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binaires
es diagrammes d’équilibre des alliages binaires proposés dans cet atlas ont
L été choisis en fonction de l’intérêt pratique et industriel des alliages
concernés.
Leur liste n’est donc pas exhaustive.
Ils ont été établis à partir des recueils de diagrammes dont la liste est donnée
en [Doc. M 70].
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 1
1. Classement les diagrammes d’équilibre entre phases ont été mentionnés dans
les cas les plus remarquables.
des diagrammes
Le lecteur ne trouvant pas le diagramme de l’alliage recherché
à l’élément de base industriel ne devra pas oublier de vérifier
Dans ce dossier, les diagrammes sont classés par ordre alphabé- dans ce dossier si cet alliage n’a pas été classé parmi ceux de
tique du symbole de l’élément concerné venant en premier dans l’élément secondaire ou de se reporter à la liste du tableau 1.
l’ordre alphabétique parmi les éléments constituant l’alliage ; puis,
pour un élément donné, dans l’ordre alphabétique du symbole du
deuxième élément. Il faut savoir que, sur ces diagrammes :
— les nombres entre parenthèses représentent les concentra-
Exemple : on trouve Fe-C à C-Fe. tions en masse ;
— les limites des domaines tracées en tireté ne sont pas encore
Cependant, dans la représentation des diagrammes, c’est l’élé- connues avec précision.
ment de base des alliages industriels le plus fréquemment ren-
contrés qui a généralement été placé à gauche. Pour de plus amples renseignements concernant la présentation
et la lecture de ces diagrammes et, en particulier :
Exemple : pour le diagramme C-Fe, c’est le fer qui est situé à gauche.
— les compositions massique et atomique ;
Les diagrammes proposés sont établis, pour la plupart, sous une — les structures et dénominations des phases métalliques ;
pression égale à la pression atmosphérique. Quand ils comportent — les principales données physiques relatives aux divers élé-
un élément gazeux, la pression est parfois différente et a été indi- ments rencontrés dans ces diagrammes ;
quée dans le texte. Les effets d’une augmentation de pression sur le lecteur se reportera au dossier [M 70].
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M 70p1 − 2 © Techniques de l’Ingénieur
(0)
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 3
1 070
1 063 °C
1 060
1 050
1 040
1 030
1 020
1 010
()
1 000
990
980
970
960,5
960
950
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ag Au
Atomes pour cent d’or
2.1 Ag-Au (argent-or – figure 1) De nombreuses propriétés physiques ont été étudiées pour ces
alliages ; certaines d’entre elles présentent des discontinuités pour
les pourcentages correspondant à Ag3Au, Ag3Au2 et AgAu3. Mais
contrairement à ce qui a été proposé autrefois, aucune phase
L’argent et l’or sont solubles à l’état solide en toutes proportions. ordonnée n’a été trouvée pour ces compositions ni pour AgAu.
Le solidus et le liquidus sont connus à ± 4 ˚C et l’intervalle entre les
deux courbes est très étroit (inférieur à 2 ˚C ± 0,3 ˚C), en bon accord ■ Structure des phases
avec les prédictions thermodynamiques. α : c. f. c.
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M 70p1 − 4 © Techniques de l’Ingénieur
1 100
1 083 °C
1 000
960,5
900
800
14,1 39,9 779 °C 95,1
(8,8) (28,1) (92,0)
(92,0
(92 ,0)
700
600
500
400
300
2.2 Ag-Cu (argent-cuivre – figure 2) On a pu obtenir, par refroidissement rapide de gouttes de 25 mg,
des solutions solides sursaturées métastables de 23,0 à
88,5 atomes % de cuivre.
Le liquidus de ce diagramme est connu avec précision depuis
1875 et la composition de l’eutectique a été déterminée à 0,1 % près ■ Structures des phases
en masse. Ce diagramme a été bien étudié thermodynamiquement. α (Cu) : c. f. c.
Certaines déterminations des limites de solubilité ont été faites sur
des alliages hors d’équilibre. α (Ag) : c. f. c.
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900
800
700
600
500
400
359 température
37,3
37,2 d'ébullition
300 (52,5)
276 °C 97,6
(98,7)
200
()
127 °C
100
0
– 38,9 °C
(Hg)
– 100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ag Hg
Atomes pour cent de mercure
2.3 Ag-Hg (argent-mercure – figure 3) Les phases ε et γ sont souvent appelées respectivement β et
Ag3Hg4.
■ Structures des phases
Pour les teneurs supérieures à 35 atomes % d’argent, les alliages α (Ag) : c. f. c.
ont une forte tendance à former, au refroidissement, des phases
γ: c. c. (type laiton γ) (Ag3Hg4 ou Ag5Hg8 ?)
homogènes métastables. En outre, les réactions péritectiques
(276 ˚C et 127 ˚C) peuvent être supprimées partiellement ou totale- ε(β) : h. c.
ment pour des vitesses de refroidissement suffisamment rapides. (Hg) : rh.
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M 70p1 − 6 © Techniques de l’Ingénieur
2 liquides
1 500
0,3 97
( 0,16) 1 435 °C ( 95) 1 453 °C
?
1 400
(Ni)
1 300
1 200
1 100
1 000
960 °C
960,5
?
900
(Ag)
800
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ag Ni
Atomes pour cent de nickel
2.4 Ag-Ni (argent-nickel – figure 4) le nickel solide diminue avec la température, mais n’est pas connue
avec précision.
Le domaine de démixtion à l’état liquide existe, sans contestation ■ Structures des phases
possible, mais il est encore très mal connu.
(Ag) : c. f. c.
La solubilité du nickel dans l’argent solide varie de 0,102 % en
masse à 922 ˚C à 0,012 % en masse à 400 ˚C ; celle de l’argent dans (Ni) : c. f. c.
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Température (°C)
2 400
Gaz
2 210
2 200
2 000
1 800
Liquide Liquide + gaz
1 600
1 400
1 200
1 000
960,5
0,067 2,12 939 °C
(0,01) () + L (0,32)
800
600
() () + gaz
400
190 °C
200
0,013
(0,002) () + Ag
A 2O
0
0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 1,5 1,75 2 2,25 2,5
Ag
Atomes pour cent d’oxygène
2.5 Ag-O (argent-oxygène – figure 5) eutectique existe effectivement à condition que la pression soit suf-
fisante pour empêcher la dissociation de Ag2O (P > 41,4 MPa). La
température de fusion de l’argent est abaissée par une augmenta-
tion de la pression. On a beaucoup étudié les oxydes d’argent, mais
Ce diagramme a été établi pour une pression de 105 Pa. ils sont encore très mal connus (Ag2O, Ag4O3, AgO, Ag2O3, AgO2).
■ Structures des phases
La solubilité de l’oxygène est minimale dans l’argent à 400 ˚C. Ce α (Ag) : c. f. c.
minimum serait dû à la présence de certaines impuretés, telles que Ag2O : c. complexe (type Cu2O)
le cuivre et le carbone, courantes dans l’argent, ou bien encore
n’existerait pas réellement et pourrait s’expliquer par une adsorp- [au-dessus de 12,5 GPa à 1 100˚C) : h. (type Cdl2)]
tion superficielle. Ag4O3 : (?) c. complexe
L’étude thermodynamique confirme bien ce diagramme et le AgO : m. ou c. ou t. (type CuO)
minimum de solubilité à 400 ˚C, mais laisse prévoir l’existence d’un
eutectique hypothétique entre l’argent et Ag2O à 500 ˚C Ag2O3 : c. f. c. (ou cubique ?)
(25,5 atomes % d’oxygène). L’expérience a montré que cet AgO2 : c. f. c. (type NaCl)
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M 70p1 − 8 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
960,5
900 300
0,19
(0,10)
(0,1
250
800 (Pb)
200 0,095
(0,05)
700 150
0,04
(0,02)
100
2,8 0 0,1 0,2
600 (5,2)
Atomes % Ag
(Ag)
500
400
0,8
(1,5) 304 °C 327 °C
300
95,3
(97,5)
0,35
(0,67)
200
(Pb)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
100
Ag Pb
Atomes pour cent de plomb
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900
800
19,5
11,5 724 °C (21)
(12,5)
700
600
49,6
500 22,85 480 °C (52)
(24,6) 25
() (26,8)
400
()
300
23,7 (25,5)
11,8 (12,8)
221 °C 232 °C
18 (19,5)
100
18 °C
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ag Sn
Atomes pour cent d’étain
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M 70p1 − 10 © Techniques de l’Ingénieur
1 200
AuAl2
1 100
1 060 °C 1 063 °C
1 000
AuAl
900
800
Au5Al2?
Au2Al
Au4Al
(Au)
700
660 642 °C 575 °C
625 °C 56,5 624 °C
0,7
600 (5)
569 °C 72
545 °C
59,5 525 °C 80 84
500 77,5 (85,8)
(Al)
90
400 ? ?
94
300
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
100
Al Au
Atomes pour cent d’or
Malgré de nombreuses études, les compositions des phases et les AuAl2 : c. (type CaF2)
transformations à l’état solide sont très mal connues dans le AuAl : c. (type ZnS)
domaine 70 à 90 atomes % d’or. Différentes dispositions des domai- Au2Al : structure non déterminée
nes du diagramme ont été proposées pour ces teneurs ; l’incertitude
viendrait du caractère métastable de certaines phases intermédiai- Au5Al2 (ou Au8Al3) (composé électronique 21/13 ?) : c. avec distor-
res. On a récemment pu montrer que la phase Au4Al subissait une sion hexagonale (type laiton γ)
transformation allotropique entre 300 et 400 ˚C, mais que la phase µ, βAu4Al : c. c.
stable à basse température, pouvait rester métastable jusqu’à
520 ˚C. Les composés AuAl2 et Au2Al sont très bien connus, mais la µAu4Al : c. (type β Mn)
phase AuAl l’est beaucoup moins et sa structure est extrêmement (Au) : c. f. c.
compliquée. Les domaines d’existence des autres phases ont une
L’existence des phases suivantes est avancée par certains
largeur de 0,5 à 1,0 atome % d’or.
auteurs :
La solubilité à l’état solide de l’or dans l’aluminium n’est pas con-
nue avec précision. Elle est de l’ordre de 0,4 % en masse à la tempé- Au5Al3 : h. c. (composé électronique 7/4),
rature de l’eutectique. Au3Al : c. (type β Mn) (composé électronique 3/2)
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Température (°C)
2 400
AlB12
AlB10
AlB2
2 200
2 070 °C
2 000
AlB12
1 850 °C
1 800
L + AlB 10
1 660 °C
1 600 1 550 °C
1 450 °C
1 400
1 200
1 000 975 °C
800
0,055
660 659,7 °C
600 < 0,025
(Al) (B)
400
0 20 40 60 80 100
Al B
Atomes pour cent de bore
3.2 Al-B (aluminium-bore – figure 9) On notera que le diagramme proposé ne fait pas mention de la
phase γ AlB12.
■ Structures des phases
On a reconnu trois composés intermédiaires : AlB2, AlB10 et
AlB12 ; ce dernier existerait sous trois formes allotropiques α, β, γ. (Al) : c. f. c.
Mais AlB10 et β AlB12 (ce dernier stable à température intermédiaire) AlB2 : h.
ne seraient que des phases stabilisées par la présence de carbone
sous forme d’impureté. AlB10 : orth.
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800
2 liquides
700 1,7
660 (6,7) 649 °C
0,11
600 (0,46)
0,025
(0,1)
500
()(Al)
)(al) + (Cd) liquide
(Al)
400
321 °C
321 °C
300
()(Al)
)(al) + (Cd) solide (Cd)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Al Cd
Atomes pour cent de cadmium
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 13
Cr2Al
Cr2Al11
Cr4Al9
Cr5Al8
CrAl7
CrAl4
1 800
1 600
Température (°C)
800 1,275
790 °C
L
0,19
1 400
700
661,4±0,1
0,1 °C
660 0,375
1 200 22,5 1 170 °C
1 060 °C 35,5 42 1 125 °C 600
57,4
1 075 °C (Al)
14,5 30,2
940 °C 1 030 °C
1 000
6,5 18,5 910 °C 500
42 870 °C 0 0,5 1 1,5 2
1,2 15,5 61 Atomes % Cr
800
790 °C 71,4 74,2
661 °C 65,5
660 640 °C
(Al) Transformation
ransformation
600
magnétique
magn tique
Transformation
ransformation 430 °C
400 magnétique
magn tique
350 °C
200
37 °C
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Al Cr
Atomes pour cent de chrome
3.4 Al-Cr (aluminium-chrome – figure 11) Dans certains secteurs, la difficulté du tracé ne permet pas de
donner à ce diagramme une allure compatible avec les lois de la
thermodynamique.
Le diagramme proposé a été entièrement refait en 1963. Toutes les ■ Structures des phases
phases intermédiaires trouvées autrefois y figurent sauf CrAl3 qui α (Cr) : c. c.
est la phase δ et qui correspond plutôt à Cr4Al9. Sur ce diagramme, β (Cr2Al) : t. (type MoSi2 : c. c. déformée)
on constate que la phase δ se décompose en phase γ3, et la phase γ1
en phase γ2, alors que ces transformations passaient autrefois pour γ1 (Cr5Al8) : c. (type laiton γ)
être eutectoïdes. γ2 (Cr5Al8) : rh. (voisine du type laiton γ)
γ3 (Cr4Al9) : c. (type laiton γ) ordonnée
Le liquidus et le solidus au-dessus de 1 300 ˚C sont encore
γ4 (Cr4Al9) : c. (type laiton γ) ordonnée
approximatifs. Le chrome et la phase β (Cr2Al) sont antiferromagné-
tiques aux basses températures. Le changement de structure de γ3 δ (Cr4Al9) : structure douteuse
et γ4 correspond à une transformation ordre-désordre. ε (CrAl4) : structure très complexe
η (Cr2Al11) : structure très complexe voisine de θ
Il a été possible de conserver par trempe depuis l’état liquide,
jusqu’à 5,5 % en masse de Cr dans l’aluminium en solution solide θ (CrAl7) : m. (orth. ?)
sursaturée métastable. (Al) : c. f. c.
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M 70p1 − 14 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 200
1 100
1 083 1 048 °C
1 037 °C (X)
1 000
900
800
700
660 °C
624 °C
600 591 °C
565 °C 563 °C
19,6 548 °C
(9,4) 82,7 97,5
(1) (67,0) (94,3)
500
400
363 °C (2) ()
300
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Al
Atomes pour cent d’aluminium
α (Cu) : c. f. c.
Entre 0 et 20 % en masse d’aluminium, le diagramme est connu avec
une précision voisine de 0,1 % en masse. Dans le domaine de 20 à 30 % β: c. c.
en masse d’aluminium, les réactions d’équilibre entre phases solides γ: c. f. c.
sont complexes et encore mal connues. Cette région a fait l’objet de
très nombreuses interprétations contradictoires. On a suggéré par X ⎫
⎬ structures voisines de γ2
exemple une transition continue entre γ2 et δ. La phase ε subit à 850 ˚C γ1 ⎭
une transformation de nature inconnue. Au-delà de 30 % en masse γ2 : c. (type laiton γ)
d’aluminium, le diagramme est bien établi et le liquidus précis à ± 2 ˚C.
δ: structure inconnue
La phase θ se forme par solidification plutôt que par réaction
péritectique (étant donné l’échelle, cela n’apparaît pas sur le dia- ε1 : structure inconnue
gramme où l’on pourrait croire que le sommet du domaine θ est ε2 : c. structure voisine de γ2 (plus simple)
confondu avec l’extrémité du palier situé à 591 ˚C). Le domaine de la
phase θ appelée aussi Al2Cu ne contient pas la composition corres- ζ1 : h.
pondant à ce composé. ζ2 : m.
La solubilité à l’état solide du cuivre dans l’aluminium est connue η1 : orth.
à 0,1 % près (en masse), entre 400 et 548 ˚C.
