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REINE DU CLERGÉ, PRIEZ POUR NOUS

N° 237 – Avril 2008 – 2 €


PARUTION LE PREMIER DIMANCHE DU MOIS

le
Chardonnet
« Tout ce qui est catholique est nôtre »
Louis Veuillot

Pourquoi tant d’âmes pieuses


parfois si peu vertueuses ?
Il y a une sentence qu’il faut parfois La véritable mortification qui sont de toutes les confréries et
rappeler, à savoir : c’est la charité avec tiers-ordres, qui passent leur vie à des
laquelle on accomplit une action qui Et il insiste par ailleurs pour bien œuvres de miséricorde – toutes cho-
lui confère le mérite surnaturel, et un nous persuader du principe radical de ses excellentes bien sûr – n’exercent
rien accompli avec un grand amour de la mortification : aucune influence apostolique parce
Dieu, peut être plus méritoire qu’une « Comprenez, dit-il, combien est qu’elles ne se sont pas préalablement
action objectivement plus importante déplorable l’ignorance de certaines corrigées de quelque petit défaut
mais dont on s’est acquitté avec moins personnes. Elles se chargent par vo- saillant qui paralyse leur apostolat. Il
de charité. lonté propre de pénitences désordon- faut bien comprendre cela, que sainte
« C’est l’amour, dit saint François nées, mais elles se trompent si elles Thérèse d’Avila appelle la première
de Sales, qui donne le prix à toutes négligent la mortification des appétits demeure, c’est-à-dire la connaissance
nos œuvres. Souffrir une chique- en toute chose. En appliquant à la de soi-même qui implique qu’avant
naude avec deux onces d’amour vaut pratique de ce renoncement, la moitié de se lancer dans l’apostolat, on cor-
mieux qu’endurer le martyre avec une de la peine qu’elles se donnent, elles rige ses imperfections. On ne de-
once du même amour ». feraient plus de progrès en un mois vrait jamais oublier ce précepte de
On rencontre souvent des âmes que par tous les exercices de longues l’Evangile : « Celui qui est fidèle dans
qui s’imposent volontiers de longues années ». les petites choses, est fidèle dans les
prières, ne manqueraient pas un pè- C’est une règle d’or de la tradition grandes ; celui qui est imparfait dans
lerinage, s’efforcent de porter tous les chrétienne que le total renoncement
scapulaires possibles – ce qui, en soi, à soi-même. Le chrétien fervent doit
n’est pas un mal – mais qui, pour rien pendant toute sa vie et jusqu’à la mort Page 1 Editorial M. l’abbé X. Beauvais
au monde, ne renonceraient à une pe- pratiquer l’abnégation de soi-même, Page 4 Notre-Dame et la France
tite gourmandise, à des bavardages de son corps oui, mais aussi de sa  par M. l’abbé C. Thouvenot
fréquents et prolongés, à des critiques volonté propre. Un chrétien formé Page 6 L’amour éternel de Dieu
sur le prochain. Il faut alors là parta- depuis longtemps à l’école des petits  par M. l’abbé F.-M. Chautard
ger la tristesse qu’exprime saint Jean sacrifices devrait pouvoir réfréner, Page 7 La dernière encyclique
de la Croix : grâce à l’habitude acquise, les impa-  par le Père Jean-Dominique

« Il est vraiment déplorable de voir tiences de sa sensibilité et les révol- Page 10 Témoignage d’un nouveau
converti
certaines âmes se chargeant d’œuvres tes de sa nature. Se préoccuper de la
Page 11 Promenades dans St-Nicolas
et d’exercices spirituels, possédant conversion du prochain est une belle
 par Dominique Moufle
des vertus et des dons divins et qui, et excellente chose, mais il est absolu-
Page 14 Pour penser clair et marcher
parce qu’elles n’ont pas le courage d’en ment nécessaire qu’une âme, avant de droit
finir avec quelque pauvre satisfaction, s’en préoccuper, s’étudie elle-même et  par Michel Fromentoux
attache ou affection, ne progresseront se corrige de ses défauts. Il arrive fré- Page 15 Exposition parisienne
jamais et n’entreront pas au port de la quemment que des personnes pieu- Page 15 Activités — Annonces
perfection ». ses, qui se sacrifient sans compter,
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W

