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1 9 AV R I L 2 0 2 0 PA R J E A N - P I E R R E F I L I U

Les guerres perdues des


Emirats arabes unis
L’échec est cinglant pour les Emirats, après plus de
cinq années de guerres menées directement au
Yémen et indirectement en Libye.

Char des Emirats dans le port yéménite de Hodeida,


en juillet 2019 (Najeeb Almahboobi, EPA)

Les Emirats arabes unis ont pu être décrits par « Le


Monde » comme « la Sparte du Moyen-Orient ».
Cette fédération d’émirats de la côte méridionale du
golfe Persique ne compte que 800.000 nationaux
pour ses 9 millions d’habitants. Mais elle s’est dotée
d’un impressionnant outil militaire, les Emirats se
hissant au rang de quatrième importateur mondial
d’armes sur la période 2011-15. L’homme fort du
pays est le prince héritier Mohammed Ben Zayed,
souvent surnommé MBZ, en écho de son homologue
saoudien Mohammed Ben Salmane, alias MBS.
Dans ce tandem des deux plus puissants dirigeants
du Golfe, MBZ, âgé de 59 ans, prend souvent
l’ascendant sur MBS, de 25 ans son cadet. Et ce
sont les obsessions du maître d’Abou Dhabi qui
s’imposent alors, avec une ligne très agressive à
l’encontre de l’Iran, d’une part, et des Frères
musulmans, d’autre part. Mais les revers encaissés
par les Emirats sur les théâtres yéménite et libyen
sanctionnent l’échec d’une telle ligne militariste.

UN AVEU D’ECHEC AU YEMEN

L’Arabie et les Emirats mènent, depuis mars 2015 au


Yémen, une campagne destructrice contre les
Houthis, ces insurgés pro-iraniens qui ont renversé
le gouvernement reconnu par l’ONU et pris alors le
contrôle du pays. Engagés au sol, à la différence des
Saoudiens, les forces émiraties ont joué un rôle
majeur dans l’expulsion des Houthis hors d’Aden, à
l’été 2015, puis dans celle d’Al-Qaida hors du port de
Mukalla, au printemps 2016. Abou Dhabi a
lourdement payé un tel engagement, avec 45 de ses
soldats tués dans un tir de missile, en septembre
2015, mais a imposé sa propre stratégie à son allié
saoudien: d’abord en refusant de collaborer avec les
Frères musulmans du parti Islah, pourtant très
présents dans le camp gouvernemental; ensuite en
soutenant les séparatistes sudistes du Hirak, qui
veulent rétablir un Sud-Yémen indépendant, comme
de 1967 à 1990 (c’est le drapeau de ces séparatistes
qui flotte sur le char de la photo ci-dessus, aux côtés
des drapeaux des Emirats et de l’Arabie).

Cette stratégie des Emirats a sapé durablement


l’autorité du président Hadi, élu à la tête du Yémen
dans un scrutin supervisé par l’ONU en 2012 et forcé
par les Houthistes à s’exiler à Riyad, trois ans plus
tard. Or c’est au nom de ce président légitime du
Yémen qu’est officiellement menée la campagne
contre les Houthistes, un président qui ne peut
pourtant pas se réinstaller à Aden du fait du soutien
des Emirats aux séparatistes locaux. Plus grave
encore, Abou Dhabi a préféré s’allier avec des
milices salafistes, voire jihadistes, pour contrer les
Frères musulmans. Enfin, Mohammed Ben Zayed a
obtenu que l’offensive coalisée se concentre, à partir
de juin 2018, sur le port de Hodeïda, essentiel pour
le ravitaillement de la capitale, Sanaa, et du nord du
pays. Malgré des mois de combats acharnés, les
Emirats ne parviennent pas à briser les lignes
ennemies et doivent accepter un cessez-le-feu sous
l’égide de l’ONU. Tirant les leçons d’un tel échec, ils
annoncent la réduction de leur engagement militaire
au Yémen. Ce retrait des troupes émiraties,
parachevé en février 2020, n’empêche pas Abou
Dhabi de continuer de peser sur la crise, notamment
via ses protégés sudistes. Ce retrait laisse l’Arabie
seule face au défi d’une sortie honorable du conflit
yéménite et le gouvernement Hadi toujours
vulnérable face à la contestation séparatiste.

