Cours de Technologie Des Ordinateurs - Isge-2021

TECHNOLOGIE DES
ORDINATEURS
1ATCFI
DIALLO Fouziatou
OBJECTIFS
Ces objectifs se déclinent en objectifs généraux (OG)

et en objectifs spécifiques (OS):
A la fin du module, les étudiants seront capables de :
OG1: Décrire le fonctionnement d’un ordinateur

OG2: Synthétiser les performances d’un ordinateur
OG3: Pratiquer des méthodes et outils sur l’ordinateur
DIALLO Fouziatou / ISGE-BF 2020 - 2021

OBJECTIFS
Les objectifs spécifiques (OS) du cours sont:
 Connaître l’histoire de l’informatique
 Comprendre l’architecture d’un système informatique
 Identifier les différents composants matériels et

logiciels d'un système informatique.
 Comprendre les principes de fonctionnement d'un

ordinateur et son système d'exploitation.

OBJECTIFS
 Identifier les éléments d’une unité centrale
 Comprendre la structure interne d’un ordinateur à

travers l’étude de ses différents composants :
Microprocesseur, mémoire, entrées/sorties
 Distinguer les rôles de chacun des composants et leurs

interfaces.

OBJECTIFS
 Interpréter les spécifications techniques d’un
ordinateur
 Analyser les performances d’un ordinateur
 Associer les composants par fonction
 Acquérir des notions de bases sur les systèmes de

commandes

PRE - REQUIS
 Avoir des notions en électronique numériques :

cours sur les bascules, les mémoires, les systèmes de
numération, les codages, l’arithmétique binaire et les
opérations logiques ;
 Avoir des notions en technologie des composants

électroniques : diode, transistor

CONTENUS
VOLUME HORAIRE : Théorie 15h, TD 5h ,TP 15h
PROGRAMME DU COURS DE TECHNOLOGIE DES

ORDINATEURS 1ère ATCFI
SEQUENCE 1: INTRODUCTION A LA TECHNOLOGIE DES

ORDINATEURS
 Leçon 1: Généralités sur l’informatique
 Leçon 2: Histoire de l’informatique
 Leçon 3: Description de la machine de VON NEUMANN

CONTENUS
 SEQUENCE 2: PRESENTATION D’UN SYSTÈME

INFORMATIQUE
 Leçon 1:Les éléments d’un système informatique

 Leçon 2:Les différents types d’ordinateurs
 Leçon 3:La structure générale d’un ordinateur
 Leçon 4 :L’unité centrale

CONTENUS
 SEQUENCE 3: PRINCIPE DE
FONCTIONNEMENT D’UN MICRO-ORDINATEUR
 Leçon 1:Les Microprocesseurs

 Leçon 2:Les mémoires
 Leçon 3:L’unité d’échange
 Leçon 4:Les périphériques

SEQUENCE 1: INTRODUCTION A LA
TECHNOLOGIE DES ORDINATEURS

SEQUENCE 1/
Leçon 1: Généralités sur l’informatique
L’informatique, particulièrement l’ordinateur, se présente comme un outil

de plus en plus indispensable dans le cadre de la plupart des activités
humaines.
 Un ordinateur, selon le dictionnaire Hachette, est une

machine capable d’effectuer automatiquement des
opérations arithmétiques et logiques (à des fins
scientifiques, administratives, comptables) à partir de
programme définissant la séquence de ces opérations.
SEQUENCE 1/
Leçon 1: Généralités sur l’informatique
 Le cours de TECHNOLOGIE DES ORDINATEURS expose

les principes de fonctionnement des ordinateurs.
Il ne s'agit pas ici d'apprendre à programmer, mais de

comprendre à bas niveau, l'organisation de ces machines.
 Ainsi ce cours se proposera de répondre à la question

« qu’est-ce qu’un ordinateur » en répondant à la question
« comment fonctionne un ordinateur ».
SEQUENCE 1 / Leçon 1:
I. Définition de l’informatique
 INFORMATIQUE : Contraction de INFORmation et

autoMATIQUE
 Aussi, l'informatique désigne l'ensemble des sciences et

techniques en rapport avec le traitement de
l'information.

 L’informatique est " la science du traitement rationnel

notamment à l’aide de machines automatiques, de
l’information considéré comme support des connaissances
et des communications ".

 L’informatique est une science c'est-à-dire qu’elle obéit à

des règles et des lois précises et les traitements qu’elle
réalise se font de manière rationnelle.
 Les machines automatiques dont traite la définition sont

les ordinateurs que nous étudierons dans la suite du cours.
 L’information est la matière manipulée et traitée par les

ordinateurs

 Le mot «ordinateur» a été créé IBM en 1954 pour remplacer le

mot «calculateur» (traduction littérale de computer en anglais).
 Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant

de manipuler des données sous forme binaire, c'est-à-dire sous
forme de bits.
 L'information peut se présenter sous forme : visuelle (symbole,

texte, image ou graphique..), auditive (une séquence sonore) ou
audio visuelle (séquence animée ou vidéo)...

II. Domaines d’utilisation de l’informatique
 Bureautique (traitement de texte, tableur) : c'est une

utilisation très simple de l'informatique (l'ordinateur
devient une machine à écrire perfectionnée) ;
 Mathématiques: Sondage, prévisions d'élections, météo,

démontrer un théorème, statistiques ;
 Jeux: graphisme, son, fiction interactive et génération

de textes, ...

 Communication : Internet , Intranet (web, e-mail,

partage de fichiers, applications, multimédia, météo
…).
 Graphisme : Reconnaissance de forme , Reconnaissance

faciale, reconnaissance de code postal, génération
d'images;
 Cinéma : Image numérique, montage, dessin animé ;

 Physique : Simulation (centrale nucléaire, bombe

atomique), mécanique des fluides, résistance des
matériaux, train, voiture (déformations programmées) ;
 Médecine : Imagerie médicale(manipulations d'images

médicales (scanner, échographies), dossiers médicaux…),
opérations guidées par ordinateur, apprentissage ;
 Gestion des flux : Arrivées départs dans les aéroports (les

gares, périphérique) ;

 Robotique : robot autonome (robot sur Mars) semi-

autonome, télécommandé, pilotage des machines
autonomes,
 Calculs massifs : clusters, machines parallèles ...

III. Unités informatiques
 Quel est le petit message qu’un composant électronique

peut transmettre à un autre?
La réponse à cette question est importante car elle
détermine la taille du plus petit espace de mémoire
nécessaire pour stocker un message.
Le message le plus simple est vrai ou faux symbolisé par

0 et 1.
La majorité de tous les systèmes informatiques sont basés sur
ce langage binaire dit numérique ou machine.

Le plus petit espace mémoire doit pouvoir stocker une
donnée pouvant prendre l’une des deux valeurs 0 ou 1.
Par définition sa taille est de 1 bit,
En associant plusieurs mémoires de 1 bit , il est possible

d’augmenter le nombre de messages différents que l’on peut
stocker.
L’industrie compte en multiple de 8 bits.

C’est devenu une norme et une unité été définie:
8 bits =1 octet
En informatique l’octet (o) est utilisé comme unité pour
exprimer l’espace occupée par des données numériques ou
disponible en mémoire pour elles,
Par exemple Windows affiche qu’un CD étiqueté à 700 Mo
a une taille de 736960512 octets = 702 Mo
Puisque le matériels informatiques fonctionne en bit , tous les

calcul devrait se aire en binaire avec des puissances de 2,
Alors il faut utilise 210 = 1024 au lieu de 1000 dans les

conversions .
1Ko = 1024 octets et non 1000 octets,

En 1998 pour éviter les confusion et les erreurs , des préfixes binaires
ont été créé:
1Kio = 1 Kibioctets ; 1Mio = 1 Mébioctets ;
1Gio = 1Gibioctets ; 1Tio = 1Tébioctets
Symbole Préfixe Capacité
1K Kilo 210 octets = 1024 octets
1M Méga 220 octets = 1024 Ko = 1024* 1024 octets
1G Giga 230 octets =1024 Mo = 1024*1024 Ko
1T Téra 240 octets =1024 Go
1P Péta 250 octets = 1024 To = 1024*1024 Go
1E Exa 260octets = 1024 Po


SEQUENCE 1/
Leçon 2: Histoire de l’informatique
Pour comprendre l’informatique et la

technologie des ordinateurs d'aujourd'hui, il
faut comprendre leur évolution et comment
ont fonctionné leurs ancêtres, et par quels
évolutions nous sommes parvenu à l'architecture
moderne des ordinateurs !!!

SEQUENCE 1/
L'informatique a connu et connaît une évolution
extrêmement rapide. Cette évolution peut être subdivisée
en quelques grandes lignes à savoir :
 La préhistorique : - 3000 à 1833

 L’Historique : 1840 à 1945
 Les premiers ordinateurs : 1945 à 1956
 Les circuits intégrés : 1957 à 1971
 Les Micro-ordinateurs : 1973 à nos jours

SEQUENCE 1/
 La préhistorique : -3000 à 1833

SEQUENCE 1/
 Le boulier
La PASCALINE

SEQUENCE 1/
 L’Historique : 1840 à 1945

SEQUENCE 1/
 Les premiers ordinateurs : 1945 à 1956

SEQUENCE 1/
 Les circuits intégrés : 1957 à 1971

SEQUENCE 1/
L’ENIAC
LAHINIRIKO M Olivier / ISGE-BF 17/12/2020

Premier ordinateur
L’ENIAC (Electronic Numerical Integrator and Computer) est une

grosse machine qui contient :
 17 468 tubes à vides 7 200 diodes à cristal, 1 500 relais,
70 000 résistances, 10 000 condensateurs et environ 5
millions de soudures faites à la main.
 Son poids est de 30 tonnes pour des dimensions de 2,4 ×
0,9 × 30,5 mètres occupant une surface de 167 mètres
carrés (1 800 pieds carrés).
 Sa consommation est de 150 kilowatts.
 Multiplie 2 nombres de 10 chiffres en 3ms (millisecondes)

SEQUENCE 1/
 Les Micro-ordinateurs : 1973 à nos jours
Traitement distribué, réseaux, machines virtuelles

SEQUENCE 1/
Plusieurs classifications ont été données quant à l’évolution
des machines informatiques, nous donnerons ici l’évolution des
machines électroniques que la plupart des auteurs ont
répartis, jusqu’ici, en générations :
 La 1ère génération : 1945-1955 est caractérisée par
l’utilisation des tubes à vide
 La 2
ème génération 1956 - 1963 a vu le jour avec
l’apparition du transistor
 La 3ème génération 1963 - 1971 est marquée par
l’utilisation des circuits intégrés,

 La 4ème génération 1980 - 1986: est caractérisée par
l’utilisation des processeurs

SEQUENCE 1/
 La 1ère génération : 1945-1955 est caractérisée par
l’utilisation des tubes à vide ou encore les lampes à
vides, ce sont des machines géantes construites à bases
de premiers composants et câblages électriques.
Le type de logiciel est le codage machine direct en binaire
 1952 : IBM (International Business Machines
Corporation) commercialise les premiers ordinateurs à
lampes et à tubes à vide, IBM 650 puis IBM 701
 1955 : Invention du mot «ordinateur» en France, à la

demande d'IBM.
SEQUENCE 1/
 La 2ème génération 1956 - 1963: a vu le jour avec

l’apparition du transistor, celle-ci a remplacé les tubes à
vides, ce qui a réduit considérablement la taille des
ordinateurs.
L’assembleur est le langage de programmation.

SEQUENCE 1/
 L’IBM 650 de 1954 composé de tubes à vide pesait

900 kg et son alimentation environ 1 350 kg, chacun
enfermé dans un module de près de 2,5 m³.
 Il coûtait 500 000 $ ou pouvait être loué 3 500 $ par

mois. De plus sa mémoire n’était que de 2 000 mots.

SEQUENCE 1/
 La 3ème génération 1963 - 1971: est marquée par

l’utilisation des circuits intégrés, les constructeurs ont réussi
à intégrer plusieurs composants pour construire un seul
circuit. Ceci a permis de diminuer, encore plus la taille
des ordinateurs, et de faciliter sa maintenance.
Langages évolués (FORTRAN, COBOL, Simula, APL...)

 Jack Kilby est l'inventeur du circuit intégré. Il est
mort à l'âge de 81 ans en juin 2005.
 En 1958, cet américain, alors employé par
Texas Instruments, créait le tout premier circuit

intégré, jetant ainsi les bases de l'informatique
moderne.
 Cette découverte a valu à Kilby un prix Nobel
de physique en 2000
SEQUENCE 1/
 La 4ème génération 1980 - 1986: est caractérisée par

l’utilisation des processeurs et micros- processeurs.
Langages d'interrogation de très haut niveau comme SQL
 Après 1986, il eu la 5ème génération, les machines

utilisaient des langages dédiés à l’intelligence artificiel,
multimédia, traitement de données non numériques
(textes, paroles, images), technologie VL (Very Large)


SEQUENCE 1/ Leçon 3: Description de la machine
de VON NEUMANN
1945 : John Von Neumann propose l'architecture

interne d'un calculateur universel (ordinateur), appelée
désormais «architecture de Von Neumann».

de VON NEUMANN
L’architecture de Von Neumann décompose l’ordinateur

en 4 parties distinctes:
 L’unitéarithmétique et logique (UAL) ou unité de

traitement qui effectue les opérations de base ;
 L’unitéde contrôle, chargée de séquencer les

opérations ;

de VON NEUMANN
La mémoire qui contient à la fois les données et le

programme qui dira à l’unité de contrôle quels calculs
faire sur ces données.
 Les dispositifs d’entrée-sortie, qui permettent de

communiquer avec le monde extérieur.
Cette architecture sert de base à la plupart des

systèmes à microprocesseur actuel.