Le Chardonnet
EDITORIAL

les petites, est aussi imparfait dans les pas moins une regrettable dissipa- Jacques est encore plus catégorique.
grandes » (Luc XX, 10). C’est parce tion ». Un exemple : le silence. Même Dans son épître, il n’hésite pas à affir-
qu’on a négligé durant toute une vie en vivant dans le monde comme vous mer : « Si quelqu’un ne pèche point en
pieuse, de s’examiner en détail et de tous, il est possible, sans toutefois paroles, celui-là est un homme par-
se corriger que, tout en pratiquant manquer à la charité, d’avoir l’esprit fait ». Combien de manquements à la
même de grandes vertus, on pourra de ce silence, et même, de savoir le charité se commettent par le manque
conserver certains défauts ou travers pratiquer à l’exemple de la Très Sainte de mortification de la langue ! Une
dont on n’aura pas conscience. Vierge Marie qui aimait garder toute autre chose connexe au silence, c’est
« Je suis loin de nier, écrivait saint chose en son cœur, ses joies comme celle qui nous impose de réfréner no-
Jean de la Croix, que beaucoup de ses peines. Cette réserve est souvent tre curiosité.
vertus ne puissent aller de pair avec la force et le point de départ de toute Autre exemple : l’amour-propre.
beaucoup d ’imperfections. Je dis perfection, comme aussi son cachet Si les passions des sens s’atténuent
seulement que sans la suppression de extérieur qui distingue le chrétien du parfois avec l’âge, ou même disparais-
ces imperfections, le véritable esprit commun par sa grande pondération. sent par suite des combats qu’on leur
intérieur est impossible, car alors la « Celui qui garde le silence, lit-on a livrés, l’amour-propre, dans notre
nature est en révolte contre l’esprit, dans l’Ecriture, garde son âme et ascension vers la lumière éternelle,
et bien qu’on ne se doute pas du dom- une âme sans silence est comme une nous suit comme notre ombre. Saint
mage qu’on en éprouve, on n’en subit ville forte ouverte à l’ennemi ». Saint François de Sales écrit même avec une

Pourquoi se che de manteau, elle extirpe un macaron vite


englouti. L’enfant répète la demande. La mimi-
que maternelle signifiait : non, il n’y en a plus,
plaignent-elles ? tapant sur sa poche pour montrer qu’elle était
(Réflexions justes d’une paroissienne) bien vide. L’enfant réitère sa demande à voix
basse. Immédiatement, la mère sort un macaron

L es mères se plaignent de ne plus se faire de sa poche « vide ». L’enfant est intelligent, futé,
obéir, la faute à qui ? Il suffit d’observer surtout maintenant ; il a une mémoire où il aura
autour de soi. Il n’y a pas si longtemps, un di- inscrit deux constats : maman peut mentir – la
manche, à la messe de 9 heures, une femme avec poche n’était pas vide – et en insistant, j’obtiens
deux enfants : une aînée sage, et le dernier (trois ce qui m’a été initialement refusé. Il ne l’oubliera
ans environ) sage, avec sa peluche, commençant pas et l’autorité maternelle est écornée. Il refera
à trouver cela long, surtout que ce qui se passait l’expérience dans d’autres circonstances et saura
à l’autel ne l’intéressait pas du tout. définitivement qu’en insistant, on peut obtenir
tout ce que l’on veut. Et s’il n’obtient pas ce qu’il
veut, il se rebellera. Que faire alors ? Il est sûr
que la réponse à l’enfant aurait dû être celle-ci :
quand j’ai dit non, c’est non, inutile d’insister.
Dans une conférence, mon frère expliquait :
pour garder les deux salaires, on met l’enfant à
la crèche ; la mère culpabilise et quand elle re-
trouve l’enfant, le soir, elle ne sait que faire pour
le gâter et se déculpabiliser. L’enfant analysera
vite la signification de ce comportement, quitte
à être de plus en plus exigeant pour accroître les
problèmes maternels. Tout est faussé. Une grand-
mère, bonne catholique par ailleurs me disait : si
je gâte mes petits-enfants, ce n’est pas pour leur
bonheur, c’est pour mon propre plaisir. Je ne peux
m’empêcher de le faire. Résultat : s’il n’y a pas
d’obéissance imposée dès le premier âge (permis-
sivité dans les horaires de la tétée, le biberon à la
demande dès que l’enfant crie), l’enfant n’obéira
plus à ses parents, ses enseignants, ses patrons
Il demande un gâteau à sa maman. De sa po- […] Qu’on se le dise !