LA TROISIEME GUERRE CIVILE DE LIBYE

La Libye a connu trois guerres civiles depuis 2011, la


première aboutissant, en quelques mois, au
renversement du dictateur Kadhafi, et les deux
suivantes étant déclenchées, en 2014 et 2019, par le
« maréchal » auto-proclamé Khalifa Haftar. A la tête
de la mieux armée des milices du pays, habilement
appelée Armée nationale libyenne (ANL), Haftar veut
instaurer un pouvoir sans partage, en lieu et place de
celui du gouvernement de Tripoli. Mohammed Ben
Zayed s’est engagé sans réserve aux côtés de
Haftar, voyant en lui le meilleur rempart à l’influence
en Libye des Frères musulmans, ainsi que de leurs
parrains régionaux de la Turquie et du Qatar. En août
2014, des avions Mirage des Emirats bombardent
même Tripoli, sans éviter que la capitale tombe aux
mains des anti-Haftar. Au mépris de l’embargo
décrété par l’ONU sur les livraisons d’armes en
Libye, Abou Dhabi offre à Haftar des hélicoptères
d’origine biélorusse et finance généreusement ses
acquisitions d’armement lourd.

Frustré de la victoire militaire en 2014-15, Haftar


relance les hostilités en avril 2019, afin de torpiller un
règlement du conflit par l’ONU. Là encore, les
Emirats pèsent de tout leur poids en faveur de cette
nouvelle guerre civile, plus encore que les autres
alliés de Haftar, l’Egypte, la Russie et l’Arabie.
Comme au Yémen, Mohammed Ben Zayed fait le
choix très dangereux de soutenir des milices
salafistes, qui ont pour lui le mérite insigne d’être très
hostiles aux Frères musulmans. Mais l’escalade
militaire jette le gouvernement de Tripoli dans les
bras de la Turquie, dont l’engagement croissant en
Libye fragilise les positions de Haftar sur plusieurs
fronts. Incapable de remporter un succès militaire
décisif, Mohammed Ben Zayed contribue néanmoins
à la démission de l’émissaire de l’ONU en Libye. Il
convainc ensuite Trump d’opposer son veto à la
nomination à ce poste de l’ancien ministre algérien
des Affaires étrangères, considérant qu’il n’est pas
assez favorable à Haftar. Le poste demeure toujours
vacant, du fait de cette politique du pire d’Abou
Dhabi.

Au Yémen comme en Libye, l’escalade militariste


des Emirats a porté un coup sévère aux médiations
de paix de l’ONU et à l’autorité des gouvernements
reconnus par la communauté internationale. Elle a
accentué la fragmentation milicienne de ces deux
pays déjà très exposés à une telle décomposition.
En outre, Mohammed Ben Zayed a, par ses
surenchères, favorisé l’implication de ses
adversaires régionaux, l’Iran au Yémen et la Turquie
en Libye. Le choix du tout-militaire aboutit ainsi au
résultat inverse de celui recherché, en l’absence de
victoire claire sur le champ de bataille. Au-delà de
l’impact de ces offensives sur les populations
concernées, le bilan de plus de cinq années
d’aventurisme apparaît peu reluisant pour la « Sparte
du Moyen-Orient ».

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NON CLASSÉ

83 réponses sur “Les guerres perdues


des Emirats arabes unis”

Aghilas
1 9 AV R I L 2 0 2 0 À 0 8 : 2 2

Curieusement, vous n’écrivez jamais rien sur


la résistance Amazighe en Afrique du Nord, et
plus particulièrement en Libye. Le Monde est
commandé apparemment, ha ha!