Architecture de VON NEUMANN
Architecture de VON NEUMANN

de VON NEUMANN
 1949 : Construction de l'EDVAC (Electronic Discrete

Variable Automatic Computer), premier ordinateur
construit suivant l'architecture de Von Neumann et
stockant ses données sur disques magnétiques.
Fonctionnement
Le fonctionnement schématique en est le suivant, l’UC :
 extrait une instruction de la mémoire

 analyse l’instruction
 recherche dans la mémoire les données concernées par
l’instruction
 déclenche l’opération adéquate sur l’UAL ou Input/Output
 range au besoin le résultat dans la mémoire

Fonctionnement
Cette architecture permet la mise en œuvre des fonctions

de base d’un ordinateur :
 le stockage de données,
 le traitement des données,
 le mouvement des données
 et le contrôle.

SEQUENCE 2: PRESENTATION D’UN
SYSTÈME INFORMATIQUE

SEQUENCE 2/ Leçon 1: Eléments d’un système
informatique
Un système est une collection organisée d'objets qui

interagissent pour former un tout.
Un système informatique est un

ensemble de composants de
type logiciel (software) et
matériel (hardware), mis
ensemble pour collaborer dans
l'exécution d'une application
THIOMBIANO
DIALLO Jérémie / ISGE-BF
Fouziatou / ISGE-BF 2020 - 2021
informatique
 L’ordinateur pour traiter l’information, a besoin de deux

choses à la fois : du matériel et du logiciel.
 C’est ainsi qu’un système informatique se définit comme un

ensemble de moyens matériel (hardware) et de logiciels
(software) nécessaires au traitement de l’information.

informatique

I. Le hardware
Le hardware est la partie qui représente les composants matériels
avec lesquels est construit un ordinateur,
Selon l’architecture de base, l’ordinateur doit comporter les éléments
suivants :
 Le processeur (ou CPU) : Il représente le cerveau de l’ordinateur
car c’est lui qui se charge du traitement de l’information
 La mémoire centrale qui permet de stocker l’information

(les programmes et les données)

I. Le hardware
 Les unités d’échanges (ou d’entrées / sorties), ce sont tous les

composants qui permettent de véhiculer l’information entre les
différents éléments de l’ordinateur, elles sont représentées
essentiellement par un ensemble de registres, de bus, et d’autres
circuits.
 Les périphériques : ce sont les accessoires nécessaires pour faire

entrer et recevoir les informations, on cite principalement le clavier,
l’écran, et les unités de stockage tels que les lecteurs de disques.

I. Le hardware
Un ordinateur est composé essentiellement, sur le plan du matériel
("hardware") :
 de composants internes
 une alimentation (power supply);
 une carte-mère (motherboard) qui comprend :
 un microprocesseur qui contient l’unité centrale de traitement (UCT

ou CPU),
 les mémoires internes (RAM et ROM),
 l’horloge interne
 les bus
 les cartes d’extension
 des ports d’entrée et de sortie
 des cartes à périphériques (internes)

I. Le hardware
 de composants externes
 les périphériques (écran, clavier, souris, imprimante, haut
parleur…)
DIALLO Fouziatou / ISGE-BF 17/12/2020

II. Le software
On appelle software la partie logique de l’ordinateur, elle est constituée de
tous les programmes qui permettent de faire fonctionner la machine ainsi que
ceux qui permettent à l’utilisateur d’exploiter l’ordinateur selon ses besoins.
Un programme est une suite d’instructions écrit dans un langage que
l’ordinateur comprend.
Un programme a besoin de données pour s’exécuter, pour réaliser une tâche,
le processeur fait appel au programme qui se trouve dans la mémoire et
exécute ses instructions les unes après les autres.

II. Le software
Le terme logiciel est une généralisation du terme programme, un logiciel

peut regrouper plusieurs programmes. On utilise souvent le terme application
qui désigne un programme ou un logiciel destinée à un domaine d’application
particulier.
L’ensemble de ces programmes peut être réparti en deux sous-ensembles :
 Les programmes de base : constituent ce qu’on appelle le système

d’exploitation.
 Les programmes d’application

II. Le software
Les programmes d’application
Pour ses besoins, l’utilisateur utilise des programmes particuliers. On
distingue :
• Les logiciels de bureautique

• Les logiciels de programmation
• Les logiciels de gestion et de calcul (progiciel)
• Les logiciels de simulation, de l’intelligence artificielle et du contrôle
industriel
• Les logiciels de messageries et de l’internet
• Les logiciels utilitaires
• Les logiciels de distraction
III. Le système d’exploitation
Le système d'exploitation est le logiciel le plus important, il

assure le fonctionnement de votre ordinateur.

Un système d’exploitation (SE ou Operating System) :

C’est un programme nécessaire pour le démarrage d’un
ordinateur
C’est un ensemble d’applications qui est responsable de la gestion
entre les ressources matérielles d’un ordinateur et les applications
informatiques de l’utilisateur.
C’est le programme qui assure le bon fonctionnement de
l'ordinateur et de tous les périphériques qui y sont connectés.
THIOMBIANO
C’est un logiciel dont le grand domaine d’intervention est

la gestion de toutes les ressources de l’ordinateur :
o Mémoire
o Fichier
o Périphériques d’entrée/sortie
o Interruption, synchronisation…
THIOMBIANO
DIALLO Jérémie // ISGE-BF
Fouziatou ISGE-BF 2020 - 2021
Côté Système, l’O.S.
• coordonne l’utilisation des ressources (par exemple quel «

programme » utilise le processeur à un moment donné,
allocation de la mémoire, ...),
• assure la maintenance et la fiabilité du

système (par exemple gestion des
fichiers, de la sécurité informatique, ...)
• fournit des services commun à tous les

Programmes
Côté utilisateur, l’O.S.
• facilite l’accès et l’utilisation des

ressources matérielles,
• propose une interface de

programmation permettant d’utiliser
ces matériels
Quelques exemples de S.E :
 Système d'exploitation pour ordinateur :

Windows, Mac Os, Linux, BeOs, Zeta, Atheos, LynxOs, AROS…
 Système d'exploitation pour smartphones :

IOS, Androïd, BlackberryOs, WindowsPhone, Symbia,Meego,
Palm Os, Bada, Tizen, Firefox Os, OpenMoko…
 Système d'exploitation pour TV :

Tizen développé par Samsung ,TV OS développé par Apple
THIOMBIANO
Composition d’un système d’exploitation
Un Système d’Exploitation est composé d’éléments

suivants :
Le noyau
Le système de fichiers
Les pilotes
Des bibliothèques
Des outils système
Des programmes applicatifs de base

Composition d’un système d'exploitation
Le noyau
Appelé aussi Kernel ;
Partie principale du système d’exploitation :
Communication logiciel / matériel ;
Gestion des logiciels (lancement des programmes, ordonnancement)
Gestion du matériel.
Le système de fichiers
 Façon d’organiser le stockage des données dans la mémoire
secondaire ;
 Le système gère la lecture et l’écriture, ainsi que les droits d’accès.
Les pilotes (ou drivers)

 Permettent d’accéder et de contrôler le matériel ;
 Généralement fournis par les constructeurs.
THIOMBIANO
Les tâches du système d'exploitation
L'allocation des ressources système est une tâche
complexe :
Répartir les temps d'utilisation du CPU entre chaque
application, tenir compte des priorités, des
applications en attente etc.
Partager la mémoire entre les différentes

applications (mémoire physique ou virtuelle).
Donner accès aux périphériques : disques, carte

graphique, ports (série, parallèle, USB ...), clavier,
souris etc.
THIOMBIANO Jérémie //ISGE-BF
DIALLO Fouziatou ISGE-BF 2020 - 2021
Les tâches du système d'exploitation
Donner le moyen d'enregistrer des données sur les

disques : le file system
Rediriger certaines commandes du système de

fichier vers le réseau
Identifier les utilisateurs et gérer les droits d'accès

aux fichiers et aux périphériques
Gérer les erreurs

THIOMBIANO
Finalités d’un système d'exploitation
 Gérer les informations : stockage, recherche,
protection.
 Gérer les ressources matérielles et logicielles :
optimisation, sécurité, exécution des applications,
partage entre utilisateurs.
 Assurer une sécurité vis-à-vis du matériel et
personnel
 Rendre compte de l’activité de la machine
 Réaliser différentes fonctions visant à assurer la
fiabilité (tolérance aux pannes, isolation des fautes)
et la sécurité informatique (traçabilité, confidentialité,
intégrité et disponibilité)
DIALLO Fouziatou
THIOMBIANO / ISGE-BF
Jérémie / ISGE-BF 2020 - 2021
Types de système d'exploitation
Beaucoup d’OS différents existent.
Chaque architecture matérielle demande un

système d’exploitation adapté.
Certain systèmes d’exploitation sont plus souples et prennent en charge

des architectures matérielles multiples.
Trois OS se distinguent :
Windows est le système d’exploitation le plus utilisé, OS X est réputé le
plus simple et Linux est le système d’exploitation le plus souple.
Statistiques au 5 janvier 2011 : 90% des ordinateurs utilisent Windows,


 Un système d'exploitation est dit multitâche :

quand il permet l'exécution simultanée de plusieurs
programmes (plusieurs processus.. ).
Tous les systèmes d'exploitation actuels sont

multitâches.

Il est dit multiutilisateur quand il est conçu pour être

utilisé simultanément par plusieurs usagers, souvent à travers
un réseau informatique (notion de serveurs). Ils sont
multitâches et en général sécurisés, c'est-à-dire qu'ils vont
refuser d'exécuter toute opération pour laquelle l'usager
n'a pas préalablement reçu une permission.

Un système d'exploitation est dit multiprocesseur :

quand il est conçu pour exploiter un ordinateur
équipé de plusieurs processeurs. Dans de tels
systèmes d'exploitation, plusieurs programmes sont
exécutés simultanément par les différents
processeurs.
THIOMBIANO
Il est dit temps réel quand il garantit que les opérations

seront effectuées en respectant des délais stricts, et ce quelles
que soient les conditions d'utilisation (charge du système).
De tels systèmes d'exploitation sont utilisés dans l'industrie,

l'aéronautique ou l'électronique pour créer des systèmes
temps réel (souvent embarqué).
THIOMBIANO
Les critères d’un bon Système d’Exploitation sont :
 la fiabilité
 la sécurité
 L’homogénéité
 la portabilité
THIOMBIANO
SYSTEMES ET système d'exploitation
De nos jours, les systèmes d’exploitation sont des systèmes de

multiprogrammation dirigés vers un certain type d’applications, nous
citons les trois types d’application les plus significatifs.
 Système interactif :
Un tel système à vocation va permettre à l’utilisateur d’intervenir
pratiquement à toutes les étapes du fonctionnement du système et
pendant l’exécution de son programme (Windows 7, 8, Linux, sont
de tels systèmes).
THIOMBIANO
Types d’application et système d'exploitation
Système temps réel :Comme son nom l’indique, un système

temps réel exécute et synchronise des applications en tenant compte du
temps.
Par exemple un système gérant une chaîne de montage de pièces à
assembler doit tenir compte des délais de présentation d’une pièce à
la machine d’assemblage, puis à celle de soudage etc.
Système dans lequel il existe des interactions entre le système et des
équipements (capteurs, actionneurs, etc…)
THIOMBIANO
Types d’application et système d'exploitation
 Système embarqué :C’est un système d’exploitation dédié à des

applications en nombre restreint et identifiées.
Par exemple un système pour téléphone portable se connectant à

internet.
Remarque : Un système d’exploitation n’est pas un logiciel unique
mais plutôt une famille de logiciels. Une partie de ces logiciels
résident en mémoire centrale, le reste est stocké en mémoire de masse
(disque dur par exemple).
THIOMBIANO

IV. Les différents types d’ordinateurs
On distingue :
 LES MAINFRAMES (en français ordinateurs centraux)
 LES ORDINATEURS PERSONNELS
Les mainframes sont des ordinateurs possédant une

grande puissance de calcul, des capacités d’entrée-sortie
gigantesques et un haut niveau de fiabilité.
Ils sont utilisés dans de grandes entreprises pour effectuer
des opérations lourdes de calcul ou de traitement de
données volumineuses.
IV. Les différents types d ’ordinateurs

IV. Les différents types d’ ordinateurs
LES ORDINATEURS PERSONNELS
Les ordinateurs de bureau(en anglais desktop computers)

 Les ordinateurs portables (Laptop ou ou notebooks)
 Les tablettes PC
 Les centres multimédia
 Le smartphone ou téléphone intelligent…….