2 février 2008 Le Chardonnet


EDITORIAL

pointe d’exagération que cet amour- - Très bien, répondit le saint, moi
propre ne meurt qu’un quart d’heure je m’efforcerai d’acquérir l’humilité
après nous-mêmes. Il faudra s’appli- par l’amour ».
quer jusqu’à la fin à le combattre. Malgré cette remarque fonda-
Et puis, il y a l’humilité, subordon- mentale, il est quand même exact de
née à la modestie qui est, elle-même, dire que l’humilité est d’une manière
une partie de la tempérance. Saint générale la condition première de la
Thomas d’Aquin se demande si l’hu- sanctification.
milité est la principale des vertus Cette vérité doit nous convaincre
théologales, après les vertus intellec- que la force nécessaire pour progres-
tuelles et après la justice. ser dans la vie spirituelle, ne doit pas
être empruntée à notre propre fonds,
L’état d’humilité mais qu’elle doit être constamment et
Il envisage la vertu morale d’hu- humblement demandée à Dieu. Il y a
milité. La plupart des mystiques eux, un symbole très frappant de cela dans
envisagent l’état d’humilité. l’attitude du publicain de l’Evangile.
Pour bien comprendre, il faut se Se tenant au fond du temple, il se
rappeler que les vertus, distinctes et Saint Jean de la Croix frappe la poitrine en disant : « Mon
séparées théoriquement, sont insé- Dieu, ayez pitié de moi, pauvre pé-
parables pratiquement et même se qui prétendrait devenir parfait pour cheur ».
co-pénètrent l’une l’autre. l’amour exclusif de la perfection ou Or Jésus nous enseigne que ce pu-
L’état d’humilité chez un ascète ou sur l’injonction de quelque impératif blicain fut exaucé tandis que l’atti-
un mystique chrétien suppose tou- catégorique. tude du pharisien qui se confiait dans
jours la croyance en Dieu, la confian- En quel sens donc l’humilité est- ses jeûnes, ses aumônes, ses pratiques
ce en sa bonté ; il comprend aussi, au elle la première des vertus ? En ce nécessaires de la religion, demeura
moins virtuellement une prière, sinon sens qu’elle est la condition qui pré- stérile, et Jésus conclut par cette gran-
expresse, du moins tacite, qui implore side à l’acquisition de toutes les grâ- de leçon :
la miséricorde de Dieu, le pardon des ces surnaturelles. « Dieu résiste aux « Tout homme qui s’élève, comp-
fautes passées ou des misères pré- superbes, mais il donne la grâce aux tant sur ses propres forces, sera humi-
sentes et attend de Lui, le secours de humbles » lié, et tout homme qui s’humilie, en
son assistance. Cet état d’humilité Il faut d’abord s’humilier, remar- mettant sa confiance dans le secours
est commandé par la charité, d’où il quait sainte Thérèse, pour recevoir divin, sera exalté ».
suit qu’on veut pratiquer la vertu pour les dons divins : la force, la sagesse, la
l’amour de Dieu. L’âme chrétienne foi, la charité. Mais en pratique, il ne Abbé Xavier BEAUVAIS
humiliée et tendant à se perfection- faudrait pas séparer les fondements
ner poursuit en effet sa sanctification et les sommets de la vie spirituelle, CARNET PAROISSIAL
parce que Dieu l’a ordonné ; son état comme on pourrait le faire d’un édi-
Ont été régénérés de l’eau du baptême
d’esprit est donc absolument diffé- fice matériel. En effet, dans l’ordre
Jacques VENOT 22 mars
rent de celui du philosophe ou du sage spirituel, toutes les vertus, enseigne Quentin DECHEZLEPRÊTRE 22 mars
saint Thomas, sont connexes, elles se Claude POLIN 22 mars
tttttttttttttttttttttttttt conditionnent mutuellement. Christelle DAOUT 22 mars
t t
A ce propos, une âme pieuse vint Valentin CARAGE 22 mars
t
t
t
Horaires des messes t
t
t un jour dire à saint François de Sa- Arsène LIU 22 mars
t
Dimanche t Olivier FRANCÉ 22 mars
t
t
t
t
les : Christophe FER 22 mars
t 8h00 : Messe lue t
« - Je veux acquérir l’amour de Daniel-Georges LACROIX 22 mars
t t
t 9h00 : Messe chantée grégo-
t
Dieu par l’humilité. Martin TOUET 23 mars
t t
t rienne t Thibault TERUZZI 23 mars
t t
t 10h30 : Grand-messe paroissiale
t
t t Ont contracté mariage devant l’Eglise
t 12h15 : Messe lue avec orgue
t
Église Saint-Nicolas du Chardonnet
t
16h30 : Chapelet
t Daniel LACROIX avec
t t 23, rue des Bernardins — 75005 Paris
t t Hy Rene SIM 23 mars
t 17h00 : Vêpres et Salut du T.S.S.
t Téléphone 01 44 27 07 90 — Fax 01 43 25 14 26
t t
t 18h30 : Messe lue avec orgue
t E-mail : stnicolasduchardon@free.fr Ont été honorés de la sépulture ecclésiastique
t t www.stnicolas-chardonnet.net
t
t
En semaine t
t Directeur de la publication :
Jacques TOUZIN, 85 ans 26 février
t Messe basse t Roger BOULET, 78 ans 27 février
t t Abbé Xavier Beauvais
t à 7h45, 12h15 et 18h30 t Composition : www.actuance.eu
Raymonde BOILLOT, 77 ans 29 février
t
t
t
t Impr. Ferrey, 22 rue Barbès — 92100 Montrouge Georges LIDOVE, 89 ans 4 mars
t La messe de 18h30 est chantée
t ISSN 0985.1526 — Tirage : 2300 ex. Henry d’ARMAGNAC, 73 ans 13 mars
t t
t aux fêtes de 1 et 2 classe.
re e
t CPPAP N° 0311G87731 jusqu’au 31.03.2011 Henri GRAVAT, 78 ans 18 mars
t t
tttttttttttttttttttttttttt

Le Chardonnet Avril 2008 3


SPIRITUALITÉ

non è mai ! è sempre da voi, i Francesi ! »


« C’est vrai, nous avons sa maison. Mais
elle n’y est jamais ! elle est toujours chez
Notre-Dame et la France vous, les Français ! ».

