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Sommaire

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................. 2


CHAPITRE I : MODÉLISATION ET CONCEPTION D’UNE CHAUFFE EAU- SOLAIRE ............ 3
I- MODÉLISATION D’UNE CHAUFFE EAU- SOLAIRE .............................................................. 3
I.1- Les systèmes à thermosiphon ..................................................................................................... 7
I.1.1- Le système monobloc : .......................................................................................................... 7
I.1.2- Système à élément séparé ...................................................................................................... 8
I.2- Fiche de relevés pour l’estimation des consommations d’eau chaude sanitaire .......................... 8
II- CONCEPTION D’UN SYSTEME DE PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE........ 9
II.1- Fonctionnement d’un chauffe-eau solaire ................................................................................... 9
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 11
CHAPITRE II: DIMENSIONNEMENT ........................................................................................... 12
I- DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION .......................................................................... 12
I.1- L’évaluation des besoins en eau chaude ..................................................................................... 12
I.1.1- la température de distribution en eau chaude sanitaire : ...................................................... 12
I.1.2- l’analyse des besoins en eau chaude sanitaire : ................................................................... 12
I.1.3- Les tuyauteries : .................................................................................................................. 13
I.1.4- Le stockage et l’appoint: ...................................................................................................... 14
I.1.5- Surface du capteur : ............................................................................................................. 15
III- MATERIELS............................................................................................................................. 16
III. COÛTS ........................................................................................................................................... 16
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................... 17
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .............................................................................................. 18

1
INTRODUCTION GENERALE

L’énergie solaire est disponible partout, gratuite à l’usage, abondante, inépuisable et


non polluante. Il est simple de la capter pour produire de la chaleur. Les installations de
chauffe-eau et de chauffage solaires sont bien adaptées à un usage individuel. Elles permettent
de fournir une part importante des besoins de chaleur pendant de nombreuses années grâce à
leur fiabilité. Leurs prix connaissent peu de fluctuations [1]. Le capteur plan est la pièce
maîtresse d'une installation de chauffage de l'eau sanitaire ou de chauffage des locaux. Il est
chargé de transformer le rayonnement solaire en chaleur. De forme simple, la technologie
plane est la plus utilisée. En fonction de leurs utilisations, on retrouve deux types de capteurs
plans: avec vitrage et sans vitrage.

Les chauffe-eau solaires sont les systèmes les plus simples pour le chauffage de l’eau
sanitaire. Le chauffe-eau solaire est la solution solaire thermique la plus simple à mettre en
œuvre. Grâce à un principe fiable, il permet de chauffer une partie de l’eau sanitaire de la
maison. Différentes solutions techniques sont possibles, en fonction des besoins, des
conditions d’installation et de disponibilités financières.

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CHAPITRE I : MODÉLISATION ET CONCEPTION D’UNE CHAUFFE EAU-
SOLAIRE

I- MODÉLISATION D’UNE CHAUFFE EAU- SOLAIRE

Le Chauffe-eau solaire se caractérise par sa performance thermique et il dépend en grande


partie de la transmission, l'absorption et la conduction de l'énergie solaire et la conductivité du
fonctionnement de fluide. Le plan schématique d'un chauffe-eau solaire à thermosiphon
typique est représenté dans la Figure (1).

Figure 1.1 Plan schématique d'un chauffe-eau solaire à thermosiphon

Les performances d’un capteur se traduisent essentiellement par le rendement de ce


dernier. En pratique, ce rendement est fonction de l’énergie utile qu’on cherche constamment
à augmenter :

 Par augmentation de la quantité d’énergie solaire reçue par l’absorbeur,


 Par diminution des pertes de chaleur vers l’arrière du capteur (zones non réceptrices)
et vers l’avant du capteur (entre l’absorbeur et l’ambiance).

L’augmentation de la chaleur reçue par l’absorbeur à été étudié par de nombreux chercheurs.
[1-3] ont étudiés l’effet de l’utilisation d’un revêtement sélectif (revêtement de l’absorbeur
d’une teinture noire mate) pour augmenter la part du rayonnement absorbé.

En outre, l'effet de la conductivité thermique de la plaque absorbante sur les performances des
capteurs solaires a été étudié par l'intermédiaire du système de simulation en régime
transitoire (TRNSYS) par Sharia et al. [4]. Ils ont confirmés que les facteurs caractéristiques

3
comme le facteur de rendement du capteur et le facteur de dissipation de la chaleur sont
fortement dépendants de la conductivité thermique de la plaque absorbante.