Micro-ordinateur
 Un micro-ordinateur, c'est un système électronique de
manipulation de données (caractères alphanumériques,
graphiques, images, sons, images animées), rapide,
précis, conçu et organisé pour représenter des données,
les traiter et produire des résultats, le tout
conformément à une série d'instructions appelée
programme.

Micro-ordinateur

Nano-ordinateur
 Un nano-ordinateur, c’est un ordinateur dont la
taille est très inférieure à celle d'un micro-ordinateur.
C’est comme une carte de crédit, il est doté d'un port

hdmi, de 4 prises usb, de 1Go de RAM dans sa version
2-B et il permet de faire tourner un système
d'exploitation graphique Linux comme on le ferait avec
un PC classique.

Exemple de Nano-ordinateur :
Raspberry Pi - Model B+


Le marché de la micro-informatique se
partage entre les PC et les Macintosh
d'Apple.


informatique
Ecran
Souris
Périphériques Ordinateur
clavier
Unité
Unité Centrale
Centrale

informatique

II. STRUCTURE GÉNÉRALE D’UN ORDINATEUR
Un ordinateur peut être découpé en blocs fonctionnels.
Le traitement de l’information est fait au niveau d’un processeur. Les

actions que celui-ci doit effectuer sont définies par des instructions.
Pour être accessible au processeur les données à traiter et les instructions

sont stockées dans une mémoire.
Le processeur et la mémoire sont reliés par un bus.
Par ailleurs, il faut que l’utilisateur puisse fournir à l’ordinateurs des

données et des instructions à suivre, tout comme il doit avoir connaissance
des résultats. Il faut donc des dispositifs d’entrées et de sorties.
THIOMBIANO
Fouziatou / ISGE-BF 17/12/2020
Figure 2 : Architecture schématique d’un ordinateur

LAHINIRIKO
DIALLO Fouziatou
M Olivier // ISGE-BF
ISGE-BF 17/12/2020
1. Les éléments fonctionnels
 L’unité de traitement (unité de calcul)

C’est au sein de ce bloc aussi appelé Unité Arithmétique et Logique que
seront réalisées les opérations arithmétiques (+,-,x,…) et les opérations
logiques (comparaison) sur les données à traiter.
 L’unité de commande
Cette unité a pour rôle de gérer le bon fonctionnement des programmes en
cours. C’est à l’intérieur de cette unité de commande que va être placé
l’instruction à réaliser, et c’est elle qui en fonction de cette instruction, va
répartir les ordres aux divers organes de la machine.

I. Les éléments fonctionnels
 La mémoire principale
La mémoire principale peut se présenter comme un ensemble de cases
(cellules) dans lesquels on peut ranger des informations qui auront toute la
même taille (mot mémoire). Ces mots mémoires représentent les
instructions composants les programmes du système ou de l’utilisateur et
les données qui doivent être traitées à l’aide de ces programmes ont une
taille variant avec les types de machine (8bits, 16bits, 32bits, 64bits)
 L’unité d’échange
Cette unité a pour rôle de gérer les transferts d’information entre l’unité
centrale de traitement et les périphériques.
1. Les éléments fonctionnels
 Les périphériques
On distingue en général 2 types de périphériques ceux qui permettent
l’introduction des données et ceux qui assurent la restitution.
Les périphériques d’entrées qui servent à lire les données : clavier, souris,
scanner, lecteur CD-ROM, manette de jeux, microphone, webcam
Les périphériques de sorties qui servent à restituer les résultats du
traitement destinés à l’utilisateur : écran, imprimante, vidéo projecteur
Les périphériques d’entrées-sorties sont en général les périphériques de
stockage et les périphériques de communication,

Les périphériques

Les périphériques

Les périphériques

Les périphériques


LECON 4: L’UNITE CENTRALE
1. Définition
108
Pour les technico- commerciaux et la plupart des usagers

l’unité centrale recouvre en fait : le boîtier central du
système contenant en général l’unité de traitement
(microprocesseur), la mémoire centrale, mais aussi les
lecteurs de disquettes et de CD-ROM, disque dur.

1. Définition

Les différents composants de l’unité centrale (vue externe)
Les différents composants de l’unité centrale (vue externe)
clavier et souris
(type PS/2)
sortie parallèle
pour imprimante
sorties série
ports usb pour

périphériques divers
carte son : entrée ligne

(connexion à chaîne
hifi), entrée
microphone, sortie
haut-parleurs
Les différents composants de l’unité centrale (vue interne)
câbles
d'alimentation
nappe IDE (40 fils)

pour le transfert des
données entre le
microprocesseur et les
disques durs et lecteurs
carte mère : regroupe les

composants principaux de
l'ordinateur : microprocesseur,
cartes son et vidéo, mémoire
vive, contrôleurs de
périphériques …
Les différents composants de l’unité centrale (vue interne)
lecteur cd/dvd
tiroir pour disque

dur amovible
emplacement
disponible
graveur
lecteur disquette
disque dur
principal
le ventilateur cache le
microprocesseur
radiateur qui dissipe la

chaleur du chipset, qui gère
les échanges de données entre
les périphériques, la mémoire
vive et le microprocesseur
la mémoire vive (RAM)
est cachée par la nappe
carte graphique (sur un
port AGP)
carte son (sur un
port PCI)
carte réseau (sur un
port PCI)
emplacements vides pour

d'autres cartes (ports PCI)
2. Le boîtier
115
Le boîtier (ou châssis) de l’ordinateur est le squelette métallique abritant ses différents
composants internes. Les éléments de choix principaux d’un boîtier sont :Le facteur de
forme et La taille du boîtier ( Grand, moyen , mini tour; mini PC, desktop).
Le facteur de forme (form factor) désigne le format de l’emplacement prévu pour la
carte mère, les types de connecteurs et leur agencement. Il conditionne ainsi le type de
carte mère que le boîtier (Châssis) peut accueillir. On peut trouver les formats suivants :
– ATX, le plus courant
– Micro ATX est plus petit que l’ATX et comporte moins de slot d’extension
– Mini/Nano/Pico-ITX pour des PC embarqués nécessitant un encombrement minimal
– WTX pour les serveurs
– BTX pour un refroidissement plus efficace que l’ATX

DIALLO
DIALLOFouziatou
Fouziatou/ ISGE-BF
/ ISGE-BF 2020 - 2021
Taille
116
LAHINIRIKO
DIALLO Fouziatou
ISGE-BF 2020 - 2021
Facteur de forme
117
LAHINIRIKO
DIALLO Fouziatou
ISGE-BF 2020 - 2021
118
LAHINIRIKO M Olivier / ISGE-BF 17/12/2020

119
3. La carte mère
120

121
4.LE CHIPSET
Un chipset (de l'anglais, jeu de puces ) est un jeu de

composants électroniques inclus dans un circuit intégré
permettant de gérer les flux de données numériques entre le
ou les processeur(s), la mémoire et les périphériques.
Il est généralement composé de deux éléments :
 Le NorthBridge (Pont Nord ou Northern Bridge) appelé

également contrôleur de mémoire.
Il est chargé de contrôler les échanges entre le processeur et
la mémoire vive et le port graphique ( AGP ou PCI-express).
C’est la raison pour laquelle il est proche du processeur. Il est
parfois appelé GMCH (Graphic and Memory Controller Hub) ;

4. LE CHIPSET
 Le SouthBridge (Pont Sud ou Soutthern Bridge) appelé

également contrôleur d’entrée /sortie ou contrôleur
d’extension.
Il gère les communications avec les périphériques d’E/S et le
pont Nord. Le pont Sud est également appelé ICH (I/O
controller Hub).
Bridge désigne un élément d’interconnexion entre deux bus.
Le bus reliant les deux ponts s’appelle le DMI (Direct Media

Interface). Ce bus autorise des débits élevés de 1 à 8 Go/s.

5. Le bloc d’alimentation
Les alimentations sont chargées de fournir toute la puissance

électrique à l’ensemble du système informatique.
Bloc
d'alimentation

Elle fait partie intégrante du boîtier et est équipée d’un ventilateur dont le rôle
consiste à éviter toute surchauffe en évacuant l’air.
Les alimentations ne sont ni plus ou moins que des transformateurs qui

abaissent dans un premier temps la tension du secteur de 220V en tension
acceptable par les circuits (en + 3V +5V et +12V) .

Outre les tensions de sortie, une alimentation fournit aussi un signal

témoignant qu’elle fonctionne correctement . C’est le signal appelé POWER
GOOD.
POWER GOOD est un signal d’autorisation émis par l’alimentation lorsque les
tensions sont correctes et stabilisées.
Le signal Power good est généralement dirigé vers le générateur d’horloge

qu’il autorise alors à fonctionner .
En l’absence du signal Power good, le timer chip met le processeur en reset

permanent, ce qui empêche le PC de démarrer.
5. Le bloc d’alimentation : La puissance de sortie et tolérance
La puissance de sortie des alimentations (watts) a été progressivement

augmentée en raison du nombre croissant de périphériques de l’ordinateur.
Le 1er PC possédait une alimentation de 65W. Plus tard, les XT ont été
équipés d’alimentation de 135W.
Les alimentations ATX sont équipées, en série de 250W et 350W.
En général, une alimentation de 400W réels suffit pour tout PC d'entrée

de gamme, une 500/550W suffit pour un PC de milieu de gamme, et
une 650W suffit pour un PC haut de gamme.

Les différents types de connecteurs d’alimentations
 Connecteur ATX 20/24 broches : C’est celui qui permet la mise sous
tension de la carte mère.
Autrefois à 20 broches, la norme actuelle en compte 24.
Il faut respecter la rétrocompatibilité avec les anciennes cartes mères à
connecteurs 20 broches.
Connecteur d’alimentation auxiliaire de 4 à 8 broches (ATX P4). Ce

connecteur, appelé « ATX-P4 » (ou aussi ATX 12V), fut introduit par Intel pour
les pentium 4 (d’où son nom). Il se branche sur la carte mère et il est
exclusivement réservé à l’alimentation du processeur.

 Connecteur Molex : Le plus classique, encore très présent dans tous les
PC, parfois utilisé directement sur la carte mère (MSI), il sert à brancher
disque dur et unité en tout genre (lecteur/graveur). Certaines cartes
graphiques peuvent avoir besoin de ce connecteur également.
 Connecteur SATA : Apparu avec la norme du même nom, il devient

indispensable car présent dans tous les PC modernes, une alimentation
digne de ce nom doit en posséder au minimum 4 aujourd’hui. Il sert
essentiellement à l’alimentation des disques durs et graveurs à la
norme SATA.

 Connecteur «PCI Express» : pour carte graphique

La puissance des cartes graphiques ne cessant d’augmenter également,
nombres d’entre elles réclament aujourd’hui une alimentation en provenance
direct du bloc principal (parfois même deux !). C’est le rôle de ce connecteur.
A l’origine, en 6 broches, on le trouve de plus en plus en 8 broches.
Si vous comptez acheter une carte graphique puissante, soyez vigilant sur ce
point, sans ce(s) connecteur(s) branché(s), la carte et même le PC ne
démarreront pas.

 Connecteur Berg : C’est un connecteur avec détrompeur

utilisé pour connecter un lecteur de disquette.
Ce type de connecteur ne se retrouve que sur les anciennes

alimentations.


6. Les connecteurs d’entrée-sortie
La plupart des cartes mères proposent les connecteurs suivants :
Port série, permettant de connecter de vieux périphériques ;
Port parallèle, permettant notamment de connecter de vieilles imprimantes ;
Ports USB (1.1, bas débit, ou 2.0, haut débit), permettant de connecter des
périphériques plus récents ;
Connecteur RJ45 (appelés LAN ou port Ethernet) permettant de connecter
l'ordinateur à un réseau. Il correspond à une carte réseau intégrée à la carte
mère;

Connecteur VGA (appelé SUB-D15), permettant de connecter un écran. Ce
connecteur correspond à la carte graphique intégrée ;
Prises audio ou prise jack (entrée Line-In, sortie Line-Out et microphone),
permettant de connecter des enceintes acoustiques ou une chaîne hi-fi, ainsi
qu'un microphone. Ce connecteur correspond à la carte son intégrée.
Prises PS/2 permettant de connecter le clavier et la souris
Connecteur FireWire (IEEE 1394) pour les périphériques vidéo
(caméscopes principalement) ou audio (cartes sons externes)
Connecteur e-SATA pour certains disques durs externes.





SEQUENCE 3: PRINCIPE DE
FONCTIONNEMENT D’UN ORDINATEUR

LECON 1: LES MICROPROCESSEURS
L’unité centrale de traitement (CPU : Central Process Unit), encore appelé

processeur ou microprocesseur est l’élément de l’ordinateur qui interprète et
exécute les instructions d’un programme.

