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BULLETIN MENSUEL DE

L’ASSOCIATION ROSICRUCIENNE

ASSOCIATION ROSICRUCIENNE Max Heindel


Fondée en 1925
Centre de Paris - 13 rue Pascal 75005 - PARIS
Tél. : +331 45 35 26 27 – contact@rosicrucien.org
www.rosicrucien.org

Un esprit éclairé Nouvelle série


L’Association rosicrucienne a pour objet 66ème année
Un cœur pur
Un corps sain de diffuser dans le monde la NUMERO 688
Décembre 2023
Philosophie ésotérique chrétienne.

SOMMAIRE

PAGE
LA VIE DE L’ASSOCIATION………………………………………………………………… 2
ADRESSES DES CENTRES EUROPEENS…………………………………………… 2
L’AVENT : SE PREPARER ET VIVRE EN CONSCIENCE LA FETE DE NOËL………….. 1 T 12
LEÇON MENSUEL DE PHILOSOPHIE DE DECEMBRE 1988…………………………. 3 ET 4
COIN CUISINE – TERRINE DE LEGUMES………………………………………………… 4
FRUITS CONFITS DE MARY HAWK………………………………………………………. 5
Le Pain de Vie de G. Loquinaire 2ère partie…………………………………. 6 A 12


L'AVENT : SE PREPARER ET VIVRE EN CONSCIENCE LA FETE DE NOËL
Par Elise
La période entre le solstice d'hiver et Noël est un moment particulier, c'est le temps que met
l'énergie Christique à s'harmoniser à la vibration de ta terre. Ce moment est à utiliser pour
faire « La lettre à l'instructeur », ou « la lettre au Père Noël ». On profite de la formidable
énergie présente durant cette période. Et si l'on est conscient, tout peut changer.
Nous voici aborder la période de l'Avent. Ce temps qui nous prépare à la Fête de Noël est un
moment à vivre dans la conscience.
Chaque dimanche du mois de décembre correspond un Archange. Nous sommes invités à
les accrocher un à un dans notre maison durant tout le mois. Ils correspondent aux quatre
directions : URIEL, l'Archange du Nord, RAPHAËL l'Archange de l'Est, MIKAËL l'Archange du Sud
et GABRIEL, l'Archange de l'Ouest.
Le Sapin, quant à lui nous représente. En l'installant début décembre, on va le décorer durant
tout le mois de décembre, permettant ainsi de réveiller chacun de nos chakras afin de
retrouver toute notre lumière. (suite page 12)
-2-

ASSOCIATION ROSICRUCIENNE
THE ROSICRUCIAN FELLOWSHIP

75005 PARIS
VIE DU CENTRE DE PARIS
Les réunions ont repris leur cadence c’est-à-dire : premier samedi réunion des Candidats,
troisième samedi réunion des Etudiants et sympathisants ; ce qui donne le 2 décembre pour
les Candidats et le 16 pour les Etudiants. Ces réunions se tiendront dans notre salle, les
Vidéoconférences seront maintenues. Celles-ci permettent aux personnes éloignées de
pouvoir y participer, toutefois que tous celles et tous ceux qui le peuvent, viennent nous
rejoindre, nous serons là pour les accueillir. Quant aux Webinars, les dates sont données sur
le site, ceci en fonction des disponibilités de l’animateur.
-------------------------
Nous tenons à remercions les nombreuses personnes qui font régulièrement des dons par
virement bancaire, et bien entendu nos remerciements vont également à celles qui envoient
leur don par chèque.
Nous rappelons à toutes celles et à tous ceux qui reçoivent ce bulletin par papier que les
services postaux augmentent les affranchissements à partir du janvier 2024. Merci d’en tenir
compte si vous renouveler votre abonnement.
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Dates du Service de Guérison pour le mois de décembre 2023 : 7, 14, 20, 27 –Signe Cardinal.
Dates du Service de Paix pour le mois de décembre 2023 : 9, 18, 27 – Lune en signe d’Eau.
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La prochaine réunion du Groupe de Lille aura lieu le 7 décembre 2023 et le 11 janvier 2024.
Pour plus de précision, et pour le lieu, veuillez appeler le 06 31 33 00 35.
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ADRESSES DES CENTRES EUROPEENS.
ITALIE : PORTUGAL :

adresse du site ARCO ROSACROCE : Fraternidade Rosacruz de Portugal


http://www.rosacroce.it/ Rua Manuel Murias, 12-5° Esq.
segreteria@rosacroce.it 1500-419 LISBOA - Portugal
rosacruz@mail.telepac.pt
Groupe Rosicrucien d’Etudes de Padoue : www.rosacruz.pt
www.studirosacrociani.org
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AUTRICHE : newsletters@telering.at et aussi
ALLEMAGNE : RCF Rosenkreuzer Freundeskreis newsletters.rosicrucian@aon.at
https://www.rosen-kreuzer.de/Impressum.php
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ESPAGNE – Centre de Barcelone : GRANDE BRETAGNE Adresse :
<centrorosacruz@rosacruzmaxheindel.org Bernays Memorial Hall, The 25 Broadway, STANMORE,
Middlesex. HA7 4DA .
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PAIX AUX HOMMES DE BONNE VOLONTE


