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BULLETIN MENSUEL DE

L’ASSOCIATION
ROSICRUCIENNE
ASSOCIATION ROSICRUCIENNE Max Heindel
Fondée en 1925
Centre de Paris - 13 rue Pascal 75005 - PARIS
Tél. : +331 45 35 26 27 – contact@rosicrucien.org
www.rosicrucien.org

Un esprit éclairé Nouvelle série


L’Association rosicrucienne a pour 64ème année
Un cœur pur
Un corps sain objet de diffuser dans le monde la NUMERO 666
Philosophie ésotérique chrétienne. Décembre 2021

SOMMAIRE
PAGE
LA VIE DE L’ASSOCIATION
LA VIE DU CENTRE DE PARIS …………………………………………………………… 2
ADRESSES DES CENTRES EUROPEENS ET DIVERS…………………………………… 2
HYMNE POUR UN FUTUR – AIMEE ANDRE………………………………………………… 1 ET 12
EXPOSITION AU MUSEE GASPAR A ARLON EN BELGIQUE ……………………………… 3
(FIN DE L’EXPOSITION LE 2 JANVIER 2022)
LES FILS DE LA DESTINEE – COURRIER DE MRS HEINDEL……………………………….. 4A8
LE SOUFFLE AU FROMAGE (ENVOYE PAR M. S) ………………………………………….. 8
LA NOIX, FRUIT DE L’HIVER DE MARY HAWK……………………………………………… 9
LA GLANDE PINEALE …………………………………………………………………………… 10 A12

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HYMNE POUR UN FUTUR
Aimée André
(Transmis par nos amis Italiens)

Je chanterai la voix de celui qui se tait. Je lancerai au ciel un long cri de détresse
Je dirai la douceur du regard de l'aveugle Afin que Dieu entende et réponde à mon cri.
La couleur de son ciel à l'intérieur perçue. Et puis j'écouterai la symphonie des sphères
Je foulerai les herbes pour le jeune immobile Et transmettrai les notes à qui sait les redire.
Dans le fauteuil roulant suppléant à ses pieds. En harmonie humaine d'amour et d’amitié
Je prierai pour l'enfant qui ne sait pas prier Des sourires d'enfants répondront à mon chant...
Et pour l'homme égaré qui blasphème son Dieu. L'olivier ombrera le frêle perce-neige.
Je donnerai à boire à tous les assassins Le désert verdira d'immenses champs de blé.
Avant qu'ils ne consument leur âme de regrets. Au centre d'une sphère, un Dieu rayonnera,
Je dirai aux bergers qu'il est temps de partir Semblable à un fils d'homme, aux couleurs de l'étoile
Pour d'autres pâturages sur planètes nouvelles. Cette étoile du centre que l'on appelle soleil.
(suite et fin page 12)
-2-

ASSOCIATION ROSICRUCIENNE
THE ROSICRUCIAN FELLOWSHIP

Centre de PARIS
13 rue Pascal
75005 PARIS

VIE DU CENTRE DE PARIS


Les réunions du Centre de Paris ont repris en salle et en Visioconférence à leur rythme habituel, premier
samedi pour les Candidats et troisième pour les Etudiants et Sympathisants, sauf exception pour janvier
2022. Pour décembre, la réunion pour les Candidats se tiendra le 3 et celle pour les Etudiants le 18. Ces
réunions traditionnelles sont maintenues en présentiel et en Visioconférence ce qui permet aux
personnes éloignées de pouvoir y participer. Mais vous qui êtes à Paris ou en proche banlieue, venez nous
voir, rien ne remplace les contacts humains.
Pour les Webinar les dates sont à voir sur le calendrier du site, celles-ci sont susceptibles d’être modifiées
en fonction de la charge de travail du Webmaster.
Les réunions commencent à 15 heures. Pour venir, privilégiez les transports en commun : métro, bus et
aussi les nombreux vélos qui sont à votre disposition un peu partout dans la capitale, vous avez le choix.

Ligne : Station : Gobelins ou Censier Daubenton

Lignes : Arrêts :
Monge – Claude Bernard

Censier
Les Gobelins
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La date de la prochaine réunion du Groupe de Lille n’est pas fixée au moment où nous imprimons. Elle
se tient habituellement au 97 rue de Ratisbonne – 59800 Lille.

Dates du Service de Guérison pour le mois de décembre : 6, 12, 20, 27 – Lune en signe Cardinal.
Dates du Service de Paix pour le mois de décembre : 2, 10, 20, 29 – Lune en signe d’Eau.
r

ITALIE : adresse du site ARCO ROSACROCE : PORTUGAL :


http://www.rosacroce.it/ Fraternidade Rosacruz de Portugal
segreteria@rosacroce.it Rua Manuel Murias, 12-5° Esq.
1500-419 LISBOA - Portugal
Groupe Rosicrucien d’Etudes de Padoue :
rosacruz@mail.telepac.pt
www.studirosacrociani.org
www.rosacruz.pt
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
ALLEMAGNE : RCF Rosenkreuzer Freundeskreis
AUTRICHE : newsletters@telering.at et aussi
info@rosen-kreuzer.de
newsletters.rosicrucian@aon.at
 
ESPAGNE – Centre de Barcelone : GRANDE BRETAGNE Adresse :
<centrorosacruz@rosacruzmaxheindel.org Bernays Memorial Hall, The 25 Broadway, STANMORE,
Middlesex. HA7 4DA .
-3-

EXPOSITION AU MUSEE GASPAR A ARLON EN BELGIQUE.