CHAPITRE II: LES MICROPROCESSEURS
Un processeur est circuit électronique à très haute densité d’intégration

(ULSI : Ultra Large Scale Integration) qui peut compter quelques dizaines
de millions de transistors.

I. DESCRIPTION
Le Microprocesseur ou CPU travaille à la cadence d'une horloge (qui

synchronise les flux d’informations qui circulent dans le microprocesseur)
dont la vitesse est donnée en Ghz (1 Ghz= 1milliards
d’opérations/instructions par seconde).
Une horloge est un système logique, piloté par un oscillateur qui émet
périodiquement une série d’impulsions
La fréquence est le nombre de fois qu’un signal se reproduit par

rapport à lui-même en une seconde ; unité Hertz(Hz)
Le cycle CPI (Cycle Per Instruction) est le temps d’exécution de

l’instruction la plus courte.
I. DESCRIPTION
 La Société Intel, créée en 1968, était spécialisée dans la conception

et la fabrication de puce mémoire. A la demande de deux de ses
clients (fabricants de calculatrice et de terminaux), Intel étudia une
unité de calcul implémentée sur une seule puce.
 Ceci donna naissance, en 1971, au premier microprocesseur, le 4004

qui était une unité de calcul 4 bits fonctionnant à 108 khz, il résultait
de l’intégration d’environ 2300 transistors,

I. DESCRIPTION
La grande majorité des microprocesseurs se trouvent non pas dans les
ordinateurs, sur les bureaux, mais "embarqués" dans la plupart des
outils qui nous entourent.
Les systèmes à microprocesseur sont présents dans beaucoup de domaines :
 Ordinateur
 Console de jeux
 Calculatrice
 Télévision
 Téléphone portable, tablette
 Distributeur automatique de billet
 Lecteur carte à puce, code barre
 Robotique
 Automobile
 etc…
I. DESCRIPTION
C’est Gordon Earle Moore, Docteur en chimie, l'un des fondateurs de la

Société Intel, qui a constaté en 1965 que le nombre de transistors des
microprocesseurs sur une puce de silicium, double tous les 18 mois.
Mais la loi de Moore ne sera plus valide en 2020 selon Robert Colwell,
ancien architecte en chef des microprocesseurs chez Intel, qui estime que la
hausse des coûts de fabrication va conduire à la fin de la célèbre loi sur
la puissance des puces électroniques.

I. DESCRIPTION
Exemple:
De 1971 à 1997, soit 26 ans, le nombre de transistors sur
une puce a été multiplié par 3260.
7 500 000/ 2300 = 3260
1971 1997
Intel 4004 : Intel Pentium II :

2300 transistors 7 500 000 transistors

Performances d’un microprocesseur: la loi de Moore
Sur le graphique, on observe que le nombre de transistors dans un même

microprocesseur augmente en fonction des années, confirmant le loi de Moore.

I. DESCRIPTION : Architecture de base
 Un microprocesseur est construit autour de deux

éléments principaux :
 Une unité de traitement
 Une unité de commande
 En plus
 Des registres chargées de stocker les différentes
informations à traiter.
 Ces éléments sont reliés par des bus internes
permettant les échanges d’informations

LAHINIRIKO
DIALLO Fouziatou
ISGE-BF 2020 - 2021
I. DESCRIPTION : L’unité de traitement
 C’est le cœur du microprocesseur.

 Elle regroupe les circuits qui assurent les traitements nécessaires à
l’exécution des instructions :
 L’Unité Arithmétique et Logique (UAL) est un circuit complexe qui
prend en charge les calculs arithmétiques élémentaires et les tests
(les fonctions logiques : ET, OU, comparaison, etc ou arithmétique :
addition, soustraction).
 Le registre d'état est généralement composé de 8 bits à considérer
individuellement.
 Les accumulateurs sont des registres de travail qui servent à stocker
une opérande au début d'une opération arithmétique et le résultat à
la fin de l'opération.

I. DESCRIPTION : L’unité de commande
 Elle permet de séquencer le déroulement des instructions.

 Elle effectue la recherche en mémoire de l’instruction.
 Comme chaque instruction est codée sous forme binaire, elle en
assure le décodage pour enfin réaliser son exécution puis effectue la
préparation de l’instruction suivante.
Pour cela, elle est composée d’un certains nombre d’éléments tels que :
le compteur de programme, le registre d’instruction et le décodeur
d’instruction, de bloc logique de commande (ou séquenceur).

I. DESCRIPTION : L’unité de commande
 Le compteur de programme : constitué par un registre dont le

contenu est initialisé avec l’adresse de la première instruction du
programme. Il contient toujours l’adresse de l’instruction à exécuter.
 Le registre d’instruction et le décodeur d’instruction : l’instruction

en cours de traitement est contenue dans le registre instruction puis
est décodée par le décodeur d’instruction.
 Bloc logique de commande (ou séquenceur) : qui permet de

synchroniser les différents éléments du processeur. En particulier, il
initialise les registres lors du démarrage de la machine et il gère les
interruptions.

LAHINIRIKO
DIALLO Fouziatou
ISGE-BF 2020 - 2021
I. DESCRIPTION : Architecture simplifiée
LAHINIRIKO
DIALLO Fouziatou
ISGE-BF 2020 - 2021
On y distingue dans l'architecture interne simplifiée d'un CPU à accumulateur l'unité

de commande, l'UAL, et le décodeur d'instructions, qui à partir du code de
l'instruction lu en mémoire actionne la partie de l'unité de commande nécessaire.
Les informations circulent à l'intérieur du processeur sur deux bus internes, l’un pour
les données, l'autre pour les instructions.
 ACC : Accumulateur ;
 RTUAL : Registre Tampon de l'UAL ;
 Registre d'état ou PSW (Program Status Word) ;
 RI : Registre Instruction;
 IP : Instruction Pointer ou Compteur de Programme ;
 RTA : Registre Tampon d'Adresse.

Il existe deux types de registres :
 les registres d'usage général permettent à l'unité de

traitement de manipuler des données à vitesse élevée. Ils
sont connectés au bus de données interne au microprocesseur.
 lesregistres d'adresses (pointeurs) connectés sur le bus

adresses.

I. DESCRIPTION : Les bus
 L’échange d’information entre l’unité de traitement, la mémoire

centrale et les périphériques se traduit physiquement par des
signaux électriques véhiculés par les fils conducteurs.
 L’ensemble de ces fils reliant deux éléments constitue un bus.
 Un bus est un ensemble de lignes électriques permettant la

transmission de signaux entre les différents composants de
l’ordinateur.
On distingue trois types de bus :

 bus d’adresse,
 bus de commande
 bus de données.
 Bus de données : bidirectionnel qui assure le transfert des

informations entre microprocesseur et son environnement, et
inversement. Son nombre de ligne est égal à la capacité de
traitement du microprocesseur.
 Bus d’adresse : unidirectionnel qui permet la sélection des

informations à traiter dans un espace mémoire (ou espace
adressable) qui peut avoir 2n emplacements, avec n=nombre de
conducteurs du bus d’adresses.
 Bus de commande : il sert à contrôler les différents composants

de la machine et permet la synchronisation des flux
d’informations sur les bus de données et d’adresses.
II. FONCTIONNEMENT
Les opérations de la CPU sont déterminées par les instructions qu'elle

exécute.
L'ensemble des instructions qu'une CPU particulière peut exécuter est
appelé jeu d'instruction de la CPU.
Chaque type de machine possède donc un jeu d'instructions et une CPU
spécifique.
Un microprocesseur exécute un programme.

Le programme est une suite d’instructions stockées dans la mémoire. Une
instruction peut être codée sur un ou plusieurs octets.

II. FONCTIONNEMENT
Toutes les machines ont un schéma d'exécution similaire, qui

consiste donc à exécuter la boucle simplifiée suivante :
Répéter
fetch
decode
execute
Jusqu’à fin alimentation.
Nous pouvons dire que le cycle de l’instruction d’un processeur est la façon
dont celui-ci exécute une instruction selon l’algorithme suivant :

II. FONCTIONNEMENT

Le processeur : Cycle d’exécution d’une
instruction

Le microprocesseur : Cycle d’exécution d’une instruction
Le traitement d’une instruction peut être décomposé en

trois phases:
 Phase 1: Recherche de l'instruction à traiter

 Phase 2 : Décodage de l’instruction et recherche de
l'opérande
 Phase 3 : Exécution de l'instruction

Phase 1: Recherche de l'instruction à traiter (1/2)
 1. Le Compteur Programme (PC) contient l'adresse de l'instruction

suivante du programme. Cette valeur est placée sur le bus d'adresses
par l'unité de commande qui émet un ordre de lecture.
 2. Au bout d'un certain temps (temps d'accès à la mémoire), le

contenu de la case mémoire sélectionnée est disponible sur le bus des
données.
 3. L'instruction est stockée dans le registre d’instruction du processeur.

Phase 1: Recherche de l'instruction à traiter (2/2)

Phase 2 : Décodage de l’instruction et recherche de
l'opérande (1/2)
 Le registre d’instruction contient l’instruction en cours de

traitement puis est décodée par le décodeur d’instruction.
 1. L'unité de commande transforme l'instruction en une suite
de commandes élémentaires nécessaires au traitement de
l'instruction.
 2. Si l'instruction nécessite une donnée en provenance de la
mémoire, l'unité de commande récupère sa valeur sur le bus
de données.
 3. L’opérande est stockée dans un registre.

Phase 2 : Décodage de l’instruction et recherche de
l'opérande (2/2)

Phase 3 : Exécution de l’instruction
 1. Le micro-programme réalisant l'instruction est exécuté.
 2. Les registres d'état sont positionnés
 3. L'unité de commande positionne le PC pour

l'instruction suivante.

Phase 3 : exécution de l’instruction

Le processeur : Cycle d’exécution d’une instruction
Pour chaque instruction, le processeur effectue schématiquement les

opérations suivantes :
1 : lire en mémoire l’instruction à exécuter;

2 : effectue le traitement correspondant;
3 : passe à l’instruction suivante;
L’exécution d’une instruction implique :

 Le microprocesseur
Registres
UAL
Unité de commande
 Les bus de communication mémoire/microprocesseur
 La mémoire centrale
Le processeur : Cycle d’exécution d’une
instruction
Exemple : ajouter 5 au contenu de la case mémoire d’adresse 180,

1. Le processeur lit et décode l’instruction,
2. Le processeur demande à la mémoire le contenu de l’emplacement 180,
3. La valeur lue est rangée dans l’accumulateur (registre utilisé par le
processeur pour stocker temporairement les données)
4. L’UAL ajoute 5 au contenu de l’accumulateur,
5. Le contenu de l’accumulateur est écris en mémoire à l’adresse 180. C’est
l’UC qui déclenche chacune de ces actions dans l’ordre.
L’addition proprement dite est effectuée par l’UAL.

Schéma général de l'unité centrale
H Séquenceur Mémoire centrale

CO
RI 0
1
2
3
RA
k
k+1
U.A.L.
k+2
...
A B RD
BUS U.E. U.E.

La mémoire centrale contient :
• des données
• des programmes

CO
RI 0 41
1 145
2 720
3
RA
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A B RD
BUS U.E. U.E.

Le registre d’adresse (RA)
contient l’adresse du mot mémoire
à lire ou à écrire

CO
RI 0 41
1 145
2 720
3
RA 3
1
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A B RD
BUS U.E. U.E.

Le registre donnée (RD)
contient l’information lue ou à écrire
dans le mot dont l’adresse est dans RA

CO
RI 0 41
1 145
2 720
3
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A B RD 826
BUS U.E. U.E.

L’unité Arithmétique et Logique
effectue les calculs (+, -, *, /) et les
opérations logiques (et, ou, non)

CO
RI 0 41
1 145
2 720
3 826
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. L’U.A.L. manipule les données
ADD
k+2
des registres A et B... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

Les unités d’échange
assurent la communication entre
l’unité centrale et les périphériques

CO
RI 0 41
1 145
2 720
3 826
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

Le bus
assure la communication entre les
composants de l’unité centrale

CO
RI 0 41
1 145
2 720
3 826
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

Le compteur ordinal (CO)

CO k
RI 0 41
1 145
2 720
Le CO contient l’adresse mémoire de la 3 826
prochaine instruction àRA
exécuter.
3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

Le registre d’instruction (RI)
contient l’instruction en cours
d’exécution

CO k
RI RGB 3 0 41
1 145
2 720
3 826
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

Le séquenceur
envoie ses commandes aux autres
commandes organes de l’unité centrale
au rythme de l’horloge (H)
CO k
RI RGB 3 0 41
1 145
2 720
3 826
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

Le séquenceur, l’horloge et le
Unité de commande registre d’instruction (RI)
constituent l’unité de commande
CO k
RI RGB 3 0 41
1 145
2 720
3 826
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

L’unité de commande, l’unité
Unité de commande arithmétique et logique, le bus et les
registres CO, RA et RD constituent le
processeur
CO k
RI RGB 3 0 41
1 145
2 720
3 826
RA 3
k CHA 0
k+1 CHB 2
U.A.L. ADD
k+2
... RGA 3
A 18 826 B RD 826
BUS U.E. U.E.