Leçon mensuelle de philosophie de décembre 1988

Le Grand Esprit dont nous célébrons à cette période de l’année fut annoncé il y a presque deux
mille ans par les anges qui chantaient : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix sur la Terre
aux Hommes de bonne volonté ». Ce Grand Esprit n’est pas venu au monde dans une famille
riche, il n’est pas non plus né dans un palais royal ; ses parents étaient des gens simples, vivant
une vie de sainteté dans le milieu de travailleurs auquel ils appartenaient. Il était destiné à naître
dans la mangeoire d’une étable, au milieu des animaux. Quelle belle leçon peut en être retirée.
Le Christ n’est pas venu pour une seule race, mais il est venu pour les Gentils comme pour les
Juifs bien qu’il se soit incarné dans le corps d’un Juif afin précisément de venir en aide à ce peuple
qui s’était alors tellement cristallisé spirituellement. « Il est venu parmi les siens et les siens ne
l’ont pas reconnu ». Le Christ se tint aujourd’hui à la Tête de l’Evolution Spirituelle de l’humanité.
Le mystique sait qu’Il est la force spirituelle qui maintient la terre sur son orbite, car IL EST l’Esprit
Intérieur. Cette vie spirituelle a ses saisons, ses marées. De même que le cœur de l’homme bat
avec amour, faisant circuler le sang vers les artères et des artères vers le cœur, de la même façon
les saisons de l’année marquent la montée des forces spirituelles qui émanent du cœur du Christ.
Le Christ est né alors que le soleil faisait son entrée dans le signe saturnien du capricorne,
pendant la nuit la plus longue de l’année. De même que l’Esprit du Christ doit pénétrer la terre
afin que les forces de vie soient ressuscitées et que les graines reçoivent à nouveau l’énergie
pour briser leurs coques afin de germer pour une vie nouvelle, de la même manière l’homme, à
cette époque de l’année, doit répondre à cette vie spirituelle qui est en lui afin qu’il puisse, lui
aussi, faire croître les fruits de son esprit. Toutes choses sur terre, à ce moment de l’année,
réagissent à de telles influences.
Tout le monde ressent ce souffle de vie spirituelle, l’air est rempli de l’envie d’offrir et à l’époque
de Noël le pire des avares est souvent tenté d’ouvrir son cœur et de donner des trésors qu’il a
accumulés. Le grand sacrifice annuel de l’Esprit du Christ a lieu au moment où commence,
chaque année, une période de joie pour l’homme. Cette saison nous invite à réfléchir sur « la
joie qu’il y a à donner ». L’homme, sans en être conscient, est sensible à cet esprit d’amour et de
joie, et le cœur s’éveille aux sentiments d’amitié et de fraternité. Ces sentiments fraternels
remplissent les églises et celles-ci allument des cierges, font sonner les cloches et jouer des
musiques de circonstance, invitant chacun à partager leur joie.
A aucun autre moment de l’année l’esprit de bonne volonté n’est ressenti plus profondément, à
aucun autre moment l’homme ne cherche plus ardemment le bonheur, le véritable bonheur. Le
vrai bonheur étant défini comme ce qui que trouvent ceux qui se préoccupent du bien-être
d’autrui jusqu’à en oublier leurs propres problèmes. De plus, ceux qui se préoccupent d’aider les
autres à développer ce qu’ils ont de meilleur en eux, développent eux-mêmes, par cette attitude,
la meilleure part de leur être. Cette vague de vrai bonheur est plus puissante au temps de Noël
qu’à n’importe quel moment d l’année et devient plus forte d’année en année. Du fait de la
proximité de l’Esprit du Christ à cette période, chacune de nos actions bienveillantes crée en
nous le désir d’en accomplir une autre. Chaque fois que l’on donne quelque chose qui procure
du bonheur, chaque fois que l’on offre quelque chose qui nous est cher, chaque fois que donne
un peu de nous-même, nous nous branchons sur un courant spirituel ; tout action faite en
réponse à un impulsion intérieure altruiste libère le Christ qui est en nous.
L’Esprit du Christ grandit et devient encore plus lumineux et son amour et sa divinité augmentent
lorsque, chaque année, il prend comme son corps la terre sombre et chargée de péchés. En
faisant cela, non seulement le Christ aide le règne humain à avancer sur le sentier de la sainteté,
mais il donne également aux règnes minéral, végétal et animal la possibilité de se développer et
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de continuer d’évoluer. En commençant avec le Dieu de notre système solaire, et en continuant


