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Indications pour le résumé:

Thème : La famille et l’école comme lieux par excellence de l’instruction et de la formation des jeunes.

Thèse : La famille et l’école sont des lieux privilégiés qui participent à la formation intégrale des jeunes.

Structure du texte : Le texte est constitué de 8 paragraphes dont les idées essentielles sont les
suivantes :

Paragraphe 1 :

La cellule familiale et l’école constituent les deux principaux milieux qui influencent la formation
intégrale de l’enfant.

Paragraphe 2 :

Les parents sont tenus d’assurer leur rôle d’éducateurs par excellence pour leurs enfants dès leur
naissance. Leur implication est déterminante dans l’éducation, ce qui participe d’un grand appui aux
institutions scolaires, l’État n’intervenant que pour l’insertion professionnelle des enfants.

Paragraphe 3 :

De nombreux facteurs observés dans la société viennent de nos jours diluer le bon travail abattu en
amont par les parents et l’école, rendant ainsi impuissante leur mission.

Paragraphe 4 :

Il revient donc à ces deux milieux d’accueil des enfants d’intégrer les nouveaux défis sociaux que sont la
rapidité d’accroissement du volume des connaissances et l’amélioration des aptitudes professionnelles,
afin de mieux aider la jeunesse.

Paragraphe 5 :

Face à une société en pleine mutation, parents et enseignants devraient chacun revisiter ses
responsabilités respectives pour mieux réussir leur formation auprès des jeunes plutôt que de se livrer à
un jeu d’accusations réciproques sans précédent.
Paragraphe 6 :

Toutefois, il est inopportun de penser à sérier une répartition des responsabilités. L’heure est à la prise
de conscience et à la mise sur pied des moyens susceptibles de résoudre efficacement le problème.

Paragraphe 7 :

La coopération famille-école connaît cependant un échec dès l’éducation de base se relayant ainsi sur
les autres cycles d’apprentissage.

Paragraphe 8 :

Compte-tenu des apports bénéfiques de l’éducation au niveau social, l’État doit impérativement relever
ce secteur.

ll. Discussion / 9 pts

M. Josep Varela i Serra affirme : « Les changement profonds dans la société moderne ont énormément
affecté ces dernières décennies la structure familiale traditionnelle et sont aussi en train de bouleverser
le système éducatif ».

Pensez-vous que les changements apportés par la modernité soient toujours source d'échec dans
l'éducation des enfants ?

Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté illustré d'exemples tirés de votre
expérience de la vie.

Présentation / 2 pts.

Discussion
Thème : Les changements modernes comme source d’échec dans l’éducation des enfants.

Thèse : La modernité est responsable de la déroute dans l’éducation de la jeunesse.

Problématique : La modernité constitue-t-elle toujours un échec dans l’éducation de la jeunesse ? / La


modernité impacte-t-elle toujours négativement sur la jeunesse ?

Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.

Plan possible :

1ère partie : La modernité est la cause de nombreuses dérives qui entravent l’éducation des jeunes.

1. Les violences observées dans leur contact avec les réseaux sociaux et dans le monde du cinéma
accroissent le taux de ce phénomène.

• Les revendications socio-politiques entrainent souvent les dérives de comportements : les grèves dans
les sociétés industrielles orchestrent souvent les mouvements de violence en raison du payement
irrégulier des salaires.

• Les films de guerre, des émeutes dans les ambassades accroissent les scènes de violence.

2. L’accroissement de la délinquance juvénile dû à l’avènement des médias.

• Les réseaux sociaux ont favorisé l’accroissement de la cybercriminalité, le cyber harcèlement : les
jeunes utilisent les médias pour arnaquer financièrement les individus, organisent les agressions
sexuelles, la pédophilie, le chantage.

3. Les jeunes sont plus portés aux activités ludiques et futiles pour leur avenir et consomment les
drogues et les stupéfiants qui les détournent d’une meilleure insertion sociale.

• La musique sans contenu éducatif : Pop Smook, • L’obsession de l’ailleurs, rechercher l’eldorado dans
les pays occidentaux. • Beaucoup préfèrent se livrer à une vie de débauche, au vol, au banditisme, d’où
l’insécurité grandissante dans les villes et les villages…

Transition : Si l’on concède que la modernité a entrainé des bouleversements sociaux, il y a aussi lieu de
relever qu’elle a apporté des solutions au développement de la société.

2è partie : La modernité pourrait tout aussi présenter quelques atouts dans l’éducation des jeunes.