La diminution des pertes de chaleur vers les zones non réceptrices nécessite une bonne
isolation thermique en utilisant divers matériaux d'épaisseur variable Colle et al.

[5]. Par contre les pertes vers l’avant sont difficiles à estimer en raison de la complexité des
phénomènes se produisant dans cette partie du capteur. Benkhelifa [6] à présenter un modèle
mathématique permettant de calculer les pertes thermiques vers l’avant d’un capteur solaire
plan. Il a exploité un programme de calcul pour étudier l’influence de quelques paramètres
physiques et géométriques sur le coefficient de pertes thermiques vers l’avant du capteur.
Ainsi, il a montré que le coefficient de pertes thermiques vers l’avant augmente avec
l’augmentation de l’émissivité de l’absorbeur, de la température de la plaque absorbante et du
coefficient d’échange convectif avec l’air ambiant, et il diminue avec l’augmentation de la
distance entre l’absorbeur et le vitrage.

Les performances d’un capteur solaire sont aussi influencées par les différents modèles
des plaques absorbantes. L'amélioration des performances d’un capteur solaire avec une
plaque absorbante ondulé-croisé qui renforce la turbulence et le transfert de chaleur à
l'intérieur du canal et le taux d'écoulement du fluide a été analysée par Gao et al. [7]. Leurs
résultats ont prouvés que les capteurs solaires avec des plaques absorbantes ondulés-croisés
ont un meilleur rendement thermique par rapport aux capteurs plats.

Une autre percé est l'utilisation d’une plaque absorbante Vee shaped (forme V) afin
d'améliorer le transfert de chaleur par convection ce qui a été analysé expérimentalement et
numériquement pour les deux modes de circulations ; naturelle et forcée [8-13].

Abdi et Messaoudene [14] ont menés une étude expérimentale et théorique des performances
de deux types de capteurs plans avec des formes différentes de la plaque d’absorption. Ils ont
principalement étudiés l’effet de la forme géométrique du passage du fluide (forme convexe et
forme concave) sur l’efficacité des capteurs dans le cas d’un contact direct eau-plaque
absorbante. Par comparaison des résultats théoriques et expérimentaux ils ont montrés que le
capteur muni d’une plaque absorbante de forme convexe donne un meilleur rendement qu’une
plaque absorbante de forme concave. Les performances d’un capteur solaire sont également
influencées par les conditions géographiques, l'orientation, l’angle d’inclinaison et la nature
du matériau de fabrication du capteur. Rabel [15] et Andersen [16] ont analysés ces aspects

4
et illustré l'effet de ces paramètres sur le rendement thermique du système. De même l'effet de
l'accumulation de la poussière sur la couverture en verre de capteur solaire a été étudié
expérimentalement avec des angles d'inclinaison différents par Hegazy [17] et Soulayman
[18]. Les résultats ont indiqués que la réduction partielle de la transmittance en verre dépend
des dépôts de poussières en conjonction avec l’angle d’inclinaison de la plaque, la période
d'exposition et les conditions climatiques du site. Ainsi, pour des angles d’inclinaison de 0° à
90° ils ont montrés que l'angle d'inclinaison 0° est le plus contaminé avec un mélange de
particules de poussière grossières et fines et l’angle d’inclinaison 90° présente moins de
quantité d'accumulation de poussière.

Les performances thermiques du capteur solaire avec réservoir de stockage ont été
analysées numériquement par Brinkworth [19] et Andres Lopez et [20]. Ils sont ainsi
développés des modèles numériques pour leur modélisation.

La Stratification thermique dans le réservoir de stockage est le mécanisme d'entraînement


pour le chauffe-eau solaire à thermosiphon, elle a été analysée expérimentalement et
numériquement par de nombreux chercheurs [21,22]. Les résultats ont révélés que l'efficacité
d’évacuation de la chaleur du chauffe-eau solaire à thermosiphon est fortement dépendante de
la stratification thermique. D'autres études expérimentales ont été effectuées par Chang [23].
Il a évalué l'efficacité d'élimination de la chaleur au cours de la phase d'application du
système. Des modèles d’évacuation de la chaleur ont été identifiés, également des modèles
empiriques ont été développées.