avec le Christ, Jéhovah, ls Seigneurs de la Flamme, les Chérubins et en continuant avec les Grands
Êtres et en allant jusqu’à la vague de vie humaine et même jusqu’aux vagues de vies invisibles
qui travaillent à leur évolution et s’élèvent d’autant plus qu’elles aident les vagues de vie en-
dessous d’elles. Même le grand Archange Christ ne peut s’arrêter. Tout l’univers au Créateur est
vie et progression ; s’arrêter signifierait disparaître et mourir.
Cet Esprit que nous révérons maintenant comme étant le Christ a été le plus grand Initié des
Archanges. Et maintenant si le Christ, qui est l’Initié le plus avancé des Archanges pénètre
humblement cette terre infestée de péchés afin d’aider l’humanité égoïste à se libérer de ces
péchés, si, de Son plein gré, Il sert humblement l’humanité, ne devrions-nous pas également,
nous qui sommes cette humanité sur terre, faire le sacrifice de nos propres désirs et plaisir
égoïstes ? Par son matérialisme, son insouciance et sa sensualité, l’homme a rendu nécessaire le
sacrifice que l’Esprit du Christ a réalisé en pénétrant et en devenant son Esprit Intérieur, ceci afin
d’éviter que la terre ne se désintègre. Il y a quelques milliers d’années les conditions du Monde
du Désir étaient devenues si sordides qu’il était devenu nécessaire qu’n ambassadeur, un
Sauveur vienne sauver la terre de l’anéantissement. De son plein gré Il quitta l’état « l’élevé dans
lequel il se trouvait et, de sa propre volonté, devin l’Esprit intérieur de la Terre. Est-ce étonnant
que le Christ soit reconnu comme le plus grand de tous les Sauveurs ? Il n’est pas venu, comme
certains Sauveurs, pour une race en particulier, ou un groupe de gens, mais il est venu pour
sauver la terre entière, et Il gardera ce rôle jusqu’à ce que l’homme lui-même soit devenu
suffisamment pur, désintéressé et sanctifié pour pouvoir lui-même être en mesure de garder la
terre sur son orbite.
Par conséquent, est-il surprenant que les hommes, sur toute la surface de la terre, réagissent à
l’impulsion spirituelle qui a lieu quand le Grand Esprit fait Son entrée annuelle dans notre
planète ? Et les Anges chantent « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et Paix sur la Terre aux
Hommes de Bonne Volonté ». Ceci est vraiment un cadeau d’amour que notre Père Céleste nous
fait, car Son Amour pour nous jaillit continuellement et Il connait et comprend notre fragilité
physique et spirituelle et notre dépendance. Que nos cœurs et nos esprits s’ouvrent à cette
effusion d’amour et puissions-nous partager cet amour avec tous ceux que nous rencontrons.

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COIN CUISINE - TERRINE AUX LEGUMES.
1 petit céleri rave, 1 potimarron (d'environ 1kg), 250g de pain complet rassis,
farine, noix de muscade, cumin, poivre, sel marin
Faites tremper le pain dans de l'eau.
Épluchez le céleri puis coupez-le en petits morceaux.
Faites-le cuire dans une casserole avec un peu d'eau.
Couvrez.
Faites pareil séparément avec le potimarron.
Égouttez le céleri et passez-le au moulin à légumes.
Ajoutez au céleri 3 càs de farine. Salez et parfumez à
la noix de muscade. Mélangez soigneusement.
Égouttez puis passez le potimarron au mixer. Égouttez et pressez le pain dans un linge. Émiettez-
le et mélangez-le avec le potimarron. Ajoutez une pincée de cumin. Salez et poivrez
éventuellement.
Dans un moule à cake légèrement huilé, disposez la moitié du potimarron puis le céleri et enfin
le reste du potimarron. Faites cuire à four chaud (th.6-7) pendant 30 min environ. Laissez
refroidir cette terrine légère et parfumée et serve-la tiède ou froide.
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FRUITS CONFITS DELICES DE NOËL


Mary HAWK

Leur chair translucide, leur brillance, leurs rondeurs alléchantes


annoncent d’ineffables délices. Surtout quand ils sont élaborés
de façon artisanale, comme le veut encore la tradition en
Auvergne, Provence et Côte d’Azur.
Le confisage est un art subtil et délicat entre tous. Toute
l’opération consiste à remplacer l’eau de constitution des fruits
par du sucre en les trempant dans des sirops de plus en plus
concentrés. Et seule une méthode artisanale dans les règles de
l’art permet de conserver l’âme du fruit.
Pour obtenir un résultat irréprochable, les fruits doivent être triés un à un à la main, puis
blanchis, pelés, dénoyautés avec d’infinies précautions. L’opération de confisage est la plus
longue et peut aller jusqu’à douze « façons » (bouillons sur le feu), ce qui demande environ deux
mois. Immergées dans le sirop, de petites quantités de fruits, quatre à cinq kilos, subissent une
cuisson progressive, alternant des phases de gros bouillons et de repos. Ainsi le fruit remplace-
t-il peu à peu toute l’eau de végétation qu’il contient par le sucre qui le confit à cœur, tout en lui
assurant le meilleur taux de sapidité.
Les fruits dits nobles - abricots, pêches, fraises, prunes, figues, etc. - sont encore traités selon
cette méthode dite « à l’ancienne », qui respecte le goût originel tout en mettant subtilement
l’arôme en valeur. Alors ces joyaux au cœur tendre, fermes et fondants à la fois, que sont les
petites poires rouges de Digne, les figues blanches de Marseille, les abricots roses de Beaumes-
de-Venise et autres succulentes clémentines de Nice atteignent un tel degré de saveur qu’ils en
exhalent encore les senteurs de leurs vergers.