η2 : orth. centrée
Il y aurait des phases ordonnées (à courte distance) dans les
θ: t.
solutions solides d’aluminium dans le cuivre jusqu’à 25 atomes %
d’aluminium. α (Al) : c. f. c.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 15
1 700
Température (°C)
1 400
1 390
1 600
1 200
1 536 °C 1,55 1,93
1 534 (1 160 °C)
C)
1 500
1 000
910
1 400
1 390 800
0 1 2 3
Atomes % Al
Fe2Al5
1 300
FeAl2
FeAl3
Fe3Al
1 229 °C
1 200 1 153 °C
1 156 °C
FeAl
1 150 °C
1 092 °C 1 146 °C
1 100
73,6
1 000
910
900
800 Trans
769 f or m
a ti
on
700
m
ag
652 °C 660 °C
n ét
99
iqu e
600 (98)
500
(Al)
Tran
sfor
400
matio
n magnétique
300
52
200
0 10 20 30 40 50 60 70 10080 90
Fe Al
Atomes pour cent d’aluminium Figure 13 – Alliage binaire Al-Fe
3.6 Al-Fe (aluminium-fer – figure 13) abouti à des résultats peu cohérents. Au-dessous de 450 ˚C, la solu-
bilité du fer dans l’aluminium est presque négligeable. Par refroidis-
Le liquidus a été tracé en utilisant les températures les plus éle- sement très rapide du liquide à 2 % en masse de fer, on peut obtenir
vées parmi toutes celles proposées par les différents expérimenta- une phase métastable orthorhombique centrée (type MnAl6). Une
teurs. Même avec les techniques les plus modernes, les relations augmentation de pression élargit la boucle γ (de 8,5 à 12 atomes %
entre phases sont difficiles à déterminer aux basses températures, d’aluminium maximum à 1 150 ˚C pour 10 GPa).
dans la partie riche en fer (Fe3Al) ; dans cette région, il y a des trans- ■ Structures des phases
formations ordre-désordre et peut-être même une possibilité de α: c. c.
transformation martensitique des alliages Fe3Al (phase K). β1 (Fe3Al) : c. ordonnée (type BiF3)
β2 (FeAl) : c. ordonnée (type CsCl)
La réaction ε + η → ζ n’est jamais complète ; il en résulte que dans
γ: c. f. c.
le domaine ζ on ne trouve jamais une phase unique. Le domaine de
ε: c. c. complexe
la phase η n’est pas connu avec précision, car les différentes valeurs
ζ: rh.
expérimentales sont en mauvais accord.
η: m.
Le composé intermétallique θ a tendance à présenter une surfu- θ: m.
sion, si bien que la détermination du palier eutectique à 652 ˚C a (Al) : c. f. c.
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M 70p1 − 16 © Techniques de l’Ingénieur
718 °C
700
AlLi2
660
601 °C
600
28,2 45,8
( ) (9,2) (17,8) () 69,5
522 °C (37)
500 53,7
(2,3)
(AlLi)
400
300
3.7 Al-Li (aluminium-lithium – figure 14) Ces difficultés résultent surtout de la pollution des alliages par des
impuretés (Na principalement) et par des réactions avec certains
matériaux des creusets utilisés.
La position du point eutectique a fait l’objet de plusieurs proposi-
tions. Il en est de même de la limite de solubilité du lithium dans ■ Structures des phases
l’aluminium, qui pourrait être beaucoup plus faible que celle qui
α: c. f. c.
figure dans ce diagramme : la solubilité maximale qui y est indi-
quée, à la température du palier eutectique, est de 3,9 % en masse β (AlLi) : c. c. (type NaTl)
(13,7 atomes %) de lithium. L’étendue du domaine AlLi est encore
imprécise et est peut-être plus faible que celle indiquée, surtout du AlLi2 : m
côté riche en aluminium. Enfin, le liquidus, pour les alliages riches
en lithium, pourrait être situé à des températures plus élevées. (Li) : c. c.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 17
Température (°C)
700
660
650 649 °C
600
550
500
37,4
(35,0)
462 °C
450 °C 451,5 °C
450 445 °C 437 °C
18,9 37,9
(17,4) (35,5) 420 °C 62,3 69,9 88,4
(59,8) (67,7) (87,3)
400 390 °C ?
350
300
250
200
150
21 37,5
(1,9) (35,1)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 100 90
Al Mg
Atomes pour cent de magnésium
3.8 Al-Mg (aluminium-magnésium – Par refroidissement très rapide, on peut obtenir des solutions soli-
des sursaturées de magnésium dans l’aluminium jusqu’à 35,5 % en
figure 15) masse de magnésium.
(0)
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Température (°C)
1 400
62,5 1 315 °C
AlMn
1 300
59
1 260 °C
1 252 °C
65
1 200
44 060 °C
1 160
MnAl3
53,5 1 146 °C
MnAl6
50 1 055 °C
1 100
1 072 °C
MnAl4
89
91
1 000 990 °C
32,5
950 °C
920 °C 33,5 37,5
900 12,2 880 °C 880 °C
34,5 870 °C 58,5
51
840 °C 55,5
822 °C 50,3 59,5 59,8
800 °C
800 48,5 59,5
50,3
Masse % Mn 710 °C
0 1 2 3 700 709 °C
658,5 °C
Température (°C)
700
660
658,5 °C
660
0,9
(Al) 600
600
(Al)
500
500
400
400 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
0 0,5 1 1,5 Al Mn
Atomes % Mn Atomes pour cent de manganèse
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2 liquides
700
659 °C
660
Température (°C)
600 720
500 700
400 680
(Al)
659 °C
300 660
0,14
(Al)
200 640
0 0,1 0,2 0,3 0,4
Masse % Na
100 97,5 °C
97,5 °C (Na)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Al Na
Atomes pour cent de sodium
3.10 Al-Na (aluminium-sodium – figure 17) sodium dans l’aluminium à 700 ˚C (liquide) et 0,002 % en masse de
sodium dans l’aluminium à 600 ˚C (solide).
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Température (°C)
1 700
Ni2Al3
(NiAl) 1 638 °C
1 600
Ni3Al
1 500
1 385 °C
NiAl3
1 453 °C
1 395 °C
1 400
69,5 79
(83,2) (89,1)
1 300
(’)
(NiAl)
1 200
27 1 133 °C ()
(Ni)
1 100
1 000
(’)
(N 3Al))
900
854 °C
(Ni
15,3
(N 2Al3)
800 (28,4)
(Ni
700
660 640 °C
36,3 45 60 72,5 77 89,5
2,7 (55,3) (64) (76,5) (85,1) (87,9) (94,9)
600 (5,7)
40,8
(60)
que
300
nétiq
(Al)
mag
200
ion
mat
sfor
100
Tran
70 °C
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 100 90
Al Ni
Atomes pour cent de nickel
(Al) : c. f. c.
Le diagramme est connu depuis longtemps avec une bonne certi-
NiAl3 : orth.
tude entre 0 et 50 atomes % de nickel. Au-delà, il est moins précis ;
les études récentes ont montré qu’il est plus compliqué qu’on ne Ni2Al3 : h.
l’avait initialement imaginé.
La position du domaine de la phase Ni3Al n’est pas très sûre. Cette β′ (NiAl) : c. c. (type CsCl)
phase subirait une transformation vers 600 ˚C.
α′ (Ni3Al) : c. f. c. (type Cu3Au)
La solubilité du nickel dans l’aluminium est très faible (0,05 % en
masse de nickel à 640 ˚C et 0,003 % à 500 ˚C). α (Ni) : c. f. c.
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2 liquides
1 100
Température (°C)
Température (°C)
1 000 700 330
326,8 °C 327,3 °C
0,003
900 675 325
658,5 °C (Pb)
660
(Al) 1,5
800 650 320
0 1 2 3 0,04 0,02 0
Masse % Pb Masse % Al
700
658,5 °C
660
0,2 99,1
(1,5) (99,88)
600
500
(Al)
400
99,997
326,8 °C (99,999)
327,3 °C
300
(Pb)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90100
Al Pb
Atomes pour cent de plomb
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Température (°C)
1 700
Masse % Si
0 0,5 1 1,5 2
Température (°C)
700
1 600
660
600 577 °C
1 500
(Al) 1,59
(1,65)
500
1 400
400
1 300
0,16
(0,17)
300
1 200
(Al) + (Si)
200
1 100
0 0,5 1 1,5
Atomes % Si
1 000
900
800
700
660
600
12,3 577 °C 99,6
(Al)
(12,7) (Si)
500
400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Al Si
Atomes pour cent de silicium
3.13 Al-Si (aluminium-silicium – figure 20) ségrégation pour les alliages très riches en silicium est 2 × 10−3. (Le
coefficient de ségrégation étant le rapport Cs /C l de la concentration
massique du solide déposé à la concentration massique du liquide
La courbe solidus de la phase (Al) a été déterminée par étude de qui le dépose, au cours de la solidification (cf. [M 70]).
la résistance à la traction en fonction de la température.
■ Structures des phases
La solubilité du silicium dans l’aluminium solide a été très bien
déterminée à partir de métaux très purs. Par contre, les résultats (Al) : c. f. c.
concernant la solubilité à l’état solide de l’aluminium dans le sili-
cium sont très dispersés. On sait néanmoins que le coefficient de (Si) : c. d.
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Température (°C)
1 800
Température (°C)
900
1 700
800
1 668 Liquide
1 600
700
0,15 665 °C
660 ?
1 500 (Al)
600
0 1 2
Masse % Ti
1 400
1 340 °C
1 300
26
1 200
1 165- (TiAl 3)
14,9 1 180 °C
1 100
1 060 °C
1 000
900
882
49,5
800 (35,6)
700
665 °C
660 °C
(Al)
600
500
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ti Al
Atomes pour cent d’aluminium
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M 70p1 − 24 © Techniques de l’Ingénieur
700
660
600
500
443 °C
419 °C
400
351,5 °C (Zn)
382 °C 88,7 97,6
(95) (99)
340 °C
300
16,0 275 °C 98,55
(31,6) (99,4)
200
100
1,7
(4,0)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Al Zn
Atomes pour cent de zinc
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 25
Température (°C)
1 900
Zr2Al3
Température (°C)
900
ZrAl2
ZrAl3
1 852
ZrAl
1 800
Zr5Al3
Zr3Al2
Zr4Al3
800
Zr3Al
Zr2Al
1 700
1 645 °C 700
0,11 660,5 °C
660
59 0,28
1 600 1 580 °C
1 595 °C (Al)
600
1 480 °C 1 530 °C 0 1
1 500 1 480 °C 1 490 °C Masse % Zr
39 73,5
49
29,5 1 395 °C
1 400 37
() 26
1 350 °C
1 300
1 250 °C 1 250 °C
1 200
1 100
1 000 975 °C
10
(3,2) 940 °C
11
900 (3,5)
862
()
800
700
1,2 660,5 °C
(0,36) 660 °C
(Al)
600
500
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Zr Al
Atomes pour cent d’aluminium
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M 70p1 − 26 © Techniques de l’Ingénieur
1 100
1 083
Cu5As2
Cu35As
1 000 4.1 As-Cu (arsenic-cuivre – figure 24)
Cu8As
400 380 °C
4.2 As-Pb (arsenic-plomb – figure 25)
6,7
900
817 °C
800
700
600
500
400
327
300
7, ±0,5
7,4 288 °C
(2,8±0,2)
(2,
200
(Pb) (As)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Pb As
Atomes pour cent d’arsenic
Figure 25 – Alliage binaire As-Pb
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 27
1 100
1 083 1 063 °C
1 000
889 °C
900
56,5
(80,1)
800
(Cu, Au)
700
600
Cu3Au
CuAu
500
II 410 °C 385 °C
390 °C
400
I CuAu3
300
285 °C
200
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Au
Atomes pour cent d’or
5.1 Au-Cu (or-cuivre – figure 26) ment une phase Cu3Au II (analogue à CuAu II) qui ne figure pas sur
le diagramme ; les limites du domaine d’existence de cette phase
sont encore mal connues, mais elles sont très proches de celles du
domaine de Cu3Au I.
Le liquidus et le solidus sont connus avec précision, sauf vers le
minimum où les résultats diffèrent de 20 ˚C environ. ■ Structures des phases
La solubilité mutuelle à l’état solide du cuivre et de l’or est (Cu, Au) : c. f. c.
illimitée ; il y a une faible déviation positive à la loi de Végard (cf.
[M 70]). Cu3Au I : c. ordonnée
Cu3Au II : orth. ordonnée (analogue à CuAu II)
Il existe des phases ordonnées à basse température. Le dia-
gramme or-cuivre est devenu l’exemple le plus courant de systèmes CuAu I : t. ordonnée
présentant des transformations ordre-désordre ; il existe un très
CuAu II : orth. ordonnée
grand nombre de données. Le passage de CuAu I à CuAu II s’effec-
tue par une transformation martensitique. On a découvert récem- CuAu3 : c. ? ordonnée
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M 70p1 − 28 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 100
1 063
1 000
900
800
Au3Hg
Au2Hg3?
700
Au2Hg?
600
AuHg2
500
44,4
420 °C (44,8)
19,1
400
402 °C 49,7
(Au) (50,1)
310 °C
300
Hg2(H)
AuHg
200
122 °C
Hg2(M)
100
(Au3Hg)
AuHg
0
– 36 °C
– 38,9 °C
AuHg2(L) – 39 °C (Hg)
– 100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Au Hg
Atomes pour cent de mercure
(Au) : c. f. c.
Le liquidus est connu avec une extrême précision dans la région Au3Hg : h. c.
riche en mercure (on a proposé à 20 ˚C la valeur de 0,130 6 atome %
d’or I), mais il est mal déterminé entre 280 ˚C et 400 ˚C. Seule la Au2Hg ⎫
phase Au3Hg est bien connue, alors qu’il y a une très grande diver- ⎪
AuHg hypothétique ⎪
gence dans l’interprétation des structures et sur l’existence des ⎪
autres phases intermédiaires (amalgames). Ces difficultés de Au2Hg3 hypothétique ⎪
détermination proviennent probablement de la volatilisation du ⎪
⎧ H ⎪
mercure. ⎪ ⎬ structures non déterminées
AuHg2 ⎨ M ⎪
La limite de solubilité à l’état solide du mercure dans l’or est con- ⎪ ⎪
nue à ± 1 % en masse près seulement, malgré des études précises ⎩ L ⎪
récentes. ⎪
Au2Hg5 hypothétique ⎪
Le diagramme proposé n’est pas très sûr, mais c’est actuellement
AuHg4 hypothétique ⎪
le plus probable. ⎭
(Hg) : rh.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 29
Température (°C)
1 500
1 453 °C
1 400
1 300
1 200
1 100
1 063
1 000
42
900 (17,7)
(Au, Ni)
812 °C
800 71
42)
(
700
600
500
400
Transformation magnétique 340 °C
300
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Au Ni
Atomes pour cent de nickel
5.3 Au-Ni (or-nickel – figure 28) tions solides peuvent être retenues à la température ambiante par
trempe malgré l’existence d’une lacune de miscibilité à l’état solide.
Ce cas simple a fait l’objet de nombreuses études thermodynami-
ques et statistiques. On pense que cette lacune est due plus à une
Le liquidus est connu à mieux que ± 10 ˚C, alors que le solidus différence de diamètres atomiques qu’à une différence entre les
n’est déterminé qu’avec une précision inférieure à 100 ˚C pour 50 % énergies de liaison des atomes.
en masse de nickel. Contrairement à l’habitude, on a trouvé que
l’intervalle de solidification au refroidissement est plus faible que Dans les alliages riches en nickel, il y aurait, d’après certains tra-
celui trouvé au chauffage. En outre, la position du minimum du soli- vaux, formation de phases intermédiaires ordonnées Au3Ni (t.),
dus et du liquidus n’est pas sûre. Le diagramme donné est un com- AuNi (t.) et AuNi3.
promis qui tient compte des principaux résultats expérimentaux.
■ Structure des phases
L’or et le nickel sont solubles à l’état solide en toutes proportions
(légère déviation positive à la loi de Végard (cf. [M 70]), et les solu- (Au, Ni) : c. f. c.
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M 70p1 − 30 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 800
1 769 °C
1 700
1 600
1 500
1 400
1 300
()
1 200
PtAu3
(1) + (2)
1 100
1 063
1 000
900
800
700
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Au Pt
Atomes pour cent de platine
5.4 Au-Pt (or-platine – figure 29) On a avancé l’existence de phases ordonnées PtAu3, PtAu, Pt3Au.
Elles seraient métastables et se formeraient au cours de la sépa-
ration de α en α1 + α2.
La forme particulière du solidus a longtemps fait penser qu’il exis- ■ Structure des phases :
tait un péritectique. Mais le diagramme est connu maintenant avec
précision. La forme du solidus a pu être vérifiée par le calcul théori- α, α1 et α2 : c. f. c.
que, et on sait que l’or et le platine sont solubles l’un dans l’autre à
l’état solide en toutes proportions.
