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MÉTALLURGIES DU PLOMB
DU NICKEL ET DU COBALT
ET
A LA MÊME LIBRAIRIE
Ajouter pour frais d'envoi 10 p. 100 pour la France; 15p. 100 pour
l'Étranger. ,
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L. GUILLET
Membre de l'Académie des Sciences,
Directeur de l'Éco'e Centrale des iris et Ilallufactures,
Professeur au Conservai lire N itional des Arts et Métiers.
MÉTALLURGIESDUPLOMB
DU/fiëî^L ET DUCOBALT ET
PARIS
LIBRAIRIE J.-B. BAILLIÈRE ET FILS
19, RUE HAUTEFEUILLE
1926
Tous droits réservés.
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MÉTALLURGIE DU PLOMB
INTRODUCTION
La métallurgie du plomb, qui fait l'objet des pages qui vont
suivre, a été divisée en trois parties.
La première est un résumé des propriétés d11 plomb, de ses
composés et de ses minerais.
La seconde expose la métallurgie du plomb proprement dite,
c'est-à-dire l'obtention du métal plus ou moins pur en partant de
ses minerais.
La troisième traite de la désargentation et du raffinage du plomb
d'oeuvre obtenu précédemment par la fusion des minerais.
La métallurgie du plomb, bien qu'elle n'occupe en France, par
suite de l'absence presque complète de gisements plombifères,
qu'un faible nombre d'ouvriers, tient dans l'industrie mondiale
une place importante ; mais, étant donné que le cadre relativement
restreint de cet ouvrage n'a pas permis de donner au sujet toute
l'ampleur qu'il comporte, les développements ont surtout porté
sur les derniers progrès réalisés dans cette métallurgie, et les pro-
cédés anciens ou ceux ayant tendance à disparaître ont été résumés.
Ceux qui désireraient des renseignements plus complets pourront
les trouver dans les ouvrages, écrits en anglais, qui traitent spé-
cialement de la métallurgie du plomb comme ceux de :
Percy, Metallurgy of Lead, Murray, Londres, 1870 ;
Collins, Metallurgy of Lead, Griffin, Londres, 1910 ;
Hofman, Metallurgy of Lead, Me. Graw-Hill, New-York, 1918.
Smythe, Lead, Longmans, Green et C°, LoItdres, 1923.
L'ouvrage de Percy, bien que très ancien, contient encore des
chapitres intéressants ; celui de Collins est très complet et reflète
surtout la métallurgie européenne. Quant au traité du professeur
américain Hofman, c'est le plus complet et le plus récent de ceux
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LIVRE PREMIER
MÉTALLURGIE DU PLOMB
PREMIÈRE PARTIE
PROPRIÉTÉS DU PLOMB
SES COMPOSÉS, SES MINERAIS
Le plomb est un métal connu depuis la plus haute antiquité,
puisqu'il estcertainqueles Égyptiens l'ont utilisé; plus près denous,
les Grecs et les Romains ont laissé de nombreuses traces d'ex-
ploitations importantes de minerais de plomb ; la manière dont
ceux-ci étaient traités ne nous est pas exactement connue, mais
leur métallurgie était déjà assez perfectionnée, puisqu'elle compre-
nait la coupellation pour récupérer l'argent contenu dans le plomb.
Propriétés du plomb. —Le plomb est le plus lourd de tous
les métaux communs ; son poids spécifique à 0° est de 11,37
(par rapport à l'eau à 4°) ; il se présente*sous l'aspect d'un métal
gris bleuâtre et, lorsqu'il est fraîchement coupé, il présente un
brillant métallique très accentué. Sa dureté est très faible, puisqu'il
peut être rayé par l'ongle et qu'il laisse une trace grise lorsqu'il
est frotté sur du papier ; les impuretés augmentent considérable-
ment la dureté du plomb. Sa malléabilité est très grande, et il est
facilement laminé et martelé ; par contre, sa ténacité et par suite
sa ductilité sont très faibles. Un plomb qui a été refroidi rapide-
ment est moins malléable qu'un plomb qui a été refroidi très
lentement ; au point de vue micrographique, on a mis en évidence
différentes formes allotropiques et même un point de transforma-
tion vers 60°. Le recuit a poureffet de produire un grossissement
très accentué des cristaux. Le laminage trop brutal du plomb a
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sous forme d'amas dans les parties supérieures des gîtes sulfurés ;
il n'est pas rare de trouver dans ces amas des nodules de galène
entourés d'une écorce d'anglésite, qui est elle-même recouverte
d'une légère couche de cérusite ; cela prouve bien que nous
sommes en présence de produits de transformations et que l'anglé-
- site est un état intermédiaire entre la galène et la cérusite ;
les gîtes sulfurés sont plus ou moins décomposés selon les condi-
tions locales qui peuvent affecter les facteurs suivants : 1° pro-
fondeur du minerai par rapport au niveau hydrostatique ; 2° per-
méabilité des roches ; 3° quantité des eaux de pluies.