Du peindre Camille LAMBERT

Nous avons le plaisir d’annoncer l’exposition du peintre Camille LAMBERT qui se tient au
musée GASPAR A ARLON EN BELGIQUE du 12 juin 2021 au 2 janvier 2022.
Mais qui est ce peintre, allez-vous dire ? et pourquoi notre Association l’annonce ?
Les habitués de notre salle de la rue Pascal, connaissent ce
portrait de Max Heindel. Ce portrait a été peint par ce peintre
qui fut un élève direct de Max Heindel. Une photo de ce portrait
est présente à l’exposition.
Camille LAMBERT a également peint les douze signes du
zodiaque qui ornent le Temple d’Oceanside. Ces peintures qui
viennent d’être rénovées figurent aussi à cette exposition.
Il est décédé le 10 septembre 1964 à Juvisy-sur-Orge dans
l’Essonne. Cette ville participe à l’exposition.

Voici un aperçu du dépliant qui nous avons reçu :


1874-1964 : Peintre de la vertu, de la joie et de la volupté
Camille-Nicolas Lambert est né à Arlon le 8 mai 1874, et suivra un enseignement artistique à
Liège et à Anvers.
Sa production artistique est importante et pluridisciplinaire. À côté de ses dessins ou eaux-
fortes, de nombreuses toiles aux sujets variés : marines, paysages, portraits, scènes
religieuses... Sa palette est colorée, son style s'apparente au postimpressionnisme et au
symbolisme, mais reste classique et ne semble pas être influencé par les mouvements
artistiques de son époque.
Il est plusieurs fois candidat aux épreuves du Grand Prix belge de Rome. Il en remporte le
second prix en 1898, et la Ville d'Arlon fait l'acquisition de l'œuvre intitulée « Jésus et Barrabas
devant Pilate ». A Arlon, on lui connait surtout la restauration des fresques de l'église Saint-
Donat, qui lui est commandée en 1911. Mais il est aussi l'auteur d'un portrait du Bourgmestre
Numa EnschIesch ou du « Songe d'Ermesinde ».
En 1920, il s'installe à Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne (France) où il travaille essentiellement
comme professeur de dessin. On le décrit comme aimable, généreux et fantasque. Il fait
aménager un petit pavillon de chasse avec jardin en atelier, qu'il lèguera à la ville de Juvisy à
son décès, à la condition d'en faire une école d'art, devenue aujourd'hui « L'école et espace
d'art Camille Lambert ».
Ami de l'astronome Camille Flammarion, Lambert adhéra également à la Rose-Croix, et peignit
pour cette société ésotérique 12 larges tableaux représentants les signes du zodiaque,
ornant aujourd'hui un temple à Oceanside en Californie.
Le musée est ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
Ouvert dimanches et jours fériés de 13h30 à 17h30. Gratuit le 1er dimanche du mois.
Fermé le 11 novembre, le 25 décembre et le 1er janvier.
-4-

LES FILS DE LA DESTINEE


Leçons mensuelles aux Etudiants de novembre et décembre 1939 de Mrs HEINDEL

La poétesse mystique, Ella Wheeler Wilcox, fit une visite à Mount Ecclesia en 1925. Au cours
de la conversation, elle nous raconta l’expérience qui inspira un de ses charmants poèmes. En
compagnie de son mari, Robert Wilcox, elle faisait une excursion dans les mers du sud, sur le
yacht de personnes amies. La mer, couleur d’argent, était calme, lorsque tout à coup survint
une rafale suivie d’un terrible ouragan. Puis, avec la même soudaineté, le vent cessa et le soleil
recommença à briller d’un vif éclat. C’est en observant le spectacle des bateaux à voiles qui,
dans la tempête, voguaient tranquillement vers leur point de destination, qu’Ella Wheeler
Wilcox composa son poème :
« Un Navire fait voile à l’ouest, l’autre au levant ;
Ce sont les mêmes vents qui soufflent pour les deux,
Mais c’est la voilure et ce n’est point le vent
Qui fixe le chemin qu’ils suivent devant eux.
Pareils aux vents des mers, les arrêts du destin
Nous poussent à travers notre vie inquiète ;
Mais ce qui cependant fixe le but lointain
C’est notre âme, et non pas le calme ou la tempête. »
La force puissante qui influence les éléments et cause des perturbations atmosphériques si
violentes que l’homme, dans leur étreinte, ne semble qu’un infime atome, est la même que
celle dont le Christ usait pour marcher sur la mer après avoir calmé la tempête ; pour guérir
les malades et ressusciter les morts. C’est la même force qui rend possible à l’oiseau de voler,
à la plante de croitre, à la fleur de s’ouvrir : c’est la force de Dieu qui interpénètre notre univers
et dans laquelle nous avons la vie, le mouvement et l’être.
La divine sagesse est chantée par Salomon dans l’Apocryphe : « Glorieuse et impérissable est
la Sagesse. A ceux qui la chérissent, il est facile de la voir ; à ceux qui la cherchent, de la trouver.
Aussi ai-je prié, et l’intelligence des choses m’a été donnée ; j’en ai appelé à Dieu, et l’Esprit
de Sagesse est entré dans mon cœur. La Sagesse pénètre tout l’univers de sa force puissante
et règle l’ordre avec harmonie ».
Parmi les dons qui lui étaient offerts par Jéhovah, Salomon choisit la Sagesse qui devait l’aider,
le guider dans l’administration de son royaume. Nous savons qu’il se montra digne du don
Divin qui lui fut accordé.
Cette force divine dont se servit le Christ est notre partage. Ne nous a-t-il pas dit : « Celui qui
croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et de plus grandes encore ». Pourquoi l’homme
n’a-t-il pas encore éveillé en lui ce pouvoir latent ?
Lorsque nous considérons combien l’homme répond aux changements du temps, aux phases
de la Lune, aux aspects des mêmes éléments que notre monde – feu, terre, air, eau – et qu’une
force merveilleuse, cohésive, en règle la forme et les fonctions. Le microcosme est une image
du Macrocosme.
Cette force divine est en l’homme et autour de lui : elle peut être captée et employée par lui,
dans la mesure de ses efforts et de ses connaissances.
Dans la Cosmogonie des Rose-Croix nous lisons : « L’homme est un esprit individuel, un Ego
distinct de toutes les autres entités, et qui pénètre une série de véhicules pour les diriger de
l’intérieur, tandis que les plantes et les animaux sont guidés de l’extérieur par un esprit-groupe
-5-