Le paramètre cristallin de la phase α est pratiquement fonction
linéaire de la composition. Les limites du domaine de démixtion à
l’état solide sont déterminées à 20 ˚C près.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 31
Température (°C)
1 100
1 063
1 000
900
800
700
600
AuSn
(Au)
AuSn2
AuSn4
498 °C
500 6,8
(4,2)
418 °C
5,9
400
(3,6)
309 °C
300
29,3 280 °C 252 °C
232 °C
() (20) 217 °C
200
(Sn)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90100
Au Sn
Atomes pour cent d’étain
(Au) : c. f. c.
La détermination du diagramme dans la région de AuSn4 a été Au10Sn : h. (type TiNi3)
délicate ; la formation péritectique de ce composé s’effectue de telle
ζ: h. c.
façon que l’équilibre est atteint difficilement. Seule la région supé-
rieure du domaine ζ est mal connue. On a récemment trouvé deux Au83Sn17 : h. (type Mg avec surstructure)
phases qui ne figurent pas sur le diagramme : Au10Sn en équilibre AuSn : h. (type NiAs)
avec (Au) et ζ au-dessus de 250 ˚C, et Au83Sn17 existant au-dessous
de 160 ˚C. AuSn2 : orth.
La limite de solubilité de l’étain dans l’or solide est peu précise au- AuSn4 : orth. (type PbSn4 ou PdSn4)
dessus de 500 ˚C et la solubilité de l’or dans l’étain solide est faible
(0,3 % en masse d’or à 200 ˚C). ⎧ α étain gris (au-dessous de 13 ˚C pour Sn pur) : c. d.
(Sn) ⎨
⎩ β étain blanc (au-dessus de 13 ˚C pour Sn pur) : t.
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M 70p1 − 32 © Techniques de l’Ingénieur
1 600
Fe2B
1 534
1 500
Température (°C)
1 200
1 400 1 381 °C
1 389 °C
1 390 7,2
(1,5)
1 149 °C
1 300 1 100
FeB(H)
1 200
1 000
1 149 °C
1 135 °C
0,1
(0,02)
1 100 910 906 °C
900
1 000
800
910 910±5 °C 769 °C
900
700
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025
800 Fe
769 °C Masse pour cent de bore
FeB(L)
Transformation
ransformation magnétique
magn tique b
700
600
0 10 20 30 40 50 60
Fe Atomes pour cent de bore
a
6.1 B-Fe (bore-fer – figure 31) sinon de justifier, la disposition curieuse du palier à 1 135 ˚C, qui se
prolonge de part et d’autre du domaine de FeB. Le diagramme est éga-
lement mal défini à l’extrémité gauche du palier situé à 1 389 ˚C.
La forme générale du diagramme est bien admise, mais les points
caractéristiques (températures et compositions) ne sont pas connus ■ Structures des phases
avec précision. (0)
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 33
Température (°C)
1 400
Be3Cu
1 300
1 280 °C
1 239 °C 1 256 °C
1 200
1 150 °C
1 100 90,5
1 083 81,8
1 090 °C
86,3
81,5 92,5
1 000
47,8
(11,5) 930 °C
50,8 ?
24,1 81 93
900 885 °C
866 °C (4,3)
16,4 23,6 66
(2,7) (4,2) 80,9 94
800 14,8
(2,4)
47,4
600 48,6
10 31
(1,55) (6)
6,6 70,5
500
(1,0)
(1,0
(1 ,0)
400 2,75
(0,4)
300 1,35
(0,2)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 10090
Cu Be
Atomes pour cent de béryllium
α (Cu) : c. f. c.
Le liquidus a pu être déterminé avec précision, mais il n’en est pas β: c. c.
de même du solidus qui n’est encore qu’approximatif.
β′ : (appelée autrefois γ) : c. c. ordonnée (type CsCl)
La phase β présente un domaine de démixtion avec un point criti-
que à 885 ˚C (10,6 % en masse de béryllium). Le domaine riche en δ: c. (type MgCu2)
béryllium a été revu récemment, mais les relations entre les
⎧ α : h. c.
phases δ et β(Be) ne sont pas encore bien précisées. (Be) ⎨
La solubilité du béryllium dans le cuivre solide est connue à 0,1 % ⎩ β : c. c. ( ?)
en masse près. Un alliage à 2 % en masse de béryllium, trempé
depuis 750 ou 800 ˚C, donne une structure de transition t. à faces
centrées, hors d’équilibre.
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M 70p1 − 34 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 100
1 083
1 000
900
800
700
600
500
400
99,54
300 270,6±0,1 °C
270, (99,86)
271 °C
(Cu) (Bi)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Bi
Atomes pour cent de bismuth
6.3 Bi-Cu (bismuth-cuivre – figure 33) On a découvert un composé métastable Cu5Bi2 qui se forme au-
dessous de 300 ˚C dans les solutions solides sursaturées en cuivre
et qui correspond à la région la plus aplatie du liquidus.
Ce diagramme est maintenant bien établi. Il existe un eutectique
à 0,14 % en masse de cuivre, très près du bismuth pur. ■ Structures des phases
La solubilité mutuelle du bismuth et du cuivre à l’état solide est (Cu) : c. f. c.
très faible (0,01 % en masse de bismuth dans le cuivre à 800 ˚C et
0,001 % à 600 ˚C). (Bi) : rh.
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Température (°C)
1 800
1 700
1 668
Ti 3Bi
Ti 2Bi
1 600
1 500
1 400
1 340±20
20 °C
10,2
1 300
1 200
1 100
1 000
900
882
800
8,6
700 725±10
10 °C
600
0 10 20 30 40 50
Ti
Atomes pour cent de bismuth
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M 70p1 − 36 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
2 200
2 100
2 000
1 930
1 900
1 800
1 782 °C
1 700
(Cr)
1 600
1 518 °C
1 498 °C
1 500
1 400
(Cr4C)
Cr7C3
Cr3C2
Cr23C6
1 300
0 10 20 30 40 50
Cr
Atomes pour cent de carbone
7.1 C-Cr (carbone-chrome – figure 35) entre 1 485 et 1 543 ˚C. Les températures des paliers péritectiques
sont, aussi, imprécises : la température de décomposition de Cr23C6
serait située entre 1 518 et 1 530 ˚C, celle de Cr7C3 entre 1 665 et
On rencontre dans ce diagramme trois composés définis qui sont 1 782 ˚C, et celle de Cr3C2 à 1 850 ˚C ± 20 ˚C (plus basse que sur le
des carbures correspondant aux compositions Cr23C6 (appelé autre- diagramme proposé).
fois Cr4C), Cr7C3 et Cr3C2, contenant respectivement 5,68 %, 9,00 % L’existence de la réaction péritectique vers 1 518 ˚C a fait croire à
et 13,34 % en masse de carbone. L’existence d’un autre carbure une transformation allotropique du carbure Cr7C3.
hypothétique CrC a été imaginée, mais est en contradiction avec la La solubilité à l’état solide du carbone dans le chrome est très fai-
formation systématique de graphite dans les alliages contenant plus ble et a été trouvée égale à 0,32 % en masse à 1 498 ˚C (1,4 atome %)
de 40 atomes % de carbone. et 0,006 % en masse à 900 ˚C (0,026 atome %).
Les relations entre les phases sont bien connues dans les condi-
tions d’équilibre, mais pour des refroidissements trop rapides, la ■ Structures des phases
formation de Cr23C6 n’a pas lieu et l’on observe alors un eutectique (Cr) : c. c.
métastable entre le chrome et Cr7C3 (représenté en tireté sur le dia- Cr23C6 (appelé autrefois Cr4C) : c. f. c. (complexe)
gramme). Ce phénomène a conduit à des erreurs d’interprétation,
l’existence du carbure Cr23C6 étant autrefois controversée. Cr7C3 : h.
La position de l’eutectique entre le chrome et Cr23C6 est encore Cr3C2 : orth.
douteuse : elle se situerait entre 1,7 et 4,3 % en masse de carbone et CrC (stable au-dessus de 2 000 ˚C ?) :c. type NaCl
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Température (°C)
1 700
1 600
1 493 °C
A
1 534
1 500 B 0,51
H 0,10
J 0,16
1 400
N
1 390
D’
1 300
C’ 4,25
D
1 200 ?
E’ 2,03 1 153 °C F’
E 2,06 1 147 °C C 4,3 F
1 100
1 000
910
G
900
S’ 0,69
800
P’ 738 °C K’
600
Q
500
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
Fe
Masse pour cent de carbone
7.2 C-Fe (carbone-fer – figures 36 et 37) grande solubilité du carbone dans les joints de grains (à 710 ˚C :
0,03 % en masse de carbone pour des grains de 15 à 20 µm et 0,02 %
pour des grains de 0,5 à 2 mm).
Le diagramme est présenté en masse % (figure 36) et en Sous pression, la position de l’eutectoïde change : sous 5 GPa par
atomes % (figure 37). Les figures sont doubles : en traits pleins, le exemple, la température de ce point devient 610 ˚C et la composition
système métastable Fe-Fe3C et en pointillés, le système stable Fe- 0,25 % en masse de carbone. On admet que le système Fe-Fe3C est
graphite. le système stable au-dessus d’une pression de 400 MPa environ, à
une température de 1 000 K.
■ Système métastable Fe-Fe3C
Le liquidus CD est impossible à déterminer car Fe3C se ■ Système stable Fe-graphite
décompose à haute température. Le liquidus C′D′ est, dans ce cas, connu avec précision, ainsi que
Il y a eu de très nombreuses études au sujet de l’effet du carbone la limite de solubilité E′S′ . La température de l’eutectique est
sur la température de la transformation α – γ (transformation A3, connue à 1 ˚C près.
ligne GS). Le calcul théorique a permis de retrouver avec précision ■ Structures et noms des phases
les valeurs expérimentales. La courbe SE de saturation en carbone
de la phase γ (transformation Acm) est moins précise. La position du De nombreux constituants et phases des alliages Fe-C portent des
point eutectoïde S (transformation A1) est connue à ± 2 ˚C et à dénominations particulières qui sont très fréquemment utilisées :
0,01 % en masse de carbone près. Le point de Curie (transformation Ferrite δ : phase δ, c. c. Il s’agit en fait de la même phase que
A2) n’est pas affecté par le carbone. la ferrite (phase α). On peut remarquer d’ailleurs
La solubilité du carbone est très faible dans le fer α mais les que, dans certains diagrammes (Cr-Fe § 10.2), les
valeurs sont bien déterminées ; elle est d’autant plus faible que la domaines α et δ ne sont séparés par aucune limite.
dimension des grains est plus importante, en raison d’une plus Austénite : phase γ, c. f. c.
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M 70p1 − 38 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 700
D’
1 600
1 493 °C
A
1 534
1 500 B 2,33
H 0,46
J 0,74
1 400
N
1 390
D
1 300
C’ 17,1
?
1 200
E’ 8,79 1 153 °C F’
1 000
910
G
900
S’ 3,13
Fe3C
800
P’ 738 °C K’
600
Q
500
0 2,5 5 7,5 10 12,5 15 17,5 20 22,5 25
Fe
Atomes pour cent de carbone
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 39
Température (°C)
4 000
Ta2C
3 825 °C
3 800
3 600
?
3 400
3 375 °C
61,2
(TaC)
3 200
3 000
2 996
2 825 °C
2 800
(Ta)
(TaC)
aC) + (C)
2 600
2 400
2 200
2 000
1 800
1 600
1 400
1 200
1 000
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Ta
Atomes pour cent de carbone
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M 70p1 − 40 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
3 200
W2C
WC
3 000
2 760 °C
2 795 °C 36 2 785 °C
2 800
2 710 °C 25 30
2 755 °C
(W2C)
26
2 600
2 525 °C
2 400
2 200
2 000
(W) (C)
1 800
1 600
1 400
1 300 °C
1 200
1 000
800
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
W C
Atomes pour cent de carbone
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 41
1 300
Masse % Ca
0,2 0,4 0,6 0,8 1
Température (°C)
Ca2Pb
b
CaPb
CaPb
1 200
400
L
1 110 °C 327,4 °C 0,36 326,1 °C
1 100 0,41
300
(Pb)
1 000
200
950 °C
(Pb) + (CaPb3)
900 100
808
800 0,05
0
0 0,2 0,4 0,6
700 °C Atomes % Ca
700
11 ? 660 °C
(39) 630 °C
600 63,5
(90)
500
CaPb3
400
(Ca)
326,1 °C
327,4 °C
300
(Pb)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ca Pb
Atomes pour cent de plomb
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M 70p1 − 42 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
570
563 °C
1 200
560
1 100
550 549 °C
1 083
547 °C 544 °C
1 000 47,3
540
900
530
30 35 40 45 50 55 60 65
Atomes % Cd
800
Cu2Cd
Cu4Cd3
Cu5Cd8
CuCd3
700
(Cu)
600
563 °C
549 °C
2,1
500 (3,65)
397 °C
400
()
314 °C 321 °C
300 97,9
0,3
(0,5) (98,8)
(Cd)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80
100 90
Cu Cd
Atomes pour cent de cadmium
8.2 Cd-Cu (cadmium-cuivre – figure 41) cadmium solide est d’environ 0,07 % en masse de cuivre à 300 ˚C.
Le point d’ébullition du cadmium (768 ˚C) passe à 801 ˚C pour une
teneur en cuivre de 19 % en masse et à 820 ˚C pour 31,5 %.
Ce diagramme est bien connu. La phase Cu4Cd3 n’a pas été trou-
vée lors des premières études car elle ne se forme pas au cours de ■ Structures des phases
la solidification, mais apparaît à la suite d’un recuit prolongé à (Cu) : c. f. c.
450 ˚C ou 500 ˚C. Pour des vitesses de refroidissement usuelles, la
température de l’équilibre entre le cuivre, Cu2Cd et la phase liquide Cu2Cd : h. (type MgNi2)
est abaissée à 544 ˚C, et se trouve au-dessous de la température
Cu4Cd3 : c.
d’équilibre entre Cu2Cd, Cu4Cd3 et la phase liquide (547 ˚C). La for-
mation de Cu4Cd3 n’a alors pas lieu et il apparaît un eutectique Cu5Cd8 γ (appelée autrefois δ) : c. (type laiton γ)
métastable entre Cu2Cd et γ à 540 ˚C (lignes pointillées sur l’encart).
CuCd3 : h.
La solubilité du cadmium dans le cuivre solide est maximale à
650 ˚C (4,4 % de cadmium en masse). La solubilité du cuivre dans le (Cd) : h. c.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 43
321 327 °C
300
248 °C
250
0,14 72 94,1 (Pb)
(0,26) (82,6) (96,7)
200
(Cd)
150
< 0,06
(0,1)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cd Pb
Atomes pour cent de plomb
8.3 Cd-Pb (cadmium-plomb – figure 42) masse de cadmium. On ne peut retenir, sans décomposition, des
solutions solides de plomb sursaturées en cadmium que pendant
un temps limité.
Le liquidus est connu avec une grande précision, l’erreur sur sa
détermination est inférieure à 5 ˚C. Il a été confirmé par le calcul ■ Structures des phases
thermodynamique.
(Cd) : h. c.
La solubilité du plomb dans le cadmium solide est très faible alors
que le cadmium est soluble dans le plomb solide jusqu’à 3,3 % en (Pb) : c. f. c.
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M 70p1 − 44 © Techniques de l’Ingénieur
1 100
CeCu6
CeCu5
CeC 4
CeCu2
1 083
CeCu
CeCu
CeCu
1 000
938 °C
900
876 23,5
8,5 (40,4)
(17) 817 °C
798 °C
800
796 °C 756 °C
26,3
(44) 715 °C ?
700
600
(Cu) 60,3 (Ce)
516 °C (77)
500
424 °C
400 72
(85)
300
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Ce
Atomes pour cent de cérium
(Cu) : c. f. c.
Ce diagramme a fait l’objet de modifications récentes. On y a en
CeCu6 : orth.
particulier rajouté la phase CeCu5.
CeCu5 : h. (type CaCu5)
À 708 ˚C, le cérium solide dissout jusqu’à 0,25 % en masse de
cuivre. La solubilité du cérium dans le cuivre est de 0,2 % en masse CeCu4 : orth. ( ?)
de cérium à 870 ˚C ; 0,14 % à 800 ˚C ; 0,09 % à 500 ˚C et 0,07 % à CeCu2 : orth. centrée
300 ˚C.