Autres minerais de plomb. — Il existe d'autres minerais de
plomb, auxquels il est d'ailleurs bien difficile de donner cette
dénomination. Ce sont :
L a p y r o m o r p h i t e , PbCI2 + 3p2 08Pb 3 ; la m i m é t i t e , PbC12 +
3AS208Pbl ; lavanadinite, PbCl2 + 3V208Pb2; la crocoïse, Cr04Pb;
la wulfénite Mo04Pb, etc.
Il existe aussi, disséminés dans les gîtes, des sulfo-arsénites
et arséniates de plomb, des sulfo-antimonites et antimoniates
de plomb, des sulfo-bismuthites, etc., qui ne sont que des curiosités
minéralogiques.
Les fonderies de plomb reçoivent aussi d'autres matières pre-
mières plombeuses, qui ne sont pas, à proprement parler, des mine-
rais ; cesont des résidus d'autres fabrications, comme, par exemple,
les boues des chambres de plomb des fabriques d'acide sulfurique,
les résidus des creusets des usines à zinc ou les fonds de bacs de
batteries d'accumulateurs. Cessous-produits se trouvent d'ailleurs
en quantités limitées et sont traités en les mélangeant avec des
minerais de plomb ordinaires dans une proportion généralement
faible.
Méthodes commerciales d'achat des minerais de
plomb. —Le prix payé pour un minerai pris à la mine doit être
calculé detelle façon qu'il couvre les frais de traitement et qu'il
laisse un bénéfice acceptable au fondeur ; en réalité, la question est
complexe et met en jeu de nombreux facteurs dont les principaux
sont les suivants : teneur en plomb, teneur en argent, richesse
duminerai, nature de la gangue et des impuretés, prix du transport,
état physique, frais de fusion et de raffinage, pertes au traitement,
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DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
GÉNÉRALITÉS
frais de fusion, une grave lacune dans les procédés actuels ; les
minerais de plomb contiennent en effet des corps qui ont une valeur
importante et qui sont totalement perdus. Pourra-t-on un jour
les récupérer à bas prix? Cela est possible. Il y a d'abord le soufre
qui, transformé en gaz sulfureux, s'échappe dans l'atmosphère
et rend malsaine la campagne entourant l'usine. Ensuite il y a
les métaux qui accompagnent la galène dans ses gisements ; s'il
est possible de récupérer dans la matte, dans le speiss et dans les
fumées le cuivre, le nickel, l'arsenic, il n'en est pas de même du
zinc,qui existe toujours en quantités appréciables dans les minerais
de plomb et qui est presque totalement perdu par les scories (on
en retrouve un peu dans les fumées), où il est sous forme de silicate
de zinc.
Les essais faits jusqu'ici pour récupérer industriellement le
soufre sous forme d'acide sulfurique et le zinc n'ont pas encore
donné de résultats encourageants, mais il se peut que de nouveaux
moyens mis en œuvre viennent un jour les couronner de succès.
Le problème de la récupération du zinc contenu dans les minerais
de plomb a fait de notables progrès dans ces dernières années ;
des résultats industriels très intéressants ont été obtenus pendant
la guerre dans le traitement de minerais mixtes Pb-Zn-Cu par
une nouvelle méthode qui procède à la fois de la voie humide
et de la voie sèche ; mais il est juste de dire que ces résultats fa-
vorables ont été obtenus avec des minerais très riches en zinc
(32-35 p. 100), et pendant une période où les.cours des métaux
étaient très élevés. Cette nouvelle méthode, qui obtient le zinc
par l'électrolyse, a été mise au point dans les usines américaines de
l'Anaconda et, bien qu'elle soit plutôt du ressort de la métallurgie
du zinc, il est intéressant d'en noter les grandes lignes : le minerai
comp exe est grillé à basse température dans le but de transformer
le blende partie en S04Zn et partie en ZnO ; puis le produit de
ce grillage sulfatisant est lessivé par une solution acide provenant
des bacs d'électrolyse ; la liqueur résultante est purifiée par le
bioxyde demanganèse, qui précipite le fer, et par la poudre de zinc,
qui précipite le cuivre et le cadmium ;l'électrolyse de la liqueur
donne du zinc extrapur et une liqueur acide qui est utilisée pour
le lessivage du minerai ; le bioxyde de manganèse se retrouve au
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CHAPITRE II
TRAITEMENT DES MINERAIS DE PLOMB AU FOUR-
RÉVERBÈRE (MÉTHODE PAR GRILLAGE ET RÉACTION)
Cette méthode de traitement de la galène est très ancienne ;
elle a été très employée jusque vers ces dernières années, spécia-
lement en Angleterre, en Belgique, en Autriche, etc., lorsque les
usines trouvaient à s'approvisionner en minerais remplissant les
conditions requises pour s'adapter à ce traitement ; aujourd'hui,
les méthodes modernes par grillage et réduction se sont répandues
dans toutes les usines, et on peut dire qu'actuellement le four-
réverbère n'est plus employé pour le traitement direct de la galène.
Il est néanmoins intéressant d'indiquer, dans ses grandes lignes,
les principes de la conduite de ce procédé et d'en noter les caracté-
ristiques métallurgiques.