Les chauffe-eau solaires thermosiphon fonctionnent sur la flottabilité des forces


crées dans le réservoir de stockage qui est déterminé par le débit massique de la boucle
collecteur. De nombreux travaux sur les performances des chauffe-eau solaires avec différents
paramètres de fonctionnement ont été entrepris par de nombreux chercheurs [24-29]. Le débit
massique augmente proportionnellement avec la hauteur entre le collecteur et le réservoir de
stockage. Cet effet sur les performances du système a été analysé expérimentalement par
Guptha et Garg [30]. Zerrouki, Duffie et Beckman [31,32] ont fait plusieurs hypothèses
concernant le débit massique de collecteur comme négligeant la zone en-tête, la distance
uniforme entre les tubes de canalisation verticale, flux laminaire et la distribution uniforme
d'écoulement dans les tubes et ces hypothèses se sont révélées utiles pour la conception du
système thermosiphon. De même, Zerrouki et al. [33] ont analysés les caractéristiques du
système de circulation naturelle telles que le débit de masse, l’augmentation de la température

5
du fluide et la plaque absorbante afin de valider les résultats expérimentalement avec le
modèle théorique.

Le Coût de fabrication de chauffe-eau solaire est l'un des facteurs important dans
l'analyse économique. Chaurasia [34] a effectué des expériences pour concevoir et
développer un système de chauffe-eau solaire avec un faible coût en utilisant du béton. La
température de l'eau chaude obtenue dans cette étude variait entre 36 °C à 58 °C. Ce type de
capteurs est très utile pour des applications à faible température ménage. Cela peut être utilisé
par des architectes pour concevoir le toit du bâtiment qui peut servir de collecteur solaire à
faible coût pour fournir de l’eau chaude à températures modérées dans les bâtiments pour
répondre à diverses fins au cours du jour.

Le chauffe-eau solaires fonctionne en mode circulation naturelle et forcée. Du point de


vue de l'utilisation, le chauffe-eau solaire à thermosiphon occupe une bonne position dans les
applications domestiques en raison de sa facilité d'utilisation sans recours à l’utilisation de
toute énergie externe. Ainsi, plus de recherches ont été lancées en chauffe eau solaire
thermosiphon pour améliorer leurs performances.

Les performances d’un capteur solaire dépendent en grande partie de la qualité


d’absorption et de transmission de chaleur de la plaque absorbante ainsi, plusieurs recherches
ont été lancées pour proposer de nouvelles dispositions des plaques absorbantes afin
d’augmenter les performances des capteurs solaires.

Les performances d’un capteur solaire sont influencées par plusieurs paramètres. On trouve
notamment :

 Les paramètres externes comme le rayonnement solaire, la température ambiante…etc.


 Les paramètres internes (paramètres de construction) comme l’absorbeur, la
couverture, le fluide de travail et la qualité d’isolation.
 Les paramètres de position comme l’angle d’inclinaison du capteur.

Le chauffe solaire est un procédé solaire participant, en partie à la couvertures des besoins
d’eau chaude d’un bâtiment. L’installation est composée de trois parties principales :

 Un capteur solaire : il assure la transformation de l’énergie solaire en chaleur ;

6
 Une boucle de transfert : il assure le transport de l’énergie depuis le capteur solaire
vers le ballon de stockage par le biais des échangeurs de chaleur incorporés au
stockage. Il comporte notamment le circulateur et le régulateur associé.
 Un ballon de stockage : il maintient l’eau chaude sanitaire en température en vue de sa
future utilisation. L’appoint peut être séparé ou intégré au ballon de stockage.

Figure1.2: les différents éléments d’une installation solaire

I.1- Les systèmes à thermosiphon


Dans une installation à thermosiphon : la circulation du liquide caloporteur entre le
capteur et le réservoir de stockage est assurée uniquement par le changement de masse
volumique de ce fluide. La densité du liquide diminue en chauffant. Le liquide chauffé par le
capteur monte vers le ballon de stockage situé au dessus. En transférant sa chaleur à l’eau
stockée, il se refroidi et sa densité augmente et l’entraine vers les capteurs. Les installations
qui fonctionnent en thermosiphon fonctionnent sans circulateur ni régulateur.
Un système fonctionnant en thermosiphon avec une boucle primaire remplis de liquide antigel
et un échangeur assurant le transfert de chaleur set appelé système indirect.
On distingue deux familles des systèmes fonctionnant en thermosiphon :
 Le système monobloc ;
 Le système à élément séparé.

