Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CAMEROUN CAMEROON
************* *************
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
************* *************
MINISTERE DE MINISTRY OF HIGHER
L’ENSEIGNEMENT EDUCATION
SUPERIEUR *************
************* UNIVERSITY OF
UNIVERSITE DE MAROUA
MAROUA *************
************* FACULTY OF SCIENCE
FACULTÉ DES SCIENCES MATHÉMATIQUES
Niveau : Master I
Ces questions de recherche offrent une base pour explorer les différentes facettes de la
construction des algèbres sur les modules et pour comprendre leurs propriétés et leurs utili-
sations potentielles.
Problème : Soit R un anneau commutatif et M un R-module. Le but de ce problème de
recherche est de trouver des conditions et des méthodes pour construire une algèbre associa-
tive sur le module M , c’est-à-dire une structure qui permette de définir une multiplication
interne sur M qui respecte les propriétés d’une algèbre (associativité, existence d’un élément
neutre, etc.), tout en étant compatible avec la structure de R-module de M .
1. Sur les conditions nécessaires pour la construction d’une algèbre sur un module :
a) Quelles sont les conditions minimales sur l’anneau R et le module M pour qu’une
algèbre puisse être construite sur M ?
b) Quelles sont les propriétés que doit vérifier la multiplication interne sur M pour qu’elle
soit compatible avec la structure de R-module de M ?
1) Sur les conditions nécessaires pour la construction d’une algèbre sur un module :
a) Donnons les conditions minimales sur l’anneau R et le module M pour qu’une algèbre
soit construite.
On considère R un ensemble non vide .On dira que R et un anneau si on muni cet ensemble
de deux opérations .
R × R −→ R R × R −→ R
+: et ·:
(a, b) 7−→ a + b (a, b) 7−→ ab
Ces opération sont respectivement appelés addition et multiplication de l’anneau .
∗ L’anneau R muni de + doit être un groupe abélien . C’est à dire vérifie les propriétés
suivantes :
Pour tout a, b, c ∈ R
i) (a + b) + c = a + (b + c) associativité de la loi +
ii)a + b = b + a commutativité de la loi +
iii) Il existe un élément neutre noté 0 ou 0R telque 0 + a = a + 0 = a
iv) Chaque élément de R est associé a son opposé a′ unique qui satisfait
a + a′ = a′ + a = 0
∗La multiplication de R doit être doublement distributive sur l’addition . C’est à dire :
S’il existe un élément e ∈ R tel que ae = ea = a pour tout a ∈ R . On dit que e est
l’élément identité pour la multiplication et est noté : e = 1 ou e = 1R
b)Les propriété que doit vérifier La multiplication interne de M pour qu’elle soit com-
patible avec la structure de R-module de M .
Dans la définition précédente de M nous avons précisé que la multiplication interne de M
devrait être doublement distributive sur l’addition pour définir une Algèbre. Ce pendant,
la compatibilité avec le R-module de M signifiant :
(ab)α = a(bα) = (aα)b, pour tout a, b prise dans l’algèbre (le R-module) et α ∈ R.
a) Méthodes systématiques pour construire une algèbre sur un module à partir de l’anneau
R et du module M .
Il suffit de considérer à la base un anneau non vide , construire un module sur les principes
précédants. Ainsi il ne restera qu’à ajouter la compatibilité de la structure de l’algèbre avec
celle du module.
b) Quelques constructions canonique d’algèbre en mathématique.
On prend R=R . L’algèbre C des complexe est la R-algèbre de dimension 2 munie d’une base
{1,i} telle que i2 = −1. Cet algèbre est commutative
L’algèbre H des quaternions d’Hamilton est la R-algèbre de dimension 4 munie d’une base
{i,j,k} tel que i2 = j 2 = k 2 = −1 et ij = −ji = k , jk = −kj = i , ki = −ik = j . Cet
algèbre n’est pas commutative bien que le corps de base R l’est.
a) Les propriétés des algèbres construites sur les modules qui différent des propriétés des
algèbres construites sur les corps.
Nous allons simplement , dire à quoi ressemble une algèbre définie sur un corps puisque celle
définie sur les modules ont été étudiées jusqu’ici .
Si l’anneau de base R est un corps (commutatif au préalable) alors toute algèbre définie là
devient un R-espace vectoriel. et on pourra donc parler de la dimension de l’algèbre sur le
corps R, et définie comme étant la cardinalité d’une base du R-espace vectoriel .
Algèbre de Lie : C’est un cas particulier de l’algèbre sur un corps.Ce pendant elle n’est
ni unitaire, ni associative contrairement à l’algèbre tensorielle et celle de Clifford.
On considère un corps R . Une algèbre de Lie sur R est un espace vectoriel g sur R muni
de l’application bilinéaire(x, y) 7→ [x, y] de g × g dans g qui vérifie :
i) [x, x] = 0 pour tout x ∈ g
ii)[x, [y, z]] + [y, [z, x]] + [z, [x, y]] = 0 pour tout x, y, z ∈ g (Identité de Jacobi)
[, ] désigne le crochet de Lie .
a)Les applications potentielles des algèbres construites sur les modules dans différents
domaines des mathématiques et de la physique .
En mathématiques, les algèbres sont utilisées beaucoup plus en géométrie avec les champs
des vecteurs , en analyse, et en topologie .Par contre en physique , elle présente aussi un
champs vaste d’application dans la définitions des tenseurs , outils intensément utilisés .En
mécanique également dans la théorie des espaces de Hilbert.
b) Utilisations des algèbres construites sur des modules pour étudier les structures et les
phénomènes dans des domaines spécifiques, tels que la géométrie, la théorie des nombres, la
théorie des représentations. En géométrie, les algèbres sont très capitales , il suffit de consi-
dérer par exemple l’ensemble des champs de vecteurs invariants sur une variété différentielle
N .
En théorie des nombres quant à elle , qui est à la base la branche principale des mathé-
matiques , la théorie algébrique des nombres se basant principalement sur le corps Q
étudies le champs des nombres algébriques .
En théorie des représentations, on étudies beaucoup plus les structures algébriques abs-
traites. Nous donnons ici une approche ou une idée semblable . On considère V un espace
vectoriel sur un corps R , par exemple V=Rn . L’idée est de faire de l’algèbre abstraite d’une
manière concrète.On utilise les matrices n × n .
On peut à présent manipuler trois types d’objets algébriques : les groupes( GLn (R) : l’en-
semble des matrices inversibles ), les algèbres associatives des matrices (l’addition et la
multiplication ordinaire des matrices) et les algèbres de Lie (on remplace juste le produit des
matrices M N par leurs commutateur M N − N M )
Bibliographie