III. CARACTERISTIQUES
Les éléments caractéristiques à prendre en compte dans l’étude

comparative des processeurs pour un système informatique sont :
1. Le fabriquant
2. Le conditionnement (emballage)
3. L’alimentation électrique
4. La taille des opérandes traités par l’UAL.
5. Quantité de mémoire centrale adressable (longueur des instructions / du mot mémoire)
6. Quantité d’unités d’échanges adressables (Ports d’entrées sorties )
7. Unités de traitement complémentaires (Overdrives ,DSP, cœurs….)
8. La fréquence d’horloge
9. Le jeu d’instruction du processeur
10. Modes d’exécution autorisés
11. Le support

On peut caractériser la puissance d’un microprocesseur par le nombre

d’instructions qu’il est capable de traiter par seconde.
Pour cela, on définit :
 le CPI (Cycle Per Instruction) qui représente le nombre moyen de
cycles d’horloge nécessaire pour l’exécution d’une instruction pour un
microprocesseur donné.
 le MIPS (Millions d'Instructions Par Seconde) qui représente la
puissance de traitement du microprocesseur.
MIPS= Fh/CPI avec Fh en MHz
Les performances des CPU évoluent très rapidement (plus rapidement

que celles des autres composants du PC).
La fréquence n’est plus l’élément qui reflète toute la puissance d’un
processeur.
 Le nombre de cores
 La mémoire cache
 La fréquence
 Le bus système
 La largeur des registres
 La puce graphique

Unités de traitement complémentaires
Le nombre de cœurs
 Le cœur d’un processeur est une unité de calcul ( overdrives, DSP….)
Le cœur qui est l’organe de calcul du processeur qui va exécuter un à un les
opérations de la file d’attente et renvoyer un résultat.
 Plus on a d’unité de cœur dans un même processeur, plus la capacité de

calcul s’en trouve augmentée.
 C’est la raison pour laquelle les constructeurs actuels munissent leurs

processeurs de plusieurs cœurs.
Il existe deux techniques pour obtenir des processeurs muti-cœurs :

l’hyperthreading et le multi-cœur.
Un thread est un fil d’exécution, une tâche que doit exécuter le

processeur.
Un cœur ne peut exécuter qu’un seul thread à la fois. Intel a

implémenté la technique SMT (Simultaneous Multi Threadingqui permet
à un cœur d’exécuter parallèlement deux threads au lieu d’un seul :
Hyper-Threading
On estime à environ 30% le gain de la technique Hyper-Threading

par rapport un même processeur sans Hyper-Threading.

Turbo Boost est une autre technologie d’Intel qui est utilisée pour
permettre au processeur d’augmenter dynamiquement sa fréquence
chaque fois que le besoin s’en fait sentir.
C’est grâce au Turbo Boost que le processeur sera capable de « se

surpasser » pour répondre à vos exigences de puissance.
La fréquence qu’on peut atteindre avec le Turbo Boost dépend du

nombre de cœurs actifs, de la consommation d’énergie et de la
température du processeur.
Par exemple pour un Core i5-3570 cadencé à 3,4Ghz, la fréquence

maximale autorisée est de 3,8GHz.
Quantité de mémoire adressable
On différencie plusieurs niveaux de caches, souvent au nombre de

trois : L1 ,L2 , L3
Dans les caractéristiques des processeurs, c’est le cache de troisième

niveau (L3) qui est mentionné.
Le cache réduit les interactions avec la RAM.
Plus un cache est volumineux, et plus de données sont accessibles

rapidement.

Paramètres pour améliorer les performances
d’un microprocesseur
 Augmenter la vitesse du processeur
 Modifier l’architecture interne (plusieurs bus)
 Améliorer les performances du bus de communication
 Parallélisation de certaines tâches
Le choix d’un processeur : les différents éléments intervenant

dans le choix d’un processeur sont entre autres sa fréquence, la
mémoire cache, le nombre de cœurs, la largeur des registres.

EXEMPLES DE PROCESSEURS

EXEMPLES DE PROCESSEURS

Jeu d’instruction du processeur
Le jeu d’instruction est l’ensemble d’opérations élémentaires

réalisables par le mP
Actuellement l’architecture des microprocesseurs se composent de deux
grandes familles :
 L’architecture CISC (Complex Instruction Set Computer)

 L’architecture RISC (Reduced Instruction Set Computer)
 La technologie CISC domine le marché des ordinateurs de bureau

et des ordinateurs portables.
 La technologie RISC domine le marché des microprocesseurs

embarqués.
Format d’une instruction
Format d’une instruction :
Les modes d’adressage : Ce sont les diverses manières de définir la

localisation d ’un opérande.
Format d’une instruction

Langage de programmation

Langage de programmation

Exemple de programme

Architectures CISC et RISC
Un microprocesseur à architecture RISC est, en

général, plus puissant: la durée moyenne d’exécution
d’une instruction est plus courte.
Modes d’exécution autorisés
 Accès séquentiel: à chaque cycle d’horloge, seule une unité

du processeur est mise en œuvre
 Le mode pipeline : qui consiste à faire travailler à la

chaîne les différentes unités fonctionnelles en vue de
diminuer le temps d’exécution d’une instruction.
 Le mode Superscalaire : qui consiste à faire travailler

plusieurs unités fonctionnelles en parallèle dans le
processeur.

Séquentiel
 Exécution d’une instruction
Pipeline
 Un pipeline (chaîne de traitement), est l'élément dans lequel

l'exécution des instructions est découpée en étages.
L'objectif du pipeline est d'être capable de réaliser chaque étape en
parallèle avec les étapes amont et aval.
 Lorsque la première étape de l’exécution d’une instruction est

achevée, l’instruction entre dans la seconde étape de son exécution et
la première phase de l’exécution de l’instruction suivante débute.
 Il peut y avoir une instruction en cours d’exécution dans chacune des

étapes et chacun des composants du microprocesseur peut être utilisé
à chaque cycle d’horloge.
Pipeline
Pipeline
1 instruction  5 étapes (5 ticks)

IF : Instruction Fetch DEC : Decodage
Ex : Execution Mem : Memory access
WB : Write Back
Pipeline / Superscalaire
 Il faut noter toutefois qu'il existe différents types de pipelines,

de 2 à 40 étages, mais le principe reste le même.
 Le temps d’exécution d’une instruction n’est pas réduit mais le
débit d’exécution des instructions est considérablement
augmenté.
La technologie superscalaire (en anglais superscaling) consiste à

disposer plusieurs unités de traitement en parallèle afin de pouvoir
traiter plusieurs instructions par cycle.
Disposer dans le pipeline de plusieurs unités d’exécutions
Superscalaire

LECON 2: LES MÉMOIRES
Définition
Une mémoire est un circuit ou dispositif permettant

d’enregistrer, de conserver et de restituer des
informations (instructions et variables).
C’est donc un élément de stockage d'information.
 Les informations peuvent être écrites ou lues.

Il y a écriture lorsqu’on enregistre des données en
mémoire ; lecture lorsqu’on sort des informations

Définition
 Une mémoire peut être représentée comme une armoire de
rangement constituée de différents tiroirs.
Chaque tiroir représente alors une case mémoire ou cellule mémoire.
 Le nombre de cases mémoires pouvant être très élevé, il est alors

nécessaire de pouvoir les identifier par un numéro. Ce numéro est
appelé adresse mémoire. Chaque donnée devient alors accessible
grâce à son adresse.
 Le nombre total des cellules est appelé capacité et représente le

volume global de cellules pouvant être utilisées pour stocker des
informations.
Définition
Organisation de la mémoire
Les adresses sont généralement en Hexadécimal
LAHINIRIKO
DIALLO M Olivier / ISGE-BF
Définition
Pour son fonctionnement, un ordinateur fait appel à deux grands
types de mémoires :
 les mémoires internes dites mémoires centrales (la mémoire
vive et la mémoire morte) : réalisées avec des circuits intégrés,

elles sont très rapides et c’est avec elles que le microprocesseur
dialogue en permanence lorsqu’il exécute un programme.
 les mémoires de masse qui n’est pas en relation directe avec le

processeur: disquette, clé USB, les disques durs, bandes
magnétiques, cartes mémoires, leur capacité est très supérieure
mais leur vitesse est moindre.
 Les ordinateurs sont dotés de plusieurs types de mémoires de
tailles et de vitesses différentes.
Les mémoires : la hiérarchie d’une mémoire

Les mémoires : la hiérarchie d’une mémoire
 Les registres sont les éléments de mémoire les plus rapides. Ils sont situés au
niveau du processeur et servent au stockage des opérandes et des résultats
intermédiaires.
 La mémoire cache est une mémoire rapide de faible capacité destinée à
accélérer l’accès à la mémoire centrale en stockant les données les plus
utilisées.
 La mémoire principale est l’organe principal de rangement des
informations. Elle contient les programmes (instructions et données) et est plus
lente que les deux mémoires précédentes.
 La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la mémoire
centrale et les mémoires de masse. Elle joue le même rôle que la mémoire
cache.
 La mémoire de masse est une mémoire périphérique de grande capacité
utilisée pour le stockage permanent ou la sauvegarde des informations. Elle
utilise pour cela des supports magnétiques (disque dur) ou optiques
(CDROM, DVDROM).
I. CARACTERISTIQUES
Les mémoires comportent plusieurs caractéristiques:

 1. Les différents types physiques de mémoire
 2. La durée de mémorisation
 3. l’emplacement
 4. La capacité
 5. Les performances
 6. Le mode d’accès

I. CARACTERISTIQUES
 1. Les différents types physiques de mémoire
Les supports utilisés pour concevoir les mémoires sont principalement : les
semi-conducteurs (registre), les supports magnétiques, optique.
Ainsi nous aurons:
 Mémoire mécanique : Cartes perforées.

 Mémoire électronique : RAM, ROM, EPROM, Clé USB…
 Mémoire magnétique : Disquettes, Disque dur…
 Mémoire optique : CD ROM, DVD ROM, …

I. CARACTERISTIQUES
 2. La durée de mémorisation
Elle peut être en fonction :
 du temps (disque, mémoire dynamique)
 de la présence d’alimentation électrique.
Certains types de mémoires perdent les informations quand on coupe le

courant électrique, on parle alors de mémoire volatile.
Quand une mémoire conserve les informations même après une coupure
de courant, on dit alors que c’est une mémoire permanente.

CHAPITRE III: LES MÉMOIRES
I. CARACTERISTIQUES
 3. l’emplacement
L’emplacement d’une mémoire correspond à la localisation de la
mémoire dans la machine :
 dans le processeur (registre)
 interne (mémoire principale, mémoire cache)
 externe (mémoire secondaire).
 4. La capacité
La capacité représente le nombre d’informations stockables par la
mémoire peut-être en bits, en caractères, en octets (bytes) ou en mots
(word) ; le plus souvent en kilogramme d’unité d’information.

I. CARACTERISTIQUES
 4. La capacité
Si n est le nombre de bits par mots, le nombre de bits d’adresse K définit le nombre
total de mots de la mémoire : Capacité = 2K mots = 2K * n bits.
Symbole Préfixe Capacité

1K Kilo 210 octets = 1024 octets
1M Méga 220 octets = 1024 Ko = 1024* 1024 octets
1G Giga 230 octets =1024 Mo = 1024*1024 Ko
1T Téra 240 octets =1024 Go
1P Péta 250 octets = 1024 To = 1024*1024 Go

I. CARACTERISTIQUES
 5. Les performances
Pour la performance d’une mémoire, on considère principalement les
informations suivantes :le temps d’accès et le débit.
 Le temps nécessaire pour lire ou écrire une information dans cette

mémoire est appelé temps d’accès. Il correspond à l'intervalle de
temps entre la demande de lecture/écriture et la disponibilité de
l’information.
 Le volume d'informations échangées par unité de temps

(bits/seconde) est appelé débit.
 L'intervalle de temps minimum entre deux accès successifs à cette

mémoire est appelé temps de cycle ou cycle mémoire.
LECON 2 : LES MÉMOIRES
I. CARACTERISTIQUES
 6. Le mode d’accès
Le mode d’accès d’une mémoire est la manière de retrouver
une information, d’accéder à un mot mémoire :
 accès séquentiel, le temps d’accès est variable.
 accès direct, le temps d’accès est variable
 accès aléatoire (mémoire principale, mémoire cache) ; le
temps d’accès est constant
 accès par contenu, le temps d’accès est constant

I. CARACTERISTIQUES
Modes d’accès
 Accès séquentiel:
 Pour accéder à une information on doit parcourir toutes
les informations précédentes
 Accès lent
Exemple : bandes magnétiques (K7 vidéo)
 Accès direct
 Chaque information a une adresse propre
 On peut accéder directement à chaque adresse
Exemple : mémoire centrale

I. CARACTERISTIQUES
Modes d’accès
 Accès semi-séquentiel
 Intermédiaire entre séquentiel et direct
 Accès direct au cylindre
 Accès séquentiel au secteur sur un cylindre
Exemple : disque dur
 Accès associatif/par le contenu

 Une information est identifiée par une clé
 On accède à une information via sa clé
Exemple : mémoire cache

I. CARACTERISTIQUES
Une mémoire idéale serait une mémoire :

 De grande capacité, capable de stocker un maximum
d’information
 Possédant un temps d’accès très faible afin de pouvoir
travailler rapidement sur ces informations.
Mais les mémoires de grande capacité sont souvent :
 Très lentes
 Moins chères

LECON 2 : LES MEMOIRES

II. LES MEMOIRES MORTES (ROM)
La mémoire morte ou mémoire à lecture simple ou ROM

(Read Only Memory) a été programmée par le fabricant.
Les ROM sont utilisées pour stocker des informations

permanentes (programmes systèmes, microprogramme).
On en trouve de plusieurs types selon comment elles sont

faites.