dont la domination s’étend sur un certain nombre d’animaux et de plantes du Monde Physique,
distincte en apparence seulement ».
A la fin de l’Epoque Atlantéenne, l’Ego résida complètement à l’intérieur de ses véhicules.
Avant cette époque-là, l’homme était comme les animaux, guidé de l’extérieur ; mais par le
fait d’être un esprit intérieur, il devint une entité individuelle, douée du privilège d’user de
son libre arbitre.
Qu’a-t-il fait de ce privilège dont il a été pourvu ? En a-t-il usé pour suivre les inspirations de
la sagesse latente en lui, ou bien s’est-il laissé prendre aux pièges de l’égoïsme et s’est-il
préparé une moisson de chagrins, de douleurs, de souffrances à recueillir dans un temps à
venir ? Où en est-il le dieu-en-devenir qu’est l’homme ? A quel degré de l’évolution est-il
parvenu ? « C’est notre âme qui fixe le but de notre existence ».
En portant notre pensée à quelques milliers d’années en arrière, nous voyons une humanité
guerrière, brutale, offrant comme sacrifices sur ses autels, le sang de ses jeunes frères en
évolution, les animaux. Cette effusion de sang va de pair avec l’adoration de son Dieu. Le
prêtre bénit l’épée du guerrier ; il bénit celui qui revient victorieux. Pendant la dispensation
Aryenne martienne tout ce qui était considéré comme le plus honorable était vu à travers la
couleur rouge de Mars.
Alors, le Christ béni est venu pour nous ; le Christ si humble, si doux, prêchant un Dieu d’Amour
– non plus un Dieu qui exigeait œil pour œil, dent pour dent. « Heureux les miséricordieux
enseignait-il, car ils obtiendront miséricorde ! » « Heureux les pacifiques, car ils seront appelés
les enfants de Dieu ! » « Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et
vous persécutent ».
Combien de personnes suivent ces enseignements ? Combien en font la règle de leur vie ?
Les découvertes de la science ont été employées à fabriquer des engins de guerre de plus en
plus perfectionnés, au moyen desquels la main d’un seul combattant peut faucher des milliers
de vies. Les hommes ne guerroient plus pour montrer leur force, leur valeur ; ils ne se tiennent
plus face à face avec leur ennemi, l’épée à la main, dans une lutte considérée comme honnête,
leurs avions, armés de bombes peuvent détruire des villes entières, en massacrer les
habitants, sans considération pour les faibles, les femmes, les enfants. (L’ordre est donné de
détruire tout ce qui est sur la route, tout ce qui résiste, tout ce qui fuit devant l’« agresseur » !)
De massives bêtes d’acier peuvent abattre d’un coup les plus grands arbres, des bâtiments
entiers…. Et les gens sont obligés de se terrer comme des rats traqués ; on doit construire des
hôpitaux sous terre pour échapper aux bombes meurtrières, aux gaz asphyxiants – nouvelle
arme de guerre !
Toutes les nations de la terre gémissent sous l’étreinte de la peur, sous les inventions
diaboliques des hommes ! Quelles nations seront sauvées !
Et nous demandons encore : l’homme a-t-il employé la force divine qui est l’héritage de son
Père, pour le bien, ou est-il retourné à l’état sauvage où il n’était alors capable que de
répondre à sa nature brutale ? Et encore, cet homme primitif tuait-il pour se nourrir, pour se
vêtir, pour se défendre ; il n’avait point de désir de tuer pour l’amour de massacrer. Il
rencontrait son ennemi face à face ; il ne le frappait pas dans l’obscurité, par derrière….
Cette force divine qui court en tout et en tous, cette force de vie et de préservation de l’univers
a été dégradée pour détruire, pour tuer. Quelle dette de destinée le dernier crime perpétré
par la guerre actuelle n’encourt-il pas ! « Ne vous y trompez pas ; on ne se moque pas de Dieu.
-6-

Ce que l’on aura semé, on le récoltera ».


