Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
GROUPE II
PRENOM NOM
Gadioukounome DARA
Bintou DIABY
Amidou DIAKITE
Paga DIARRA
Professeur
DR O. SOUMAORO
CAPTEURS SOLAIRES PLANS
I. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Un capteur solaire plan est essentiellement constitué d’une surface absorbante exposée au
rayonnement solaire. L’absorbeur échange avec un fluide caloporteur (air ou eau), les calories
produites par absorption du rayonnement incident. Il émet en s’échauffant un rayonnement
thermique de plus grande longueur d’onde.
Si cet absorbeur est en contact direct avec l’air environnant, en plus des pertes par rayonnements,
les pertes par convections peuvent êtres importantes. Il s’établit alors un équilibre entre l’absorbeur
et le milieu ambiant. On capte ainsi peu d’énergie. Pour réduire les pertes par la face arrière,
l’absorbeur est placé à l’intérieur d’un coffre, dont les parois internes sont recouvertes d’un isolant
thermique (laine de verre ou mousse synthétique, par exemple).
L’isolation thermique de la face avant du capteur est réalisée en interposant entre l’absorbeur et l’air
un matériau opaque au rayonnement au rayonnement thermique mais transparent au rayonnement
solaire.
En général, les verres sont transparents pour le rayonnement solaire et, opaques pour les infrarouges
lointains. Ils sont donc souvent utilisés en tant que couvertures transparentes de capteurs. On utilise
aussi des matériaux synthétiques (films plastiques) comme couvertures transparentes pour des
applications précises.
Rayonnement réfléchi
Rayonnement reçu
Couche transparente
Vent extérieur
Absorbeur
Réflexions multiples
Fluide caloporteur
Isolation
Caisson
On conçoit alors qu’en multipliant le nombre de couvertures, l’on arrive à réduire sensiblement les
pertes par rayonnement.
Cependant, on est limité dans le nombre de couvertures à utiliser, à la fois par la hausse du coup du
capteur et par la réduction de la transparence globale qu’elles entraînent (pertes par absorption et
réflexion sur le verre).
Ainsi, si l’on met deux vitrages en parallèle, la transmissivité de l’ensemble pour le rayonnement
solaire incident ne sera plus que de l’ordre de :
Les couvertures ont également pour rôle de limiter les pertes de l’absorbeur par convection, étant
donné que les échanges thermiques entre deux plaques séparées par une mince lame d’air immobile
se font essentiellement par conduction et qu’il est connu, par ailleurs que l’air immobile est un bon
isolant thermique.
Cet effet d’isolation croît avec l’épaisseur de la lame d’air séparant les deux surfaces, tant que le
phénomène de transfert reste conductif (2 à 3 cm d’épaisseur). Au-delà, les effets de la convection
naturelle viennent contrarier l’effet recherché.
Une autre méthode pour réduire les pertes du capteur est la réalisation, sur la surface de
l’absorbeur, d’un revêtement sélectif, présentant un coefficient d’absorption, le plus élevé possible
pour les longueurs d’onde du spectre solaire (inférieur à 2,5 μm), tout en ayant une émissivité la plus
faible possible dans le domaine de l’infrarouge correspondant au rayonnement de l’absorbeur
(longueur d’onde supérieur à 2,5 μm).
Enfin, lest tubes sous vide permettent de réduire les pertes par convection en plaçant
l’absorbeur à l’intérieur d’un tube en verre à l’intérieur duquel un vide d’air a été fait.
Tube en Pyrex
Plaque absorbante
Tube sous vide
Vide
Figure 2 : Schéma d’un capteur solaire à tubes sous vide Tube en cuivre
II. BILAN ENERGETIQUE
ࡽ ࢙ + ࡽ ࢋ = ࡽ ࢌ + ࡽ
Qs est la puissance solaire incidente (W). Elle est mesurée grâce à un Pyranomètre installé dans le
plan du capteur.