LECON 2 : LES MÉMOIRES
 C'est un type de puce capable de stocker des informations et de

les conserver même quand le courant est coupé.
 L’inscription en mémoire des données restent possible mais par

programmation. Suivant le type de ROM, la méthode de
programmation changera.
 On ne peut que lire les informations qu'elle contient. Cependant il

existe certaines ROM qu'on peut exceptionnellement modifier
(par exposition aux UVs, ou bien électriquement)
 Dans un PC, on trouve des ROMs sur la carte mère (elle contient le
BIOS), dans les cartes graphiques, dans les cartes réseau, etc.

II.2. Les différents types de ROM
 BIOS (Basic Input Output System) : Système de gestion élémentaire

des entrées/sorties.
C’est un programme permettant de piloter les interfaces
d’entrée/sortie principale du système
Il inspecte les différents périphériques et recherche sur le CD-

Rom, sur le lecteur DVD ou sur le disque dur s’il y a un système
d’exploitation (DOS, Windows, Linux…).
Le BIOS se compose essentiellement de deux éléments :

 un circuit DIP ou mémoire flash contenant la partie logicielle
 un circuit CMOS (Complementary Metal Oxyde Semiconductor)
dans lequel sont sauvés les paramètres.

Le BIOS contient des données indispensables au démarrage de

l’ordinateur:
 Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté

automatiquement à l’amorçage du système permettant de faire un
test du système.
 Le Setup CMOS c’est l’écran disponible à l’allumage de

l’ordinateur permettant de modifier les paramètres du système.
 Le chargeur d’amorce : un programme permettant de charger le

système d’exploitation en mémoire (vive) et de le lancer.

La pile ou batterie d’accumulateur fournit l’électricité nécessaire au

fonctionnement de la CMOS.
La batterie du BIOS préserve les paramétrages CMOS, ainsi que

l'horloge en temps réel, qui continue de fonctionner même lorsque
l'ordinateur est éteint ou débranché.
C’est pour cela que lorsque vous démarrez votre PC, votre système
d'exploitation est toujours à l'heure bien que l'unité centrale n'était plus
alimentée pendant un certain temps.
 PROM (Programmable Read Only Memory)

Les PROM ont été mises au point à la fin des années 70 par la firme Texas
Instruments. Ces mémoires sont des puces constituées de milliers de fusibles
(ou bien de diodes) pouvant être "grillés" grâce à un appareil appelé
« programmateur de ROM ».
 EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory)

Ce sont des PROM pouvant être effacées. Ces puces possèdent une vitre
permettant de laisser passer des rayons ultra-violets.
Lorsque la puce est en présence de rayons ultra-violets d'une certaine
longueur d'onde, les fusibles sont reconstitués, c'est-à-dire que tous les bits
de la mémoire sont à nouveau à 1.
C'est pour cette raison que l'on qualifie ce type de PROM d'effaçable.

 EEPROM (Electricaly Erasable Programmable Read Only Memory)
Les EEPROM sont aussi des PROM effaçables par des impulsions électriques.
Elles peuvent donc être effacées sans être retirées de son support.
 Mémoire Flash
 C’est un modèle de mémoire effaçable électriquement.
 Les opérations d 'effacement et d'écriture sont plus rapides qu'avec les
anciennes EEPROM. C'est ce qui justifie l'appellation "Flash".
 Cette mémoire, comme les autres ROM, conserve les données même
quand elle n'est plus sous tension.
 Ce qui en fait le composant mémoire amovible idéal pour les appareils

photos numériques, les GSM, et l'informatique embarquée.
Les mémoires : la RAM (mémoire vive)

III. LES MEMOIRES VIVES (RAM)
Définition
 C’est la mémoire principale du système,

 Il s'agit d'un espace permettant de stocker de manière temporaire
des données et des programmes qui sont en cours de traitement.
 Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes les données
présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées.
 La RAM est présente sous formes de barrettes implantées sur la

carte mère de l’ordinateur. Elle peut être augmentée en y ajoutant
des barrettes.
 N.B : Il faut noter que l’évolution technologique de ces dernières

années nous a conduit à avoir des mémoires vives non volatiles.
Définition
Il existe deux grandes familles des mémoires vives : les mémoires

statiques (SRAM) et les mémoires dynamiques (DRAM).
 Les RAM statiques ou Static Random Access Memory (SRAM)

La SRAM est un type de mémoire qui utilise le principe des bascules
électroniques pour mémoriser les données.
o Comme avantages, on peut noter qu’elle est très rapide, ne nécessite

pas de rafraîchissement . Cependant comme inconvénient, elle est
plus chère, volumineuse et est grosse consommatrice d’énergie
o Elle est utilisée pour les caches L1, L2 et L3 des processeurs et pour
les registres.
Définition
 Les RAM dynamiques (DRAM)
o A base de transistors et de nano condensateurs, ces mémoires

possèdent un très grand taux d’intégration, elles sont plus simple
que les mémoires statiques mais avec un temps d’accès plus long.
En effet, le contrôleur mémoire est obligé de relire régulièrement

chaque cellule puis d’y réécrire l'information stockée afin d'en
garantir la fiabilité, cette opération récurrente porte le nom de
« rafraîchissement » et occupe une part substantielle du temps
machine.

Définition
Les RAM dynamiques (DRAM)
o L'information est mémorisée sous la forme d'une charge électrique

stockée dans un condensateur mais le condensateur se décharge
au bout de quelques millisecondes (ms).
o Ce dispositif offre l'avantage d'être très peu encombrant mais a

l'inconvénient de ne pas pouvoir garder l'information longtemps.

Les mémoires vives

2. Structure physique
Une barrette mémoire est composée de plusieurs puces.

Chaque puce est elle-même divisée en «banks».
Chaque bank est un tableau (par exemple de 8.162 lignes sur
1.024 colonnes).
Chaque cellule du tableau contient 1 octet de données (8 bits).
Par exemple : une mémoire de 256 Mo est constituée de

8 puces de 32 Mo.
Chacune des puces contient 4 banks de 8 Mo (= 8.192 lignes x
1.024 colonnes x 1 octet).

La mémoire est organisée sous la forme d'une grille dont

chaque noeud correspond à un transistor. On utilise la capacité
résiduelle du transistor pour stoker l'information.
Le processeur envoie l'adresse complète au multiplexeur /
démultiplexeur de la mémoire ( le MUX), et spécifie s'il s'agit
d'une lecture ou d'une écriture.
Le circuit de multiplexage divise l'adresse en deux parties. Les
bits de poids fort contiennent l'adresse de la ligne et les bits de
poids faibles l'adresse de la colonne.

Boîtier mémoire
Ecriture d’une donné :

Pour inscrire une donnée dans la mémoire Ram il faut :
 appliquer l’adresse de l’emplacement choisie sur le bus d’adresse
 appliquer la donnée de n bits sur le bus de données
 activer la commande de sélection du circuit (CS : Chip Select =1ou
 activer la commande d’écriture ou lecture (write : W=1ou
Lecture d’une donnée :
Pour lire un mot dans la mémoire vive ou

morte il faut :
 appliquer l’adresse de l’emplacement
où se trouve le mot (bus d’adresse)
 activer la commande de lecture (R=1

ou )
 relever l’information (mots de n bits) sur

le bus de données.

3. La mémoire cache
La mémoire cache est une petite mémoire extrêmement rapide de

mémoire statique.
Elle sínterpose entre le processeur et lúnité de stockage.
La mémoire cache a pour fonction dáccélérer les communications entre le

processeur et la RAM.
Cette mémoire cache contiendra les instructions ou les données les plus
fréquemment employées par le processeur lorsqu'il exécute un
programme.

 On utilise des mémoires de faible capacité mais très rapide pour

stocker les informations dont le microprocesseur se sert le plus;
 On utilise des mémoires de capacité importante mais beaucoup

plus lente pour stocker les informations dont le microprocesseur se
sert le moins.
 Ainsi, plus on s’éloigne du microprocesseur et plus la capacité et le
temps d’accès des mémoires vont augmenter.

4. Les types de boîtier RAM
Les types de boîtier que l’on retrouve couramment dans les PC

sont : DRAM, EDO, SDRAM.
 La Dynamic RAM (DRAM) est le plus utilisé à cause de son

rapport haute densité / faible coût.
 Extended Data Out (EDO) RAM est une forme de DRAM qui
raccourcit le cycle de lecture entre l’unité centrale et la mémoire.
 Synchronous DRAM (SDRAM) est la forme de DRAM qui utilise

une horloge pour synchroniser l’entrée et la sortie des données
depuis le boîtier mémoire. L’horloge de la SDRAM est
synchronisée sur celle de la CPU.

4. Les types de RAM
 Rambus DRAM (RDRAM) nouvelle technologie developpé

par Rambus corporation ;
 Double Data Rate (DDR) SDRAM c’est la nouvelle

génération de SDRAM, le transfert des données se fait sur
les deux flancs d’horloge, le taux de transfert est doublé par
rapport au SDRAM standard ;

IV. LES SUPPORTS MEMOIRES
Les types de barrettes mémoires
 Les barrettes SIP (Single In line Package) se présentaient sous

forme d’une barrette avec des broches à insérer dans un compartiment
récepteur. Ces barrettes avaient soit une valeur de 256 Ko soit 1 Mo.
 Les barrettes SIMM (Single In line Memory Module)
 La mémoire SIMM de 8 bits ou 30 pins se présente sous la forme de

d’une barrette d’environ 8,5 cm de long.
Ces barrettes peuvent avoir une valeur de 256Ko, 1 Mo, 4Mo.
 Les barrettes SIMM 32 bits ou 72 pins se présente sous la forme

d’une barrette environ 10,5 cm.
Au niveau des valeurs les SIMM 32 bits sont de 1Mo, 2 Mo, 4 Mo, 8Mo, 16
Mo, 32 Mo et 64 Mo.
 Les barrettes DIMM (Dual In line Memory Module)

sont des barrettes supportées par la plupart des PC récents.
Actuellement utilisées uniquement pour la mémoire SDRAM
elles se présentent sous la forme d’une barrette longue de
13,3 cm avec 168 pins
Les barrettes RIMM (Rambus In line Memory Module)

sont nées de la spécification Rambus , crée par la société du
même nom. Ces barrettes présentent la particularité d’être lue
en ligne.


Exemple d’informations sur une barrette mémoire

Exemple d’informations sur les éléments de mémoire
Les capacités mémoires de ces puces sont :
DIP simple DIP quadruple

64 K (Kbits) 64 K = 64K* 4 bits = 256Kbits
256 K 256K= 256K* 4 bits
Nomenclature des mémoires

Pour les DRAM on utilisera (4 ou 5) mais pour les SDRAM (6).
Exemple :
51 64 : une DRAM de 64 Kbits = 64 Kmots de 1 bit

61 64 : une SDRAM de 64 Kbits = 64 Kmots de 1bit
64 64 : une SDRAM de 64 Kbits = 64 Kmots de 4bits


LECON 3: L’UNITE D’ECHANGE
Introduction
 L’ordinateur assure trois fonctions essentielles à savoir : le

traitement (processeur), la mémorisation (mémoire) et la
communication (unité d’échange) de l’information.
 Les unités d’entrées / sorties sont constituées des bus, des

interfaces d’entrées /sortie et des contrôleurs de
périphériques.

Introduction
I. LES BUS
L’échange d’information entre l’unité de traitement, la

mémoire centrale et les périphériques se traduit physiquement
par des signaux électriques véhiculés par des fils conducteurs
appelés bus.
Un bus est capable de véhiculer des signaux correspondant

fondamentalement à trois types d'informations : adresses,
données, commandes

I. LES BUS

I. LES BUS
1. Les différents types de bus

I. LES BUS
2. Les caractéristiques des bus
Un bus est caractérisé par plusieurs paramètres permettant de définir des normes
de bus.
 Le nombre de lignes d’adresses ( largeur du bus ): avec n lignes d’adresses,
le processeur peut adresser 2n mots mémoires différents.
 Le nombre de lignes de données : une seule ligne = liaison série ,

plusieurs lignes = liaison parallèle
 Le sens de transfert des données dans le bus: unidirectionnel (simplex),

bidirectionnel ( semi-duplex, duplex)
 Le mode de transmission de données: synchrone ou asynchrone
 La forme des connecteurs : ISA, PCI, AGP,………….