Quelle sera la moisson des semences de haine plantées par l’humanité d’aujourd’hui ? Sera-
t-elle récoltée par cette génération ? Par la suivante ? Qui sait si ces fous de guerres qui
tiennent tout le continent européen dans l’agonie de la peur ne sont pas les réincarnations
des persécuteurs des premiers chrétiens ? N’est-il pas possible que les anciens Romains qui se
régalaient du spectacle des tortures de leurs victimes offertes en pâture aux lions et que les
auteurs de l’Inquisition ont envoyé tant d’hérétiques et – tant d’ennemis politiques – au
bûcher, soient revenus sur terre dans le corps des dictateurs qui emploient le pouvoir qu’ils
ont acquis par la force aux dépens du droit, pour intimider toutes les nations d’Europe et en
troubler la paix ?
Les conditions regrettables du temps actuel ne sont-elles pas les fils de destinée que l’homme
a tissé dans le passé.
Nous frémissons d’horreur à la lecture de l’immoralité, de la brutalité qui régnaient au temps
de l’impératrice Agrippine et de son fils Néron, des persécutions qu’ils infligeaient aux
premiers chrétiens. En ce temps-là faisaient rage les mêmes persécutions religieuses qui sont
exercées de nos jours en Europe par des individus ayant un entier contrôle sur un peuple, des
nations assujetties, et nous nous demandons si un de ces dictateurs qui font trembler toute
l’Europe ne serait point la réincarnation même de Néron.
Les hommes sont loin d’être engagés sur le chemin de la perfection, à en juger par la manière
dont ils ont appliqué les nouvelles découvertes pour en faire des instruments de destruction
envers leurs frères en humanité.
Des changements éthériques, semblables à ceux de nos jours, eurent lieu au passage de l’Ere
du Bélier à celle des Poissons – amenée par la précession des Equinoxes – et qui causèrent les
mêmes perturbations mentales, morales, politiques et religieuses que nous subissons au
passage de cette ère présente à celle du Verseau. Les hommes ont eu déjà près de deux mille
ans pour préparer le second avènement du Christ et de son royaume. Leur mentalité, certes,
s’est développée ; grâce à elle les sciences physiques ont fait de grands progrès, mais pourrait-
on en dire autant de leur spiritualité. On peut en douter, car la connaissance, à elle seule,
dégénère trop souvent en égoïsme, en cruauté : ce n’est qu’unie à l’Amour qu’elle devient
Sagesse.
Ces grands changements auxquels nous avons à faire face entraînent l’humanité dans un
tourbillon de mystérieuses expériences ; des problèmes des plus embrouillés jettent les plus
sages d’entre nous dans une profonde perplexité ; le monde semble au bord d’un abîme de
destruction.
Les Ecritures Sacrées, au XIIIème chapitre de Saint Marc, verset 19, nous avertit par la bouche
du Christ de nous préparer aux temps de l’abomination et de la désolation – qui semble être
arrivé. « Car il y aura en ces jours des tribulations telles qu’il n’y en a point eu depuis le
commencement du monde que Dieu a créé, et qu’il n’y en aura jamais ».
Ceux qui ont foi en cette grande prophétie emploient tous les moyens possibles pour aider le
pauvre monde tremblant à s’ajuster aux circonstances présentes. Les gens qui, jusqu’à
présent, n’avaient eu aucune inclination religieuse, cherchent avidement autour d’eux une
ancre de salut. Les penseurs se demandent si une nation, une race a failli, si quelque chose
pourrait être fait en vue de la sauver et la seule réponse qui se présente à nous est celle qui
nous est donnée dans le Hamlet de Shakespeare lorsqu’il dit :
« Par-dessus tout, soi vrai envers toi-même,
Et aussi sûr que la nuit succède au jour, il s’ensuivra
-7-

Que tu ne pourras jamais être faux envers aucun ».


L’homme doit travailler au salut du monde en commençant par se sauver lui-même. Si chacun
menait une vie exemplaire, conforme aux enseignements du Christ et observait strictement la
règle d’or : « Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous », serait-il encore
possible que le régime de Jéhovah, Dieu de race qui incite les nations aux guerres entre elles,
subsiste encore au lieu de donner place au règne du Dieu d’Amour qui est venu prêcher
l’altruisme, la compassion, la fraternité entre tous les hommes ?
En cette période de l’année, le monde célèbre la naissance du Divin Enfant de Bethléem qui
devait croître en grâce et en sagesse, et préparer un véhicule assez pur pour servir de demeure
au plus grand des Esprits Archangéliques.
L’enfance et l’adolescence du Divin Enfant furent protégées par de pieux et saints parents,
initiés de l’Ecole occulte des Esséniens qui devaient préparer Jésus à sa mission prédestinée :
préparer un habitat pour le Christ qui ne pouvait se construire lui-même un corps physique
puisqu’il appartenait à une vague de vie dont le véhicule le plus bas était le corps du désir. Par
ailleurs, lui eut-il été possible de construire ce corps, le taux de vibrations d’un Être si exalté
n'aurait pu supporter un long emprisonnement dans un sein maternel humain. Ce fut donc à
l’initié le plus évolué de votre vague de vie qu’échut le privilège de cette mission.
Nous savons que, lorsque les Egos – même les plus avancés, initiés, voyants – se réincarnent,
leur conscience est obscurcie ; ils n’ont point connaissance de leur avancement ; ils doivent
apprendre les leçons que la présente incarnation leur apporte, et amener leur corps à maturité
comme tout mortel ordinaire, jusqu’à ce que leur environnement et les influences planétaires
soient propices à l’œuvre qu’ils doivent accomplir. C’est ainsi que Jésus devait recevoir son
éducation des Esséniens, en Palestine ainsi que d’autres maîtres dans les divers centres
initiatiques qu’il visita ; bien que, dans son cas, sa mission lui ait été révélé très tôt.
Un jour, tandis qu’il voyageait dans la montagne de la Galilée, Jésus eut une vision : il vit dans
le lointain une brillante étoile venir à lui et augmenter d’éclat à mesure qu’elle approchait,
jusqu’à devenir un immense soleil lorsqu’elle fut tout près de lui. Dans ce soleil, radiait une
figure humaine éblouissante, enveloppant Jésus tout entier, tout en se diffusant dans son être
même et en l’élevant bien haut. Jésus ne parla de cette vision à personne, car il n’avait aucun
confident – sa vie étant faite de silence, comme celle des âmes évoluées qui est tout
intérieure. Ce détail, cet incident de la vie de Jésus n’est révélé que par la Mémoire de la
Nature.
En considérant le plan de l’évolution, nous nous rendons compte de la façon dont les fils de la
destinée tissent les grands plans divins. Le Soleil, dans son sentier évolutionnaire, projette
l’une après l’autre, les planètes de son système avec les êtres qui requièrent tel ou tel
environnement, telle ou telle condition d’existence, chacune d’elles travaillant à sa propre
destinée, à sa propre évolution de concert avec les êtres auxquels elle donne abri et
subsistance.
C’est ainsi que la terre et ses quatre vagues de vie visibles : minéral, végétale, animale et
humaine luttent sous une grande loi qui les presse à avancer, à s’élever, dans une marche
continuelle, mus par une force impulsive perpétuelle, imprimée par le Dieu de notre système
solaire, sous son troisième aspect (activité), et dont le but est la perfection, telle que nous
l’offre notre créateur lui-même, notre Père des Cieux. « Soyez parfaits comme votre Père
céleste est parfait ».
La vie a été manifestée par le Dieu de notre système solaire dans le but d’amener ses créatures
-8-