LE MIEL AVANT LE SUCRE : A l’origine, ce n’est pas la gourmandise qui a poussé les hommes à confire
les fruits, mais le souci de leur conservation. Dans l’Antiquité, cette conservation était assurée
grâce au miel. « L’Art culinaire » d’Apicius atteste que les Romains de l’époque de Tibère
connaissaient cette pratique : ils faisaient bouillir dans du miel coings, figues, pommes, prunes,
poires et cerises, entre autres. Plus tard, l’arrivée du sucre de canne va développer la fabrication
de cette friandise. Au Moyen Age, les fruits confits occupaient une place d’honneur sur les tables
seigneuriales.
Les fruits confits se démocratisent à la Renaissance, tout comme le sucre. Dans son « Traité des
fardelent et confitures » (1 555), Nostradamus enseigne comment confire les écorces d’orange
et de citron, ainsi que les poires. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ils sont toujours à l’honneur, ornant
plus que jamais les tables d’apparat. Aujourd’hui, quelques artisans perpétuent la tradition de
ces douceurs délicates qui garnissent nos tables de fêtes de fin d’année.
En France, l’Auvergne est une des régions privilégiées des fruits confits. Et cela de longue date :
au XVIIe siècle, la renommée des abricots confits de Clermont et de Riom était déjà bien établie.
Riche de beaux vergers, la Provence n’est pas en reste : à Gargas, Apt, Saint-Rémy, Carpentras,
Avignon, des artisans perpétuent cette alchimie gourmande. Apt, surnommée le « chaudron à
confitures » par Madame de Sévigné, est même devenue capitale du fruit confit grâce au pape
d’Avignon Clément VI qui, en 1 343, a nommé un Aptésien, Ausias Maseta, « excouyro en
confissarias » (écuyer en confiserie). Du côté de Nice, où fleurent bon orangers et citronniers, les
fruits confits ont acquis leurs lettres de noblesse plus tardivement, en 1 890. Quant au cédrat
confit, gros citron à la peau épaisse et au goût délicat, il provient de Corse, son sol d’élection.
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LE PAIN DE VIE
De Guy LOQUINAIRE
(Texte retrouvé dans les archives) – 2ème partie
Que diriez-vous d’un architecte à qui l’Etat aurait confié de l’argent pour qu’il construise des
maisons, et qui dépenserait la plus grande partie de cet argent dans une vie de plaisir, tandis
qu’il ne construirait, avec le peu qui lui resterait, que des logements précaires et
inconfortables ? Ce scélérat devrait être puni, ne pensez-vous pas ? Soyez sans crainte, il
l’est ! Et pour commencer, il est contraint de venir habiter des maisons semblables à celles
qu’il a construit.
Il est possible que cela ne nous plaise pas et que nous ne soyons pas disposés à changer notre
manière d’agir. Il se put aussi que nous soyons effrayés, rien qu’à l’idée qu’une telle chose
puisse être vraie. Mais aucune personne intelligente et honnête, ne pourra jamais soutenir
que la force créatrice nous a été donnée pour être follement gaspillée par notre nature
passionnée. Il est vain de se chercher des excuses. Ce qui est mal est mal, un point c’est tout.
Certains diront pourtant, qu’ils ne trouvent rien à redire aux relations sexuelles légitimes,
empreintes de tendresse et d’affection, et que dépenser la force créatrice à cette occasion,
de temps à autre et sans abus, n’est certainement pas condamnable. Cette manière de faire
est sans aucun doute un moindre mal, et représente même un idéal à atteindre pour une
grande partie de l’Humanité. La tendresse et l’affection n’ont rien à voir avec le sexe. Ce qui
nous pousse aux relations sexuelles est en réalité le désir de la chair, un désir essentiellement
égoïste, et conséquent tout à fait opposé au véritable amour.
D’autre part, en ce qui concerne la fréquence modérée des rapports, en dehors des besoins
de la reproduction, je dirai ceci : si vous donnez un coup de pied à votre chien de temps à
autre, c’est moins mal que si vous lui donnez un coup de pied tous les jours. Mais même si
vous ne lui donnez qu’un seul coup de pied par an, c’est encore un coup de pied de trop. Il
faut bien dire cependant, que la réforme de notre nature inférieure est une tâche d’une
extrême difficulté, et que bien peu de personnes sont réellement désireuses de
l’entreprendre sérieusement.
Mon sentiment est qu’il n’est pas souhaitable de conseiller la chasteté par premier venu. La
modération en matière de relations sexuelles serait déjà une bonne chose dans un premier
temps, surtout si l’on prend conscience de la sainteté de l’acte créateur et de la
responsabilité qu’il entraine. Nous devons également bien comprendre, que ce n’est pas
tellement la suppression de l’acte sexuel qui importe, mais la purification de la personnalité
tout entière.
La chasteté n’a de sens que si elle s’accompagne de la purification des pensées et des désirs.
Dans le cas contraire, elle peut conduire à des désordres plus ou moins graves. Quoi qu’il en
soit, l’aspirant à la spiritualité doit savoir que la force créatrice qui n’est pas utilisée à la
génération de nouveaux corps, devient disponible pour le développement spirituel. Elle sert
en particulier à la construction du véhicule spirituel, le corps de l’Ame.
La force créatrice peut donc être employée à la génération d’un corps physique, mais aussi
et surtout à l’édification de notre véhicule Christique. Si on la gaspille, on ne construit rien.
Tout le monde peut comprendre cela.
