mémorisation

I.3. l’emplacement

I.4. La capacité

La capacité représente le nombre d’informations stockables par la


mémoire peut-être en bits, en caractères, en octets (bytes) ou en mots
(word) ; le plus souvent en kilogramme d’unité d’information.

Symbole Préfixe Capacité

1k Kilo 210 octets = 1024 octets

1M Méga 220 octets = 1024 Ko = 1024* 1024 octets

1G Giga 230 octets =1024 Mo = 1024*1024 Ko

1T Téra 240 octets =1024 Go

1P Péta 250 octets = 1024 To = 1024*1024 Go

Termes utilisé pour exprimer la capacité des mémoires

Le nombre de bits d’adresse K définit le nombre total de mots de la


mémoire, si n est le nombre de bits par mots :

Capacité = 2K mots = 2K * n bits.

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I.5. Les performances

Pour la performance d’une mémoire, on considère principalement les


informations suivantes :

 le temps d’accès : c’est le temps nécessaire à une opération de


lecture /écriture
 le débit : c’est la quantité d’information lues/écrites par unités de
temps (Mo/s).

I.6. Le mode d’accès

 accès aléatoire (mémoire principale, mémoire cache) ; le temps


d’accès est constant
 accès par contenu, le temps d’accès est constant
 accès direct, le temps d’accès est variable
 accès séquentiel, le temps d’accès est variable.

II. LES MEMOIRES MORTES

II.1. Les différentes ROM

II.2. Le BIOS

Le BIOS (Basic Input Output System) se compose essentiellement de


deux éléments :

 un circuit DIP (Dual In line Package) ou mémoire flash contenant la


partie logicielle
 un circuit CMOS (Complementary Metal Oxyde Semiconductor)
dans lequel sont sauvés les paramètres.

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III. LES MEMOIRES VIVES

La mémoire vive de l’ordinateur ou mémoire RAM (Random Acess


Memory) qui signifie mémoire à accès libre pouvant être lue ou écrite.

On dispose de plusieurs types de mémoires vives mais on les regroupe


essentiellement en deux grandes parties :

 la Ram dynamique (DRAM) :


 la RAM statique (SRAM) :

III.1. Structure type d’une mémoire RAM

Boîtier mémoire

III.2. La mémoire cache

On appelle cache tout dispositif matériel ou logiciel qui stocke dans une
zone d’accès rapide une copie de donnée en petite quantité choisies par
des données qui sont stockées dans une zone d’accès plus lent.

La mémoire cache est un niveau de mémorisation intermédiaire


très rapide (plusieurs dizaines de fois que la mémoire principale) et de
petite capacité destiné à mémoriser les données ou instructions les plus
récemment utilisées.

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III.3. Les type de RAM

L’architecture matérielle des boîtiers de RAM évolue continuellement


d’une génération à l’autre. L’objectif principal est la vitesse à un prix
raisonnable.

Les types de boîtier que l’on retrouve couramment dans les PC sont :
DRAM, EDO, SDRAM.

IV. LES SUPPORTS MEMOIRES

La forme sous laquelle se présente la mémoire est un élément aussi


important que la technologie utilisée. En effet chaque carte mère
propose un certain nombre de support à un format donné. C’est donc
cet élément qui définit les possibilités d’extension de la mémoire.

IV.1. Les barrettes SIP

IV.2. Les barrettes SIMM 8 bits ou 30 pins

IV.3. Les barrettes SIMM 32 bits ou 72 pins

IV.4. Les barrettes DIMM

IV.5. Les barrettes RIMM

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SIMM standard SIMM PS/2 DIMM

Longueur (cm) 8,5 10,5 12,5


Taille mot (bits) 8 32 64
Nombre de 30 72 168
broches
Bit de parité Présence sur Absent Absent
chaque octet

Spécifications de quelques support de mémoires

IV.6. Les éléments de mémoire

Nous avons vu qu’il y avait plusieurs types de support mémoire. Il


faut noter aussi que l’on retrouve les mémoires sous forme de DIP (Dual
In line Package). Ces puces sont organisées en mots de 1 ou 4 bits. On
les appelle respectivement puce simple et puce quadruple. Les
capacités mémoires de ces puces sont :

DIP simple DIP quadruple

64 K (Kbits) 64 K = 64K* 4 bits = 256Kbits

256 K 256K= 256K* 4 bits

1024 K 1024K = 1024K*4bits

4096 K 4096 K = 4096K* 4 bits

Capacité des puces DIP

SIMM standard SIMM PS/2

DIP simple 8 + 1 bit de parité 32

DIP quadruple 2 + 1 bit de parité 8

Tableau : Nombre bits dans chaque type de SIMM suivant les DIP
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Remarque : Pour calculer la capacité, on ne considère pas le bit de


parité.

Dans la nomenclature des mémoires, on retrouve les notations ci-après :

DIP simple DIP quadruple

4 1 64 4 4 64

4 1 256 4 4 256

4 1 1024 4 4 1024

4 1 1000 4 4 1000

4 1 4096 4 4 4096

4 1 4000 4 4 4000

Peur être remplacé par 5 ou 6

Pour les DRAM on utilisera (4 ou 5) mais pour les SDRAM (6).

Exemple :

51 64 : une DRAM de 64 Kbits = 64 mots de 1 bit

61 64 : une SDRAM de 64 Kbits = 64 mots de 1bit

64 64 : une SDRAM de 64 Kbits = 64 mots de 4bits

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Les supports de mémoire

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CHAPITRE IV : L’UNITE D’ECHANGE

INTRODUCTION

I. LES BUS
I.1. Les caractéristiques des bus
I.2. Evolution des bus pour micro-ordinateurs

II. LES INTERFACES D’ENTREES /SORTIES


II.1. L’Interface parallèle
II.2. L’Interface série

III. LES CONTROLEURS DE PERIPHERIQUES


III.1. L’unité de contrôle
III.2. Les registres
III.3. Les interfaces

IV. LES TECHNIQUES D’ECHANGE DE DONNEES


IV.1. L’échange programmé
IV.2.L’échange direct avec la mémoire

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RESUME DU COURS

INTRODUCTION

L’ordinateur assure trois fonctions essentielles à savoir : le


traitement (processeur), la mémorisation (mémoire) et la
communication (unité d’échange) de l’information.
Pour réaliser cet échange d’informations, l’ordinateur est relié à d’autres
organes appelés périphériques.
Et pour établir la communication entre les différents éléments de
l’ordinateur des unités ont été spécialement conçues et réalisées, il s’agit
des unités d’entrées / sorties.
Les unités d’entrées / sorties sont constituées des bus, des interfaces
d’entrées /sorties et des contrôleurs de périphériques.