Massini
1 9 AV R I L 2 0 2 0 À 1 8 : 2 9

Quelle résistance?Tu parles de la résistance


pro française des amazighs dont tu fais partie
toi. Moi je suis amazigh et je ne m’identifie pas
à ton groupe espèce de vendu.

Mohamed
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 0 8 : 4 0

BRAVO !
Personnellement, je ne sais pas si je suis
Amazigh ou Arabe (ou autre, vu l’histoire de
l’Algérie !), mais fort probable que je sois
Amazigh. Mais d’abord tous Algériens et vive
l’unité, quelque soit !!

Régis
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 1 3 : 4 0

Chapeau bien répondu

suley
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 0 7 : 5 5

excusez-moi, mais c’est à vous de vous


réveiller… c’est les faiseurs de mondialisme
qui leurs donnent les directives pour créer ce
désordre. Je vous conseille un peu de lecture
appropriée.

shalom
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 11 : 3 9

suley a dit :

« Je vous conseille un peu de lecture


appropriée »

Seriez-vous assez bon prince pour partager


avec nous ces lectures appropriées ?

De quelles lectures voulez-vous parler ?

shalom
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 11 : 4 7

suley a dit :

« Ce sont des analphabètes, comme le dit le


Capitaine Haddock pour le petit Abdallah,
dans Tintin au pays de l’or noir… »

Ah ! ce sont celles-là, tes lectures appropriées


?

Ben, excuse-moi et mon ignorance……Je n’ai


rien dit….

suley
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 11 : 5 1

shalom, pour vous, je n’en citerai qu’un, vous


comprendrez et le reste suivra, vous trouverez
mille raisons de chercher le reste vous-même
: lisez la contreverse de sion, de Douglas
Reed.

Mohamed
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 0 8 : 4 1

Commentaire de haut vol ! Merci.

Amir Gormi
02 MAI 2020 À 01:14

Il Y a une résistance Amazigh ?


Contre qui?
Et dans quel but?
Expliquer nous et qui sont les chefs de guerre
?

Belouizdad
28 JUIN 2020 À 20:21

Il faut parler de cet bestiole des imarat sioniste


qui ruine tous les pays musulmans et tout ou il
posé ses pattes. Parceque ces pays veulent
être indépendante et de même choisir leurs
présidents légitimes qui feront face aux
dilapidation occidentale et surtout française du
minable macron ( aide les mercenaires en
Libye )

Laurent
2 3 J U I L L E T 2 0 2 0 À 0 7 : 11

Tu as raison ,ils essaient de presenter la


résistance amazigh aux arabes en lybie
comme tout autre chose .
Ils ont déjà pris l Egypte et veulent à présent
prendre la lybie .
Le Maghreb doit S organiser pour la création d
un islam berbère d occident et casser le cul de
l Egypte qui est le maillon fort de ces bédouins
.
Je ne comprends pas la Russie et c est bien l
occident qui amener l obscurantisme des
arabes au Maghreb

RACHID HADJIJ
01 AOÛT 2020 À 19:40

Continuez à fantasmer…

Marc
1 9 AV R I L 2 0 2 0 À 0 9 : 2 0

Des guerres perdues !…Mais elles sont en


cours
Surtout qu’avec la crise sanitaire mondiale, les
cartes sont suceptibles d’être rebattues, les
plus riches pouvant reprendre le dessus
http://georgoharisso57.over-
blog.com/2020/04/la-crise-economique-
pourrait-entrainer-l-effondrement-de-
nombreux-etats-arabes.html

Ibrahim Konate
2 0 AV R I L 2 0 2 0 À 0 9 : 2 3

Tout contraire, c’est les plus riches qui souffre


de plus, surtout les pays qui doivent tout leurs
existence au pétrole

dede
1 9 AV R I L 2 0 2 0 À 1 0 : 1 2

On montre l’au doigt l’aventurisme émirati et


on n’a rien à dire contre l’aventurisme turco-
qatari. Ce blog a choisi son camp, qu’on se le
dise.