I. LES BUS
3. Evolution des connecteurs : définition
Un bus interne est un connecteur permettant d'insérer des cartes

électroniques périphériques.
Chaque bus (connecteur) est normalisé en:

 mécanique: la forme et la taille, le nombre de broches du connecteur
sont définis à l'avance
 en vitesse : La fréquence des signaux est définie.
 en signaux : Les timing des signaux de commandes, données et
adresses transitant sur le bus sont clairement définies, y compris les
temps d'attente, …,
Dans certain document les bus sont divisé en bus d’extension (slots) et
bus périphériques (Ces bus permettent de relier une interface (contrôleur)
de l'ordinateur à un ou plusieurs périphériques (généralement à l' extérieur
de l'ordinateur).

I. LES BUS
2. Evolution des connecteurs

I. LES BUS
2. Evolution des connecteurs

I. LES BUS
2. Evolution des connecteurs: performances

I. LES BUS
2. Evolution des connecteurs: performances

II. LES INTERFACES D’ENTRES/SORTIES
1. Définition
Une interface d’entrée/ sortie est un dispositif qui permet de relier
les périphériques à l’ordinateur. Sa mission principale est d’adapter les
caractéristiques de chacune des deux parties (périphériques et unité
centrale) à celle de l’autre.
Une interface d’entrée/sortie permet d’établir une liaison série ou
parallèle.
Parmi les caractéristiques des interfaces, on peut citer :
 Le type de liaison : certains périphériques ont un fonctionnement
série (unité de disque, modem…) alors que d’autres ont un
fonctionnement parallèle (imprimante).
 Le mode de transmission : synchrone ou asynchrone
 La vitesse de transmission :
2. Les différents types d’interfaces
Les interfaces
Ces connecteurs sont situés sur la face arrière (ou avant) du pc et
permettent le branchement des périphériques ou désignent les nappes de
branchement qui se trouvent dans le pc.
 L'interface série RS 232C : modems, traceurs, souris
 L'IEEE 1394 ou Firewire : chaîne hi-fi, caméscope numérique et tout

appareil réclamant d'énormes transferts de données.
 Interface ATA (Advanced Technology Attachment), ou IDE (Integrated

Drive Electronics), est un ancien standard d'interface électronique prévu
pour relier une carte mère de PC aux périphériques de stockage type
disque dur.
 Le Serial ATA (SATA) est un bus de type série. Plutôt que d'envoyer un
maximum de données de front à chaque cycle, un bus série envoie les
données les unes derrière les autres mais à très haute fréquence.
2. Les différents types d’interfaces

III. LES CONTROLEURS DE PERIPHERIQUES
Les contrôleurs servent à piloter les périphériques. Chaque périphérique

doit être relié à un bus par l’intermédiaire d’un contrôleur. Le rôle de ce
dernier est d’adapter la diversité des périphériques (débit, temps de
réponse, format de données, ….) à une interface commune.
Pour mener à bien sa mission, le contrôleur est doté d’une unité de
contrôle, de registres, et d’interfaces.
IV. LES TECHNIQUES D’ECHANGE DE DONNEES
Il existe 2 modes d’échange d’information :

 Le mode programmé par
 Scrutation : le microprocesseur interroge l’interface pour savoir si des
transferts sont prêts.
 ou interruption où le microprocesseur sert d’intermédiaire entre la
mémoire et le périphérique. le microprocesseur exécute son
programme principal jusqu’à ce qu’il reçoive un signal sur sa ligne de
requête d’interruption. Il se charge alors d’effectuer le transfert de
données entre l’interface et la mémoire.
 Le mode en accès direct à la mémoire (DMA) où le microprocesseur ne

se charge pas de l’échange de données.

LECON 4: LES PERIPHERIQUES
Introduction
Dans cette partie, nous abordons les périphériques

d’entrées/sorties les plus couramment utilisés :
 Souris,
 Clavier,
 Ecran et gestion des modes graphiques,
 Disques durs et contrôleurs de disques,
 Lecteurs/ Graveurs,
 Imprimante.

Introduction
 Un périphérique est un matériel électronique pouvant être

raccordé à un ordinateur par l'intermédiaire de l'une de ses
interfaces d'entrée - sortie (interface série, parallèle, USB, etc.),
le plus souvent par l'intermédiaire d'un connecteur.
 Ils permettent l'interaction entre l’utilisateur et la machine: entrée

d'ordres et de données
 L'acquisition, la récupération et la sauvegarde des données.
 La sorties de données

Introduction
Quatre types de périphériques :

 les périphériques d'entrée permettent d'envoyer de l'information
vers l'ordinateur : clavier, souris, webcam, ...
 les périphériques de sortie permettent à l'ordinateur d'envoyer
de l'information vers l'extérieur : écran ou moniteur, imprimante,
enceinte, ...
 les périphériques d'entrée-sortie permettent des communications
bidirectionnelles : écran tactile, imprimante scanner, ...
 Les périphériques de stockage sont considérés comme des
périphériques d'entrée-sortie : disque dur, lecteur graveur
CD/DVD, ...


Les différents connectiques
HDMI HDMI

Les périphériques d’entrée
 Les périphériques d'entrée qui permettent de fournir à

l'ordinateur les données à traiter :
 le clavier pour la saisie des textes,
 le micro envoi de signal sonore
 le scanner numérisation et envoi d’images, etc.
Pour ne citer que les trois les plus couramment employés.

Les périphériques d’entrée
Exemples : le clavier et la souris sont des périphériques

d’entrée

I. Les périphériques d’entrée: la souris
 La souris est un dispositif de pointage qui se relie à l'ordinateur.
 Elle permet en effet de déplacer le curseur (la flèche) afin de

pointer des éléments affichés à l'écran et de les sélectionner en
cliquant sur le bouton gauche.
 Les souris sont munies d'un capteur de déplacement qui est soit
optique (à lumière), soit laser, soit à boule pour les plus
anciennes.
 Il existe des souris avec ou sans fil, les souris sans fils peuvent
communiquer soit par liaison infrarouge ou bien par liaison
radio.

I. Les périphériques d’entrée: la souris
Une souris Hi-tech pleines de boutons
THIOMBIANO Jérémie / ISGE-BF 2020 - 2021

II. Les périphériques d’entrée: le clavier
 Le clavier est un périphérique permettant d'écrire du texte et

communiquer avec l'ordinateur.
 Les claviers possèdent une centaine de touche donc les lettres de
l'alphabet, les chiffres, les accents et des touches spéciales pour
interagir avec le système.
 Selon le pays, il existe différentes dispositions des lettres du clavier.
En France on utilise un clavier AZERTY, et en Amérique un clavier
QWERTY.

I. Les périphériques d’entrée: le clavier

II. Les périphériques d’entrée: le clavier
La pression d’une touche fait passer à 1 le signal KeyDown, et le code

ASCII correspondant est présenté sur le bus de sortie du codeur.
Le système, qui reçoit ce signal, en déduit qu'il doit afficher tel ou tel
caractère (chaque caractère est identifié par une valeur appelée code
ascii puis Unicode).
Les périphériques de sortie
Les périphériques de sortie :

l'écran,
l'imprimante,
le haut-parleur, etc.

Les périphériques de sortie
Exemples : l’écran et l’imprimante sont des

périphériques de sortie.
 l’écran : affichage de textes, images, vidéos…

 l’imprimante : permet l’impression sur papier de
textes, d’images…

II. Les périphériques de sortie : l’ECRAN
On appelle écran (ou moniteur) le périphérique d’affichage de
l’ordinateur.
On distingue deux grandes familles de d’écrans:
 Les moniteurs à tube cathodique (plus anciens)

 et les moniteurs plats
Chaque type repose sur une technologie qui diffère principalement par
la manière dont l'image est produite à l'écran.

II.1. Les caractéristiques d’un écran
L’écran peut être caractérisé par plusieurs paramètres à savoir :
1. La fréquence de rafraîchissement ou fréquence verticale FV

2. La fréquence horizontale FH
3. La définition
4. La résolution
5. La Taille physique de l’écran
6. Largeur logique
7. La Richesse ou profondeur de la couleur

1. La fréquence de rafraîchissement ou fréquence verticale FV: c’est

le nombre de renouvellement de l’image par seconde ( 50 - 80Hz)
2.La fréquence horizontale FH: C’est la fréquence de balayage qui

indique la vitesse de déplacement du faisceau d’e- d’un bord à l’autre
de l’écran
FH = nombre de ligne x FV
3.La définition : C’est le nombre de points (pixels) maximal que l’écran

est capable d’afficher. Elle est spécifiée par un couple de nombre (X, Y).
Exemple : 640 X 480 pixels (640 = nombre de colonnes, 480 = nombre

de lignes)

4. La résolution: Elle détermine le nombre de pixels par unité de
surface (pixels par pouce linéaire
En anglais PPI: Pixel Per Inch, traduisez pixels par pouce ou DPI (dots
per inch).
5. La Taille physique de l’écran : Elle se calcule en mesurant la

diagonale de l'écran et est exprimée en pouces (un pouce équivaut à
2,54 cm).
Il faut veiller à ne pas confondre la définition de l'écran et sa taille.
La longueur physique d’une ligne d’écran dépend de la taille du

moniteur.
Le nombre de points affichable par ligne dépend quand à lui du PAS et

de la largeur physique de l’écran.
Largeur Physique = 4 /5 x Diagonale
6. Largeur logique : la largeur nécessaire dépend à de celle du PAS et de la

résolution
Largeur LOG = nombre de colonne x PAS
7. La Richesse ou profondeur de la couleur : C’est le nombre de couleur

pouvant être déterminé dans chaque pixel plus précisément la spécification du
nombre de bits attribués à chaque pixel.

Profondeur de couleur Nombre de couleurs

4 bits 2 4 = 16
8 bits 2 8 = 256
16 bits 2 16 = 65 536
Remarques :
Pour qu’une résolution donnée soit affichable sur un écran, il faudra que la
largeur logique ou nécessaire soit inférieure ou égal à la largeur physique
ou disponible.
Largeur Physique ≥ Largeur LOG

Les périphériques de sortie : l’ECRAN
Le PAS de masque (en anglais dot pitch) représente la distance qui

sépare deux luminophores de même couleur. Plus le pas de masque est
petit meilleure est la qualité de l’image.
Ainsi un PAS ≤ 0.25 mm procurera un bon confort d’utilisation.
Les termes « résolution « et définition sont confondus à tort.
Depuis 2008, la majorité des constructeurs ont complètement abandonné

les écrans à tubes cathodiques.

II.3. Les écrans plats
Les écrans plats n'utilisent plus un tube, mais des matrices de cristaux
liquides, un peu comme si on insérait une LED dans chaque point à
afficher.
Ceci réduit l’épaisseur de l’écran (design) mais aussi la consommation liée

à la haute tension utilisée dans l'ancienne technologie.
Dans les écrans plats, on trouve 4 technologies : DSTN, TFT, LCD,

Plasma.

II.3. LES ÉCRANS PLATS
Les technologies des écrans plats
1. DSTN : (Dual Scan Twisted Neumatic) ou Matrice passive allume

uniquement des points situés au croisement d'une ligne et d'une colonne
(d'où la mention de matrice) les uns après les autres.
2. TFT : (Twin Film Transistor) ou matrice active utilise également une

matrice de points de cristaux liquides avec un rétro-éclairage
(généralement appelé la dalle).
3. LCD : (Liquid Crystal Display) est similaire au TFT mais intègre les
électrodes dans deux plaques de verre dans lesquelles elles sont
complètement noyées.
4. Plasma: Dernière technologie utilisée pour les écrans Le principe utilise

un gaz qui émet une lumière lorsqu'il est soumis à une tension électrique.
Cette technologie n'est principalement utilisée que pour les télévisions et

écrans à partir de 35"
II.4. LES CARTES GRAPHIQUES
Définition
La carte graphique a pour rôle de permettre une adaptation parfaite entre les
images que forment les signaux émis par la carte mère et l’écran du moniteur.
Cette carte est appelée carte vidéo ou carte adaptateur graphique.
Si une carte écran ne comportant que peu de fonctionnalité peut suffire pour une
utilisation basique, il n’en va plus de même pour des applications graphiques telles
que le montage vidéo, certains jeux..
De la carte graphique dépend la qualité des images affichées. Le moniteur n'a pour
rôle que d'afficher les images reçues de la carte vidéo.
Il ne peut modifier ou améliorer la qualité des données émises par la carte.
Constitution d’une carte graphique

III.5. LES CARTES GRAPHIQUES
Connecteurs de carte graphique
Le terme de DAC correspond en fait à Digital-to-Analog Convertor.
A partir du DVI-D, la conversion n'est pas nécessaire, car ce sont des signaux
numériques qui sont envoyés directement à l’écran.
La liaison d’un écran avec l’unité centrale peut se faire à l’aide de 3 types de
connecteurs : VGA, DVI, HDMI.