à sa stature. Aussi, inspire-t-il à chaque grande Hiérarchie de servir, d’encourager les vagues
de vie encore dans l’ignorance afin d’atteindre le but proposé.
La vague humaine – celle qui nous intéresse le plus – a lutté dans l’obscurité, sans se rendre
compte du plan divin, faisant un pas en avant lorsqu’elle était docile à l’inspiration qui lui était
donnée dans haut ; reculant lorsqu’elle se laissait maîtriser par l’orgueil ; ou bien, restant
stationnaire dans une inerte apathie, jusqu’à ce qu’une grande catastrophe la fasse sortir de
son indolence, de sa tiédeur.
Par ailleurs, lorsque le crime, l’égoïsme, la cupidité deviennent trop puissants, que
l’avancement de la race est trop lent spirituellement, les nations sont visitées par la guerre, la
pestilence, les fléaux, les catastrophes. Une effusion de sang devient nécessaire pour
l’épurement de la race.
Max Heindel nous dit dans la Philosophie Rosicrucienne par Questions et Réponses n° 101 :
« D’après le même principe, les guerres d’à présent, toutes regrettables qu’elles soient au point
de vue humain, purifient considérablement le sang des nations, de sorte que l’humanité est de
moins en moins soumise à ses émotions, à ses passions et devient de plus en plus spirituelle ».
Spiritualiser les véhicules de l’Ego afin de développer le Dieu latent au-dedans de nous est
l’objet de l’incitation des divins Guides de l’humanité. Toujours en avant, toujours plus haut,
vers Dieu est le cri de ralliement de l’évolution humaine. Afin de l’y aider, la douleur, la
souffrance sont parfois les seuls moyens par lesquels les rebelles puissent être soumis, les
retardataires, capables de reprendre leur élan.
Pour terminer cette leçon, nous ne saurions mieux faire que de citer ces passages inspirés de
l’œuvre de Max Heindel, « Initiation Ancienne et Moderne » : « Les péripéties du mythe de
l’âme de Parsifal se rencontrent dans la vie actuelle du Mystique Chrétien : il doit boire à
grands traits à la coupe de la douleur…jusqu’à la lie… afin que par la souffrance croissante qui
menace de faire éclater son cœur, il puisse se répandre sans compter, sans réserve, pour
secourir et pour guérir. Mais il se rend compte que, dans la suprême douleur, ses amis ne
peuvent le réconforter, et il se tourne vers la seule source de consolation – notre Père qui est
dans les cieux ».
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RECETTE D’HIVER - LE SOUFFLE AU FROMAGE
ENVOYE PAR M. S
50 g de beurre, 40 g de farine, ¼ de lait, sel, muscade, poivre, 4 œufs, 100 g de gruyère râpé.
Dans une casserole, préparer une béchamel : faire fondre le beurre, mélanger la farine, cuire 1 ou 2
minutes, mouiller avec le lait et remuer sur le feu. Au premier bouillon, laisser mijoter cette sauce qui
doit être très épaisse.
Assaisonner de sel, poivre, muscade, puis retirer du feu et mélanger 4 jaunes d’œufs, éviter la cuisson.
Dans un autre plat, fouetter en neige ferme les 4 blancs : les mélanger dans la casserole en même
temps que le gruyère râpé, puis verser dans un plat à soufflé, beurré. Cuire à four modéré 200°, 20
minutes environ.
Variante sur le même thème pour le printemps : LE SOUFFLE D’ORTIE
Le printemps est le meilleur moment pour faire ce plat, à la campagne, il y en a à profusion.
Couper les jeunes feuilles, surtout les têtes. Rincer, puis les jeter dans l’eau bouillante. Dès qu’elles
sont cuites, les égoutter (les cuire la veille pour le lendemain), les hacher.
Les ajouter à la préparation du soufflé au fromage au même moment que les blancs en neige et le
gruyère râpé. Bon appétit
-9-

