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La diversité: نوع77ت
marqués :تسمون77ي
appropriée : لمناسبة77ا
Connotation : يحاء أو7لة إ77تدال7ذا
Formule allégée de toute connotation idéologique:
نهج أو مفهوم
مخفف من كل إيحاء إديولوجي
NOTION DE TIERS MONDE
مفهوم العالم الثالث
C’est en 1952 qu’Alfred Sauvy évoque
pour la première fois ce « tiers-monde
ignoré, exploité, méprisé comme le tiers-
état [et qui] veut lui aussi être quelque
chose ».
Méprisé: محتقر
Ce concept admet implicitement l’existence d’un premier
et d’un deuxième monde respectivement capitaliste et
soviétique. Puis un troisième monde désigné comme étant
« tiers monde ».
Implicitement: منيا77ض
Donc:
Le terme de tiers-monde est de ceux que l'on
n'emploie plus. Il renvoie à un monde - celui de la
guerre froide - qui a disparu avec l'Union soviétique.
Il y avait alors deux blocs - l'Est et l'Ouest - et des
inclassables, les pays du tiers-monde. C'est
l'économiste Alfred Sauvy qui, au début des années
50, donne naissance à la notion
Après la décolonisation et la Conférence
de Bandung (Bandoung), certains
d’entre eux se sont regroupés au sein du
Mouvement des non-alignés.
Coexistence:ايش7لتع77ا
Chronologie: لكرونولوجيا77لتاريخياو ا77لتسلسل ا77ا
mortalité :لوفياتDDا
natalité:ت7لوالدا77ا
faim : لمجاعةDDا
Trouble:ب7ضطرا7إ
Compromettre:وق7ع77 ي،قوض77ي
Suite Traduction d’Alfred SAUVY
Néophytes:مبتدئ
Mystiques: ية7وف77 ص،روحانية
Féodal:طاعي7ق7إ
Communiste:يوعي77ش
Capitalisme: لية77سما7رأ
Se console:س7 وا،سي7وا77ي
Lueur: وء77ض
insensible:لي77غير مبا
Poussée: فزة77ق
lente : طيئةDDDب
irrésistible: ا7مكنمقاومته77 ي7ال
humble : ةDضعDمتوا
féroce : رسةDDش
ignoré :لمتجاهلDDا
Exploité: لمستغل77ا
Méprisé: محتقر
TEXTE TRAITANT DE LA NOTION DES PAYS DU
TIERS MONDE:
Ces pays ont en commun d'être des victimes de l'enrichissement des pays
industrialisés capitalistes.
القاسم المشترك بين هذه البلدان هو أنهم ضحايا إغتناء الدول الصناعية الرأسمالية
la théorie de l'échange inégal:ئ7لمتكاف77لغير ا77لتبادل ا77ظرية ا77ن
%43 بةD إنخفاض بنس1938 و1887 نDة بيDعار المواد األوليDر أسDد عرف مؤشDق
مقارنة مع المنتوجات المصنعة
TITRE:
LA MONDIALISATION ET NOUS
La mondialisation et nous (texte)
La mondialisation inquiète. Survivrons-nous à ce tsunami
économique ? Tandis que le groupe automobile PSA inaugure une
nouvelle usine à Wuhan, en Chine, et que l'avionneur Airbus prévoit
d'assembler à Tianjin des A 320, son modèle le plus vendu, les pays où
est née la révolution industrielle s'interrogent : aurons-nous encore,
demain, une industrie ? Et si celle-ci disparaît, les services ne risquent-
ils pas de migrer à leur tour vers des régions à bas coût de main-
d'œuvre ? Ne voit-on pas, déjà, des hôpitaux transférer le traitement
des dossiers de leurs patients en Inde, des cabinets d'avocats confier
une partie de leur activité à des confrères philippins, des entreprises
délocaliser leurs services informatiques et même leur recherche ?
La mondialisation inquiète d'abord par son caractère fulgurant. La vague
est une déferlante. Entre la découverte du Nouveau Monde par
Christophe Colomb et l'intégration de l'Amérique dans le commerce
mondial, il s'est écoulé plusieurs siècles. Mais il n'a pas fallu plus de trente
ans à la Chine pour faire irruption de tout le poids de son milliard trois
cents millions d'habitants dans le jeu des échanges mondiaux. Elle
inquiète aussi parce qu'elle remet en question l'ancien schéma de division
internationale du travail : un centre riche vendant ses produits
manufacturés à des régions périphériques qui lui fournissent des matières
premières. Les pays émergents - la périphérie d'hier - sont devenus les
« usines du monde ». Et les échanges, qui ne portaient que sur 8 % de la
richesse mondiale à la fin du premier cycle de mondialisation en 1913, en
représentent aujourd'hui 20 %. En somme, une part plus grande de
l'économie travaille pour le monde et subit donc une concurrence brutale.
Au temps de la guerre froide, il était de bon ton de voir la
mondialisation avec les yeux de Pangloss, comme un facteur
de paix et de triomphe du monde libre sur ce que Raymond
Aron appelait « l'autre versant de la société industrielle ».
C'est le contraire aujourd'hui. Elle est perçue comme une
source de tensions, une lutte de rivaux avec gagnants et
perdants, davantage que comme un jeu à somme positive. Et
beaucoup redoutent avec Joseph Stiglitz, le Prix Nobel
d'économie américain, que nous nous devenions « des pays
riches peuplés de pauvres », sous l'effet de la concurrence
irrésistible des pays à faible coût de main-d'oeuvre.
Mais cette vision méconnaît les transformations de nos sociétés
« postindustrielles » où les processus de production, fragmentés à
l'infini, font intervenir, pour l'élaboration d'un même produit, une
unité de recherche japonaise, un centre de design américain, des
usines asiatiques, une équipe marketing européenne, etc. Dès lors,
que signifie la délocalisation de la production dans un monde où,
précisément, la production physique d'un bien ne représente qu'une
infime partie de sa valeur ?
Pour survivre face à la grande vague de la mondialisation, la clef, on
le sait, réside dans nos capacités à repousser les frontières
technologiques, dans la recherche, l'éducation, l'adaptation
permanente de notre logiciel économique. Pas dans l'édification de
digues inutiles.
IDEE GENERALE DU TEXTE
Les pays émergents - la périphérie d'hier - sont devenus les « usines du monde »:
الدول الناشئة ــ محيط األمس ــ أصبحت مصانع العالم
les yeux de Pangloss: لتفاؤل77 ا7ئه7راد منورا77عبير ي77ت
méconnaît : تجاهل77ت
« postindustrielles »: "لصناعية77د ا7"مابع
processus de production: إلنتاج7 ورة ا7ير77ص
fragmentés: مجزأة
réside :كمن77ت
l'édification de digues: جز7وا7نشائح7إ
Pangloss disait: