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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I.LES DIFFÉRENTS ASPECTS DE L’INCIVISME ROUTIER

II.LA RESPONSABILITÉ DES AUTORITÉS FACE AU

PHÉNOMÈNE D’INCIVISME ROUTIER

1. responsabilité des forces de l’ordre

2. la corruption dans le mécanisme de délivrance des

permis de conduire

III.LES CONDUCTEURS COMME PRINCIPAUX

RESPONSABLES DE L’INCIVISME ROUTIER

1. l’irresponsabilité des conducteurs

2. Manque de formation des conducteurs

CONCLUSION


INTRODUCTION

En général , le terme incivisme fait référence l’ensemble des

comportements qui vont à l’encontre des règles sociales , des lois

et des normes de civilité . « Quand les valeurs de solidarité, de

civilité et de civisme désertent une société , l’incivisme y élit

domicile et menace sérieusement l’existence du corps social »

(Boubacar, 2018, p.3). L’incivisme est donc l’absence ou le manque

de civisme. Cela peut inclure des comportements tels que le non

respect des règles de vie en société etc … Associez au mot

« routier » , la définition prend une autre tournure, il s’agit de

l’ensemble des comportements incivisme qui se produit sur la route

(le manque de respect du code de la route).

les autorités territoriales bien qu’étant au four et moulin pour

estomper ce phénomène, se voir très souvent pointer directement

du doigt faute comme fautifs.Quelle sont donc les failles des

autorités face au phénomène d’incivisme ? Les conducteurs ne

sont ils pas les principaux responsables de ce causes phénomène ?

Notre travail consistera donc à montrer tout d’abord les différents

aspects de l’incivisme routier ,ensuite les causes

gouvernementales lié à l’incivisme et enfin d’autres facteurs

responsables de celui-ci.


I.LES DIFFÉRENTS ASPECTS DE L’INCIVISME ROUTIER

L’incivisme routier perdu être caractérisé par différents aspects :

 le non respect des règles de circulation : cela peut se

manifester par l’excès de vitesse , le non respect des feu rouge

ou des stops , le non respect des distances de sécurité , etc.

 la conduite sous l’influence de l’alcool ou la drogue :cette

pratique peut altérer les capacités de conduite, la perception

des risques.

 l’utilisation du téléphone au volant : cela peut distraire le

conducteur et le rendre moins attentif sur la route.

 Le non respect des règles de priorité : cela peut causer des

accidents et mettre en danger la vie d’autres usagers de la

route.

 le non respect de la ceinture de sécurité : cela augmente le

risque de blessure grave en cas d’accident.


II.LA RESPONSABILITÉ DES AUTORITÉS FACE AU

PHÉNOMÈNE D’INCIVISME ROUTIER

L’incivisme routier perdu être caractérisé par différents aspects :

1. Responsabilité des forces de l’ordre

Les forces de l’ordre ont un rôle important à jouer dans la lutte

contre l’incivisme routier. Elles ont pour mission de veiller à

l’application des règles de circulation et de sanctionner les

comportements dangereux . Cependant,il est important de noter

que les forces de l’ordre ne sont pas toujours exemptes de tous

reproches en matière d’incivisme routier. En effet certaines

pratiques de contrôle routier peuvent être considérées comme

excessives et abusives . Par exemple, certaines personnes ont

signalés des contrôles routiers mal placés ou mal signalés , qui

peuvent crée des embouteillages inutiles et incitent les

conducteurs à prendre des risques pour éviter le contrôle

systématique sans aucune suspicion de comportement incivil qui

être également considéré comme une forme de harcèlement ou de

discrimination.


2. la corruption dans le mécanisme de délivrance du

permis de conduire

selon le rapport d’enquête 2017 de l’Autorité supérieure de

contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), il

apparaît des risques élevés de corruption dans la délivrance

des permis de conduire et des cartes grises. Des irrégularités

telles l’absence de signatures et celle de timbres sur certains

documents administratifs permettant la délivrance du permis

de conduire ont été constatées par les contrôleurs de ladite

institution.Hormis ce rapport, des témoignages de candidats font

état de corruption dans le processus d’obtention du permis de

conduire et ce, de l’auto-école jusqu’aux services qui assurent

l’obtention et la délivrance dudit document. Noufou Kaboré, usager

des services de transport, nous raconte son parcours du

combattant à ce propos : « A l’auto-école, il m’a été proposé deux

options à l’inscription : le forfait, qui s’élève à 150 000 francs CFA, et

l’inscription simple qui, elle, coûte 90 000 francs CFA. J’ai opté pour

la seconde, dont les implications étaient assez contraignantes,

comme j’ai pu le constater d’ailleurs. Ainsi, pour chaque examen il

fallait débourser 5 000 F comme frais. Dans mon cas précis, j’ai pu


réussir à mes deux premiers examens, à savoir le Code de la route

et le créneau, sans problème. C’est dans la phase ‘’circulation en

ville’’ que j’ai rencontré pas mal de difficultés, au point que j’y ai

échoué trois fois. Après le troisième échec, mon moniteur m’a

proposé de me faire si je suis disposé à débourser la somme de

25 000 F. J’ai fini par accepter sa proposition pour pouvoir enfin

réussir à l’étape de la circulation. Après l’examen, des

conversations avec les autres camarades admis m’ont permis de

savoir que je n’étais pas le seul dans le cas. J’ai donc découvert

que c’était cela, le secret de la réussite au permis de conduire,

puisque la quasi-totalité des admis avaient sacrifié à ce rituel.

D’autres l’avaient même déjà fait pour le Code et le créneau ». Les

autorités compétentes crée eux même des conducteurs inciviques

qui causes de nombreux dégâts.


III.LES CONDUCTEURS COMME PRINCIPAUX

RESPONSABLES DE L’INCIVISME ROUTIER

1. l’irresponsabilité des conducteurs

Les conducteurs consciencieux se font rares.De moins en moins

de personnes suivent les règles.

L’importance du code de la route pour une bonne circulation des

personnes et des véhicules n’est plus à démontrer. Le code de la

route est un ensemble de loi qui réglemente la circulation sur la

voie publique, c’est-à-dire le long des routes, des autoroutes et

des trottoirs. Aussi L’étude menée par Hendricks et al. (1999)

montre que 37,8 % des accidents routiers sur 723 recensés

seraient directement imputables à un trouble de l’attention du

conducteur ou à des erreurs de perception. Les conducteurs

constitue aujourd’hui l’une des principales causes de l’incivisme

routier par leur inconscience et leur manque de responsabilité. En

1927, a La Tribune de l’assemblée nationale français , le député

Lambait traitait les usagers routiers de « têtes de fou […] d’aliénés

qui se tue avec une férocité gaie »(p154).Le conducteur et son état

psychologique sont des éléments clef de la sécurité routière.


2. Manque de bonne formation des usagers de la route

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