LA NOIX FRUIT DE L’HIVER


Mary Hawk
La noix est très nourrissante et
énergétique.
On ne peut guère imaginer de Noël
sans elle. Déjà connue dans l’Antiquité
pour ses vertus nutritionnelles et
médicinales, la noix est toujours
considérée comme une source de
santé, un fruit précieux à plus d’un
titre, et un régal pour le palais.
A l’état sauvage, le noyer poussait jadis
dans le Caucase, en Arménie, en Perse
et en Inde. Avec le figuier, il est le plus
ancien des arbres fruitiers.
Pour preuve, le noyer retrouvé fossilisé dans les Balkans daterait de la dernière glaciation. C’est au roi
des Perses Darius Ier que nous devons l’arrivée de ce grand arbre dans le bassin méditerranéen, cinq
siècles avant J.-C. Mais c’est aux Romains, qui en raffolaient, que nous devons l’appellation botanique
de la noix, « juglans », contraction de « Jovis glans », ce qui signifie tout simplement le « gland de
Jupiter ». En revanche, le nom du fruit, « nux-nucis » en latin, provient du verbe « nocere », qui se
traduit par « nuire ». Il est vrai que rien ne pousse sous le feuillage du noyer, ses racines dégageant
une substance toxique qui « met à mort » dans un rayon de dix mètres pommiers, pommes de terre
et autres légumes.
Rien ne se perd.
Les noix sont entourées d’une enveloppe verte et charnue, le brou de noix, qui fournit une matière
colorante brune du même nom. Lorsqu’elles parviennent à maturité, en septembre ou octobre, cette
enveloppe se dessèche, noircit et se déchire de façon irrégulière. La partie interne constitue la noix
sèche, ou coque, formée de deux valves dont la cavité est remplie par une seule grosse graine lobée,
ou amande, à surface irrégulière et comestible. Cueillie un peu avant sa maturité, cette amande se
nomme « cerneau ». Les cerneaux peuvent être arlequins, invalides ou extra-moitiés. Si ces derniers
sont entiers et blonds, les invalides sont écornés, cassés et destinés aux boulangers et aux pâtissiers,
tandis que les arlequins, qui ont la même destination, ont des couleurs différentes ou bariolées qui les
disqualifient. C’est avec des cerneaux que l’on élabore l’huile de noix. Deux kilos de noix donnent un
litre d’huile.
L’Hexagone est le premier pays producteur de noix européen. Les zones de récolte sont principalement
le Sud-Est avec l’Isère et la Drôme, le Sud-Ouest avec la Dordogne, le Lot et la Corrèze. A déguster
fraîches ou sèches jusqu’au début juin (car ensuite elles ont tendance à rancir), les noix se conservent
dans un endroit sec, mais surtout pas au réfrigérateur où elles moisissent très rapidement. Enfin, dans
la noix rien ne se perd : le cerneau donne l’huile et nourrit le bétail, la coquille se transforme en
aggloméré de bois et la feuille qui sépare les deux demi-cerneaux sert pour fabriquer les tuiles qui
protègent les satellites contre la chaleur des rayonnements solaires.
Un peu de diététique
Très nourrissante quand elle est sèche, la noix n’apporte pas moins de 600 calories aux 100 grammes.
Et trois noix seulement équivalent à un verre de vin ou un œuf. Egalement très énergétique, la noix
renferme de nombreuses vitamines (B et E, notamment) et des sels minéraux en bonne quantité
(magnésium, potassium, calcium, phosphore, soufre et zinc). Elle est donc vivement recommandée aux
intellectuels comme aux sportifs, ainsi qu’aux enfants en période de croissance et aux femmes
enceintes. Elle a toutefois un inconvénient : consommée en grande quantité, elle peut provoquer des
aphtes.
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LA GLANDE PINEALE ou EPIPHYSE