I. LES BUS
L’échange d’information entre l’unité de traitement, la mémoire
centrale et les périphériques se traduit physiquement par des signaux
électriques véhiculés par des fils conducteurs.
L’ensemble de ces fils reliant deux éléments constitue un bus.
En d’autres termes, un bus est un ensemble de lignes électriques
permettant la transmission de signaux entre les différents
composants de l’ordinateur.

Il y a trois types de lignes dans un bus :


 Lignes de données
 Lignes d’adresses
 Ligne de commandes

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I.1. Les caractéristiques des bus


Un bus est caractérisé par plusieurs paramètres permettant de définir des
normes de bus. Ces normes servent à contrôler et à standardiser la
fabrication des bus, mais aussi des autres équipements pour les
ordinateurs.
Les caractéristiques les plus importants d’un bus sont les suivantes :
 Le nombre de lignes d’adresses
 Le nombre de lignes de données
 Le sens de transfert des données dans le bus
 Le mode de transmission de données
 La forme des connecteurs.

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a. Le nombre de lignes d’adresses dans le bus


Le nombre de lignes que comporte un bus désigne sa largeur . Plus la
largeur du bus d’adresse est grande, plus la capacité d’adressage du
processeur est importante.
Ainsi, avec n lignes d’adresses, le processeur peut adresser 2n mots
mémoires différents.

b. Le nombre de lignes de données dans le bus


Le bus d’un ordinateur peut avoir une seule ligne pour transférer les
données comme il peut en avoir plusieurs.

 Bus avec une seule ligne de données


Quand un bus ne comporte qu’une seule ligne pour transmettre les
données, ces dernières (les données) sont transmises par bit, l’un après
l’autre et on dit que la liaison est de type série.

 Bus avec plusieurs lignes de données


Dans ce cas, les données sont transmises caractère par caractère et les
bits d’un ou plusieurs caractères sont transmis en même temps sur
plusieurs lignes de données. On parle alors de liaison parallèle.

c. Le sens de transfert des données dans le bus


Un bus relie deux extrémités : un organe émetteur et un organe récepteur.
Le transfert de données entre ces deux extrémités peut s’effectuer dans
un seul sens ou dans les deux sens et selon le cas, le bus est dit :
unidirectionnel ou bidirectionnel.

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d. Le mode de transmission de données.


L’échange d’information entre un organe A et un organe B peut se faire à
n’importe quel instant. L’organe émetteur initialise l’échange pour que
l’organe récepteur puisse prendre et interpréter le message envoyé, il doit
être informé de l’instant du début et de la fin de la transmission. Cette
transmission peut se faire de deux manières :
 Synchrone : L’intervalle de temps entre l’envoi de deux
caractères est toujours le même.
Le mode transmission synchrone est généralement utilisé pour les
transferts de données à grande vitesse.

 Asynchrone : Dans le mode asynchrone, les caractères sont


transmis de façon irrégulière.
Dans le cas d’une liaison série, des bits supplémentaires sont ajoutés au
caractère : 1 bit START pour indiquer à l’organe récepteur l’émission du
caractère ;1 ou 2 bits STOP pour indiquer au récepteur la fin de l’émission
du caractère.
Dans la liaison parallèle, les bits d’un même caractère sont transmis en
même temps.

e. Forme des connecteurs


Le bus est relié à un certain nombre de connecteurs sur lesquels seront
raccordées les cartes d’interface (carte qui s’insère sur le connecteur du
bus d’un ordinateur pour y raccorder des périphériques exemple : carte
graphique..) indispensable à cette communication.
Chaque bus possède son propre connecteur, ainsi, on peut reconnaître
un bus grâce à son connecteur.

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I.2. Evolution des bus pour micro-ordinateurs


Nous savons qu’un bus interne est un connecteur permettant
d'insérer des cartes électroniques périphériques. Il faut noter que chaque
bus (connecteur) est normalisé en:
 mécanique: la forme et la taille, le nombre de broches du
connecteur sont définis à l'avance
 en vitesse. La fréquence des signaux est définie.
 en signaux. Les timing des signaux de commandes, données et
adresses transitant sur le bus sont clairement définies, y compris les
temps d'attente, …

Les ports AMR/CNR (Audio and Modem Riser / Communication and


Networking Riser) sont des ports internes. Le port AMR, a permis de
connecter une carte audio ou un modem (au format AMR). Une évolution,
le port CNR, a permi de connecter n’importe quel périphérique (cartes
Ethernet, Home PNA et USB au format CNR).

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k. Le bus USB (Universal Serial Bus )


Le bus PCI est trop performant pour les périphériques lents, et c’est ainsi
qu’un groupe d’entreprises (Microsoft, Intel, Compaq…) définit un
nouveau bus baptisé USB adapté aux périphériques lents.

Parmi les objectifs visés pour le bus USB :


 faciliter la tâche à l’utilisateur qui n’aura plus à ouvrir l’ordinateur
pour ajouter un nouveau périphérique
 un seul câble universel est utilisé pour raccorder n’importe quel
périphérique
 l’utilisateur peut raccorder jusqu’à 127 périphériques à une même
machine
 les nouveaux périphériques sont reconnus au moment de leur
branchement à la machine. Pas la peine de réinitialiser le système.

Un câble USB est constitué de quatre paires de fils torsadés dont deux
sont réservés pour le transfert de données, une pour l’alimentation (5V) et
la dernière pour la masse.

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Comment calculer la bande passante d'un bus informatique ?


Le calcul du taux de transfert maximum d'un bus se calcule par la
formule suivante:
Fréquence du bus (hz) * largeur du bus (bit) / 8, ou
Fréquence du bus * largeur de bus en Byte

Soit par exemple un bus PCI 64 bits tournant à 64 Mhz. Le taux


maximum (théorique) de transfert est: 64 000 000 * 64 bits/8 =
512.000.000 Byte/s.