CeCu : orth.
La température de fusion du cérium (715 ˚C) semble beaucoup
trop faible sur ce diagramme puisqu’on indique habituellement ⎧α : c. f. c. ⎫
⎪ ⎬ à basse température
pour elle 798 ˚C ± 3 ˚C. ⎪β : h. c. double ⎭
⎪
(Ce) ⎨ γ : au-dessous de 730 ˚C (pour Ce pur) :
⎪ c. f. c.
⎪
⎪δ : au-dessus de 730 ˚C (pour Ce pur) :
⎩ c. c. ?
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 45
1 000
Mg9Ce
Mg3Ce
Mg2Ce
MgCe
900
796 °C
800
780 °C
750 °C
711 °C
700 688 °C
649 ()(Ce)
616 °C 615 °C 635 °C
600
0,09 3,5 590 °C
(0,5) (17,3)
500
91,6
490 °C
()(Ce)
(Mg)
400
97,6
300
0 10 20 30 40 50 60 70 80 100 90
Mg Ce
Atomes pour cent de cérium
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M 70p1 − 46 © Techniques de l’Ingénieur
1 900
1 875 °C
1 800
1 700
1 600
1 500
46,5
1 492 (43,4)
1 400
1 395 °C
(Cr)
1 300 1 283 °C
1 250 °C
()
1 200
() 59
(55,9)
1 125
1 100
1 000
Transformation 990 °C
magnétique
900
800
(ε’) ()
(ε)
700
600
500
() (ε’)
400
300
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Co Cr
Atomes pour cent de chrome
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 47
9.1 Co-Cr (cobalt-chrome – figure 45) Dans la région riche en cobalt, les limites des domaines des pha-
ses α et ε et les températures de transformation α ! ε sont encore
contestées. En effet, cette transformation ne peut être facilement
La position du point eutectique semble connue avec suffisam- réalisée dans les conditions d’équilibre, à cause de la lenteur de la
ment de précision. diffusion à l’état solide à basse température, et en raison de son
caractère martensitique qui lui impose une hystérésis importante
Les vitesses de diffusion extrêmement lentes, même à haute tem- aussi bien au chauffage qu’au refroidissement. C’est pourquoi figu-
pérature, ont fait croire initialement qu’il existait une phase intermé- rent sur le diagramme deux lignes différentes pour les transforma-
diaire δ (CoCr), dont d’ailleurs la structure n’a jamais pu être tions α → ε′ au refroidissement et ε′ → α au chauffage, pour les
déterminée, ni le domaine parfaitement délimité. Plus tard, il a été faibles teneurs en chrome.
confirmé qu’il n’existait qu’une seule phase intermédiaire σ,
ordonnée, dans le domaine de composition 56,6-61 atomes % de Les températures de la transformation magnétique des alliages
chrome. riches en cobalt ne sont probablement pas exactement celles qui
sont indiquées sur le diagramme.
Cependant, il aurait été découvert, à basse température, plusieurs
phases intermédiaires, Co3Cr, Co2Cr, et Co3Cr2, existant au-dessous ■ Structures des phases
de 620, 640 et 625 ˚C respectivement. Ces phases pourraient être
obtenues par des décompositions eutectoïdes de la phase ε, vers α: c. f. c.
610 ˚C. Leurs domaines d’existence n’ont pas été délimités de façon ε, ε′ : h. c.
précise, et la présence de ces phases n’est pas encore suffisamment
sûre pour qu’elles puissent figurer sur le diagramme proposé. σ: q. ordonnée (type FeCr)
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M 70p1 − 48 © Techniques de l’Ingénieur
(Cr) : c. c.
1 400
1 300
1 200
12 94,5
(12,8) 1 110 °C (94,9)
1 100
1 083 °C
1 050 °C
Transformation
ransformation magnétique
magn tique (Cu)
1 000
900
800
700
600
> 99,9
500
420
400
380
340 °C
300
200
100
53 °C
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Co Cu
Atomes pour cent de cuivre
9.2 Co-Cu (cobalt-cuivre – figure 46) représente les transformations au chauffage ( ε′ → α ) et au refroi-
dissement ( α → ε′ ) . Il ne représente pas la transformation à l’équili-
bre, qui est impossible à déterminer compte tenu de son
La forme applatie du liquidus avait fait croire à une lacune de mis- mécanisme.
cibilité à l’état liquide. Celle-ci se produit pour des alliages surfon-
dus de 100 ˚C et est symétrique par rapport à 50 atomes %. ■ Structures des phases
α: c. f. c.
→ ε′ s’effectue avec une forte
La transformation martensitique α ← ε′ : h. c.
hystérésis qui augmente avec la teneur en cuivre. Le diagramme (Cu) : c. f. c.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 49
10 20 30 40 50 60 70 80 90
Masse pour cent de cobalt
Température (°C)
1 550
FeCo
1 534
19,5
(20,4)
1 500 16,5 1 499 °C 1 495 °C
(17,3) 18,3
(19,1) 1 477 °C
1 450
1 400
FeCo3
1 392
1 115 °C
1 100
Transformation
ransformation
magnétique
magn tique
1 000
910
900 14,5
(15,2)
Fe3Co
800 Transformation
ransformation
769 magnétique
magn tique
730 °C
700
(FeCo) 88,5
600
(89,0)
500
420 °C
400
380 °C
300
200
100
9.3 Co-Fe (cobalt-fer – figure 47) Une augmentation de pression (jusqu’à 8 GPa) diminue la tempé-
rature de la transformation α → γ. Avec 20 % en masse de cobalt, la
L’intervalle de solidification est très étroit (2 à 3 ˚C entre 0 et 30 % pression de transformation du fer α en fer ε (h. c.) est portée à
en masse de cobalt). Le minimum du liquidus se situe vers 1 477 ˚C 18,4 GPa (au lieu de 11 GPa pour le fer pur).
entre 60 et 70 % en masse de cobalt. Les différentes déterminations ■ Structures des phases
des limites du domaine α + γ diffèrent au plus de 25 ˚C en raison de (0)
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1 495
1 452 °C
1 400
1 200
CoNi3
1 115
1 000 Tran
s from
at i o
nm
ag n
800 étiq
ue
()
600
Phase coordonnée
420
400
360 °C
(ε’)
200
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
100 90
Co Ni
Atomes pour cent de nickel
9.4 Co-Ni (cobalt-nickel – figure 48) région du diagramme est imprécise. La solubilité maximale du nic-
kel dans le cobalt ε′ pourrait être inférieure à 5 atomes % de nickel.
L’intervalle de solidification n’est que de quelques degrés, si bien Il y a une phase ordonnée au voisinage de CoNi3. Elle n’est pas
que le liquidus et le solidus semblent confondus sur le diagramme. décelable par radiocristallographie en raison du même pouvoir dif-
fractant X des atomes de cobalt et de nickel.
Le cobalt et le nickel sont solubles à l’état solide en toutes propor-
tions. ■ Structures des phases
→ ε′ augmente
L’hystérésis de la transformation martensitique α ← α: c. f. c.
si la teneur en nickel augmente. La transformation s’effectue à des ε′ : h. c.
températures différentes au chauffage et au refroidissement et n’est
jamais complète. L’équilibre n’est jamais atteint, si bien que cette CoNi3 : structure non déterminée
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Température (°C)
2 000
W6Co7
WCo3
1 800
> 1 680 °C
(W)
1 600
1 505 °C
1 495
17,5 21
1 400 (40) (45)
1 200
?
Tranagnétiq
m
sfor
mat e
1 000
u
ion
800
600
420
400
380
200
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Co W
Atomes pour cent de tungstène
9.5 Co-W (cobalt-tungstène – figure 49) La solubilité à l’état solide du tungstène dans le cobalt est mal
connue, la solubilité du cobalt dans le tungstène solide serait d’au
moins 5 atomes % de cobalt (environ 2 % en masse).
Ce diagramme est encore très imprécis. Seul le liquidus entre 0 et
50 % en masse de tungstène a été déterminé avec précision. ■ Structures des phases
En raison de l’hystérésis importante (d’autant plus grande que la α: c. f. c.
teneur en tungstène est plus forte) de la transformation martensiti- ε, ε′ : h. c.
→ ε′ qui, au surplus, n’est jamais complète, l’équilibre n’est
que α ← WCo3 : h. (type Ni3Sn)
pas atteint au-dessous de 900 ˚C dans la région riche en cobalt. Le W6Co7 : rh. (type W6Fe7)
diagramme est donc très douteux dans cette région.
σ (W3Co2) : ? (type σ ?)
Il y aurait une phase σ (W3Co2) à haute température, mais sa pré-
sence n’a pas été confirmée définitivement. (W) : c. c.
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1 900
1 860 °C
1 800
1 700
1 600
1 500
1 400
1 300
1 200
1 100
1 085 1,56 1 077 °C
(1,28)
1 000
Température (°C)
1 200
900
(Cu) (Cr)
1 000 0,72
800 (Cu) (0,89 atomes %)
800
700
600
600
400
500 0 0,4 0,8 1,2
Masse % Cr
400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Cr
Atomes pour cent de chrome Figure 50 – Alliage binaire Cr-Cu
10.1 Cr-Cu (chrome-cuivre – figure 50) La position de l’eutectique est connue avec une bonne précision.
La solubilité du cuivre dans le chrome n’a pas été déterminée, mais
Les premiers diagrammes proposés présentaient une lacune de elle est probablement très faible. Par contre la solubilité du chrome
miscibilité à l’état liquide à haute température. Or, ces résultats dans le cuivre a été soigneusement mesurée, comme indiqué dans
avaient été obtenus à partir d’alliages contenant une importante l’encart. Elle diminue très vite avec la température. Cependant, on
proportion d’impuretés, fer et silicium essentiellement. De plus, les peut conserver des solutions solides sursaturées métastables jusqu’à
alliages étaient très fortement pollués par du nitrure de chrome, pro- 1,45 % en masse (1,8 atome %) de chrome, par des trempes extrême-
venant de la réaction avec l’atmosphère d’azote utilisée, par du car- ment rapides. Ces considérations justifient que les alliages à faible
bure de chrome, et par les produits de réaction des alliages avec les teneur en chrome puissent durcir par précipitation.
matériaux choisis pour les creusets. Ces diagrammes étaient donc
très douteux, et d’ailleurs la température de fusion du chrome qui y ■ Structures des phases
figurait était trop basse de 300 ˚C. En réalité, il n’y a pas de lacune de (Cu) : c. f. c.
miscibilité à l’état liquide, mais un liquidus presque plat aux envi-
rons de 50 % en masse de chrome. (Cr) : c. c.
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Température (°C)
1 900
1 830 °C
1 800
FeCr
1 700
1 600
1 534 1 507 °C
1 500
23
(22)
1 400
1 390
1 300
()
1 200
()
1 100
13,3
FeCr
(12,5)
1 000
910
900
7,5 48
820 °C
830 °C
800
769
()
700
600
520 °C
500
Tr
400
a
ns
fo
rm
No
a ti
300
né
on
qu
m
ag
ilib
né
200
re
ti
qu
e
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe Cr
Atomes pour cent de chrome
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10.2 Cr-Fe (chrome-fer – figure 51) métastables dont les relations seraient très complexes (CrFe3, CrFe2,
CrFe, Cr14Fe11, Cr2Fe, Cr3Fe) ; elles ne seraient pas ordonnées ;
l’existence de ces phases est très douteuse.
Les limites de la boucle γ qui a fait l’objet de très nombreuses étu- Une augmentation de pression jusqu’à 8 GPa diminue la tempéra-
des sont encore mal connues. La transformation α → γ est très lente, ture limite inférieure de la boucle γ. Cette boucle est agrandie
surtout pour les fortes teneurs en chrome, et elle est très affectée par jusqu’à 25 atomes % de chrome sous 5,8 GPa.
les impuretés comme le carbone et l’azote.
La phase σ fragile est difficile à déceler car sa formation est très ■ Structures des phases
lente dans les alliages très purs et non écrouis. L’une des consé-
quences de cette lenteur est que la transformation magnétique dans α : c. c.
la partie centrale du diagramme n’est pas relative à l’état d’équili- γ: c. f. c.
bre. Ce diagramme a été très étudié pour les basses températures
(fragilisation à 475 ˚C) ; il existerait des phases intermédiaires σ : t. (type β U)
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2 000
1 880
1 800
1 600
1 453 °C
1 400
46
38
(Cr) 1 345 °C 50 (Ni)
51,4
1 200
CrNi2
55
1 000
61
800
66,3
600 580 °C
400
353 °C
200 Transformation
magnétique
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90100
Cr Ni
Atomes pour cent de nickel Figure 52 – Alliage binaire Cr-Ni
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10.4 Cr-O (chrome-oxygène – figure 53) Elle pourrait subir une transformation allotropique à haute tempé-
rature.
La phase Cr3O4 stable à haute température peut être trempée. Ce
ne serait pas une phase binaire.
Masse pour cent d’oxygène
Sous pression, on a trouvé d’autres phases : Cr3O, CrO, CrO2,
2 5 10 15 20 25 30 Cr2O5 et autres. Leur existence n’est pas définitivement reconnue.
Température (°C)
2 300
La solubilité à l’état solide de l’oxygène dans le chrome est très
faible : 0,043 atome % d’oxygène à 1 500 ˚C et 0,002 5 % à 1 100 ˚C.
?
2 100 La température de fusion du composé Cr2O3 a été précisée récem-
2 liquides ment et serait de 2 424 ˚C ± 10 ˚C.
Cr3O4
(0)
2 48 (Cr) : c. c.
1 700 (0,6) 1 660 °C (22)
Cr3O ( ?) : c. (type βW ou Cr3Si)
(Cr) + Cr3O4 52
< 1 600 °C (25) CrO ( ?) : c. f. c. (type NaCl)
1 500 Cr3O4 : t. centrée (type Mn3O4)
(Cr) (Cr) + Cr2O3 ⎧ rh. (type Al2O3) (antiferromagnétique, point de Curie
⎪ à 40 ˚C),
1 300 Cr2O3 : ⎨
0 10 20 30 40 50
60
⎪ t., forme allotropique stable à haute température
⎩
Cr Cr2O3
CrO2 : t. (type rutile TiO2), magnétique (stable au-dessus
Atomes pour cent d’oxygène
de 10 MPa)
Figure 53 – Alliage binaire Cr-O Cr2O5 : structure inconnue.
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1 600
1 534 °C
1 500 1 484 °C
93,3
89,7 ()
91,7 1 403 °C
1 400
1 300
1 200
()
3,2
1 100 (2,8) 1 094 °C 92,5
4,5 (91,5)
1 083
(4)
1 000 2,95
(2,6)
(Cu)
900 1,6 910 °C
(1,4)
835 °C ()
98,2
97 (98)
800
759 °C (96,6)
769 °C
Transformation magnétique
0,35
700 (0,3)
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Fe
Atomes pour cent de fer
11.1 Cu-Fe (cuivre-fer – figure 54) dans le fer γ n’est pas bien déterminée, mais elle est mieux connue
dans le fer α.
Des solutions solides métastables sursaturées en cuivre ou en fer
Le liquidus possède une pente très faible entre 30 et 70 % en peuvent être obtenues par trempe depuis l’état liquide.
masse de fer. Les alliages surfondus présentent une démixtion à
l’état liquide dans ce domaine de composition. ■ Structures des phases
La température du palier eutectoïde (835 ˚C) est mal déterminée δ: c. c.
en raison de l’hystérésis importante de la transformation au chauf-
γ: c. f. c.
fage et au refroidissement.
La solubilité du fer dans le cuivre solide est très faible (1,3 × 10−5 % α: c. c.
en masse de fer à la température ambiante). La solubilité du cuivre (Cu) : c. f. c.
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1 100
MgCu2
Mg2Cu
1 083
1 000
900
819 °C
800
722 °C
700 7 21,9
(2,8) (9,7)
650 °C
600
568 °C
552 °C
57,9
500 (34,5) 485 °C
85,5 99,91
(69,3) (99,77)
(Mg)
400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
100
Cu Mg
Atomes pour cent de magnésium
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Température (°C)
1 300
1 244 °C
1 200
Cu5Mn
Cu3Mn
87,5 1 133 °C
1 098 °C
1 100 1 095 °C
88,2
1 083
1 000
900 870±5 °C
800
727 °C
700
600
500
400
300
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Mn
Atomes pour cent de manganèse
figure 56) α: c. f. c.
