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Chapitre 1: Le monde entre 1956-1975

1. coexistence pacifique ?
2. Mythes et réalités de la coexistence pacifique
3. la coexistence a la coopération selon Helsinki
4. l’indépendance et intégrer le concert du troisième monde

Chapitre 2 : Le monde entre 1976-1991


A - Illusions et désillusions
1. Fin du monde d'après-guerre « Guerre fraiche »
2. L'URSS l'homme malade du monde (union des républiques
socialistes soviétiques)
3. La fin d’un monde communiste face à la « fin de l’Histoire »
4. Nouveaux mondes : Pax americana, monde multipolaire et
périphéries oubliées

PROBLEMATIQUE
Comment figurer le monde après la guerre ?
L’apparition du monde face à des nouveaux
entrants ?
Introduction

En 1974-1991, le monde industrialisé assiste à la dégradation des principaux indicateurs économiques : inflation,
chute des taux de croissance, chômage. À l'époque, peu d'économistes comprennent que ces indices annoncent
l'entrée des pays industrialisés dans une crise économique qui durera plus de vingt ans.
Chapitre 2 : Le monde entre 1976-1991
 « Guerre fraiche » et fin du monde d'après-guerre
1979 est le point bas pour les Etats-Unis car le dollar a était malmenée, crise économique qui
se prolonge et la concurrence asiatique qui émerge de plus en plus
A la fin des années 1970, l'URSS (Union des républiques socialistes soviétiques)
Réaffirme ses objectifs révolutionnaires et redéfinit sa politique étrangère notamment en
accordant une place particulière au Tiers-Monde
La riposte américaine reconvoque l'arme de l’embargo sur les fournitures de céréales, la
pression sur ses alliés pour boycotter Moscou, et la tension va jusqu'au boycott de certains de
ses alliés des jeux de Moscou (1980). Une nouvelle guerre froide s'ouvre laissant loin derrière
les traites Salt 1. C'est l'Europe qui est très embarrassée par ce rafraichissement des relations
Est-Ouest dans un contexte de crise de l’énergie qui appelle une diversification des
fournisseurs, une politique de séduction vis-à-vis de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs
de pétrole ) et une politique d'investissement dans les gazoducs russes pour sécuriser les
approvisionnements.
Le Tiers-Monde redevient un enjeu pour Russes. Le but de Brejnev dit l'Africain est Bien de s'y
implanter ce que les-Etats- Unis et leurs alliés, identifies au colonialisme, peinent à faire. Le
continent africain devient ainsi sa terre d'élection. L'URSS profite du vide laissé par la
révolution portugaise de 1973 qui permet l'indépendance de l'Angola et du Mozambique pour
y soutenir des régimes marxistes (un mode de production)
Elle intervient dans des conflits interétatiques en soutenant l'Ethiopie contre la Somalie en
1978.
Cette politique conquérante la fait progresser grâce à des régimes qui lui servent de relais ou
par des alliances qui assurent son rayonnement. Son problème réside dans son incapacité
d'intégrer, car elle n'en a ni les moyens économiques ni les moyens financiers, ces pays à la
communauté socialiste. Les pays séduits maintiennent donc, comme l'Angola par exemple, des
relations avec l'Occident. Les succès restent éphémères car les régimes amis sont fragiles et peuvent à
tout moment échapper au contrôle soviétique pour peu que les Etats-Unis réagissent… Le succès des
guérillas communistes soutenues par l'URSS et Cuba comme, par exemple, au Nicaragua en 1979,
laisse espérer à terme une déstabilisation des Etats-Unis par la remise en cause de leur rôle historique
dans ce qu'ils considèrent comme leur arrière-cour.
Les résultats sont d'autant plus spectaculaires que les choix de l’administration Carter (1977-1981)
laissent le champ libre aux ambitions de Brejnev. Pour J. Carter, le monde est entré dans l’ère de la
communication globale, source d’une nouvelle conscience collective planétaire synonyme d'un recul
obligé des idéologies