II. LES INTERFACES D’ENTREES /SORTIES


Une interface d’entrée/ sortie est un dispositif qui permet de relier
les périphériques à l’ordinateur. Sa mission principale est d’adapter les
caractéristiques de chacune des deux parties (périphériques et unité
centrale) à celle de l’autre.
Parmi ces caractéristiques, on peut citer :
 Le type de liaison : certains périphériques ont un fonctionnement
série (unité de disque, modem…) alors que d’autres ont un
fonctionnement parallèle (imprimante).
 Le mode de transmission : synchrone ou asynchrone
 La vitesse de transmission : certains périphériques sont plus
rapides (par exemple l’écran) que d’autres (par exemple
l’imprimante).
Une interface d’entrée/sortie permet d’établir une liaison série ou parallèle.
Ainsi, on trouve des interfaces séries pour une transmission série et
interfaces parallèles pour une transmission parallèle.

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II.1. L’Interface parallèle

Une interface parallèle relie le bus interne de l’ordinateur au bus d’un


périphérique au fonctionnement parallèle .L’interface contient un ou
plusieurs ports d’E/S).
Ces lignes peuvent être programmées en entrée ou en sortie ou en E/S
(bidirectionnel).

II.2. L’Interface série


L’interface série assume deux fonctions principales :
 Emission des caractères bit par bit vers un périphérique au
fonctionnement série où il y a conversion parallèle / série.
 Réception des données émises par un périphérique (au
fonctionnement série) vers le CPU et leur conversion série/parallèle.
On rencontre deux types d’interface série :
 L’UART( Universal Asynchronous Receiver /Transmitter)

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 L’USART(Universal Synchronous/Asynchronous Receiver


/Transmitter)

L’UART (universel récepteur / émetteur asynchrone) reçoit un octet sur


un bus de données et le transmet en mode série asynchrone vers un
périphériques au fonctionnement série.

L’USUART (universel récepteur / émetteur synchrone/asynchrone) assure


aussi bien les fonctionnalités d’une UART ainsi que celle d’unité de
transmission en mode asynchrone.

III. LES CONTROLEURS DE PERIPHERIQUES

Les contrôleurs servent à piloter les périphériques. Chaque


périphérique doit être relié à un bus par l’intermédiaire d’un contrôleur. Le
rôle de ce dernier est d’adapter la diversité des périphériques (débit,
temps de réponse, format de données, ….) à une interface commune.
Pour mener à bien sa mission, le contrôleur est doté d’une unité de
contrôle, de registres, et d’interfaces.

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III.1. L’unité de contrôle


Elle permet de décoder les ordres et commandes envoyés par l’unité
centrale et les traduit en opérations élémentaires lesquelles seront
transmises au périphérique pour exécution.

III.2. Les registres


Ils servent à recevoir les informations envoyées soit par l’unité centrale,
soit par le périphérique. On distingue les registres suivants :
 Un registre de commande : pour exécuter une opération d’E/S,
l’unité de traitement envoie un ordre au contrôleur du périphérique
concerné par l’échange. Cet ordre est reçu par le registre de
commande.
 Un registre de données : qui contient l’information lue à partir du
périphérique ou celle à y écrire.

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 Un registre d’état : qui indique l’état du contrôleur et du


périphérique, ainsi que l’état de l’opération d’entrée/sortie.
 Un registre périphérique : dans le cas où le contrôleur devrait gérer
plusieurs périphériques, ce registre contient l’adresse du
périphérique concerné par l’échange.

III.3. Les interfaces


Le contrôleur est doté de deux interfaces : une interface pour dialoguer
avec l’unité centrale et une autre pour communiquer avec les
périphériques.
Le dialogue avec l’unité centrale est établi par quatre types de lignes :
 Les lignes de sélection permettant de sélectionner le contrôleur
qui va effectuer l’opération d’entrée / sortie. Il est unidirectionnel.
 Les lignes de données pour véhiculer les données concernées par
l’échange entre unité centrale et le périphérique.
 Les lignes de commandes pour indiquer au contrôleur l’opération
à effectuer (lecture, écriture).
 Les lignes d’état pour informer l’unité centrale sur l’état du
contrôleur de périphérique.

Le dialogue entre le contrôleur et le périphérique est établi par les lignes


suivantes :
 Les lignes de sélection permettant de sélectionner le périphérique
quand le contrôleur peut être relié à plusieurs périphériques. C’est un bus
unidirectionnel (contrôleur vers périphérique)
 Les lignes de données pour véhiculer les données : le nombre de
lignes et le sens de transfert dépendent du type de périphérique. Ainsi
pour une unité de disque, on trouve deux lignes : une ligne pour la lecture
et la deuxième pour l’écriture (la transmission est série), mais pour une
imprimante, il faut 8 lignes (transmission parallèle).
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 Les lignes de commandes pour indiquer au contrôleur l’opération


à effectuer (lecture, écriture).
 Les lignes d’état pour informer l’unité centrale sur l’état du
contrôleur de périphérique (dans le cas d’une unité de disque : unité prête
, secteur défectueux,…).

IV. LES TECHNIQUES D’ECHANGE DE DONNEES

Avant d’envoyer ou de recevoir des informations, le microprocesseur doit


connaître l’état du périphérique. En effet, le microprocesseur doit savoir si
un périphérique est prêt à recevoir ou à transmettre une information pour
que la transmission se fasse correctement.
Il existe 2 modes d’échange d’information :
 Le mode programmé par scrutation ou interruption où le
microprocesseur sert d’intermédiaire entre la mémoire et le périphérique

 Le mode en accès direct à la mémoire (DMA) où le microprocesseur


ne se charge pas de l’échange de données.

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CHAPITRE V : LES PERIPHERIQUES


Introduction
Nous étudions dans cette partie les périphériques d’entrées/sorties les
plus couramment utilisés : souris, clavier, écran et gestion des modes
graphiques, disques durs et contrôleurs de disques, lecteurs,
imprimante. Pour chaque type de périphérique, nous décrivons le
principe de fonctionnement et mentionnons les performances des
différents modèles.