Cu5Mn ⎫
Le diagramme est maintenant connu avec précision. Cependant ⎬ ordonnées : structures non déterminées
l’étude de la miscibilité totale à l’état solide du cuivre et du manga-
Cu3Mn ⎭
nèse a posé de nombreux problèmes en raison de la transformation α (Mn) : c.
de la phase γ Mn en phase t. à faces centrées métastable, lors de cer-
β (Mn) : c.
tains traitements thermiques. Cette transformation n’est pas encore
comprise. γ (Mn) : [phase α [(Cu, γ Mn)] : c. f. c.
Le cuivre est par contre très peu soluble dans les phases βMn et δ (Mn) : c. c.
αMn.
Il existe deux phases ordonnées : Cu5Mn et Cu3Mn.
La phase α (Cu, γ Mn) s’appelle γ dans la région riche en manga-
nèse.
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M 70p1 − 60 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 500
1 453 °C
1 400
1 300
1 200
1 100
1 083
1 000
400
368 °C
(Cu, Ni)
300
200
ue
tiq
100 né
ag
m
n
io
at
m
0
or
sf
an
Tr
– 100
– 200
– 273
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Ni
Atomes pour cent de nickel
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Liquide + O2
1 400
?
2 liquides
iquides
Liquide + O2
1 300
1 236 °C
1 200 °C
1 200
5,7 31,1
(1,5) (10,2)
1 096±3 °C
1 100
1 065 °C
1 083 39,2 1 075 °C
1,54
(0,39) (14)
1 000
Cu2O
CuO
(Cu)
900
500
400
300
200
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Cu
Atomes pour cent d’oxygène
11.5 Cu-O (cuivre-oxygène – figure 58) Au-dessous de 375 ˚C environ, Cu2O se décompose très lente-
ment en Cu et CuO. Il existerait une phase Cu4O triclinique.
La solubilité de l’oxygène dans le cuivre est extrêmement faible ■ Structures des phases
(0,007 % en masse d’oxygène à 1 040 ˚C et 0,001 7 % à 550 ˚C).
(Cu) : c. f. c.
L’oxyde CuO peut se décomposer très facilement en Cu2O et O2
gazeux, si bien que le comportement des mélanges Cu2O-CuO Cu2O : c.
dépend beaucoup de la pression d’oxygène. La pression de disso-
ciation de CuO est de 105 Pa au voisinage de 1 100 ˚C. CuO : m.
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M 70p1 − 62 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 200
Cu3P
1 100
1 083
1 000
900
800
714 °C
700 3,5 15,7
(1,74) (8,3)
600
Co
urb
e
de
500
v ap
ori
sat
400
Solutions ion
solides
300 1,2
(0,6)
200
0 10 20 30 40 50
Cu
Atomes pour cent de phosphore
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 63
Température (°C)
1 400
1 300
1 200
1 100
1 083
34,5
( 63) 990 °C
1 000
2 liquides
14,7 954 °C 67
(36) ( 87)
900
800
(Cu)
700
600
500
400
99,8
326 °C (99,94)
327 °C
300
(Pb)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Pb
Atomes pour cent de plomb
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M 70p1 − 64 © Techniques de l’Ingénieur
1 400
1 300
1 200
(Si)
1 100
1 083
1 000
Masse % Si
4 6 8 10 12 14 16
900
Température (°C)
900
11,25 820 °C
858 °C (5,3) 852 °C 824 °C 858 °C
842 °C
802 °C
800 800 802 °C
802 °C 800 °C
( ) 784 °C
700 730 °C
700 710 °C
620 °C
600 600
558 °C 570 °C
9,95 555 °C 25,3
558 °C
(4,66) 11,05 558 °C
(5,2)
500 500
467 °C 467 °C
467 °C
400 400
5 10 15 20 25 30
Atomes % Si
300
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Si
Atomes pour cent de silicium
La solubilité à l’état solide du cuivre dans le silicium est très faible η: structure non déterminée
(0,005 6 % en masse de cuivre à 1 300 ˚C ; 0,000 17 % à 800 ˚C et η′ : c. (type laiton γ) distordue (type Cu3Ge haute tempéra-
0,000 01 % à 600 ˚C). ture)
■ Structures des phases η″ : structure non déterminée
α (Cu) : c. f. c. (Si) : c. d.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 65
Masse % Sn
20 25 30 35 40
Température (°C)
1 300 900
15,5
798 °C (25,5)
1 200 800
13,1
(22) 755 °C
1 100 700
1 083 676 °C
640 °C
640 °C
1 000 600 586 °C 582 °C
590 °C
14,9
(24,6)
415 °C
798 °C
800 7,7 400
19,1
(13,5)
(30,6)
20,5
(32,51)
700 300
10 15 20 25 30
640 °C Atomes % Sn
43,1
600 586 °C (58,6)
9,1
520 °C
500 9,1
(15,8)
415 °C
400 43,5 86,7
(59,0)
(59) (92,4)
6,2
(11)
300
45,5
(60,9) 227 °C 232 °C
44,8
0,7 (60,3) 98,7 (99,3)
200
(1,3)
189 °C 186 °C
(Sn)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Sn
Atomes pour cent d’étain
11.9 Cu-Sn (cuivre-étain – figures 62 et 63) Le deuxième diagramme (d’après D. HANSON (W.T.) et PELL-
WALPOLE.– Cill-cast tin bronzes. 1951 Arnold et Co.) (figure 63)
représente les compositions des phases obtenues lors de refroidis-
sements à différentes vitesses, réalisés dans l’industrie. Ce dia-
Le liquidus a été déterminé à quelques degrés près. gramme n’est pas un diagramme d’équilibre. Le diagramme en
La solubilité de l’étain dans le cuivre est connue avec précision traits pleins est, au-dessus de 520 ˚C, pratiquement le même que le
au-dessus de 520 ˚C mais, au-dessous, la baisse de solubilité n’est diagramme d’équilibre.
décelable qu’après de très longs recuits précédés d’écrouissages Les phases β et γ sont cristallographiquement très voisines et se
importants. À 100 ˚C, la solubilité est pratiquement nulle. décomposent rapidement à la trempe en formant des phases de
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M 70p1 − 66 © Techniques de l’Ingénieur
Diagramme industriel
Température (°C)
1 100
1 083
1 000
L
900
798 °C
800
700
600 586 °C
500 520 °C
400
300
200
100
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Cu
Masse pour cent d’étain
Équilibres pratiques après recuits normaux
États bruts de coulée en sable
États bruts de coulée en coquille
Figure 63 – Composition des phases Cu-Sn obtenues dans l’industrie lors de refroidissements à différentes températures
transition métastables, si bien que les relations entre les phases β, γ, γ: c. c. complexe ordonnée (type Fe3Al) ?
δ et ε ont été difficiles à déterminer. Il existerait en outre vers 470 ˚C
une phase δ′ cubique diamant dont l’existence n’est pas confirmée. δ: c. (type laiton γ), composé électronique 21/13
La phase δ se décompose si lentement en α + ε vers 350 ˚C qu’on ζ: h. (reliée au type laiton γ)
peut la considérer comme stable à la température ambiante (cf. dia-
gramme industriel). On a montré récemment que la phase γ se ε: orth.
forme à partir de la phase δ sans diffusion. La phase η subit une η: h. (type NiAs ?)
transformation de nature inconnue.
η′ : orth. (surstructure du type NiAs)
La solubilité du cuivre dans l’étain solide à 227 ˚C est 0,006 % en
masse de cuivre. ⎧ α étain gris (au-dessous de 13 ˚C pour Sn pur) : c. d.
(Sn) ⎨
⎩ β étain blanc (au-dessus de 13 ˚C pour Sn pur) : t.
■ Structures des phases
(0)
α (Cu) : c. f. c.
β: c. c.
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Température (°C)
1 100
1 083
1 000
902 °C
900
31,9
(32,5) 834 °C
800
700 °C
700
598 °C
600
558 °C
500
38,3 454 °C
(39,0) 44,8 468 °C 424 °C
(45,5) 97,23 419 °C
400
(97,3)
300
34 46,8
200
(34,6)(47,5)
100
47
(47,7) 99,69
(99,7)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Zn
Atomes pour cent de zinc
11.10 Cu-Zn (cuivre-zinc – figure 64) mant en phase β′ t. à faces centrées (point Ms entre −20 ˚C pour
38,5 % et −131 ˚C pour 40,0 % en masse de zinc).
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Température (°C)
1 050
0,1 0,2
995 °C
Température (°C)
1 100 3,8
1 800 1 083
950
1 000 980 °C
1 700 0,105 870 °C
850
822 °C
900 1,6
1 600
750
0 2 4
800 Masse % Cu
1 500
700
0,014
1 400
600
1 300 0 0,05 0,1 0,15 0,2
Cu Atomes % Zr
Zr2Cu5?
Zr2Cu3
ZrCu3
Zr2Cu
ZrCu
1 200
1 100
1 083 1 070 °C
1 000
995 °C 94,7
980 °C
928 °C
895 °C
900
885 °C 890 °C 870 °C
822 °C
800
700
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Cu Zr
Atomes pour cent de zirconium
α (Cu) : c. f. c.
Les températures sont indiquées à ± 10 ˚C près sur ce diagramme. ZrCu3 ⎫
La région des phases ZrCu3 et Zr2Cu5, dont les compositions sont ⎪
douteuses, est encore incertaine. C’est peut-être la phase ZrCu4 qui Zr2Cu5 ⎪
devrait y figurer. ⎬ structures non déterminées
Zr2Cu3 ⎪
La solubilité à l’état solide du zirconium dans le cuivre est bien ⎪
ZrCu ⎭
connue, alors que celle du cuivre dans le zirconium est moins sûre
(voir encarts). Zr2Cu : t. à faces centrées (type Si2Mo ?)
(β Zr) : c. c.
(α Zr) : h. c.
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1 534
1 500 1 473 °C
9,6
10,2
13
1 400
1 390
1 300 87
1 232 °C 1 245 °C
1 200
1 155 °C
87 1 135 °C
1 100 1 095 °C
1 000
910
900
800
Transformation
ransformation magnétique
magn tique
769
727 °C
700
600
Af
As
500
400
300
200
Ms
100
Mf
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe Mn
Atomes pour cent de manganèse
12.1 Fe-Mn (fer-manganèse – figure 66) À l’état γ, le fer et le manganèse sont totalement solubles à l’état
solide. Les transformations à l’état solide dans la région riche en fer
sont très difficiles à déterminer, car pour les conditions normales de
refroidissement et de chauffage, la phase γ reste métastable [au-des-
Pour les fortes teneurs en manganèse, l’intervalle de solidification sous de 300 ˚C, même après des recuits de 2 ans, l’équilibre entre
est très faible. Le liquidus et le solidus présentent un minimum à les phases (α Fe) et (γ Fe) n’est jamais atteint]. En fait, entre 3,2 et
1 232 ˚C ; il y aurait à cette température une réaction eutectique. 13 % en masse de manganèse la phase γ forme, par une transforma-
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M 70p1 − 70 © Techniques de l’Ingénieur
tion martensitique réversible, une phase α′ métastable, et, à partir tructures sont difficiles à déceler en raison du même pouvoir diffrac-
de 7,5 % en masse de Mn, elle forme, également par transformation tant X du fer et du manganèse.
martensitique, une phase ε métastable (entre 7,5 et 13 % en masse
de manganèse, les phases α′ et ε peuvent coexister). Cependant, ■ Structures des phases
l’écrouissage active la formation de la phase ε. Les températures de α: c. c.
début et de fin de transformation au refroidissement (Ms et Mf ) et au
chauffage (As et Af ) sont indiquées sur le diagramme pour les pha- γ: c. f. c.
ses α′ et ε bien que ces transformations ne soient pas des transfor-
mations d’équilibre. Ces températures ne sont pas connues avec δ: c. c.
précision. α′ : c. c.
Les limites des domaines (α Mn) et (β Mn) ne sont pas encore bien ε: h. c.
déterminées. Sous pression, la phase ε (h. c.) serait une phase
d’équilibre et serait reliée à la phase ε (h. c.) du fer, stable sous haute (δ Mn) : c. c.
pression. Une augmentation de pression abaisse le domaine (γ Mn) : c. f. c.
(α Fe) + (γ Fe) vers des températures plus basses.
(β Mn) : c.
Il existe des phases ordonnées aux compositions voisines de
FeMn2 et FeMn, aux températures maximales 700 à 800 ˚C. Les surs- (α Mn) : c.
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Température (°C)
1 800
1 700
1 600
1 540 °C
1 534
20,2 1 488 °C
1 500 (30,3) ( ) (Mo)
1 449 °C
22
1 400 (32,5)
1 390
1 300
()
1 200
() 1 180 °C
(ε)
1 100
Température (°C)
1 000 1 400
910
900 1 200
()
800 1 000
769 760 °C
Transformation magnétique 910
700 800
0 1 2
Atomes % Mo
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe Mo
Atomes pour cent de molybdène
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Température (°C)
1 000
Atomes % N
0,1 0,2 0,3 0,4
Température (°C)
700
950
600
910 590 °C
900
500
850
400
800
300
750 200
0 0,04 0,08 0,12
Fe4N
Masse % N
700
680±5 °C
650 °C
650
10,3 16 19,1
(2,8) (4,55) (5,6)
Fe2N
600 590 °C
0,4 8,75
(0,1) (2,35)
550
500
ransformation magnétique
Transformation magn tique
33,0
(11)
450
19,4 20,6
(5,7) (6,1)
33,75
400 (11,35)
350
300
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Fe Atomes pour cent d’azote
12.3 Fe-N (fer-azote – figure 68) La solubilité à l’état solide de l’azote dans le fer est difficile à déte-
rminer, le paramètre cristallin du fer n’étant pas affecté par la pré-
sence de l’azote (cette solubilité est connue approximativement au-
Le diagramme proposé ne représente pas l’équilibre du sys- dessus de 445 ˚C). Celle de l’azote dans le fer liquide est très bien
tème fer-azote à la pression atmosphérique. Il représente les connue (à 1 606 ˚C : 0,045 1 % en masse d’azote).
phases en équilibre avec l’azote aux pressions correspondant à
■ Structures des phases
la dissociation de NH3.
α : c. c.
γ: c. f. c.
Les phases indiquées sur le diagramme sont bien connues, mais ε : h. c. (arrangement ordonné de l’azote)
les limites des domaines des phases γ′ et ε ne sont pas encore γ′ (Fe4N) : c. f. c. (phase ordonnée : l’azote se situe en insertion)
sûres. Les relations entre γ, γ′ et ε sont encore discutées. ζ (Fe2N) : orth. (arrangement ordonné de l’azote)
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Température (°C)
1 390
NbxFey(?)
2 468 1 300
Nb19Fe21
2 400
Nb3Fe2
0,85 1 208 °C
1,6
(1,4) (2,6)
1 100
2 200 0,6 1,1
(1) (1,8)
989 °C
900
2 000 0 1 2
Atomes % Nb
NbFe2
1 800
(Nb) 1 655 °C
1 600
1 534 °C
1 208 °C
1 200
98,4
989 °C 99,4
1 000
98,9
910 °C
800
600
400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nb Fe
Atomes pour cent de fer
12.4 Fe-Nb (fer-niobium – figure 69) ne sont pas encore très sûres. Elles ont fait l’objet de plusieurs
déterminations et sont probablement plus faibles que celles indi-
quées sur l’encart.
Le liquidus n’est pas encore connu avec précision. On a mis en
évidence plusieurs phases intermédiaires : ε (NbFe2), très fragile et ■ Structures des phases
dont le domaine d’existence est très étendu ; une phase σ (α Fe) : c. c.
(Nb19Fe21) stable à haute température, mais dont la décomposition (γ Fe) : c. f. c.
est très lente, et qui peut être retenue à la température ambiante (δ Fe) : c. c.
même après un refroidissement lent ; une phase Nb3Fe2, et peut- ε (NbFe2) : h. (type MgZn2)
être une autre phase NbxFey mais dont l’existence n’est pas sûre. σ: t. (type FeCr, type β U)
Les transformations entre les phases solides α, γ et δ sont bien Nb3Fe2 : c. (type Ti2Ni)
connues, mais les limites de solubilité du niobium dans le fer α ou γ (Nb) : c. c.