La France,
— Abbé Christian Thouvenot — fille aînée de la Vierge
Derrière l’anecdote et la pointe de ja-
lousie toute spirituelle de ce chapelain
de Lorette, comment ne pas dégager une

U n Français fit un jour le pè-


lerinage de Lorette en Ita-
lie, pour y vénérer la maison de
par les anges au xiiie siècle à Lorette, dans
cette pauvre maison désormais magnifiée
dans son écrin de pierre et de marbre.
grande vérité de l’histoire de notre pays,
de l’histoire de la grâce et du salut dans
nos contrées – et lui donner raison ? Car
Emporté par son élan, entraîné par la France n’est pas seulement la fille aînée
la Sainte Vierge, la Santa Casa, sa ferveur, notre Français ne put s’em- de l’Eglise, la première des nations bap-
et pour y poser les genoux, là où pêcher d’aborder aimablement l’un des tisées, le premier pays constitué, fondé,
pour notre Salut le Verbe s’est chapelains du sanctuaire : « Comme vous enraciné autour et à partir de la religion
fait chair : HIC Verbum caro fac- êtes bienheureux, vous autres Italiens, catholique. Mais elle est également la fille
lui dit-il, d’avoir la maison de la Sainte aînée de Marie, son clos, son jardin, le
tum est.
Vierge ! » lieu privilégié des grâces mariales. « Fils
Là où est le hic, c’est-à-dire ici, HIC, Mais l’Italien fit la moue, et lui repar- voici ta mère » avait dit le Christ à saint
dans la maison de Nazareth, transportée tit : « Si è vero, abbiamo la sua casa, ma Jean du haut de la Croix. Notre-Dame
est notre Mère, mère du saint royaume
de France, du bel Amour et de la sainte
Espérance.
Il n’est pas besoin d’insister sur cette
réalité de la France véritable clos de No-
tre-Dame. Elle y est partout chez elle,
tant notre terre est émaillée de sanctuai-
res comme une constellation d’étoiles qui
la recouvrent, pour ainsi dire, d’une livrée
toute mariale : avec ses 35 cathédrales,
toutes dédiées à Notre-Dame ; avec ses
pèlerinages immenses au Puy, à Lour-
des, à La Salette et dans tous les lieux
où Notre-Dame s’est plu à apparaître en
tous temps et en toutes circonstances, et
où elle est vénérée par ses enfants fidèles :
de Notre-Dame d’Aïnhoa à Notre-Dame
de la Treille, de Notre-Dame de la Mer
à Notre-Dame de l’Osier, partout notre
Mère est chez elle.
Daigne la Vierge Immaculée bénir
ses enfants de France, et se souvenir des
larmes qu’elle versa sur eux, sur nous
pauvres pécheurs. Daigne Notre-Dame
de France se souvenir des rayons de grâce
qu’elle ouvrit rue du Bac, à Paris, et des
nombreux miracles qu’elle n’a cessé de
prodiguer à nos pères… ici et là, là où
est le hic.

Et maintenant ?
Mais aujourd ’ hui, maintenant,
Louis XIV offrant son sceptre et sa couronne à la Vierge en présence d’Anne d’Autriche NUNC ? L’infidélité grandissante et
et de Philippe d’Anjou. (Ph. de Champaigne) l’apostasie languissante se répandent
4 Avril 2008 Le Chardonnet
ACTUALITÉS