1. La modernité est à la fois tributaire et moteur du progrès chez les jeunes, ce qui revient à dire qu’elle
s’inscrit dans le processus de progrès d’une société et ne peut par conséquent être que bénéfique. Les
moyens d’information et de communication éclairent la conscience collective : il est aujourd’hui possible
de procéder au commerce en ligne à travers des commandes.
2. La diversité des activités de la ville permet aux jeunes d’être prêts à s’intégrer partout, la
spécialisation des formations ayant pris la relève des formations générales Le recours à différentes
petites formations et petites spécialisations : ces formations offrent aux jeunes plus de chances de
trouver un emploi qu’ils préfèrent exercer et d’en changer quand il le faut.

3. Les jeunes s’épanouissent et trouvent de plus en plus de distractions. De nos jours, on peut regarder
un film sans être dans une salle de cinéma ou regarder un match sans se rendre au stade ; les jeunes se
divertissent à tous les âges avec les médias et réseaux sociaux.

4. La modernité permet aux jeunes d’avoir un accès facile à la connaissance et la recherche à travers les
technologies de l’information et de la communication telles que : Internet (Google), la télévision,
réseaux sociaux…

Synthèse : La civilisation connaît une ascension fulgurante aujourd’hui. Elle évolue selon les mutations
du temps, d’où une modernisation bénéfique de la vie sociale. La vie sociale repose sur une dynamique.
Autant on peut décrier des dérives comportementales, autant on peut tirer beaucoup de bénéfices pour
l’amélioration du bien-être des jeunes.

Émile Zola, Au bonheur des dames, Paris, Fasquelle, 1883, chap.6, pp. 212 - 213.

Sans dissocier le fond de la forme, vous ferez de cet extrait un commentaire composé. En recourant aux
types de phrase, aux procédés lexicaux, aux temps verbaux, etc., vous pourrez montrer, si cela vous
agrée, comment le renvoi de Denise du magasin suscite le mécontentement de Mouret.

Situation du texte

Suite à des rumeurs d’une relation amoureuse qu’entretiendrait Denise et au second emploi dans une
confection de nœuds de cravate que lui propose Robineau pour arrondir ses dépenses, les deux
employés se font licencier par l’inspecteur Jouve.

Idée générale

La réaction de Mouret suite au renvoi de Denise.

Plan possible

On peut dégager de ce texte deux centres d’intérêt :

1. Le renvoi de Denise
2. Le mécontentement de Mouret.

1er Centre d’intérêt : Le renvoi de Denise

1. Une décision injustifiée et difficile à accepter

• Champs lexicaux du licenciement : « s’en allait, renvoi, jeté dehors, prendre sa malle, sur le trottoir,
renoncer à ses services, le renvoi de Denise ... » et de la peine « étourdie, rentrait chez lui, navrés,
forcée, coup de massue, coups de balai ... » expriment la douleur de Denise et de Robineau à l’annonce
de leurs licenciements.

• Les temps verbaux (Imparfait et plus que parfait à valeur durative) : « s’en allait, avait appris, consolait,
s’emportait, sonnaient, rentrait, voyait, était, avait causé … » indique la peine qu’avait Denise de quitter
ce lieu qui lui était familier et où elle se sentait à l’aise.

• Les indicateurs de temps : « d’une heure à l’autre, Cinq heures sonnaient, Le soir même, depuis sept
ans … » mettent en exergue le caractère subit et inattendue de ces renvois, après plusieurs années de
loyaux services.

2. La réaction des collègues et employés Au Bonheur des dames

• Les Phrases nominales et les exclamations : « quelle existence ! Se voir à la continuelle merci d’un
caprice ! Être jeté dehors d’une heure à l’autre, sans pouvoir même exiger les appointements du mois
entier ! … » rendent compte de la frustration de Robineau à l’annonce de leur renvoi.

• La virgule (explicative) : « Seuls, quand ils se rencontraient, à travers la cohue des rayons, Deloche et
Pauline échangeaient des mots navrés, regrettant Denise, si douce, si honnête… » montre La peine des
associés de Denise à voir leur amie partir ainsi par la petite porte.

• Connotation liées à l’allégresse : « chantaient victoire, bruyamment, triomphaient … » connote la joie


ressentie par les adversaires de Denise en apprenant cette mise à la porte.

Transition

Le départ subit de Denise provoque des sentiments mitigés au sein du magasin Au Bonheur des Dames.
Quelle sera la réaction du patron des lieux en constatant le départ de son employée ?