Gormi Amir
02 MAI 2020 À 01:19

Donc vous préférer un dictateur


pire que khadafi tel que le Maréchal Haftar.
Soutenu par des dictatures tel que l’Égypte
,les émirats.

dede
02 MAI 2020 À 08:48

Premièrement, il n’est pas pire que Kadhafi,


ce sera difficile d’être aussi idiot, illuminé et
drogué. Et je préfère ce « dictateur » soutenu
par des dictatures mais relativement plus
laïcisé à l’inconnu élu par personne et nommé
par je ne sais qui, soutenu à bout de bras par
une galaxie de milices islamistes et par les
dirigeants islamistes alliés de la mouvance
des Frères Musulmans que sont les Turcs, les
Qataris et les Tunisiens. Les Emiratis, à côté,
sont des islamistes plus fréquentables.

Cyril humain
20 MAI 2020 À 17:23

Mais de quel droit tu choisis à la place des


libyens ? Les milices de Haftar son une
galaxie de djihadiste dont des anciens
d’alqaida ayant séjourné à Guantanamo. Et
quoique, seul les libyens ont le droit de choisir
qui les gouvernes, les problèmes de l’émirat et
de la france avec les frères musulmans ne
concernent pas les libyens, il revient au
émirats et à la france de les régler à l’intérieur
de leurs frontières, les problèmes de la turquie
ou du qatar avec les salafistes ne concernent
pas les libyens à ces deux pays de régler ces
problèmes à l’intérieur de leur frontières.
Les libyens ne sont pas des marionnettes
entre les mains des djihadistes ou des frères
musulmans, la majorité des libyens n’aspirent
qu’à vivre en paix et à ce que tu les laisses toi
et tes semblables en paix.
Le vrai virus de espace géographique dit par
ignorance monde arabe est le régime
saoudien et émirats armés jusqu’aux dents
par les puissances impérialistes à leur tête la
france et les usa.
Ce n’est pas parce que tu as un problème
idéologique avec la turquie que tu vas imposer
aux libyens de vivre sous le joug d’un
dictateur apprenti. Les égyptiens paient le prix
de leur naïveté et sont entrain de souffrir sous
une dictature que l’on leur a imposé. Pour ces
pays les frères musulmans avec toute leur
tard sont de loin mieux que ces dictateurs que
l’on veut leur imposer.
Avant de m’accuser d’être terroriste et
sympathisant des frères musulmans. Je te dis
que je ne suis pas musulman, je ne suis pas
arabe et je ne suis pas africain non plus.

dede
17 JUILLET 2020 À 15:23

Mais le problème est que personne, aucun


libyen, n’a choisi Sarraj. Aucun Libyen n’a
choisi Haftar.
Y a une bonne moitié pour l’un, une bonne
moitié pour l’autre. Ils ne sont pas capables de
s’entendre, ils se foutent dessus. Et nous, non
Libyens, avons bien le droit de donner notre
avis sur ce qui serait mieux pour ce pays, tout
comme vous, vous vous permettez de donner
votre avis, alors que vous n’êtes pas plus
Libyen que moi même.

Ce n’est pas parce que tu as un problème


idéologique avec les Emirats que tu vas
imposer aux Libyens de vivre sous le joug de
quelqu’un nommé par l’ONU et élu par
personne. Les Egyptiens sont bien mieux
sous leur dictature que sous une
« démocratie » frériste. Ce sera toujours tout
sauf les Frères. Et vous soutenez les Frères,
qui sont les soutiens de l’EI, donc si tu ne
places pas de bombes toi même, tu n’en
restes pas moins un soutien moral à un
ennemi de la France. On peut appeler cela
comme tu voudras, tu n’en es pas moins un
ennemi.

RACHID HADJIJ
01 AOÛT 2020 À 19:42

Bien dit.

kheloui aguoun
08 MAI 2020 À 05:09

Oui ce « maréchal » à la noix de coco


,criminel s’est permis de bombarder en plein
ramadan et covi 19 des populations civiles
innocentes car assuré de l’impunité , soutenu
par des dictatures arabes surarmées par des
puissances occidentales .