Mémoire graphique
La quantité de mémoire vive est un critère qui influence à la fois sur la

résolution et sur le nombre de couleurs disponibles.
Il existe différents types de format d’affichage.
Un format d’affichage est un mode graphique permettant d'afficher des couleurs

à des résolutions données: VGA, XVGA, SXGA,……
La norme TRUE COLOR fournit 24 niveaux de couleurs
Capacité mémoire = Définition X nombre de bits /pixel
Bits/pixel = nombre de niveau = Ln (nombre de couleur) /Ln (2).

Les périphériques de stockage
 Le stockage des données :

 Les périphériques de stockage permettent de conserver les
informations.
 Exemples: le CD-ROM, le disque dur, la disquette sont des
périphériques de stockage.
Les périphériques de
stockage sont des
périphériques d’entrée
et de sortie.
Disque dur Cd-rom Disquette

Les périphériques de stockage
Pour stocker et conserver des données, il existe plusieurs

types de supports. Certains sont internes, d’autres externes.
Support de stockage interne : Le disque dur
Supports de stockage externes : La disquette

La clé USB
Le disque dur externe
Le CD ou le DVD

Les mémoires de masse : la disquette
C'est le premier support de données utilisé dans un

ordinateur
Sa taille maximale est de 1.44 Mo

Les mémoires de masse : le disque dur
Le disque dur : c'est le support sur lequel on peut stocker

une très grande quantité d'informations. Les disques durs
actuels ont des capacités de stockage très importantes.
C'est un élément essentiel de l'ordinateur. Il contient le

système d'exploitation (Windows) et les données de
l'utilisateur (photos, fichiers texte, vidéos, messagerie, etc.)
Sa taille peut dépasser les 3 Téra-octets (To).

III. LES DISQUES DURS ET CONTROLEURS
Le disque dur ou mémoire de masse est l'organe de l'ordinateur servant à

conserver les données de manière permanente.
Un disque dur se présente sous forme d’un boîtier rectangulaire qui possède un
circuit imprimé et différents composants sous sa face intérieure.
La face arrière comporte généralement deux connecteurs : l’interface et le
connecteur d’alimentation électrique.
Capacité nette = nombre de Cylindres X nombre de Têtes X nombre de Secteurs
X capacité des secteurs.
Capacité nette = C T S X capacité des secteurs.

Le disque dur : principe de fonctionnement
 L'enregistrement consiste à exploiter l'information rémanente
(durable) créée par une tête de lecture/écriture. Cette tête comporte
une bobine qui crée un champ magnétique dont l'orientation dépend
du sens de circulation du courant électrique qui la parcourt.
 Pour lire l'information, on fait défiler le support sous la tête de
lecture, qui mesure l'orientation du champ magnétique (qui crée un
courant induit dans une bobine), de laquelle on déduit l'information
stockée sur chaque emplacement.
 Une unité de disque dur est en fait constituée de plusieurs disques, ou
plateaux, empilés et en rotation rapide autour du même axe.
Le disque dur : constitution
Chaque face d'un plateau est lue ou écrite

par une tête de lecture. Afin de simplifier
le mécanisme, toutes les têtes se déplacent
en même temps, radialement (voir schéma).
Les disques sont structurés en pistes (c'est-

à-dire divisés en cercles concentriques) et
en secteurs (portions de cercle).
On appelle cluster la zone minimale que peut occuper un fichier sur le

disque.

Adressables par secteur : n° cylindre + n° tête + n° secteur.

Doivent être formatés.
Concurrencés par SSD (mémoires flash). Plus de moteur…
III: LES DISQUES DURS: Caractéristiques
L’entretien du disque se fait par un défragmenteur de disque.
Le disque dur est caractérisé par :

La Capacité : volume de données pouvant être stockées sur le disque. (To)
Le Taux de transfert (ou débit) : quantité de données pouvant être lues ou

écrites sur le disque par unité de temps. (Mo/s)
La Vitesse de rotation : vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée en

tours par minutes (notés rpm pour rotations par minute).
La Mémoire cache (ou mémoire tampon) : quantité de mémoire embarquée sur

le disque dur
L’Interface : il s'agit de la connectique du disque dur. Les principales interfaces

pour disques durs sont les suivantes : IDE/ATA, Serial ATA, SCSI et il existe par
ailleurs des boîtiers externes permettant de connecter des disques durs en USB.

III: LES DISQUES DURS: Le SSD
Un disque SSD, pour Solid-State Drive est un matériel informatique

permettant le stockage de données sur de la mémoire flash. Le terme
anglais « Solid-State » signifie que ce matériel est constitué de mémoires à
semi-conducteurs à l’état solide par opposition aux disques durs classiques
(support magnétique).
III: LES DISQUES DURS: Le SSD
Boitier SSD 2,5 pouces

V: DISQUES OPTIQUES – LECTEURS - GRAVEURS
Définition
Dans le domaine informatique, le stockage optique désigne des

mémoires qui utilisent la lumière (laser) pour écrire et restituer des
informations.
Un lecteur de disque optique est un appareil qui lit au moyen d’une

diode laser les disques optiques.
Un graveur de disque optique à diode laser est un appareil électronique

dédié au stockage d’information pour l’informatique, l’audio et la vidéo.
Le type de rayon laser utilisé est différent pour les CD-DVD (rouge) et les
BD (bleu).

IV: DISQUES OPTIQUES – LECTEURS - GRAVEURS
1.Définition
Les disques optiques utilisent un rayon laser. Pour écrire, on creuse des
petits trous ou cuvettes dans le couche métallique Pour lire on utilise un
laser moins puissant qui va détecter la présence ou l'absence de
trous.
C'est une cellule photoélectrique qui permet de capter le rayon réfléchi,

grâce à un miroir semi-réfléchissant comme expliqué sur le dessin ci-
contre

2. Les différents types de disques optiques
Il existe trois grands groupes de disques optiques :
 Le Disque Compact (CD), ses dérivés CD-ROM, DVD (Digital

Versatil Disc) ou BD (Blu-ray Disc) sont destinés à une reproduction
en masse par pressage. On ne peut pas y rajouter d’informations.
 Des disques enregistrables une seule fois, CD-R et DVD - et +R,

BluRay
 Des disques permettant l'effacement et le réenregistrement comme le

disque magnéto-optique, CD et DVD – et + RW.

3.Les caractéristiques
Un lecteur / graveur est caractérisé par les éléments suivants :
 Vitesse: la vitesse est calculée par rapport à un coefficient pour le CD c’est
(1X =150 Ko/s) ,le DVD (1X = 1350 Ko/s) et (1X = 4,5 Mo/s) pour le BD.
 Temps d'accès : il représente le temps moyen pour aller d'une partie du CD à
une autre.
 Interface : ATAPI (IDE), SCSI , SATA, ou USB;

Les CD-R vierges existent dans

différentes couleurs dues à la matière
employée dans la couche
d'enregistrement.

V: LES IMPRIMANTES
1. Définition
L'imprimante (en anglais printer) est un périphérique permettant de faire

une sortie imprimée (sur papier) des données de l'ordinateur.
Différents types d'imprimantes sont utilisées. Le choix est principalement

fonction de l'utilisation, de la qualité et du prix de revient.
L'amateur privilégiera les jets d'encre pour le prix d'achat et la qualité

d'impression, les professionnels, avec des nombres d'impressions
élevées, les lasers pour leur faible prix de revient à la page.

V: LES IMPRIMANTES
2.Les différents types d’imprimantes
Les technologies d'imprimantes les plus courantes sont :

 L’imprimante à marguerite
 L’imprimante matricielle (également appelée imprimante à aiguilles)
 L’imprimante à jet d’encre et imprimante à bulles d'encre
 L’imprimante laser.

V: LES IMPRIMANTES
L'imprimante est généralement caractérisée par les éléments suivants :
 Vitesse d'impression : exprimée en pages par minute (ppm),
 Résolution : exprimée en points par pouces (notés ppp ou dpi, pour dot per
inch), la résolution définit la finesse de l'impression.
 Temps de préchauffage : il représente le temps d'attente nécessaire avant la

première impression.
 Mémoire embarquée : il s'agit de la quantité de mémoire permettant à

l'imprimante de stocker les travaux d'impression.

V: LES IMPRIMANTES
 Le format de papier :format A4 (21 x 29,7 cm), plus rarement au format A3 (29,7
x 42 cm)
 Alimentation papier : il s'agit du mode de chargement de l'imprimante,

caractérisant la façon de laquelle le papier vierge est stocké.
 Cartouches : les cartouches sont rarement standards et dépendent fortement de

la marque et du modèle d'imprimante.
 Interface : il s'agit de la connectique de l'imprimante ( USB, parallèle, réseau )

La Gestion de l’espace de la mémoire centrale (RAM)ou de stockage (disque dur)ce base
sur trois principe:
•Le partitionnement
•La pagination
•La segmentation
•La protection
•Le partitionnement
Le partitionnement de la mémoire, consiste à découper, de façon arbitraire
et « définitive », l’espace mémoire centrale en plusieurs partitions
(ne pas confondre avec la partition du disque dur).
68
La pagination:
•La technique de la pagination, qui rappelle celle du partitionnement statique, utilise un
découpage de la mémoire en segments de même taille, eux-mêmes décomposés en
petits blocs d’espace mémoire (128, 256 octets…) appelés pages.
La segmentation
La segmentation est une technique qui consiste à diviser l’espace mémoire en N segments
de longueur variable, un numéro étant attribué à chacun des segments de l’espace
adressable.
Modèle Desktop -l'unité centrale se trouve à
l'horizontale sur un bureau et le moniteur est
placé dessus.
•Modèle Tower -l'unité de centrale est vertical
peut donc être placé sur le sol pour
économiser de l'espace.
Le système d’exploitation permet de développer des programmes

sans tenir compte de la complexité physique de la machine.
Les programmes utilisent des fonctionnalités standardisées d’accès
aux ressources matérielles.

Cours de Technologie Des Ordinateurs - Isge-2021

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TECHNOLOGIE DES

Ces objectifs se déclinent en objectifs généraux (OG)

A la fin du module, les étudiants seront capables de :

OG1: Décrire le fonctionnement d’un ordinateur

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 Comprendre l’architecture d’un système informatique

 Identifier les différents composants matériels et

 Comprendre les principes de fonctionnement d'un

DIALLO Fouziatou / ISGE-BF 2020 - 2021

 Comprendre la structure interne d’un ordinateur à

 Distinguer les rôles de chacun des composants et leurs

DIALLO Fouziatou / ISGE-BF 2020 - 2021

 Analyser les performances d’un ordinateur

 Associer les composants par fonction

 Acquérir des notions de bases sur les systèmes de

DIALLO Fouziatou / ISGE-BF 2020 - 2021

 Avoir des notions en électronique numériques :

 Avoir des notions en technologie des composants

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VOLUME HORAIRE : Théorie 15h, TD 5h ,TP 15h

PROGRAMME DU COURS DE TECHNOLOGIE DES

SEQUENCE 1: INTRODUCTION A LA TECHNOLOGIE DES

 Leçon 2: Histoire de l’informatique

 Leçon 3: Description de la machine de VON NEUMANN

DIALLO Fouziatou / ISGE-BF 2020 - 2021

 SEQUENCE 2: PRESENTATION D’UN SYSTÈME

 Leçon 1:Les éléments d’un système informatique

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 Leçon 1:Les Microprocesseurs

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L’informatique, particulièrement l’ordinateur, se présente comme un outil

 Un ordinateur, selon le dictionnaire Hachette, est une

 Le cours de TECHNOLOGIE DES ORDINATEURS expose

Il ne s'agit pas ici d'apprendre à programmer, mais de

 Ainsi ce cours se proposera de répondre à la question

 INFORMATIQUE : Contraction de INFORmation et

 Aussi, l'informatique désigne l'ensemble des sciences et

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 L’informatique est " la science du traitement rationnel

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 L’informatique est une science c'est-à-dire qu’elle obéit à

 Les machines automatiques dont traite la définition sont

 L’information est la matière manipulée et traitée par les

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 Le mot «ordinateur» a été créé IBM en 1954 pour remplacer le

 Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant

 L'information peut se présenter sous forme : visuelle (symbole,

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 Bureautique (traitement de texte, tableur) : c'est une

 Mathématiques: Sondage, prévisions d'élections, météo,

 Jeux: graphisme, son, fiction interactive et génération

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 Communication : Internet , Intranet (web, e-mail,

 Graphisme : Reconnaissance de forme , Reconnaissance

 Cinéma : Image numérique, montage, dessin animé ;

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 Physique : Simulation (centrale nucléaire, bombe

 Médecine : Imagerie médicale(manipulations d'images

 Gestion des flux : Arrivées départs dans les aéroports (les

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 Robotique : robot autonome (robot sur Mars) semi-

 Calculs massifs : clusters, machines parallèles ...