2ème Centre d’intérêt : Le mécontentement de Mouret


1. La colère de Mouret

• Le champ lexical de la colère : « le choc violent de Mouret, il entra dans une grande irritation... » laisse
transparaître l’irritation de Mouret en apprenant que son employée vedette avait été mise à la porte.

• L’hyperbole : « Tout devait lui passer sous les yeux, absolument tout... » indique que Mouret a pris
cette affaire comme un affront vis-à-vis de son autorité au sein de l’entreprise.

• La comparaison : « il briserait comme une paille quiconque résisterait... » exprime la confusion de


Mouret et sa rage face à cette décision prise sans son consentement.

2. La volonté de faire réparation

• Le connecteur d’opposition : « D’habitude, il s’occupait fort peu du personnel ; mais il affecta cette fois
de voir là un empiètement de pouvoir » traduit la consternation et l’opposition inhabituelle de Mouret à
la décision de son inspecteur.

• La phrase composée : « Elle ne mentait pas, cette pauvre fille : c’était bien son frère, Campion l’avait
parfaitement reconnu. … » montre que le patron a tout fait pour établir la vérité et avoir le cœur net sur
ces renvois. Heureusement, Denise se trouve blanchie car l’accusation n’était pas fondée.

• L’interrogation rhétorique : « Est-ce qu’il n’était plus le maître, par hasard, pour qu’on se permît de
donner des ordres ? Alors, pourquoi la renvoyer ? » laisse transparaitre la détermination de Mouret à
user de tout son pouvoir pour reprendre Denise dans son magasin.

Intérêts :

Stylistique : La richesse des procédés d’écriture déployé par Émile ZOLA.

Psychologique : La consternation manifeste de Mouret est symptomatique d’un amour qui tarde encore
à s’exprimer.

Social : Le peinture réaliste de l’hypocrisie et des coups bas auxquels on peut être victime dans les
milieux socioprofessionnel (les femmes en particulier).
BARÈME

• Critère 1 :

Compréhension/ Pertinence (6pts)

Pertinence des idées directrices retenues. 2 pts

Adéquation des arguments avec les idées directrices. 2 pts

Justesse des illustrations de leurs analyse. 2 pts

• Critère 2 :

Organisation/ Cohérence (6pts)

Congruence entre centre d’intérêt, idées secondaires et moyens d’expression (Énonciation, Lexique,
syntaxe, figures de style, etc.). 2 pts

Articulation correcte des centres d’intérêt par le biais de connecteurs logiques adéquats. 2 pts

Progression rigoureuse du développement des centres d’intérêt et Convergence vers le thème


structurateur. 2 pts

• Critère 3 :

Correction de l’expression (6pts)

Justesse, précision et variété du vocabulaire. 2 pts

Respect des règles orthographiques, grammaticales, syntaxiques, etc. 2 pts

Maniement correctement des temps et modes des verbes. 2 pts

• Critère 4 :

Originalité de la production/Présentation. (2pts)

Originalité du vocabulaire. 0,5 pt

Respect des alinéas et de la mise en page. 0,75 pt

Propreté de la copie (Écriture lisible, Aérée, Sans ratures). 0,75 pt


Sujet de type 3 : Dissertation

« Si les grandes œuvres arrivent à vaincre le temps, alors elles sont vraies. »

Prenant appui sur les œuvres de votre programme et sur votre expérience de la littérature, vous direz
quelles réflexions vous inspire cette affirmation de pierre corneille

• Thème : La valeur des œuvres littéraires.

• Reformulation : La valeur d’une œuvre littéraire est déterminée par sa pérennité/ sa durée dans le
temps.

• Problème : L’intérêt d’une œuvre littéraire.

• Problématique : Peut-on admettre sans restriction que la valeur d’une œuvre littéraire est déterminée
par sa pérennité ?

Type de sujet : Le sujet incline à adopter un plan de type dialectique.

Plan possible :

Première partie : La pérennité comme facteur déterminant de la valeur d’une œuvre littéraire.

Baudelaire déclarait : « Les chefs d’œuvre sont des phares dont la lumière vient mourir au bord de
l’éternité ». C’est dire que les chefs d’œuvre sont capables de dépasser les limites temporelles. Si la
valeur d’une œuvre littéraire est tributaire de sa capacité à transcender les barrières temporelles, il
serait judicieux de s’interroger sur les éléments de l’œuvre qui assurent cette pérennité. Dans cette
optique, on peut citer la thématique de l’œuvre, son esthétique et les émotions suscitées par sa lecture.
1. Sa thématique.