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M 70p1 − 74 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
1 600
3,24
1 534 (3,4)
1 512 °C
1 500
4,3
() (4,5) 5,9 1 455 °C
(6,2)
1 400
1 390
1 300
910
900
()
FeNi3
800
Transformation
769 magnétique
700
612 °C
600 Transformation
magnétique
503±2 °C
500
400
345 °C (FeNi3) 354 °C
() 6,5 52 62,5
300
200
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe Ni
Atomes pour cent de nickel
12.5 Fe-Ni (fer-nickel – figures 70 et 71) la forme d’un diagramme proposé en 1904 à la suite de l’observa-
tion de météorites.
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Température (°C)
1 000
900
800
700
Chauffage
600
500
90 %
50 %
400 10 %
300
200
Refroidissement
100
0
10 %
50 %
– 100
90 %
– 200
0 5 10 15 20 25 30 35
Fe
Atomes pour cent de nickel
Figure 71 – Températures de début et de fin de transformation à 10, 50 et 90 % au chauffage et au refroidissement pour Fe-Ni
Le deuxième diagramme (figure 71), qui n’est pas un diagramme ■ Structures des phases
d’équilibre, donne les températures où la transformation est effec-
tuée à 10, 50 et 90 % au chauffage et au refroidissement (les tempé- δ: c. c.
ratures de début et de fin de la transformation sont difficiles à γ: c. f. c.
déterminer). Les points d’inflexion des courbes correspondent au
changement de mécanisme de la transformation (massive ou mar- α: c. c.
tensitique).
FeNi3 : c. ordonnée (type Cu3Au)
FeNi3 est ordonnée, mais la phase FeNi ordonnée n’est qu’hypo-
thétique. FeNi ( ?) : t. ordonnée (type CuAu)
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M 70p1 − 76 © Techniques de l’Ingénieur
1 600
2 liquides
1 200
1 100 Wüstite
stite
(FeO) (Fe3O4) Fe2O3
(FeO) + (Fe3O4) + +
Fe2O3 O2
1 000
51,18
910 °C 910 °C (23,10)
900
800
700
(Fe3O4)
Fe2O3
600
560 °C 560 °C
51,41
(23,26)
500
Le diagramme est établi pour une pression de 105 Pa. (δ Fe) : c. c. α rh. (type corindon
: Al2O3)
(Ce diagramme est en partie dû à Muan et Osborn (Mém. Sc. Rev. Mét. LXVII no 3, 1970 p. 195).) (γ Fe) : c. f. c. β : c. (type Mn2O3)
La solubilité de l’oxygène dans le fer liquide est bien connue.
Mais, à l’état solide, les résultats concernant la solubilité de l’oxy-
(α Fe) : c. c.
⎧ γ : métastable :
c. (type spinelle
⎪
gène dans le fer sont très dispersés. Les limites seraient de l’ordre ⎪ Al2MgO4)
de 0,001 % en masse d’oxygène dans le fer γ à 1 523 ˚C et 0,000 7 % Fe2O3 ⎪ (surstructure t.)
(hématite) ⎨
dans le fer α à 700 et 880 ˚C. FeO (wüstite) : c. (type NaCl)
⎪ δ : h. ferromagné-
tique
FeO n’est stable qu’avec un excès d’oxygène par rapport à la com- ⎪
position stœchiométrique. Les limites de son domaine (sensibles à c. (type spinelle ⎪ ε : m. (point de Curie
Al MgO ) ⎩ 225 ˚C)
la pression) sont maintenant bien admises. Fe3O4 ⎧ 2 4
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 77
Température (°C)
1 600
Fe3P
Fe2P
FeP2
1 534
FeP
1 500
1 400
1 365 °C
1 390
1 300
1 262 °C
40
(27)
1 200 24,5
(15,3) 1 166 °C
1 100
1 048 °C
4,52 16,89
1 000 (2,56) (10,13)
930 °C
910
18,7
900 (11,3)
Température (°C)
1 400
1 390
800
1,8
769 1 300
(1,0)
Transformation
ransformation
700 magnétique
magn tique
1 200
600
1 100
500 1 000
443 °C
910
Transformation
ransformation
400 magnétique
magn tique de Fe3P 900
0 0,2 0,4 0,6 0,8
Masse % P
300
0 10 20 30 40 50 60 70
Fe Atomes pour cent de phosphore
12.7 Fe-P (fer-phosphore – figure 73) La solubilité à l’état solide du phosphore dans le fer α est difficile à
déterminer aux basses températures car le paramètre du fer α n’est
Les relations entre les phases ne sont déterminées que jusqu’à pas affecté par le phosphore (en solution solide de substitution).
30 % en masse de phosphore. Au-delà, il existe FeP et FeP2, ainsi Dans les solutions solides α, Fe4P métastable précipite avant Fe3P.
qu’une phase homogène entre 72 et 79 atomes % de phosphore. Fe3P, Fe2P et FeP ont une transformation magnétique (point de
Le liquidus est difficile à déterminer car les alliages FeP ont la Curie à 443 ˚C, −7 ˚C et −58 ˚C respectivement).
faculté de présenter des surfusions exceptionnellement élevées.
■ Structures des phases
En outre, pour les teneurs supérieures à 10 % en masse de phos- α: c. c.
phore, les vitesses de refroidissement trop grandes conduisent à γ: c. f. c.
des états métastables, mais l’équilibre est restauré spontanément. Il Fe4P (métastable) : orth.
existe ainsi un eutectique instable entre α et Fe2P à environ 930 ˚C Fe3P : t. centrée
(en tireté sur le diagramme). Fe2P : h.
La phase γ est confinée dans une boucle fermée connue sans FeP : orth. (type MnP)
précision. FeP2 : orth. (type FeS2)
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M 70p1 − 78 © Techniques de l’Ingénieur
1 800
L
2 liquides
1 600
1 535 °C
1 535
? Liquide
() 1 400 °C
1 400
1 200
()
1 000
910 °C
800
( )
600
400
327 °C
327,5 °C
(Pb)
200
0 0,1 0,2 98,9 99 99,1 99,2 99,3 99,4 99,5 99,6 99,7 99,8 99,9 100
Fe Pb
Atomes pour cent de plomb
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 79
Température (°C)
1 600
FeS2
FeS
1 534
1 500
Vapeur
()
1 400
1 365 °C
Liquide
1 300
1 200 1 190 °C
()
1 100
< 1 082 °C
44
1 000 988 °C (31)
Masse % S
913 °C
0,1 0,2
900
Température (°C)
1 600
1 534
800 1 500
769 °C
Transformation 742 °C
magnétique ()
700 1 400 0,31
(0,18)
( ) 1 390
0,09 1 365 °C
600 () (0,05)
1 300
(FeS)
Pyrite
(0,005) 913 °C
200 900 0,035
138 °C (0,02)
() 119 °C
100 53,4
800 (39,7)
0 0,2 0,4
(S)
Atomes % S
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe S
Atomes pour cent de soufre
12.9 Fe-S (fer-soufre – figure 75) La solubilité du soufre à l’état solide dans le fer γ est bien détermi-
née (voir encart) mais dans le fer α la détermination est plus difficile
car le soufre en excès se rassemble aux joints de grains (0,001 2 %
en masse de soufre à 650 ˚C).
Ce diagramme a été établi pour une pression de 105 Pa.
FeS présente deux transformations allotropiques. La plus basse
(138 ˚C) est liée au changement d’ordre pour les plus faibles teneurs
en soufre et à la variation discontinue du rapport c/a pour les
Le liquidus du système partiel Fe-FeS est connu avec une pré- teneurs les plus élevées (ce qui explique, à partir du palier à 138 ˚C,
cision de 10 à 20 ˚C. la ligne oblique interrompue).
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M 70p1 − 80 © Techniques de l’Ingénieur
δ : c. c. FeS2 ⎨
⎩ orth. marcassite
γ : c. f. c.
(S) : orth.
α : c. c.
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Température (°C)
1 600
Fe5Si3
Fe3Si
FeSi2
FeSi
1 528
1 500
1 410 °C 1 430 °C
1 400
1 390
70,8
1 300 (55)
1 250 °C 1 216 °C
700
(Si)
magn
600
530 °C
500
400
300
200
100
9,5 26
(5) (15) 49,5 50,7
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
100
Fe Si
Atomes pour cent de silicium
12.10 Fe-Si (fer-silicium – figure 76) conditions de formation de la phase α″ sont encore mal définies et
cette phase qui se retrouve dans les alliages trempés serait peut-
être métastable (il faut noter que l’existence de α″ donne au
Ce diagramme est bien connu dans son ensemble, mais la région diagramme actuel une forme curieuse du point de vue thermo-
des phases α, α′ et α″ n’est pas encore très précise. On a cru que dynamique).
la phase α′ n’existait pas. Or elle se forme par une réaction péritec-
tique et il existe bien un domaine ( α + α′ ) très étroit. Plus on se La boucle γ est très étroite et sa détermination n’est valable que
rapproche de Fe3Si, plus il y a d’ordre dans la phase α ou α′ . Les par des méthodes utilisant les propriétés des alliages dans la masse.
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M 70p1 − 82 © Techniques de l’Ingénieur
En effet, les méthodes ne concernant que les propriétés superficiel- ■ Structures des phases
les telles que la radiocristallographie conduisent à des teneurs en (0)
La phase FeSi2 possède deux variétés allotropiques. Les limites Fe5Si3 (η) : h. (type Mn5Si3)
des domaines de cette phase et les températures des transforma- FeSi (ε) : c.
tions ne sont pas encore très sûres.
⎧α : t.
La solubilité à l’état solide du fer dans le silicium est très faible FeSi2 ⎨
⎩β : t.
(7 × 10−7 atome % de fer à 1 300 ˚C et 1,3 × 10−9 atome % de fer à
1 000 ˚C). (Si) : c. d.
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Fe3Sn2
Fe3Sn
FeSn
FeSn2
1 600
1 534
Liquide
1 400
1 390 2 liquides
1 200
() 1 128±1 °C
8,3 30,3
()() ( 16,1)
1 000
940 °C
910 880 °C
830 °C ( )
800 780 °C
750 °C
magnétique
Transformation
400
4,45
232 °C
232 °C
200
(Sn)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe Sn
Atomes pour cent d’étain
α (δ) : c. c.
Ce diagramme a fait l’objet de nombreuses études, mais il ne γ: c. f. c.
paraît pas encore tout à fait sûr quant aux relations entre les phases
et aux températures des points triples entre 20 et 50 atomes % Fe3Sn : h. (type Ni3Sn ou Mg3Cd) ferromagnétique
d’étain. Fe3Sn2 : h. (ferromagnétique)
La lacune de miscibilité a été précisée récemment. γ: h. (type NiAs) (Cette phase porte le même nom que
La présence de cette lacune de miscibilité et la lenteur des réac- la phase γ riche en Fe.)
tions à l’état solide ont rendu très difficile la détermination de ce dia-
FeSn : h. (type CoSn)
gramme à l’aide d’alliages coulés. L’utilisation d’alliages frittés
donne de meilleurs résultats. FeSn2 : t. centrée (type CuAl2) antiferromagnétique
Les limites de la boucle γ ne sont pas connues avec précision : elle ⎧ α (au-dessous de 13 ˚C pour Sn pur) : étain gris, c. d.
s’étend jusqu’à environ 2 % en masse d’étain à environ 1 150 ˚C. Sn ⎨
⎩ β (au-dessus de 13 ˚C pour Sn pur) : étain blanc, t.
La phase FeSn2 est antiferromagnétique (point de Néel
antiferromagnétique : 107 ˚C). Le point de Curie de la phase FeSn est
à 403 ˚C.
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Température (°C)
1 700
1 670 °C
1 600
Fe2Ti
FeTi
1 536
1 500
1 427 °C
1 400
1 390
1 317 °C
1 300 1 289 °C 49,7
10 16 (45,9)
(8,7) (14)
1 200
1 100 1 085 °C
79
52,5
(76,3)
(48,7)
1 000
910
900
882 °C
800
ransformation
Transformation
700 magnétique
magn tique
590 °C
600
> 99,8
(99,8)
500
400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe Ti
Atomes pour cent de titane
12.12 Fe-Ti (fer-titane – figure 78) La phase β (Ti) peut subir une transformation martensitique en
phase α′ , et elle peut être retenue par trempe, à l’état métastable, pour
Ce diagramme, qui peut être considéré comme fiable, a été diffi- une teneur minimale en fer de l’ordre de 3,1 à 4,1 % en masse (2,6 à
cile à déterminer avec précision en raison de la pollution des allia- 3,5 atomes %). D’autre part, dans la région des alliages riches en titane,
ges par Al, Si, N, O, principalement, et par les réactions avec les on peut obtenir une phase métastable ω, par trempe de la phase β.
matériaux des creusets utilisés. En particulier, on n’y trouve que
deux phases intermédiaires Fe2Ti et FeTi, alors qu’une troisième La phase FeTi est très probablement ordonnée, mais la surstruc-
phase FeTi2 a été très fréquemment proposée, mais sa présence ture est difficile à confirmer, car le titane et le fer ont des pouvoirs
résulterait d’une contamination active par certains éléments, si bien diffractants très voisins.
qu’elle appartiendrait plutôt à des diagrammes ternaires.
■ Structures des phases
La boucle γ ne présente pas de minimum et est extrêmement
étroite, la solubilité maximale du titane dans le fer γ étant faible, de α (Fe) : c. c.
l’ordre de 0,7 % en masse (0,8 atome %) de titane. L’étendue du γ (Fe) : c. f. c.
domaine α – γ est de l’ordre de 0,6 % en masse (0,7 atome %) de
titane. La solubilité du titane dans le fer α n’est pas encore connue Fe2Ti : h. (type MgZn2)
avec précision surtout pour les basses températures. FeTi : c. c. ordonnée (type CsCl)
La solubilité du fer dans le titane α est très faible, avec un maxi- ω: c. c. complexe
mum de 0,06 % en masse (0,05 atome %) de fer.
α (Ti) : h. c.
Le point de Curie du fer est abaissé par une addition de titane
jusqu’à 690 ˚C. β (Ti) : c. c.
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Température (°C)
1 900
1 900 °C
1 800
1 700
1 600
VFe
1 534
33
1 500 (31)
1 468 °C
1 400
1 390
Température (°C)
1 600
Liquide
1 300
1 534
() ()
1 500
1 200 < 1 200 °C ()
1 400
1 100 1,6 1 390
(1,5)
1 300
1 000
910 1 200
900 ()
840 °C () 1 100
800 Transformation
769 magnétique
1 000
700 910
896 °C
900
0,2
600 (0,2)
800
769
500
700
0 0,5 1 1,5 2
400
Atomes % V
300
0 10 20 30 40 50 60 70 100 80 90
Fe V
Atomes pour cent de vanadium
12.13 Fe-V (fer-vanadium – figure 79) Cette phase σ a la même structure que la phase α des alliages Fe-Cr ;
les limites de son domaine d’existence sont peu précises car les
transformations dans cette région sont très lentes. Cette phase est
L’intervalle de solidification est très étroit, mais il n’est pas encore
déterminé avec précision. Il en est de même de la boucle γ, très étroite. ferromagnétique au-dessous de −70 ˚C pour 47,6 atomes % de vana-
Cette imprécision est due au manque de pureté des métaux et à la len- dium. Sous une pression de 25 GPa, les alliages à 10 % en masse de
teur des transformations à l’état solide. Le carbone, en effet, neutralise vanadium présentent une transformation allotropique qui donne
une phase continue avec la phase ε (h. c.) du fer.
pratiquement le vanadium en formant des carbures très stables, et
déplace la limite vers les teneurs en vanadium plus élevées. ■ Structures des phases
Le fer et le vanadium sont solubles en toutes proportions à l’état α : c. c.
solide, dans la structure α (c. c.). γ: c. f. c.