Qppe est la puissance qu’une éventuelle pompe de circulation transmet au fluide caloporteur (W)
Les pertes thermiques sont essentiellement dues à la convection naturelle de l’air ambiant autour du
capteur. Elles sont proportionnelles à l’écart de température entre la température moyenne de
l’absorbeur et la température ambiante.
ࡽ = ࡷ × (ࢀ − ࢀࢇ)
Où K est la conductance thermique des pertes globales (faces avant et arrière du capteur). On
l’exprime en (W/m2 .0C)
ࡽ࢛
ࣁ=
ࡽ࢙
III. MANIPULATION
1. Matériels utilisés
ࢀࢌ࢙ିࢀࢇ
ࣁ = ࡲࡾ (ࣀࢻ) − ࡲࡾ ࢁ ࢍ ( ) (3)
ࡵ
ṁ× (ࢀࢌ࢙ିࢀࢌࢋ)
ࣁ = (4)
ࢉ× ࡵ
La procédure générale est de faire fonctionner le capteur en régime permanent, de
mesurer Qu à partir de (1), de mesurer Iβ, Tfe et Ta qui sont nécessaires pour les
analyses au regard de (3).
ࢀࢌ࢙ିࢀࢇ
Si Ug, FR et (ζα) sont supposés ≈ constantes donc la courbe ࣁ = ࢌ( )
ࢉࡵࢼ
Sera une droite dont l’ordonné à l’origine est FR(ζα) et la pente -FRUg( voir figure
suivante).
Tableau 1
Mesures 1 2
ṁ× (ࢀࢌ࢙ିࢀࢌࢋ)
En utilisant l’équation (4) : ࣁ = avec les donnés dans le tableau ci-dessus ; on
ࡵࢼ × ࢉ
obtient le tableau suivant par calcul.
Les calculs ont été faits sous Microsoft Excel (voir Annexe)
Tableau 2
0,006 0,68
0,012 0,44
0,6
0,5 Courbe du rendement
0,4 instantané
0,3 Linéaire
0,2
0,1
0
0,000 0,005 0,010 0,015
(Tfe - ta)/Iβ (m2C/W)
Avec : Y correspondant à ηi
La théorie des capteurs plans solaires nous enseigne que son fonctionnement est toujours
accompagné des pertes thermiques qui sont dues notamment : les pertes par convection et par
rayonnement entre la couverture (la vitre) et le milieu ambiant ; les pertes par convection entre le
bas du capteur et le milieu ambiant ; les pertes par conduction de l’isolant (quoi que négligeable).
Pour notre TP nous observons ces mêmes pertes traduites par le coefficient FRUg ; les pertes sont
accentuées dans notre cas à cause de l’état du capteur (un peu vieux), des matériels utilisés tel que le
lecteur de thermocouples et le thermoplongeur, et les erreurs sur la lecture.
Mais on ne fait pas que perdre de l’énergie, nous avons effectivement un gain et le facteur FR(ζα)
traduit le maximum d’énergie utile qu’on peut avoir.
CONCLUSION
En conclusion ; l’objectif du TP est atteint dans la mesure où nous avons pu déterminer les
paramètres de fonctionnement de notre capteur. C’est bien de connaitre la théorie des capteurs
plans solaires, mais c’est encore mieux d’avoir les mains à la patte ; en effet ce TP nous a permis de
nous familiariser avec le capteur et les différents éléments avec.
ANNEXE
360(݊ − 81)
ߜ = 23,45ܵ݅݊ቆ ቇ
365
φ0 n δ 0
βopt0
12,67 135 18,79 -11,5
Nous avons une valeur négative de βopt du fait que le soleil est dans l’hémisphère Nord en cette
période de l’année ; c’est pourquoi nous avons orienté notre capteur vers le Nord quoi nous somme
déjà dans l’hémisphère Nord ; dans le but de recevoir le maximum de rayonnement solaire.