Gaspiller la force vitale est une faute contre l’humanité, en raison de l’affaiblissement des
corps physiques, et une faute contre le Christ, contre le Christ en nous, en empêchant la
formation de notre véhicule Christique, notre véhicule de vie, et aussi contre le Christ Esprit
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de la Terre, qui se sacrifie chaque instant pour nous, et dont nous prolongeons les
souffrances en retardant notre développement.
La troisième explication du Pain de vie est donc la chasteté. Car de même que le pain
physique, provenant de la semence de la chaste plante, est la nourriture de notre corps
physique, ainsi le Pain de vie, provenant de la force créatrice, est la nourriture de votre corps
Christique. Souvenons-nous que le Christ est né d’une Vierge, et qu’en conséquence le Christ
en nous ne peut naître que d’une personnalité vierge. « Immaculée conception », tel est
l’idéal rosicrucien en ce qui concerne l’usage de la force créatrice.
La quatrième explication du Pain de vie est le Service. C’est en effet le Service qui construit
notre corps Christique, notre corps de l’Ame. Car bien que la chasteté soit une condition
nécessaire et indispensable à l’édification de ce véhicule, elle n’est cependant pas une
condition suffisante.
C’est le travail qui construit ! Aussi bien dans notre monde matériel que dans les mondes
spirituels. Et comme pour évoluer, nous devons construire un véhicule éthérique permettant
une meilleure expression de l’Esprit, du dieu en nous, il est évident que notre activité doit
être en harmonie avec le plan divin de l’évolution. Cette activité conforme à la loi divine
s’appelle : le Service.
Le service, autrement dit nos bonnes actions, nous procure un avancement spirituel direct.
Quant aux mauvaises actions, nous devons les expier douloureusement au Purgatoire. Le
souvenir de ces souffrances s’exprime par la voix de la conscience qui nous incite à mieux
faire dans la vie suivante. C’est ainsi que de vies en vies, nous sommes finalement amenés à
bien agir.
Il existe par conséquent une chose pire que la mauvaise action, et c’est le manque d’action.
Si nous n’agissons pas, nous ne progresserons pas. Il importe peu que nous soyons d’une
moralité irréprochable et animés des meilleures intentions envers autrui. Ce qui compte
avant tout, c’est la mise en pratique de nos bonnes intentions.
Dans l’Apocalypse de Saint Jean, la condamnation suivante est prononcée contre l’Eglise de
Laodicée : « Je connais ta conduite, tu n’es ni froide ni chaude. Que n’es-tu l’un ou l’autre.
Ainsi puisque te voilà tiède, ni chaud ni froid, je vais te vomir de la bouche ».
Prenons donc le parti d’agir, de bien agir, en rendant service autour de nous. Le Christ nous
a donné l’exemple du Service tout au long de son ministère, en prêchant l’Evangile de la vie,
en guérissant les malades, et en accomplissant le sacrifice suprême du Golgotha. Mais ce qui
nous touche peut-être le plus, est la manière humble et déférente de servir qu’il a montrée
au cours du « Lavement de pied ».
Notons en passant que les pieds sont gouvernés par le signe astrologique des Poissons,
tandis que le Service est avec la Chasteté l’un des deux mots-clés du signe de la Vierge. Nous
retrouvons constamment le symbolisme de ces deux signes du Zodiaque.
En lavant les pieds de ses disciples, il nous semble cependant que le Christ s’est abaissé
exagérément, lui le fils de Dieu, laver les pieds de modestes humains !
Pourtant le Service est une règle de conduite fondamentale dans l’univers. Toutes les vagues
de vie viennent de Dieu, et se succèdent les unes aux autres sur le chemin de l’évolution. Et
ce sont naturellement les plus avancées qui guident et instruisent celles qui les suivent. C’est
d’ailleurs ainsi que nous agissons dans notre monde, où nous voyons les adultes éduquer les
enfants. Notez cependant que les vagues de vie les plus avancées s’appuient sur les plus
jeunes pour progresser.
Nous-mêmes par exemple, nous ne pourrions vivre dans ce Monde physique et évoluer, si
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les vagues de vie inférieures constituées par le règne animal, le règne végétal et le règne
minéral ne nous fournissaient la nourriture et la matière avec laquelle nous travaillons et
apprenons.
C’est pourquoi le Christ a tenu à nous montrer que nous devions nous garder de tout
sentiment de supériorité, et de toute pensée de mépris envers nos frères les plus humbles
ou les moins avancés, et que nous devions même les remercier pour l’occasion de progresser
qu’ils nous offrent en nécessitant notre aide.
Mais il y a également une signification occulte profonde dans ce passage de l’Evangile de
Saint Jean. Le « Lavement des pieds » est en fait le prélude à l’initiation. Il prépare la
libération des deux éthers supérieurs qui constituent le corps de l’Ame, et qui sont plus
spécialement retenus au corps physique à certains endroits, aux pieds en particulier.
Vous savez que sur l’emblème rosicrucien, l’étoile à cinq branches représente le corps de
l’Ame de l’initié. Ce véhicule est plus étroitement attaché au corps physique en cinq points :
deux aux pieds, deux aux mains, et un à la tête. Et seule l’initiation permet de la libérer. Cet
enseignement se retrouve dans la réponse que Pierre fait au Christ. Après avoir protesté en
refusant de se laisser laver les pieds, Pierre se rend aux arguments du Christ et lui dit : « Alors