I.1.1- Le système monobloc :

Dans un système monobloc, les capteurs et le ballon sont intègres sur un même châssis
rigide servant de support. Ces systèmes très simples ont un faible cout d’investissement et une

7
mise en œuvre simplifiée. Ils sont utilisés dans des zones climatiques ou il n’y a pas de risque
de gel et fonctionne sans énergie électrique auxiliaire. La fiabilité fait partie de leurs qualités.
L’ensemble peut être fixé sur un toit sous réserve qu’il puisse en supporter la charge. Bien
souvent le ballon est horizontal ce qui entraine une mauvaise stratification des températures
pourtant essentielle à une bonne performance de l’installation solaire. De la même façon, si le
ballon horizontal est équipé d’un appoint. Les systèmes monobloc sont des ensembles
capteur/ballon simples et complets qui fonctionnent de manière autonome. Leur branchement
est extrêmement simple. L’échauffement du fluide, lorsque l’ensoleillement est suffisant
entraîne la mise en mouvement de ce dernier (différence de masse volumique due à la
variation de température). La chaleur est donc transférée jusqu’au stock qui est situé eau
dessus du capteur. Ces systèmes simples sont difficilement intégrables dans l’architecture des
bâtiments et souvent de dimensions modestes. La position du ballon ne permet pas d’intégrer
une source d’énergie d’appoint dans le système. Elle devra se trouver en aval. Dans les
climats froids, les canalisations aller et retour risquent de geler. Ce type de matériel est plutôt
adapté aux pays tropicaux, où l’énergie d’appoint n’est pas nécessaire. Dans ce cas, il n’est
pas nécessaire de disposer d’un circuit primaire antigel. La position relative du soleil à ces
latitudes permet de poser les capteurs relativement à plat sur des toitures en terrasse.

I.1.2- Système à élément séparé

Dans ce système les capteurs et les ballons sont séparés. Le fond du ballon doit être
plus haut que le bord supérieur du capteur. Le ballon est généralement placé à l’intérieur du
bâtiment.
Le thermosiphon met en jeu des forces motrices faibles. Il faut donc réaliser l’installation qui
opposera le moins de résistance à la circulation du fluide. Pour cela, les canalisations doivent
être les plus rectilignes et les plus courtes possibles, lisse et d’un diamètre supérieur aux
systèmes fonctionnant à circulation forcée. Le cheminement de ces canalisations doit
respecter une pente régulière et ne doit pas présenter de contre-pente. L’usage de ballon
vertical permet une bonne stratification des températures et facilite la mise en place d’un
appoint intégré.

I.2- Fiche de relevés pour l’estimation des consommations d’eau chaude sanitaire

8
Cette fiche permet de rassembler toutes les estimations des consommations d’eau chaude
sanitaire en vue prévoir le volume du ballon et obtenir un bon dimensionnement.

.
Figure1.3: relève de consommation d’eau chaude sanitaire

II- CONCEPTION D’UN SYSTEME DE PRODUCTION D’EAU CHAUDE


SANITAIRE

II.1- Fonctionnement d’un chauffe-eau solaire


Il existe deux grands types de systèmes d’eau chaude sanitaire : système en
thermosiphon monobloc et système à élément séparé.
Dans notre projet il était question de réaliser le système en thermosiphon monobloc pour
répondre aux besoins de la salle polyvalente (S.P) il faut correctement dimensionner le
chauffe eau solaire.
Le dimensionnement dépend de trois paramètres :

9
 Les conditions climatiques : La surface de capteurs nécessaire est liée au
rayonnement solaire journalier, à la température de l’air extérieur et à la température
de l’eau froide.

 Les besoins d’eau chaude sanitaire : Ils dépendent directement de la taille du


logement et/ou du nombre d’habitants permanents. On trouvera dans le tableau ci-
dessous, le dimensionnement du ballon en fonction d’un ombre de personnes et de la
consommation d’eau par jour.

Figure 1.4 : les besoins d’eau chaude


 Les usages du consommateur :
Exemple : si le chauffe-eau est branché sur le lave-linge et le lave-vaisselle et qu’en plus
le client a pour habitude de prendre des bains plutôt que des douches, il faudra prévoir un
dimensionnement adapté.