S. N.
L’Epiphyse encore appelée glande pinéale se situe à
l’arrière du cerveau. C’est un petit globe légèrement
conique de quelques millimètres de diamètre. Deux
pédoncules la limitent tout en la maintenant à
proximité d’autres noyaux cérébraux fondamentaux.
Quelques milliers de neurones sécréteurs la
composent. Une riche grille de vaisseaux sanguins
l’enveloppe. L’épiphyse reçoit d’un réseau neuronal
sympathique l’énergie, la puissance et les variations
vibratoires du flux lumineux extérieur.
Ce qui peut étonner dans ce circuit, c’est qu’il parcourt un trajet surprenant. Il emprunte, à son
origine, une part des fibres du nerf optique puis plonge dans les noyaux suprachiasmatiques de
l’hypothalamus et de là, suit une voie nerveuse autonome descendante pour atteindre la moelle
épinière. Ensuite il remonte, fait escale dans le Noyau Central végétatif du cou. Il continue son
ascension pour enfin se connecter à l’épiphyse ; détour long, énergivore, illogique, dirions-nous !
Mais le biologiste allemand Ulrich Drews (2006) nous apprend que « ce type de réseau se
remarque aussi chez certains animaux encore pourvus d’un « œil » unique dit « pariétal »... ». Il
observe que « chez l’être humain la calotte crânienne, de plus en plus durcissante au cours de
l’évolution, a fini par couper le contact direct de l’épiphyse avec l’extérieur alors que la vision
binoculaire s’installait ».
Pour Max Heindel, les glandes sont nées à la Période du Soleil. Elles ont été mises en relation avec
un système nerveux primaire pendant la Période de la Lune. C’est au cours de l’Époque Polaire de
la Période de la Terre qu’apparaît, chez l’humain en formation, un organe tactile et thermosensible
au sommet d’un corps ovoïde élémentaire. Puis l’ancien appareil neuronal se divise
progressivement en deux, différenciant un Système Sympathique du Système nerveux Volontaire
(chap. XII, Cosmo). Et c’est vers la fin de l’Époque Atlantéenne seulement qu’un organe visuel
binoculaire devient opérationnel tandis que la glande pinéale se sépare de son antenne thermo
tactile, tout en instaurant une liaison interne sympathique avec la partie photosensible liée à la
rétine.
L’Épiphyse possède deux entrées : l’une nerveuse, l’autre sanguine. D’abord un réseau
orthosympathique l’alimente, l’anime et l’informe sur les vibrations lumineuses externes suivant
des cycles de 24 heures. La baisse progressive de la lumière du jour élève peu à peu le taux de
sécrétion des neurones qui la composent. Leur hormone augmente du crépuscule jusqu’à 3 h du
matin environ puis décroît au fur et à mesure que l’aube se prépare. (Remarquons qu’ainsi la
glande est plus active les nuits de la Nouvelle Lune tout comme à la période du Solstice d’hiver
quand la luminosité naturelle est moins longue). C’est au cours de la phase nocturne, durant cette
« petite mort » dont nous parle Max Heindel, qu’elle présente quelques analogies avec la mort
réelle, amorçant une période nouvelle, préparant la régénération du corps pour un lendemain
pourvu d’une conscience de veille enrichie et préparant l’être humain à faire des expériences
différentes à l’École de la vie quotidienne. Mais la glande pinéale possède une seconde entrée par
où pénètre le sang qui lui apporte notamment du tryptophane venant de notre alimentation.
Après une série de mutations internes chimiques, cette substance est transformée en sérotonine
puis en mélatonine laquelle est distribuée ensuite dans les vaisseaux sanguins durant la nuit.
C’est surtout à partir du dernier tiers du XXème siècle que des recherches ont permis de commencer
à préciser les implications de l’épiphyse dans l’entretien vital de l’organisme humain. Par les effets
de son hormone, l’épiphyse devient protectrice de l’organisme au cours de la phase
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d’inconscience nocturne. Par le sang convoyeur elle atteint toutes les cellules du corps prêtes à la
recevoir. Ses effets sont très étendus : elle purifie, dissout, élimine, fluidifie, libère... à de
nombreux niveaux ; elle préserve les mitochondries, les molécules, les tissus osseux... Puissante
antioxydante, elle réduit les risques infectieux et favorise le rajeunissement. Elle présente aussi
des effets réparateurs en ce qui concerne l’impact perturbateur des émotions. Elle fait barrage au
cortisol excitant, à l’obscurcissante mélanine. Elle apaise les espaces lésés par le stress et
l’irritation. Elle freine une puberté trop précoce et calme l’activité du système nerveux central.
Elle ajuste les rythmes perturbés, tranquillise, repose.
Et comme nous le rapporte B. Karleskind dans son ouvrage : « Indispensable Mélatonine » (2014),
elle influence positivement le mental. Elle protège les tissus cérébraux préparant ainsi une
meilleure attention et vigilance pour le lendemain. Elle induit un abaissement du niveau de
confusion et de dépression. Par moments, au cours de la nuit, son taux d’absorption en oxygène
s’accroît indiquant une élévation du métabolisme neuronal. Son implication positive est bien
connue, autant pour la consolidation de la mémoire et de son renforcement à long terme que
pour l’intégration inconsciente des apprentissages diurnes. (Bloch et col., 1978).
Les effets pinéaliens s’arrêtent-ils là ? Ont-ils un impact sur le sommeil et les rêves ? Pour certains
chercheurs, l’épiphyse serait légèrement hypnotique, favorisant la détente corporelle, « calmant
le tumulte électrique du cerveau ». Mais ils observent que, dans la région reptilienne du tronc
cérébral, plusieurs noyaux complexes produisent des neuromédiateurs majeurs. Ces derniers
contribuent en grande partie au sommeil, à ses phases oniriques, au déroulement de stades
ordonnés en cycles répétitifs. La pinéale agit précocement par le réseau sanguin transporteur,
diffuseur, « induisant des effets réparateurs notamment sur le Corps Vital affaibli par les dépenses
énergétiques du Corps Physique durant les efforts quotidiens » (Cosmo, chap. III).
Une des possibilités de l’évolution humaine est aussi d’établir un pont conscient entre l’épiphyse
à l’arrière du cerveau et l’hypophyse située à son opposé comme nous le montre le tableau
schématique n°28 dans le chapitre XVII de la Cosmogonie (écrite au début du XX ème siècle). On y
souligne que « la liaison entre ces deux glande est PRESQUE achevée ». Ce contact vibratoire subtil
et conscient devra relier les énergies entre le plexus sacré et le sommet du crâne en passant par
ces glandes, le cœur et le larynx, permettant l’émergence de l’être humain dans les Plans Supra
physiques.
Un siècle plus tard, nous apprenons que « le cerveau est constitué de quelques 86 milliards de
neurones, eux-mêmes reliés par des milliers de milliards de connections ou synapses » (J.P. Tassin,
Les coulisses du cerveau, 2021). Dans cet ensemble adaptable et d’une grande plasticité sont
formés des réseaux ou « bassins » plus ou moins complexes, profonds et larges, mais
interdépendants où s’occulte l’Inconscient et s’éveille la Conscience corticale. On peut aussi lire
de nos jours que « l’engin cosmique que nous portons dans notre boîte crânienne est habitée de
potentialités infiniment plus étonnantes que tout ce qu’on aurait pu imaginer » (Van Eersel de la
Revue Clés, 2019)...
Sous un autre angle de vue, Mme Heindel, astrophilosophe, dans son livre « Les glandes
endocrines » écrit au siècle précédent : « La glande pinéale, régit par Neptune est la septième
Rose sur la Croix du Corps Vital... C’est le porte flambeau du Père... Elle éveille en nous une
véritable connaissance de Dieu et de ses desseins... La vibration de l’Esprit planétaire neptunien
élève la conscience humaine jusqu’au Monde divin... ». Ainsi reste-il à l’être humain la possibilité
d’intensifier les liens de cette épiphyse capable de capter les ondes subtiles d’un Espace-Temps
planétaire et cosmique, d’élargir le Conscient en « grignotant » sur cet « inconscient pinéalien »
qui tient en réserve un Germe de Sagesse et qui le cache afin qu’il soit découvert et mis en œuvre.
Mais pour assumer en pratique ces progrès, cette métamorphose neuronale, l’École Occidentale
des Mystères nous invite à faire croître nos facultés internes de Concentration, la durée de notre
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Méditation et Discernement, d’accroitre notre Volonté, tout autant qu’une Empathie humaine et
planétaire... Après quelques renoncements, vient le Temps de la Contemplation et de l’Adoration
qui peut nous relier à la Lumière cosmique Universelle et Éternelle à l’œuvre dans la Nature
comme en chacun de nous.
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HYMNE POUR UN FUTUR
Aimé André (fin de la page 1)