Touvab1995
28 MAI 2020 À 18:42

La Turquie nouvellement venue dans le


théâtre des combats l’a été par réaction.
Quand la communauté internationale vous
reconnaît la légitimité mais assiste
impuissante ou complice à l’agression par un
général auto-proclamé, alors l’agressé que
vous êtes peut s’arroger le droit de s’allier
avec le diable s’il le faut pour pouvoir défendre
son existence.
Dans l’explication d’un phénomène il y a les
causes premières et les causes secondaires.
Causes et conséquences.
Si les grandes puissances et leurs instruments
régionaux avaient laissé les libyens règler
eux-mêmes leurs problèmes sans soutenir un
camp contre un autre, cette guerre civile où le
camp de la dissidence est soutenu par
l’ensemble des grandes puissances et ses
relais et l’autre celui qui possède la légitimité
ne peut compter que sur une puissance
régionale émergente et un acteur de second
plan, vivant sous embargo et menacé par ses
voisins, cette guerre civile donc n’aurait pas
eu lieu et les libyens auraient trouvé une
solution à leurs dissensions par la voie du
dialogue et non par les armes.
Armes fournies par les marchands d’armes
qui sans surprise proviennent toutes des pays
qui soutiennent et financent la rébellion.

shalom
1 9 AV R I L 2 0 2 0 À 1 0 : 2 8

Mohammed ben Zayed ben Sultan Al


Nahyane….

Je me suis posé cette question : Peut-on


reprocher à un richissime individu arabe de
jouer au stratège régional (voire mondial) et
de s’intéresser à la chose géopolitique ?

Quand Bernard Arnault, né à Roubaix, choisit


de jouer au grand financier et préfère acheter
les grandes marques de couture et de
joaillerie, Bill Gates (né à Seattle)
s’intéressant plutôt à l’achat de systèmes
d’exploitation et aux œuvres de charité……
Cheikh Mohammed ben Zayed (né à ‫ )أبو ظبي‬,
arrière petit fils de bédouins du désert…
Il était mince, il était beau
Il sentait bon le sable chaud
Mon légionnaire!
Y avait du soleil sur son front …etc.

MBZ préfère, lui (tous les goûts sont dan la


nature…) bousiller la vie aux frères
musulmans…..(Il n’y a pas de sous métiers…)

Lorsque je vois la liste de décorations que ce


type du désert a, avec sa dishdash en coton
blanc et son keffieh, je dis chapeau bas !

Allemagne : Grand-croix de l’Ordre du Mérite


de la République fédérale d’Allemagne
Corée du Sud Corée du Sud : Grand cordon
de l’Ordre de Mugunghwa
Espagne : Grand-croix de l’Ordre du Mérite
civil
Etats-Unis : Commandeur de la Legion of
Merit
France : Grand-croix de l’Ordre national du
Mérite
Jordanie : Collier de l’Ordre d’Hussein
Jordanie : Grand-officier de l’Ordre suprême
de la Renaissance
Kosovo : Grand-cordon de l’Ordre de
l’Indépendance
Koweït : Collier de l’Ordre du Kuwait
Médaille de l’Ordre de la Libération du Koweït
Malaisie : Grand commandeur de l’Ordre de la
Couronne de Realm
Maroc : Collier de l’Ordre de Souveraineté
(en)
Maroc : Grand-croix de l’Ordre du Ouissam
alaouite
Monténégro Monténégro : Étoile de l’Ordre
national de Monténégro
Oman : Première classe de l’Ordre national
Militaire
Palestine : Grand-croix de l’Ordre de
Jérusalem
Qatar : Grand-cordon de l’Ordre de
l’Indépendance
Royaume-Uni : Chevalier grand-croix de
l’Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges
En 2019, il fait partie du classement des 100
personnes les plus influents de l’année dans
la catégorie “Leaders” du magazine américain
Time

N.B.: Malgré les aides de plusieurs milliards


de dollars qu’il a donné récemment à Bashar
pour (Libérer) Idlib….Il n’a aucune décoration
syrienne…

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