ment ? Il ne lui reste plus qu’à mener nature et surnature faisait déjà la prin-
une enquête historique, interrogeant cipale faiblesse de la première encycli-
l’expérience des âges antérieurs, sous que du pape Benoît XVI sur la charité.
la forme d’un dialogue où des person- Elle est élargie ici à l’espérance.
nes fort distinctes, de saint Augustin à
Adorno en passant par Kant et Marx, L’Espérance et rédemption
sont invitées à porter pierre à l’édifice. Le thème central de l’encyclique est
celui des relations entre l’espérance et
2) Qu’est-ce que la rédemption. Pour la Tradition ca-
l’espérance ? tholique, la chose est claire : l’espéran-
Quelle notion de l’espérance se dé- ce trouve son motif et son fondement
gage-t-elle de ce dialogue ? Correspond- dans « les mérites de Notre Seigneur
elle à celle de l’Église de toujours ? Jésus-Christ », dans le sacrifice du
Sauveur sur la croix. C’est la Passion
La foi et l’espérance du Christ, sacrifice méritoire et pro-
La doctrine catholique a toujours pitiatoire, qui est l’unique source du
soigneusement distingué les vertus de salut et donc de l’espérance. « Ave crux,
foi et d’espérance, la première ayant spes unica. Salut, O Croix, notre unique
son sujet dans l’intelligence, la deuxiè- espérance » chante la liturgie au temps
me dans la volonté. Or l’encyclique Spe de la Passion (hymne Vexilla Regis). Il
salvi, en donnant une interprétation n’y a pas de rédemption ni de vie vraie,
très personnelle de l’Écriture Sainte, désir naturel, à une « expérience » qui il n’y a pas d’espérance sans le sacrifice
affirme que « la foi est espérance », est accordée aussi à des non catholi- propitiatoire de la Croix.
« parvenir à la connaissance de Dieu, le ques. Les biens de l’espérance sont « ce Or l’exégèse personnelle du pape
vrai Dieu, cela signifie recevoir l’espé- que nous pressentons vaguement et Benoît XVI le conduit à affirmer qu’
rance » (n. 3). Ce qui revient à confon- que, cependant, nous attendons au plus « à partir de l’espérance, et simplement
dre les deux vertus. profond de nous-mêmes : la vie qui est parce qu’elle existe, nous sommes sau-
Les enjeux d’une telle confusion sont ‘vraiment’ vie ». (n. 31). Or ce « nous » vés » (n. 1). L’espérance, « comme espé-
importants. Si la foi est équivalente à se rapporte ici à « toute l’humanité ». rance, est ‘rédemption’ ? » (n. 3). Qu’est-
l’espérance, elle peut en effet se définir Ainsi, l’agir qui naît de l’espérance ce que cela signifie ?
comme un désir, comme une confiance consiste essentiellement à « apporter La réponse nous est donnée par ce
en Dieu et en son amour, comme une notre contribution afin que le monde qui nous semble être la clef de toute
assurance intérieure du salut. Or ceci devienne un peu plus lumineux et un l’encyclique. Le pape écrit avec les phi-
correspond exactement à la définition peu plus humain » (n. 35). Il s’agit de losophes personnalistes : « La vie, dans
de la foi que donne Luther. On s’éton- « parcourir le grand chemin de l’être- le sens véritable, on ne l’a pas en soi, de
ne que le pape, qui connaît si bien la homme » (n. 39). Cette confusion entre soi tout seul et pas même seulement
pensée protestante, ait laissé passer
une telle ambiguïté.
Par ailleurs, cette confusion entre
la foi et l’espérance revient à faire dé- Nouvelle session pour pères de famille
pendre la vérité du désir de chacun,
au risque de faire perdre à l’espérance
au Moulin du Pin
son objectivité, en lui concédant une Prêtres et laïcs collaborent à l’édification de la cité chrétienne
autonomie et une efficacité en dehors
Exposés théoriques et discussions pratiques :
de toute considération doctrinale. Il
• Les principes du mariage chrétien
devient alors possible de parler d’espé-
• Dieu veut-il des familles nombreuses ?
rance même chez ceux qui n’ont pas la
• Esprit de confort et esprit de foi
foi catholique.
• Les moyens universels de sanctification
L’espérance est-elle • Les moyens particuliers de sanctification
surnaturelle ? • L’éducation et les œuvres de jeunesse
Le catéchisme de saint Pie X, avec
tout le magistère de l’Église, définissait Du samedi 12 avril à 8 h 00 au dimanche 13 avril à 17 heures
avant tout l’espérance comme « une Possibilité d’arriver le vendredi, même tard.
vertu surnaturelle, infuse dans notre Le Moulin du Pin - 53290 Beaumont Pied de Bœuf
âme ». Or le nouveau document pon- Tél. 02 43 98 74 63 - Gare SNCF : Sablé sur Sarthe
tifical la réduit ostensiblement à un
8 Avril 2008 Le Chardonnet
CULTURE RELIGIEUSE