Seigneur, pas les pieds seulement, mais aussi les mains et la tête !’ (Jean 13-9). Construisons
donc notre corps de l’Ame par le Service, et nous nous préparerons à recevoir un jour
l’initiation.
Ma nourriture, a dit encore le Christ, est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et
d’accomplir son œuvre (Jean 3-34). Celui qui nous a envoyé sur Terre, c’est l’esprit, notre
Ego, qui se nourrit des expériences que nous faisons dans la vie terrestre. Cette nourriture
était symbolisée dans l’ancien « Tabernacle dans le désert » par les Pains de propositions ».
Vous savez que le Tabernacle dans le désert, contient sous forme de symboles, un
enseignement spirituel de la plus haute importance. Il résume en réalité tout le
développement que l’homme doit accomplir, pendant son voyage dans le « désert » du
monde physique.
Notre voyage dans le désert, s’effectue tout au long de nos incarnations dans ce monde voué
à la souffrance. Il a commencé lorsque nous avons été chassés du Paradis terrestre, la région
Ethérique, pour avoir profané la fonction créatrice, et il prendra fin lorsqu’à la suite d’une
vie régénérée, nous pourrons à nouveau regagner la région Ethérique et entrer grâce à notre
corps de l’Ame dans la « Nouvelle Jérusalem », où croit l’Arbre de vie.
La table des Pains de proposition est située dans la chambre Est du Tabernacle dans le désert.
Et les douze Pains de proposition représentent les occasions de service que nous trouvons
dans les douze départements de notre vie, les douze maisons de notre horoscope. Pour avoir
du pain à manger, du pain ordinaire, nous devons utiliser le grain que Dieu nous donne. Il
nous faut semer ce grain, récolter, moudre, et enfin cuire la pâte. Il en va de même des douze
Pains de proposition. Nous devons les « produire » en utilisant les occasions de service que
Dieu nous offre au cours des douze heures de la journée, et pendant les douze mois de
l’année.
Ces pains représentent donc nos bonnes actions, et ils sont la nourriture de l’Esprit.
Cependant l’Esprit ne s’alimente pas directement des bonnes actions, mais de l’extrait, de
l’essence, de l’âme des bonnes actions, une fois que celles-ci ont été accomplies. C’est
pourquoi un petit tas d’encens était déposé sur les deux piles de pains de proposition, et cet
encens, symbolisant la quintessence des pains, était brûlé une peu plus tard sur l’autel des
parfums. Le parfum de l’encens qui s’élevait sur cet autel, était nous dit-on agréable à Dieu,
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autrement dit à l’Esprit qui l’assimilait en tant qu’âme. Il nous reste à dire que le service est
une activité entièrement désintéressée. En dehors des actions qui nous sont imposées par
ceux qui nous dirigent, par les règlements ou par les convenances, nous agissons
habituellement en fonction de notre intérêt. Ce sentiment égoïste prend naissance dans
notre corps du Désir.
Il en va tout autrement lorsque nous nous décidons à agir pour le bien général, pour le bien
d’autrui, même si cela ne nous apporte aucun avantage et ne nous procure aucune
satisfaction. Dans ce cas, le ressort de l’action est l’amour, un sentiment né de l’Eprit Vital,
de l’esprit Christique. C’est évidemment un signe de grande élévation spirituelle que d’être
ainsi motivé par l’amour. C’est la preuve de l’influence de l’Esprit dans la personnalité.
Ne nous abusons pas cependant, l’amour véritable n’a rien à voir avec l’attirance sexuelle, ni
avec aucune espèce d’attirance émanée du corps du Désir. Il n’a rien de commun non plus
avec l’émotivité, le sentimentalisme, ou la sensiblerie.
L’amour pur, universel, altruiste, est une qualité spirituelles dynamique, une impulsion du
cœur, qui nous rappelle que nous sommes tous unis dans le sein du Père et qui nous fait
sentir par compassion (compassion veut dire souffrir avec), qui nous fait donc sentir par
compassion les souffrances d’autrui et nous pousse à les soulager.
Efforçons-nous donc d’éveiller en nous ce noble sentiment. Le Christ nous l’ordonne. Dans
l’Evangile de Saint Jean au cours des adieux à ses disciples, Il leur dit : « Je vous donne un
commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres. Oui, comme je vous ai aimés ; vous
aussi aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous vous reconnaitrons pour mes disciples : à cet
amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jean 13-34). Le Service est par conséquent
la manifestation tangible de cet amour que nous avons pour les autres.
La cinquième explication du Pain de vie est la connaissance spirituelle. Cette connaissance
apportée par le Christ est « La parole de Dieu ». C’est l’Evangile, la Bonne nouvelle de la vie
éternelle. La compréhension de l’enseignement spirituel, de la parole divine, nous est
possible grâce à l’Intellect. Notons encore en passant, la relation qui existe entre l’Intellect
et le signe astrologique de la Vierge. En effet, Mercure, planète de l’Intellect et des facultés
d’expression, est exalté dans le signe de la Vierge, dont il est en outre le gouverneur.
Le Pain de vie nous est donc apporté par Mercure, le messager des dieux, car la véritable
connaissance vient de l’Esprit. « Il seront tous enseignés par Dieu ont dit les prophètes »
(Jean 6-45). Et le Christ déclare dans l’Evangile de Saint Jean, au chapitre 5 verset 24 : « Celui