Au refroidissement, entre 550 et 650 ˚C, la phase α peut s’ordon- σ : t. (type CrFe)
ner. Cette transformation précède la formation de la phase σ stable. α ordonnée : c. (type CsCl)
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Température (°C)
1 800
W2Fe3
W6Fe7
WFe2
ou
1 700
20
(45) ? 1 640 °C
97,4
1 600 (99,2)
1 400 Masse % W
2 4 6
1 390
Température (°C)
1 400
1 300
1 300
1 200
1 200
2,1
(6,6) 1,0 2,1
1 100 (3,2) (6,6)
1 040 °C 1 100
1 000
910 1 000
900
900
800
768
Transformation
ransformation 800
magnétique
magn tique 0 1 2 3
700 1,4 Atomes % W
(4,5)
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe W
Atomes pour cent de tungstène
12.14 Fe-W (fer-tungstène – figure 80) est mal connue aux températures plus basses. La solubilité à l’état
solide du fer dans le tungstène varie peu avec la température (0,8 %
en masse de fer à 1 640 ˚C).
Ce diagramme est connu sans précision tant pour le liquidus que
pour l’existence des phases intermédiaires et les limites de leurs ■ Structures des phases
domaines. Les transformations sont en effet très lentes dans les
alliages Fe-W. Le diagramme est peut-être plus compliqué entre 30 α: c. c.
et 50 atomes % de tungstène : la phase ζ se décomposerait au-des- γ: c. f. c.
sous de 1 000 ˚C et il y aurait d’autres phases intermédiaires.
La boucle γ est très étroite et la phase γ ne peut être retenue à la ε (WFe2) : h. (type MgZn2)
température ambiante par trempe.
ζ (W2Fe3) : h. (il y aurait d’autres phases voisines de ζ)
La solubilité à l’état solide du tungstène dans le fer est très bien
connue pour le maximum (33 % en masse de tungstène), mais elle (W) : c. c.
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Température (°C)
1 600
Masse % Fe
1 534 5 10
Température (°C)
1 500 900
L L +V
8,55
1 400 800
(7,4)
1 390 782 °C
10,4
1 300 700 3,45 (9)
1 260 °C (3) 672 °C
1,3 11,5
620 °C 640 °C
(1,1) 13
1 200 600 8,65 9,8 (11,4)
(7,5) (8,5)
0,3 7,05 (6,1)
(0,25) 7,95
530 °C
1 100 500 (6,9)
419,5 419,4 °C
1 000 400 6,35
(5,5)
910 6,9 8,1 13
(6) (7) (11,4)
900 300
0 5 10 15
Atomes % Fe
800
L
769 42,2 782 °C 70,9
(46) (74)
700
77,4 672 °C
(80) 640 °C
623 °C 620 °C
600 Transformation
ransformation 68,7
magnétique
magn tique (72)
530 °C
500
419,4 °C
419,5 °C
400
300
(Zn)
200
68,7 76,3
(72) (79)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fe Zn
Atomes pour cent de zinc
12.15 Fe-Zn (fer-zinc – figure 81) Le liquidus est assez bien connu dans la région riche en zinc. Au
voisinage du zinc pur, il y a un eutectique situé 0,05 ˚C au-dessous
de la température de fusion du zinc (à 0,018 % en masse de fer).
Le diagramme a été construit pour une pression de 105 Pa. La solubilité maximale du fer dans le zinc solide est 0,008 % en
masse de fer.
Ce diagramme a été complètement revu dans la région riche en ■ Structures des phases
fer. On a confirmé la présence d’une boucle γ fermée, mais les limi- δ : c. c.
tes des domaines α et γ sont encore imprécises. γ : c. f. c.
Les frontières des domaines δ1, δ et ζ sont, elles-aussi, douteuses. α : c. c.
La phase δ1 serait instable au-dessous de 300 ˚C et se Γ: c. (type laiton γ)
décomposerait en Γ + ζ. δ1 : c. (voisine de Γ)
δ: structure non déterminée
ζ: m. centrée
(Zn) : h. c.
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M 70p1 − 88 © Techniques de l’Ingénieur
700
650 °C
77
594 °C (92)
600
70,8 588 °C 83
(94,5)
75,5
(91,5)
500
400 (Mg)
300 82,5
(94,3)
200
180
(Li)
70,1
100
(89)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Li Mg
Atomes pour cent de magnésium
figure 82)
⎧ – c. c.
(Li) ⎨ – au-dessous de −195 ˚C (pour Li pur) :
⎩ h. c.
Ce diagramme est mal connu dans la moitié riche en lithium (à
30 atomes % de magnésium, la précision n’est que ±30 ˚C). (Mg) : h. c.
Le paramètre de la phase (Li) présente un minimum très accusé à
50 atomes %, qui serait dû à un effet de zone de Brillouin.
Le lithium subit une transformation martensitique dont le point
Ms passe de –195 ˚C pour le lithium pur à −140 ˚C pour 12 atomes %
de magnésium.
Il y a peut-être une phase ordonnée.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 89
2 000
Mg23Th6
1 800
1 758 °C
Mg2Th
1 600
()
1 400
1 360 °C
1 200
()
1 000
772 °C
812 °C
800
10,6
750 °C
(53,1)
649
600 582 °C
0,52 6,8
(4,7) (41)
400
(Mg)
200
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Mg Th
Atomes pour cent de thorium
13.2 Mg-Th (magnésium-thorium – lité maximale à la température du palier eutectique est de 4,7 % en
masse (0,52 atome %) de thorium, et serait de 0,5 % en masse
figure 83) (0,05 atome %) de thorium à 300 ˚C. La solubilité du magnésium
dans le thorium est très faible.
Seule, la région riche en magnésium de ce diagramme est relati- ■ Structures des phases
vement précise. En effet, la température de formation péritectique
du composé Mg2Th et celle de sa transformation allotropique sont (Mg) : h. c.
mal connues. De plus, la formation du composé Mg23Th6 résulte Mg23Th6 : c. f. c. (type Mn23Th6)
d’une réaction péritectique à 772 ˚C, mais l’hypothèse de sa forma-
tion par une réaction péritectoïde entre (Mg) et Mg2Th a été aussi Mg2Th basse température : h. (type Ni2Mg)
avancée. Une phase métastable Mg3Th a été découverte. haute température : c. f. c. (type Cu2Mg)
Les valeurs proposées pour la solubilité du thorium dans le
α: c. f. c.
magnésium sont assez dispersées, car l’équilibre n’est atteint
qu’après des temps de maintien très longs à température. La solubi- β: c. c.
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M 70p1 − 90 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
700
Mg7Zn3
Mg2Zn3
Mg2Zn11
MgZn2
MgZn
650 650 °C
600 588 °C
550
500 1,7
450
416±2 °C
419 °C
66
400
381 °C
(Mg) 67,1 364 °C
347±1 °C 92,3 99,6
350 2,4 340±1 °C (97) (99,8)
28,1 342±1 °C
312±2 °C
(Zn)
300
250
200
150
0,7
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Mg Zn
Atomes pour cent de zinc
(Mg) : h. c.
Le liquidus est connu avec précision. Par contre, on sait qu’il Mg7Zn3 ⎫
existe 5 phases intermédiaires, mais leurs domaines de stabilité ⎪
sont mal définis tant en température qu’en composition. En particu- MgZn ⎬ structures non déterminées
lier, la phase MgZn se décomposerait au-dessous de 93 ˚C et elle ⎪
Mg2Zn3 ⎭
posséderait peut-être une variété allotropique métastable. La phase
Mg7Zn3 peut être retenue à la température ambiante par trempe, car MgZn2 : h.
sa décomposition est très lente. Mg2Zn11 : c. (type Mg2Cu6Al5)
La solubilité à l’état solide du zinc dans le magnésium est bien
(Zn) : h. c.
connue et celle du magnésium dans le zinc est très faible (moins de
0,002 % en masse de magnésium à la température ambiante).
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 91
900
Liquide La partie riche en magnésium de ce diagramme a été revue
800
récemment avec des moyens d’analyse modernes. Il est certain qu’il
Liquide + Zr n’existe aucune phase intermédiaire (ce qui a été longtemps dis-
cuté).
700 La solubilité à l’état solide ou liquide du zirconium dans le magné-
0,16 654 °C sium est connue avec précision. Par contre, la solubilité du magné-
0,99 sium dans le zirconium est très mal connue. Elle varie, selon les
649,4 °C
600 auteurs, de 65 % en masse de magnésium à quelques % seulement.
(Mg) La phase β(Zr) peut être retenue à la température ambiante par
trempe dans certaines conditions.
500 ■ Structures des phases
(Mg) + (Zr)
(Mg) : h. c.
400 α (Zr) : h. c.
β (Zr) : c. c.
300
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
Mg
Atomes pour cent de zirconium
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M 70p1 − 92 © Techniques de l’Ingénieur
1 800
2 liquides
1 610±10
10 °C
1 600
0,5
(0,3)
1 400
< 0,24
(0,14) 1 230 °C
1 200
1 138 °C
1 100 °C
1 000
MnS
800
727 °C
600
0 10 20 30 40 50 60
Mn
Atomes pour cent de soufre
α: c.
Ces alliages présentent une lacune de miscibilité à l’état liquide.
β: c.
Le diagramme est encore mal défini. Il n’existe que 2 sulfures : MnS
sous une forme stable et deux formes instables, et MnS2. γ: c. f. c.
Sous une pression de 3,5 GPa, la phase MnS (h.) devient irréversi- δ: c. c.
blement c. f. c. de type NaCl. ⎧ stable (vert) : c. f. c. (type NaCl)
MnS ⎪
⎨
⎪ instable (rouge) : ⎧⎨
c. (type blende ZnS)
⎩ ⎩ h. (type würtzite ZnS)
MnS2 : c. (type pyrite FeS2)
(S) : orth.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 93
Température (°C)
2 000
1 900
1 800
1 700
1 600
Ni4Mo
Ni3Mo
NiMo
(Mo)
1 500
1 455
1 400 38,4 53
(50,5) (64,8) 1 363 °C
1 319 °C 98,2
28,4 (98,9)
1 300 35
(39,3) (46,8)
1 200
1 100
1 000
910 °C
900 870 °C
800
700
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ni Mo
Atomes pour cent de molybdène
Température de fusion du molybdène 2 617 °C
14.1 Mo-Ni (molybdène-nickel – figure 87) masse) de nickel. La solubilité du molybdène dans le nickel a été
bien déterminée, et s’abaisse rapidement au-dessous du palier
péritectoïde correspondant à la formation de la phase β (Ni4Mo).
Le liquidus de ce diagramme est maintenant connu de façon
précise. La température de transformation magnétique des alliages riches
Il existe trois phases intermédiaires : en nickel s’abaisse pratiquement linéairement quand la teneur en
molybdène augmente : elle passe d’environ 360 ˚C pour le nickel
— la phase β (Ni4Mo) entre 19 et 19,5 atomes % de molybdène,
pur, à 0 ˚C pour 6 atomes % de molybdène environ.
domaine qui ne comprend pas la composition stœchiométrique
Ni4Mo, ■ Structures des phases
— la phase γ (Ni3Mo), dont le domaine d’existence est inférieur à
α (Ni) : c. f. c.
1 atome % de molybdène,
— la phase δ (NiMo), couvrant un domaine d’une amplitude de 2 à β (Ni4Mo) : q.c. ordonnée (type Ni4Mo)
3 atomes % autour de la composition de 53 atomes % de molybdène. γ (Ni3Mo) : orth. ordonnée (type Cu3Ti)
La solubilité maximale du nickel dans le molybdène à la tempéra- δ (NiMo) : orth. ordonnée
ture du palier péritectique (1 363 ˚C) est de 1,8 atome % (1,1 % en (Mo) : c. c.
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M 70p1 − 94 © Techniques de l’Ingénieur
2 625 °C
2 600
2 400
2 200
2 000
1 800
()
1 660
1 600
1 400
1 000
900
882
800
700
( )
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ti Mo
Atomes pour cent de molybdène
14.2 Mo-Ti (molybdène-titane – figure 88) Au cours de la transformation β → α, il se forme une phase ω
métastable.
La frontière entre les domaines α et (α + β) est encore discutée, Il n’existe aucun composé intermédiaire ni aucune phase
mais le calcul thermodynamique permet de retrouver certaines ordonnée.
valeurs expérimentales. La solubilité à l’état solide du molybdène
dans le titane α est de l’ordre de 0,5 % en masse de molybdène à ■ Structures des phases
600 ˚C.
α : h. c.
Pour retenir la phase β par trempe à la température ambiante, il
faut une teneur en molybdène supérieure à environ 10 % en masse β : c. c.
de molybdène, sinon la phase β subit une transformation martensi-
tique β → α′ . ω (métastable) :h.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 95
Température (°C)
1 500
1 400
1 300 1 280±15
15 °C
(Mo)
1 200
1 133
1 100
1 000
900
800
700
645±5 °C
600
565±5 °C
500
400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
U Mo
Atomes pour cent de molybdène
14.3 Mo-U (molybdène-uranium – 0,8 atome % de molybdène dans l’uranium β et de 0,2 % atome dans
l’uranium α.
figure 89)
La solubilité à l’état solide de l’uranium dans le molybdène est
très mal connue et serait au plus de 2 atomes % d’uranium à
La forme générale de ce diagramme est maintenant bien admise, 1 280 ˚C.
après des modifications récentes.
Les températures des points triples et les limites de certains ■ Structures des phases
domaines sont encore contestées. Cette imprécision semble avant
tout imputable aux impuretés. α: orth.
La phase γ′ est aussi appelée δ ; c’est une phase ordonnée. β: t.
La phase γ contenant plus de 9 atomes % de molybdène peut être
retenue par trempe à la température ambiante. Au-dessous de cette γ: c. c.
teneur, elle subit une transformation martensitique en phase α.
γ′ (δ) (MoU2) : t. centrée (type MoSi2) ordonnée
La solubilité maximale à l’état solide du molybdène dans l’ura-
nium est très mal déterminée ; elle est très approximativement de (Mo) : c. c.
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M 70p1 − 96 © Techniques de l’Ingénieur
2 900
2 700
2 500
2 300
2 100
1 900
1 700
1 660
1 500
1 300
Ti 2N
1 100
900
882
700
500
0 10 20 30 40 50 60
Ti
Atomes pour cent d’azote Figure 90 – Alliage binaire N-Ti
14.4 N-Ti (azote-titane – figure 90) proposé, sauf peut-être une phase Ti2-3N, qui ne serait stable qu’à
haute température et de structure ordonnée.
Ce diagramme a été établi sous la pression atmosphérique. Sous
Les domaines des phases α et β sont connus avec une bonne pré- haute pression, le domaine de la phase δ (TiN) se rétrécit, mais la
cision, mais les limites du domaine de la phase δ (TiN) sont encore solubilité de l’azote augmente dans la phase α.
contestées, et celles qui sont proposées dans ce diagramme sem-
blent les plus plausibles. ■ Structures des phases
L’existence du composé ε (Ti2N) a été définitivement confirmé, en α: h. c.
particulier après des recuits de près d’un mois à 900 ˚C. Cette phase β: c. c.
s’étend sur une faible plage de composition. Il semble qu’il n’existe ε (Ti2N) : q. (type TiO2) (peut-être ordonnée)
pas d’autres composés dans ce système, malgré ce qui a déjà été δ (TiN) : c. f. c. (type NaCl)
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Température (°C)
2 600
2 468
2 400
Nb6Sn5
Nb3Sn
NbSn2
2 200
130±15 °C
2 13
(Nb)
2 000
1 800
1 600
1 400
1 200
2,4 25,1
1 000 99,747
92 ±10 °C
920 99,856
835±20 °C
800 775 °C
750 °C
99,966
600
2
400
219 °C
232 °C
200
(Sn)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nb Sn
Atomes pour cent d’étain
14.5 Nb-Sn (niobium-étain – figure 91) La phase Nb3Sn présente la température de transition de supra-
conductibilité la plus élevée actuellement connue : 18,05 K.
■ Structures des phases
Le liquidus est maintenant assez bien connu. Le niobium abaisse (0)
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2 600
2 400 2 410 °C
2 200
2 000
()
1 800
1 720 Masse % Nb
0 10 20 30 40
1 600
Température (°C)
900
885 ()
1 400 800
1 200 700
()
1 000 600
885
800 500
0 5 10 15 20 25 30
( ) Atomes % Nb
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 10090
Ti Nb
Atomes pour cent de niobium
14.6 Nb-Ti (niobium-titane – figure 92) niobium présentent une transformation martensitique β → α′ . On a
supposé l’existence de composés intermédiaires, mais cette hypo-
thèse n’a reçu aucune confirmation.