I. LA SOURIS
I.1. Définition

Ce petit accessoire qui appartient à la famille des périphériques d’entrée


du micro-ordinateur s’avère comme étant l’élément le plus naturel et le
plus simple d’utilisation.
C’est en 1968, que fut présenter le principe de fonctionnement de la souris
par le Professeur DOUGLAS Engelbart.
La souris doit son nom à sa forme qui rappelle le petit rongeur (mouse
en anglais et dans d’autres langues).
Il en existe de deux types, avec ou sans fil : les souris à boules et les
souris optiques.
Les souris à boules sont de conception plus ancienne que les souris
optiques qui utilisent un faisceau infrarouge pour reproduire les
mouvements du poignet. Les souris optiques sont aussi plus précises et
plus sensibles que les souris à boule qui ont une plus grande inertie.

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I.2. Fonctionnement de la souris

a- Souris mécanique

Le principe de fonctionnement de la souris à boule est exactement le


même que celui de la boule de commande si ce n'est que les informations
transmises sont inversées.
Le problème de la souris à boule est la poussière qui est entrainée par la
boule sur les rouleaux de la souris, empêchant celle-ci de tourner
correctement.
Pour y remédier, il faut ouvrir la cage contenant la bille et retirer la
poussière accumulée.

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b- Souris optique

La souris optique est constituée d'une diode électroluminescente (DEL),


d'un système d'acquisition d'images et d'un processeur de signaux
numériques.
La LED éclaire la surface pour le système d'acquisition et le processeur
analyse les caractéristiques de la surface pour déterminer les
mouvements verticaux et horizontaux.

c- Souris laser

Les souris laser sont beaucoup plus précises que les souris optiques ou à
boule car le laser projette un faisceau contenu toujours identique qui peut
se réfléchir sans être altéré. Avec un angle de 90° entre la source du laser
et le capteur, les images reçues sont bien plus détaillées.
Les souris laser peuvent également utiliser un laser infrarouge.

REMARQUE :
Les technologies actuelles permettent aux souris de s'affranchir du fil de
connexion avec l'unité centrale: la souris a besoin d'énergie pour
communiquer les informations à l'ordinateur, elle nécessite alors une
alimentation par piles.
Les informations collectées par la souris sans fil sont transmises par
ondes radios, infrarouges ou par Bluetooth, mais la transmission subite
parfois des problèmes de latence (temps de réception de l'information
relativement long).

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II. LE CLAVIER

II.1. Définition
Le clavier (en anglais keyboard) permet, à la manière des machines à
écrire, de saisir des caractères (lettres, chiffres, symboles ...), il s'agit donc
d'un périphérique d'entrée essentiel pour l'ordinateur, car c'est grâce à lui
qu'il nous est possible d'envoyer des commandes.
Le clavier d'ordinateur est constitué de touches et qui permet deux grands
types d’actions :
1) Saisir du texte
2) Donner des ordres à l’ordinateur : valider / confirmer, se déplacer,
effacer, supprimer…

II.2. Description

Il existe différentes marques et modèles de clavier. Pour l'essentiel, les


touches sont rangées de manière similaire. Des différences peuvent
exister elles portent sur :
• l'emplacement de quelques touches,
• l'apparition de touches supplémentaires dans les claviers récents,
• la langue employée sur certaines touches (français ou anglais) : Le terme
"AZERTY" (en rapport avec les 6 premières touches alphabétiques du
clavier) est la déclinaison pour les pays francophones du clavier
QWERTY.
Le clavier comporte une centaine de « touches » rangées en groupes
appelés « pavés » tels que le pavé alphabétique, le pavé numérique
et les touches de fonctions.

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A ces trois pavés s’ajoutent d’autres touches ci-après :

• les touches de caractères non alphabétiques: signes de ponctuations,


symboles monétaires, symboles mathématiques, caractères spéciaux,
etc.

• les touches permettant de donner des ordres : valider / confirmer,


effacer,
insérer, échapper, etc.

• les touches de déplacement, de passage des minuscules aux


majuscules, de verrouillage des majuscules, etc.

Aussi, Microsoft a défini trois nouvelles touches permettant d'effectuer des


raccourcis vers des fonctionnalités de Windows.

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Ces trois nouvelles touches sont, de gauche à droite :


 La touche Windows gauche
 La touche Windows droite
 La touche Application
Voici certains des raccourcis que permettent ces nouvelles touches :
Combinaison Description

WIN - E Afficher l'explorateur

WIN - F Rechercher un fichier


WIN - F1 Afficher l'aide
WIN - M Minimiser toutes les fenêtres du bureau
WIN - Pause Afficher les propriétés du système
WIN - Tab Explorer la barre des tâches
WIN - R Afficher la boîte "Exécuter"

II.3.Fonctionnement

La figure ci-dessous représente le principe de fonctionnement d’un


clavier. Chaque touche est un interrupteur, normalement en position
ouverte. Lorsque qu’une touche est appuyée, un signal électrique est
envoyé vers le codeur, circuit électronique très simple qui associe
à chaque signal un code (par exemple le code ASCII de la touche). Le
code est associé à chaque touche par le biais de connexions ouvertes ou
fermées dans la matrice du codeur.
Le codeur est relié à un bus d’entrées/sorties. Il génère aussi un signal
KeyDown pour indiquer qu’une touche est appuyée. Ce signal peut être

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utilisé pour envoyer une interruption au processeur afin qu’il traite


l’information.

Principe de fonctionnement d’un clavier : La pression d’une touche fait


passer à 1 le signal KeyDown, et le code ASCII correspondant est
présenté sur le bus de sortie du codeur. Seules trois touches sont
représentées.
Le clavier du PC est doté de son propre processeur assurant les
fonctions complémentaires :
- le diagnostic de vérification à la mise sous tension de la
configuration ;
- la prise en compte des "scan code "associés aux touches
- de la gestion de la mémoire ;
- la gestion de communication bidirectionnelle lors du transfert des
signaux

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Les signaux échangés sont de trois types :


 les données
 le signal de validation émis par l’unité centrale
 le signal de demande d’accès émis par le clavier

Les claviers sont généralement branchés à l'arrière de l'unité centrale, sur

la carte mère sur un connecteur . (PS/2 de couleur violette :


ou USB)

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III. L’ECRAN

III.1. Définition

Le moniteur (ou écran) est le périphérique de sortie utilisé pour afficher


du texte ou des graphiques ; il permet de visualiser les différents éléments
de l’ordinateur : les dossiers, les documents, les programmes, le
système d’exploitation.
Il en existe de deux types : les moniteurs à tube cathodique (plus
anciens) et les moniteurs plats (plus légers, moins encombrants et plus
confortables pour les yeux).
Le moniteur peut parfois contenir les enceintes acoustiques, un
microphone.
Certains modèles d’ordinateur associent en un seul bloc unité centrale et
écran.