1. L'URSS l'homme malade du monde (union des républiques


socialistes soviétiques)
L’URSS de Staline est une des deux superpuissances consacrées
par la Seconde Guerre mondiale. Après avoir vaincu l’Allemagne
nazie, l’alliance contre-nature entre URSS et États-Unis ne survit pas
longtemps. 
2. Staline veut éviter à tout prix que ne se reproduise une nouvelle
invasion venue de l’Ouest : dans les années qui suivent la guerre
mondiale, il construit un glacis protecteur d’États satellites dans
toute l’Europe de l’Est, libérée par l’Armée rouge, en soutenant
partout l’arrivée des communistes au pouvoir.

3. L’expansion du communisme en Europe, mais aussi en Asie (la


Corée du Nord devient communiste en 1945, l’URSS soutient les
communistes chinois et indochinois), alarme les Occidentaux et
constitue la principale cause du déclenchement de la Guerre
froide. Celle-ci est lancée en 1947 par la doctrine Jdanov, qui
répond à la doctrine du containment de Truman et au plan
Marshall.

On ne peut ignorer le déclin relatif américain. Quand Reagan souhaite une « america de retour
», c'est pour mieux constater le déclin relatif des Etats-Unis pendant la période de J. Carter.
Hypertrophie des dépenses sociales, érosion des dépenses militaires, recul au prétexte d'un
discours de paix (Camp David) et vexations notamment en Iran la stabilité régionale, tous ce
processus est menacée par la révolution islamique et les lendemains de l’affront de l’affaire des
otages de Téhéran.
Le conflit israélo-palestinien dérape dans le raid de revanche des Israéliens contre les camps
palestiniens des camps de Chatila et de Sabra au Liban. Ce n'est que le 24 décembre 1982 que la force
multinationale française, italienne et américaine peut retourner au Liban tenter une négociation entre
les parties débouchant sur retrait de Beyrouth d'Israël mais pas du Liban.
Pourtant, c'est ce qui va se passer avec la "golden décade" des années 1990 ou la super- puissance
américaine s’installent avec arrogance dans l'hyperpuissance et "le complexe du vainqueur" c'est-à-
dire une conjoncture optimale pour les Etats-Unis : victoire sur les rivaux russes en transition vers le
marché (1991 fin de l'URSS) et membre du G8

1. La fin d’un monde communiste face à la « fin de l’Histoire »


Ce changement de cap ne pouvait pas rester sans effet sur les démocraties populaires. Les
partis communistes y étaient partout en difficulté, la lassitude vis-à-vis des pénuries
alimentaires, la confiscation du pouvoir, les obstacles mis par les appareils aux volontés de
reformes affichées par
Moscou, étaient autant d'éléments qui fédéraient un mécontentement populaire de plus en plus
manifeste. Surtout Gorbatchev avait donné l'impression de ne pas vouloir agir la ou
auparavant l'URSS ne tolérait aucun écart. La Pologne de Jaruzelski et Solidarnosc en était un
bel exemple puisque Gorbatchev avait fait comprendre au régime qu'il n'était pas question
d'intervenir. Au-delà la dépendance économique croissante de l'Union soviétique favorisait
des formes de chantage de la part d'Occidentaux qui ne manquaient pas une occasion
d'apporter leur soutien à toutes les formes de dissidence.
L'effondrement du système se fait de manière inattendue. En six mois, entre juillet 1989 et décembre
1989, toutes les démocraties populaires disparaissent. En septembre, la Hongrie ouvre ses frontières
avec l'Autriche, suscitant ainsi une première brèche dans le rideau de fer et un afflux spectaculaire de
candidats est-allemands à l'immigration - 25 000 environ à la fin du mois sont déjà passés en Autriche
On assiste alors à une déconstruction systématique de ce qui faisait le monde soviétique. L’URSS,
entre décembre 1989 et décembre 1991, disparait du paysage international au profit d'Etats nationaux
comme l'Ukraine, la Biélorussie ou la Russie, réunies, à partir du 8 décembre 1991, dans la
Communauté des Etats Indépendants (CEI). Le 3 octobre 1990, les cérémonies officielles de la
réunification allemande ont lieu ; le 15 avril 1991 est créée la Banque européenne pour la
Reconstruction et le Développement (BERD), destinée à faciliter la transition économique des sept
pays d'Europe de l'Est dont l’URSS ; en avril 1992 les Républiques issues de l'ex-Union soviétique
dont la Russie entrent au Fonds monétaire.