Nous avons choisis de travailler sur le capteur thermosiphon monobloc, qui est un système
simple de part sa forme et ses composants.

10
Figure 1.5: Circulation du fluide caloporteur

 Les caissons des capteurs sont réalisés en bois et en vitre, à l’intérieur duquel est
installé un tuyau en cuivre plié en forme de serpentin.
 L’absorbeur est un montage de tube cuivre en parallèle, les ailettes sont réalisées en
aluminium.
 Le revêtement sélectif est fabriqué à base de vernis antirouille.
 Les tuyaux de liaison sont en cuivre pour le départ des capteurs et toutes les liaisons
utilisent des tuyaux souples haute température (160°) et des colliers de serrage.
 Le ballon échangeur, est un ballon double enveloppe, Fut de 220 L en plastique bleu
et cumulus (200 L) de récupération dépouillé de son isolation.

CONCLUSION
Une étude détaillée de la littérature sur les chauffe-eau solaires a été réalisée et elle
nous a permet d’avoir un aperçu concis des développements dans les domaines clés des
technologies pour améliorer les performances d’un système ou de concevoir un nouveau
système. Ce qui suit sont les résultats de l'examen.

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CHAPITRE II: DIMENSIONNEMENT

I- DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION

I.1- L’évaluation des besoins en eau chaude

I.1.1- la température de distribution en eau chaude sanitaire :

Dans les installations de production d’eau chaude sanitaire par l’énergie solaire, un
complément d’énergie fourni par un équipement d’appoint est rendu nécessaire pour :
 le maintien d’un niveau de température permettant d’assurer les besoins en eau chaude
sanitaire, puisque les équipements solaires sont généralement dimensionnés pour n’en
couvrir qu’une partie ;
 le maintien d’un niveau de température propre à éviter la prolifération de bactéries,
notamment de légionelles (il faut éviter la stagnation de l’eau).

I.1.2- l’analyse des besoins en eau chaude sanitaire :

L’analyse des besoins en eau chaude est une étape préliminaire et fondamentale au
dimensionnement. Des hypothèses approximatives peuvent engendrées des surprises au
niveau du rendement, en particulier lorsqu’il s’agit d’installations conséquentes. Il faut donc
réaliser l’estimation la plus correcte possible pour une bonne évaluation des performances
prévisionnelles.
Pour cela il faut savoir que les entreprises qui posent des installations solaires s’engagent sur
la Garantie des Résultats Solaire (GRS). Celle-ci est basée sur la productivité énergétique
prévisionnelle, elle-même calculée en fonction des besoins estimés.
Cependant on ne connaît que la consommation semestrielle d’eau (eau froide et chaude
confondues). Cela est assez handicapant car il est très difficile d’estimer à partir de cela une
consommation mensuelle.
Nous avons donc considéré que chaque personne occupant la maison consomme 35L d’eau
chaude par jour. Cette estimation a été faite en fonction de l’occupation en nuitée de la maison
selon les mois.

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Tableau 1 : consommation d’eau chaude par jour /mois.

Mois Occupations Consommation Consommation


( nbre/jour) moyenne d’eau d’eau
chaude (litre/jour) chaude (litre/mois)

Janvier 10 à 16 600 18600


Février 9 à 12 460 12880
Mars 12 à 16 600 18600
Avril 10 à 14 530 15900
Mai 12 à 14 530 16430
Juin 14 à 16 600 18000
Juillet 10 à 12 460 14260
Aout 11 à 13 495 15345
Septembre 9 à 15 565 16950
Octobre 10 à 14 530 15900
Novembre 10 à 15 565 16950
Décembre 11 à 16 600 18600
Valeur moyenne 545

On en déduit donc que la consommation moyenne d’eau chaude en litre par jour est 545
Litres.

Cette formule ci-dessous permet également de calculer le besoin d’eau chaude sanitaire :

Becs = 1,16 ×Vecs × ∆ T (en kWh)

Vecs : volume consommé et ΔT: élévation de température

I.1.3- Les tuyauteries :


Le raccordement des capteurs sera relativement simple du fait de la proximité entre ces
derniers et la chaufferie. Les capteurs seront en effet juste sur la toiture de la chaufferie, la
tuyauterie sera donc courte, et par conséquent la perte de chaleur sera moins importante, à
condition que les tuyaux soient correctement calorifugés.