III.2. Les caractéristiques des écrans


L’écran peut être caractérisé par plusieurs paramètres à savoir :

 La fréquence de rafraîchissement ou fréquence verticale FV


Elle décrit le nombre de renouvellement de l’image par seconde. Elle est
habituellement située entre 50 et 80 Hz.

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 La fréquence horizontale FH
C’est la fréquence de balayage qui indique la vitesse de déplacement du
faisceau d’e- d’un bord à l’autre de l’écran.

FH = nombre de ligne x FV

 La définition
C’est le nombre de points (pixels) maximal que l’écran est capable
d’afficher. Elle est spécifiée par un couple de nombre (X, Y).
X= nombre de pixels affichés en horizontal
Y= nombre de pixels affichés en vertical
Exemple : 640 X 480 pixels (640 = nombre de colonnes, 480 = nombre de
lignes)
 La résolution: Elle détermine le nombre de pixels par unité de
surface (pixels par pouce linéaire (en anglais PPI: Pixel Per Inch, traduisez
pixels par pouce).
Une résolution de 300 dpi signifie 300 colonnes et 300 rangées de pixels
sur un pouce carré ce qui donnerait donc 90000 pixels sur un pouce carré.
La résolution permet de définir la finesse de l'image. Plus la résolution est
grande, plus la finesse de l'image est grande.

 La Taille physique de l’écran : Le PAS et la résolution


Elle se calcule en mesurant la diagonale de l'écran et est exprimée en
pouces (un pouce équivaut à 2,54 cm). Il faut veiller à ne pas confondre
la définition de l'écran et sa taille.
En effet un écran d'une taille donnée peut afficher différentes définitions,
cependant de façon générale les écrans de grande taille possèdent une
meilleure définition.
La longueur physique d’une ligne d’écran dépend de la taille du moniteur.
Le nombre de points affichable par ligne dépend quant à lui du PAS et de
la largeur physique de l’écran.
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Largeur Physique = 4 /5 x Diagonale

 Largeur logique : la largeur nécessaire dépend de celle du PAS et


de la résolution

Largeur LOG = nombre de colonne x PAS

 La Richesse ou profondeur de la couleur


C’est le nombre de couleur pouvant être déterminé dans chaque pixel plus
précisément la spécification du nombre de bits attribués à chaque pixel.

Remarques :
Pour qu’une résolution donnée soit affichable sur un écran, il faudra que
la largeur logique ou nécessaire soit inférieure ou égal à la largeur
physique ou disponible.
Profondeur de Nombre de couleurs
couleur
4 bits 2 4 = 16
8 bits 2 8 = 256
16 bits 2 16 = 65 536
24 bits 2 24 =16 777 216
32 bits 2 32 = 4 294 967 296

Correspondance résolution, taille et PAS


Définition Ecran 14" Ecran 15" Ecran 17"
640 x 680 0,44 0,48 0,54
800 x 600 0,36 0,38 0,43
1024 x 768 0,28 0,30 0,34
128 x 1024 0,22 0,24 0,27

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III.3. Les écrans cathodiques ou CRT (Cathodic Ray Tube)

Le principe de fonctionnement d'un tube cathodique est identique à celui


des Télévisions.
Le tube à rayon catholique (CRT) est l’élément principal de l’écran.
L’écran CRT (comprend une source émettrice d’électrons (e -) (la
Cathode), un système de déviation horizontal et vertical, et une surface
lumineuse sur laquelle viendra s’écraser le flux d’e-.

Il faut noter qu’il existe des écrans plats CRT, ils utilisent un tube
cathodique plat. La surface visible est donc plate.

a- L’écran monochrome
Un écran monochrome comporte un seul canon à e-, les e- émis par la
cathode sont mis en mouvement vers l’écran par une anode située à
proximité de celui et porté à une très haute tension (THT).

b- L’écran couleur
Un écran couleur utilise trois canons à e-, chaque canon produit un
faisceau qui générera une couleur rouge, verte, bleu (le signal de
commande des canons est appelé RVB).
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Le tube est recouvert en interne par une multitude de triplets.


La résolution de l’écran est donnée pour une grille donnée. Pour chaque
pitch, on jouera sur le dosage de l’intensité des faisceaux R, V, B.

 Un pitch étant le groupe, formé par les trois faisceaux, le nombre


de trous de la grille correspond au nombre de pitch affiché.

 Un pixel est le point élémentaire de l’image la plus petite ,unité


d’affichage contrôlé indépendamment.

En 2008, la majorité des constructeurs ont complètement abandonné les


écrans à tubes cathodiques.

III.4. Les écrans plats


Les écrans plats n'utilisent plus un tube, mais des matrices de cristaux
liquides, un peu comme si on insérait une LED dans chaque point à
afficher. Ceci réduit l’épaisseur de l’écran (design) mais aussi la
consommation liée à la haute tension utilisée dans l'ancienne technologie.
Dans les écrans plats, on trouve 4 technologies : DSTN, TFT, LCD,
Plasma.

 La DSTN (Dual Scan Twisted Neumatic) ou Matrice passive allume


uniquement des points situés au croisement d'une ligne et d'une colonne
(d'où la mention de matrice) les uns après les autres.

 Un écran à matrice active TFT (Twin Film Transistor)


 Le LCD (Liquid Crystal Display) est similaire au TFT C'est la
technologie utilisée actuellement pour les écrans standards et les
télévisions de petites tailles.

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 Dernière technologie utilisée pour les écrans, le plasma,


Cette technologie n'est principalement utilisée que pour les télévisions et
écrans à partir de 35".

 Les écrans tactiles permettent d'émuler une souris avec le doigt ou


un stylo spécifique directement à l'écran.

III.4. Les cartes graphiques

Un ordinateur est formé de son unité centrale, d’un clavier, souris et de


son moniteur.
Comment des signaux électriques peuvent –ils se transformer en image ?
Cela est dû à un circuit électronique appelé interface graphique situé sur
la carte mère.
La carte graphique a pour rôle de permettre une adaptation parfaite entre
les images que forment les signaux émis par la carte mère et l’écran du
moniteur.
Cette carte est appelée carte vidéo ou carte adaptateur graphique.

a- Les différents modes d’affichage

Chaque standard de carte graphique peut exploiter deux modes qui sont :
le mode graphique et le mode test.
- En mode graphique : C’est le mode d'affichage des informations à
l'écran, en termes de définition et de nombre de couleurs. Il représente
ainsi la capacité d'une carte graphique à gérer des détails ou celle d'un
écran de les afficher.
Dans ce mode chaque pixel est commandé individuellement et peut
être affiché ou pas.