Cette bulle irisée à la pâle matière, Le soupir de chacun devient vent dans l'espace.
Transparente et limpide, elle se nommera Terre. Une chaleur de cœur embrase l'univers
De Sirius, l'astronome verra perplexité Propageant ses éclairs vers les galaxies lointaines.
S'abattre sur son âme en cherchant qui elle est. Comme les pulsations aux doigts des amoureux
Comment pourrait-il donc reconnaître la Terre, Chaque onde de mon être est ailleurs ressentie
Telle que nous la voyons, de nos yeux, aujourd'hui ? Et jaillit dans l'espace en bouquets d'artifice.
Ce globe de lumière habité par l'Esprit Ce temps est maintenant où Christ a triomphé.
Est la forme épurée de l'obscure matière, De la Terre il a fait une étoile brillante.
Croûte de roches et d'eau installée sur du feu, Son corps s'est irradié dans notre humanité.
Ecorce où nous jouons à détruire et à tuer. Il est Christ incarné mais aussi libéré ;
Les planètes voisines la cherchent dans leur ciel. Habitant notre étoile mais vivant dans le Père
Les étoiles lointaines en saluent la naissance A l'échelle infinie de l'Univers Cosmique.
Et l'accueillent entre elles comme sœur bien-aimée. Nous portons avec lui le poids de la planète
La guirlande des hommes, en perles de lumière, Devenue comme plume en étoile changée.
S'enroule en spirale autour de son cœur-Dieu Ce rêve n'est pas rêve mais songe prophétique
Et lui fait un cortège comme queue de comète. Emané de sagesse ancienne et vénérable,
On ne distingue plus s'ils sont jeunes ou vieux. Repassé dans mon cœur et nourrie par ma foi.
On ne voit pas très bien la couleur de leur peau. La mission de mon Dieu n'a pas pu échouer
Il est vrai que leur corps n'est plus ce qu'il était Et Christ sauve les hommes en transmutant le Monde
Fait de viande fragile et trop souvent saignée. Chaque atome de moi, racheté, transformé,
Il est fait de nuée, de transparence bleue. C'est maille de lumière, tissage du futur.
Il vibre et se meut comme pensée rapide, Par l'amour et le geste, aujourd'hui, maintenant,
Structuré et sensible, intangible et réel. Je tisse l'avenir de la Terre et des hommes,
Archange insexué mais fécond créateur, Transposé sur un globe devenu flamboyant
Capable de peupler les planètes nouvelles Mais où chacun existe, unique créatif,
D'une vie différente, multiple, originelle. Fondu en tous les autres par grand amour cosmique,
Chaque grain de ces hommes est fleur d'humanité Energie dite Verbe par l'Apôtre Saint Jean.
Comme rose au rosier ou perle d'un collier, Et je salue mon Dieu qui, dans ce court instant,
Goutte dans l'océan, étincelle de flamme, Eclaire ma pensée de ces vastes images,
Mais chacune irradie comme mille soleils, Illumine mon cœur exaltant sa Présence
Illumine le Tout, tout en restant fragment, Et me permet de vivre pour prier et servir.

Mensuel de l’Association Rosicrucienne – « Imprimé par nos soins »


Imprimé par nos soins 13 rue Pascal - 75005 Paris
Directrice de la publication Odette Bonnereau
Abonnement : 20 € l’an – Compte Bancaire : Caisse d’Epargne 08002257702
Commission paritaire de presse autorisation n° 0522 G 88103
ISSN 1955-5865

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