Le titane β et le niobium sont solubles en toutes proportions à ■ Structures des phases
l’état solide. Les limites du domaine α + β ne sont pas encore
connues avec certitude. Pour des vitesses de refroidissement suffi- α : h. c.
samment grandes, les alliages contenant jusqu’à 28 % en masse de β : c. c.
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Température (°C)
1 500
1 453
1 400
1 300
Ni3S2
Ni7S6
Ni3S4
NiS2
NiS
1 200
1 100
2 liquides
922±3 °C 1 010 °C
52,3 998 °C
1 000
982±3 °C
54,8
53,5
900
(Ni)
806±3 °C
42
800
NiS(H)
Ni3S2(H)
700
637±3 °C
573±2 °C
33,4
600
550±10
10 °C
530 °C
500 525 °C
Ni7S6(H)
379±3 °C
399±2 °C
400
356±3 °C
300 280±5 °C
Ni3S2(L)
Ni7S6(L)
200
NiS(L)
119 °C
100
(S)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ni S
Atomes pour cent de soufre
(Ni) : c. f. c.
Ce diagramme a été revu récemment et représente les alliages en ⎧ L: rh.
équilibre avec le soufre vapeur. Il existe 5 phases intermédiaires. Il y Ni3S2 ⎨
⎩ H: t.
a une lacune de miscibilité à l’état liquide entre NiS2 et S. Un eutec-
tique existerait entre NiS2 et S au voisinage du soufre pur. ⎧L: orth.
Ni7S6 ⎨
Les phases Ni3S2, Ni7S6 et NiS présentent chacune deux variétés ⎩H: m. (ou triclinique)
allotropiques. ⎧ L: rh.
NiS ⎨
Ni3S2 (H) ne peut être retenu par trempe à la température ambiante. ⎩ H: h. (type NiAs)
La solubilité à l’état solide du soufre dans le nickel est tellement Ni3S4 : c. f. c. (type Co3S4)
faible qu’elle ne modifie pratiquement pas le paramètre cristallin du
NiS2 : c. f. c. (type pyrite FeS2)
nickel. Elle est certainement très inférieure à 0,006 % en masse de
soufre. (S) : orth.
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1 500
Ni5Si2
Ni3Si2
Si
Ni3Si
Ni22Si
NiSi2
NiSi
1 453
Ni
1 417 °C
1 400
21,4
(11,5) 1 318 °C
30,7
1 300 1 282 °C (17,5)
1 265 °C
1 200 1 214 °C
1 165 °C 41,4 46 56,2
1 152 °C (25,3) (29) (38) (Si)
1 125 °C
1 100 17,6
(9,3) ()
1 040 °C 59,7
(41,5) 993 °C
1 000 992 °C
981 °C
964 °C 966 °C
NiSi2(H)
900 12,7
(6,5)
845 °C NiSi2(B)
38,7
800
806 °C (23,2)
Température (°C)
1 500
300
1 300
(Si)
ransformation
Transformation
200
magn tique
magnétique
1 100
993 °C
100
981 °C
900
0 0,002 0,004
0 Masse % Ni
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
100
Ni Si
Atomes pour cent de silicium
α (Ni) : c. f. c.
Ce diagramme est surtout caractérisé par la présence de ⎧ β1 : c. ordonnée (type Cu3Au I)
six phases intermédiaires. Il n’est pas certain que la phase β (Ni3Si) ⎪
β (Ni3Si) ⎨ β2 : ⎫
existe sous trois variétés allotropiques : elle pourrait n’exister qu’au- ⎪ ⎬ : structures non déterminées
dessous de 1 040 ˚C et se formerait par une réaction péritectoïde à ⎩ β3 : ⎭
cette température. Les phases δ et θ sont des variétés allotropiques γ (Ni5Si2) : h. très complexe
du composé Ni2Si. Seules les phases β, γ et θ offrent une plage de
solubilité appréciable. δ (Ni2Si, basse température : orth. (type PbCl2)
θ (Ni2Si, haute température) :h.
La solubilité du silicium dans le nickel est connue avec précision
à basse température, mais les valeurs annoncées sont plus Ni3Si2 : orth.
dispersées à haute température. Celle du nickel dans le silicium NiSi : orth. (type MnP)
présente un maximum à 1 300 ˚C, comme indiqué dans l’encart de
ce diagramme où ont été reportées les moyennes des valeurs NiSi2 (B) : c. f. c. (type CaF2)
connues. NiSi2 (H) : c. f. c.
Le silicium abaisse le point de Curie du nickel. (Si) : c. d.
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 101
Température (°C)
1 700
1 672 °C
1 600
1 500
NiTi 2
Ni3Ti
NiTi
1 453
1 400 1 380 °C
1 304 °C 1 310 °C
1 300 13,8
(11,6) 15
(12,6)
1 200
(Ni)
1 118 °C 43
(38,1)
1 100 38,5
( 33,8)
68
1 000 984 °C (63,4)
942 °C
()
75,5 89,7
900 (71,5) (87,7) 885 °C
800
770 °C
96
(95,1)
700
()
600
500
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
100
Ni Ti
Atomes pour cent de titane
14.9 Ni-Ti (nickel-titane – figure 95) Le point de Curie du nickel est abaissé jusqu’aux environs de la
température ambiante, par une addition de titane de l’ordre de
10 atomes %.
L’application d’une pression de 5 GPa entre 1 000 et 1 600 ˚C sem-
Ce diagramme a été soigneusement étudié, et les limites des ble n’avoir aucun effet sur des alliages de 10 à 20 % en masse (12 à
différents domaines sont relativement précises. En particulier, la 23,5 atomes %) de titane.
solubilité du titane dans le nickel peut être considérée comme fiable,
et il en est de même des limites du domaine de la phrase β (Ti). La Par trempe des alliages riches en titane, on peut retenir la phase β
solubilité du nickel dans le titane α est faible, probablement à l’état métastable, ou obtenir sa transformation en martensite α′
inférieure à 0,2 % en masse. Le composé NiTi2 existe dans une plage ou en phase ω métastable. Au-dessous de 4 atomes % de nickel, on
obtient une martensite α′ , au-delà de cette composition, le point Ms
de composition de ± 1 % en masse de part et d’autre de la stœ-
devient trop bas et la phase β reste métastable. Entre 5 et
chiométrie. Le composé NiTi possède un domaine d’existence plus
10 atomes % de nickel, on obtient la phase ω métastable.
étendu, mais qui se rétrécit considérablement vers les basses tempé-
ratures. Dans la partie inférieure de son domaine, cette phase subit ■ Structures des phases
une transformation qui n’a pas encore été clairement déterminée : il (Ni) : c. f. c.
s’agirait peut-être d’une transformation eutectoïde. Mais, en revan- Ni3Ti : h. ordonnée (type Ni3Ti)
che, pour une teneur de l’ordre de 49 % en atomes de titane, il est NiTi : c. c. ordonnée (type CsCl)
bien reconnu que cette phase subit une transformation marten- (h. au-dessous de la température ambiante)
sitique réversible au voisinage de la température ambiante, en adop- NiTi2 : c. f. c. complexe (type Fe3W3C)
tant alors une structure hexagonale. Cette transformation α: h. c.
martensitique est à l’origine de l’utilisation de cet alliage comme α′ : h.
alliage à mémoire de forme. β: c. c.
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M 70p1 − 102 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
2 000
Ti 2O3
L +V
TiO
1 900 °C
1 900
25
(10) 1 810 °C
1 825 °C
1 800
1 770 °C
TiO
iO 2 + O2
1 740 °C 13,5
1 720 1 750 °C
(5)
56,2
1 700 1 680 °C
63,2
(TiO)
1 600
1 500
1 100
Transformation
ransformation
1 000 à
990 °C
C?
34 925 °C
(14,5) 48
900 (23,5)
885
700
600
800
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Ti
Atomes pour cent d’oxygène
α: h. c.
Ce diagramme est encore très imprécis malgré des corrections
récentes. Les limites des domaines α et β sont mal définies. Mais α ordonnée : triclinique
c’est surtout sur les phases intermédiaires que les désaccords sont β: c. c.
les plus grands. Ti6O ( ?) : structure non déterminée
Les phases les plus sûres figurent sur le diagramme. Cependant, Ti3O : h.
le domaine de la phase δ (Ti3O2) est encore mal défini et la tempéra- Ti2O : h.
ture de la transformation allotropique de TiO est mat connue.
δ (Ti3O2) : t.
Il existe une phase Ti3O5 dont l’existence est bien confirmée mais
qui ne figure pas sur le diagramme car les relations entre phases ⎧ c. f. c. (type NaCl) à haute température
TiO ⎨
n’ont pu être déterminées. Il y a aussi d’autres phases intermédiai- ⎩ ordonnée à basse température : structure non déterminée
res probables : Ti6O, Ti3O, Ti2O ainsi qu’une série de 7 phases voisi- Ti2O3 : rh.
nes de TiO2. Ce diagramme nécessite donc encore de nombreuses
recherches pour définir l’existence des phases intermédiaires et les Ti3O5 : m. (3 variétés allotropiques)
relations entre phases. TinO2n −1 ( 4 n 10 ) : type structure rutile TiO2
Il existerait des phases ordonnées dans α (Ti), Ti3O et TiO. ⎧ Rutile : t.
⎪
TiO2 ⎨ Brookite : orth.
Le point de fusion congruente de TiO2 (qui existe sous 3 formes ⎪
cristallines) varie avec la pression d’oxygène. ⎩ Anatase : t. centrée
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 103
700
630,5 °C
600
500
400
327
300
252 °C
(Pb) (Sb)
5,8 17,5 ?
200 (3,5) (11,1)
100 0,75
(0,44)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Pb Sb
Atomes pour cent d‘antimoine
15.1 Pb-Sb (plomb-antimoine – figure 97) La solubilité à l’état solide de l’antimoine dans le plomb est assez
bien définie, mais celle du plomb dans l’antimoine est très mal
connue, peut-être entre 2,5 et 4,5 % en masse de plomb, et présen-
terait un maximum d’environ 3 % en masse de plomb à 420 ˚C.
Le liquidus est connu à ± 1 ou 2 ˚C près entre 0 et 16 % en masse
d’antimoine. Par contre, dans les alliages hypereutectiques, il y a ■ Structures des phases
une très forte surfusion qui est fonction de la vitesse de (Pb) : c. f. c.
refroidissement : les résultats diffèrent de 30 ˚C. Seules les tempé-
(Sb) : rh.
ratures les plus élevées ont été retenues pour le liquidus entre 45
et 75 % en masse d’antimoine. En raison de cette surfusion, la tem-
pérature trouvée pour l’eutectique est souvent plus faible que
252 ˚C.
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M 70p1 − 104 © Techniques de l’Ingénieur
Température (°C)
350
327 °C
300
250
232
(Pb)
200
183 °C
1,45 26,1 71
(2,5) (38,1) (81)
150
(Sn)
100 93
(96)
50
96,8
(98,1)
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Sn Pb
Atomes pour cent de plomb
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 105
1 000
Ébullition
906
900
787±3 °C
28
800 (55)
700
2 liquides
600
500
419,5 0,3
(0,9) 417,8 °C
400 94
(98)
318,2 °C 327 °C
300 98,4
(99,5)
(Zn) (Pb)
200
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Zn Pb
Atomes pour cent de plomb
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M 70p1 − 106 © Techniques de l’Ingénieur
2 400
Ti 5Si3
Ti 5Si4
Ti 3Si
TiSi 2
iSi
TiSi
2 200
2 130 °C
2 000 48
1 920 °C (35,1)
1 800
1 665
60
1 600 1 570 °C (46,8)
1 500 °C
1 470 °C
64,1 1 420 °C
1 400 (51,1)
1 340 °C 1 330 °C
5 13,7 86
(3) (8,5) (78)
1 200 1 170 °C
(Si)
1 000
1,1
(0,65)
882
800 0,8
(0,45)
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ti Si
Atomes pour cent de silicium
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 107
Température (°C)
1 800
Ti 5Sn3
Ti 6Sn5
Ti 3Sn
Ti 2Sn
1 720
1 700
18 1 663 °C
(35)
1 600
16 1 605 °C
(32) 1 552 °C 1 505 °C
1 500 1 494 °C
() 39
(61) 1 480 °C
1 400
1 300
1 200
1 100
1 000
900 6 890 °C
(14)
9
882
(20)
845 °C
800 790 °C
()
700
300
232 °C
232 °C
200
()(Sn)
(Sn)
100
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ti Sn
Atomes pour cent d’étain
15.5 Sn-Ti (étain-titane – figure 101) La solubilité du titane dans l’étain est extrêmement faible : 0,006
à 0,008 % en masse (0,015 à 0,02 atome %) de titane.
Les composés Ti3Sn et Ti2Sn existent dans une certaine plage de
Le liquidus de ce diagramme semble relativement bien connu, bien composition, et le composé Ti6Sn5 subit une transformation allotro-
que sa position ait été proposée plusieurs centaines de degrés Celsius pique à 790 ˚C.
plus basse vers 80 atomes % d’étain. Le titane abaisse très légèrement
la température de fusion de l’étain, de l’ordre de 1 ˚C, ce qui explique ■ Structures des phases
que le palier eutectique dans la région riche en étain soit repéré à la α: h. c.
même température que celle de la fusion de l’étain pur (232 ˚C). β: c. c.
À faible teneur, l’étain est bêtagène, et la température de transition Ti3Sn : h. (type Ni3Sn)
entre les phases α et β passe par un minimum dont la position a été Ti2Sn : h. (type InNi2)
confirmée avec une bonne précision. D’autre part, la phase α se forme
Ti5Sn3 : h. (type Mn5Si3)
par une réaction péritectoïde à 890 ˚C. Des résultats contradictoires,
certains obtenus après des recuits de 7 mois 1/2, ont longtemps fait Ti6Sn5 α (haute température) : h.
hésiter sur l’étendue, et même l’existence, du domaine biphasé β (basse température) : orth. c. (type Nb6Sn5)
α + Ti3Sn, mais le domaine proposé est maintenant bien admis. β (Sn) : q.
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M 70p1 − 108 © Techniques de l’Ingénieur
500
419,4
400
300
232 °C
198 °C
200
0,06 85 98
(0,1) (91) (99)
100
(Sn)
(Zn)
?
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Zn Sn
Atomes pour cent d’étain
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© Techniques de l’Ingénieur M 70p1 − 109
2 000
1 914 °C
1 900
1 800
1 700
1 670
1 608 °C
1 600 31
(32,3)
1 500
1 000
()
900
882
800
700
()
600
500
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ti V
Atomes pour cent de vanadium
15.7 Ti-V (titane-vanadium – figure 103) solubilité s’avère bien inférieure à 2 % en masse de vanadium, entre
500 et 700 ˚C.
Plusieurs valeurs ont été proposées pour les coordonnées du Il existe une phase ω métastable qui peut être obtenue par trempe
minimum du liquidus et du solidus. Celles qui sont indiquées dans de la phase β, dans un domaine de composition entourant 15 % en
le présent diagramme semblent les plus précises. masse de vanadium.
Le titane β et le vanadium sont parfaitement solubles à l’état
■ Structures des phases
solide et forment des solutions solides illimitées. Le paramètre cris-
tallin de la phase β suit la loi de Végard (cf. [M 70]) avec une dévia-
α : h. c.
tion légèrement négative en fonction de la composition.
La limite supérieure du domaine α – β est relativement bien β : c. c.
définie, mais les valeurs proposées pour la solubilité du vanadium
dans le titane α présentent certaines divergences. Néanmoins cette ω : h. ou orth.
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1 900
1 860 °C
1 800
1 720
1 700
1 600
900
882
() 865 °C
800
700
600
500
()
400
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ti Zr
Atomes pour cent de zirconium
15.8 Ti-Zr (titane-zirconium – figure 104) formation α ←→ β est martensitique et elle se produit à la même
température, quelle que soit la vitesse de refroidissement.
Ce diagramme est caractérisé par deux séries continues de Il existe une phase métastable ω qui se forme au cours de la trans-
solutions solides des phases stables à basse température (α) et à formation β – α.
haute température (β). Les liquidus et solidus ne sont connus qu’à
20 ˚C près. Cela est dû aux impuretés, essentiellement le carbone et ■ Structures des phases
l’oxygène. α : h. c.
Les frontières du domaine (α + β) ne sont pas encore déterminées β : c. c.
avec sûreté malgré des études nombreuses et récentes. Le mini-
mum à 50 atomes % correspond à l’apparition de l’ordre. La trans- ω : h.
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