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- En mode test, l’écran affiche uniquement des caractères. Il est


impossible d’afficher des graphiques car les pixels ne sont pas
commandés séparément. L’écran est divisé en matrice de caractère c’est-
à-dire de petites zones pouvant accueillir chacune un caractère. Ces
matrices sont constituées d’un certain nombre de pixels, le contrôleur ne
gère pas l’affichage des pixels mais celui des matrices. On parlera
donc de nombre de lignes et de nombre de caractères affichable par ligne.

b- Le fonctionnement d’une carte graphique

Les cartes graphiques ont leur propre processeur graphique. Ce


processeur se charge de convertir les données numériques en images.

c- Les types de cartes graphiques

 MDA
 CGA
 EGA
 VGA
 XGA
Remarques :
 Les cartes graphiques depuis MDA jusqu’à EGA fonctionnent avec
un transfert de signaux numériques. Le moniteur reçoit quatre (4) signaux
fondamentaux qui sont le rouge, le vert, le bleu et intensité. L’image était
construite à partir de la présence ou l’absence de ces signaux.
La carte VGA fait un transfert de signaux analogique grâce à un
convertisseur numérique analogique (RAM DAC) qui se compose de trois
convertisseurs numériques analogiques (1 pour le R, 1 pour le V, 1 pour
le B). Chaque convertisseur dispose d’une entrée de 6 bits et peut donc
gérer 26 = 64 états. Les trois convertisseurs intégrés gèrent
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Cours d’architecture des ordinateurs

respectivement 64 niveaux, on obtient donc 64 rouges possibles combinés


à 64 verts possibles, combinés à 64 bleus possibles, ce qui donne un
spectre de couleur de (64)3 = 262 144 COULEURS.

 La quantité de mémoire vive est un critère qui influence à la fois


sur la résolution et sur le nombre en de couleurs disponibles.

Capacité mémoire = Défintion X nombre de bits /pixel

Bits/pixel = nombre de niveau = Ln (nombre de couleur) /Ln (2).

 La norme TRUE COLOR :


Pour afficher une image réaliste de qualité photographique il faut des
cartes graphiques fournissant 24 niveaux de couleurs, cela représente
16,7 millions de couleurs possibles. On parle donc dans ce cas d’une
norme TRUE COLOR. Elle ne peut être atteinte qu’avec la résolution
minimale de 640 x480 pour 1 Mo de mémoire vidéo. En 800x600 la norme
TRUE COLOR exige 2 Mo.

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Le tableau suivant récapitule les différents types de cartes graphiques et leurs résolutions :

Format d'affichage Résolution Résolution


Nombre de pixels
horizontale verticale

VGA (Video graphics Array) 640 480 307 200

SVGA (Super Video Graphics Array) 800 600 480 000

XGA (eXtended Graphics Array) 1024 768 786 432


SXGA (Super eXtended Graphics Array) 1280 1024 1 310 720

SXGA+ 1400 1050 1 470 000

UXGA (Ultra eXtended Graphics Array) 1600 1200 1 920 00

WXGA (Wide eXtended Graphics Array) 1280 800

WSXGA (Wide Super eXtended Graphics Array) 1600 1024


WSXGA+ (Wide Super eXtended Graphics Array+) 1680 1050

WUXGA (Wide Ultra eXtended Graphics Array) 1920 1200

QXGA(Quad eXtended Graphics Array) 2048 1536 3 145 728

QSXGA (Quad Super eXtended Graphics Array) 2560 2048 5 242 800
QUXGA (Quad Ultra eXtended Graphics Array) 3200 2400 7,680,000

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IV.LES DISQUES DURS ET CONTROLEURS


IV.1. Les disques durs
a- Définition et rôle d’un disque dur
Le disque dur est l'organe de l'ordinateur servant à conserver les
données de manière permanente, contrairement à la mémoire vive, qui
s'efface à chaque redémarrage de l'ordinateur, c'est la raison pour laquelle
on parle parfois de mémoire de masse pour désigner les disques durs.

Un disque dur se présente sous forme d’un boîtier rectangulaire qui


possède un circuit imprimé et différents composants sous sa face
intérieure.
La face arrière comporte généralement deux connecteurs : l’interface et
le connecteur d’alimentation électrique.
Entre eux ou sous la face inférieure du disque sont disposé plusieurs
jumpers permettant de paramétrer le disque dur.

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Cours d’architecture des ordinateurs

b- Structure et fonctionnement d’un disque dur


Une unité de disque dur est en fait constituée de plusieurs disques ou
plateaux empilés et en rotation autour du même axe (figure 1).
Chaque face d’un plateau est lue ou écrite par une tête de lecture.
Les disques sont structurés en pistes et en secteurs (figure 2).

Un cylindre est formé par l’ensemble des pistes de même position sur
tous les plateaux (figure 4).
Un secteur est repéré par (figure 3):
- numéro de cylindre (donnant la distance tête-axe de rotation)
- numéro de piste (en fait le numéro de tête de lecteur à utiliser)
- numéro du secteur (lié à l’angle).

La capacité d'un disque dur se calcule par la formule:


Capacité nette = capacité des secteurs X nombre de secteurs X nombre de cylindres X nombre de Têtes.

Les techniques utilisées pour faire la distinction entre les 0 et les 1 ont
évolués dans le temps.
 Le codage FM (Fréquence Modulée)
 Le codage MFM (Fréquence Modulée Modifiée)
 Le système RLL (Run Lengh Limited)

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Figure 1 Figure 2

Figure 3 Figure 4

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c- Les caractéristiques d’un disque dur


Les principales caractéristiques d’un disque dur (DD) sont :
 Capacité : volume de données pouvant être stockées sur le disque.

 Taux de transfert (ou débit) : quantité de données pouvant être


lues ou écrites sur le disque par unité de temps. Il s'exprime en bits par
seconde.

 Vitesse de rotation : vitesse à laquelle les plateaux tournent,


exprimée en tours par minutes (notés rpm pour rotations par minute). La
vitesse des disques durs est de l'ordre de 7200 à 15000 rpm. Plus la
vitesse de rotation d'un disque est élevée meilleur est le débit du disque.
En revanche, un disque possédant une vitesse de rotation élevée est
généralement plus bruyant et chauffe plus facilement.

 Temps de latence (aussi appelé délai rotationnel) : temps écoulé


entre le moment où le disque trouve la piste et le moment où il trouve les
données.

 Temps d'accès moyen : temps moyen que met la tête pour se


positionner sur la bonne piste et accéder à la donnée. Il représente donc
le temps moyen que met le disque entre le moment où il a reçu l'ordre de
fournir des données et le moment où il les fournit réellement. Il doit ainsi
être le plus court possible.

 Densité radiale : nombre de pistes par pouce (tpi: Track per Inch).
 Densité linéaire : nombre de bits par pouce sur une piste donnée
(bpi: Bit per Inch).
 Densité surfacique : rapport de la densité linéaire sur la densité
radiale (s'exprime en bits par pouce carré).

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Cours d’architecture des ordinateurs

 Mémoire cache (ou mémoire tampon) : quantité de mémoire


embarquée sur le disque dur. La mémoire cache permet de conserver les
données auxquelles le disque accède le plus souvent afin d'améliorer les
performances globales ;

 Interface : il s'agit de la connectique du disque dur. Les principales


interfaces pour disques durs sont les suivantes : IDE/ATA, Serial ATA,
SCSI et il existe par ailleurs des boîtiers externes permettant de
connecter des disques durs en USB.

IV.2. Les contrôleurs de disque


Le disque dur est relié à la carte-mère par l'intermédiaire d'un
contrôleur de disque dur faisant l'interface entre le processeur et le
disque dur. Le contrôleur de disque dur gère les disques qui lui sont reliés,
interprète les commandes envoyées par le processeur et les achemine au
disque concerné. On distingue généralement les interfaces suivantes :
IDE/ATA (Intégrated Drive Electronic), Bus-AT, ATA (Advanced
Technology Attachment), Serial ATA, SCSI (Small Computer System
Interface).
Avec l'apparition de la norme USB des boîtiers externes permettant de
connecter un disque dur sur un port USB ont fait leur apparition, rendant
le disque dur facile à installer et permettant de rajouter de la capacité de
stockage pour faire des sauvegardes.
On parle ainsi de disque dur externe par opposition aux disques durs
internes branchés directement sur la carte mère, mais il s'agit bien des
mêmes disques, si ce n'est qu'ils sont connectés à l'ordinateur par
l'intermédiaire d'un boîtier branché sur un port USB.

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V. DISQUES OPTIQUES, LECTEURS ET GRAVEURS


Les solutions de sauvegarde des données et programmes sont
nombreuses. Chacune a ses avantages et ses défauts. En gros, la
majorité des solutions ne permettent que de sauver les données.
V.1.Les CD, lecteur CD et graveur
a- Définition
Le CD (Compact Disc) a été inventé par Sony et Philips en 1981 afin de
constituer un support audio compact de haute qualité permettant un accès
direct aux pistes numériques.

b - Fonctionnement
Le tableau suivant donne les équivalences entre les multiples de 1x et le
débit :
Vitesse Débit Temps de réponse
1x 150 ko/s 400 à 600 ms
2x 300 ko/s 200 à 400 ms
3x 450 ko/s 180 à 240 ms
4x 600 ko/s 150 à 220 ms
6x 900 ko/s 140 à 200 ms
8x 1200 ko/s 120 à 180 ms
10x 1500 ko/s 100 à 160 ms
12x 1800 ko/s 90 à 150 ms
16x 2400 ko/s 80 à 120 ms
20x 3000 ko/s 75 à 100 ms
24x 3600 ko/s 70 à 90 ms
32x 4500 ko/s 70 à 90 ms
40x 6000 ko/s 60 à 80 ms
52x 7800 ko/s 60 80 ms

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c- Le codage des informations


Il existe de nombreux standards décrivant la façon selon laquelle les
informations doivent être stockées sur un disque compact, selon l'usage
que l'on désire en faire. Ces standards sont référencés dans des
documents appelés books (en français livres) auxquels une couleur a été
affectée :
 Red book (livre rouge appelé aussi RedBook audio):
 Yellow book (livre jaune): il a été mis au point en 1984 afin de
 Green book (livre vert): format physique des CD-I (CD Interactifs de
Philips)
 Orange book (livre orange): format physique des CD inscriptibles.
 White book (livre blanc): format physique des CD vidéo (VCD ou
VideoCD)
 Blue book (livre bleu): format physique des CD extra (CD-XA)

On dénombre plusieurs méthodes d’écriture pour les CD :


- Monosession : Cette méthode crée une seule session sur le disque
et ne donne pas la possibilité de rajouter des données
ultérieurement.
- Multisession : Contrairement à la méthode précédente, cette
méthode permet de graver un CD en plusieurs fois, en créant une
table des matières (TOC pour table of contents) de 14Mo pour
chacune des sessions
- Multivolume : C'est la gravure Multisession qui considère chaque
session comme un volume séparé.
- Track At Once : Cette méthode permet de désactiver le laser entre
deux pistes, afin de créer une pause de 2 secondes entre chaque
piste d'un CD audio.
- Disc At Once : Contrairement à la méthode précédente, le Disc At
Once écrit sur le CD en une seule traite (sans pause).
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- Packet Writing : Cette méthode permet la gravure par paquets.

a- Caractéristiques techniques
Un lecteur CD-ROM est caractérisé par les éléments suivants :
 Vitesse: la vitesse est calculée par rapport à la vitesse d'un lecteur
de CD-Audio (150 Ko/s). Un lecteur allant à 3000Ko/s sera qualifié
de 20X (20 fois plus rapide qu'un lecteur 1X).
 Temps d'accès : il représente le temps moyen pour aller d'une
partie du CD à une autre.
 Interface : ATAPI (IDE) ou SCSI ;

V.2.Le DVD, lecteur DVD, graveur DVD


a- Présentation du DVD

Le DVD (Digital Versatile Disc, plus rarement Digital Video Disc) est une
«alternative» au CD dont la capacité est six fois plus importante
Le format DVD est prévu afin de rendre les données adressables et
accessibles aléatoirement (de manière non séquentielle). Il possède une
structure complexe, permettant une plus grande interactivité, mais
nécessitant l'utilisation de microprocesseurs évolués.