les Romains déjà savaient le faire et l’aide d’une simple barre de fer. Existe- la diversité ». Cela tient essentiellement
les Vénitiens ? C’est possible. Mais t-il d’autres salles souterraines ? Beau- à leur vocable, c’est-à-dire au saint ou à
nous manquons d’informations. Tou- coup s’en inquiètent. Sous la nef, sous la dévotion particulière sous le patro-
jours est-il que notre architecte s’est vu le chœur et sous le transept, la chose nage desquels chacune est placée. Le
contraint de creuser pour asseoir les n’est techniquement pas nécessaire. décor mobilier y fait très généralement
fondations des piles de la nef, des murs Mais elle le serait dans le déambulatoi- référence. Mais avant les peintres ou
des collatéraux et des chapelles. Il en re selon moi. Peut-être quelque lecteur les artisans d’art, les sculpteurs et les
a su tirer un bon parti, puisque de ce mieux informé pourra-t-il infirmer ou tailleurs de pierre avaient déjà œuvré.
confirmer cette hypothèse. Voyez comme la sous-face des arcs
En surface, le programme de ces cha- doubleaux et des lunettes de pénétra-
pelles est toujours le même : un autel, tion dans le berceau des bas-côtés est
non pas orienté puisque l’église ne l’est décorée. Dans les compartiments sont
pas, mais disposé cependant comme dégagés, en léger mais subtil relief, des
si elle l’était, vers le chœur, donc vers motifs allégoriques ou floraux d’une
le Nord ici. Autel avec tabernacle et rare élégance. Il y a des palmes et des
retable, comme il se doit, et garniture lauriers, des rinceaux et des rubans, et
de candélabres. Un tableau, parfois une puis aussi des livres et des parchemins,
statue au-dessus. des mitres et des crosses, des objets
La paroi opposée, autre cimaise, est sacrés, et enfin, d’une façon quasi ré-
généralement pourvue d’un grand ta- cursive, des faisceaux de licteurs, des
bleau et, au-dessous, peut trouver place lances et des épées croisées.
un confessionnal. Le sol est surélevé Ces derniers motifs étant égale-
d’une marche et son revêtement est fait ment présents aux voûtes de la nef et
d’un dallage ou d’un parquet. Sous le du chœur, faut-il y voir une allusion aux
vitrail, le mur d’allège peut recevoir un rudes combats de la foi ? Peut-être aussi
Dalle donnant sur un caveau habillage de lambris, et d’autres petits à ceux qui avaient été nécessaires pour
monuments ou plaques commémorati- triompher de l’hérésie et la châtier ?
quadrillage savant de maçonnerie, en ves. L’ensemble est clos d’une balustrade En tous cas, la disposition de tant de
sous-sol, il a formé des cryptes et des en marbre avec portillons en fer forgé. formes variées, hétéroclites, est cepen-
caveaux. dant organisée avec un art consommé,
Toutes nos chapelles possèdent Une remarquable diversité en sorte que la lumière rasante en rend
un caveau, occupé ou non, mais dont Eh bien, malgré ce cadre qui aurait lisibles les moindres détails, qui se dé-
on peut reconnaître l’existence par la pu être contraignant, toutes nos cha- tachent alors, sans l’éclabousser, sur
présence du sol, à l’entrée de chacune pelles sont différentes ! Et c’est même le fond tamisé de leur support. C’est
d’elles, de dalles percées d’un œillet un bel exemple pour illustrer ce que en quelque sorte de la gravure sur mé-
pour en permettre la manutention à Platon, je crois, appelait « l’unité dans daille. A

J e marchais sur les chemins de la vie, il y


a déjà longtemps. Un jour j’ai vu une
affiche sur laquelle j’ai lu « Epicerie du L’épicerie
à gagner la course de la vie. Bientôt, mon
panier était rempli, mais j’ai pensé que
j’avais aussi besoin de grâce. je n’ai pas
paradis ». oublié le salut, qui était gratuit ; j’en ai
Comme j’approchais, la porte s’ouvrit, du pris assez pour nous sauver toi et moi.
Ensuite, je suis allé au comptoir pour
et je me trouvai à l’intérieur. J’ai vu
des légions d’anges un peu partout. paradis payer ma facture, car je croyais avoir
L’un d’entre eux me donna un panier tout pour faire la volonté de Dieu.
et me dit : « Mon enfant, achète avec Comme je remontais l’allée, j’ai vu la
soin. Tout ce dont un chrétien a besoin est prière et je m’ai pu m’empêcher d’en met-
dans le magasin ; tout ce que tu ne peux emporter tre dans mon panier, car je savais qu’en sortant
aujourd’hui, tu reviendras le chercher demain ». je rencontrerais le péché.
Premièrement, j’ai pris de la patience ; l’amour était Paix et joie étaient en abondance sur la dernière
dans la même rangée. Un peu plus loin, il y avait tablette ; chants et hymnes étaient tout près ; alors
de l’entente, ce dont tu as besoin, partout où tu je me suis servi. Enfin, je dis à l’ange : « Combien te
vas. J’ai pris aussi une boîte ou deux de sagesse, un dois-je ? ». Il sourit et répond : « Emporte çà par-
sac ou deux de foi. Je ne pouvais oublier l’Esprit- tout où tu vas ». Je souris encore et je dis : « Com-
Saint, il y en avait partout. Je me suis arrêté pour bien ? ». Il me répond en souriant : « Mon enfant,
prendre de la force, du courage aussi pour m’aider Jésus a payé ta facture il y a très longtemps ».

Le Chardonnet Avril 2008 13


LIVRES

C0000000000000000000000000D Que Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux


0 0
0 0 (1627-1704), figure en tête de cette galerie alors qu’il ne
0
0 Pour penser clair 0
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connut point la Révolution, montre qu’en fait la Contre-
Révolution ne fut pas seulement une réaction contre l’évé-
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et marcher droit 0
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nement de 1789, mais qu’elle expose des principes d’action
permettant d’échapper à des tendances révolutionnaires
0 0 qui guettent toujours les hommes et les sociétés. Ne peut-
0 — Michel Fromentoux — 0 on pas même dire que déjà le péché d’Adam fut, en quelque
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E0000000000000000000000000F sorte, un péché révolutionnaire : erreur sur la liberté (vouloir
juger soi-même du bien et du mal) et sur l’égalité (« Vous

T out catholique n’est-il pas contre-révolution- serez comme des dieux ») ? Bossuet, précepteur du Grand
Dauphin, a exprimé dans sa Politique tirée de l’Ecriture sainte
naire ? Poser la question, c’est y répondre… des réflexions fondamentales sur l’homme animal social,
N’en déplaise à ceux qui se contorsionnent à vouloir sur l’origine divine de la loi, sur le caractère sacré de l’auto-
épouser la démocratie, ou à ceux qui ont vu sans être scan- rité royale (laquelle ne va pas sans de grands devoirs qui
dalisés 1789 entrer dans l’Église à la faveur de Vatican II, ou s’imposent aux princes), sur la majesté des trônes, qui leur
encore aux frileux qui ont peur de la politique, l’opposition vient uniquement de ce que les rois reconnaissent tenir leur
est fondamentale entre d’une part la religion catholique qui pouvoir de Dieu seul.
croit en Dieu et respecte dans ses commandements l’ordre Vient ensuite Edmund Burke (1729-1797), un Anglais
naturel qu’Il a établi dans sa Création, et d’autre part, la qu’une observation empirique du phénomène révolution-
Révolution qui, en 1789, loin d’être une simple révolte, naire en France conduisit très vite à déceler de graves erreurs
fut la consécration du principe même de la révolte contre sur la liberté politique dans cet échafaudage d’une constitu-
toutes les lois de la nature, contre toute transcendance et tion fondée sur des principes abstraits.
toute tradition, avec la volonté affirmée de refaire le monde
à l’image et à la ressemblance de « l’Homme ». Dénoncer Le venin des « Droits de l’Homme »
les conséquences de la Révolution qui L e pè re Picot de Clor iv ière
dure encore depuis plus de deux siè- (1735-1820) fut le premier à analyser
cles sans remonter aux causes du mal profondément la fameuse déclaration
serait, même en chantant Catholique et des Droits de l’Homme y décelant une
Français toujours, adopter une politique conception du droit, de l’homme, de la
de Gribouille. liberté, posée essentiellement contre
les droits de Dieu. On comprend alors
Des « héros de la pensée » pourquoi, aujourd’hui, les Droits de
Pour nous aider dans cette réflexion l’Homme, dressant l’individu contre
essentielle, voici que les éditions Clovis, le bien commun, rendent les peuples
grâce aux soins attentifs de l’abbé Phi- ingouvernables et pourquoi, écrasant
lippe Toulza, nous offrent une Galerie l’homme réel sous le joug d’une entité
contre-révolutionnaire (1) à la fois ins- idéologique, ils tendent à ériger le laï-
tructive et revivifiante. Ces textes pu- cisme en contre-religion jetant le dis-
bliés par Dominique Ancelle au cours crédit sur quiconque voit plus haut que
des années soixante dans l’excellente « l’Homme » et ses désirs…
revue L’Ordre Français n’ont pas pris L e pè re Aug ust in Barr uel
une ride ; ils seront pour beaucoup, les (1741-1820), pour sa part, a apporté
jeunes principalement, la preuve que dans ses Mémoires pour servir à l’his-
les Français voulant « penser clair et toire du jacobinisme de quoi se prémunir
marcher droit » ne sont pas complètement orphelins dans contre les sociétés secrètes et la franc-maçonnerie.
l’enfer d’une démocratie depuis longtemps gaspilleuse de C’est, bien sûr, chez les deux grands écrivains que fu-
notre nation, fauteuse de guerre civile larvée, devenue exter- rent Joseph de Maistre (1753-1821) et Louis de Bonald
minatrice de ses enfants, et aujourd’hui vouée à son sommet (1754-1840) que l’on trouve les éléments d’une doctrine à
aux pitreries d’un clown triste. Comme écrit dans la préface opposer aux balivernes à la mode. Ils ont su remettre l’hom-
Jacques Boislevant, « notre pays n’a pas manqué d’hommes me à sa place dans l’ordre de la Création, dire la vanité des
clairvoyants qui, pour sa défense, ont appelé aux armes », constitutions écrites non appuyées sur les lois naturelles et
mais ces « héros de la pensée » sont absents des manuels expliquer pourquoi le nombre s’opposant à l’ordre, la société
scolaires. Les retrouver ici dans les saisissants portraits moderne agglutine les hommes plus qu’elle ne les réunit.
que trace Dominique Ancelle, puis dans les abondantes Un deuxième tome viendra prochainement compléter
citations qu’elle commente judicieusement, est comme une cette salutaire « galerie ». Il n’est certes pas question d’ériger
cure d’air revigorant. ces penseurs en pères de l’Église, et certaines des questions
14 Avril 2008 Le Chardonnet
VIE DE LA PAROISSE