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Figure 2.1 : système à élément séparé

I.1.4- Le stockage et l’appoint:


Il existe deux types d’installation : le chauffe eau monobloc et le chauffe eau solaire à
Élément séparés.
 Avec le chauffe eau monobloc, les capteurs et le ballon sont regroupés et se trouvent
à l’extérieur. C’est un système simple et peu coûteux mais il est inadaptés aux
conditions du camping. L’eau se refroidirait trop vite. De plus il y a déjà un local à
chaufferie prévu pour le ballon.
 Avec le chauffe eau à éléments séparés, le ballon est à l’abri, éloigné des capteurs.
C’est donc pour ce système que nous avons opté.
Concernant le stockage de l’ECS, le meilleur système est l’installation d’un ballon solaire
d’une part, relié au circuit primaire, et un ballon d’appoint d’autre part, relié à la chaudière.
La circulation du liquide caloriporteur peut être forcée ou naturelle. Lorsqu’elle est forcée,
c’est un dispositif de thermosiphon. Ce système est peu coûteux, car la circulation se fait par
simple différence de température. Mais le ballon doit être impérativement placé plus haut que
les capteurs.
Nous devons donc choisir une circulation forcée. Cela nécessite d’équipement
supplémentaire :
 une pompe pour transférer la chaleur des capteurs au ballon (le circulateur),
 un système de régulation électronique (avec des sondes de température).
Ainsi, nous conserverons le ballon existant de 35, il servira d’appoint, et nous installerons un
ballon solaire de 600L.
Ce ballon mixte est équipé d’un module de stratification. Ainsi, lorsque la température de
retour du circuit de chauffage est supérieure à la température dans le bas du ballon, l’eau du
circuit de retour monte à l’intérieur du module de stratification et ressort au niveau de la

14
couche de température qui correspond à cette température de retour chauffage. Lorsque la
température de retour de chauffage est basse, l’eau sort en partie inférieure du module de
stratification tandis que l’eau plus chaude située en partie haute du module de stratification est
réinjectée dans le circuit de retour. Dans les deux cas le principe est d’éviter de mélanger la
totalité du contenu du ballon et de respecter la stratification.

I.1.5- Surface du capteur :

Figure 2.2 : Dessin en 3D du capteur

Figure2.3: Dessin en 3D du capteur

15
III- MATERIELS

Matériels Caractéristiques
La vitre Quartz (0.25m2)
La planche Epaisseur 15cm, largeur 0.26m
Tubes En cuivre 3m
Ballon de stockage
Pointes En acier

III. COÛTS

Matériels Prix unitaire (FCFA) Prix total (FCFA)


Vitre claire 5mm 4000FCFA 4000
Planches (épaisseur 15cm) 8000 FCFA 8000
Contre-plaqué 4000 FCFA 4000
03Tubes en cuivre 3000 FCFA 9000
Ballon 4000 4000
Main d’œuvre 5000 5000
Soit une somme totale de 34.000 FCFA

Capteur : surface utile = 0.9x 0.6 =0.54 m² p

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CONCLUSION GENERALE

Les systèmes monobloc sont des ensembles capteur/ballon simples et complets qui
fonctionnent de manière autonome. Leur branchement est extrêmement simple.
L’échauffement du fluide, lorsque l’ensoleillement est suffisant entraîne la mise en
mouvement de ce dernier (différence de masse volumique due à la variation de température).
La chaleur est donc transférée jusqu’au stock qui est situé eau dessus du capteur. Ces
systèmes simples sont difficilement intégrables dans l’architecture des bâtiments et souvent de
dimensions modestes. La position du ballon ne permet pas d’intégrer une source d’énergie
d’appoint dans le système. Elle devra se trouver en aval. Dans les climats froids, les
canalisations aller et retour risquent de geler. Du point de vue de l'utilisation, le chauffe-eau
solaire à thermosiphon occupe une bonne position dans les applications domestiques en raison
de sa facilité d'utilisation sans recours à l’utilisation de toute énergie externe. Ainsi, plus de
recherches ont été lancées en chauffe eau solaire thermosiphon pour améliorer leurs
performances.
Ce projet nous a permis de doté le département des énergies renouvelables d’un dispositif qui,
au fil de temps pourra faire encore l’objet d’étude en vue d’améliorer la qualité et la
performance.

17
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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