qui écoute ma parole et croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle ». Un peu plus loin il
affirme, chapitre 6 verset 63 : « C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles
que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie ».
Cette vie, cette lumière de l’esprit, nous est transmise, ou devrait nous être transmise, par
l’Intellect. Malheureusement ce dernier s’est allié au corps du Désir, qui de son côté contrôle
le cerveau et le système nerveux cérébro-spinal. L’Intellect est donc au service de la nature
inférieure, essentiellement égoïste, et c’est pourquoi notre conduite est imparfaite, très
imparfaite.
Vous savez que les fous sont victimes d’une mauvaise liaison entre les différents centres qui
relient les véhicules inférieurs à l’Esprit. Quand le défaut de liaison a lieu entre le corps Vital
et le corps du Désir, on a à faire à un fou sans grande méchanceté, du genre « idiot du
village ». Quand le défaut se situe entre le corps du Désir et l’Intellect, on a à faire à un fou
furieux entièrement soumis à sa nature animale. Mais quand le défaut survient entre
l’Intellect et l’Esprit, et que par conséquent l’Intellect dirige seul les autres véhicules, on se
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trouve en présence d’un fou « intelligent », habile et rusé, capable de tromper tout le monde
et de mettre au point des plans diaboliques afin de satisfaire ses bas instincts. On comprend
mieux maintenant, le grave danger que représente pour l’homme une perte de contact avec
son Ego, son Esprit intérieur.
C’est pourquoi le matérialiste, qui nie l’existence de l’Esprit, est une véritable aberration
mentale. Certes, la grande majorité des matérialistes n’en sont pas au stade de la rupture
complète entre l’Ego et l’Intellect. Néanmoins, le matérialisme est une doctrine
excessivement pernicieuse, susceptible de causer un important retard dans l’évolution de
nombreux humains. C’est une des raisons pour lesquelles, les Frères Aînés de la Rose-Croix
ont révélé publiquement au début de ce siècle, une partie de l’enseignement ésotérique qui
était autrefois transmis confidentiellement à ceux qui en étaient dignes. Ceci afin de gagner
l’attention de l’Intellect des matérialistes, en lui fournissant des explications logiques sur les
causes de l’existence terrestre. Ainsi nourri de l’Evangile de la vie, l’Intellect pourra se
dégager de l’emprise du corps du Désir et servir les desseins de l’Esprit.
Voici d’ailleurs ce que dit Max Heindel sur le véritable objet de la Cosmogonie des Rose-
Croix : « Le Christianisme Rosicrucien ne considère pas la compréhension intellectuelle de
Dieu et de l’Univers comme une fin en soi, loin de là, car plus l’Intellect est développé, plus
grand est le danger d’en mésuser. Par conséquent, ces explications scientifiques sont
données dans l’unique dessein d’aider l’aspirant à entreprendre de conformer sa vie aux
enseignements du Christ ».
Le principal enseignement du Christ est l’amour : « Je vous donne un nouveau
commandement : Aimez-vous les uns les autres ». Mais si, en plus de cet amour né du cœur,
nous avons la connaissance acquise par l’Intellect, alors nous parvenons à ce que l’on nomme
la « Sagesse ». La Sagesse est la caractéristique du deuxième aspect de la Trinité, c’est-à-dire
du Christ. Et l’école des Rose-Croix porte le nom d’Ecole Occidentale de la Sagesse.
La sixième explication du Pain de vie est l’exercice rosicrucien de la Rétrospection. Cet
exercice « digère » en quelque sorte, nos différentes actions de la journée, et les transforme
en une substance assimilable pour l’Esprit.
En fait, et vous l’avez déjà remarqué, toutes ces explications du Pain de vie sont liées les unes
aux autres, et ne représentent en réalité, que les différents aspects d’un même processus
d’alimentation et de croissance spirituelle. L’Exercice de rétrospection est l’enseignement le
plus important donné par les Frères Aînés de la Rose-Croix. Et pour bien en saisir l’immense
intérêt, il est nécessaire de connaître dans ses grandes lignes le plan général de l’Evolution,
et d’avoir une idée claire sur les raisons de notre activité dans le monde physique, et sur le
travail que nous accomplissons dans les mondes invisibles entre deux incarnations.
En rappelant ces notions, je vais simplifier le sujet à l’extrême, afin de n’en retenir que ce qui
est nécessaire à notre explication. Un grand Jour de Manifestation s’étend sur des milliards
et des milliards d’années. Il comprend sept Périodes, au cours desquelles l’Esprit Vierge (une
étincelle divine, partie intégrante de Dieu) acquiert la Soi-conscience, le pouvoir de l’Ame et
l’Intellect créateur qui le rendent semblable à Dieu. Et je vous renvoie à la Cosmogonie pour
une étude détaillée du plan de l’Evolution.
Ce grand Jour de manifestation peut se diviser plus simplement en deux parties principales :
l’Involution et l’Evolution. Au cours de la première partie : l’Involution, l’Esprit Vierge
descend de plus en plus profondément dans la matière, et sous la direction de grands Êtres
Divins, il apprend à construire des corps, qu’il pourra habiter un jour, et à travers lesquels il
pourra s’exprimer tant qu’Esprit individuel. Le moment où l’esprit pénètre dans ses corps
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correspond à la naissance de l’Homme, et marque la fin de l’Involution et le début de