 Nouveaux mondes : Pax americana, monde multipolaire et


périphéries oubliées

Les premiers touchés par ces nouvelles formes d’instabilité sont les anciens espaces colonisés. Certes
l’indépendance politique est une réalité mais l’insertion dans les réseaux économiques est restée, en
dépit des efforts déployés, lettre morte et, au début des années 1980, l’identité partagée de ces espaces,
surtout pour le continent africain, est un mal développement endémique. Les Etats nés de la
décolonisation ne sont pas parvenus à se faire une place dans une communauté internationale qui n’a
pas complétement renoncé aux anciennes logiques coloniales. (Néocolonialisme économique
détérioration des termes de l’échange prix payé au libéralisme). Le terme de Tiers-Monde a changé de
sens, il ne désigne plus ces Etats qui se reconnaissent une identité commune et voulaient réinventer le
jeu international, mais bien ces espaces oubliés de la croissance et des échanges mondiaux. L'unité ne
peut plus être de mise car les disparités ne font que s'accentuer, à la fois entre continents et a l'intérieur
des continents. Les Tiers-Mondes sont les lieux privilégies des conflits. Si, jusqu'à la fin des années
1970, l'origine de ces conflits prenait souvent sa source dans une rivalité Est/Ouest, ce n'est désormais
plus le cas. Ils changent de nature et deviennent les reflets de rivalités internes. Instabilité et violence
se concentrent dans ces zones autour de conflits interétatiques - entre communautés ethniques -ou/et
religieuses - ou interétatiques - des litiges frontaliers le plus souvent - Certains Etats se rêvent en
puissance régionale puisque désormais le monde s'organise plusieurs, contribuant tout à la fois à
stabiliser des régions mais aussi à les fragiliser, pour peu que deux puissances aient de ambitions
rivales
Le monde qui s'effondre en 1991 était un monde partage entre deux modèles antagonistes, le
libéralisme
et le socialisme. Ce partage était source de crises mais aussi d'un ordre immuable. La fin de la guerre
froide bouleverse cet ordonnancement du monde. Le monde soviétique a vécu, la guerre froide aussi :
" ce qui est mort l'union soviétique de Gorbatchev, englobe toutes les versions du communisme, des
principes révolutionnaires d'Octobre jusqu'à leur histoire, et jusqu'à l'ambition d'en humaniser le cours
dans des conditions plus favorables" (F. Furet, Le passé d'une illusion). En face, Fukuyama prophétise
la " fin de l'histoire" (etc. 1989) : " l'universalisation de la démocratie occidentale comme forme ultime
de gouvernement humain ", prophétie plus que bilan objectif des évolutions.

Conclusion
Le monde qui s'effondre en 1991 était un monde partage entre deux modèles
antagonistes, le libéralisme et le socialisme. Ce partage était source de crises mais
aussi d'un ordre immuable. La fin de la guerre froide bouleverse cet ordonnancement
du monde. Le monde soviétique a vécu, la guerre froide aussi : "ce qui est mort l'union
soviétique de Gorbatchev, englobe toutes les versions du communisme, des principes
révolutionnaires d'Octobre jusqu'à leur histoire, et jusqu'à l'ambition d'en humaniser le
cours dans des conditions plus favorables" (F. Furet, Le passé d'une illusion). En face,
Fukuyama prophétise la " fin de l'histoire" (etc. 1989) : " l'universalisation de la
démocratie occidentale comme forme ultime de gouvernement humain ", prophétie
plus que bilan objectif des évolutions.

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