Par ailleurs, les DVD existent en version simple face ou double face, à la
manière des disques vinyles. Dans le second cas, l'information est
stockée de part et d'autre du support.
On distingue généralement 4 grandes familles de supports DVD,
possédant différentes capacités selon leurs caractéristiques physiques :

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Type de Caractéristiques Capacité Temps Nombre de


support musical CD
équivalent équivalent
CD 650Mo 1h14 min 1
DVD-5 simple face, 4.7 Go 9h30 7
simple couche
DVD-9 simple face 8.5 Go 17h30 13
double couche
DVD-10 double face, 9.4 Go 19h 14
simple couche
DVD-18 double face, 17 Go 35h 26
double couche

Les spécifications officielles des DVD se déclinent en cinq livres :

b- Lecteur et Graveur DVD


Un lecteur DVD (digital versatile disc) peut lire les DVD, mais aussi tous
types de CD (audio, CD pressé, CD-R et CR-RW).
La vitesse de lecture n'est plus notée par rapport à un CD audio: 1 X
correspond à 1350 Ko/s.
Pour les films, le lecteur est couplé avec une carte de décompression
MPG-2.

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I. LES IMPRIMANTES

L'imprimante (en anglais printer) est un périphérique permettant de faire


une sortie imprimée (sur papier) des données de l'ordinateur.
Différents types d'imprimantes sont utilisées. Le choix est principalement
fonction de l'utilisation, de la qualité et du prix de revient. L'amateur
privilégiera les jets d'encre pour le prix d'achat et la qualité d'impression,
les professionnels, avec des nombres d'impressions élevées, les lasers
pour leur faible prix de revient à la page.
Les technologies d'imprimantes les plus courantes sont :
 L’imprimante à marguerite
 L’imprimante matricielle (également appelée imprimante à aiguilles)
 L’imprimante à jet d’encre et imprimante à bulles d'encre
 L’imprimante laser.
De nos jours, les imprimantes à marguerite et les imprimantes matricielles
ne sont quasiment plus utilisées.

a- Caractéristiques
L'imprimante est généralement caractérisée par les éléments suivants :
 Vitesse d'impression : exprimée en pages par minute (ppm), la
vitesse d'impression représente la capacité de l'imprimante à imprimer un
grand nombre de pages par minute. Pour les imprimantes couleur, on
distingue habituellement la vitesse d'impression en monochrome et en
couleur.

 Résolution : exprimée en points par pouces (notés ppp ou dpi, pour


dot per inch), la résolution définit la finesse de l'impression. La résolution
est parfois différente pour une impression monochrome, couleur ou photo.

 Temps de préchauffage : il représente le temps d'attente


nécessaire avant la première impression. En effet une imprimante ne peut

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Cours d’architecture des ordinateurs

pas imprimer « à froid », il lui est nécessaire d'atteindre une certaine


température pour fonctionner de manière optimale.

 Mémoire embarquée : il s'agit de la quantité de mémoire permettant


à l'imprimante de stocker les travaux d'impression. Plus la quantité de
mémoire est élevée, plus la file d'attente des travaux peut être importante.

 Le format de papier : selon leur taille, les imprimantes sont


capables d'accueillir différentes taille de documents, généralement au
format A4 (21 x 29,7 cm), plus rarement au format A3 (29,7 x 42 cm).
Certaines imprimantes permettent également d'imprimer sur d'autres
types de support, tels que les CD ou les DVD.

 Alimentation papier : il s'agit du mode de chargement de


l'imprimante, caractérisant la façon de laquelle le papier vierge est stocké.
Elle a notamment son importance selon l'emplacement prévue pour
l'imprimante (un chargement par l'arrière est à proscrire si l'imprimante est
collée contre un mur).
Les principaux modes d'alimentation papier sont les suivants :
o L'alimentation par bac (également appelée alimentation par
tiroir), utilise une source d'alimentation de papier interne. Sa
capacité représente le nombre maximal de feuilles de papier
qu'il peut accueillir.
o L'alimentation par plateau est un mode d'alimentation
manuel, permettant d'insérer les feuilles par petite quantité
(environ une centaine). Le plateau est parfois horizontal,
parfois vertical, à l'arrière de l'imprimante.

 Cartouches : les cartouches sont rarement standards et dépendent


fortement de la marque et du modèle d'imprimante. Ainsi certains
constructeurs privilégient des cartouches multicolores, tandis que d'autres
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proposent des cartouches d'encre séparées. Les cartouches d'encre


séparées sont globalement plus économiques car il n'est pas rare qu'une
couleur soit plus utilisée que les autres.
Il est intéressant de regarder le coût d'impression à la feuille. La taille de
la goutte d'encre a notamment son importance. Plus la goutte d'encre est
petite, moins le coût d'impression sera élevé et meilleure sera la qualité
d'image. Certaines imprimantes permettent d'obtenir des gouttes de 1 ou
2 pico litres.
 Interface : il s'agit de la connectique de l'imprimante. Les principales
interfaces sont les suivantes :
o USB
o Parallèle
o Réseau: ce type d'interface permet de partager très facilement
une imprimante entre plusieurs ordinateurs. Il existe également des
imprimantes Wi-fi, accessibles via un réseau sans fil. Si votre imprimante
ne dispose pas d'interface réseau, vous pouvez tout de même la brancher
à votre réseau (local ou Wi-fi) grâce à un boîtier spécifique appelé "serveur
d'impression".

- L'imprimante LED
Une autre technologie d'impression concurrence les imprimantes laser : la
technologie LED (Light Emitting Diode). Avec cette technologie, une
rampe de diodes électro-luminescentes polarise le tambour au moyen
d'un rayon lumineux très fin, permettant d'obtenir de très petits points.
Cette technologie et particulièrement bien adaptée pour l'obtention de
hautes résolutions (600,1200 ou 2400 ppp).
Etant donné que chaque diode est à l'origine d'un point, la cadence
d'impression ne souffre presque pas des différences de résolution. De
plus, cette technologie est dépourvue de parties mobiles, ce qui permet
de concevoir des produits moins coûteux, mais aussi plus robustes et plus
fiables.
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