l’Evolution.
Au cours de la deuxième partie : l’Evolution, l’Esprit remonte lentement dans les Mondes
spirituels. Il assimile le fruit des expériences acquises dans ses corps, ses véhicules
d’expression et quand un corps est parvenu à son maximum de développement, il est
dissous, tandis que l’Esprit absorbe les forces, le pouvoir, la quintessence de ce corps. Cet
extrait tiré des corps et du travail accompli par eux, se nomme : l’Ame. Et l’Ame est assimilée
par l’Esprit. L’Ame est, par conséquent ce que l’esprit récolte de son pèlerinage dans la
matière.
Au début d’un grand Jour de Manifestation, tous les Esprits sont identiques, et ce qui les
différencie au cours de l’Evolution, est la « quantité » d’Ame que chacun d’eux possède.
Il y a donc des Esprits avancés, que l’on appelle les « vieilles âmes », et des Esprits qui ont
moins progressé, moins travaillé, et moins récolté, ce sont les « jeunes âmes ». Les singes
anthropoïdes sont des retardataires appartenant à notre vague de vie. Ils sont « sans âme ».
En résumé, au cours de l’Involution l’Esprit construit des corps, et au cours de l’Evolution il
extrait et assimile l’Ame de ces corps. Quelque chose de tout à fait semblable se produit au
cours du cycle complet d’une incarnation, que l’on peut appeler un petit Jour de
Manifestation, et qui comprend notre descente dans le Monde physique et notre retour dans
les Mondes spirituels. Au cours de sa descente dans le Monde physique, et pendant tout son
enfance, l’Ego construit ses véhicules. Il en prend définitivement possession à la majorité, au
moment de la naissance de l’Intellect, vers 21 ans. Ce point correspond dans notre grand
Jour de manifestation à la fin de l’Involution, qui est survenue lorsque nous avons reçu notre
Intellect. Nous sommes alors devenus des « hommes » et l’évolution a pu commencer.
Après la majorité, l’homme s’exprime dans le Monde physique grâce à ses véhicules. Il trouve
dans son environnement les occasions d’exercer ses facultés et de faire les expériences
nécessaires à son avancement. Puis à la mort, il s’élève dans les Mondes spirituels où la
quintessence du travail accompli sur Terre est extraite et assimilé à l’Esprit en tant qu’âme.
Il se prépare ensuite pour une nouvelle incarnation.
Au moment de la mort, l’homme abandonne son corps physique et voit se dérouler en
quelques dizaine d’heures le panorama de sa vie passée, inscrit au fil des jours sur l’éther
réflecteur de son corps Vital. Ce panorama est transcrit et gravé sur le corps du Désir au fur
et à mesure qu’il se déroule. Le corps du Désir ainsi programmé, va désormais revivre les
principaux évènements de la vie. Les évènements se présentent dans un premier temps, se
rapportant uniquement aux mauvaises actions, et l’homme souffre alors en proportion
exacte du mal qu’il a commis envers autrui. C’est le Purgatoire !
Le Purgatoire est situé dans les régions inférieures du Monde du désir et l’homme ne peut
le quitter tant qu’il n’a pas éliminé de son corps du Désir, la matière la plus dense constitué
par ses mauvais sentiments. Et c’est l’expulsion de cette matière grossière qui lui cause de
la souffrance.
Quand le Purgatoire est terminé, l’homme peut s’élever dans les régions supérieures du
Monde du Désir, que l’on appelle le premier Ciel. Il revoit alors les événements se rapportant
aux bonnes actions de sa vie, et il en éprouve une joie légitime. C’est ainsi qu’au Purgatoire
et au premier Ciel l’essence de la vie passée est extraite. Cette essence est « l’Ame ».
Dans la vie suivante, les souffrances du Purgatoire seront oubliées, mais il en restera la
« conscience », un sentiment qui nous mettra en garde lorsque nous serons sur le point de
renouveler nos anciennes erreurs. Quant au bonheur éprouvé au premier Ciel, il sera lui aussi
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oublié, mais il se manifestera en nous incitant à bien agir de nouveau et à pratiquer la vertu.
La conscience (la voix de la conscience) et la vertu sont par conséquent les deux principales
qualités de l’Ame. Nous pouvons cependant apprendre volontairement chaque jour les
leçons qui nous seront obligatoirement enseignées après la mort, au Purgatoire et au
premier Ciel.
Cette opportunité nous est offerte, grâce à l’exercice rosicrucien de rétrospection. Cet
exercice consiste à revoir chaque soir, avant de s’endormir, les principaux évènements de la
journée. Mais cette révision doit se faire à l’envers, en commençant par les derniers
évènements de la soirée et en terminant par ceux du début de la matinée. Ceci est conforme
au déroulement des scènes de la vie revues au Purgatoire et au premier Ciel. Ce déroulement
se fait à rebours, afin de permettre à l’Esprit de remonter des effets vers les causes.
(fin le mois prochain)
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(suite de la page 1). Le Troisième dimanche de l'avent : Début de l'incarnation des énergies
subtiles, descente des énergies Christiques, on coagule les énergies.
Le mercredi qui suit : On intègre cette force, cette énergie sur le plan mental, (le plan le plus
élevé), c'est le moment le plus approprié de l'année pour prendre une décision en fonction
d'un problème particulier.
Le vendredi qui suit : On intègre l'énergie Christique dans le plan émotionnel. C'est un des
moments les plus importants de l'année pour transmuter les émotions en force de sentiment
(Amour). On intériorise la force Amour pour pouvoir mieux l'exprimer dans les situations
concrètes de la vie.
Le samedi qui suit : Jour très important. Intégration de la force Christique au niveau
éthérique, physique, c'est à dire dans la chair. Ce jour-là, l'énergie est accessible au niveau
du souffle. Réharmonisation de toutes les fonctions du corps par la respiration.
Pendant cette période de l'avent, des forces contraires veulent détourner l'homme de toute
démarche intérieure en agissant sur les entraves de la personnalité par les bruits, tapages et
développement effréné du commerce entourant Noël.
On peut facilement combattre ces forces. Il suffit de cultiver une attitude d'intériorisation.
Pour ce faire, quelques instants de silence, d'intériorisation.
Pour se dégager des entraves de la personnalité, nous vous proposons un exercice propre à
la période de Noël, et qui favorise une réharmonisation totale du corps, de l'âme et de
l'esprit.
La période du 26 décembre au 6 janvier (Epiphanie), est le moment privilégié de l'année pour
s'harmoniser aux douze hiérarchies zodiacales, pour bénéficier de leurs influences
spirituelles, et utiliser ces forces pour accomplir un travail spécifique.
Belle préparation pour recevoir toute cette belle énergie d'amour et de lumière
Avec tout mon cœur
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Mensuel de l’Association Rosicrucienne
Imprimé par nos soins 13 rue Pascal - 75005 Paris
Directrice de la publication Odette Bonnereau
Abonnement : 40 € l’an – Compte Bancaire : Caisse d’Epargne 08002257702

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