Les œuvres qui intéressent les hommes sont celles qui traitent des thèmes communs à l’humanité tels
que l’amour, la mort, la nature, la guerre, le temps qui passe, etc. Ainsi, Balafon d’Engelbert Mveng, qui
traite de la fraternité, de l’amour vrai entre les hommes comme valeurs cardinales, du respect de l’être
humain au-delà des considérations tribales, raciales ou autres ; qui dénonce la haine et les conflits entre
les hommes, est une œuvre estimable.

De même, à travers la dénonciation de la discrimination raciale et des ravages qu’elle cause dans
diverses sociétés, Une saison blanche et sèche d’André Brink est une œuvre de grande valeur, car elle
débouche sur une réelle prise de conscience de la valeur inaliénable de l’être humain quel qu’il soit,
compte non tenu de la couleur de sa peau ou de l’époque durant laquelle il vit. De ce fait, le sacrifice de
Ben Du Toit pour la cause des Noirs dont il ne fait même pas partie annonce la fraternité voulue par
l’auteur par-delà des barrières raciales et inscrit cette œuvre dans la durée. Par ailleurs, la critique de la
quête du bonheur à tout prix qu’entreprend Émile Zola dans Au bonheur des dames reste d’actualité et
inscrit cette œuvre au panthéon des œuvres de grande valeur.

On le voit, l’actualité des problèmes soulevés par les auteurs peut contribuer à assurer la pérennité de
leurs œuvres.

2. L’esthétique.

Une œuvre bien écrite, dont le vocabulaire est accessible aux lecteurs, peut transcender les barrières
temporelles. Par son esthétique, l’œuvre provoque diverses émotions ou suscite le rire. Elle peut de ce
fait toucher les hommes de différentes époques. La réussite esthétique (le choix heureux des mots, une
syntaxe élaborée, l’usage des figures de style et de jeux de mots, etc.) et les tournures langagières et
stylistiques du classicisme et des classiques peuvent justifient leur valeur/ leur grandeur au-delà du
temps : L’Avare de Molière ; Le Cid de Pierre Corneille ; la minutie chirurgicale des détails utilisée dans
les descriptions par les écrivains réalistes fonde la pérennité de leurs productions. Mme Bovary de
Gustave Flaubert ou Bel Ami de Guy de Maupassant.

Transition : La pérennité d’une œuvre littéraire se fonde sur l’éternité de sa thématique et aussi sur sa
capacité à émouvoir l’homme de tous les temps. Mais ces éléments suffisent-ils à justifier l’intérêt
suscité par certaines œuvres ? N’existe-t-il pas d’autres facteurs pouvant déterminer la valeur d’une
œuvre littéraire ?

Deuxième partie : Les autres facteurs déterminants de la grandeur d’une œuvre littéraire.
1. La source d’inspiration

La source d’inspiration de l’auteur peut aussi assurer la grandeur d’une œuvre. Ainsi, les mythes
continuent d’inspirer les auteurs et de générer des œuvres pérennes. Le mythe d’Œdipe a inspiré à
Jacqueline Leloup la tragédie de Gueido, un enfant dont un devin avait prédit qu’il tuerait son père et
qui, pour cette raison, a été abandonné au bord d’une rivière. Mais sauvé par une Mamiwata, il grandit
et devient un beau jeune homme qui finit par épouser la fille du roi, en fait, sa jeune sœur et au bout du
compte, il tue son père, le roi. Dans le même ordre d’idées, le mythe de Dom Juan, un séducteur
invétéré parcourt la littérature de tous les temps, mettant en relief le coureur de jupons et permettant
de critiquer le libertinage. Au total, les mythes permettent de créer des modèles sociaux auxquels on
peut s’identifier ou qui nous mettent en garde contre certains comportements. De même, les
événements historiques inspirent les auteurs. Les deux grandes guerres mondiales continuent d’inspirer
les auteurs. Montherlant disait : « Il ne faut pas qu’un écrivain s’intéresse trop à son époque, sous peine
de n’intéresser que son époque. »

2. L’expérience personnelle de l’auteur :

La présentation de l’expérience personnelle de l’auteur peut intéresser les lecteurs, ses semblables.
Dans ce sens, Victor Hugo disait, « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous » L’auteur qui crée
une communauté d’âmes avec les lecteurs continue d’intéresser même longtemps après

Synthèse : La grandeur d’une œuvre littéraire peut se fonder sur sa pérennité qui émane de sa
thématique ou de son esthétique, mais aussi sur sa source d’inspiration ou sur le partage d’une
expérience enrichissante.

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