Le procédé que l'on réalise dans le réverbère est un procédé
par grillage et réaction ; les deux phases, celle de grillage et celle
de réaction, ont lieu successivement, mais dans le même appareil ;
elles sont d'ailleurs répétées chacune un certain nombre de fois
pour épuiser le minerai le plus possible.
1" Phase oxydante. —On part d'un minerai broyé ; ordinaire-
ment ce broyage n'est pas une opération supplémentaire à faire
à la fonderie, puisqu'on ne peut traiter que des minerais très
riches, c'est-à-dire qui ont été concentrés après un broyage
préalable ; le minerai est placé sur la sole du réverbère de façon
à former une couche de 8 à 10 centimètres d'épaisseur ; puis on
pousselefeu de façonàobtenir une température de 500° à 600° dans
une atmosphère oxydante. L'oxydation des grains de galène
s'effectue avec f o r m a t i o n de P b O et de S 0 4 P b , et on c o n d u i t
l'opération selon la n a t u r e d u minerai, de façon qu'il n ' y ait q u ' u n e
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Encyclopédie Minière et Métallurgique
* ' • II: - LES DIFFÉRENTES MÉTALLURGIES
Laseconde série douvrages étudie les différentes métallurgies en quinze volumes.
A. — Généralités.
XI. — La métallurgie générale.
XII. — Les combustibles.
XIII. — Les matériaux réfractaires.
Ledirecteur de l'Encyclopédie examine les différents problèmes de la Métallurgie générais
théorie des différentes opérations, utilisation des divers appareils, et développe ainsi une partie des
leçons qu'il professeau ConservatoireNational desArts et Métiers et à l'École Centrale.
Deux livres traitent des matières premières les plus importantes pour la métallurgie, après les
minerais : les Combustibles dans leur emploienmétallurgie sont examinés par M. BERTHELOT,
dont les travaux ont rapidement fait connaître le nom; les Matériaux réfractaires par M. RI-
V!ERE, maître deConférencesà l'Ecole Centrale desArts et Manufactureset administrateur-directeur
dela Compagnie générale de Construction de Fours.
B. —La Sidérurgie.
Puis viennent les livres sur les différentes métallurgies ; bien entendu, la sidérurgie y occupe
uneplace toute spéciale avecsix volumes.
XIV. — La fonte.
XV. — Les aciers au convertisseur.
XVI. — Les aciers au four Martin.
XVII. — Les aciers au four électrique et au creuset.
XVIII. — Les alliages ferro-métalliques.
XIX. — Les propriétés et emplois des aciers ordinaires et spéciaux.
Le volume consacré à la Fabrication de la fonte est signé de M. COLLET, professeur sup-
pléant du cours de métallurgie du fer à l'Ecole Centrale et directeur de la Société l'Horme et Buire, et
M. DIBOS, ingénieur des Arts et Manufactures, répétiteur à l'Ecole Centrale, spécialiste en construc-
tion dehauts fourneaux ;unelongue préface de M. MÉTAYER, le professeur de métallurgie du ferà
l'Ecole Ce&irale, dépeint la situation technique généraledecette branche capitale del'activité natio-
nale.
Les trois ouvrages relatifs à la fabrication de l'acier étudient de façon très complète les quatre
modes defabrication deceétal :la Fabrication Daconoertisseur, sous la signature de M. LAL-
LEMENT, ingénieur civil des Mines, directeur des grandes usines deSenelle-Maubeuge ; la Fabri-
cation au four Martin, sous la signature de M. BARBEROT, ingénieur desArts et Manufactures
qui a coopéré de la façon la plus immédiate, pendant la guerre, à la construction de la plus grande
aciérie Martin de France et qui est actuellement à la tête des usines de Saint-Dizier appartenant à
la Société de Sainte-Marie et Gravigny ; la Fabrication au four électrique et au creuset, sous
la signature de M.CLAUSELde COUSSERGUES, ancien directeur desHauts Fourneaux et Forges
d'Allevard, dont les travaux donnés dans la Revuede Métallurgie ont montré toute la compétence.
Un volume est consacré spécialement à la Préparation des alliages ferro-métalliques
et M. COUTAQNE,ingénieur enchef des services hydrauliques et électrométallurgiques à la Sociétéde
Firminy, dont les publications ont été particulièrement remarquées, veut bien l'écrire.
Enfin les emplois des fontes et des aciers, ainsi que la préparation et l'utilisation des Aciers
Spéciaux sont étudiés par le Directeur del'Encyclopédie qui a consacré delongues années d'étude à
cette question de première importance pour toutes les industries.
C. —Les Métallurgies autres que celle du fer. -
Les métallurgies autres que la sidérurgie ont été divisées en six volumes :
XX. — Le cuivre, le plomb, le nickel.
XXI. — Le zinc, l'étain, l'antimoine, le mercure.
XXII. — L'aluminium, le magnésium, le sodium, le calcium.
XXIII. — L'or, l'argent.
XXIV. — Le platine et les métaux de la mine du platine.
XXV. — Le radium.
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