ACTIVITÉS DE LA PAROISSE
Dimanche 6 avril
• 24 équipes se disputeront le tournoi
de football de la Tradition au stade
Pershing (venez soutenir nos équi-
pes)
• Mme Grall-Menet, titulaire des
grandes orgues de Saint-Nicolas du
Chardonnet donnera un concert à
Notre-Dame de Paris à 16 h 30. Au
programme : Tuba Tune de Norman
Cocker et Cinquième Symphonie op.
42 N° 1 de Charles-Marie Widor.
• Sur le parvis : vente d’artisanat mal-
gache au profit de la mission naissante
de la F.S.S.P.X. à Madagascar. En
Lundi 7 avril vente à la
• 20 h 00 : en salle des catéchismes, table de presse, le
M. Michel Tougne poursuivra son CD (MP3) réunissant les neuf
cours de philosophie politique sur
prédications mariales de la neuvaine
l’ordre social chrétien.
préparatoire à la fête de Notre-Dame de
Vendredi 11 avril Lourdes. Au programme : Notre-Dame et le sacrifice,
• 19 h 15 : chapelet des hommes
Marie mère des hommes, la foi de Marie, etc.
samedi 12 avril
• 16 h 00 : réunion du service liturgi-
que (salle Saint-Gilles) mière communion et de confirmation Vendredi 2 mai
• de 9 h 00 à 18 h 00 à l’Institut St-
Dimanche 20 avril • de 18 h 00 à 20 h 00 en salle des ca-
Pie X : Journée latine ouverte à tous.
• Vente de vin pour le pèlerinage de téchismes : consultations notariales
du samedi 12 avril (8 h 00) au
Pentecôte gratuites
dimanche 13 avril (17 h 00) :
• Session pour les pères de familles Samedi 26 avril (de 18 h 00 à Samedi 3 mai
au Moulin du Pin (inscriptions 20 h 00) et • 16 h 00 : réunion du service liturgi-
au 02 43 98 74 63) Dimanche 27 avril (de 9 h 00 à que en salle Saint-Gilles
Dimanche 13 avril 14 h 00 et de 16 h 00 à 20 h 00) : Dimanche 4 mai
• Sur le parvis : vente de gâteaux et • Grande vente de livres en salle des • Vente de vin pour le pèlerinage de
plats cuisinés pour l’école Saint-Ber- catéchismes Pentecôte
nard • Sur le parvis : vente de vin pour le • Quête sur le parvis et prédication
• Vente de vin pour le pèlerinage de pèlerinage de Pentecôte. par M. l’abbé Patrick Groche pour la
Pentecôte
Mercredi 30 avril mission du Gabon
• Vente de la revue de l’Institut Uni-
versitaire Saint-Pie X « Vu de haut » • 20 h 00 : à la Mutualité, conféren- • 15 h 30 : M. l’abbé Groche présen-
ce dans le cadre des conférences de tera la mission par une projection de
Lundi 14 avril
Nouvelles de Chrétienté photos en salle des catéchismes.
• 19 h 00 : à l’Institut Universitaire
Saint-Pie X, cours d’initiation à la
patrologie par M. l’abbé Christian
Thouvenot sur « Les témoignages des BULLETIN D’ABONNEMENT
martyrs chrétiens »
❐ Simple : 22 euros ❐ De soutien : 30 euros
• à partir de la messe de 18 h 30 : réu-
nion du tiers-ordre de la F.S.S.P.X.
M., Mme, Mlle.......................................................................................................................................................
Mercredi 16 avril
• 19 h 30 : réunion de la conférence Adresse.........................................................................................................................................................................
Saint-Vincent de Paul ...............................................................................................................................................................................................

Vendredi 18 avril Code postal.......................................... Ville..................................................................................................


• de 18 h 00 à 20 h 00 : consultations
Chèque à l’ordre : LE CHARDONNET — A expédier à M. Eric Brunet,
juridiques gratuites en salle des caté-
chismes LE CHARDONNET 23, rue des Bernardins — 75005 Paris
Veuillez préciser, en retournant votre bulletin, s’il s’agit d’un nouvel abonnement ou d’un renouvelle-
Samedi 19 avril
ment. Dans ce dernier cas, indiquez votre numéro d’abonné. (Ne nous tenez pas rigueur de recevoir
• de 16 h 15 à 17 h 15 : examens de pre- éventuellement une relance superflue…).

16 février 2008 Le Chardonnet

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